Appel uni de 117 élus, syndicalistes, intellectuels et responsables associatifs : la loi Macron pour nous c’est non !

Mardi, 3 Février, 2015
Humanite.fr
117 élus, syndicalistes, intellectuels et responsables associatifs, ont signé cet appel pour que la loi Macron, « Pour la croissance et l’activité » ne ne soit pas votée et soit retirée.

La loi dite loi Macron, « Pour la croissance et l’activité »,  dont le projet va être présenté au Parlement, est censée casser « les rigidités » qui bloqueraient l’économie française.

Les dispositions de la loi ont un fil directeur : « ce qui est bon pour le patronat est bon pour l’économie », quelles qu’en soient les conséquences pour les salariés. Cette loi est le complément du pacte de responsabilité dont les prétendues contreparties se sont révélées des illusions. Elle participe d’une tendance générale dans l’Union européenne au moins-disant social. La stagnation, voire la baisse, des salaires et des pensions, les coupes massives dans les dépenses publiques pèsent sur la demande globale et donc sur l’activité des entreprises. Ces dernières préfèrent verser de confortables dividendes à leurs actionnaires plutôt qu’investir.

Avec l’extension du travail du dimanche, de surcroît sans obligation légale de majoration salariale, et avec le maquillage outrancier du travail de nuit en travail de soirée, les conditions de travail des salariés sont attaquées. Une fois de plus les premières victimes en seront les femmes.

Avec la réforme du tribunal des prud’hommes qui renvoie des procédures devant des juges professionnels, ce sont les droits des salariés qui sont remis en cause.

Avec la dépénalisation du délit d’entrave, ce sont les employeurs qui sont protégés, pas les salariés.

Et désormais, si le tribunal administratif annule un plan social en raison d’insuffisance de motivation, les licenciements ne seront plus invalidés et les salariés ne seront plus indemnisés.

Par ailleurs, ce projet relance le processus de privatisation, notamment d’un certain nombre d’aéroports et fragilise le statut des locataires au profit des spéculateurs.
Il va permettre aux hôpitaux publics de créer des filiales à l’étranger, c’est-à-dire à se comporter comme des entreprises privées. Alors que le service public hospitalier est malade, entre autres, d’un manque de ressources, une partie de ces dernières pourront être utilisées à des fins d’opérations financières ou commerciales à l’étranger.

La déréglementation du transport par bus va en fait aggraver les inégalités d’accès, instituant un transport pour les pauvres. Elle aura pour effet d’augmenter les émissions de gaz à effet de serre. L’hypocrisie est ici de mise. Alors que le président de la République prend des postures d’écologiste, et alors que la France va accueillir en décembre 2015 la Conférence mondiale sur le climat (COP 21), le gouvernement propose une mesure qui va à l’encontre de tout bon sens en favorisant le transport privé par route au détriment du transport public dont le rail. Une autre solution serait de développer le transport par rail en faisant jouer à la SNCF son rôle de service public.

Ce projet de loi, en débat au Parlement, est guidé par une logique de déréglementation généralisée qui n’a comme objectif que le maintien des profits aux dépens des salaires, des pensions, seuls moyens de vivre pour la majorité de la population et au détriment de la protection sociale. Plus d’égalité, plus de fraternité, c’est ce que nous voulons, c’est le contraire de la loi Macron.

L’indispensable mobilisation sociale des salariés et des citoyens prend de l’ampleur.

Cette loi ne doit pas être votée, elle doit être retirée !

Les 117 premiers signataires
Eliane Assasi (sénatrice PCF) ; Clementine Autain (Ensemble) ; Ana Azaria (Femmes Égalité) ; Nicolas Baille (Secrétaire Général de la Fédération de l’Equipement et de l’Environnement CGT) ; Ludivine Bantigny (historienne) ; Maud Beckers (Commission sociale, Syndicat des Avocats de France) ; Fatima-Ezzahra Ben-Omar (Les efFronté-e-s) ; Olivier Besancenot (NPA) ; Eric Beynel (porte parole de Solidaires) ; Jean-Luc Bindel (Secrétaire Général de  de la Fédération Agroalimentaire et Forestière CGT) ; Alima Boumediene-Thiery (avocate) ; Isabelle Bruno (politiste) ; Jean-Marc Canon (Secrétaire Général de l’UGFF-CGT) ; Céline Carlen (Secrétaire Générale de l’Union Syndicale CGT Commerce et Services de Paris) ; Jean-Claude Chailley (Résistance sociale) ; Andre Chassaigne (deputé PCF) ; Laura Chatel (Secrétaire Fédérale Jeunes écolos) ; Gérard Chaouat (membre du BN du SNCS FSU) ; Boris Chenaud (Solidaires 34) ; Robert Cremieux (MNCP) ; Eric Coquerel (conseiller régional Ile de France, coordinateur politique du Parti de Gauche) ; Pierre Cours-Salies (sociologue) ; Thomas Coutrot (économiste, ATTAC) ; Claude Debons (syndicaliste) ; Bernard Dedeban (secrétaire de la FSU 31) ; Karima Delli (deputée europeenne, EELV) ; Laurent Degousée (Fédération Sud commerces et services) ; Caroline De Haas (féministe) ; Sandra Demarcq (NPA) ; Lina Desanti (Secrétaire Générale de l’Union Départementale CGT du Tarn-et-Garonne) ; Marie Hélène Durieux (Fédération Sud Santé Sociaux) ; Jean-Baptiste Eyraud (DAL) ; Gérard Filoche (Bureau national du Parti Socialiste) ; Pascal Franchet (CADTM) ; Jacqueline Fraysse (deputée, Ensemble) ; Michel Faujour (co-secrétaire national du SNPES-PJJ FSU) ; Nicolas Galepides (Fédération Sud PTT) ; Bertrand Geay (politiste) ; Jerome Gleizes (conseiller de Paris, EELV) ; Caroline Guibet-Lafaye (philosophe) ; Patrick Hallinger (Convergences Defense des Services Publics) ; Elisabeth Hervouet (syndicaliste enseignant) ; Hervé Heurtebize (secrétaire national du SNUCLIAS FSU) ; Liem Hoang Ngoc (socialiste affligé, Bureau National du Parti Socialiste) ; Nordine Idir (MJCF) ; Maria Ines (co-secrétaire national du SNPES-PJJ FSU) ; Sabina Issehnane (économiste, Les Economistes Atterrés) ; Lucien Jallamion (République et Socialisme) ; Pierre Khalfa (Fondation Copernic) ; Judith Krivine (Commission sociale, Syndicat des Avocats de France) ; Bernard Lacroix (politiste) ;  Rose-Marie Lagrave (sociologue) ; Pierre Laurent (secrétaire national du PCF) ; Christian Laval (sociologue) ; Frederic Lebaron (sociologue) ; Catherine Lebrun (porte parole de Solidaires) ; Valérie Lefebvre-Haussmann (Secrétaire Générale de la Fédération des syndicats du personnel de la banque et de l’assurance CGT) ;Arlette Lemaire (secrétaire générale adjointe du SNASUB FSU) ; Valérie Lesage (Secrétaire de l’Union Régionale Ile-de-France CGT) ; Thierry Lescant (Ensemble) ; Marie-Noelle Lienemann (sénatrice, Bureau National du Parti Socialiste) ; Elise Lowy (EELV) ; Jean-Marie Harribey (économiste) ; Patrick Le Hyaric (directeur de l’Humanité) ; Arnaud Malaisé (syndicaliste enseignant) ; Emmanuel Maurel (députe europeen, Bureau National du Parti Socialiste) ; Jean-Pierre Martin (psychiatre) ; Christiane Marty (feministe) ; Gerard Mauger (sociologue) ; Caroline Mecary (avocate) ; Emmanuel Mehdbi (syndicaliste SNU Pôle emploi FSU) ; Jean-Luc Mélenchon (député européen) ; Helene Michel (sociologue) ; Jean-Philippe Milesy (Rencontres sociales) ; Christian de Montlibert (sociologue) ; Carlos Moreira (Secrétaire Général de la Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT) ;  Corinne Morel-Darleux (coordinatrice des assises pour l’Ecosocialisme) ; Francoise Nay (militante de la defense des Hopitaux Publics) ; Lucas Nédélec (Secrétaire Fédéral Jeunes Ecolos) ; Hervé Ossant (Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT de la Seine-Saint-Denis) ; Naila Ott (Sud Travail affaires sociales) ; Ugo Palheta (sociologue) ; Jean-Jacques Paris (ANECR) ; Willy Pelletier (Fondation Copernic) ; Marie Cécile Périllat (syndicaliste enseignant) ; Marc Peyrade (Secrétaire Général de la Fédération des Industries du Livre, du Papier et de la Communication CGT) ; Christian Picquet (Gauche Unitaire) ; Christian Pierrel (PCOF) ; Véronique Ponvert (syndicaliste enseignant) ; Jack Potavin (GOEES) ; Christine Poupin (NPA) ; Colette Pronost (syndicaliste SNU Pôle emploi FSU) ; Emmanuel Renault (philosophe) ; Jacques Rigaudiat (économiste) ; Michele Riot-Sarcey (historienne) ; Danielle Rollat (UNRPA) ; Suzy Rojtman (CNDF) ; Michel Rousseau (Marches européennes contre le Chômage) ; Jean Sammut (militant mutualiste) : Lydia Saouli (syndicaliste FSU ministère du Travail) ; Danielle Simonnet (conseillère de Paris, secrétaire nationale du Parti du Gauche) ; Evelyne Sire-Marin (magistrate) ; Valérie Soumaille (syndicaliste enseignant) ; Maya Surduts (CNDF) ; Christian Taillandier (secrétaire national du SNUITAM FSU) ; Baptiste Talbot (Secrétaire Général de la Fédération des Services Publics CGT) ; Charlotte Tempion (Solidaires 69) ; Christian Terrancle (Solidaires 31) ; Christian Topalov (sociologue) ; Victor Vauquois (responsable relations extérieures Jeunes Ecolos) ; Remy Viard (architecte) ; Philippe Villechalane (APEIS) ; Emmanuel Vire (Secrétaire Général du Syndicat National des Journalistes CGT) ; Jean-Luc Wabant (Commission sociale, Syndicat des Avocats de France) ; Louis Weber (revue Savoir/Agir) ;Malika Zediri (APEIS).

17 Commentaires

  1. axiome
    Posted 4 février 2015 at 11:27 | Permalien

    1/ Selon les données actuelles il ne peut rien se passer d’intéressant en 2017 + la manif « je suis charlie » a plutôt renforcé le républicanisme policier et le racisme d’état et VALLS qui veut recomposer à l’italienne… DONC: aucun espoir du côté politique…
    2/ La CGT ne s’est pas correctement restructurée et ne sera pas à la hauteur des enjeux…
    3/ Que faire?

  2. axiome
    Posted 4 février 2015 at 18:12 | Permalien

    Juppé et Bayrou supplient l’UMP de faire voter PS… Mais SARKO essaye de préparer l’alliance FN-UMP… Alors en 2017 nous aurons le choix entre PS-MODEM-UDI+1/2UMP et 1/2UMP-FN…
    C’est ce que souhaite VALLS et sa clique…
    Mais ça ne va pas être simple…
    Les dits « frondeurs »+Montebourg+Aubry devraient créer en vitesse le PVS (parti vraiment socialiste) pour bloquer cette merde et laisser Juppé et sa clique voter pour MACRON et sa meute de droitiers…

  3. SCHAFF Jean Louis
    Posted 4 février 2015 at 20:53 | Permalien

    La modification de l’article 2064 du code civil vise à inverser la hiérarchie des normes de justice dans notre Pays, c’est contraire aux fondamentaux de la République et vraisemblablement anticonstitutionnel ! Dommage que tant de socialistes cantaliens restent muets sur la dérive de leur parti. Vive la 6ème !

    JLS. CGT Cantal

  4. Posted 5 février 2015 at 0:16 | Permalien

    On a écouté “Là-bas si j’y suis” version Web

    Aude Dassonville
    Publié le 23/01/2015. Mis à jour le 23/01/2015 à 17h08.

    Daniel Mermet en 2010.

    France Inter : “Là bas si j’y suis” de Daniel Mermet, c’est fini

    Un vrombissement de nuisible volant, une rafale de mitraillette apparemment sans effet, et une petite voix espiègle : « eh oui… on est toujours là »… Mercredi à 19 heures, Là-bas si j’y suis a commencé sa nouvelle vie sur le site http://www.la-bas.org. Comme au bon vieux temps de l’émission diffusée sur France Inter – et arrêtée en juin après vingt-cinq années d’existence – le répondeur a pris le relais : « J’ai été indignée, révoltée qu’on vous ait viré de France Inter !, a commencé une auditrice. Merci de revenir ! » Christine, du Limousin : « Je ne suis pas Charlie, mais pas Charlie du tout. Tu vois Cabu défiler derrière Netanyahou ? (…) C’est pourtant pas les raisons de s’indigner qui manquent (…) A mon avis le prophète atterré n’est plus le seul à se dire “c’est dur d’être aimé par des cons” ». Puis la voix forte et grave de Daniel Mermet s’est élevée : « Ils nous ont enterrés, mais ils ignoraient que nous sommes des graines » a commencé le producteur, ravi de cette renaissance : « on est passés de la trappe à la toile ».

    Comme si de rien n’était ? Presque. Pendant deux heures, Là-bas Hebdo a donné à entendre des reportages (dans une mosquée à Montreuil, ainsi qu’auprès de militants de la très droitière Riposte Laïque) et des débats, reprenant le cours de ses habitudes là où elles avaient cessé. On aurait pu dresser la liste des sujets et des invités les yeux fermés : Raphaël Liogier, directeur de L’Observatoire du religieux, sur la question de l’islamisation (ou non) de la France ; Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail et de la LCR, sur la loi Macron ; Frédéric Lordon, Serge Halimi et Renaud Lambert sur la montée de Podemos en Espagne et Syriza en Grèce (ainsi qu’un reportage d’Antoine Chao, producteur de Comme un bruit qui court, sur Inter) ; Didier Porte sur tout ce qui bouge… Celle des cibles privilégiées des conversations aussi : la politique du gouvernement, les medias, Eric Zemmour, Michel Houellebecq, Philippe Tesson, etc. Là-bas hebdo est parfaitement conforme au souvenir qu’on a gardé de Là-bas si j’y suis, et absolument semblable à l’idée qu’on s’était fait de ce retour : un florilège de réflexions nécessaires, exprimées avec passion mais qui, confinées dans cet endroit aussi clos que possible, finissent par ronronner… Un comble.

    L’émission est encore disponible gratuitement quelques heures. Pour la réécouter ensuite, et avoir accès aux suivantes, il faudra rejoindre la cohorte des 13 000 fidèles qui ont déjà versé leur obole. Dix mille souscriptions seraient encore nécessaires pour mettre sur pied la matinale promise par Daniel Mermet, baptisée Le 7-9 neuf .

  5. Jean Jolly
    Posted 5 février 2015 at 13:14 | Permalien

    @ Nemo.

    « Quelques grèves »…

    Tu as raison, ce n’est pas suffisant, ce qui serait absolument nécessaire c’est une grève générale illimitée jusqu’à la convocation d’une Assemblée Constituante… ça au moins ça aurait de la gueule…

  6. Posted 5 février 2015 at 13:50 | Permalien

    ca ne se decrete jamais

  7. Nemo
    Posted 5 février 2015 at 14:21 | Permalien

    Tiens, Tsipras et son gouvernement rigolent moins depuis que la BCE a menacé de leur couper les vivres…

  8. axiome
    Posted 5 février 2015 at 14:53 | Permalien

    Pauvre NEMO… Tu ne connais pas la musique !
    En annonçant une J.A au printemps la cégètte annonce qu’elle foutra la paix à VALLS MEDEF MACRON ROTSCHILD SAPIN FNAIM jusqu’au 21 MARS !
    Pour contrer les funestes projets de MACRON les militants syndicaux devraient déjà être dans la rue pour distribuer du vin chaud et expliquer qu’une grève générale prolongée appuyée par des manifestations hargneuses et des subversions non-violentes est indispensable…
    Ne proposer qu’1 journée d’action = soutenir le gouvernement et dégoûter les salariés…
    Vu l’état dans lequel sera le marché intérieur après l’été 2015, des milliers d’entreprises PME et TPE feront faillite et certains petits patrons vont demander à leurs salariés de faire des grèves dures pour appuyer leurs demandes de subventions…

  9. Posted 5 février 2015 at 15:38 | Permalien

    pauvret

  10. Posted 5 février 2015 at 15:38 | Permalien

    Jeudi 5 février : 18 h siné 19 h conf tel D&S de 20 h 50 à 22 h enregistrement Ardisson Grèce pour le
    Samedi 7 février : CN dépôt des contributions + réunion MLG
    Lundi 9 février : réunion sciences Po à Toulouse
    Mercredi 11 février : réunion Macron avec Attac à Boulogne (59)
    Vendredi 13 février : réunion Macron à 18 h Manosque 05 assemblée citoyenne
    Samedi 14 février : réunion a-m à Bourjoin Jallieu
    Mercredi 18 fevrier : reunion CGT Macron à Belfort
    Jeudi 19 fevrier : réunion en souvenir de Manouchian et de l’affiche rouge, AN Paris
    Dimanche 22 février à Royan : réunion LDH Macron et cie
    Lundi 23 février : réunion PS Macron à Montpellier

    Lundi 23 février dimanche 1er mars vacances

    Vendredi 6 mars : Amis du Monde diplomatique à Carcassonne : Macron
    Lundi 9 mars : UL CGT St Ouen de 9 h à 14 h Macron
    jeudi 12 mars : CGT a Marseille
    mercredi 18 mars réunion à Grenoble
    Mars : invitation à Troyes
    Dimanches 22 et 29 mars 2015 : Élections départementales

    Samedi 11 avril CN de dépôt des motions
    lundi 13 avril reunion Bdt de paris SNU formation
    Samedi 18 avril : réunion PS Suisse dans le Velay

    Jeudi 21 mai : vote des militants pour le congrès PS
    Samedi dimanche 6 et 7 juin congrès du PS de Poitiers
    Samedi dimanche 27 et 28 juin : rencontres de D&S

    tous les frais de déplacements sont payés par les invitants bien sur, toutes les conférences sont gratuites,

  11. Gilles
    Posted 5 février 2015 at 16:09 | Permalien

    A propos de la Grèce, à lire l’excellent article de Frédéric Lordon.
    Je suis bien sûr solidaire du Peuple Grec et je crains le pire mais chacun a son opinion ou chacun se la fera à la lecture de cet article.
    http://blog.mondediplo.net/2015-01-19-L-alternative-de-Syriza-passer-sous-la-table-ou

  12. Posted 5 février 2015 at 19:39 | Permalien

    Le coup de force inadmissible et irresponsable de la BCE contre la Grèce !

    La Banque Centrale Européenne (BCE) a annoncé mercredi 4 février qu’elle arrêtait les opérations normales de refinancement des banques grecques. Pour retirer des liquidités auprès de la BCE, les banques ne pourront plus donner comme garantie des obligations d’État grecs. Les banques grecques se voient retirer leur principale source de financement à la BCE.

    Attac condamne fermement cette décision de la BCE.

    Cette décision est inacceptable car la BCE a outrepassé son mandat. Celle-ci a suspendu le financement des banques grecques sur la simple « présomption » (selon son communiqué) qu’aucun accord ne pourrait être trouvé avec le nouveau gouvernement grec concernant la restructuration de la dette. Comment la BCE, institution qui n’a aucune légitimité démocratique, peut-elle prendre une décision aussi politique alors que les négociations ne font que commencer ?

    Cette décision est illégitime, car la BCE s’oppose à l’application du programme politique qui résulte du choix des électeurs grecs. Une fois de plus, la BCE se fait le défenseur des créanciers de la Grèce pour imposer la poursuite d’un programme d’ajustement qui a ruiné le peuple grec et s’est traduit par une hausse de la dette grecque.

    La décision de la BCE est irresponsable car elle pourrait engendrer une panique bancaire dont les conséquences pourraient être catastrophiques pour la Grèce et la zone euro dans son ensemble !

    Attac demande que la BCE suspende sa décision et que les propositions du nouveau gouvernement grec soient entendues et appliquées. Seule est acceptable une restructuration rapide de la dette grecque, incluant une remise de dette. Le pouvoir exorbitant de la Troïka et des créanciers doit cesser !

    Communiqué d’Attac, Paris, le jeudi 5 février 2015.

  13. Posted 6 février 2015 at 13:22 | Permalien

    Je viens de faire le calcul de mes droits à la retraite. Je suis heureux d’apprendre que pourrai prétendre à une retraite à taux plein à l’âge de 67 ans. Je toucherai alors 700 € par mois. Merci les socialistes.

  14. Posted 6 février 2015 at 20:20 | Permalien

    cela me semble en dessous du minimum vieillesse non ?

  15. CRAYENCOUR
    Posted 7 février 2015 at 10:17 | Permalien

    Mon info était juste et mon message n’était pas insultant, ni grossier, pourtant il a disparu!
    je disais juste que le montant de l’ASPA était en effet comme le dit GF de 800 euro. Ce sera donc la somme royale dont bénéficiera Gilbert Duroux pour sa retraite.
    Il en remercie le PS et il a raison car, si c’est bien la droite qui a réformé les retraites en allongeant la durée de cotisation, avec les les décotes et en modifiant le mode de calcul des pensions dans un sens moins favorable aux salariés; le PS au pouvoir n’est pas revenu sur ces réformes et les a même entérinées. Il a donc accepté une énorme régression sociale ainsi que l’appauvrissement généralisée des salariés retraités.
    On dirait qu’aujourd’hui, sur le terrain des avancées sociales, on n’ai plus le choix qu’entre une droite qui les détruit et un PS qui, lorsqu’il est au pouvoir les grignotte.

  16. Posted 7 février 2015 at 17:24 | Permalien

    GF : « cela me semble en dessous du minimum vieillesse non ? »
    C’est ce qui ressort de l’estimation sur le site des retraites donné en lien par Audiens :
    http://www.audiens.org/pigiste/retraite/vous-informer-sur-votre-future-retraite/estimer-le-montant-de-votre-future-retraite/

    Ça n’existe plus, le minimum vieillesse. Il a été remplacé par l’ASPA (l’allocation de solidarité aux personnes âgées). De toutes façons, il faut avoir 65 ans pour en bénéficier. En attendant, c’est le RSA.
    Tu connais le montant du RSA, Gérard ?
    Tu arriverais à survivre en touchant le RSA, Gérard ?

  17. Posted 1 juillet 2015 at 11:07 | Permalien

    La direction du PS tente de s’emparer des grandes thématiques
    • Home LE SCAN Le Scan

    o Par Julien Chabrout
    o Publié le 30/06/2015 à 13:26
    LE SCAN POLITIQUE – Lors de leur premier Bureau national après le congrès de Poitiers, les socialistes ont décidé lundi soir de créer trois groupes de travail.Ils étaient tous là rue de Solférino lundi soir. Les socialistes ont tenu pendant plus de deux heures leur premier Bureau national (BN) depuis le congrès de Poitiers. Cette instance dirigeante dont la composition a été répartie en fonction du score des motions a installé trois commissions de travail sur l’Europe, l’international et la préparation du prochain budget. Objectif: établir en amont la position du parti sur les principaux sujets.
    La première, présidée par la députée européenne Pervenche Bérès, vise à définir «la position des socialistes sur l’Europe, anticipant la nécessité de la croissance, la question des flux migratoires, la question de l’Ukraine, la perspective de la gouvernance européenne», a indiqué à l’issue du BN le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis. La deuxième, autour du Secrétaire national à l’international Maurice Braud, définira «la position approfondie du parti sur Daech et le radicalisme religieux», mais évoquera aussi les questions de «République et de laïcité», a précisé mardi matin la porte-parole du PS Corinne Narassiguin lors d’un point presse.
    Enfin, une commission a été lancée sur le prochain budget. Présidée par le député de Seine-Maritime Guillaume Bachelay, elle devra remettre ses travaux lors d’un BN le 27 juillet. Pour le préparer, ce groupe de travail planchera sur «le Pacte de responsabilité, le CICE et ses contreparties, la réforme fiscale, les aides aux collectivités locales pour soutenir les investissements publics», a détaillé le député aubryste des Hauts-de-Seine Jean-Marc Germain, son rapporteur, précisant par ailleurs qu’une convention aura lieu en octobre sur la sécurité sociale professionnelle.
    Martine Aubry se fait entendre
    Des exigences portées par Martine Aubry et ses proches avant de signer la motion A. Lundi soir, pour son retour au BN après trois ans d’absence, la maire de Lille a fait entendre sa voix. Se démarquant des propos de Manuel Valls sur «la guerre de civilisation», elle s’est aussi réjouie de la «propre évaluation (du parti) du CICE et du Pacte de responsabilité pour que ces travaux soient utiles pour la préparation du budget 2016». «Il faut évaluer les contreparties (aux aides de l’État, ndlr) ou l’absence de contreparties et en tirer les conséquences sur les milliards qui ont été proposés aux entreprises , a-t-elle déclaré à la sortie du BN, ravie du «débat de très grande qualité».
    «Elle a été assez dure sur le droit du travail» et les derniers ajouts à la loi Macron, selon le député d’Indre-et-Loire Laurent Baumel. «Elle a dit en plaisantant que s’il en restait au moins deux pour lutter contre la ‘déconstruction du droit du travail’, ça serait Gérard Filoche et elle», a rapporté Christian Paul, chef de file des frondeurs. L’ex-candidat au poste de premier secrétaire du PS s’est lui aussi félicité de ce premier BN «bien mobilisé», qui «laisse à penser que plus qu’au Parlement, c’est là que la confrontation des points de vue se jouera».
    Le PS a aussi adopté une «résolution» sur la situation en Grèce. Le texte estime notamment que «la place de la Grèce est dans l’Europe et dans la zone euro», et appelle «chacun (…) à faire des concessions nécessaires pour qu’un compromis, solide et solidaire soit atteint». Il «réaffirme le droit du peuple grec de choisir son destin par un référendum s’il le faut». Les représentants de la gauche du parti et les frondeurs ont quant à eux choisi de s’abstenir sur ce texte car ils souhaitaient que le PS ne se contente pas «d’être à équidistance entre Jean-Claude Juncker et Alexis Tsipras», selon Laurent Baumel. Une délégation d’ex-membres de la motion B a par ailleurs prévu de se rendre en Grèce à la fin de la semaine.

    la verite puisque C Paul la raconte dans le figaro, ce que je ne m’étais pas permis, voila ma version : :

    quand elle parle, elle dit « ici s’il n’y en que deux qui défendent le droit du travail, ce sera Filoche et moi », et elle reprend les 3 points de mon intervention
    disant que j’avais raison :
    contre les 3 CDD, contre l’article 83 de la loi Macron (!) et l’art 107 contre les barèmes pour protéger les licenciements abusifs, disant que cela devait etre retiré de la loi
    plus tard C Paul intervient et dit Martine
    « Martine il n’y en a pas que deux, gerard et toi, on sera des millions pour défendre le droit du travail »,
    alors elle le coupe, et dit
    « je sais bien, mais filoche et moi, ca fait 40 ans d’histoire, 40 ans qu’on se connait, et qu’on sait ça »
    Je lui dit « bravo pour ton intervention parce que je me sentais bien seul »
    ca a fait un certain effet dans le BN

One Trackback

  1. [...] Cf. Appel uni de 117 élus, syndicalistes, intellectuels et responsables associatifs : la loi Macron pour nous c’est non ! http://www.filoche.net/2015/02/04/appel-uni-de-117-la-loi-macron-pour-nous-cest-non/#.VNHLWoEKxn0.tw... [...]

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