Archives par mois : janvier 2013

Il y a 80 ans, le 30 janvier 1933, Adolf Hitler nommé chancelier du Reich.

Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler fut nommé chancelier du Reich. Au lieu de se battre ensemble contre Hitler, les staliniens et les sociaux-démocrates se firent battre séparément par lui.

Une transcription « loyale » ou « optimale » ?

La question qui se pose est : est ce que la majorité des syndicats et des salariés hostiles à cet ANI ont les moyens de gagner ?

On lit déjà le dépit de certains qui pronostiquent, de façon fataliste, que l’ANI sera transcris fidèlement, que c’est foutu, que la majorité de gauche s’inclinera forcément, et qui en profitent, hélas, pour combattre le PS, etc.

Hé, bien non, pas du tout : il est parfaitement POSSIBLE de gagner.

ANI de Wagram Medef : l’ininformation sur le prétendu progrès à propos des femmes et des « temps partiels »

il n’y a pas un seul pas en avant. Pas une seule amélioration. Pas une seule décision pour l’égalité homme femme, rien dans l’ANI sur l’égalité salariale. Que de la flexibilité en plus !

Le diable est dans les détails : ce qui vient d’être ici analysé sur le seul article 11 de l’ANI sur le temps partiel, on l’a fait sur chaque article. Il n’y a pas de formation professionnelle en plus, il n’y a aura aucun précaire en moins, etc…

Rien « d’historique » donc : ah si, historiquement, il n’y a pas eu un accord aussi catastrophique depuis très longtemps. Paragraphe par paragraphe, nous le démontrons.

Et nous demandons la vérité, pas le bluff… vous savez les salariés ne se feront pas abuser, c’est eux qui verront les bluffs et les dangers de l’ANI, eux qui verront qu’ils n’y gagnent rien… les effets d’annonce et les grandes phrases, les communiqués langues de bois, enjoliveurs, bluffeurs n’y feront rien.

Si les lois sociales doivent reprendre les « accords sociaux », cela veut dire qu’elle épouseront toutes ce que veut le Medef ! C’est le cas !

On a un accord mauvais et minoritaire, il faut pour le transcrire, tenir compte de la majorité syndicale non signataire !

Un état « totalement en faillite » ? Non. La France n’a jamais été aussi riche de son histoire

deux politiques opposées dans un même parti : diminuer les déficits en priorité ou bien ralentir la réduction de la dette pour se sortir de la crise.

Intégrale de « l’ANI de Wagram » signé par une minorité syndicale, commenté ici en italique « au fil du texte et du déshonneur » : « tout bénef pour le Medef »

deshonneur cet accord

D&S n° 201 janvier 2013 21e année – abonnements – agenda

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Rien contre le chômage, le Medef a bloqué toute avancée pour les salariés dans cet accord signé par une minorité syndicale

Les « accords de Wagram » (l’ANI s’est discuté au siège du patronat) c’est comme un contrat d’assurance, il faut lire ce qu’il y a de marqué au recto en tout petit. Ne croyez pas les grands phrases qui l’encensent. Il y en a qui réussissent à vous le vanter de façon tonitruante et convaincue, sans vous dire un mot de son contenu réel. Réel ! c’est comme si vous mettez beaucoup de beurre sur une tartine de pain moisie. C’est en la goûtant, en dépit du beurre, qu’on se rend compte qu’elle est moisie,.
Alors lisez, lisez, lisez.
Dés qu’on prend le temps de les lire, on perçoit la nature réelle de cet accord, on est effaré.

CFDT en danger, ne signez pas ce que le Medef vous propose, respectez la démocratie, unité !

CFDT, svp, pliez vous à la démocratie, pour qu’un accord soit valable il faut 50 % des voix parmi les salariés, vous ne les avez pas, ne signez pas de façon désespérée et minoritaire !

Communiqué du SAF (Syndicat des Avocats de France) : le MEDEF revendique l’immunité judiciaire pour les entreprises !

La véritable sécurité pour le salarié, c’est celle de conserver son emploi, ou d’en retrouver un, pérenne et digne, dans des délais très brefs, et non celle consistant à obtenir des droits sociaux maintenus en cas de perte d’emploi en contrepartie de la possibilité de perdre plus facilement celui-ci. Il paraît illusoire d’obtenir des droits nouveaux potentiels pour les salariés les plus précaires si cela se fait en contrepartie d’une précarisation générale de l’ensemble des salariés.

Forcing au « sommet social » : le Medef exige de pouvoir licencier SANS MOTIF. Il veut des salariés kleenex

S’il n’y a pas d’accord, dans ces conditions, ce qui est plus que souhaitable, le gouvernement s’est engagé à légiférer : mais cela ne saurait être pour accorder au patronat ce qu’il souhaite, car là, il y aurait plus que rupture des « 60 propositions de François Hollande », il y aurait reprise de ce qui avait été engagé sous Sarkozy avec la loi Warsmann : en quelque sorte ce serait ses décrets d’application et cela serait intolérable. Le résultat serait d’ailleurs que pouvant licencier sans motif, sans plans sociaux, le patronat augmenterait le chômage de masse. Ce serait pour Mme Parisot le meilleur moyen de battre la gouvernement de gauche, et de faire revenir les amis de son chéri, celui qui, selon elle, avait fait un « bon job », Sarkozy.