Suite à un accident sur un chantier à Argenteuil (95), la victime, de nationalité étrangère et sans titre de travail, a été déposée anonymement par ses collègues à l’hôpital. Elle est décédée après son transfert dans un autre hôpital. L’enquête de la police et de l’inspection du travail est en cours pour déterminer les circonstances de l’accident et l’entreprise ayant employé cette victime.
Un jeune salarié de 19 ans est décédé des suites de ses blessures après l’incendie nocturne s’étant déclenché dans le bâtiment où il était hébergé, au sein du HARAS DE LA CLAIRIERE à Gazeran (78). Outre les questions de sécurité qui se posent (présence d’une cuve de fuel à proximité de l’hébergement, sécurité incendie défaillante, installation électrique de l’hébergement non vérifiée), l’enquête se poursuit sur les conditions d’emploi du jeune. Il devait être embauché et déclaré le matin même de son décès mais avait effectué depuis 2 ou 3 jours des « tests d’embauche », selon son employeur, et avait reçu une rémunération de 300 euros, selon l’enquête de police.
Un incendie a dévasté une partie de l’entreprise LE PAPIER D’ARMENIE, à Montrouge (92), après l’explosion d’une étuve. 5 salariés ont été blessés, dont 3 gravement; deux d’entre eux, grièvement brulés, ont été placés en coma artificiel pendant plusieurs jours. Deux expertises ont été menées pour déterminer la cause de l’explosion de l’étuve, utilisée pour sécher les feuilles de Papier d’Arménie, et dont les moteurs avaient été changés quelques jours avant. Les services ont ainsi notamment entendu le responsable de l’entreprise ayant remplacé les moteurs.
Sur un chantier parisien un salarié de l’entreprise de sécurité ROCADE SECURITE PRIVE (78 Jouars Pontchartrain) a eu une jambe écrasée alors qu’il se trouvait à l’arrière d’un engin de chantier de type chariot élévateur pour aider le conducteur à exécuter une manœuvre de recul.
Un salarié détaché par l’entreprise roumaine EKON a fait une chute de 2 mètres depuis un échafaudage roulant dépourvu de garde-corps sur un chantier de réhabilitation à Paris 11ème. Aucune notice de montage n’était sur place et les salariés n’étaient pas formés au montage d’échafaudage. Par ailleurs l’enquête se poursuit sur les conditions de détachement de la douzaine de salariés détachés par EKON sur ce chantier.
Sur un autre chantier de réhabilitation parisien, un salarié de l’entreprise EUROSOL s’est retrouvé coincé entre le mât d’une foreuse et le plafond. Dans un local exigu, il est passé au-dessus de la foreuse car il ne pouvait la contourner et ce faisant a accidentellement actionné une manette avec le pied, ce qui a enclenché la montée du mât.
A Gargenville (78), un artisan a subi un traumatisme crânien et une fracture du bassin après une chute de 10 mètres depuis la toiture d’un pavillon dépourvue de protection collective.
Transmettez à Myriam El Khomri et ses sbires qui ont cassé le code du travail au nom du fait qu’ils « aimaient l’entreprise ».
Gérard Filoche
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