Avant que François Rebsamen ne supprime les CHSCT

Pour démonter un panneau publicitaire (94 Chennevières sur Marne) un salarié de l’entreprise B  (95 Soisy sous Montmorency) se trouvait sur une nacelle depuis laquelle il tenait une corde sur laquelle était fixé un crochet devant maintenir le panneau pendant que 2 personnes au sol désolidarisaient celui-ci du bardage. Le crochet a cédé et le salarié est tombé en arrière, passant au travers d’une toiture en fibrociment et chutant sur le sol 7 mètres plus bas. Il est décédé.

 

Un mécanicien de l’entreprise H D (78 Buc) intervenait sur une pièce défectueuse d’un camion. Afin d’accéder à la pièce située au-dessus d’une roue, il a actionné un mécanisme de levée qui a finalement cédé, lui provoquant un écrasement du thorax. Les premiers constats tirés de l’enquête révèlent l’absence d’évaluation des risques professionnels.

 

Au sein de l’entreprise de transports N (94 Bonneuil sur Marne), un salarié a été gravement blessé après avoir été percuté puis traîné sur plusieurs mètres par un porte-container sur rail.

 

Le 13 mars, un salarié de la FFB (40 salariés, 92 Saint Cloud) est décédé après s’être jeté du 3° étage de l’entreprise. Il apparaît que ce salarié, en charge de la maintenance du réseau informatique, récemment missionné dans le cadre de la refonte du site internet, avait fait état de son stress lié à une charge excessive de travail.

 

Les salariés de la plateforme M de Mantes-la-Jolie (78) ont exercé leur droit de retrait en raison de problèmes de charge de travail et de risques psychosociaux, liés à la restructuration depuis plusieurs années. Un CHSCT extraordinaire est convoqué.

 

Charge de travail excessive et risques psychosociaux sont également en cause dans une procédure de danger grave et imminent au sein de l’entreprise G (78 Buc), chargée de la maintenance d’appareils de reprographie. Une réunion extraordinaire du CHSCT a eu lieu et le président du CHSCT y a relaté la démarche « risques psycho sociaux » entreprise depuis un an.

 

Les services de l’inspection du travail ont été alertés par une femme de chambre de l’entreprise L., intervenant au sein de l’hôtel M. (92 Neuilly) : suite à la déclaration d’un vol de 100 € dans une des chambres qu’elle avait nettoyé, il a été procédé à une fouille totale de son vestiaire et de ses affaires. Elle a du se dénuder intégralement afin que tous ses vêtements soient inspectés. Elle a déposé plainte pour agression sexuelle. Un CHSCT extraordinaire s’est tenu ; des mesures ont été actées afin d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise : formalisation d’une procédure claire et partagée en cas de vol, formation des managers de M. et LCS sur cette procédure, amélioration de la sécurité de l’hôtel. Une décision de modification du règlement intérieur a également été notifiée à l’hôtel. Par ailleurs il a été constaté qu’aucun décompte de la durée du travail des femmes de chambre n’était réalisé, leur rémunération étant illégalement liée au nombre de chambres effectué et non pas au nombre d’heures effectuées, ce qui est hélas courant dans la profession.

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