Victoire de SYRIZA : Une bonne nouvelle pour tous les peuples d’Europe

 

Alexis Tsipras et Gérard Filoche

Alexis Tsipras et Gérard Filoche

Je me réjouis de la victoire de la gauche grecque. La victoire de Syriza est une très bonne nouvelle pour le peuple grec soumis à une austérité dramatique et une bonne nouvelle pour tous les peuples d’Europe.

La gauche française se doit de tirer toutes les leçons du scrutin grec.

En Grèce, la politique imposée par la Troïka (Commission européenne, Banque Centrale européenne et Fonds monétaire international) a eu des conséquences sociales désastreuses, mais elle a, en plus, été totalement inefficace. La dette grecque est passée de 113 % du produit intérieur brut en 2009 à 175 % aujourd’hui. La Grèce a fait la démonstration que vouloir sortir de la crise économique avec une politique d’austérité, est tout simplement impossible. Cette démonstration ne se limite pas à la Grèce. Les dettes publiques des Etats européens ont atteint un tel niveau qu’elles ne sont plus remboursables et que tenter, vainement, d’y parvenir met gravement en danger l’économie et la société. Les dettes publiques des Etats européens doivent donc être profondément restructurées et, en partie, annulées, comme ce fut très souvent le cas dans l’histoire. Elles doivent pouvoir, également, faire l’objet d’un rachat direct par la Banque centrale européenne.

Dans toute l’Europe, l’austérité et les « réformes structurelles » qui visent à toujours plus libéraliser l’économie ont entraîné le continent dans la stagnation avec pour conséquence l’augmentation du chômage de masse. La défaite de la droite en Grèce (Nouvelle Démocratie) doit être l’occasion de remettre en cause le néolibéralisme dans tous les pays européens.

Nous allons devoir nous mobiliser aux côtés du peuple grec pour exiger que la volonté populaire qui s’est exprimée soit respectée par l’Union européenne : celle-ci doit arrêter d’étrangler la Grèce. Nous le ferons d’autant plus facilement que Syriza est en train d’essayer de réaliser ce que François Hollande avait promis en 2012 : engager un bras de fer avec la droite européenne et la Finance. C’est aussi le moment d’imposer aux conservateurs et aux néolibéraux un changement d’orientation dans la construction européenne : en finir avec l’austérité, le dumping fiscal et social. La priorité doit être de mener une politique de relance de l’investissement public et de satisfaction des besoins sociaux, en France et au niveau européen.

Le 25 janvier 2015

L'espoir a gagné, slogan de SYRIZA, 25/01/2015

L’espoir a gagné, slogan de SYRIZA, 25/01/2015

101 Commentaires

  1. JEAN
    Posted 25 janvier 2015 at 22:06 | Permalien

    PASOK = 4,5 % des suffrages.
    Effondrement du « PS » grec.

    M.Macron et M.Valls n’ont plus d’avenir en Europe, ni M.Hollande.

    Merci à vous Monsieur Filoche pour votre combat, votre soutien au parti Syriza et bonne lutte !

    Fraternellement

    Jean

  2. Posted 25 janvier 2015 at 22:39 | Permalien

    Le PS grec obtiendrait entre 4 et 5 % des voix. Espérons que ce sera le score du parti dit socialiste demain.

  3. Posted 25 janvier 2015 at 23:59 | Permalien

    belle victoire du peuple grec !

  4. JEAN
    Posted 26 janvier 2015 at 0:25 | Permalien

    La chute du Pasok depuis 1981 aux différentes élections, jusqu’à son effondrement ce soir 25 janvier 2015 :

    1981 : 48.1% – 45.8% – 39.1% – 40.7% – 38.6% – 46.9% 41.5% – 43.8% – 40.5% – 38.1% – 43.9% – 13.2% 12.3% – 2015 : 4.8%

  5. CRAYENCOUR
    Posted 26 janvier 2015 at 0:29 | Permalien

    ça donne envie ces images d’une vraie liesse populaire à Athènes.
    Le PS se réjouit de la victoire de Syriza; pourtant en France, il n’a que mépris pour ceux qui défendent des idées proches de celles de Tsipras …

  6. JEAN
    Posted 26 janvier 2015 at 0:42 | Permalien

    Médiapart / Eric Fassin :

     » Syriza : oui, la gauche peut vivre !  »

     » Le 14 juin 2014, Manuel Valls prévenait le conseil national du Parti socialiste :
    « Oui, la gauche peut mourir ».

    Le 25 janvier 2015, le peuple grec apporte une réponse éclatante à ce désir de mort.

    Oui, la gauche peut vivre, elle veut vivre, en Grèce aujourd’hui et en Europe demain ! »

    *********************************************

    Adieu M.Valls !

  7. rêveur
    Posted 26 janvier 2015 at 2:59 | Permalien

    Pas la peine d’attendre « le grand soir »… les petits matin sont bien plus intéressant

    http://www.dailymotion.com/video/xr63bc_charles-palant-au-plateau-des-glieres-2012_news

  8. rêveur
    Posted 26 janvier 2015 at 3:04 | Permalien

    Alexis Tsipras … ce n’est pas lui qu’Hollande n’avait pas daigner rencontrer au moment des européennes ???

    Sur le PS et l’adhésion de Gérard à celui-ci … question lui a été posée publiquement
    https://www.google.fr/search?q=la+bas&ie=utf-8&oe=utf-8&gws_rd=cr&ei=oJLFVMGMI8eqUbCGgrgD

  9. Jean paul du 33
    Posted 26 janvier 2015 at 9:34 | Permalien

    Intéressant, cette union pour féliciter syriza, le pen, Mélenchon, les verts, Dupont aignan, filoche.
    Socialistes et nationalistes sur le même front ? tiens tiens, il n’y a pas eu un précédent historique ?

  10. CRAYENCOUR
    Posted 26 janvier 2015 at 9:47 | Permalien

    Tsipras semble décidé à faire ce que Hollande avait promis et n’a finalement pas fait: renégocier le traité budgétaire et lutter contre cette austérité sans fin et destructrice (son « pêché originel »).
    La question est maintenant de savoir si Hollande et le PS vont l’y aider. Pour le moment, il a juste dit que la Grèce devrait respecter ses engagements; plutôt mal parti

  11. rêveur
    Posted 26 janvier 2015 at 10:56 | Permalien

    @ Jean paul du 33

    Intéressant cette manie d’assembler des personnes qui visent des buts complètement différents.
    Ce n’est pas parce que des personnes de l’extrême droite partagent certaines idées avec des personnes de la gauche radicale qu’ils PENSENT LES MEMES CHOSES SUR TOUT …

    Ca s’appelle du raisonnement par « rebond » (et c’est assez bête en fait, et insultant)
    Du genre :
    A soutient B, B soutient C, C soutient D …
    ALORS A soutient D
    (Mélenchon –> Chavez –> Ahmadinejad)

    Or Mélenchon avait justement dit explicitement à Chavez que l’iran était une république théocratique (et il ne s’en sentait pas proche)
    C’est souvent assez pratique pour les partisans du statut quo de rapprocher les « extrêmes » …

    Mais les Brigades ne se sont pas senties proches des falangistes, pas plus que les communards se sont senties proches des versailais et des prussiens…
    Et l’alliance des résistants durant le CNR à aussi jouée un rôle dans le fait de freiner certaines mesures que voulaient prendre les communistes…

    Jean Paul vous admettez sûrement un nombre d’idées communes avec des membres de l’exrême droite :
    - 1+1 = 2
    - La transfusion sanguine est possible entre gens du même groupe (peu importe la couleur, ce qui importe c’est le groupe sanguin)
    - la terre est ronde
    - la terre tourne autour du soleil et non l’inverse

    Moi en tout cas, j’accepte ces idées. Peut-être que les dirigeant.e.s du Front National les acceptent aussi.
    Est-ce à dire que je pense comme EUx. Et que c’est analogie est intéressante.
    Bah NON, en fait. Je ne pense pas COMME EUX. Par contre, eux comme moi nous soumettons à ces diverses théories (tant qu’elles n’auront pas été invalidées rationnellement …)

    Où Gérard a-t-il développé la moindre idée qui donnerait à pense que les solutions de l’extrême droite ont la moindre once de crédit …

    Réponse : Nulle Part.

    Donc Jean Paul du 33, filez lire « Vertiges et Prodiges de l’analogie »…de J. Bouveresse.
    La philosophie, les sciences humaines, raffolent de ces analogies qui conduisent à des impasses …
    Et qui au final ne prouvent strictement rien (par manque d’intelligence justement)

  12. françois 70
    Posted 26 janvier 2015 at 12:10 | Permalien

    Ne penses-tu pas, Gérard, que la marginalisation
    du PS grec a été la condition sine qua non de la victoire de Syriza?
    En d’autres termes, ta stratégie consistant à vouloir « redresser le PS » ne constitue-t-elle pas, à ton corps défendant, un obstacle à l’émergence d’une authentique force de gauche à vocation majoritaire?
    En Grèce les forces saines (socialistes) du Pasok ont rompu les rangs pour rejoindre Syriza…

  13. Posted 26 janvier 2015 at 13:08 | Permalien

    L’hypocrisie du parti prétendument socialiste est hallucinante. Après avoir refusé de rencontrer Tsipras, après avoir envoyé Moscovici en Grèce soutenir la droite, voilà que le parti dit socialiste dit se réjouir qu’un parti de gauche gagne en Grèce. Les cons osent tout, c’est à ça qu’on les reconnait, on pourrait dire la même chose des salauds.

  14. Mohamed
    Posted 26 janvier 2015 at 13:14 | Permalien

    La Grèce à montré le chemin par ce vote historique qui a permit la Gauche d’arriver au Pouvoir. J’espère que cela va permettre à d’autre pays dont la France de changer de cap et de mettre en application une politique Socialiste. Petit rappel, si nous continuons dans cette dynamique dans quelques temps 1% de la population mondiale possédera 50% des richesses mondiales. Soit 70 millions de personnes qui posséderont plus 3.5 milliards de personnes. C’est cela la folie à l’état pur! vive une alliance rouge, rose, vert sur une ligne anticapitaliste et contre l’austérité. Enfin le vent de la contestation de l’oligarchie arrive! De Athènes à Paris en passant par Madrid et le reste de l’Europe Une politique De Gauche contre l’austérité!

  15. Posted 26 janvier 2015 at 14:05 | Permalien

    c’est l’inverse, syroza a su rassembler toute la gauche dont les meilleurs secteurs du pasok, c’est parce qu’ils ont été unitaires qu’ils ont gagné ! a méditer !

  16. Posted 26 janvier 2015 at 14:32 | Permalien

    Total renvoyé en correctionnelle pour corruption en Iran
    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 25.11.2014 à 12h41 • Mis à jour le 25.11.2014 à 12h49
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    Le groupe français Total a été renvoyé en correctionnelle pour « corruption d’agents publics étrangers » dans l’enquête sur des contrats pétroliers et gaziers avec l’Iran, a affirmé une source judiciaire, confirmant une information de Charlie Hebdo. Une porte-parole du groupe a également confirmé le renvoi. Le parquet de Paris avait requis le 16 mai 2013 le renvoi en correctionnelle de la société et de son PDG pour corruption d’agents publics étrangers.
    Lire aussi : Contrats gaziers en Iran : rien « d’illégal », selon le PDG de Total
    Christophe de Margerie, qui est mort le 20 octobre dans un accident sur la piste de l’aéroport Vnoukovo de Moscou, en Russie, est lui aussi renvoyé en correctionnelle dans cette affaire, mais l’action publique le concernant s’éteint en raison de sa disparition.
    L’affaire, ancienne, porte sur plusieurs contrats d’attribution de droits d’exploitation de champs pétrolifères et gaziers conclus dans les années 1990 et 2000, et notamment un contrat avec la compagnie pétrolière nationale iranienne (NIOC) concernant le gigantesque gisement offshore de South Pars.
    Une information judiciaire pour abus de biens sociaux et corruption d’agents publics étrangers est ouverte au parquet de Paris depuis décembre 2006 sur ces contrats, conclus dans les années 1990 et au début des années 2000. Christophe de Margerie avait été mis en examen en 2007 par l’ancien juge d’instruction Philippe Courroye pour « corruption d’agents publics étrangers » et « abus de biens sociaux ». M. de Margerie était à l’époque des faits directeur pour le Moyen-Orient du géant français. Plusieurs cadres de Total avaient également été placés en garde à vue, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux.
    SOMME DE 38 MILLIONS DE DOLLARS
    Les juges d’instruction ont finalement ordonné le renvoi en correctionnelle pour Total et M. de Margerie pour les faits de « corruption d’agents publics étrangers ». Ils n’ont pas retenu l’abus de biens sociaux contre le patron du groupe.
    Deux autres personnes – deux intermédiaires iraniens – sont renvoyées en correctionnelle. Dans cette affaire, des fonds, dont la trace a été retrouvée en Suisse, auraient été versés de façon illicite par des dirigeants du pétrolier français à des décideurs iraniens, entre 1996 et 2003, en vue de s’assurer l’obtention du marché. La justice s’est en particulier intéressée à une somme de 38 millions de dollars qui aurait été versée par l’intermédiaire d’une entité liée à Total au cours de cette période.
    Une enquête avait également été conduite aux Etats-Unis, les autorités américaines cherchant à savoir si le groupe pétrolier avait enfreint la loi américaine anticorruption. Mais Total avait accepté de transiger pour clore la procédure, moyennant le versement de 398 millions de dollars.

  17. archaique
    Posted 26 janvier 2015 at 14:49 | Permalien

    C’est l’inverse, c’est parce que Syriza s’est opposé au Pasok qu’il a gagné.

    Évidemment beaucoup de ceux qui le méprisaient hier l’applaudissent aujourd’hui, comme ils le condamneront demain s’ils le peuvent. L’opportunisme est de mise à l’heure où il faut bien dire quelque chose…

    le Pasok descendrait sous les 5%, soit moins que les communistes du KKE (5,6 %) ce qui ne fait pas bondir de joie Pierre Laurent vu que le KKE s’oppose à Syriza !

    De la meme façon la gauche ne pourra gagner, en France (et ailleurs) qu’en s’opposant au Parti Socialiste. Au Parti, pas à ses membres ou sympathisants sincères évidemment.

  18. Dim
    Posted 26 janvier 2015 at 15:38 | Permalien

    Bravo à Syriza et à ceux qui ont quitté le Ps grec pour renforcer sa dynamique.
    Syriza a été unitaire dans le rassemblement autonome par rapport au Ps Grec, là est la clef de sa victoire. Bravo à lui. Que ça nous donne des idées en France et fasse réfléchir ceux qui pensent que rester au sein du Pasok français ou s’y allier aux élections peuvenr être des voies gagnantes.

  19. bugsy
    Posted 26 janvier 2015 at 16:20 | Permalien

    Le phénomène Syriza peut-il engloutir le PS français ?
    à lire ici : http://www.slate.fr/story/97237/syriza-ps-france#xtor=RSS-2

  20. Posted 26 janvier 2015 at 16:33 | Permalien

    @ Bugsy
    Merci pour ce lien. À propos de Mélenchon : « L’ancien militant trotskiste, membre du PS pendant plus de trente ans, créateur d’un nouveau parti porté par l’original message de « l’éco-socialisme », avoue maintenant sa lassitude de la forme partidaire. Il l’a confié sur iTélé, reprenant la phrase sur son compte Twitter : Les partis, ça saoule tout le monde. Même moi. Il faut de l’intervention citoyenne ».
    C’est marrent, je ne cesse de dire que la forme « parti » est dépassée. On va finir par croire que je suis le conseiller occulte de Mélenchon.

  21. JeanLouis
    Posted 26 janvier 2015 at 16:39 | Permalien

    « Syriza a su rassembler toute la gauche dont les meilleurs secteurs du pasok ». Vous rêvez ou quoi??? Allons même là vous restez enfermé dans votre obsession de défendre le système.. Je ne peux imaginer que vous ne soyez pas sincère, et pourtant là on peut se poser des questions….

  22. archaique
    Posted 26 janvier 2015 at 17:02 | Permalien

    @JeanLouis
    vous devriez savoir que la réalité ne dément jamais les convictions de GF, cad « vive Syriza, vive le PS, vive l’unité de la gauche de Valls à Pierre Laurent ». Bon, sauf Melanchon.

  23. bugsy
    Posted 26 janvier 2015 at 18:10 | Permalien

    G. Filoche : « Syriza a su rassembler toute la gauche dont les meilleurs secteurs du pasok »
    Elle est excellente celle-là. Qui sont donc « les meilleurs secteurs du Pasok » ? Existe-t-il un texte sur lequel tu pourrais t’appuyer pour nous démontrer le ralliement des « meilleurs secteurs du Pasok » à Syriza ? Évidemment non, il n’en existe aucun, tu affabules. Tu souhaiterais nous faire accroire à une vague de transferts du Pasok vers Syrisa. Mais, il ne s’agit que d’électeurs. D’une évolution inversée des scores depuis 10 ans du Pasok et de Syrisa (de 40% à 5% et de 3% à 36%). Tu t’identifies à ces « meilleures » ? Transposerais-tu à l’envers, inconsciemment (transfert freudien), ton opération d’entrisme de 94 ! Sûrement ! Cependant ton bilan n’est pas reluisant, je dirais même quasi nul car enfin, comme nous, tu constates et écris que le PS dérive toujours plus à droite. Avec Lordon ou Garnier (et bien d’autres), je partage l’idée que le PS c’est pire qu’avec la droite. Tu l’établies par tes écrits mais tu le nies verbalement. Comme le Pasok en Grèce, le PSOE en Espagne, le PS est amené à disparaître. Ça ne serait tardé. Dès après les 2 prochaines élections de 2015, tu l’officialiseras. Et tu rebondiras politiquement en tirant le bilan ton erreur de 94 (l’entrisme dans le marais social-démocrate n’a pas d’avenir, Michel Raptis, je crois). Avec l’effondrement total du parti de notables opportunistes, qui sait, Mélenchon et Duflot t’accueilleront dans leur future coalition (tu ferais un bon ministre de la « justice sociale »). Pour cela, il faut, dès à présent, que tu présentes quelque gage. Par exemple signer l’appel des 500 à «construire une alternative».

  24. David
    Posted 26 janvier 2015 at 19:23 | Permalien

    Bonsoir M.Filoche,

    Je suis très heureux de la victoire de Syriza et j’espère que cette gauche rassemblée saura restaurer la pleine souveraineté du peuple grec et le remettre sur la voie du progrès social. Mais pour faire voter les différentes mesures de son programme, Syriza aura besoin d’une majorité de députés et doit donc trouver des alliés. Les Grecs Indépendants, parti de droite anti-Troïka, devraient entrer au gouvernement si l’on en croit les médias. J’aimerais savoir, M.Filoche, ce que vous pensez de cette possible alliance, vous qui défendez toujours – et sans doute à raison – l’unité de toute la gauche contre la droite ?

  25. Posted 26 janvier 2015 at 19:59 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    En complément de ce qu’a écrit notre camarade Gérard Filoche, je vous invite à lire l’article intitulé « Faire que la Grèce redevienne un pays civilisé », disponible à l’adresse suivante : http://www.bastamag.net/Syriza-Faire-que-la-Grece
    Solidairement.

  26. Coma81
    Posted 26 janvier 2015 at 20:26 | Permalien

    La construction politique de l’alternative en grèce dément la position unitaire à tout prix défendu par Filoche.

    Syriza a d’abord choisi une ligne claire, réaliste, adaptée à la situation : la fin de l’euro-austérité. Il a pu ensuite apparaitre comme un recours après l’effondrement du PASOK.

    Second point : il n’y a pas d’union des gauches en grèce, tout simplement parce que le clivage gauche / droite n’est pas pertinent. ON NE S’ALLIE PAS AVEC UN PARTI EUROPEISTE.

    Syriza vient de négocier un accord de gouvernement avec le droite souverainiste. Il a bien fait.

  27. Posted 26 janvier 2015 at 23:08 | Permalien

    toujours le meme baratin sectaire, sans unite de toute la gauche pas de victoire, syriza c’est l’unité pas la division,

  28. Posted 26 janvier 2015 at 23:11 | Permalien

    Chers camarades,

    – L’actualité, c’est d’abord, bien sûr, la victoire électorale de la gauche « authentique » en Grèce, celle de Syriza, une organisation qui rassemble 13 petits partis et formations qui vont de l’extrême gauche au centre gauche en passant par différents mouvements citoyens. Ce succès est une très bonne nouvelle pour le peuple grec soumis à une austérité insupportable depuis 5 ans et une bonne nouvelle pour tous les peuples d’Europe. En Grèce, la politique imposée par la Troïka (Commission européenne, Banque Centrale européenne et Fonds Monétaire International) a eu des conséquences sociales désastreuses, mais elle a, en plus, été totalement inefficace, puisque la dette est passée de 113 % du produit intérieur brut en 2009 à 175 % aujourd’hui… Maintenant la gauche française, et particulièrement « gouvernementale », se doit de tirer toutes les leçons du scrutin grec.

    Faut-il rappeler ici le parcours de notre référence grecque, le PASOK depuis 7 ans?
    . 2007: battu aux législatives par la droite de la « Nouvelle Démocratie » , le PASOK obtient 38,1% des suffrages.
    . octobre 2009: le PASOK remporte les législatives avec 44% des suffrages sur la promesse d’un « état social garantissant le développement par un nouveau modèle de développement et de confiance avec le citoyen »; Syriza: 4,60%. Dès la victoire, « notre camarade » Georges Papandréou engageait le pays sur la voie de l’orthodoxie néo-libérale de la troïka dont la cure d’austérité imposée et sans précédent plongeait le pays dans la misère sociale que l’on sait et qui perdure.
    . 2012: après la démission de Papandréou , 6 mai, élections législatives anticipées: 13,2% pour le PASOK; Syriza: 16,8%. 17 juin, nouvelles élections: PASOK: 12,28%; Syriza:26,9%. Le PASOK s’engage dans un gouvernement « d’union nationale » avec la droite de « Nouvelle Démocratie » (29,7%).
    . mai 2014: aux Européennes, le PASOK obtient 8,02%.
    . 25 janvier 2015: Syriza,l’emporte largement avec 36,34%, devant  » Nouvelle Démocratie » (27,8%); le PASOK obtient 4,68%.

    . 26 janvier : JC. Cambadélis, « notre » 1er Secrétaire dont la référence était toujours le PASOK voilà quelques jours, déclare dans le Parisien: « Cette victoire est un raz de marée contre l’austérité » puis « Le PASOK fait mieux que les 3% qu’on lui promettait. C’est toute la gauche qui progresse »… Par décence, no comment?

    Aujourd’hui, après la victoire de Syriza et la pression qui va s’exercer sur Angela Merkel et la Commission pour desserrer l’étau austéritaire, c’est à François Hollande qu’il appartient, par ses talents (qu’on lui prête) d’homme de synthèse, de reconquérir à gauche une crédibilité européenne perdue dès juin 2012 par sa promesse non tenue de renégociation du TSCG. Mais son ennemie est-elle vraiment la finance? A suivre très prochainement… Sur ce point vous pourrez lire le bon article joint: « La victoire de Syriza met Hollande face à une responsabilité historique ».

    – L’actualité c’est aussi, en France, le débat parlementaire sur le projet de loi Macron sur « la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques ». Au delà de la question du travail dominical pseudo amendée en commission spéciale, beaucoup d’autres points négatifs de cette loi fourre-tout qui veut « lever les freins à l’activité » s’inscrivent dans la logique libérale: flexibilisation du travail avec le travail « en soirée »(pour ne pas dire de nuit), la justice prud’homale, l’ assouplissement du contrôle du droit du travail…; privatisation des aéroports de Nice et de Lyon; remise en cause de la liberté de la presse sur la question du « secret des affaires »; réforme du code de l’environnement par ordonnances…

    C’est dans ce contexte que les parlementaires socialistes de la sensibilité Vive la gauche viennent de rendre public un important document que vous trouverez en PJ intitulé: « Nos réformes structurelles: propositions alternatives et priorités législatives pour l’emploi, l’activité et la croissance 2015-2017″. L’extrait suivant de l’introduction en définit l’objectif: « En concentrant les projets actuels, dans la précipitation, sur quelques déréglementations sectorielles, on court le risque de dégâts considérables, pour beaucoup d’entreprises et de salariés. Nous faisons d’autres choix : celui des régulations ciblées, de l’intervention stratégique de la puissance publique, de l’investissement durable dans des secteurs clé, vecteurs de relance économique et de cohésion sociale, au service d’une société plus juste, plus écologique ». Nos camarades seront acteurs du débat parlementaire en signant des amendements au projet Macron/ gouvernement pour « amputer le texte de ses dispositifs toxiques et pointer son manque d’ambition face au chômage de masse… »

    Avec l’expression de mes amitiés socialistes,

    Jacky Paris
    membre du Bureau fédéral
    animateur Maintenant la gauche 37

    PS: un petit bonus en PJ, dans le contexte d’une éventuelle renégociation de la dette grecque (et d’autres…), relatif à la dette allemande après la guerre… colossale, mais réduite en 1953 de 62,6% de son montant, à l’initiative des Etats- Unis, par un accord avec l’Angleterre, la France, la Hollande, la Belgique, la Suède, la Suisse… mais aussi la Grèce…

  29. Posted 26 janvier 2015 at 23:13 | Permalien

    Dette grecque : que peut faire Aléxis Tsípras ?
    Frantz DURUPT 26 janvier 2015 à 18:36
    http://www.liberation.fr/economie/2015/01/26/dette-grecque-que-peut-faire-alexis-tsipras_1189146

    Le leader du parti Syriza, Aléxis Tsípras, après sa victoire, dimanche. (Photo Aris Messinis. AFP)
    Un audit sera sans doute nécessaire avant d’entrer dans le vif des négociations.

    Et maintenant, que va faire Syriza de la dette grecque, qui se monte à 321,7 milliards d’euros, soit environ 175 % du PIB du pays ? Pour l’heure, le nouveau Premier ministre, Aléxis Tsípras, a annoncé qu’il va «collaborer et négocier» avec les créanciers de la Grèce pour trouver une «solution viable, durable qui bénéficie à tous». Et c’est à peu près tout. En février 2013, dans un article paru dans le Monde diplomatique, le leader de Syriza livrait plus de détails sur son plan, qui vise à aboutir à «une réduction significative de la valeur» de la dette publique. Tsípras évoquait alors «un moratoire sur le service de la dette, afin que les sommes conservées soient affectées au redressement de l’économie» ; «l’instauration d’une « clause de développement », afin que le remboursement de la dette ne tue pas dans l’œuf le redressement économique» ; et «la recapitalisation des banques, sans que les sommes en question soient comptabilisées dans la dette publique du pays».

    La grande référence de Syriza, en l’occurrence, n’est autre que… l’Allemagne de 1953. La RFA, exsangue après la Seconde Guerre mondiale, avait obtenu une annulation de 60 % de sa dette, ainsi qu’un moratoire de cinq ans et un délai de trente ans pour rembourser.

    Aujourd’hui, la dette grecque est majoritairement détenue (à hauteur de 70 %) par des acteurs publics : 53 milliards d’euros pour l’Union européenne, 141,8 milliards pour le Mécanisme européen de stabilité (MES, abondé par les Etats), et 32 milliards pour le FMI. La Grèce emprunte à un taux d’environ 10 % sur dix ans (pour comparaison, la France emprunte à 0,6 %) après avoir atteint près de 40 % d’intérêts en octobre.

    D’abord, un audit

    Dans l’immédiat, Syriza peut lancer un audit de la dette grecque. C’est d’ailleurs prévu dans un règlement adopté par l’Union européenne en mai 2013 : «Un Etat membre faisant l’objet d’un programme d’ajustement macroéconomique réalise un audit complet de ses finances publiques afin, notamment, d’évaluer les raisons qui ont entraîné l’accumulation de niveaux d’endettement excessifs ainsi que de déceler toute éventuelle irrégularité.» Mais le gouvernement d’Antonis Samaras, le conservateur au pouvoir jusqu’à dimanche, s’était bien gardé de le faire.

    Il s’agit même d’un passage obligé, estiment plusieurs économistes, dont le Belge Eric Toussaint. Après avoir accompagné l’Equateur dans l’audit de sa dette en 2007 et 2008, ce membre du conseil scientifique d’Attac Belgique a conseillé Syriza ces derniers mois. «Un audit montrera que les banques privées européennes ont très fortement augmenté leurs crédits à la Grèce entre fin 2005 et 2009, sans tenir compte de la capacité réelle de la Grèce à rembourser», écrivait-il ainsi la semaine dernière, dans une tribune publiée sur Lemonde.fr. Selon une étude d’Attac publiée en juin 2013, 77 % des fonds débloqués dans les derniers «plans de sauvetage» de la Grèce sont en réalité retournés vers le secteur financier… en remboursement de la dette.

    Le temps presse

    Cet audit pourrait prendre de trois à six mois, selon Eric Toussaint, interrogé par Libération.fr. «Un audit mené de manière rigoureuse permettra au gouvernement dirigé par Syriza d’être en position de force face aux créanciers», analyse-t-il. Tsípras pourrait en effet mettre sous le nez de la troïka (BCE, UE, FMI) les erreurs de ses prédécesseurs, qui ont emprunté et dépensé trop, tout en se privant d’importantes recettes fiscales, mais aussi celles des banques, qui ont prêté à des taux délirants, et celles de l’Union européenne, dont l’argent est finalement retourné faire un tour dans le manège de la spéculation. Pour l’instant aucune date et aucun cadre ne sont connus pour un tel audit.

    Reste à savoir comment la troïka va répondre à Tsípras, qui n’agite pas pour l’heure la menace d’une suspension des remboursements. Pas très optimiste, Eric Toussaint craint que la troïka «ne soit pas prête à négocier, ou ouvre des négociations qui n’aboutissent à rien, pour noyer le poisson». Or, le temps presse pour la Grèce, qui doit selon ses estimations rembourser 54 milliards d’euros en 2015 et 2016. A quoi s’ajoute le fait qu’Aléxis Tsípras, pour garder le soutien des Grecs, va devoir rapidement mettre en œuvre les mesures sociales promises dans son programme. D’où son désir d’obtenir au plus vite un moratoire sur la dette.

    Et en cas d’échec ?

    Si la Grèce n’obtient pas une renégociation de sa dette, elle peut tout simplement décider d’arrêter de la rembourser, une hypothèse qui ne lasse pas d’inquiéter les dirigeants européens libéraux, de David Cameron qui s’est déjà alarmé dans un tweet d’une augmentation de l’«incertitude économique» sur le continent, à Angela Merkel. D’autres pourtant ne se montrent pas plus stressés que ça, comme Patrick Artus, analyste chez Natixis, qu’on ne peut soupçonner de marxisme. Dans un flash daté du 5 janvier, Artus aborde l’hypothèse d’une annulation de la dette grecque avec un sang-froid qui laisse rêveur : «Si la Grèce fait défaut sur sa dette extérieure détenue par les non-résidents, les prêteurs publics devront être remboursés de cette perte par les Etats de la zone euro. Ceci conduira à une hausse de 2,6 % de la dette publique de la zone euro […], ce qui ne changerait pas significativement la solvabilité budgétaire des pays de la zone euro».

    Mieux, Artus évacue très sereinement la théorie d’un «effet domino» selon laquelle l’Espagne et l’Italie, notamment, pourraient être tentées à leur tour de faire défaut. Car si la Grèce ne remboursait pas sa dette, les marchés financiers lui imposeraient à nouveau «des taux d’intérêt très élevés», comparables à ceux de la fin 2014. Une perspective qui ne devrait pas, Natixis en est sûr, séduire les autres Etats tentés de faire défaut.

    Frantz DURUPT

    Eric Toussaint
    http://www.cadtm.org
    345 Avenue de l’Observatoire
    4000 Liège
    Belgique

  30. Dominique Babouot
    Posted 26 janvier 2015 at 23:32 | Permalien

    En tout cas le président de la république, a cru très malin de mettre son grain de sel pour dire que les engagements de la Grèce devront être respectés!
    Naturellement cette opinion tourne en boucle sur les télés et dans les radios.

    Ce n’est pas parce qu’il a été incapable de respecter ses engagements en n’exigeant pas le traité négocié par son prédécesseur, qu’il faut inviter les autres à l’imiter!

    Décidément, il va falloir que les militants du parti socialiste s’en melent pour obtenir enfin que leur ancien premier secrétaire arrete ses conneries, si on veut avoir quelques chances de limiter la casse aux départementales et aux prochaines régionales!

  31. JEAN
    Posted 27 janvier 2015 at 0:38 | Permalien

    @ Jean paul du 33

    J’ai bien lu vos insanités. Je vous réponds froidement mais avec un argumentaire raisonné.

    Sachez que j’ai eu deux grand-pères antifascistes : 1 FTP et 1 FFI. Vos insinuations sont donc non seulement ignobles mais surtout votre raisonnement est imbécile car vous n’analysez rien, vous amalgamez au delà de la décence et à l’inverse de la vérité historique.

    Penser, vous semble décidément un peu difficile sous le coup du ressentiment et au regard de la réalité en mouvement. Je prends le temps de vous expliquer un peu certaines choses. Libre à vous de les réfléchir ou pas.

    Franchement, posez-vous la seule question qui vaille puisque vous vous amusez de certaines corrélations.Le bon critère est de commencer par un même postulat, celui qui vaut pour hier comme pour aujourd’hui :

    Qui domine ? Qui se soumet ? Qui résiste ? Questions éternelles.

    - A votre avis quels sont les personnalités de droite & de gauche qui sont soumises et serviles à l’oligarchie capitaliste, plus particulièrement à l’oligarchie capitaliste allemande ?

    - A votre avis, quels sont les personnalités de la majorité et de l’opposition qui ont pris servilement pour maitre – au mépris de leur propre peuple – Madame Merkel, représentative du capitalisme allemand dans toute sa furie au vu du traitement qu’a subit le peuple grec ?

    Cherchez bien et vous trouverez.

    Il y a dans ce pays, un  » parti servile » aujourd’hui, comme hier. Peut-être finirez-vous par vous y trouver vous-même dans le lot, avec étonnement et à votre grande surprise.

    Prenez donc aussi le temps – au delà de vos rapides amalgames et de vos clichés à trois sous – de comprendre la réalité historique telle qu’elle fut réellement et non pas telle que vous voudriez qu’elle fût par idéologie ou par paresse intellectuelle :

     » Big business avec Hitler  » de J. Pauwels
    http://www.jacquespauwels.net/big-business-avec-hitler/

    Quand à Madame Le Pen ( FN ) dont vous évoquez les propos, certes ridicules, comprenez qu’elle applique elle aussi la tactique politique dite de la « Triangulation politique » inventée par M.Clinton aux USA dans les années 90. Rien de plus, rien de moins :

    Ratisser large, étendre son influence politique au delà de son propre camp idéologique et de son électorat passé, par toutes sortes de moyens, même les pires. N.Sarkozy & F.Hollande font eux aussi pareil. Ils tentent idem , par tel ou tel commentaire ou telle ou telle action médiatique d’apparat, de mordre sur l’électorat de l’adversaire, afin de brouiller les cartes et les esprits. Avec le succès que l’on sait.

    Il est certes grotesque d’entendre le FN applaudir aux résultats politiques survenus hier en Grèce quand on connait l’Histoire et les programmes politiques si opposés entre le parti en question et le parti Syriza. Il était inutile de votre part d’ajouter à l’ignoble et au comique de situation, votre petite perfidie personnelle.

    Hélas, cher grand décervelé, vos propos tombent à l’eau et vous voilà bien penaud.

    Que mon mépris, cher monsieur, en mémoire de celles et ceux qui hier sont morts les armes à la main – pour que vous puissiez dire aussi des choses fausses, ignobles & stupides – vous accompagne encore longtemps.

  32. archaique
    Posted 27 janvier 2015 at 1:16 | Permalien

    « syriza c’est l’unité pas la division »

    GF soutient donc que Syriza s’est unie avec le Pasok, avec Papandréou ? On croit rêver devant un tel déni de la réalité.

    Tout ça pour démontrer que toute la gauche française devrait être derrière le PS et FH… accuser les autres de sectarisme pour le coup c’est vraiment l’histoire de la paille et de la poutre !

  33. Coma81
    Posted 27 janvier 2015 at 2:09 | Permalien

    Pour information, Syriza est le parti de la gauche radicale. Il s’est allié aux grecs indépendants, droite souverainiste.

    - Les communistes, staliniens et sectaires, ont refusé l’alliance avec syriza.

    - Syriza refuse toute compromission avec le parti socialiste grec PASOK et le centre, tout deux européistes collabos de l’europe allemande.

    Elle a fière allure l’union de la gauche.

  34. Posted 27 janvier 2015 at 7:24 | Permalien

    il manque UN député, l’alliance n’a pas de sens politique… elle est contrainte ! anti austérité !
    Syriza incarne l’unité de la gauche, rassemblant 19 groupes différents au départ… le clivage rassembleur n’a pas été « dans » ou « hors » du pasok ni pour ou contre l’europe, mais pour ou contre l’austérité,

  35. Posted 27 janvier 2015 at 7:32 | Permalien

    impossible de faire boire un ane qui n’a pas soif, hein ?
    c’est la politique unitaire de rassemblement de Syriza qui a permis à 19 groupes # de devenir un parti… et les opposant exclus du Pasok y comptent
    les politiques de dénonciation d’un parti de gauche majoritaire sont autant d’obstacles à l’unité contre l’austérité !
    oui, le PS PEUT connaitre le sort du Pasok, mais ce n’est pas (encore) la cas, la différence est donc encore énorme ! analyse concrete de la réalité concrete !

  36. Posted 27 janvier 2015 at 11:05 | Permalien

    Tu te rends compte, Gérard, des conneries que tu écris ?
    « les politiques de dénonciation d’un parti de gauche majoritaire sont autant d’obstacles à l’unité contre l’austérité ! »
    Ainsi donc, l’obstacle à l’unité contre l’austérité serait de dénoncer (et s’opposer) à un parti qui mène une politique austéritaire. Tu dis vraiment n’importe quoi.

  37. lionel mutzenberg
    Posted 27 janvier 2015 at 11:20 | Permalien

    D’accord avec COMA81 ! Ce qui importe c’est de démontrer que l’austérité est un mal pour l’Europe, donc pour la France.
    SI le gouvernement Grec démontre, dans les faits, que l’austérité peut être vaincu, qu’il y a une autre alternative, peut importe son alliance avec un parti comparable, en France, avec celui de Dupont Aignan.
    La grande peur de nos démocratie néolibérales, est celle là, pas les dettes, l’euro…
    Quand à la dette de la Grèce, 321.7 milliards d’euros, si j’ai bien lu, elle sera à moitié comblée par l’engagement de Madame Merckel, qui ne cesse de proclamer:  » Une dette doit être remboursée! »
    L’Allemagne à une dette de guerre de 170 milliards d’euros, à l’égard de la Grèce, qu’elle devra remboursée au nom du principe posé par sa Chancelière.
    Les dommages de la guerre de 1939/1945, envers notre pays,ne seront, eux, jamais indemnisés; heureusement pour nos amis Allemands; à l’inverse des dommages qui vont être versés aux victimes de la SNCF, qui les a transporté sous injonctions des nazis. Enfin des victimes, pas toutes, bien évidemment, puisque les Américains ont limités les dites victimes.
    Nous vivons, tout de même, dans un sacré pays, ou à une drôle d’époque !
    Si cette victoire de Syriza pouvait réveiller Jean-Luc Mélenchon et le parti de gauche, ce serait un plus. Moins de 5% au Pasok, c’est une indication très importante, que la dramatique bulle sondagière, de ces derniers jours, ne devrait pas éclipser.

  38. Posted 27 janvier 2015 at 12:04 | Permalien

    bien sur, les sectaires qui crachent sur la gauche socialiste sont des fous furieux encore plus en ce moment a la veille du congres PS..
    il faut que tu arrêtes de parler grossièrement comme ça et surtout tes conneries, à toi, Duroux, l’heure est à l’unité de toute la gauche ou à la défaite, et dans le drame de la gauche française, il n y’ a pas que Valls responsable mais aussi ceux qui creusent le fossé entre partis et syndicats, entre militants, entre électeurs, et qui désespérent les gens par leur suffisance, arrogance, violence de ton
    les diviseurs ici, je les connais, ils auraient été diviseurs contre Syriza.
    les responsables de Syriza, eux, nous ont plein de fois répété combien ils appréciaient notre combat, combien il était utile,
    ils ont nous accueilli remarquablement quatre jours durant, et c’est au titre de membre du bureau national du PS si j’ai été l’un des rares à avoir un rendez-vous privé dans le bureau d’Alexis Tsipras dimanche soir après la victoire

  39. archaique
    Posted 27 janvier 2015 at 12:38 | Permalien

    Hé bien je dois faire partie des « sectaires », car je suis sectaire contre l’UMP le FN et le PS. Et quand on vient me raconter que Syriza a& gagné en unifiant « de larges secteurs du Pasok » je remarque comme tout le monde que le Pasok existe toujours et que donc ceux de ses membres qui ont soutenu Syriza ont fait défection, ont quitté le Pasok, se sont opposé au Pasok, comment faut-il le dire ?
    Tout le monde peut voir ça, alors ça sert à quoi d’essayer encore une fois de travestir la réalité ?

  40. Posted 27 janvier 2015 at 13:20 | Permalien

    60 députés opposants de 2009 à 2011 et 21 exclus a la fin en bloc quand Papandreou a renonce au referendum en 2011

    quand aux leçons pour s’opposer à l’austérité, garde les pour toi et les tiens…pas pour nous, ca fait deux ans et demi qu’on combat, souvent en avaance, de l’ANI à la loi macron,

    allez jouer les gardes chiourmes et les donneurs de (petites) leçons ailleurs, bossez, bossez, bossez, ne serait ce qu’un dixiéme de la gauche socialiste

  41. Jean-Jacques
    Posted 27 janvier 2015 at 14:30 | Permalien

    Après deux années de présidence Hollande ,le bilan de l’emploi , de la réduction des déficits et de la justice sociale devrait lui ouvrir les yeux . Il a réussi à affaiblir son parti et à remettre en selle l’ UMP .
    Je ne lui pardonnerai jamais d’avoir écouté Urvoas sur l’amnistie des salariés condamnés sous Sarko .
    La colère monte en moi quand j’entends les Le Guen, Harlem désir, La foll du Ps donner des ordres à la Grèce . De plus, ils proclament que la loi Macron sera votée à une large majorité .

  42. Dim
    Posted 27 janvier 2015 at 15:52 | Permalien

    @Gerard Filoche

    « les politiques de dénonciation d’un parti de gauche majoritaire sont autant d’obstacles à l’unité contre l’austérité »

    Il faut donc être unitaire contre les partis appliquant l’austérité y compris quand ceux ci se disent de gauche, ce qu’a remarquablement fait Syriza auquel à fini par s’agréger les socialistes sincères du Pasok
    Bravo à ces derniers !

    Que ça donne des idées à certains du Pasok français !

  43. rossignol liliane
    Posted 27 janvier 2015 at 16:09 | Permalien

    mr filoche , avec tout mon respect le ps dont vous parlez , je ne le vois pas . c est certainement le ps dont vous revez mais quels Français l entendent? a l assemblée nationale et au sénat une majorité suit le gouvernement et vote.. les quelques frondeurs sont discrets . et vous qui n etes pas élu malheureusement , exprimez vos désaccords avec force autant que vous pouvez .vos camarades socialistes à votre bn vous entendent ils ?
    quand j entends les porte paroles , il me semble qu ils ou elles ne parlent pas comme vous.. cela doit vous rendre triste et je comprends
    avec tout mon respect pour votre persévérence . bon courage

  44. Posted 27 janvier 2015 at 16:40 | Permalien

    Au lieu de m’insulter, réponds sur le fond. S’opposer à la politique austéritaire, comme tu le recommandes, c’est s’opposer à ceux qui mènent cette politique austéritaire, oui ou merde ? Et que je sache, le parti qui mène cette politique austéritaire, c’est bien le parti dit socialiste. En plus, il gouverne seul (ou avec juste quelques radicaux cassoulet), il n’y a donc pas de confusion possible, tu ne pourras pas faire croire que les responsabilités sont ailleurs.

  45. Posted 27 janvier 2015 at 16:47 | Permalien

    Et ne fais pas semblant de croire que c’est à la gauche socialiste que je m’attaque. Tu sais très bien de quoi il est question.
    Comment veux-tu faire l’unité avec un parti qui mène une politique austéritaire ?
    Quant à tes leçons de militantisme (« bossez, bossez, bossez, ne serait ce qu’un dixiéme de la gauche socialiste ») garde les pour toi. J’ai toujours été dans l’action, moi, pas dans l’incantation comme toi. Vu ton bilan de « l’ancrage à gauche du PS », tu n’as aucune leçon à donner.

  46. Posted 27 janvier 2015 at 16:59 | Permalien

    oui t’as compris, la demarche unitaire rapproche, les dénonciations exacerbent les divisions, c’est pas compliqué !

  47. Dim
    Posted 27 janvier 2015 at 17:35 | Permalien

    @Gerard Filoche

    Puis les leçons d’unité alors que tu as refusé de te joindre aux marches de masses sur le TSCG, la VI ème République la Révolution fiscale etc sous prétexte que le FDG et le reste de la gauche en étaient à l’origine, ça me fait rigoler…

  48. archaique
    Posted 27 janvier 2015 at 17:47 | Permalien

    ‘la démarche unitaire rapproche’

    Vraiment ? de même que la division sépare, bravo. Mais c’est pas pour ça qu’on va se rapprocher de ceux qui mènent une politique de droite.

    Et arrêtez d’essayer de nous nous faire croire que la victoire de Syriza est une victoire du Pasok. Que des membres du Pasok aient été exclus ou qu’ils soient allé rejoindre Syriza ne change rien.

    Le Pasok a encore 13 sièges mais ne s’alliera pas avec Syriza. Car le Pasok soutient la politique de la Troika alors que Syriza la refuse. Syriza a gagné contre le Pasok et non avec !

    Et lorsque vous oubliez tout ça vos propos ressemblent plus à de la propagande et qu’à de la réflexion politique.

  49. Dominique Babouot
    Posted 27 janvier 2015 at 18:19 | Permalien

    Franchement ce qui me fait rire depuis Dimanche c’est de voir la gueule de tous ces bons apôtres libéraux qui espéraient que Syriza n’ait pas le résultat qu’il a eu.

    le Monde libé et tous ces connards espéraient encore Dimanche soir que tout allait rater, Que syriza malgré ces 149 députés et les deux qui lui manque ne parviendrait pas à former de gouvernement et qu’on retournerait aux urnes pour redonner le pouvoirs à leurs petits copains du OUI au référendum de 2005! Puis la gueule de bois est arrivée, Tsipras était bel et bien premier ministre lundi après-midi!

    Quelle déception! La meme que celle qu’ils avaient ressenti lorsqu’ils avaient insulté les électeurs Français au lendemain du référendum de 2005!

    alors ces connards, se sont mis à vomir sur cette alliance avec les grecs indépendants dépeints comme des fachos alors qu’ils n’avaient rien dit sur la coalition précédente qui comprenait pourtant des représentants d’Aube Dorée évidemment.

    Lire ce connard, ce renégat de Cohn Bendit juger la coalition grecque cela fait vraiment plaisir, car on voit tranpirer au travers de ses propos, le dépit de celui qui a perdu!

  50. lionel mutzenberg
    Posted 27 janvier 2015 at 18:28 | Permalien

    Ce qui est certain c’est que la loi Macron sera votée avec l’aide des députés de droite, et pour cause: Le proche conseiller de Nicolas Sarkozy, Dewarin , a reconnu que cette loi était une loi de droite; comme d’autres députés UMP l’avoue à mots couverts, lors d’interviews, ou de débats.
    Si le parti socialiste était dans l’opposition c’est ce qu’il dénoncerait aussi, comme avant mai 2012, quand il était dans nos manifestations… de gauche !
    5%, c’est encore de trop !
    « La démarche unitaire approche » ? Quelle démarche unitaire ? Avec qui ? Pour faire quoi ?

  51. axiome
    Posted 27 janvier 2015 at 19:57 | Permalien

    GF: j’ai une question à te poser…
    La démarche unitaire, politique ou syndicale, me parait usée jusqu’à la corde…
    Les bureaucrates et les bonzes, les sociaux traitres, les agents de la bourgeoisie au sein des classes dominées, les portes parole de la petite bourgeoisie et de l’aristocratie ouvrière…etc… ils connaissent le truc !!!
    Le coup de l’unité à la base dans les luttes et contre la droite est peut-être devenu un pétard mouillé…

  52. axiome
    Posted 27 janvier 2015 at 20:02 | Permalien

    La tactique c’est l’art de remporter des victoires, la stratégie c’est l’art d’utiliser les victoires pour atteindre les buts de la guerre et, en politique, la propagande c’est l’art de recruter une armée…
    Les postures unitaires sont-elles efficaces?

  53. CRAYENCOUR
    Posted 27 janvier 2015 at 20:10 | Permalien

    Syriza n’a pas gagné avec le PASOK mais contre lui. Les électeurs ont voté massivement sans se laisser tromper par les dénominations de partis.
    Il faut dire qu’ils y ont été aidé par l’alliance du PASOK avec ND, qui a clairement mis au grand jour les options de ce parti…
    Ils ont choisi ceux qui leur proposaient une politique différente et si des membres du PASOK se sont ralliés à Syriza, c’est tant mieux, mais le PASOK n’est pas dans cette alliance.
    Et en France, n’est-il pas illusoire d’imaginer une alliance allant de Valls à Mélenchon, en sachant parfaitement que ledit Valls ambitionne surtout de s’allier avec le centre droit, créant ainsi cette fameuse union nationale dont il n’excluerait que le FN et le FDG?

  54. Nemo
    Posted 27 janvier 2015 at 21:04 | Permalien

    Encore un record battu pour le nombre de chômeurs….. ça en devient presque lassant….
    Comment, avec ces chiffres, pouvez vous encore être contre la loi Macron ? Car rien que pour l’ouverture dominicale, si un magasin veut ouvrir le dimanche, il ne pourra pas faire travailler les employés qui auront fait leurs 35 heures dans la semaine, donc il sera obligé d’embaucher, et ça sera bon pour l’emploi…
    D’autre part, comment pouvez vous à la fois être pour la réduction du temps de travail et contre le travail à temps partiel (les « petits boulots ») ? Il y a là une contradiction…

  55. JEAN
    Posted 27 janvier 2015 at 22:36 | Permalien

    Loi Macron : lanceurs d’alerte et journalistes condamnent la protection du secret des affaires :

     » Députés de droite et de gauche se sont entendus pour glisser dans la loi Macron un amendement créant le « secret des affaires ».

    Diffuser une information jugée sensible par une entreprise sera ainsi passible d’une peine de prison !  »

    Tous en taule !

    En son temps, l’ancienne ministre des sceaux Rachida Dati, avait déjà essayé d’en finir avec la transparence et avait tenté de proposer cet article de loi, empêchant la presse et quiconque d’aller y voir de plus près dans les comptes des sociétés et de parler de certaines affaires maffieuses.

    Mort à la Vérité, grâce au petit Macron et au Parti Servile ( gouvernement + UMP ), plus jamais d’  » Affaires  » en France !

    Vive les maffias et les paradis fiscaux clame le petit Macron.

    Allo Charlie ?

  56. JEAN
    Posted 27 janvier 2015 at 22:45 | Permalien

    @ Némo

     » D’autre part, comment pouvez vous à la fois être pour la réduction du temps de travail et contre le travail à temps partiel (les « petits boulots ») ? Il y a là une contradiction  »

    Aucune contradiction petit Némo ! Car l’un & l’autre n’ont absolument rien à voir.

    Dans le premier cas, on peut encore s’acheter de la viande et se loger, dans le second cas, on ne peut que payer son loyer et aller au « secours populaire » ou aux « restos du cœur ». Rien à voir.

    Et puis ne perdez jamais de vue ceci petit Némo :

    1% détiendront bientôt 50% de la richesse mondiale. Le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde dépassera en 2016 celui des 99% restants, a affirmé l’organisation non-gouvernementale (ONG)/Oxfam).

    N’oubliez jamais cela Petit Némo avant de venir mâcher du chewing-gum sur le blog de M.Filoche.

  57. rêveur
    Posted 27 janvier 2015 at 22:45 | Permalien

    « D’autre part, comment pouvez vous à la fois être pour la réduction du temps de travail et contre le travail à temps partiel (les « petits boulots ») ? Il y a là une contradiction… »

    Bah … tu fais montre de sérieuses au niveau logique Nemo.
    A la bibliothèque universitaire tu devrais trouver des ouvrages de logique (Aristote, les Stoïciens, la logique de Port Royal, Pascal, Leibnitz, Carnap, Russel, etc etc)

    Bref voir une contradiction là où il y a seulement un « simulacre » de contradiction … c’est un peu se concentrer sur le doigt quand l’idiot montre la lune …

    Je te conseille, au hasard, la lecture de « salariés, si vous saviez » ed. La découverte, ou bien « l’impossible neutralité » d’Howard Zinn, ou encore « Capitalisme et servitude » de Lordon…

    Et tu libre de penser autrement que ce que tu penses Nemo … Bah Non (cf. Spinoza).
    Pour autant, doit on prendre au sérieux tes inepties … NON.
    Tu as les forums de bfm, i-télé, lci, tf1, M6, France 2, canal+, l’express, le figaro, le point etc etc ect

  58. rêveur
    Posted 27 janvier 2015 at 22:55 | Permalien

    Ah, et pour résoudre cette « contradiction » qui n’existe que de la tête des casseurs du code du travail (néo-libéraux, Medef, journalistes de d

    « comment pouvez vous à la fois être pour la réduction du temps de travail et contre le travail à temps partiel (les « petits boulots ») ? »
    Bah … on augmente le smig et on baisse le temps de travail. Plus de travail pour toutes et tous, moins d’heures concacrées à bosser.
    Et non NEMO, çà n’appauvrira pas les « possédants ».

    Comme l’a expliqué Jean (59) :
     » 1% détiendront bientôt 50% de la richesse mondiale. Le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde dépassera en 2016 celui des 99% restants, a affirmé l’organisation non-gouvernementale (ONG)/Oxfam).  »

    Donc le couplet sur le travail et les mérite … on le remet bien tranquillement dans sa poche. Si on s’enrichissait en travaillant … ça se saurait.
    La majorité des riches le sont …
    DE FAMILLE …
    Ce sont des héritier.e.s

  59. rêveur
    Posted 27 janvier 2015 at 23:26 | Permalien

    Oui Charles…

    Et en face ils enverront la force brutale (14 personnes ont perdu un oeil suite à un tir de flashball en 2014, la mort de rémy fraisse à Sivens, NDDL …)

    Bref, là où certain.e.s combattent contre l’austérité, d’autres (tout aussi puissant.e.s, si ce n’est plus, y ont tout intérêt … le fameux « diviser pour mieux régner »)

    M’en retourne lire, « salariés si vous saviez »…

  60. Nemo
    Posted 27 janvier 2015 at 23:29 | Permalien

     » 1% détiendront bientôt autant que les 99% restant…  » . D’où vient cette fable ? De l’OXFAM dont la branche Française est une émanation d’ATTAC. Si vous avez le temps, lisez ce qu’ils écrivent des pays où ils interviennent: la Russie et Cuba sont des pays formidables, le Maroc une démocratie éclairée, Israël n’existe pas mais il y a un pays qui s’appelle « la Palestine occupée » etc etc. C’est donc une étude aussi fiable que celle que pourrait faire la CGT sur la place des patrons en France.

  61. Posted 28 janvier 2015 at 1:11 | Permalien

    c’est ca bonhomme, toi ta réference c’est rexicode et lenglet !

  62. Posted 28 janvier 2015 at 1:13 | Permalien

    on t’ a déjà explique mille fois avec mille arguments et mille preuves que le travail du dimanche supprimera des emplois et sera négatif économiquement, mais tu ne lis pas ? tu sais : lire. avec des mots, des lettres, des arguments, des chiffres.. lire quoi…
    sur ce blog depuis 7 ans, il y a au moins 40 articles chiffres, détaillés, argumentés sur le repos dominicial, et tu y reviens avec une phrasette onomatopesque lamentable

  63. JEAN
    Posted 28 janvier 2015 at 3:07 | Permalien

    Némo = Troll

    Aucun argumentaire ne peut convaincre un Troll car le Troll fuit tout argumentaire comme la peste. Le combat pour la vérité ne l’intéresse pas. Il n’est présent sur un blog que pour le pourrir.

    Rémunérés pour leurs basses œuvres la plupart du temps, certains Trolls peuvent aussi s’auto-exploiter par aveuglement, inconscience, inculture, ignorance ou encore parfois aussi, l’on peut l’envisager, par intérêt indirect.

    Que Némo soit là est une imposture quotidienne mais à force, il devient un motif à fleur dans la tapisserie, un coucou suisse, une ampoule grillée au plafond, une pellicule sur un châle, une présence finalement bien anodine.

    Némo est sourd comme un pot, il a 99 ans.
    Némo est puéril, il a 7 ans et demi.

    Némo est sot, il a tous les âges, hélas!

  64. rêveur
    Posted 28 janvier 2015 at 3:09 | Permalien

    @ Nemo,

    « Richesses : 80 personnes détiennent autant que 3,5 milliards d’individus »

    source : les Echos.

    http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0204090390064-richesses-80-personnes-detiennent-autant-que-35-milliards-dindividus-1084559.php

    l’article reprend ici Oxfam, mais c’est vrai que les échos est un repaire de gauchiste … :D

  65. rêveur
    Posted 28 janvier 2015 at 3:11 | Permalien

    « 80 milliardaires possèdent autant que 3,5 milliards de personnes

    19 janvier 2015 | Par martine orange

    En quatre ans, leur fortune a augmenté de plus de 600 milliards. Les secteurs de la finance et de la santé concentrent les plus grandes fortunes. Hasard ? Ce sont eux qui dépensent le plus en lobbying pour écrire la loi. »

    http://www.mediapart.fr/journal/international/190115/80-milliardaires-possedent-autant-que-35-milliards-de-personnes

  66. rêveur
    Posted 28 janvier 2015 at 3:13 | Permalien

     » Ces 1% de riches qui vont capter autant de richesses que les 99% restant de la planète

    DÉCRYPTAGE
    Dans un rapport à la veille du sommet de Davos, Oxfam fustige une «insatiable» quête de richesse sur fond d’explosion des inégalités.

    En 2016, les 1% les plus riches possèderont en patrimoine cumulé plus que les 99% restant de la population mondiale. Une «insatiable» quête de richesse, sur fond d’explosion des inégalités, qu’un rapport d’Oxfam entend dénoncer à la veille du forum économique mondial de Davos, qui se tient du 21 au 25 janvier en Suisse. Explications. »

    http://www.liberation.fr/economie/2015/01/19/ces-1-de-riches-qui-vont-capter-autant-de-richesses-que-les-99-restant-de-la-planete_1183913

  67. rêveur
    Posted 28 janvier 2015 at 3:19 | Permalien

    « Richesses : 80 personnes détiennent autant que 3,5 milliards d’individus »

    http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0204090390064-richesses-80-personnes-detiennent-autant-que-35-milliards-dindividus-1084559.php

    Tu voudrais dire que tous se trompent Nemo … que ce sont juste des perroquets qui répètent sans vérifier le rapport d’Oxfam …

    Allez, soit sérieux deux minutes… coupe ta télé, sors-toi un bon hoyo de monterrey, prend un verre de diplomatico… et lis donc « la fabrication du consentement », ou « la violence des riches »…
    ca t’occupera un peu et t’instruira beaucoup…

    Les réformes néolibérales que tu appelles de tes voeux sont une idiotie … Correa a choisi de virer les bras cassés du FMI … la Grèce semble prendre le même chemin …

  68. rêveur
    Posted 28 janvier 2015 at 7:13 | Permalien

    « C’est donc une étude aussi fiable que celle que pourrait faire la CGT sur la place des patrons en France. »

    OUI Nemo, c’est une étude PARTISANE … Comme l’est une étude du MEDEF sur le patronat …
    Nous parlons tous « d’un lieu »… toi tu défends des valeurs des conservatrices (en gros pas trop d’égalité, beaucoup de liberté… pour les possédants)… tu en as le droit. Mais de là à penser que tu serais « objectif » … what the fuck. C’est uoi ces bullshits ?
    Tu es partisan Nemo … et généralement tu condamnes les mesures qui permettent plus d’égalités (« charges » au lieu de « cotisations », le code du travail trop contraignant…)
    Ca n’a rien de « libéral » en fait (au sens originel du mot, cf Chomsky, Gilles Ravaud)… mais c’est très conservateur au contraire…
    Bref liberté d’exploiter pour les plus riches :)
    mais chaînes pour le reste (les 99%)
    Ca ne les intéresse pas !

  69. archerducher
    Posted 28 janvier 2015 at 7:49 | Permalien

    C’est à ce demander si NEMO n’est pas le pseudo de Bruno Leroux du PS,les mêmes arguments pour la loi Macron qui va recevoir l’aide de l’UMP

  70. Posted 28 janvier 2015 at 11:04 | Permalien

    Charlie peut-il sauver le soldat Hollande ?
    Alors que la cote de popularité de l’exécutif a bondi après sa gestion digne des évènements tragiques que notre pays a connus et du rassemblement de la nation qui s’en est suivi, François Hollande l’a lui-même affirmé : « ce sera toujours sur les questions des résultats économiques et sociaux que les Français exprimeront leur choix le moment venu ». Alors à quoi va-t-il utiliser son regain de popularité ?
    Pour plus d’égalité, les aspirations à la liberté et à la fraternité exprimées massivement les 10 et 11 janvier devraient conduire le gouvernement :
    – à réinvestir fortement dans les banlieues et les cités au niveau des services publics, de l’éducation, du tissu associatif afin d’y réduire le terreau de l’obscurantisme et du fanatisme,
    – à réorienter sa politique économique afin de tenir la promesse du printemps 2012, en agissant désormais pour plus de justice sociale.
    Le crédit regagné par le président sur la scène internationale et le succès de Syriza aux élections en Grèce créent les circonstances favorables à un nouveau rapport de forces face à Angela Merkel et à la Commission européenne pour les conduire à infléchir leur politique austéritaire de réduction des déficits publics qui étouffe la croissance par la récession, fait exploser le chômage et plonge les plus faibles dans la précarité. François Hollande sera-t-il à la hauteur du moment : la reconquête auprès de la gauche européenne de la crédibilité perdue par la France dès juin 2012 par la promesse non tenue de renégociation du Traité de stabilité, en pesant, dans le contexte nouveau, pour la relance économique et une orientation plus sociale des politiques de l’UE ?
    François Hollande et son gouvernement sont à la croisée des chemins.
    Le président déclarait le 20 janvier dernier que ce qui vient de se passer dans notre pays « doit nous donner encore plus d’audace dans l’action réformatrice engagée avec le premier ministre ».
    Alors que la confiance partiellement retrouvée reste fragile, le pire serait de continuer sans infléchir, voire accélérer, la même politique d’alignement sur les exigences de la Commission européenne comme le donne à penser le projet libéral de la loi Macron débattu actuellement au Parlement.
    Les propositions de contre-réformes avancées par le Medef qui alimentent le chômage, et la politique d’austérité toujours à l’ordre du jour à Bruxelles et Berlin ne feront qu’accroître l’ « apartheid territorial, social, et ethnique en France » que dénonce Manuel Valls. Comment espérer financer un « plan Marshall » pour les « banlieues », les « quartiers », les zones périurbaines si on continue de diminuer les dépenses publiques, celles de l’Etat et des collectivités territoriales ?
    Lors d’une récente soirée de vœux à Reignac-sur-Indre, l’intervenante principale, Marisol Touraine, déclarait en substance pour conclure son beau discours, que l’exigence du moment était celle de la pérennisation du rassemblement de nos concitoyens pour rétablir la confiance dans le pays, un facteur essentiel selon elle du retour de la croissance… et donc, en subliminal, la solution aux maux sociaux et sociétaux dont souffre notre pays. Il me vint alors cette réflexion : est-il bien raisonnable de tout attendre de Charlie, dont l’épreuve douloureuse a déjà beaucoup fait pour la France en général et pour François Hollande en particulier?
    Jacky Paris

  71. CRAYENCOUR
    Posted 28 janvier 2015 at 12:10 | Permalien

    A. Bocquet; voilà qui est élégant et qui valait le coup d’être dit.
    Est-ce que quelqu’un au PS pourrait rappeler à Valls que la République qu’il prétend défendre avec acharnement (discours dans le Doubs) est certes démocratique (bien que le vote des étrangers aux élections locales …), indivisible (bien que les avantages fiscaux corses …), laïque (bien que le statut de l’Alsace et de la Moselle …), mais aussi sociale (bien que taux de pauvreté en France: environ 14% de la population et 20% des enfants …).
    Au lieu de vouloir récupérer l’union autour de Charlie, et de vouloir nous rejouer une fois de plus l’union contre la droite et le FN, ne voudrait-il pas nous donner envie de voter un jour pour lui en supprimant tout les « bien que » précédemment cités?

  72. Dominique Babouot
    Posted 28 janvier 2015 at 13:06 | Permalien

    Voici l’interview qu’avait accordé au monde quelques jours avant l’élection le nouveau ministre des finances du gouvernement Tsipras Yanis Varoufakis, Professeur à l’Université d’Austin au Texas, ancien conseiller de Georges Papandréou quand il était président du Pasok et Candidat aux élections législatives dimanche 25 janvier, Il avait vivement critiqué les plans de sauvetage de la Grèce.

    Si vous êtes nommé ministre des finances dans les prochains jours quelles seront vos priorités ?

    Trois choses doivent être faites simultanément et immédiatement. Premièrement, nous adresserons à nos partenaires européens et au Fonds monétaire international (FMI) un message très simple : Nous voulons discuter pour trouver un moyen de mettre un terme à la crise sociale et économique sans fin de la Grèce de façon à en diminuer le coût pour les Grecs comme pour les Européens Ensuite, nous allons utiliser toutes les ressources possibles pour combattre la crise humanitaire, c’est-à-dire nourrir ceux qui ont faim, rétablir l’électricité, etc. Et enfin mettre en place les profondes réformes que nous proposons pour l’économie grecque, indépendamment de ce que nos créditeurs demandent.

    Les officiels européens disent que le nouveau gouvernement doit d’abord respecter les engagements pris par l’Etat grec et de terminer le plan d’aide qui s’achève fin février. Qu’allez-vous faire ?

    En 2010, la Grèce s’est retrouvée en faillite. Et l’Europe a prétendu que ce n’était pas le cas et qu’il s’agissait d’un problème de liquidités. l’Europe a mis en place le plus grand prêt de l’histoire à un pays en faillite, en nous demandant de faire des coupes budgétaires. Cela ne pouvait pas bien se finir. Et l’on ne peut pas nous demander de signer l’extension de ce plan illogique, cela voudrait dire que l’on doit renoncer à nos critiques depuis quatre ans, alors que c’est pour ça que nous allons être élus. C’est comme si, nous disions à Mme Merkel, M. Hollande, M. Juncker ou M. Draghi que nous ne pouvons pas parler avec eux tant qu’ils ne signent pas l’intégralité de notre programme. C’est inacceptable. Nous serons un gouvernement fraîchement élu, qui veut sincèrement, honnêtement s’asseoir autour de la table avec nos partenaires européens, sans aucune précondition.

    Cela veut dire que vous n’avez pas besoin de la dernière tranche de 7 milliards d’euros qui doit être versée sous condition fin février ?

    Cela voudrait dire souscrire un autre prêt à un pays en faillite. C’est irrationnel. Les banquiers qui ont des problèmes font ça, quand ils ont un client insolvable, ils lui prêtent à nouveau de l’argent pour qu’il rembourse sa première dette. C’est ce que l’Europe a fait avec la Grèce. Quand vous êtes en faillite vous avez un devoir moral de ne pas emprunter plus d’argent, avant de vous asseoir avec vos créanciers pour restructurer la dette. N’importe quel avocat de Wall Street vous dirait ça.

    Comment allez vous financer alors sans prêts européens, sans accès aux marchés financiers ?

    Notre Etat doit vivre par ses propres moyens dans le proche futur. Nous sommes prêts à mener une vie austère, ce qui est différent de l’austérité. Mais comment voulez-vous être austère si vous empruntez des centaines de milliards d’euros ! Les mots de solidarité et d’austérité ont perdu leurs sens en Europe. Ils sont devenus des synonymes d’une politique inhumaine qui détruit l’espoir. Ce dont nous avons besoin c’est de l’aide de nos partenaires afin de restructurer la dette de façon à ce que nos remboursements soient liés à la croissance.

    Etes vous prêt à signer un nouveau contrat avec Bruxelles ?

    Oui absolument. Nous sommes en faveur d’un contrat social, mais qui fonctionne, pas comme celui qui a conduit la Grèce dans cette situation. C’est pour cela que nous voulons négocier avec l’Europe.

    Vous annoncez une grande réforme de l’Etat, miné par le clientélisme et la corruption. Est-ce possible alors que les anciens syndicats du Pasok ont rejoint Syriza ? Et qu’une bonne partie de vos membres sont contre le principe d’une évaluation ?

    On ne peut pas plaire à tout le monde. Quand on fait un gouvernement pour mener une politique, on ne cherche pas à satisfaire tous les membres d’un parti. Nous sommes en faveur d’un système d’évaluation qui récompense la performance et l’honnêteté. Nous nous sommes opposés au système mis en place par le précédent gouvernement car il ne donnait pas de garanties qu’il cherchait à éviter l’inefficacité et la corruption.

    Quant aux syndicats, ils ont été complètement réduits. Il y a en ce moment une véritable attente pour le changement. Si on réussit intelligemment à transformer cette énergie, alors nous pourrons faire les réformes que les gens attendent, malgré tous les intérêts personnels. Et je pense aux oligarques, plus qu’aux syndicats, qui contrôlent les banques, les grandes entreprises et les médias et qui sont responsables de la crise grecque.

    Ne redoutez-vous pas une réaction de ces oligarques ?

    Nous avons reçu des menaces quand nous avons dit que nous allons nous attaquer aux vaches sacrées de la corruption, mais nous ne céderons pas. Les gens ne votent pas pour nous pour qu’on recule. Nous ne cherchons pas à prendre le pouvoir pour le pouvoir. Nous voulons changer la Grèce et l’Europe. En 1967, certains ont préféré mettre fin à la démocratie pour défendre leurs intérêts, lors de la dictature des colonels. Nous ne céderons pas et nous n’avons pas peur.

    Yanis Varoufakis est l’exemple même de ces secteurs entiers du Pasok qui sont à l’origine de Syriza. Filoche a raison!
    Je ne comprend pas d’ailleurs cette polémique, alors qu’on sait que Jean-Luc Mélenchon est demeuré au sein du parti socialiste Français pendant prêt de trente ans!
    Alors on dit oui mais dans la dernière période, Syriza s’est construit contre le Pasok, c’est faux, ce n’est pas seulement contre le Pasok, mais contre l’alliance qui gouvernait la Grèce et qui a accepté entre autre de diviser les salaires et les pensions des citoyens grecs par deux sous l’injonction de la troika. Cette coalition, incluait le Pasok mais aussi Nouvelle Démocratie et Laos, cette petite formation d’extrème-droite dont les médias semblent avoir oublié l’existence quand ils critiquent l’accord de Syriza et des grecs indépendants.
    Pour ce qui est de la situation francaise, je l’ai toujours dit je ne suis pas attaché spécialement à un parti que je n’ai rejoint qu’en 2006 en désespoir de cause parce qu’il n’y avait rien d’autre! Que le fdg puisque c’est de lui dont il s’agit soit capable comme Syriza de commencer à inverser la tendance en se rapprochant du score du ps en période haute, (pas en 2017, mais avec un gouvernement de droite) et je reconsidèrerai la question, pour l’instant il en est loin et préfère les bibilles internes à la conquête de l’opinion, peut être JLM est-il trop vieux et faut il un leader beaucoup plus jeune!

  73. CRAYENCOUR
    Posted 28 janvier 2015 at 13:30 | Permalien

    Bien sûr que les adhérents et soutiens de Syriza ne sont pas une génération spontanée, et beaucoup sont sans doute des déçus du PASOK, qui l’ont quitté et qui ont construit cette union de gauche contre le PASOK (et ses alliés de droite bien sûr), dont les derniers éléments se sentent plus près de la droite que de la gauche; comme Valls se sent plus près du centre droit que du FDG…
    En France, diverses raisons maintes fois évoquées expliquent que ce soit le FN qui profite de la dérive libérale du PS mais peut-être que si, massivement les socialistes de gauche quittaient le PS pour montrer leur refus de la politique Hollande, Valls, Macron et se rapprochaient vraiment des écolos et du FDG, il y aurait un nouvel et réel espoir à gauche.

  74. Posted 28 janvier 2015 at 13:30 | Permalien

    Babouot qui attend que le score du front de gauche atteigne celui du PS pour le rejoindre. C’est ce qui s’appelle faire preuve de courage politique en volant au secours du succès ! Filoche, c’est pareil. Son seul argument c’est : « le PS c’est le cœur de la gauche ». Si demain le front de gauche commence à tailler des croupières au PS, il rejoindra le Front de gauche. Voilà qui dénote une belle mentalité de suiviste (pour ne pas dire opportuniste). Ce n’est pas les convictions qui les guident, mais le fait d’être dans le camp des vainqueurs. Quitte à faire entendre une petite note dissonante, pour se distinguer.

  75. bugsy
    Posted 28 janvier 2015 at 14:07 | Permalien

    + 919 000 depuis mai 2012 (33 mois)soit une moyenne mensuelle de 27 848

    total fin janvier 2015 : 6 290 200

    les chiffres commentés : http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-decembre-162824

    Le doc de la DARES : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-CVSW80.pdf

  76. Dominique Babouot
    Posted 28 janvier 2015 at 15:49 | Permalien

    Décidément Duroux tu te fiches de la tete du monde, comme langue de bois il n’y a pas mieux!

    Tu n’as pas mieux comme argument?

    Tu appelles cela du courage politique toi que de continuer à accompagner pendant des dizaines d’années une formation qui ne parvient pas à convaincre?

    j’appelle cela de la betise, il faut appeler les choses par son nom!

    Que tu dises aucune organisation politique n’est satisfaisante, j’attend oui, c’est d’ailleurs ce que j’ai fait jusqu’en 2006 avant de franchir le pas justement parce que j’ai estimé qu’il y avait un rapport de force intéréssant au ps, que d’ailleurs je n’avais jamais soupçonné.

    Oui en 2005/2006 quand j’ai décidé de rejoindre une formation politique j’avais le choix entre la mouvance d’extrème-gauche et le ps figures-toi.

    Quand j’ai constaté l’incapacité du pc et de la lcr de l’époque à produire une candidature anti-capitaliste, au de là des deux partis, j’ai compris que la seule alternative qui me restait si je voulair etre actif est celle-là, d’ailleurs à cette époque un certain Mélenchon n’a pas bronché il n’était sans doute pas prêt!
    J’accuse JLM d’etre responsable de mon adhésion au ps si la lubie lui a pris de changer d’avis deux ans plus tard, je n’y peux rien.
    Je ne suis surement pas le seul, il y a un moment de l’histoire ou la décision de quelques uns peut influencer définitivement l’engagement politique des autres!
    J’étais communiste, je m’étais peu à peu éloigné de ce parti, non pas parceque j’avais des divergences notamment quant à la conception du débat ou de la démocratie interne, mais justement parce que son déclin inéluctable en faisait une solution obsolète!
    Alors bien sur depuis 2006 j’ai évolué au contact des adhérents de ce parti au quel j’ai adhéré à mon corps défendant, c’est valable pour moi comme pour des milliers de militants dans mon cas, raison de plus quand on est un responsable politique de la carrure de Mélenchon de mesurer c e phénomène et d’en endosser la responsabilité, Oui je dénis à Mélenchon le droit comme il l’a fait à un meeting au quel j’assistais de dire « Ah il y a surement des socialistes dans la salle, alors qui avait raison? oui qui? » (reunion à Toulouse sur l’éco-socialisme)
    Quand on a eu « tort » pendant plus de trente ans, on ne se permet d’interpeller de cette façon ceux qui hésitent depuis moins de dix ans!

    Une dernière chose au fait cher « Camarade » Gilbert Duroux toi qui donne des lecons de courage politique, est tu militant du front de gauche, j’ai l’impression que Non!

  77. bugsy
    Posted 28 janvier 2015 at 15:59 | Permalien

    Rappeler les chiffres du chômage, il censure.
    Sacré Filoche.

  78. Dominique Babouot
    Posted 28 janvier 2015 at 15:59 | Permalien

    Additif pour éclairer ceux qui n’ont pas encore compris!

    Je me souviens très bien des débats du congrès du Mans, je n’étais pas adhérent du ps, la défaite de la motion de l’aile gauche m’a décu et j’étais presque décidé à ne pas adhérer à cause de cela!

    Jean-Luc Mélenchon lui non seulement était resté mais avait choisi la motion de synthèse avec Francois Hollande!

    (sans autre commentaire)

  79. bugsy
    Posted 28 janvier 2015 at 16:03 | Permalien

    + 919 000 depuis mai 2012 (33 mois)soit une moyenne mensuelle de 27 848

    total fin janvier 2015 : 6 290 200

    les chiffres commentés : http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-decembre-162824

    Le doc de la DARES : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-CVSW80.pdf

  80. Posted 28 janvier 2015 at 17:58 | Permalien

    @ Babouot
    Qu’est-ce que tu me parles de Mélenchon ? J’en ai rien à foutre de Mélenchon. C’est pas le sujet.

  81. Jean
    Posted 28 janvier 2015 at 20:19 | Permalien

    A propos de M.Dominique Babouot

    M.Filoche me laisse la liberté d’intervenir sur son blog. personnellement j’ai évolué vis à vis de sa position personnelle. Cela le regarde le beau combat qu’il mène et je peux comprendre son combat à l’intérieur du PS pour demain nous retrouver ensemble dans un front élargit tel que la Grèce et l’ Espagne nous le montre. Unitaire ! Même si la réalité française est différente, chacun stratégiquement vise un but politique commun.

    Je n’apprendrais rien à M.Filoche. Il aura bien compris que je suis militant PG. Donc, je réponds en tant que militant PG à monsieur Babouot. Si M.Filoche trouve que ce n’est pas correct,il n’a cas supprimer mon message.Je ne lui en voudrais pas.

    Quant je lis les propos de M.Babouot, décidément inénarrable, les bras ne m’en tombent pas, ils se musclent :

    Je reprends ces propos absolument sidérants :

     » Tu appelles cela du courage politique toi que de continuer à accompagner pendant des dizaines d’années une formation qui ne parvient pas à convaincre?  »

    De quelle formation politique parlez-vous ? De EELV, du PG, du FDG, du NPA, de L.O ou du PS ?

    Le PS a son origine ne pesait pas lourd vous savez, à peine 5% – Le combat politique c’est ça, c’est convaincre de plus en plus de monde avec un argumentaire politique cohérent et un corpus idéologique construit.

    La politique se mesure sur un temps long. Le PS n’a gagné ses galons que peu à peu au fil de l’Histoire nationale et internationale.Au fur et à mesure que le stalinisme se déconstruisait,le PS engrangeait des voix supplémentaires, prises sur le PCF.En même temps, la vieille SFIO en bonne part pétino-colonialiste est morte parallèlement pendant que certains militants issus de ce mouvement politique initial rénovaient le corpus idéologique du socialisme français. Ce fut de bonne augure !

    D’où le parti socialiste tel que nous l’avons connu. Devenu dominant à Gauche, mais ce ne fut pas toujours le cas auparavant en France. L’Histoire est passée par là et le travail politique des militants, des intellectuels etc, fut crucial.

    Mais qu’en reste t-il maintenant ? Je ne dis pas qu’il n’en reste rien, je dis que le Parti Socialiste est en crise comme le fut le PCF en son temps. Pas pour les mêmes raisons bien évidement, les problématiques sont bien différentes.

    Depuis l’Election de M.Hollande et son gouvernement de droite, les carottes sont cuites. Tout est passé cul par dessus tête avec le renversement idéologique accréditant la politique de l’offre. Et j’en passe.

    Vos arguments piteux, monsieur Babouot, ils sont assez comiques en vérité. Vous ne voulez pas faire le boulot introspectif, le travail politique individuel et collectif ou alors vos convictions politiques ne sont qu’artifices pratiques.

    Ailleurs, le travail politique se fait. Je ne dis pas qu’il n’existe pas une minorité au PS qui ne le fait pas elle-même, je sais qu’il existe des milliers de personnes qui doivent le faire, comme Monsieur Filoche, mais je vois bien que vous M.Babouot, vous vous y refusez.

    Le Parti de gauche à été créée le 1 février 2009. Il est donc un jeune parti politique : Six années.

    Vos propos qui se veulent très démonstratifs…

     » Tu appelles cela du courage politique toi que de continuer à accompagner pendant des dizaines d’années une formation qui ne parvient pas à convaincre?  » … sont donc outranciers, faux et franchement grotesques.

    Libre à vous de vous mettre la tête dans le sable et de manier la mauvaise foi.

    Personnellement je vous la laisse la mauvaise foi. Sachant bien que la mauvaise foi a dénaturé et ravagé durablement les anciens idéaux révolutionnaires, je vous la laisse la mauvaise foi.

    Mangez-en / Mangez-là bien.

    Ne faites rien. Ne combattez pas. Restez bien assis sur vos certitudes, le peuple français s’en fichera bien demain.

    Comme le peuple grec qui aujourd’hui se lève, qu’importe les assis et autres vautrés dans leurs habitus confortable ? Continuez à applaudir vos dirigeants de droite, transfuges infiltrés à l’intérieur du Parti Socialiste pour le détruire de l’intérieur, continuez à ne rien comprendre et à faire semblant.

    Que nous importe ?

  82. Eliza L.
    Posted 28 janvier 2015 at 21:02 | Permalien

    @Gérard Filoche :
    Avec tout le respect que je te dois, je t’engage à réfléchir sur la présence persistante de Gilbert Duroux, Dim, et d’autres sur ton blog. Non, écoutes s’il-te-plaît, ne te braque pas !

    Si ils sont encore là, c’est que quelque part encore, ils croient en toi. Malgré les arguments (pas toujours très « concrets », à mon sens) qui leur sont opposés.

    Ils ne sont pas là pour te faire chiez, ni te manœuvrer, mais bien parce que ton combat pour les travailleurs représenterais une vrai plus-value à gauche. Et que – désolée de le dire, mais je le pense – ta position présente n’est pas cohérente.

    La fidélité au parti, on peut la comprendre (jusqu’à un certain point, mais ça ça nous emmène beaucoup trop loin), le désir d’unité, aussi (bien sûr), avec la peur d’emprunter un chemin d’isolement…
    Mais, sur le clivage de l’austérité, porter des coups à ceux qui, en France, la combattent… et qui la combattent avec unité : ils ne demandent qu’à travailler avec des socialistes sincères… C’est…incompréhensible.

    Rester au PS ne devrait quand même pas empêcher de soutenir les appels et mobilisations (clairement et unitairement) à Gauche !!

    Si seulement tu acceptais de reconsidérer la situation politique en France..
    Car même si le PS ne devait pas s’effondrer en bout de course, si jamais il devait survivre à cette crise… il gagnerait sur une ligne libérale, sur laquelle il ne reviendra pas. Jamais. Foutu.
    Quel socialiste aurait envie d’être dans un parti de centre-droit ? Aucun. Personne.

  83. Dominique Babouot
    Posted 28 janvier 2015 at 21:26 | Permalien

    @JEAN

    Oui je suis surpris par vos réponses , je ne devrai pas l’être mais je suis incorrigible!
    Je crois que tous les intervenants ici raisonnent comme moi!
    Mon but n’est pas de polémiquer pour avoir le dernier mot, mais d’expliquer ma démarche politique personnelle, de la justifier parfois et non pas même de faire du prosélytisme!
    Si vous aviez lu mes écrits d’une manière approfondie et au de là de simples remarques qui apparemment vous ont choqué. Elles ne vous étaient pas destinées, je répondais à mon compère Gilbert que je connais depuis fort longtemps et avec lequel la discussion se résume à la question « Pourquoi n’avez vous pas encore démissionné du ps »
    Bref mes hésitations au travers mes textes, aurait du au contraire vous pousser à tenter de me convaincre que le fdg suit bien le même chemin que Siryza, vous ne le faites pas, vous préférez l’insulte! A voir votre comportement on commence à comprendre les raisons du piétinement de votre aventure. Vous n’êtes d’ailleurs pas le seul, relisez donc ce que je dis sur Jean-Luc Mélenchon s’adressant à des probables socialistes présents dans un de ces meetings.
    Non ce n’est pas par l’invective qu’on rassemble et qu’on convainc, vous souhaitez qu’on vous rejoigne, ce n’est surement pas comme cela que vous y parviendrez en braquant les gens!
    Et pourtant la magnifique victoire d’Alexis Tsipras m’a une fois de plus ébranlé.
    Je n’avais pas eu jusqu’à présent la curiosité d’examiner son parcours politique.
    Etrangement, je m’aperçois qu’il est l’exemple parfait de la réussite dans son pays de ce que certains communistes dont je faisais parti dans les années 70 ont tenté de faire en France sans succès!
    Voici quelques éléments de ce parcours politique qui passionnera je l’espère certains de nos lecteurs autant que je le suis moi-même:

    Un lycéen engagé à gauche

    Dès la fin des années 1980, il s’engage dans les Jeunesses communistes grecques (KNE). Au début des années 1990, en tant qu’élève du lycée d’Ambelokipi, il est politiquement actif dans la révolte des lycéens contre la loi controversée du ministre de l’Éducation et des Affaires religieuses du moment, Vasilis Kontogiannopoulos. Il devient un membre influent du mouvement lycéen après avoir été invité par la journaliste Anna Panagiotarea à une émission télévisée.

    Une formation d’ingénieur civil

    Il poursuit des études d’ingénierie civile à l’université polytechnique nationale d’Athènes (UPNA). Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur en 2000, il continue ses études en aménagement du territoire dans le cadre d’un programme inter-départemental de l’UPNA, tout en travaillant comme ingénieur civil dans l’industrie du bâtiment. Il est l’auteur de plusieurs études et projets sur la ville d’Athènes6.

    En tant qu’étudiant à l’université, il rejoint le mouvement de rénovation de la gauche et devient membre du bureau exécutif du syndicat des étudiants de l’École d’ingénieurs civils (NTUA) et représentant des étudiants au Sénat de l’Université. De 1995 à 1997, il est membre élu du comité central de l’Union nationale des étudiants de Grèce (EFEE).

    Un très jeune responsable au Synaspismós

    Tsipras demeure au Synaspismós après le départ de la coalition du Parti communiste grec (KKE). Il devient le premier secrétaire politique de la section de la jeunesse du Synaspismos, Neolaia Syn, de mai 1999 à novembre 2003, avant de laisser la place à Tasos Koronakis. Il parvient de façon très efficace à maintenir la ligne politique du parti, en s’imposant face à ses rivaux politiques de gauche comme de droite. Il prend une part active à la création du « Forum social grec » et participe à toutes les manifestations internationales contre la mondialisation néolibérale. En décembre 2004, lors du 4e congrès du Synaspismós, il est élu membre du comité politique central du parti, puis au secrétariat politique, où il devient responsable des questions de la jeunesse et de l’éducation6.

    Débuts électoraux

    Tsipras fait sa première apparition sur la scène politique traditionnelle lors des élections locales de 2006 lorsqu’il se présente à Athènes sur la liste « Anichti Poli » (Grec : Ανοιχτή Πόλη, « Ville Ouverte ») SYRIZA qui obtient 10,51 % des voix6,9. Il ne se présente pas aux élections pour le Parlement grec, la Vouli lors des élections législatives de 2007, préférant poursuivre son mandat de conseiller municipal d’Athènes.

    Président de parti à 33 ans
    Alexis Tsipras tenant un discours au 5e congrès de Synaspismos en tant que candidat à la présidence du parti.
    Il est élu président du Synaspismós lors du 5e congrès du parti, le 10 février 2008, après que le président sortant, Alékos Alavános, a décidé de ne pas se représenter pour raisons personnelles. Il est alors âgé de 33 ans et devient le plus jeune responsable jamais élu à la tête d’un parti politique parlementaire en Grèce.
    Lors des élections législatives d’octobre 2009, il est élu député de la première circonscription d’Athènes et est élu à l’unanimité président de son groupe parlementaire par le secrétariat de SYRIZA.

    2012 : le bouleversement à gauche

    SYRIZA, première force de gauche au Parlement

    Lors des élections législatives anticipées du 6 mai 2012, SYRIZA enregistre le meilleur résultat de son histoire, avec 16,78 % des suffrages, obtenant 52 sièges de députés dont Tsipras, largement réélu dans sa circonscription athénienne. Son parti devenant la deuxième force politique au Parlement, il se voit charger deux jours plus tard par le président Papoúlias de former un gouvernement de coalition dans les 72 heures11, tâche qu’il ne réussit pas à remplir.
    En l’absence de majorité, de nouvelles élections sont convoquées pour le 17 juin 2012. Au courant du mois de mai SYRIZA est donné favori par la plupart des sondages d’opinion pour ces nouvelles élections.

    La tournée européenne
    Le 21 mai 2012, Aléxis Tsípras effectue une visite en France. Il rencontre des dirigeants du Front de gauche, dont Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, tient une conférence de presse à l’Assemblée nationale, avant de participer à un meeting commun1, mais n’est reçu par aucun ministre du nouveau Gouvernement Ayrault, ni par aucun responsable du Parti socialiste, alors que dans le même temps François Hollande reçoit Evángelos Venizélos, le leader du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK). Le 22 mai, il se rend en Allemagne, où il rencontre le leader de Die Linke, Oskar Lafontaine16. Ce même jour, SYRIZA se transforme officiellement en parti politique, abandonnant son statut de coalition. Il en prend alors la présidence.

    La confirmation de juin

    Les élections législatives anticipées du 17 juin 2012 confirment la domination de SYRIZA à gauche. Avec 1 655 086 voix, le parti progresse de 60%, remportant 26,9% des suffrages et 71 parlementaires. Il talonne la Nouvelle démocratie (ND) de 170 000 voix seulement et devance le PASOK de 900 000 suffrages.

    Élections européennes de 2014

    Lors des élections européennes de 2014, il est le candidat à la présidence de la Commission européenne du Parti de la gauche européenne. Pour le politicologue grec Anreas Drimiotis « en parcourant les capitales du continent, il a acquis du charisme, de l’éloquence, mais son discours reste toujours empreint d’une idéologie d’extrême gauche. Il promet d’augmenter les salaires, de nationaliser les compagnies privatisées ou de supprimer nombre de taxes mais on ne sait pas s’il veut ou non de l’euro ».

    Élections législatives de 2015

    Principal artisan de la chute du gouvernement de coalition d’Antónis Samarás lors de de l’élection présidentielle anticipée de 2014, Alexis Tsípras permet à SYRIZA de partir favori dans les sondages pour les élections législatives de 2015.

    Lors de ce scrutin, sa formation totalise 36,3 % des suffrages exprimés et 149 députés sur 300. Première force politique grecque, SYRIZA rate de deux sièges la majorité absolue au Parlement. Tsípras réussit néanmoins à former une coalition avec le parti de droite souverainiste des Grecs indépendants (AN.EL.) et à être nommé Premier ministre dès le lendemain des élections, le 26 janvier 2015 afin de pouvoir former un nouveau Gouvernement.

    Premier ministre

    Il prête serment devant le président de la République, Károlos Papoúlias le 26 janvier 2015 au cours d’une cérémonie civile, un événement inédit dans l’histoire de la République hellénique où la prestation de serment d’un Premier ministre grec se déroule habituellement au cours d’une cérémonie religieuse orthodoxe. Il forme son gouvernement dès le lendemain, le 27 janvier, après avoir constitué une coalition parlementaire en ralliant les Grecs indépendants, un parti de droite souverainiste. Son gouvernement se compose en majorité de personnalités inédites, dont des universitaires. Le conservateur et nationaliste Pános Kamménos, leader des Grecs indépendants est nommé ministre de la Défense nationale

    Alexis Tsipras ancien communiste, non stalinien proche du courant euro-communiste qui tentait de déstaliniser les partis communistes notamment en France et en Italie n’a ni rejoint l’aile droite de la social-democratie comme les italiens, ni resté dans le bourbier stalinien comme les Français qui en sont sortis trop tard alors que le déclin groupusculaire de leur organisation était devenu inéluctable! Je dis qu’ils en sont sortis d’ailleurs pas tous, sur les forums du journal l’humanité, on trouve encore des intervenants qui critiquent Tsipras et encensent le KKE!

    En suite il a su parfaitement s’intégrer aux mouvement anti-libéral qui redémarre en Europe à partir du référendum raté de 2005, faisant sien les revendications des indignés par exemple.
    Oui j’ai été surpris par le résultat de dimanche, franchement, je ne pensais pas que cela serait encore possible!

    Ma boutade est une provocation, montrez moi que je me suis trompé, prouvez moi qu’ici en France vous êtes capables de faire comme Tsipras, montrez que c’est possible et on vous suivra!

  84. Dominique Babouot
    Posted 28 janvier 2015 at 22:36 | Permalien

    Et d’ailleurs pourquoi cela se passerait obligatoirement en France comme cela s’est passé en Grèce!

    On peut imaginer qu’après une dernière élection catastrophique, on est un nouveau phénomène comparable à Epinay avec des convergences, des arrivées en bloc et des départs, avec une scission ou pas de l’aile droite et la constitution d’un ensemble proche de Syriza à partir de cette hypothèse!

    Tout est possible, rien n’est exclu, raison de plus pour éviter le sectarisme à l’intérieur de la gauche justement pour que tout soit possible!

  85. Jean
    Posted 28 janvier 2015 at 23:16 | Permalien

    @ Babouot

    Merci pour votre texte sur M.Tsipras. C’est très instructif en effet.Un bel itinéraire politique effectivement.

    J’avais écrit un message en ayant du tact autant que cela se pouvait :

     » Même si la réalité française est différente, chacun stratégiquement vise un but politique commun  »

    Vous ai-je demandé de rejoindre le PG ? Où avez-vous vu ça ? Jamais je n’ai écrit ça.

    Maintenant, je vais vous dire, mon propos personnel n’est pas là !

    Restez-y au PS!
    Que voulez-vous que ça me fasse ?

    Regardez le PSOE, le Pasok, le PS portugais, ect… s’ils sont encore à 23%, leur déclin est accéléré puisque ces partis ont accepté l’ordo-libéralisme de Madame Merkel et de la CDU. Ils ont accepté la forclusion de la politique avec le formatage des institutions économiques & politiques européennes, cette camisole de force qui empêche toute politique de Gauche. Regardez la honte que c’est, en Allemagne, quand on voit que le SPD collabore avec Madame Merkel contre le peuple grec !

    Que voulez-vous que ça me fasse que vous vous satisfiez de cet ordre des choses ?

    Que voulez-vous que ça me fasse que vous vous satisfiez des Valls, Macron, Hollande, Sapin ou de Monsieur Fabius qui pérorait il y a encore trois mois que le groupuscule terroriste islamiste  » AL-Nosra faisait du bon boulot en Syrie  » !!!

    Allez voir ce qu’ils font AL-Nosra en Syrie! Vous m’en direz des nouvelles ! Ils appelaient il y a un an au génocide de tous les alaouites, hommes, femmes & enfants ! 12% de la population syrienne tout de même!

    Sacré Laurent Fabius !

    Ce parti est en roue libre et il devient de plus en plus schizophrénique. Il est en train via ses mentors blottis à l’Elysée et à Matignon de vomir quotidiennement tout son corpus idéologique. Demain, il n’en restera plus rien.

    Que ferez-vous dans un avenir proche quand tous ces zèbres rejoindront le Modem ou l’UMP dans un gouvernement de coalition ?

    Vous les suivrez ?

  86. Dominique Babouot
    Posted 28 janvier 2015 at 23:29 | Permalien

    @JEAN

    S’ils vont avec le Modem et l’ump je ne les suivrai certainement pas, il y aura scission du ps et qui vous dit que cela sera forcément ceux qui sont partis avec la droite qui seront majoritaires?

    Je répète toutes les situations des pays européens sont différentes, chaque parti socialiste ou communiste a sa propre histoire, aucun n’est semblable.

    Je suis persuadé que dans tous les pays européens, tot ou tard on aboutira à la situation Athenes 2005, mais je pense aussi que les chemins pour y parvenir seront tous différents!

    En ce qui concerne la France, ni vous ni moi sommes capables de prévoir ce qui va se passer!

    Si c’était le cas, ce serait trop facile et il n’y aurait pas débat!

  87. Jean
    Posted 29 janvier 2015 at 0:06 | Permalien

    @ Babouot

    Vous dites :

     » Je suis persuadé que dans tous les pays européens, tot ou tard on aboutira à la situation Athenes 2015, mais je pense aussi que les chemins pour y parvenir seront tous différents!  »

    Bon, ben voilà ! NOUS SOMMES D’ACCORD !

    Salutations & Fraternité !

  88. Posted 29 janvier 2015 at 1:41 | Permalien

    Babouot : « je répondais à mon compère Gilbert que je connais depuis fort longtemps et avec lequel la discussion se résume à la question « Pourquoi n’avez vous pas encore démissionné du ps » ».

    L’art et la manière d’être toujours à côté de la plaque. Si tu savais à quel point je m’en fous que tu restes ou que tu quittes le parti dit socialiste. Mon propos est de ne pas laisser faire croire, sans réagir, que le parti dit socialiste mène une politique de gauche. Et je continuerai à dénoncer toutes les saloperies, toutes les compromissions du parti dit socialiste avec la droite et tous les accommodements avec les idées de droite, qui ne peuvent, à terme, qu’à faire parvenir le FN au pouvoir.

    Babouot : « montrez moi que je me suis trompé, prouvez moi qu’ici en France vous êtes capables de faire comme Tsipras, montrez que c’est possible et on vous suivra! »

    J’avais donc raison. Merci de le reconnaître. Il s’agit bien de suivisme. Le discours c’est toujours « partez en éclaireur, peut-être bien qu’on vous suivra ». Le vrai courage serait d’accompagner une démarche de gauche et non de voler au secours de la victoire. Tu me fais penser au marquis de Couille-Verte (ou aux carabiniers d’Offenbach), qui arrivait toujours un quart d’heure après la bataille.

  89. axiome
    Posted 29 janvier 2015 at 2:24 | Permalien

    Vu le flicage d’internet qui s’annonce je conseille aux « dissidents » de publier leurs articles sur switzerland.indymedia.org/fr…
    On y trouve déjà quelques articles iconoclastes qui seraient impubliables en France…
    Par exemple:
    http://switzerland.indymedia.org/fr/2015/01/94210.shtml

  90. axiome
    Posted 29 janvier 2015 at 2:31 | Permalien

    ZUT! je me suis trompé en relisant mes mémos…
    94210 n’est pas très interressant…
    Je voulais recommander:
    http://switzerland.indymedia.org/fr/2015/01/94310.shtml

  91. rêveur
    Posted 29 janvier 2015 at 5:35 | Permalien

    @ Dominique Babouot

    « montrez moi que je me suis trompé, prouvez moi qu’ici en France vous êtes capables de faire comme Tsipras, montrez que c’est possible et on vous suivra! »

    Dominique, l’histoire fourmille d’exemple…
    A titre d’exemple, vous pourrez consulter
    l’entretien avec Maurice Kriegel-Valrimont
    par L’équipe de Fakir (réalisé le 04/09/2006)
    Libération

    Fançois Ruffin : « Aujourd’hui, quand on va revenir sur des acquis sociaux, on ne dit pas qu’on va détruire des acquis sociaux, on dit qu’on va faire une réforme, que la réforme va être là pour sauver le système, et que le système est en péril, parce qu’il y a soit des déficits publics, il y a des déficits commerciaux, il y a un trou dans la caisse de la Sécu, et tout ça est chiffré à chaque fois par les ministères, en millions ou en milliards d’euros. Vous, à la Libération, vous avez contribué à mettre un système de retraites en place, il y a aussi eu la sécurité sociale, alors moi, ce qui me paraît assez surprenant, c’est que tout ça se fait dans un contexte où les déficits publics, ce n’est même plus la peine d’en parler ! J’avais relevé un petit extrait de la situation de la France au moment où vous prenez ces mesures. On nous dit : « En 1944, la France est à genoux, 74 départements ont servi de champs de bataille, la production industrielle ne représente que 29% du niveau de 1929. Les recettes fiscales couvrent à peine 30% des dépenses publiques, la dette nationale a quadruplé. Une foison de billets pourchasse une pénurie de produits. » Et donc, c’est dans ce contexte là, vous, vous êtes complètement inconscient, vous voulez encore plus mettre la France à genoux !, c’est dans ce contexte là que vous décidez qu’il faut mettre en place une sécurité sociale et des retraites… Mais on a dû penser que… »

    Maurice Kriegel-Valrimont : « Mais c’est exactement ce qui s’est passé. Il ne faut pas croire qu’à l’époque, il n’y ait pas de gens qui nous ont dit ce que vous venez de dire ! Ils nous ont dit « Vous êtes fous ». C’est bien pire que ça : la France n’avait plus de ponts, le France n’avait plus de charbon, la France n’avait plus d’acier, la France n’avait plus d’énergie. Bien. C’est vrai que c’était à peine concevable. Bien. Nous sommes passés outre, tout bonnement. Nous sommes passés outre et nous avons fait les choses. Alors là, la preuve a été faite, l’investissement social est un investissement économique formidable ! Et c’est vrai, je n’ai aucune hésitation à le dire, les Trente glorieuses n’auraient pas été possibles si nous n’avions pas fait cette législation sociale. Historiquement, la chose est démontrée. On pouvait discuter avant, mais historiquement, on ne peut plus en discuter. C’est grâce à la législation sociale que les progrès ont été accomplis. Ca veut dire une chose d’une simplicité puérile : les gens qui vivent sur le dos des autres, les gens qui bénéficient du travail des autres, les gens qui exploitent les autres, ils n’ont pas de scrupules ! Ils sont capables de charité, mais le fond de leur attitude est de croire que, pour vivre, pour que l’humanité fonctionne, il faut qu’il y en ait qui profitent et d’autres qui subissent. »

    Fançois Ruffin : « Et donc, vous, vous dites, aujourd’hui, où on vient de nous dire : le poids de la dette publique française, selon les nouvelles normes internationales, a doublé, vous, vous dites : ce n’est pas une raison pour ne pas conquérir de nouveaux droits sociaux ? »

    Maurice Kriegel-Valrimont : « Je dis plus que ça. Je dis que, dans toute une série de domaines, le fait de donner, de garantir ces droits sociaux résout le problème posé. Je dis que, si on passe de, en fait sept millions de gens qui sont hors du circuit du travail, ce qui est le cas, si on passe simplement à deux millions de gens, le problème est résolu ».

    Dominique, le changement pour un régime meilleur n’adviendra que lorsque des personnes rêveront de cet avenir et conquerront de nouveaux droits sociaux. Vous, vous n’adhérerez à ce mouvement émancipatoire que lorsque vous serez assurer qu’il marche…
    C’est la différence entre Valrimont-Kriegel, Les Brigadistes, les communards, Missak Manouchian (des FTP-Moi) et VOUS.

    Vous rejoindrez le mouvement quand vous serez assurer… elles et eux ont pris un pari radicalement différent. Qui parfois, souvent même, leur a coûté la vie…

    C’est peut-être pour çà que Gilbert pointe régulièrement les manquements (quand ce ne sont pas carrément des saloperies) de la gauche complexée …

  92. Gilles
    Posted 29 janvier 2015 at 9:31 | Permalien

    Pour ceux qui ont vu le documentaire « Grèce année zéro » diffusé à deux reprises, une sur LCP et l’autre sur ARTE (à deux trois jours d’intervalle), je recommande vivement l’article paru dans ACRIMED dont voici le lien:
    http://www.acrimed.org/article4558.html

  93. Dominique Babouot
    Posted 29 janvier 2015 at 10:44 | Permalien

    En ce qui me concerne le but ne fait pas de doute, c’est parvenir à prendre le pouvoir pour faire dans tous les pays d’Europe, ce que Siryza a pour projet de faire en Grèce.
    Ici en France en gros, ceux qui ont ce but hésitent entre deux chemins.
    D’une part ils militent au parti socialiste pour tenter d’en prendre le contrôle et se servir de cet outil pour y aboutir. Ce n’est pas négligeable à l’heure actuelle 35 à 40 pour cent des militants peuvent être entrainés. D’autre part à l’extérieur du ps il y a une nébuleuse de mouvements qui essaient tant bien que mal de se coordonner de s’unir pour progresser.
    Cela n’est pas figé, certains quittent le ps, d’autres y reviennent ou y adhèrent.
    Il est indéniable, lorsqu’on compare les situations françaises ou allemandes avec ce qui se passe en Espagne ou en Grèce, on se rend compte que la situation est différente qu’on ne peut automatiquement faire un copier coller pour réussir ici ce qui a réussi la bas.
    Les conditions dans les régions périphériques de l’Europe ne sont pas les même que dans celles qui sont au cœur de l’Europe, en Allemagne, en Belgique en France, encore moins dans les états du nord ou de l’est ou en Angleterre.
    C’est important, car pour réussir, cette entreprise doit être générale au niveau de l’union européenne, tant qu’il restera un état en dehors, elle sera menacée!
    Quand on observe la dynamique qui a abouti au coup de tonnerre de Dimanche dernier à Athenes, on constate que cela n’a rien à voir avec ce qui se passe ici, c’est une évidence.
    Etre réaliste, ce n’est pas etre « suiviste », c’est simplement essayer d’etre là ou cela peut réussir, là ou c’est efficace!
    Je l’ai déjà dit, je le répète, je n’ai aucune raison d’être attaché à un parti que je n’ai rejoint qu’en désespoir de cause qu’en 2006, mais on ne me fera pas lâcher la proie pour l’ombre!
    Il y a plusieurs chemins possibles, Lénine disait là ou il y a une volonté il y a un chemin, c’est une maxime dangereuse si elle est appliquée à la lettre car elle abouti à des impasses! C’est exactement ce que je dis quand j’affirme prouvez moi que vous avez raison et je vous rejoindrai!
    La dernière fois qu’on n’a pu se demander si ceux qui veulent copier coller ici l’expérience grecque n’avait pas raison, c’était en 2012 pendant la campagne présidentielle!
    Incontestablement, il s’est passé quelque chose, j’en ai immédiatement tiré les conséquences, j’ai été jusqu’à voter au premier tour pour Jean-Luc Mélenchon. Je n’étais certainement pas le seul, je me rappelle de ces assemblées UMA (à cette époque la gauche du ps n’était pas encore désunie) ou nous parlions de la campagne de Mélenchon au lieu de s’interroger sur Hollande! L’une faisait part de son émotion à la suite du meeting de la Bastille, l’autre disait ouvertement que dans son entourage on allait voter Mélenchon mais qu’il se taisait parce qu’il ne trouvait aucun argument pour les contredire. Il s’agissait de vrais militants du parti engagé ici pour certains depuis des dizaines d’années, je n’invente pas pour dépeindre une situation idyllique ou inventer un conte pour intéresser le lecteur! Puis sont venus, les élections, le score bien en deçà des espérances! Les électeurs avaient finalement reculé de peur que Sarkozy reste en place!Alors on va encore me traiter de girouette, j’ai changé de route parce que celle là me semblait de moins en moins marquée, elle me faisait penser à ces sentiers de montagne bien tracés au départ qui finissent par se perdre!
    Je veux revenir à la victoire de Dimanche dernier. Sans vouloir jouer les Cassandre, ne nous faisons aucune illusion, ce n’est pas fini!
    Comme l’a dit Tsipras, il y a un long chemin semé de pièges mortels, cela va être terrible a commenté Mélenchon!

    Deux pièges évidents guettent cette expérience inédite:

    1 La dégénérescence sociale-démocrate

    Sous la pression des agents économiques et de l’Europe le gouvernement d’Athenes fini par céder et peu à peu renonce à son programme, ce serait terrible car cela prouverait aux peuples d’Europe que la lutte pour le renversement de ce libéralisme prédateur n’aboutira jamais!

    2 La guerre civile ou le coup d’état militaire

    J’ai encore en mémoire la fin tragique en 1973 de l’espoir qu’avait suscité pour nous jeunes militants l’unité populaire au Chili!
    C’était la première fois au monde qu’était tenté ce pour quoi nous combattions alors, une transition pacifique vers le socialisme!

    A Athenes ils en sont conscients, j’ai remarqué la réponse du nouveau ministre de l’économie à une question sur la possible résistance des oligarques grecs aux réformes, je le cite:

    Ne redoutez-vous pas une réaction de ces oligarques ?

    Nous avons reçu des menaces quand nous avons dit que nous allons nous attaquer aux vaches sacrées de la corruption, mais nous ne céderons pas. Les gens ne votent pas pour nous pour qu’on recule. Nous ne cherchons pas à prendre le pouvoir pour le pouvoir.
    Nous voulons changer la Grèce et l’Europe. En 1967, certains ont préféré mettre fin à la démocratie pour défendre leurs intérêts, lors de la dictature des colonels. Nous ne céderons pas et nous n’avons pas peur.

    Pour prendre une comparaison militaire, la situation grecque me fait penser aux débarquements en Normandie quand les alliés étaient cantonnés pendant plusieurs semaines dans une toute petite tête de pont, et qu’ils devaient se battre face aux nazis le dos à la mer!

    Oui ce que nos camarades ont fait à Athenes est trop important pour nous européen, pour que cela échoue! C’est clair que leur projet ne se cantonne pas à la Grèce, ils seront combattus sans relâche à cause de cela!
    Nous allons devoir les aider!

  94. Posted 29 janvier 2015 at 10:57 | Permalien

    Que dire du Gouvernement Walls Hollande qui ne trouve aucune utilité à discuter de la transition énergétique avec les organisations syndicales représentantes des salariés de l’énergie. Ce dernier s’apprête à mettre les concessions hydrauliques en appel d’offre avec des conséquences graves pour le service public et le porte monnaie des usagers.

    Les syndicats sont indépendants, la coupure d’alimentation maîtrisée : baisses de charges tournantes en 82, coupures sectorielles et tournantes pour les clients échelle 1 et 2 en 1987 à Clermont, mise de la Manufacture Michelin au minimum technique, client échelle 3, coupure de l’ATIC en 87, occupation du poste du Bayet en 2008. Toutes ces actions ont été efficaces pour maintenir le tarif agent, pour assurer le pouvoir d’achat, pour remettre en cause les suppressions de postes, pour éviter la disparition de notre régime de sécurité sociale et d’assurance maladie (Camieg), de retraite spécifique de retraite (Cnieg) ou de garder la gestion de la CCAS et des CMCAS sous l’égides des OS.

    La Cfdt de l’énergie avec l’arrivée en 1989 de l’ami Lechevin (qui coule des jours bien rémunérés) a depuis combattu les coupures de courant au nom du service public pour mieux au nom des solidarités dans la lignée de l’encyclique du Vatican  » rerum novarum  » liquider nos acquis avec la volonté de nous basculer au Régime général accréditant les campagnes de la droite de : salariés privilégiés. Pourtant, la tempête de 1999 a plongé des parties du territoire dans le noir? et ce n’est que grâce à notre mobilisation agent, imprégné de notre culture du service public (personnellement, j’ai fait à cette époque plus de 150 heures supplémentaires à la cellule contentieuse lié au PC de crise..) que l’alimentation électrique a été rétablie en un temps record.. Personne n’a parlé des usagers sensibles qui ont été victimes de cette situation de force majeure avec ses drames humains, et il a fallu pour limiter les dégâts se procurer des groupes électrogènes dans une France solidaire et généreuse….Demain la politique de l’Allemagne avec l’arrêt de 8 centrales nucléaires, son plan irraisonné éolien et photovoltaïque (intermittent), la remise en service thermique lignite (+de CO2) nous fait craindre d’une part un black-out car il faut appelé l’hydraulique France à la rescousse, et d’autre part la dette des énergéticiens qui dépasse 200 millions à comparer avec les 37 millions d’Edf,). Madame Merckel veut étendre sa vision énergétique à l’ensemble de l’Europe et comme les Grecs nous pressuriser….

    La gauche ce n’est pas accompagné le capital dans son combat pour la compétitivité au main de la finance , mais bien de construire une République sociale garant des libertés, de l’égalité et du droit à l’emploi., pour un Un Etat solidaire au service des citoyens.

    Quant à l’extrême droite, elle se combat dans l’unité, la force du slogan nous sommes tous Charlie, sous la bannière Liberté, Egalité, Fraternité a été une démonstration, Marine le Pen se ridiculisait dans le même temps à Beaucaire. Hollande lui préféré manifester séparément avec les chefs d’Etat étrangers ..sous la banderole de l’Union sacrée contre le terrorisme…

    je te rappelle que le fascisme est arrivée au pouvoir en Italie grâce au social démocrate Giavanno Gioletti en 1922 au nom tout sauf le bolchevisme, en Allemagne à cause de la division SPD-KPD, en France c’est la Droite, Paul Raynaud , et de nombreux socialistes et communistes qui ont voté en violation de la Constitution à Vichy, les pleins pouvoirs à Pétain au nom de la paix….ou en Espagne c’est l’Eglise, l’armée coloniale, l’armée italienne, l’aviation hitlérienne avec l’aide de la ligne réformiste et de division du Gouvt de Juan Negrin,( allant jusqu’à interdire le POUM provoquant l’assassinat de son leader A Nin), qui engendra le franquisme….

    Alors, il faut être sérieux, ce n’est pas la coupure d’une salle le réunion abritant le 1er ministre qui fait monter le Front National, mais bien les politiques d’austérité de la Finance avec son cortège de sans emploi ou l’islamisme radicale. Le lendemain la CGT avait droit de citer dans les médias !!!

    La Cfdt a refusé de manifester, mais il est vrai qu’au nom de la solidarité et de la lutte contre les corporatismes, les militants de la Chimie ont pris le pouvoir, la transition énergétique et le service public n’a pas de droit de vivre dans les tables de leur syndicalisme.

    La lutte de classe est bien omniprésente, le con est de trop… Il est diviseur, et il est bien dans l’esprit de Walls et sa vision de l’Unité nationale, pensée contraire à la pensée jauressienne, mais il est de notoriété que Clemenceau l’inspire à savoir l’ordre plutôt que la Révolution..

    Un coup de gueule bien inutile, il est temps de venir manifester à Paris demain…et à minima de lire mon article paru dans la revue Socialisme et démocratie…de la réflexion née la lumière.

    en toutes amitiés

    bernard

  95. rêveur
    Posted 29 janvier 2015 at 11:30 | Permalien

    rêveur en 92

  96. lionel mutzenberg
    Posted 29 janvier 2015 at 13:13 | Permalien

    Mon cher NEMO, « encore un record battu sur le nombre des chômeurs » dites vous.
    Mais qui crée l’emploi en France ? D’après le Medef, la CGPME, ce sont les entrepreneurs qui créent les emplois.
    Il créeraient les emplois, mais n’auraient aucune responsabilité dans le chômage de masse qui existe en France depuis plus de trois décennies : Ah bon !!
    Durant cette période des pays de notre Europe ont connue des hausses du chômage ,et des baisses de celui-ci, pas la France ,pourquoi donc ?
    Pourriez-vous nous expliquer ce phénomène économique qui a de graves répercussions sociales ?
    Pendant cette période les rémunérations de nos salariés ont baissé, des avantages ont été supprimés, la précarité, synonyme de pauvreté, a augmenté, si j’avais mauvais esprit je penserais que la cause en est le chômage, qui n’a rien d’une fatalité, ne vous en déplaise.
    Que la gauche, enfin là, j’abuse, et la droite ait la même responsabilité, je vous l’accorde; cela est d’autant plus évident par la politique menée depuis un peu plus de trente mois.
    Mais le principal coupable est le patronat, le grand patronat, pour être exact, même si nos petits et moyens entrepreneurs n’ont rien fait pour s’opposer à ce désastre qui les emportera eux aussi.
    Ce patronat qui se cache derrière la finance, les marchés, les investisseurs, et autres spéculateurs, qui sont souvent les mêmes, et que vous soutenez pour le simple fait que vous êtes du bon côté du manche.
    Pas très glorieux, mais très efficace quand l’on a pour seule ambitieux de ne défendre que ses propres intérêts.
    Bien malin aujourd’hui celui qui peu faire la différence entre, la finance, le Medef, et l’UMPS, qui n’est plus une vue de l’esprit du FN, n’en déplaise à Monsieur Filoche.
    Unis par la loi Macron, mais pas seulement, ils sont dorénavant inséparables, et à éliminer, électoralement bien évidemment, au même titre.
    Un parti Syrisa demain en France ? Pourquoi pas, mais sur une base clair, pas construit sur un… « Moi Président » devenue trop proche… des plus riches.

  97. Dominique Babouot
    Posted 29 janvier 2015 at 14:08 | Permalien

    @REVEUR

    La force de Tsipras c’est le peuple grec qui est derrière lui, c’est la majorité moins deux sièges au parlement grec!

    Cette force que nous n’avons pas encore! Mais les évènements d’Athenes auront des répercussion dans toute l’Europe, ils provoqueront un réveil accru des peuples parce qu’un espoir s’est levé, le soleil ne se lève pas seulement sur la Grèce!
    Les médias au service de la finance, les politiciens magouillards, les pseudo-analystes le savent très bien. Ce déluge d’informations et de démonstration de ces derniers jours visant à prouver que l’expérience de Syriza échouera n’est ni des destinée à Tsipras, ni aux grecs, ils ne les liront même pas. Toute cette propagande est à usage interne, elle est destinée à combattre l’effet boule de neige, à enrayer l’effet « domino » tant redouté!
    Ils savent très bien que ce qui s’est passé à Athenes dimanche dernier va redonner du courage à nous autres qui commencions à désespérer et cela quelque soit la place ou on a décidé de se battre!

  98. rêveur
    Posted 29 janvier 2015 at 15:28 | Permalien

    « Chaque chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être. »
    (Spinoza, Éthique III1, Proposition VI)

    Cette force de Tsipras ne sera pas sans rencontrer de puissantes résistances… et avant même d’être élu, il a été rassuré la finance …
    Or, comme il est dit dans :
    « Le Plan de Bataille des Financiers  »
    https://www.youtube.com/watch?v=k0h1VB_yxhk
    Soit le président Hollande s’attaquera à la finance, soit il décevra son électorat naturel …
    Au vu de ses 2 premières années passés comme président, on voit ce qu’il a choisi…

  99. JEAN
    Posted 29 janvier 2015 at 17:19 | Permalien

    @Gilles

    FILM :  » Ne vivons plus comme des esclaves  »
    est un film documentaire franco-grec de Yannis Youlountas :

     » NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES  » (septembre 2013, durée 89mn) de Yannis Youlountas :

    https://www.youtube.com/watch?v=rpqk24qvoR4

    Source Wikipedia :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ne_vivons_plus_comme_des_esclaves

    ———————————————

    Regarder le film de Yanis Youlountas vaudra cent mille fois mieux que de couiner avec Jean Quatremer, un journaliste faussaire parmi les journalistes faussaires.

    Décidément la chaine de télévision « Arte » avec Daniel Leconte & Jean Quatremer devient de plus en plus faussaire elle aussi comme chaine de télé …une vraie chaine en fer forgé.

    Bon,mais tout passe, même la propagande…

  100. belmon
    Posted 30 janvier 2015 at 10:53 | Permalien

    je pense que vous avez une lecture simpliste de la victoire de syrisa et l’avenir proche le confirmera. C’est un parti créé et soutenu par l’oligarchie pour permettre au système dominant de rester en place en grèce qui a été adoubée récemment par washington et autres instances officielles, et qui n’a rien de révolutionnaire.
    pas question de quitter l’europe ni l’euro tel qu’annoncé.syrisa ressemble fortement au front national ou au parti de mr melenchon comme attrape tout et faire croire aux gens qu’il y a une alternative à l’UMPS, pour l’instant ils ont apparemment réussi à le faire croire

  101. Posted 30 janvier 2015 at 11:52 | Permalien

    bien sur, vous vous n’auriez pas voté syriza ?
    mais pour le KKE qui s’isole de lui même de toute action collective de transformation sociale ?
    il se trouve que D&S n’a jamais été pour la « sortie » de l’europe ni de l’euro… mais leur transformation…

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