Soutenons la grève des cheminots et des intermittents du spectacle !

L’engagement n° 5 de François Hollande affirmait : « Je préserverai le statut public des entreprises détenues majoritairement par l’Etat (EDF, SNCF, La Poste…)

Les cheminots se battent aujourd’hui pour que cet engagement de François Hollande soit tenu.

Le projet de loi qui doit être présenté par le gouvernement de Manuel Valls amplifie la politique  d’éclatement de la SNCF : création de RFF par la droite en février 1997 ; privatisation du transport ferroviaire de fret en 2003 ; démantèlement de l’entreprise publique, pour préparer sa privatisation, orchestrée par la direction SNCF à travers l’émiettement en Activités de plus en plus autonomes, la multiplication des filiales et la généralisation de la sous-traitance.

 

L’engagement n° 24 affirmait : « Je lutterai contre la précarité »

Ce sont aujourd’hui les Intermittents du spectacle qui se battent pour que cet engagement de François Hollande soit respecté.

La convention Unedic, écrite sous la dictée du Medef en mars 2014, les précarise encore plus. Les Intermittents demandent au gouvernement de refuser, comme il en a le droit, d’agréer cette convention.

 

Tous les socialistes devraient se réjouir de la lutte déterminée des Cheminots et des Intermittents du spectacle.

Si nous avons subi de tels revers aux élections municipales et aux élections européennes, c’est parce que François Hollande a tourné le dos à l’orientation qu’il avait fixée dans son discours du Bourget et qu’il gouverne sous la pression du Medef et de la Commission européenne. Amener le gouvernement de Manuel Valls à résister à ces pressions et à tenir les engagements de François Hollande est la meilleure façon d’éviter à la gauche de nouvelles défaites électorales en 2015 ou 2017.

Apporter notre soutien au mouvement social, c’est aussi faire reculer le Front National : lors du puissant mouvement de grèves et de manifestation de novembre-décembre 1995, lors des mobilisations de millions de salariés contre la réforme des retraites de Sarkozy en 2010, le F.N. avait disparu du paysage.

Les grèves et les mobilisations de 1995 et de 2010 avaient préparé et favorisé la victoire de Lionel Jospin en 1997 et celle de François Hollande en 2012. La gauche ne gagne que lorsqu’elle est aux côtés de sa base sociale, le salariat. Dans le cas contraire, nous savons ce qui nous attend : les législatives de 1993 (48 députés au lieu de 247, cinq ans plus tôt) ; les municipales de 2014 (155 villes de plus de 9 000 habitants perdues) ; les européennes de 2014 : le PS en 3ème position, avec moins de 14 % des voix, derrière le FN (24,8 %) et l’UMP (20,8 %).

JJ Chavigné

 

 

 

annexe :

 

Les cheminots sont en grève contre la réforme ferroviaire. Pour la plupart des usagers du rail, c’est mal vécu.

Pour nous, salariés de la SNCF, c’est aussi douloureux car nous perdons notre salaire comme cela a toujours été le cas pendant une grève. Sinon, nous y serions tous les jours ! Nous savons aussi que notre avenir professionnel et social est en jeu.

Nous luttons contre l’éclatement de la SNCF prévu dans le projet de loi. Contrairement à ce que beaucoup de gens croient à cause des médias, il ne s’agit pas de réunifier le rail, mais de séparer complètement la gestion des voies et des quais du transport de voyageurs.

Deuxième volet de la loi : construire une nouvelle réglementation du travail alignée sur le moins-disant social. L’exemple pris par le gouvernement et le patronat est celui des routiers.

Ce n’est pas pour des raisons de concurrence car il pourrait très bien y avoir de bonnes conditions de travail identiques pour tous : la concurrence serait respectée.
Loin du discours sur le développement durable et l’importance écologique du ferroviaire, il s’agit plutôt de préparer l’arrivée d’actionnaires qui eux, ont besoin de conditions sociales dégradées pour récolter des dividendes.
Mais pour les usagers, cela ne fera qu’empirer les conséquences que vous subissez tous les jours.

Trains arrêtés en pleine voie ?Trois sources principales d’incidents obligent les voyageurs à rester coincés dans leur rame en pleine voie.

Première cause : le contrat entre les régions et la SNCF prévoit que la SNCF paie des pénalités en cas de retard au départ des trains. Dès lors, même si la SNCF sait que le train sera bloqué sur les voies, il part, se retrouve à l’arrêt en plaine voie, les gens coincés dans les rames. Ensuite, la SNCF explique : « c’est la faute à RFF ». La séparation entre SNCF et RFF permet ce genre de mépris des usagers.
Deuxième cause : la défaillance matérielle. Le zéro stock fait que la maintenance des rames est de plus en plus effectuée en prenant des pièces usagées sur une autre rame pour réparer une défaillance. Sauf qu’en l’absence de pièces neuves, le nombre de pannes augmente. Pour ne rien arranger, les pas de maintenance (le temps passé entre deux révisions) est allongé. Enfin, il n’est plus obligatoire d’avoir des rames « propres » ou « fonctionnelles » pour les autoriser à rouler !
Troisième cause : la maintenance des voies. L’accident de Brétigny l’a montré. La maintenance est de plus en plus négligée et les limites de l’infrastructure sont atteintes. Que fait RFF ? Il augmente les prix du « péage » que la SNCF doit payer, dont le coût est répercuté sur le prix du billet. Mais que fait la SNCF ? Elle diminue ses prestations pour récupérer ce manque à gagner. Qui est perdant ? Le voyageur et son droit à voyager en sécurité !
Boutiques fermées, guichets déserts ?

Vous avez du mal à acheter un billet grande ligne dans une gare banlieue ? C’est « normal ». La SNCF , à cause de la régionalisation, a décidé de séparer les gares banlieue ou TER des gares grandes lignes. Pire, elle a décidé que les personnels seraient dédiés à l’un ou à l’autre.

Parce que cela ne suffisait pas, les logiciels ne sont pas compatibles. Il est impossible de délivrer un billet grande ligne d’un terminal TER ou banlieue ! Le projet de loi prévoit d’accentuer cette séparation qui ira jusqu’aux correspondances. Un train grande ligne est en retard. Tant pis, la correspondance TER sera partie !

Personne dans les gares ? Qui n’a pas connu une queue interminable devant des guichets, alors que des postes de travail sont fermés à côté ? La SNCF vient de sortir un plan d’avenir qui prévoit la suppression des guichets et leur remplacement par des automates. La raison invoquée ? Les usagers utilisent Internet. Pourtant, les voyageurs expliquent qu’ils préfèrent parler à une personne physique plutôt qu’à un terminal.

La direction de la SNCF utilise une technique qui a fait ses preuves. D’abord on rend les files d’attente interminables en renvoyant les usagers vers les automates puis on fait quelques promos sur internet et le tour est joué ! Pendant ce temps, le soir, combien de gares n’ont aucune présence humaine …

Voitures sales, toilettes en pannes, etc.

Votre climatisation est en panne ? Normal ! Alors qu’une rame devait avoir l’ensemble de ses équipements en état de marche, désormais c’est fini : la règle est de l’isoler et de mettre malgré tout la rame à quai ! Pas de chance pour celui ou celle qui a réservé dans la mauvaise voiture !

Toilettes en panne ? Pour un trajet inférieur à deux heures, la SNCF a obtenu qu’elles ne soient plus nécessaires. Désormais il y a une multiplication d’arrêts en gare ou en pleine voie pour permettre aux voyageurs de faire leurs besoins…

Les rames sont sales ? Encore faudrait-il qu’elles soient nettoyées. Or, cela est rendu difficile pour deux raisons principales. D’abord, elles doivent être immobilisées le moins longtemps possible et rouler plus. Ensuite, les contrats de nettoyage passés entre la SNCF et des entreprises sont calculés sur des temps passés au nettoyage de plus en plus courts pour chaque voiture.

Pourquoi ne pas réparer le matériel ? La SNCF supprime toujours plus d’ateliers de maintenance des rames et voitures. Dès lors, il faut de bonnes raisons pour réparer car les distances entre les gares et les ateliers sont de plus en plus grandes. Enfin dans ces ateliers, c’est le désert avec la suppression des personnels qualifiés pour réparer.

Voyageurs handicapé : voyager c’est la galère !

Vous êtes handicapé et le contrôleur ne vous aide pas ? Malheureusement, c’est un ordre imposé par la direction de la SNCF. Il est interdit pour un cheminot en service de venir en aide à un voyageur handicapé ! C’est une faute professionnelle et en cas d’incident, la SNCF se retournera contre le cheminot ! Cette ânerie de la part de la direction fait passer le cheminot pour un … auprès des voyageurs.

Handicapé, vous n’avez pas d’aide en gare ? Malheureusement, la SNCF supprime des postes en gare et très souvent elle oblige les handicapés à faire un trajet supplémentaire pour trouver une aide. Il est de moins en moins rare d’avoir des handicapés (en banlieue notamment) qui sont obligés de descendre à une gare autre que leur destination. Dans sa grande largesse, ce service est gratuit… mais il faut réserver 48 heures avant et voyager avec un seul bagage !

Accès handicapés : le fric contre le droit d’accès. Les grandes entreprises ont réussi à faire reculer le gouvernement. L’accessibilité des gares aux handicapés est repoussée. Contrairement à ce que la direction fait croire aux voyageurs, ce n’est pas en raison d’impossibilités techniques. Il s’agit d’argent, uniquement d’argent. La SNCF, comme d’autres entreprises, ne veulent pas dépenser. Pendant ce temps, les handicapés n’ont qu’à se débrouiller !

Le projet de réforme c’est tout cela mais en pire !

Économiser toujours plus ! Tout ce que vous vivez n’est pas une fatalité. C’est le choix délibéré d’une politique où le service public, accessible à tous et de qualité, est remplacé par une recherche de profit.

Pourquoi la SNCF dépense-t-elle des milliards pour racheter les chemins de fer polonais ? Cet argent pourrait servir à améliorer la présence en gare, à ouvrir des guichets, à réparer le réseau. Non ! SNCF et gouvernement font d’autres choix : éclater la SNCF pour mettre en place une concurrence sauvage.

La réforme prévoit que c’est cette politique de groupe industriel (avec ses achats, ses ventes, ses liquidations et ses actionnaires) qui doit remplacer le service public.
Nous sommes déterminés à arrêter cette course folle.

SUD Rail Paris Sud-Est, 40 allée de Bercy, 75012 Paris, 09 50 25 20 69

15 Commentaires

  1. Nemo
    Posted 16 juin 2014 at 22:56 | Permalien

    Assez, assez de ces nantis qui font grève pour conserver leurs petits privilèges. A la révolution on criait  » à bas les privilèges « , il faudrait leur rappeler que s’ils ne sont pas vraiment les parias du monde du travail, et s’ils ne sont vraiment pas d’accord avec leur direction, ils n’ont pas que la grève pour exprimer leur mécontentement , ils ont aussi la démission…

    Quant aux intermittents, ils leur suffit de travailler 3 mois pour être indemniser 8 mois, c.-à-d. Qu’ils peuvent vivre en travaillant seulement 3 mois par an… C’est ça la précarité ?
    Nous n’avons plus les moyens de payer tout cela, eux aussi doivent participer à l’effort national.

  2. Roubachoff
    Posted 17 juin 2014 at 2:12 | Permalien

    Sans remettre en question la liberté d’expression – une notion fondamentale à mes yeux – je me demande bien quel résultat espère obtenir Nemo avec ce genre de post. Mon vieux, pour ça, vous avez le forum du Figaro, d’Atlantico, du Monde ou de Libération, tous ces minables baveux de droite. Ici, vous ne convaincrez personne, j’en ai peur pour vous.
    Juste en passant : la grève en cours à la SNCF vise avant tout la « concurrence totale » qu’on nous prépare. Faut-il vous rappeler ce qui est advenu avec le gaz et l’électricité ? Quant aux intermittents, ils adoreraient travailler davantage, s’ils le pouvaient. Vous connaissez le revenu moyen dans la profession ? 9500 euros annuels…
    Une petite question à M. Filoche, qui me traitait il y a quelques mois d’infâme taupe du FN. Quel effet ça fait d’entendre Valls et Sapin parler des grèves et des syndicats avec les mêmes mots qu’un Sarkozy ou un Fillon ? Je me demande ce qu’en penseraient mes deux grands-pères, eux qui se faisaient copieusement casser la gueule quand ils collaient des affiches ou distribuaient des tracts pour le PCF ou le PS de l’époque – ils étaient à gauche, mais pas dans la même boutique.

  3. Nicks
    Posted 17 juin 2014 at 10:17 | Permalien

    Ah, voilà qui annonce enfin des vote contres des députés Ps « rebelles », sur les différents textes soutenus par le gouvernement. Non ? Toujours pas ? C’est pas grave, il n’y a pas le feu en effet…

  4. Posted 17 juin 2014 at 12:13 | Permalien

    Le seul privilège qui existe aujourd’hui en France, c’est celui qui permet à une poignée d’actionnaires cupides et de patrons incompétents, de licencier pour convenance boursière, les salariés qui la font vivre par leur travail.
    Solidairement.

  5. Lambert
    Posted 17 juin 2014 at 12:15 | Permalien

    Nemo, renseignez vous sur les pratiques culturelles, vos affirmations sur 03 mois de travail pour 08 mois d’indemnités sont erronés…
    Allez vous renseignez sur la precarité des activités culturelles.
    Merci

  6. Roubachoff
    Posted 17 juin 2014 at 12:18 | Permalien

    Le comble de l’ignominie a été atteint aujourd’hui par M. Le Guen dans ses propos sur la grève en cours à la SNCF. Cent ans du discours droitier le plus abject et tissé de poncifs – et cette boue dans la bouche d’un prétendu socialiste… Qu’en pensez-vous, monsieur Filoche, et n’avez-vous pas la gorge serrée et l’estomac retourné en songeant aux grandes grèves qui ont marqué l’histoire et tissé la légende du mouvement ouvrier ?
    Face à l’indifférence de F. Hollande, qui mériterait d’être surnommé « Causez toujours vous m’intéressez » et à l’arrogance de son porte-flingue Valls – et sachant que la majorité rouge-vert-rose n’est qu’un beau fantasme – il ne reste plus aujourd’hui au pays, pour s’exprimer, que les mouvements sociaux. En d’autres termes, nous allons droit vers des conflits dont seule la droite, au bout du compte, tirera les bénéfices, puisque le parti au pouvoir est de plus en plus décidé à se couper du salariat.

  7. Posted 17 juin 2014 at 12:20 | Permalien

    Le Guen veut « purger » les « députés anti socialistes », pour qui il se prend ? la légitimité est du coté de ces députés !

  8. ROSSIGNOL LILIANE
    Posted 17 juin 2014 at 12:51 | Permalien

    mr filoche bien sur je suis d accord avec vous et je crois en votre sincerite mais vous ne changerez pas le ps de l interieur . d autres ont essaye avant vous . vous dépensez beaucoup d energie inutilement . vous n etes pas elu donc vous etes libres mais vos collègues ont trop peur de ne plus etre réinvestis. de toute manière ils perdront leurs mandats . l ont il compris ?bravo cependant pour votre perseverance

  9. Dominique Babouot
    Posted 17 juin 2014 at 13:00 | Permalien

    Filoche il ne faut pas se contenter de phrases sibyllines mais aller au fond des choses et traiter les événements dans leur contexte!
    C’est à propos du vote du budget que certains députés socialistes menacent de ne pas voter que Jean-Marie Leguen a fait ses déclarations!
    Les députés en question se désolidariseraient de leur groupe en agissant de la sorte.
    Ont-ils le droit de le faire? bien examiner les statuts du parti pour cela.
    pour Jean-Marie Leguen, cela est interdit en tout cas et remet en cause l’appartenance de ces élus au parti. A-t-il raison?
    En 1947 Paul Ramadier chassa les ministres communistes du gouvernement parce qu’ils avaient refusé eux et le groupe communiste de voter la confiance.
    Tot ou tard, vous autres oppositionnels du ps vous trouverez devant le même dilemme partir ou s’incliner!
    j’ai fini par adhérer au ps en 2006 malgré les désastreux résultats du congrès du Mans ou les ailes gauches avaient du plier devant le même Francois Hollande. Je l’ai fait parce que ces memes ailes gauches avaient décidé de rester membre du ps malgré cela!
    La situation devient de plus en plus instable, je crains que n’arrive le moment ou la persistance de l’adhésion au ps pour ceux qui le critiquent de l’intérieur deviennent tellement intenable qu’ils ne pourront plus s’y maintenir.
    Alors on verra la conclusion de la période d’incertitude entamée depuis le vote négatif de certains membres du ps au référendum sur l’Europe de 2005.

  10. Nemo
    Posted 17 juin 2014 at 13:04 | Permalien

    A Lambert
    Je vous confirme : 3 mois de travail, 8 mois d’indemnités .
    Le régime des intermittents (annexe 8 et 10) est responsable d’un quart du déficit de l’unedic ( 1 milliard sur 4 milliards de déficit ) alors qu’il ne représente que 3 % des bénéficiaires… Nulle part ailleurs dans le monde n’existe un pareil régime.

  11. Stanislas
    Posted 17 juin 2014 at 13:10 | Permalien

    Mr Filoche

    je voulais juste faire savoir que les « affligés » ont tout mon soutien. Je ne fais pas de politique active mais il est courageux de la part de quelques responsables, de montrer leurs convictions dans un cadre où ils ne se reconnaissent plus…

    une réaction qui fait plaisir à voir, de celle qui permettra de lutter contre le FN et l’abstention.

    enfin on se dit qu’il existe des forces de résistance face au rouleau compresseur libéral…

    encore bravo

  12. Dominique Babouot
    Posted 17 juin 2014 at 13:42 | Permalien

    Mais Nemo, on s’en fout qu’ils travaillent 3 mois pour etre indemnisés 8, on s’en fout qu’ils représentent 3 pour cent des bénificiaires!

    Votre raisonnement comptable vicié et égoiste de droite on s’en balance ici!

    Je serai l’auteur de ce blog, j’aurais foutu c ette merde dehors à coup de pied dans le cul et plus vite que ca!

    Donnez leur du travail espèce de connard!

  13. Posted 17 juin 2014 at 15:07 | Permalien

    Les médias rapportent depuis lundi soir le terrible lynchage d’un jeune de 16 ans vivant dans un bidonville de Pierrefitte-sur-Seine (93). Entre la vie et la mort depuis vendredi, cet adolescent aurait été séquestré puis roué de coups par des personnes le soupçonnant d’un cambriolage

    Les auteurs de ces actes barbares doivent être identifiés et répondre de leurs actes devant la justice.

    Ce fait divers est la terrifiante conséquence de plusieurs années de politiques publiques inefficaces et de prises de paroles d’élus, de représentants de l’État mais aussi de nombreux médias entretenant et surfant sur un climat malsain.

    Face aux enjeux posés par la résurgence des bidonvilles dans notre pays, dans lesquels sont cantonnées des familles le plus souvent d’origine roumaine ou bulgare, la réponse n’a été que l’absurde ou l’abject. La destruction continuelle et intensive des bidonvilles ne fait que rendre les difficultés des familles qui y vivent encore plus compliquées à traiter. Cette misère entretenue ne suscite que l’indifférence et fait prospérer un racisme qui touche toute la société française.

    Ce drame doit entraîner une prise de conscience ainsi qu’un positionnement clair et différent, au plus haut niveau quant à l’urgence de la mise en place d’une politique radicalement différente pour sortir les familles des bidonvilles et de la misère. Il faut d’urgence poser des actes forts pour arrêter la spirale des violences, sous peine que d’autres drames se produisent. Rien ne peut justifier et encore moins autoriser de tels actes.

  14. sylvie
    Posted 17 juin 2014 at 20:10 | Permalien

    suite des propos de Le Guen :

    « Si des gens veulent se mettre en dehors du chemin et ne pas voter le budget, à partir de là, évidemment, il faudra qu’ils assument leur responsabilité », selon lui.

    « Il faut savoir se respecter », a insisté M. Le Guen.

    « Déposer des amendements directement devant l’hémicycle sans passer par le groupe, « c’est un peu bizarre, un peu déloyal », selon l’ancien député de Paris. « Nous sommes socialistes, nous avons une tradition de travail collectif », « il faut savoir se respecter ». Les « frondeurs », à ses yeux, « ont peur de montrer qu’ils sont très minoritaires dans le groupe ». « Aujourd’hui il y a soi-disant une quarantaine de collègues parlementaires qui contestent cette ligne mais nous sommes 290 dans le groupe, la réalité, elle est là ».

    « On est là pour avancer de façon sereine, pas avec des petites manoeuvres », a martelé M. Le Guen.

  15. sylvie
    Posted 17 juin 2014 at 20:13 | Permalien

    PARIS, 13 juin 2014 (AFP) – Les syndicats d’inspecteurs du permis de conduire ont dénoncé vendredi la « privatisation » de la surveillance de l’examen du code de la route et menacent d’engager un conflit si le gouvernement ne suspend pas sa réforme.

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