Archives par mois : novembre 2010

Austérité de gauche, retraite à la carte et système par points : Pierre Moscovici avance à découvert sur l’aile droite

Faciliter les licenciements pour une meilleure « flexisécurité à la danoise » (comme si la critique du pseudo « modèle danois » n’avait pas déjà été mille fois faite de façon convaincante). Tout cela pour défendre « la possibilité pour les actifs de choisir le moment de leur départ en retraite via un système de comptes notionnels »

La Grèce, la démocratie et DSK

Comment DSK peut il nous proposer un pareil programme de subordination aux diktats de la finance et à son cortège de spoliations, de chômage, de misère ?

Le peuple irlandais à l’épreuve des spéculateurs, de l’Union européenne et du FMI

Mais pourquoi l’Union européenne leur a-t-elle concédé un pouvoir aussi exorbitant sur les banques, les finances, la monnaie européenne ?

Me voilà renvoyé au tribunal correctionnel de Paris en 2011.

Tout commence en 2004 parce qu’une grosse entreprise de la rue de la Paix, Guinot, ne respecte pas le droit au retour d’une femme après son congé maternité. Celle-ci se syndique, demande des élections de CE. Les patrons demanderont trois fois l’autorisation abusive de la licencier. Je refuse trois fois pour discrimination.

Ils veulent aussi supprimer les prud’hommes

on rencontre des millions de salariés qui ne SAVENT PAS ce que sont les prud’hommes. C’est donc un miracle positif extraordinaire s’il y a eu quand même 4,5 millions de votants !

Le coup de force contre la médecine du travail a échoué, mais ils menacent de le recommencer

97 % de nos frais de santé sont d’ordre curatif, 3 % de l’ordre de la prévention. Nous avions, dans la foulée du programme du Conseil national de la Résistance, après 1945, conçu deux magnifiques médecines de prévention, l’une scolaire, l’autre au travail. La médecine scolaire a été tuée. La médecine du travail a été laissée progressivement à l’abandon, le patronat n’en ayant jamais voulu.

22 ans de CDD…

pas d’égalité réelle sans mesure sérieuse contre la précarité

Doigt en moins, essai interrompu

Que fait l’employeur ? Le surpris ! Mamadou n’était pas le bon Mamadou, on l’a trompé, les papiers étaient faux, comme la vieille DPAE, il vire les deux Africains, celui qui l’a fait entrer et la victime dont il interrompt « la période d’essai » prétendant même qu’il était « étranger à sa cuisine ».

Batailles à répétition pour le repos dominical

ce qui caractérise un contrat de travail c’est un « lien de subordination juridique permanente ». Il n’y a pas de démocratie ni de citoyenneté dans l’entreprise. Il n’y a pas d’égalité de droits entre employeur et salarié. C’est l’employeur qui décide de la naissance du contrat, de la gestion du contrat, de la fin du contrat. Le slogan sur « la liberté de travailler plus » est stupide : aucun salarié n’est libre de ses horaires.

Sale patron, sale entreprise

au lieu de mettre « heures supplémentaires » comme la loi l’exige, sur une ligne distincte du bulletin de paie, il met « LS » : « lit supplémentaire ». Il paie « au lit fait » en plus du nombre de chambres attitrées. 0,37 centime d’euros par « LS ». Soit à raison de 10 minutes par lit, 2, 22 euros de l’heure, 1/5° du Smic. Refusant de reconnaître qu’il était interdit de payer ainsi « à la tâche », il a augmenté…à 0,50 centimes par « LS » soit en pratique 3 euros de l’heure. Et il dispute encore le fait qu’il faille 10’ par lit !