Une prime de 1000 euros ?
Et on ne serait pas pour un Smic
de 1600 euros ?
Une prime de 1000 euros ?
Et on ne serait pas pour un Smic
de 1600 euros ?
On a les mêmes chez nous, des strauss-kahniens qui continuent en dépit de la disqualification de leur idole, à nous proposer l’austérité de gauche et la priorité au remboursement de la « dette ». Cette « dette » est illégitime. Que les banksters s’en arrangent, nous ne la paierons pas. La politique du FMI qui affame les peuples, nous la combattons. Nous voulons gagner à gauche sur cette ligne. 35 h, 60 ans, 1600 euros, pas de revenu à plus de 20 fois le Smic. Nous voulons l’unité de la gauche pour chasser Sarkozy sur cette base.
Nous avons participé de notre mieux au débat sur le projet socialiste. Nous avons fait des propositions, rédigé des contributions, défendu des amendements. Mais il nous faut bien reconnaître que la rédaction est chaotique et pas toujours saisissable. Ainsi nos précisions pour les 35 h, le Smic à 1600 euros, la retraite à 60 ans, et le salaire maxima à 20 fois le Smic y sont mais à l’état de traces et parfois mouvantes.
L’assemblée générale d’environ 27.000 personnes, tenue dans la soirée du vendredi 20 mai autour des tentes de la place Puerta del Sol, a voté une série de revendications, non limitatives, issues de forums tenus eux-mêmes aux quatre coins de la place. Voici le texte qui en est issu :
Surprise (relative) chez les éditorialistes : après DSK, tout se passe comme si DSK n’avait servi à rien. Les candidats socialistes sont donnés, par les sondagiers, au même niveau que DSK et toujours en position de battre Sarkozy. Que ce soit François Hollande ou Martine Aubry. Ainsi, tous ceux qui affirmaient que seul DSK (par son charisme, ses compétences, sa notoriété, son positionnement au centre) était le « sauveur » capable de battre Sarkozy se sont trompés.
Et je re-publie ci dessous, l’article de Siné Hebdo du 7 décembre 2008 repris dans l’Humanité-Dimanche du 17 octobre 2010 où l’un de ces scandales, si commun, si ordinaire était dénoncé : peut-être Le Monde pourra t il en tirer une conclusion, et aider à ce que change le Code du travail, c’est à dire qu’on interdise la fausse sous traitance, le prêt illicite de main d’oeuvre, le faux intérim, qui consiste à monter « entreprises » sordides de louage de femmes de chambre pour le compte des hôtels de luxe, privant celles-ci de droits, de salaires, d’avantages, de façon à ce qu’elles soient le moins cher et le plus disciplinées possible !
je republie ici un des articles que D&S a fait paraitre, sous la signature de Jean-Jacques Chavigné, à propos de l’action réelle du FMI. Quand nous entendons les discours louangeurs, insensés, intégristes, venus de toute la droite, et parfois hélas de certains secteurs de la gauche, sur le bilan de cet organisme entièrement tourné vers la défense de la Finance, contres les intérêts des peuples, il y a vraiment de quoi s’indigner !
nous avons défendu « 35, 60, 1600, 20 » et avons entendu successivement le PCF puis le PG, puis le NPA dire leur accord avec ce programme immédiat condensé. Une majorité d’idées existe à gauche pour cela. Sans doute 80 % des militants et des syndiqués y sont favorables dans ce pays. Or c’est la porte ouverte à la rupture avec le sarkozysme, du changement radical en faveur du salariat, de la redistribution des richesses !
À la fin, la DRH du Grand hôtel, a fait une transaction, et lui a donné six mois de salaires, et la femme est revenue encore et m’a dit « – Oui, je comprends, il faudrait que je continue, mais dans cette société, ce n’est pas fait pour des femmes comme moi, je ne peux pas, je suis désolé, j’ai dit oui, j’ai accepté. »