Il faut contraindre le patronat à changer de cap, pas l’encourager dans ses vices

A quoi servent les cadeaux au patronat depuis des décennies puisque le seul résultat, c’est qu’il licencie quand même et augmente le chômage de masse ?

Le plan Gallois dit de « compétitivité » a été annoncé en novembre 2012 et en novembre 2013 il y a 272 100 chômeurs de plus.

L’Ani, un « pacte » dit de « sécurisation de l’emploi » a été signé le 11 janvier 2013 et 12 mois après, il y a 1100 plans sociaux de plus.

L’ANI prévoyait aussi la lutte contre les contrats CDD dit courts, un plancher de 24 h pour les temps partiels, une complémentaire santé, une négociation sur les indemnités chômage… Or les CDD courts, ont explosé, le « plancher » de 24 h est torpillé et reporté à fin juin, la complémentaire santé est riquiqui et tournée vers les assurances privées, et ce qui se discute c’est la baisse des indemnités chômage…

Le patronat a déjà décroché le CICE de 20 milliards. Il reçoit aussi des aides publiques multiples sous forme d’exonérations, de 65 milliards bon an mal an. François Hollande annonce vouloir donner les 35 milliards de cotisations sociales en sus.

Les patrons sont les premiers « assistés » de ce pays.

Tous ces milliards, c’est nous qui les versons. Quand les patrons ne paient pas il faut bien que ce soit nous, salariés, qui payons! Et qu’est ce que ça nous rapporte puisque baisser le coût du travail, payer les salaires bruts à la place des employeurs, ça n’a jamais marché, ni depuis des décennies ni depuis un an !

« L’entreprise, ce n’est pas un lieu d’exploitation, ce n’est pas un lieu d’accumulation de profits, de richesses » affirmait, de façon assez déconcertante, le ministre du budget, Bernard Cazeneuve sur BFMTV le 6 janvier 2014. Mais si ! Plus que jamais : les patrons, les actionnaires, les rentiers  encaissent… et vont placer cet argent dans les iles Caïman. Ils préfèrent spéculer que d’embaucher, ils préfèrent la rente à l’emploi, ils préfèrent les placements à l’investissement, ils préfèrent la finance à l’industrie.

Déjà le père de Gattaz en 1986 avait promis, si le contrôle sur les licenciements était abrogé, de créer 400 000 emplois, en fait il a produit 400 000 licenciements de plus. Le fils Gattaz, lui, ne veut même pas s’engager sur un chiffre d’embauches mais réclame 100 milliards !

Cette fois le Président dit « ce qui compte ce sont les contreparties ». Mais comment faire boire un âne qui n’a pas soif ? Les patrons sont sous la coupe de la finance qui exige le profit maximum. Si on n’impose pas la redistribution des richesses, elle ne se fera jamais, ni en emplois ni en salaires, ni en droits sociaux. Pour obtenir des contreparties, il faut remettre en place les impôts des sociétés, il faut augmenter les salaires, il faut contrôler les licenciements boursiers et abusifs.

Le président parle de « dialogue social » mais pour ça il faut une inspection du travail forte et des syndicalistes amnistiés et soutenus, des prud’hommes consolidés pas supprimés.

Le président affirme « la distribution aura lieu, après. » Mais toute la gravité de la crise, la colère, le mécontentement que nous connaissons, c’est justement parce que les inégalités se creusent, la France est riche comme jamais et les richesses ne sont pas redistribuées. C’est ca qui bloque. Seule la redistribution MAINTENANT peut être le moteur d’une nouvelle création de richesses, de la relance.

 

 


41 Commentaires

  1. B
    Posted 15 janvier 2014 at 10:57 | Permalien

    Refus de saluer, de s’agenouiller ?
    Filoche, vous aurez le nez tranché.

  2. Xavier
    Posted 15 janvier 2014 at 12:11 | Permalien

    Malheureusement pour Hollande, dans l’histoire sociale, rien n’a jamais été obtenu autrement que par la confrontation et la lutte!
    aucunement par d’illusoires compromis.
    Du compromis à la compromission il n’y a pas loin…

  3. rêveur
    Posted 15 janvier 2014 at 12:17 | Permalien

    -  » Seule la redistribution MAINTENANT peut être le moteur d’une nouvelle création de richesses  »

    Ca semble un raisonnement logique, et l’exemple des lois Roosevelt aux E.U dans les années 30 (avec la tranche supérieure d’imposition à 80 %),
    du programme du CNR dans une France « à genoux », des travaux de Keynes qui signalent que la relance est efficace contrairement à l’austérité (cf. « la dispute des économistes », de G Raveaud),
    mais ce n’est absolument pas me son de cloche qu’on entend sur les ondes. Pourquoi ? Parce que le patronat (du cac) les possède. Et donc, qu’on y entend la voix de son maître.

  4. Pierre
    Posted 15 janvier 2014 at 12:40 | Permalien

    Monsieur Filoche,
    Ignorer la réalité des gens a ce point là, c’est du vice. Votre revue D&S ne sert a rien : c’est maintenant qu’il faut agir.Vous faire entendre. Le reste n’est que pure lâcheté. Des mots .On voit que vous n’avez pas peur de devenir SDF ou n’avez jamais dormi dans votre voiture. On n’en parle pas dans D&S. Chanceux que vous etes. Continuez d’ecrire. Cela ne change rien mais vous fait du bien et vous donne bonne conscience, alors dormez bien. Vous etes quelqu’un de bien. Je perds mon temps ici. Salut.

  5. Posted 15 janvier 2014 at 12:44 | Permalien

    Merci de nous informer

    Mais quand renoncerez vous à servir de caution morale à un parti qui n’est pas socialiste dans les faits?

  6. 100% A GAUCHE
    Posted 15 janvier 2014 at 14:06 | Permalien

    Monsieur Filoche, pourquoi ne retournez-vous pas avec les militants courageux du NPA ? J’ai lu votre livre « Mai 68, histoire sans fin »; je vous ai entendu autrefois, lors d’une conférence sur le travail; j’étais lycéen à Riom… Je comprends vos divergences avec la ligne principale de l’ancienne LCR, mais il me semble que votre analyse politique rigoureuse (que je partage totalement) devrait vous inciter à rompre avec un PS qui a définitivement tourné le dos à l’idéal socialiste originel, celui du partage équitable des richesses. Après la conférence de presse d’hier, beaucoup d’électeurs de gauche comme moi sont déçus…
    Bon courage à vous en tout cas !
    Salut et Fraternité !

  7. Nemo
    Posted 15 janvier 2014 at 14:16 | Permalien

    Hollande a enfin compris qu’il fallait aider les entreprises et pas les asphyxier … Il faut voir maintenant comment ces déclarations vont se traduire dans les actes, mais sur le principe, baisser la dépense publique ( et sociale ) pour baisser les charges des entreprises dans un 1er temps, et les impôts des ménages ensuite, c’est LA solution d’avenir

  8. Posted 15 janvier 2014 at 14:26 | Permalien

    Lorsqu’on est en désaccord avec son parti, on le quitte.

  9. Posted 15 janvier 2014 at 14:28 | Permalien

    Lorsqu’on est en désaccord avec son parti on le quitte.

  10. B
    Posted 15 janvier 2014 at 15:22 | Permalien

    Bien au contraire, Hollande n’est pas à la hauteur de ses ambitions.Il ne fera pas de coupes.C’est Nemo qui a intérêt à planquer ses miches.

  11. Posted 15 janvier 2014 at 15:49 | Permalien

    cette conception neo-stalinienne des partis se diffuse encore, je sais, mais elle est honteuse,
    les partis doivent etre pluralistes et démocratiques

  12. Posted 15 janvier 2014 at 15:50 | Permalien

    nemo c’est la voix de son maitre,
    il a eu un peu de retard sur Copé… qui a attendu que le Medef reponde, car sans le medef, l’UMP n’est rien

  13. 100% A GAUCHE
    Posted 15 janvier 2014 at 16:05 | Permalien

    Beaucoup de militants du PS sont sincèrement de gauche, j’en connais; mais ne sont-ils pas un peu perturbés par les annonces d’hier? Qui peut croire que le Medef va vraiment créer des emplois durables en échange des allègements annoncés hier? Et je partage pleinement votre point de vue sur l’avenir de l’Inspection du travail. Je suis juste inquiet, j’ai peur que le FN profite du modérantisme actuel du gouvernement.

  14. Posted 15 janvier 2014 at 16:41 | Permalien

    Trierweiller moins pour Gayet plus !

    La plus rapide des asphyxies pour une entreprise , c’est quand le consommateur n’a plus de rond.
    En décidant que l’hypothétique redistribution aurait lieu plus tard , le président fait de sa stratégie économique une tragédie.
    Le slogan  » le changement , c’est maintenant  » ne concernait que ses petites copines.
    Se préparer à une explosion du chômage.

  15. Lionel Mutzenberg
    Posted 15 janvier 2014 at 16:47 | Permalien

    Un petit mot fraternel, quand même, pour cette disparition officielle de ce parti qui se prétendait, Parti socialiste Français; qui fit rêver des millions de nos compatriotes pendant des années, et qui vient mourir suite aux reniements, trahisons, compromissions, de ces castes de notables héritières de la SFIO, que l’on croyait à jamais disparu.
    Ni socialiste, ni de gauche, ni même, social- libéral, simplement , brutalement, misérablement, LIBERAL ! Jean-Claude Michéa à écrit en février 2013 – Les mystères de la Gauche – de l’idéal des lumières au triomphe du capitalisme absolu -
    Bien vu , non ?
    Et maintenant, vous allez vous faire appelez comment, pour tromper encore vos électeurs ?
    Parti démocrate, comme aux USA ?
    Cela devrait plaire à Manuel Valls, l’homme des 5%, dont le projet à été mis en oeuvre dès le 6 mai 2012.
    Honte à tous ceux là, Gérard, mais aujourd’hui plus de reculade possible, il va bien falloir nous dire ce que tu es véritablement.
    Je voudrais te faire une demande : pourrait tu arrêter de décortiquer les mesures prises par ton gouvernement, pour les réduire à ce qu’elles sont, des tromperies, du fait, tu l’aura certainement remarqué, que tes camarades prennent, systématiquement, le contre-pied de ce que tu propose.
    Arrête de les provoquer, de les exciter !
    Ils ont assez de mauvaises idées par eux-mêmes sans que tu en rajoutes.
    Merci.
    Bonne santé, pour le reste, c’est bien mal barré.
    Il y a des airs de « lanterne » qui circulent dans notre pays.
    Une petite lueur pour le peuple de gauche.

  16. rêveur
    Posted 15 janvier 2014 at 16:52 | Permalien

    Quelle est l’interpénétration entre les riches et la politique ?

    Si les politiques ne sont pas tous des riches, en réalité ils fréquentent les mêmes cercles. Du coup, on a une seule et unique classe au cœur de l’État, de droite, ou de gauche libérale. Les lois, ce sont eux qui les font. Directement ou indirectement. Donc ce n’est pas « la » loi mais « leur » loi. Ce n’est pas « le » droit, mais « leur » droit. Cette oligarchie s’entend très bien pour organiser l’alternance quand c’est nécessaire. Et faire briller l’espoir pour mieux neutraliser le gibier. Notre « président normal » est en phase avec leur néolibéralisme.

    En 1985, François Hollande a signé, avec quatre de ses fidèles, sous un pseudonyme, Jean-François Trans, un ouvrage collectif : La gauche bouge(1). Vous citez des phrases terribles et on se rend compte qu’il sait parfaitement ce qu’il fait, où il va, et ce, depuis 1983.

    Lui et ses amis se veulent au-dessus des courants du Parti socialiste. Ils théorisent le tournant de la rigueur en 1983, le néolibéralisme qu’ils assument dans ce livre. Mais toutefois Hollande n’en fait pas mention dans sa notice publiée dans le Who’s Who.

    « Finis les rêves, enterrées les illusions, évanouies les chimères. Le réel envahit tout. Les comptes doivent être forcément équilibrés, les prélèvements obligatoires abaissés, les effectifs de la police renforcés, la Défense nationale préservée, les entreprises modernisées, l’initiative libérée. » Tout le livre est dans cette tonalité. Il faut le relire.

    http://www.sinemensuel.com/grandes-interviews/monique-pincon-charlot-et-michel-pincon-riches-le-grand-mal-dominant/

  17. AUBERT
    Posted 15 janvier 2014 at 16:58 | Permalien

    Courage bordel ! Partez de ce foutoir droitier ! Ho combien vous seriez plus et tellement utile au FDG, au PG, dans un nouveau Parti que vous créeriez… MAIS PAS AU PS
    Vos paroles montrent votre engagement, vos non actes m’attristent profondément !

  18. le Prolo du Biolo
    Posted 15 janvier 2014 at 17:29 | Permalien

    C’est mal parti.
    D’autant que certains sécurisent le P$ en le cautionnant sur sa gauche …

  19. Posted 15 janvier 2014 at 18:07 | Permalien

    http://www.contrelacour.fr/ue-refus-parlements-nationaux-gouvernance-economique/#at_pco=smlwn-1.0&at_tot=1&at_ab=per-3&at_pos=0

    quand je te répète que l’ue est nocive aux travailleurs, tu en as encore un exemple.
    le but du traité est de faire des parlementaires français de simples perroquets, en
    ce qui concerne l’économie, le budget, la finance c’est à dire tous ces leviers qui
    devraient œuvrer au bien être des travailleurs.

    et je te paris que le gouvernement, le nez dans la merde évoquera la puissance
    de ce traité, de cette ue, pour se décharger de sa responsabilité de droite complexée.

  20. Posted 15 janvier 2014 at 18:41 | Permalien

    je suis loin d’être un spécialiste du fonctionnement d’un parti, d’où mon
    interrogation sur le ps, à avoir laissé monter à sa tête des élites aussi
    libérales et pro capitalisme ?

    le pire,moscovoci qui vient du « du cercle de l’Industrie », banques
    d’affaires privées, Lazard et Rothschild principaux conseillés du
    ministre de l’Économie et des Finances.

  21. Posted 15 janvier 2014 at 19:06 | Permalien

    Avec « le pacte de responsabilité », François Hollande poursuit la politique libérale pro-patronale dont il a toujours été porteur, comme ses prédécesseurs. 

Une fois de plus, il sert les intérêts du MEDEF. 

Depuis le début du quinquennat, c’est une suite de mesures économiquement inefficaces et socialement injustes : exemption pour le patronat du paiement des cotisations sociales de la branche famille (35 milliards d’euros), fausse remise à plat fiscale… Celles annoncées ce-jour sont aussi dans le droit fil d’une conception libérale de la politique de l’offre, du « coût » du travail et du partage toujours plus inégal des richesses. 

Le patronat paiera moins de cotisations sociales et les salariés règleront la facture au travers de la baisse des dépenses publiques, donc de la dégradation de la redistribution sociale (dont la Sécurité sociale) et des Services publics. La réorganisation des collectivités locales aura des conséquences sociales, même si leur portée ne peut être mesurée à l’aune des annonces très floues qui sont faites. 


    
Parler de contreparties à ces largesses (en termes d’emplois ou de salaires est une plaisanterie. Voilà des décennies que les Gouvernements successifs multiplient les exonérations de cotisations sociales pour le patronat et que le chômage ne cesse d’augmenter. 

La logique financière des entreprises au détriment de l’activité économique et de l’investissement socialement et écologiquement utiles, est inhérente au système capitaliste et c’est la raison première du désastre humain, social et économique que subissent les salariés des grandes groupes comme des petites entreprises, les chômeurs, les jeunes en formation, les retraités. 

Le MEDEF et l’AFEP (officine des entreprises du CAC 40), n’en n’ont jamais assez. Leur objectif est de détruire tout ce qui reste de garanties et de protection sociales, de continuer à diminuer la part des richesses produites en faveur des salaires, de pouvoir licencier sans entrave comme le permet la Loi mal nommée de « Sécurisation de l’emploi », de voir baisser la fiscalité des entreprises.
    


    Le chantage du président du MEDEF, Gattaz, sur la supposée création d’un million d’emplois en contrepartie d’une baisse des cotisations sociales de 30 milliards d’euros, est une provocation. François Hollande et son Gouvernement nous plongent dans une politique récessive, refusent de s’attaquer à la question essentielle du coût du capital (dividendes, optimisation, évasion et fraude fiscales, spéculation financière, système bancaire, etc.) et s’opposent à une politique de transformation économique, sociale, écologique, en rupture avec le libéralisme. L’annonce du renforcement franco-allemand sur cette orientation va accentuer la politique libérale de l’Union européenne. 

Le Président annonce qu’il engagera la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale dans les mois à venir. Nous appelons à la construction de mouvements sociaux d’ampleur pour exprimer plus fortement, dans les entreprises, les services et les localités, le refus de cette politique antisociale du Gouvernement. Les organisations syndicales qui refusent d’accompagner la politique pro-patronale du Gouvernement doivent s’unir au plan national pour construire la riposte populaire !

    Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires en date du 15 janvier 2014.

  22. André
    Posted 15 janvier 2014 at 20:39 | Permalien

    LE MEDEF est à l’élysée, rappelez vous Gérard Filoche c’est ce que vous écriviez après l’élection de Sarko.
    Tout cela montre que cette politique libérale de soumission aux marchés à Bruxelles va continuer jusqu’au bout du quinquennat.
    Alors le slogan de l’unité de la gauche ce n’est que carabistouille et tromperie et un but purement électoraliste.
    On ne pourra même plus dire la droite c’est pire puisque à l’instar de l’allemagne les socialos auront fait tout le boulot. Exonérer les entreprises de cotisations familiales, transférées sur qui? les paris sont ouverts au bout de 18 mois de mandat, il faut le faire!
    J’aurais voulu me tromper quand j’ai été à la pêche au 2ième tour. Mais non, les plates excuses aux spéculateurs de la city et les louanges de Schröder ne laissaient aucun doute.

  23. luc
    Posted 15 janvier 2014 at 21:25 | Permalien

    Dépenses de protection sociale + dépenses d’éducation = 800 milliards d’euros en 2013.

    En 2013, les dépenses de protection sociale ont atteint le record mondial de 33% du PIB.
    Les dépenses annuelles d’éducation représentent 6,9 % du PIB.

    Soit un total de presque 40% du PIB en 2013.

    Comment peut-on continuer de dire qu’il n’y a pas de redistribution des richesses en France?

  24. rêveur
    Posted 15 janvier 2014 at 21:32 | Permalien

    Ces 800 milliards,
    ils n’ont pas disparu (pouf pouf…)
    Ils ont été encaissé par d’autres.
    Qui les ont sans doute placé.

    Non parce que le coup des dépenses à longueur d’antenne Luc, OK, mais faudrait aussi préciser que certain-e-s passent à la caisse. Pour 800 milliards apparemment.
    Et ils sont où ?

    « Comment peut-on continuer de dire qu’il n’y a pas de redistribution des richesses en France? » Je me le demande. Et comment peut-on parler de crise dans un état riche à milliard ?

  25. sebastien
    Posted 15 janvier 2014 at 21:37 | Permalien

    Mr Filoche, vous avez été trompé comme toute la base de gauche du PS. Le Président et ses sbires détruisent l’idée socialiste. Même Nemo qui exprime ses idées depuis bien longtemps ici et assez bien si on est à droite, (bien que je ne sois pas d’accord avec lui), est d’accord avec ce qu’annonce le Président. Cela ne vous fait rien. Il vous combattait, vous lui répondiez et au final, les annonces du Président dit socialiste lui conviennent à lui, pas à vous. Je crois que la base militante du PS de gauche sans qui ces personnes ne sont rien, doit les lâcher avec perte et fracas maintenant. Sur LCI, Mr mélenchon a dit que la seule chose qui reste de gauche au PS est sa base de militants sincères. Je suis bien d’accord et c’est donc votre attitude, à vous et ces militants, qui déterminera l’avenir de la gauche. Lâchez-les et ils négocieront alors. Sans vous, la logistique du parti, ils sont cuits. Ils ne méritent pas que vous fassiez tant d’efforts pour eux. Ils vous méprisent par leurs actions.
    Enfin, vous défendez vos idées. Mais finalement, vous semblez défendre un nom de parti plutôt que vos idées puisque votre parti n’applique pas vos idéaux.
    La rupture sera salutaire pour toute la gauche et les idées progressistes, j’en suis sur, les suivre ne fait que renforcer le virement à droite.
    Bon courage

  26. Posted 15 janvier 2014 at 22:02 | Permalien

    Le montage de FH pêche par son incapacité à imposer des emplois au privé et aussi à éliminer les avantages donnés.Pourquoi ne pas améliorer la représentation syndicale par des avantages fiscaux des syndiqués et associer, dans une « cogestion » des investissements et des embauches, les représentations syndicales ? On pourrait aussi gérer les gains de productivité qui reviennent toujours en rémunération du capital – Les autres tentatives du XX° siècle ont échoué -

  27. Posted 15 janvier 2014 at 23:06 | Permalien

    arrêtez cette grave erreur mortifere
    le FN vient de la droite pas de la gauche !

  28. Posted 15 janvier 2014 at 23:13 | Permalien

    non tu reviens sur le même air, rien de nouveau chez toi
    nous, D&S décortiquons les questions de fond, et proposons,
    vous votre acharnement c’est d’attaquer le PS pas le patronat, vous contestez la légitimité de Hollande par rapport à vous, et non pas sa politique
    bilan 2013 : vos plus grands cris c ‘est contre le PS pas contre l’ANI, pas contre les retraites
    nous, nos plus grands cris c’est contre l’ANI, pour les retraites, finalement on a été bien seul, vous nous avez laché

  29. Posted 15 janvier 2014 at 23:15 | Permalien

    vous etes aussi inutiles que vous nous reprochez de l’être

  30. Posted 15 janvier 2014 at 23:15 | Permalien

    et d’autres sécurisent la division et l’aile droite du PS en attaquant la gauche socialiste,

  31. Posted 15 janvier 2014 at 23:17 | Permalien

    ces traites sont foulés aux pieds partout… ils n’empêchent rien, ils ne freinent rien, ils ne sont un préalable à rien,
    le jour ou voudrons nous ferons ce que nous voulons, cela dépend du rapport de force que nous construisons, sans préalable

  32. Posted 15 janvier 2014 at 23:19 | Permalien

    apprenez ce que sont des « appareils » dans l’histoire du mouvement ouvrier, il y en a des gros et … des petits
    lisez « les dangers professionnels du pouvoir » par exemple de Christian Racovsci
    ou encore « la révolution trahie » de Léon Trotski
    ou « la dialectique des conquêtes partielles » d’Ernest Mandel

  33. Posted 15 janvier 2014 at 23:22 | Permalien

    Non le Medef n’est pas à l’Elysée, c’est un parti de gauche qui est à l’Elysée
    et ce parti croit qu’il faut qu’il fasse un « pacte » avec le patronat pour « sortir de la crise »
    c’est une erreur
    mais des millions de gens ne sont pas persuadés de cette erreur sinon ils seraient déjà dans la rue

  34. Posted 15 janvier 2014 at 23:30 | Permalien

    he non, 10 millions de pauvres, 5 millions de chômeurs, 50 % de salaire < a 1650 euros, 98 % < à,32 00 euros
    500 familles à 330 milliards, 196 milliards de dividendes, 10 % possèdent 60 % du patrimoine, 80 milliards de fraude fiscale
    il n'y a pas redistribution mais pillage des richesses

    450 milliards au budget total de la Sécu, ce n'est pas des simples "dépenses" imbécile, c'est de l'économie, économie de la santé, (pas seulement services mais surtout industrie) qui fait vivre (et survivre) des millions de gens
    sur ce budget il n'y a QUE 10 % de déficit et 10 % de la dette globale en est issu

    45 milliards pour l'éducation, si tu crois qu'on "produit" sans culture, et qu'il faut mettre cela dans la simple colonne "dépenses" des entreprises tu es encore un imbécile, "essaies donc l'ignorance"

  35. JEAN
    Posted 16 janvier 2014 at 0:03 | Permalien

    A la question posée par un journaliste lors de la conférence de presse d’hier, à savoir :

     » qu’est ce qui vous distingue M. le président de la république de l’ancien président, Nicolas Sarkozy ? « …

    M.Hollande a répondu que l’ancien président de la république n’avait pas fait les réformes structurelles que lui s’appliquait maintenant à faire !

    Traduction : l’ancien président de droite n’avait pas complètement fait la politique de droite pour laquelle il avait été élu mais lui, François Hollande, l’homme de gôche allait appliquer rigoureusement la politique de droite pour laquelle il n’avait pas été élu et c’était précisément ça qui faisait toute la différence !

    Voilà ce qui le distinguait une bonne fois pour toute de l’ancien président Nicolas Sarkozy. Lui, François Hollande était Nicolas Sarkozy puissance 2 ! C’est ça qui devait désormais le distinguer radicalement de son prédécesseur.

    Que l’on ne s’y trompe pas :
    François Hollande = Super Sarko !

    Yeah ! Sonnez hautbois, jouez trompettes ! Super Nico est revenu à l’Elysée ! La guerre, c’est la paix, l’ignorance c’est l’intelligence, La liberté c’est l’esclavage, et la gôche c’est la super droite !

  36. B
    Posted 16 janvier 2014 at 11:12 | Permalien

    à babache n° 35
    il n’y a que les colonisés qui ne veulent pas entendre le mot « responsabilité »

  37. Lionel Mutzenberg
    Posted 16 janvier 2014 at 12:46 | Permalien

    Sur le même air, Gérard ? mais, quand tu ne cesse de répéter que le Médef ce n’est pas le parti socialiste, tu n’a pas conscience de te répèter ?
    Quand tu poses pour principe : il faut contraindre le patronat, point de vu que tous les militans de gauche partagent, et que, concrétement, l’on écoute les voeux de TON Président, puis ça conférence de presse, tu répète quoi, très exactement ?
    Ce matin sur France inter , Clara Dupont Monod interview la journaliste du JDD, Cécile Amar, qui vient d’écrire un livre:  » Jusqu’ici tout va mal ! »
    Elle déclare qu’elle était dans le bureau d’Aurélie Philipettit, verte de rage, après la décision de François hollande sur Florange.Elle précise un dialogue : L’on prévient François Hollande des suites qu’ils pourraient payer par cet échec, il répond:  » Chez les ouvriers, oui, mais ce n’est pas grave! »
    Propos qui n’ont pas été démentis par Le premier ministre libéral invité à 8h20, et que tu devrais retrouver dans le livre cité plus haut.
    Ce sont là, des faits, pas des plans sur la comète de D&S qui, depuis plus de trente ans décortique, avec d’autres, la politique économique et sociale que nous subissons.
    12 années après Lionel Jospin, et cette baffe publique administrée par Pierre Maurois,  » le mot ouvrier, n’est pas un gros mot, » et vous en êtes toujours au même point; pas évolué d’un millimétre, Gérard, ton parti de notables pourri par les postes , les avantages, autant de privilèges qui empêchent de raisonner honnnêtement, en femme, ou homme, qui se prétendait, de gauche.
    Vous êtes cuits, pour notre plus grand malheur, car dans notre dos, TON Président est en train de concocter une alliance avec le Centre, et la droite modéré, puisque, son seul but est de se faire ré-élire, comme Mitterrand c’était fait ré-élire en 1988 par un électorat tout à fait différend de celui de 1981.
    La parlote c’est chouette, mais ce sont les actes qui comptent, et ceux-ci ne parlent pas à votre avantage.
    Encore un mot; je te l’ai déjà dit, tu n’es pas le seul militant dans ce pays de ces quarante dernières années. Arrête de nous écraser de ta prétendue connaissance des entreprises, d’autres y ont passé leur vie, pas en touriste qui vient prendre des nouvelles, en militant de base, qui ne s’en sont jamais laisser compter par qui que ce soit.
    Pas plus par toi, que par d’autres.
    Ce qui ne retire rien à tes analyses, sur le droit du travail, comme sur toutes les « réformes » de tes camarades, d’un autre combat, un combat qui n’est pas le notre. Ce n’est pas de moi mais de Jean Rostand, si ma mémoire est bonne.

  38. Posted 16 janvier 2014 at 13:06 | Permalien

    tu te trompes toujours décidément : l’électorat de Mitterrand en 1988 était le même qu’en 1981, le salariat, renforcé car il avait gagné davantage de jeunes et davantage d’immigrés (qui furent des dizaines de milliers à se réjouir dans toutes les villes de France le soir du 8 mai 1988)
    Bien sur que la politique du gouvernement actuelle est mauvaise ! tout ce blog, puis le site D&S, la revue, la lettre hebdo, nos mels, réseaux, réunions (120 en 2013…), médias partout on la décortique, qu’as tu à nous reprocher là-dessus, rien, nous le faisons mieux que d’autres !
    alors qu’est ce que tu proposes ? De passer ton temps à dénoncer le PS plus que la droite UMP UDI FN ? c’est ça ?
    tu vas, comme JLM, exclure ceux qui cherchent malgré tout à batailler pour la meilleure union de la gauche possible ?
    regarde, le FdG etait une fort bonne orientation, elle s’éclate, elle meurt de sectarisme anti PS…

  39. Fabien
    Posted 16 janvier 2014 at 16:19 | Permalien

    Vous expliquez, en effet, de façon très pertinente que la politique du gouvernement est mauvaise.

    Mais vous continuez à soutenir le pouvoir en place, dans l’attente d’un hypothétique changement d’orientation du PS… La gauche du PS, j’y ai milité. Changer le PS de l’intérieur, j’ai voulu y croire. Mais à un moment, je me suis rendu à l’évidence, j’ai constaté que ça ne marchait pas. Le PS change… mais pour glisser vers toujours plus de libéralisme à la suite du gouvernement qu’il soutient.

    S’agissant de vos attaques assez injustes contre le Front de Gauche, je crois qu’elles trahissent votre malaise.
    « vos plus grands cris c’est contre le PS pas contre l’ANI, pas contre les retraites »: ça, par exemple, c’est tout simplement faux! Je peux retrouver un petit échantillon de tout ce qui a été diffusé par le Front de Gauche pour dénoncer ces projets, nous n’avons pas épargné nos efforts…

    « dénoncer le PS plus que la droite UMP UDI FN ? c’est ça ? » ça aussi, c’est faux! A Paris, le Front de Gauche a justement prêt à faire barrage à la droite… à condition qu’on respecte sa liberté, évidemment. C’est déjà un gros effort dans le contexte actuel (on a quand même un président PS qui donne dans la surenchère libérale avec l’UMP!). Que vous faut de plus?

    Depuis le traité d’austérité jusqu’à ce nouveau cadeau aux actionnaires en passant par l’ANI , le pacte de compétitivité, la réforme des retraites, vous avez dénoncé avec un certain brio toutes les mauvais coups. Et pourtant, vous continuez à défendre le gouvernement… Vous continuez à attaquer le Front de Gauche. Vous soutenez ceux dont vous dénoncez les idées et l’action, vous combattez ceux dont vous partagez les idées… Vraiment, j’ai du mal à vous comprendre. Qu’est-ce qui peut expliquer cela? De vieilles histoires avec Jean-Luc Mélenchon? N’est-il pas temps de tourner la page?

  40. Lionel Mutzenberg
    Posted 16 janvier 2014 at 17:59 | Permalien

    Le Front de Gauche ne meurt pas de son anti-PS, il meurt de la politique libérale d’un candidat, devenue Président, d’un gouvernement, d’un parlement qui se disait de gauche, et poursuit la politique de Nicolas Sarkozy. Relis son projet, tu y trouveras les « réformes » de TON Président.
    Le Front de Gauche déçoit ? D’accord !il manque de militant de ta valeur; je te l’ai déjà dit.
    Ce qui nous oppose c’est ton entêtement à vouloir faire croire que ton parti, tes camarades dirigeants, sont toujours de gauche.
    Tu as déjà vu le Figaro, les Echos, le Médef, la CGPME faire, la roue devant un Président de la République réellement, de gauche ?
    Moi pas! même sous François Mitterrand, qui nous a créé ce merdier, ni même sous Jospin, l’homme qui privatisait plus vite que son ombre, et qui déclarait que, » l’état ne peut pas tout, » et que son programme  » n’était pas socialiste ! »
    Dis Gérard, il se passe quoi dans notre pays ?
    Nous ne serions pas revenus à la fin des années quarante tout de même ?
    Si tu ne te souviens pas, relis le toujours d’actualité livre de Marc Bloch, qui n’était pas communite,  » L’étrange défaite. »
    Aussi étrange que cette victoire de François Hollande en mai 2012, peut être ?

  41. Gilbert Duroux
    Posted 18 janvier 2014 at 0:10 | Permalien

    Très bon conseil de lecture. En effet, Marc Bloch était assez visionnaire.

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