Contre la barbarie, République exemplaire, République sociale

Paris attaqué, Paris assassiné lâchement un vendredi soir… Paris, c’est la ville des Lumières, Paris, c’est la fraternité. Paris, ce sont les salariés, jeunes et vieux, femmes et hommes, ceux qui défendent leurs droits de vivre libres et égaux, qui créent et produisent dignement, ces humains qui font la fête, en fin de semaine et avant le repos du dimanche, grâce à ce qu’ils gagnent en travaillant dans une des plus belles villes du monde.

1) Humanité

 

Après les 17 victimes des 7 et 8 janvier 2015, nous étions des millions au-delà des dessinateurs et artistes talentueux à dire ensemble « je suis Charlie » !
Ce vendredi 13 novembre, nous étions encore des millions à être visés : professeur, graphiste, informaticien, chercheur, serveur, restaurateur, juriste, éditeur, artiste, maquilleuse, étudiant, musicien, commercial, employé de banque, chauffeur, livreur, charpentier, communicant, administrateur, contrôleur des impôts, technicien, apprenti architecte, rugbyman, journaliste, avocat, douanier , programmateur, chanteur, sportive, rédacteur, brigadier…
Nos noms sont : Hyacinthe, Fabien, Lucie, Domi, Valeria, Matthieu, Victor, Cécile, Manu, Maud, Germain, Ludovic, Amine, Djamila, Yannick, Asta, Milko, Elif, Nohémie, Francois-Xavier, Gregory, Patricia, Elsa, Luis Felipe, Juan Alberto, Nick, Lola, Guillaume, Elodie, Mayeul, Ariane, Alban, Manuel, Ciprian, Fabrice, Thierry, Baptiste, Quentin, Hugo…
129 morts, 350 blessés, ils venaient de Venise, de Suresnes, de Berlin, du Burkina Faso, de Neuilly, de Montpellier, de Normandie, du Congo, de Tarbes, de Marne-la-Vallée, d’Asnières, de Cherbourg, de Ceyrat, d’Epervans, du Maroc, de Belgique, de Biarritz, de Californie, de Lambersart, de Madagascar, du Chili, d’Espagne, d’Amiens, de Colchester, d’Algérie, de Bobigny, de Saint-Tropez, de Tonnerre, d’Alsace, de Gondecourt, de Nancy, de Sancerre, de Bagnolet, de Tunisie, du Brésil, de Suède, du Portugal, de Roumanie… renoi ou rebeu..  21 nationalités, loin par-delà les frontières et le périphérique. (1)
Ils étaient, nous étions, tous mélangés, car c’est ça notre République, elle n’est pas que tricolore, c’est ça notre pays, il est ouvert, accueillant, pluriel, multiculturel. Ce n’était pas la race blanche, ni le cocorico chauvin, ni la décadence des riches, ni une quelconque « identité nationale » qui étaient visés, c’était notre peuple si fécond, si joyeux et si divers. Le match de foot était international, un des restaurants s’appelait « le petit Cambodge », le rock était « hard » : ceux qui ont expliqué que « Charlie » était allé trop loin, que disent-ils ?  Que la musique était trop forte au Bataclan ? Toutes les victimes avaient le même sang et la même joie de vivre. Ce n’est pas seulement une « nation » qui a été visée, c’est l’humanité entière qui est touchée.
Les assassins tuent sans distinction des athées comme des musulmans, des arabes et des blancs, des noirs et des jaunes. Déjà dans de précédents attentats, les bombes étaient placées dans le métro ou devant chez Tati. Ils ne cherchent pas à frapper ceux qui commandent les Rafales qui les bombardent, ils nous tuent, nous, les gens en mobylette. Ils n’ont aucun autre message : ils ne cherchent pas à aller frapper des dirigeants et élites, des cibles militaires ou des quartiers riches. Ils sont bien les pires ennemis du peuple, les tueurs de nos libertés comme de nos amours, de nos fêtes comme de nos droits du travail. On comprend les hommes et les femmes qui veulent échapper à leur emprise et se réfugient chez nous. Chacun de leurs attentats nourrit l’obscurantisme, les fanatismes, les racismes, les extrémismes de droite et leurs crimes sont pain béni pour tous ce qui sert la réaction, ils nous empêchent, en premier, de nous défendre nous, les salariés licenciés d’Air France, les hospitaliers surmenés, les chômeurs humiliés, les bas salaires et les retraités pauvres.

 

 

François Hollande a raison de dire que « ce n’est pas une guerre de civilisation car ces assassins n’en représentent aucune».
Il faut aller jusqu’au bout : ce n’est pas non plus une guerre « entre nations ».
Ce n’est pas non plus une « guerre de religions ».
Ce n’est pas non plus « une guerre ».

 

 

Evidemment que ce n’est pas une « guerre entre nations » : les charognards, ignares assassins étaient de nationalité française et belge. Les autres, de même origine, qui commandent chez Daech se sont mis en marge de l’humanité entière. Ces crevures croyaient-elles tuer leur propre pays ? Elles avaient le même âge et parfois le même visage que leurs victimes ! La réponse n’est pas de s’enfermer dans le tricolore, dans les chants patriotiques, dans les identités culturelles, dans la fermeture des frontières, dans la traque de l’étranger, de l’immigré, du réfugié, pour lutter contre eux. Les morts de vendredi ne sont ni blancs ni tricolores.  « L’union nationale » n’est pas une réponse. Comme le dit Noël Mamère, « l’union sacrée est une défaite de la pensée ». Philippe Martinez le dit aussi : « l’unité nationale n’est pas bonne pour les salariés et nos revendications ». L’étranger est bienvenu chez nous. L’immigré veut travailler comme nous. Le réfugié veut justement échapper à l’enfer pour survivre avec nous. Il ne s’agit pas d’un combat entre nations.

 

Evidemment qu’il ne s’agit pas d’une « guerre de religion » : les abrutis tueurs croyaient-ils faire justice pour leur « dieu » et frapper les mécréants, les apostats et les « croisés » ? Ce qu’ils retiennent de leurs bibles est la lecture la plus primate, 90 % des motifs des assassins ne proviennent absolument pas de préceptes religieux – qu’ils ignorent -  mais d’abord de leurs frustrations, de leurs échecs, de leur marginalisation, de leurs trafics impuissants et des haines antisociales qu’ils ont cultivées dans leur cerveau malade. « Plus de 80 % des victimes du prétendu djihadisme sont des musulmans », selon Le Monde. La réponse n’est pas de se claquemurer dans les églises et de fermer les mosquées pour opposer Dieu à Dieu.

 

Ce n’est pas une « guerre », ni nationale ni religieuse : il n’y a ni Etat ni armée de Daech, aucune légitimité à ce groupe, aucun projet humain universel à cette secte, c’est un terrorisme de déchet, une sous-production résiduelle catastrophique des terribles destructions commises par les interventions, les « ingérences » criminelles des grandes puissances pendant des décennies au Moyen-Orient. Ces déchets des guerres impériales ont encore une fonction : aggraver les résultats tragiques de celles-ci

 

Là-bas, c’est comme « après l’humanité », c’est comme l’allégorie des méchants de Mad Max 2.

Des fous dégénérés se sont rassemblés avec assez de force pour faire un pseudo-Etat, un pseudo-califat, des sectes, des armées de mercenaires, mafieux et criminels, trafiquants et illuminés, sous-produits dérivés du pétrole, des armes et de la finance qui règnent « en Occident » et des dictatures barbares locales. On sait d’où ils viennent : ils sont le produit local de la fin de l’espoir et veulent donc tuer l’espoir. Pas seulement en France, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Belgique, en Tunisie, au Mali, puisqu’ils viennent de faire 147 morts et 79 blessés dans l’université de Garissa, au Kenya, à 150 km de la Somalie. Puisque la secte Boko Aram est responsable de la mort de 150 personnes au nord-est du Nigeria.  Et encore : 23 morts et 100 blessés au Tchad, et 1100 écoles détruites au Cameroun, Tchad, Niger, et Nigeria. De telles barbaries n’étaient pas une fatalité locale, elles ont été engendrées par les guerres impérialistes depuis plus d’un siècle : les frontières découpées, imposées, les richesses pillées, les peuples occupés, bombardés, assassinés, torturés, affamés, sous des dictatures féroces façon Shah d’Iran, baasistes, talibans, ou saoudiennes. Une peste s’est implantée et déborde, menaçante, vengeresse, haineuse, générant des criminels obscurantistes sous de vieux prétextes religieux, travestis en bannière dite « islamique ».
Redisons-le, face à ce terrorisme de déchet, il n’y pas de réponse symétriquement barbare comme ces autres abrutis identitaires et d’extrême droite qui font des « ratonnades », détruisent des cimetières ou des mosquées, et veulent enfermer 4000 « suspects », déchoir des Français de leur identité, expulser des millions d’étrangers, refuser des milliers de réfugiés, instaurer des dictatures policières répressives, bombarder des populations civiles. Cette extrême droite identitaire est aussi un déchet d’humanité. Ne pas se laisser contaminer.

 

2°) Paix !

 

 

 

Car répondre en tant que nation, en tant qu’armée, en tant que puissance à laquelle un défi est lancé, c’est accréditer l’importance de l’ennemi, renforcer ses délires, valoriser leurs sectes, abaisser nos valeurs, tomber dans leurs pièges, donner sujet aux escalades des logiques folles de crimes

 

Il ne faut pas parler « guerre », il faut parler « paix ».

 

Il faut parler de vie contre la mort. Pour les éradiquer, il faut parler de démocratie, de République, de liberté, égalité, fraternité, plus que de représailles.
Le langage martial est impuissant et fascinant face à des fous de guerre. Il faut défendre l’universel, pas la revanche. Il faut en appeler davantage à la beauté et la bonté du monde qu’à la patrie. Il faut défendre les valeurs universelles : égalité des droits entre les peuples, respect de la démocratie, défense des droits des humains, coopération économique, désarmement, retraits des troupes étrangères, autodéterminations.
Pour la vaincre, il ne faut pas agir seuls dans un tête à tête, il faut mobiliser l’humanité entière puisque c’est elle qui est attaquée.

 

Convoquer le conseil de Sécurité, négocier avec Obama et Poutine, impliquer l’Europe entière, multiplier les conférences de paix internationales et régionales, telle est l’urgence !

C’est mieux que l’escalade de l’état d’urgence, policier, militaire, autoritaire, nationaliste.
Il ne faut pas croire que des représailles nationales suffiront : elle ne sont pas efficaces pour faire disparaître l’origine commune à ces déchets terroristes, il faut permettre la pacification et que puissent se reconstruire la région, l’Irak, la Syrie, avant que la Jordanie, la Turquie, les émirats ne s’effondrent.  Car tout concentrer pour écraser Daech…  en s’alliant comme cela semble paradoxalement se faire avec les successeurs d’Al Qaida, Al Nosra, ou en nourrissant d’autres sectes ou avec les émirats, n’est pas une solution durable.
L’affichage politique doit être de défendre et restaurer les droits et la souveraineté des peuples. De tous les peuples.  Pour cela, oui, il faut organiser toutes les saisines possibles des institutions internationales pour tenter toutes les négociations possibles. Et sans préalable : car parler avec des dictateurs, tôt ou tard isole ces dictateurs et, dans cette région du fait de son histoire tragique, il y en a dans tous les camps. On ne peut pas faire autrement que discuter avec TOUS les belligérants sans exclusive.
Mais il faut avoir comme axe durable de soutenir partout les forces vives démocratiques, pas les dictatures ni les dictateurs. Donner les moyens aux peuples de la région (Kurdes, Syriens) d’imposer la paix et la démocratie.

 

La première chose est d’obtenir des accords internationaux pour contrôler pétrole et finances de Daech, empêcher qu’ils bénéficient d’un trésor de guerre pour alimenter leurs crimes.
Stop à tout achat de pétrole en provenance de leurs actuels domaines.
Stop à toute activité bancaire et financière émanant de Daech.
Comment prétendre battre leurs terroristes sans accords internationaux pour couper le robinet du pétrole et des finances qui les alimentent partout dans le monde ?
La meilleure façon de battre Daech, c’est idéologiquement (la culture : bibliothèque contre kalachnikov),  économiquement (le pétrole étranglé), financièrement (les banques : bloquer leurs milliards), diplomatiquement et militairement (ONU)

 

Impossible « d’oublier » les mauvais bilans de l’ONU : les résolutions inappliquées concernant Israël. Car, quel crédit peuvent avoir des résolutions appliquées dans un sens et pas dans l’autre ?
Il faut la fin des pillages impérialistes du pétrole, les coups d’État, les invasions, les manipulations. Et si cette reconnaissance des crimes impérialistes des dernières décennies ne peut pas être un préalable, il importe, pour reconstruire politiquement la région, de les afficher : car toute continuation de la brutale politique militaire ne fera que perpétuer indéfiniment la barbarie de tous côtés.
Les puissances américaines et anglaises avec les deux guerres du Golfe, les crimes de Bush et de Blair, chacun le sait, ont enfanté Ben Laden, Al Qaïda et Daech. Les puissances françaises et anglaises ont aussi la responsabilité majeure de la décomposition de la Libye.
Des deux grandes révolutions populaires, tunisienne et égyptienne, une seule a survécu, à Tunis, mais bien menacée et isolée. Aidons–la.
Mais par contre, les grandes puissances internationales ont été bien complices de la contre-révolution au Caire ainsi que de l’abominable régime qui y règne. Et c’est une immense honte d’alimenter les dictatures du Golfe en armement et de se taire, pour de l’argent, sur la barbarie de ces régimes. Car comment vanter l’Arabie Saoudite et les émirats face à Daech ?
Paix, démocratie et diplomatie doivent désormais l’emporter sur l’impérialisme, la fuite en avant, la corruption et les va-t-en guerre – symétriques des terroristes. Retirer le PKK de la liste des organisations terroristes, et aider le combat armée du peuple kurde contre Daesh.

 

 

3) République exemplaire : sociale !

 

Pour  notre pays : isoler et liquider les assassins de Daech, redresser notre politique et notre diplomatie envers le Moyen-Orient et les pays arabes, c’est vital.


C’est indispensable aussi pour stopper l’hémorragie d’une partie petite mais significative de notre jeunesse. Car, comment expliquer qu’un grand pays comme le nôtre soit victime du départ, de l’endoctrinement, puis de l’assaut contre lui-même de plusieurs milliers de ses enfants ?  De 1200 à 4000 dit-on ? Comment les déchets du terrorisme Daech peuvent-ils se nourrir d’une part de nous-mêmes ? Les criminels étaient français !
Là encore, les cris guerriers, moralistes, religieux, les appels ouverts ou masqués au raidissement national et nationaliste, les concessions aux identitaires, n’auront aucun effet.

 

Les surveillances, les contrôles, l’état d’urgence, les pratiques policières, la répression n’auront que des efficacités très relatives, à court terme, et un pays qui s’enfonce dans l’état d’urgence policier au détriment de l’état de droit cède à ses ennemis, et affaiblit sa propre cause. « Le problème, c’est qu’on a trop de libertés », ose déjà déclarer un général français, car  il y a toujours des imbéciles pour rêver « d’hommes forts ». Ce n’est pas une modification de la constitution, ni un état d’urgence prolongé qui permettront de tarir les sources de financement et d’armement des terroristes d’autant que l’Etat français est le 2ème pays vendeur d’armes au monde, devant la Russie et la Chine. Tout l’arsenal des lois nécessaires existe, ce n’est pas d’un « Patriot act » ni d’un état d’urgence prolongé de 3 mois dont nous avons besoin, non, mais par contre il manque des effectifs pour agir, à commencer par les 12 000 agents de police supprimés par Sarkozy et que la politique de restriction des fonctionnaires n’a pas permis de rétablir.
Non, on n’en a pas assez de libertés citoyennes, il faudrait au contraire une 6° République plus démocratique, car les salariés se sentent méprisés et non pas associés, et le fait que la gauche n’ait pas tenu ses promesses creuse le terreau des abstentions, désillusions, déceptions, amertumes, rages et cynismes.
La solution n’est surtout pas au tout militaire et policier, aux états d’exception, mais elle est à la politique et à la démocratie : liberté, égalité, fraternité !
La République exemplaire doit séduire et rapprocher les jeunes et pour cela, il faut qu’elle soit sociale et non qu’elle creuse les différences et les inégalités.


Impossible de défendre « les valeurs » de notre pays sans éradiquer la « crise », les 6 millions de chômeurs, les 9 millions de pauvres, les fantastiques inégalités : la République sans social ne vaut rien. Jaurés l’a crié : sans social la République reste un mot creux. « Liberté » avec un « état d’urgence », « égalité » avec 1% de super riches, « fraternité » avec une extrême droite en expansion, ça ne peut pas marcher. S’il est un « état d’urgence » à imaginer, c’est contre la « fraude fiscale », il ferait rentrer de 60 à 80 milliards et changerait illico la situation du pays. Plutôt que des idées creuses, il faut du pain dans toutes les assiettes.

Et des services publics ! Cette tragédie a aussi montré combien nous avions besoin de fonctionnaires, pompiers, policiers, infirmiers, médecins et agents hospitaliers, services sociaux, personnels éducatifs, fonctionnaires territoriaux, militaires…

 

Il faut travailler mieux, moins, tous et gagner plus : partager les richesses et les fêtes au Bataclan.


Dans les quartiers où il ne reste que le chômage, le bas salaire, et aucune perspective d’intégration, la réponse n’est sûrement pas de dire aux jeunes « Ayez envie de devenir milliardaires. » Pareille phrase, nous l’avions écrit, nourrit le désert des idéaux et encourage les désespoirs et les aventuriers.
Il faut un projet de société, il faut le socialisme, il faut le changement maintenant. Il faut une République sociale. Il faut la priorité pour la jeunesse. Il faut l’égalité, la redistribution des immenses richesses de notre pays.
« Avant la fin de la 2ème guerre mondiale, lors de la déclaration de l’OIT en 1944, l’ensemble des pays de la planète avait affirmé que seule la justice sociale serait facteur de paix. » rappelle opportunément la CGT.

Sinon, on en revient à l’Europe libérale et austère qui creuse nos tombes, qui nourrit ses extrêmes, qui menace nos fêtes du vendredi soir et nos repos du dimanche – pour la seule rapacité de ses banksters.

 

Il est étonnant d’entendre François Hollande déclarer : « Dans ces circonstances, je considère que le pacte de sécurité l’emporte sur le pacte de stabilité ». Ainsi, rien ne l’aura fait renoncer aux 41 milliards donnés aux patrons, aux 40 milliards dépensés en moins pour notre sécu, nos collectivités, nos équipements, nos salaires, rien. Il aura tenu bon sur la « politique de l’offre », sur la réduction des déficits, il n’aura concédé aucune conquête sociale à la gauche, il faut l’horreur de vendredi dernier pour qu’il dise aux libéraux européens : « Je ne vais pas me conformer tout à fait à la feuille de route que vous exigez et que j’ai acceptée depuis 2012. » Il ne le fait pas pour nourrir les besoins sociaux de notre peuple mais pour imposer l’état d’urgence. A méditer.
Concluons avec les syndicats : « La CGT note que le pacte de stabilité n’est pas un horizon indépassable et elle exige un pacte de progrès, de démocratie sociale, d’éducation, de sécurité et de paix pour toutes les populations. » « Pas plus qu’il n’y a de trêve dans les attaques contre le monde du travail, il n’y aura de trêve dans l’action syndicale pour le progrès social ».

Nos revendications, celles de tous les salariés, ne passeront pas sous la table : stop au licenciement des salariés d’Air France, renforcement des droits du travail, hausse des salaires, non à l’accord forcé et antidémocratique dans les hôpitaux, recrutement partout des fonctionnaires si utiles en temps de crise, renforcement des services publics, et repos dominical pour tous ceux pour lesquels il n’est pas nécessaire de travailler, qu’ils puissent faire la fête et écouter de la musique.

Gérard Filoche, le 17 novembre.

 

 

(1) : mentionnons parmi les victimes : Patricia San Martín et Elsa Delplace San Martín- Patricia San Martín travaillait comme fonctionnaire à la mairie de Sevran, en Seine-Saint-Denis. Elle a été tuée en même temps que sa fille Elsa Delplace San Martín. Les deux femmes étaient originaires du Chili. D’après la télévision chilienne T13, Patricia San Martín avait pour oncle l’ambassadeur du Chili au Mexique, Ricardo Nuñez Muñoz. Elle s’était exilée en France avec ses parents, avant de retourner vivre au Chili, mais sa fille résidait à Paris. La nouvelle de sa mort a été annoncée sur Twitter par Isabel Allende, la fille de l’ancien président Salvador Allende. Selon le site 24 Horas, Patricia et Elsa Martín avaient respectivement 61 et 34 ans.

 

64 Commentaires

  1. JUTON
    Posted 17 novembre 2015 at 18:44 | Permalien

    Monsieur,
    Votre dernier paragraphe est terrible mais est tellement juste.
    Mais comment peut-on encore être membre du PS avec de tels propos ? Croyez-vous pouvoir le changer de l’intérieur ? Je me pose toujours cette question. Je ne sais si elle est primordiale en ces circonstances mais puisque vous intervenez avec ces mots je me la pose de nouveau.
    Je connais votre intégrité, votre courage et pousse bien souvent pour ne pas dire toujours les mêmes « coups de gueule » que vous.
    Un gauche œuvrant véritablement pour un socialisme que vous appelez n’est elle pas possible aujourd’hui ? Croyez-vous que le PS d’aujourd’hui comme de demain pourrait s’y associer ? Ne peut-on rien faire en dehors de lui ?
    Le moment présent est certes particuliers pour se poser ces questions mais la teneur de votre article et l’Homme que vous êtes m’y amènent.
    Fraternellement

  2. Posted 17 novembre 2015 at 19:04 | Permalien

    Petit déjeuner capital

    M le magazine du Monde | 13.11.2015 à 17h54 | Par Guillemette Faure

    « La fin du salariat : une révolution est en marche », promettait l’invitation à un petit déjeuner avec, entre autres intervenants, le patron d’Airbnb France. Ça tombe bien. On y est allé en marchant. Et en métro, où les murs des stations sont justement tapissés en ce moment des affiches de la nouvelle campagne pour Airbnb. « Mon appart paie ma collection de chaussures », dit l’une, pour inciter les particuliers à louer leur logement grâce au site. « Mon appart a financé mon premier film », annonce l’autre. Cela n’a l’air de rien mais cette campagne, c’est un sacré changement depuis celle de l’an dernier, qui assurait que, avec Airbnb, on avait des amis dans le monde entier. Maintenant, on a de l’argent du monde entier.

    La table ronde est organisée à l’Hôtel Amour, un endroit branché du 9e arrondissement qui, à d’autres heures, sert des bottes de radis à 8 euros. Nathalie Kosciusko-Morizet et ses invités sont assis sous la verrière. Le petit déjeuner est organisé par ADN (Action durable novatrice), la fondation de NKM, qui connaît la force d’un acronyme.

    C’est à Benjamin Cardoso, le patron de LeCab, qu’elle donne la parole en premier. On pourrait présenter ce service de VTC comme un Uber français. Mais, depuis qu’Uberpop est interdit, toutes les sociétés de l’économie collaborative se trouvent de grandes différences avec Uber. Lui insiste sur l’atelier de réparations que LeCab a ouvert pour ses voitures et les programmes de formation pour les chauffeurs qui viennent de lieux où le chômage est important. « En donnant pendant trois mois des cours sur les codes du luxe, les gens prennent confiance en eux. » Quant au dress code, « il n’est jamais difficile de faire porter le costume, les gens le font avec plaisir. » « Tout le monde porte le costume avec plaisir, sauf les patrons… », corrige Gaspard Koenig, autre invité, qui note aussi que, dans cette nouvelle économie, « ceux qui ne sont pas rasés dans une entreprise sont généralement ceux qui la possèdent. »

    Gaspard Koenig est un spécialiste de la formule qui fait mouche, un « philosophe » comme on dit maintenant de ces intervenants qui poivrent des discours provoc de quelques références antérieures au XXe siècle en animant des tables rondes. Il décrit un monde dans lequel disparaît l’ouvrier en usine, figure sur laquelle on a construit nos régulations, un monde dans lequel on a des postes de conception d’un côté, des petits boulots de l’autre (la « gig economy »), une grande zone grise entre les deux, un monde où tout se transforme en capital. « J’ai utilisé Airbnb à Blois. C’était quelqu’un qui avait transformé sa maison de famille en capital… tout devient capital. » Tout cela le rend extrêmement enthousiaste. « La beauté de ce monde, c’est que chacun pourra décider », dit-il. Là, NKM sursaute. « A un moment l’Etat va décider aussi, je suis libérale mais je ne suis pas anarchiste… »

    « Pour moi l’option rêvée, c’est une faillite de l’Etat souverain. » Gaspard Koenig, responsable du think tank Génération libre

    Une question ? Oui Brigitte ! Brigitte est une travailleuse indépendante et, quand elle en parle, ça ne sonne pas du tout comme dans le monde libertarien joyeux de Gaspard Koenig. Peut-être parce qu’elle a l’âge des Brigitte, elle parle des vieux indépendants qui, comme elle, n’ont plus envie de l’être, signale que seuls 10 % des médecins ont envie de s’établir en profession libérale.

    « Une nouvelle génération veut être indépendante quand une ancienne cherche à se retrouver à l’abri que procure le salariat », synthétise adroitement NKM. C’est un casse-tête, cette nouvelle économie, pour les politiques. D’un côté, la soutenir, c’est un gage de modernité. L’ancienne secrétaire d’Etat au numérique assure que la guerre d’Uber contre les taxis, c’est « un zakouski par rapport à ce qui va se passer ». Mais montrer qu’on comprend le nouveau monde, ça ne fait pas un programme, surtout dans un domaine qui traite les législations comme des anachronismes. NKM a déjà retenu que, pour ses électeurs, il n’est pas question d’encadrer Airbnb. « Les gens disent : c’est notre petit complément, ne nous emmerdez pas, c’est la débrouille pour faire face à la crise… »

    « Pour moi l’option rêvée, c’est une faillite de l’Etat souverain », déclare Gaspard Koenig qui a compris que pour exister, il fallait y aller fort. Pour conclure, l’ancien speechwriter de Christine Lagarde cite Pompidou : « Arrêtez d’emmerder les Français. » D’ailleurs, dit-il, on peut aller sur le site de son think tank acheter des tee-shirts imprimés de ce message. Si on n’était pas dans un hôtel bobo à parler de la nouvelle économie, on pourrait parler de nouveau populisme.

    image: http://s2.lemde.fr/image/2013/08/19/24×24/1100509681_4_bb43_13769237515932-vignette-faure_c0906b6df8c41c33c81a0009aa0a49e0.png
    Guillemette Faure
    Chroniqueur M le Magazine

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-actu-chroniques/article/2015/11/13/petit-dejeuner-capital_4807857_4573473.html#3KaMXcXofhc0YMv8.99

  3. Posted 17 novembre 2015 at 19:41 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    En complément de ce qu’a écrit notre camarade Gérard Filoche, je vous invite à lire l’article intitulé « Remettre la question sociale au cœur : continuer à vivre, c’est lutter », disponible à l’adresse suivante : http://www.solidaires.org/Remettre-la-question-sociale-au-coeur-continuer-a-vivre-c-est-lutter
    Solidairement.

  4. Posted 17 novembre 2015 at 21:31 | Permalien

    Bonjour Monsieur Filoche

    Tout d’abord sachez que j’aime beaucoup la façon dont vous démontez les mythes propagés par les inlassables corbeaux du libéralisme concernant le droit du travail. Si il y avait plus d’Hommes comme vous au Parti Socialiste j’envisagerais surement de voter pour lui.

    C’est justement à propos de droit du travail que je sollicite votre expérience en tant qu’inspecteur du travail, j’ai 18 ans et je viens de trouver un premier travail dans la distribution de flyers mais j’ai le problème suivant, mon employeur ne rembourse par les frais de transport, or un allez-retour en métro pour chercher les flyers et un allez-retour pour aller les distribuer cela revient 7€20 et pour des missions de moins d’1h et demi je suis payé 9€ net de l’heure. Sur la première heure je suis donc payé en réalité moins de 2€ et pour 1h30 seulement 6€30.

    Je me demande donc si le droit du travail autorise l’employeur à ne pas payer les frais de transport, sachant que l’employeur a justifié ce non payement des frais de transport par un salaire au dessus du SMIC. J’ajoute qu’il n’y a pas vraiment de contrat de travail, juste une feuille indiquant les différentes missions.

    Qu’est-ce que vous pensez que je puisse faire ? Sachant également qu’il ne semble pas y avoir de syndicat dans cette entreprise.

    Merci de m’avoir lu.

    Luca Poissonnet.

  5. Gilbert Duroux
    Posted 17 novembre 2015 at 21:41 | Permalien

    GF : « Cette extrême droite identitaire est aussi un déchet d’humanité. Ne pas se laisser contaminer ».
    Dis ça à Valls, largement contaminé avec la volonté de déchoir de leur nationalité les bi-nationaux, suivant ainsi une ancienne demande de l’extrême droite. Dis ça à tes amis du parti prétendument socialiste, qui s’apprêtent à voter des lois d’exception et à rendre l’état d’urgence (par définition provisoire) quasiment permanent. Dis ça à tes camarades de parti qui veulent renforcer l’arsenal répressif avec toujours plus de mesures sécuritaires en dehors du contrôle des magistrats.
    J’en connais qui se réjouissent de pouvoir bientôt l’utiliser contre nous, cet arsenal répressif. Je parle bien sûr du FN, qui est aux portes du pouvoir grâce à la politique du parti dit socialiste.
    Ce parti est un parti d’irresponsables. Il faut n’avoir aucune culture ni conscience politique pour le qualifier encore de gauche.

  6. Posted 17 novembre 2015 at 22:03 | Permalien

    Après les attentats du 13 novembre
    Ebriété guerrière
    17 novembre 2015

    JPEG – 89.7 ko
    « Etoiles » (un marché à Damas, en Syrie)
    cc Christophe

    Le 13 novembre 2015, une série de fusillades et d’explosions ont endeuillé Paris et Saint-Denis, provoquant la mort d’au moins 130 personnes. Les auteurs de ces attentats, souvent des jeunes Français musulmans, ont motivé leur acte en invoquant l’intervention militaire de leur pays en Syrie contre l’Organisation de l’Etat islamique (OEI). Deux jours plus tard, Paris a procédé à de nouveaux bombardements contre les positions de l’OEI en Syrie, principalement dans la « capitale » de l’organisation, à Rakka. Et, dorénavant, le gouvernement français comme l’opposition de droite s’accordent sur la nécessité de multiplier les « frappes » en Syrie. L’urgence de mener sur le front intérieur une « guerre » implacable ne les distingue pas davantage.

    La seule question qui semble faire débat entre eux tient à la composition de la coalition internationale combattant l’OEI. Avec ou sans la Russie ? Avec ou sans l’Iran ? Avec ou sans le gouvernement syrien ? La politique étrangère française, dont le crédit a été largement atteint par une succession d’hypocrisies et de maladresses, paraît à présent se rallier à l’idée d’une alliance aussi large que possible. Une telle position est déjà celle que défendent l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, l’ancien premier ministre François Fillon et l’ancien ministre des affaires étrangères Alain Juppé. Tous exigeaient il y a encore quelques mois, ou quelques semaines, le départ préalable du président syrien Bachar Al-Assad ; tous y ont dorénavant renoncé.

    Décidée de manière solitaire, sans débat public, sans participation autre que purement décorative du Parlement, dans un alignement médiatique conforme aux habitudes du journalisme de guerre, l’intervention militaire française soulève néanmoins plusieurs questions de fond.

    L’existence d’une « coalition », tout d’abord : celle-ci est d’autant plus large que les buts de guerre de ses principaux membres diffèrent, parfois très sensiblement. Certains participants (Russie, Iran, Hezbollah libanais, etc.) veulent avant tout maintenir au pouvoir le régime de M. Al-Assad, bien que celui-ci soit détesté par une large partie de la population. D’autres (Turquie et Arabie saoudite en particulier), qui ont manifesté de la complaisance envers l’OEI jusqu’à ce que celle-ci se retourne contre eux, aimeraient s’assurer que M. Al-Assad va tomber. Comment imaginer que ce malentendu fondamental ne débouche pas sur de nouvelles convulsions dans l’hypothèse d’une victoire des alliés de circonstance contre l’OEI ? Faudra-t-il alors imaginer une nouvelle intervention pour séparer (ou pour détruire) certains des ex-coalisés ? Les atrocités de l’OEI sont largement documentées, y compris par l’organisation elle-même. Malgré cela, elle a été bien accueillie dans des régions sunnites d’Irak et de Syrie dont les habitants avaient été exploités ou tyrannisés par des milices chiites. Aussi éprouvés soient-ils par la férule qu’ils subissent en ce moment, ces habitants ne se sentiront pas forcément libérés par leurs anciens persécuteurs.

    L’autre question fondamentale tient à la légitimité et à l’efficacité des interventions militaires occidentales par rapport même aux buts qu’elles s’assignent. L’OEI n’est que l’avatar un peu plus sanglant d’un salafisme djihadiste encouragé par le wahabbisme d’Arabie saoudite, une monarchie obscurantiste que les capitales occidentales n’ont cessé de dorloter. Au demeurant, à moins d’imaginer que l’objectif que visent à présent les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, etc., soit simplement de s’assurer que le Proche-Orient et les monarchies obscurantistes du Golfe demeureront un marché dynamique pour leurs industries de l’armement, comment ne pas avoir à l’esprit le bilan proprement calamiteux des dernières expéditions militaires auxquelles Washington, Paris, Londres, etc. ont participé, ou que ces capitales ont appuyées ?

    Entre 1980 et 1988, lors de la guerre entre l’Iran et l’Irak, les pays du Golfe et les puissances occidentales ont largement aidé le régime de Saddam Hussein, en espérant ainsi affaiblir l’Iran. Objectif atteint au prix d’un million de victimes. Quinze ans plus tard, en 2003, une coalition emmenée par les Etats-Unis et le Royaume-Uni (mais sans la France) détruisait l’Irak de Saddam Hussein. Résultat, ce pays, ou ce qu’il en reste, est devenu un allié très proche… de l’Iran. Et plusieurs centaines de milliers de ses habitants ont péri, principalement des suites d’affrontements confessionnels entre sunnites et chiites. Pour que le désastre soit tout à fait complet, l’OEI contrôle une partie du territoire irakien.

    Même scénario en 2011 quand, outrepassant le mandat d’une résolution de l’Organisation des Nations unies, les Occidentaux ont provoqué la chute de Mouammar Kadhafi. Ils prétendaient ainsi rétablir la démocratie en Libye, comme si ce souci avait jamais déterminé la conduite de leur politique étrangère dans la région. Aujourd’hui, la Libye n’est plus un pays, mais un territoire où s’affrontent militairement deux gouvernements. Elle sert d’arsenal, de refuge aux groupes terroristes les plus divers, dont l’OEI, et de facteur de déstabilisation régionale. Serait-il insolent de réfléchir quelques secondes — voire davantage — au bilan de ces dernières interventions occidentales avant d’en engager une nouvelle, dans l’enthousiasme général évidemment ? L’année dernière, à West Point, le président américain Barack Obama admettait lui-même : « Depuis la seconde guerre mondiale, quelques-unes de nos erreurs les plus coûteuses sont venues non pas de notre retenue, mais de notre tendance à nous précipiter dans des aventures militaires, sans réfléchir à leurs conséquences. »

    Comme toujours, le discours de « guerre » se double d’un dispositif sécuritaire et policier renforcé. On sait à quels excès cela a donné lieu aux Etats-Unis. En France, il est déjà question de rétablissement des contrôles aux frontières, de déchéances de nationalité et de modification de la Constitution afin, comme vient de l’expliquer le président de la République, de « permettre aux pouvoirs publics d’agir contre le terrorisme de guerre ».

    A l’évidence, nul ne saurait nier la nécessité d’une protection des lieux publics contre des actes de terreur, d’autant que les attentats coordonnés du 13 novembre viennent de témoigner d’une défaillance évidente des services de sécurité. Doit-on pour autant bricoler dans la hâte un nouvel arsenal de restriction des libertés individuelles, alors même que des lois « antiterroristes » n’ont cessé de se succéder, souvent durcies avant même d’entrer en application ? L’actuel climat d’affolement et de surenchère sécuritaire favorise par ailleurs les suggestions les plus inquiétantes. Ainsi celle d’incarcérer les « suspects » de djihadisme, ou de radicalisation, ce qui reviendrait à confier à la police et à l’administration le droit de rendre la justice, y compris pour décider unilatéralement des mesures privatives de liberté.

    Après une série de crimes prémédités ciblant des lieux de loisirs et de sociabilité un vendredi soir, l’émotion de la population française est compréhensible. Mais les responsables politiques ont pour responsabilité de réfléchir aux motivations de leurs adversaires et aux dynamiques qu’ils engagent plutôt que d’enchaîner les rodomontades dans l’espoir éphémère de conforter leur popularité flageolante.

    On en est loin.

  7. Posted 18 novembre 2015 at 9:10 | Permalien

    « 40 milliards d’€uros donnés aux patrons ».Je vous cite. Mon entreprise en a reçu 40 000. Personnellement, je n’en ai pas vu la couleur, mes salariés, si, en conservant leur emploi alors que ma pépinière est en redressement judiciaire, c’est à dire en situation d’extrême précarité.Cette TVA sociale qui n’ose se dénommée est profitable aux entreprises, avec leurs salariés, pas aux patrons. Aussi, de grâce, retournez à vos chères études !

  8. steph
    Posted 18 novembre 2015 at 14:57 | Permalien

    « Il ne le fait pas pour nourrir les besoins sociaux de notre peuple mais pour imposer l’état d’urgence. A méditer. » Oui et c’est maintenant tout le confort de l’état d’urgence permanent pour régler tout (le terrorisme sur notre territoire) et n’importe quoi (au hasard des chemises déchirées) dont il va falloir se débarrasser au plus tôt. confort… pour les réactionnaires, admirateurs des états sécuritaires cela va sans dire.

    « Certains participants (Russie, Iran, Hezbollah libanais, etc.) veulent avant tout maintenir au pouvoir le régime de M. Al-Assad, bien que celui-ci soit détesté par une large partie de la population. » Faux. Pas tant que Assad soit detesté par une partie de sa population, mais ce n’est pas la position de la Russie. Ref:Mr Orlov sur LCP: « Aucun attachement à l’homme, mais à la nécessité de la continuité d’un état syrien fonctionnel ». Si on avait d’aussi sains principes, en « occident » on aurait pas armé des milices faisant « du bon boulot » et accessoirement affiliés à Al Quaida en 2012. Mais bon notre morgue étant infinie, on a jamais hésité à reprocher aux autres nos erreurs.

  9. steph
    Posted 18 novembre 2015 at 14:59 | Permalien

    « Mais les responsables politiques ont pour responsabilité de réfléchir aux motivations de leurs adversaires et aux dynamiques qu’ils engagent plutôt que d’enchaîner les rodomontades dans l’espoir éphémère de conforter leur popularité flageolante. »

    Alors ça… rien à dire.

  10. MAHE
    Posted 18 novembre 2015 at 15:38 | Permalien

    Ce que je voudrais partager c’est un texte sur Twitter que je trouve parfaitement juste en ce sens qu’il pose la vraie responsabilité, celle qu’autant les responsables politiques que les médias évitent de poser, après ce terrible drame –

    Je n’ai pas de personne dans ma famille ou mes amis directement touchés, sinon je crois que j’aurais porté plainte pour mise en danger volontaire d’autrui – le voie judiciaire devient de plus en plus le recourt quand les gouvernants deviennent de plus en plus incapables de comprendre le sens de l’Histoire !

    QUI en sept 2014 a décidé seul de bombarder en Irak Daesh au nom du peuple français, sans demander le moindre accord à la représentation nationale et encore moins au peuple français alors que ce groupe terroriste n’avait commis aucune agression envers la France ?

    QUI en sept 2015 a décidé seul de bombarder en Syrie Daesh au nom du peuple français, sans demander le moindre accord à la représentation nationale et encore moins au peuple français alors que ce groupe terroriste n’avait commis aucune agression envers la France ?

    QUI au nom de la France a donc déclaré la guerre unilatéralement à un groupe terroriste très dangereux qui n’avait pas agressé la France, en sachant que celui-ci avait des ramifications nombreuses sur le territoire européen et français, et qu’il chercherait logiquement à se venger, sans demander son accord à aucune force politique représentante du peuple de France ?

    QUI a ainsi mis en danger délibérément la vie des citoyens français ?

    QUI EST DONC AINSI RESPONSABLE DES 550 MORTS ET BLESSES DE PARIS ?

    QUI doit être traduit en justice pour mise en danger intentionnelle de la vie d’autrui ?

    #portonsplaintecontreHollande

  11. 1956
    Posted 18 novembre 2015 at 22:48 | Permalien

    Aux présidentielles il était question de redresser l’économie, de réduire le chômage et les inégalités.
    Je n’ai pas le souvenir que le peuple français ai voté et élu ce gouvernement pour faire la guerre dans l’otan.
    A aucun moment nous n’avons été consultés et pourtant nous devons en subir les conséquences.
    Messieurs Hollande et Valls sont en guerre et ce sont nos vies qui sont menacées et notre nation qui est mise en danger sans notre consentement.
    (Écouter et lire Régis Debray sur ce sujet de guerre).
    On est loin des déclarations de 2012.

  12. Posted 19 novembre 2015 at 0:58 | Permalien

    c’est vous qui avez tout a etudier, chacune de vos phrases est fausse, chacune

  13. bedouch
    Posted 19 novembre 2015 at 1:06 | Permalien

    Étonnant le commentaire n°4… peut être pas à sa place…A moins que cette interpellation décalée nous en dise beaucoup sur l’état de notre monde …on se fait exploiter, on demande de l’aide et c’est le silence assourdissant. .. qu’on lui dise oui ou merde…qu’il s’est trompé d’endroit que c’est pas le sujet.
    Là j’ai l’impression d’un mec qui vient de se faire agresser dans la rue qui va au commissariat et à qui on répond « vous voyez pas qu’il y a plus grave en ce moment »…

  14. LEVAVASSEUR
    Posted 20 novembre 2015 at 8:21 | Permalien

    Avec vos affirmations péremptoires, je vous trouve fort en gueule et non en thème. Savez vous seulement par exemple que les entreprises françaises sont les plus taxées en Europe ?

  15. Schaff
    Posted 20 novembre 2015 at 11:20 | Permalien

    Salut Gérard,

    Mais comment se fait-il que tu n’arrives pas à convaincre une majorité dans ton parti ? Une majorité de socialistes avancerait-elle masquée pour tout démolir dans le monde du travail et la protection sociale ? Nous avons le même engagement syndical et je partage tes arguments et admire ta capacité à expliquer, motiver, convaincre alors ne serais-tu pas plus utile ailleurs qu’au PS ?
    Je le sais il n’y a pas pire sourds que ceux qui ne veulent pas entendre? mais vers où nous conduisent-ils vraiment ? Ils confirment les paroles de Jospin qui constatait que l’économie l’emportait sur le politique. Cette absence de volonté politique dessert les intérêts du plus grand nombre de citoyens que l’on réduit à l’état de sujet.
    Courage l’ami.

  16. Posted 20 novembre 2015 at 17:32 | Permalien

    vous mentez : les grosses entreprises et celles du CAC 40 sont les moins taxées, à hauteur seulement de 8 %
    or 1000 entreprises en France font 50 % du Pib, tout est là.

    lire vive l’entreprise ? renseignez vous lisez avant de venir ici me provoquer avec des contre verites,

  17. LEVAVASSEUR
    Posted 20 novembre 2015 at 22:21 | Permalien

    Soit, mais ces entreprises sont dirigées par vos amis issues de l’administration, là où est entretenue la confusion entre les intérêts privés et l’Intérêt général. C’est pécisément tout sauf des patrons qui risquent l’argent des autres et non le leur tout en retirant des avantages ou des privilèges financiers indus. Ce sont ces mêmes fonctionnaires issus des grands corps que vous défendez bec et ongle. Avec vous, les petits trinquent pendant que les gros s’engraissent !

  18. Posted 20 novembre 2015 at 22:27 | Permalien

    menteur ! ce sont les hommes du grand capital de la finance, qui les dirigent, l’oligarchie pourrie, rapace, avide, insatiable, méprisante, haïssable qui pille notre travail, fait le chômage, casse les droits sociaux, ils ne sont malheureusement sous aucun contrôle des citoyens et de la République

  19. LEVAVASSEUR
    Posted 21 novembre 2015 at 5:39 | Permalien

    Vous haussez le ton. Gardez votre calme et tout se passera bien.Tous les dirigeants du CAC 40 sont passés par l’Etat, ses corps, ses réseaux et ses cabinets ministériels. C’est là que se font et se défond les carrières. Le capital n’est qu’un moyen au service de ces messieurs pour mieux assurer leur pouvoir et leurs privilèges. Qu’on ne s’étonne pas par exemple que leurs société ne payent pas l’impôt dont ils fixent eux même, directement ou indirectement, par leur « amis » les rêgles de perception et de taux. Que pèse un actionnaire d’EDF par apport à son Président passé le cabinet de Gérard Longuet ?

  20. Posted 21 novembre 2015 at 8:02 | Permalien

    c’est l’inverse absolu, ces messieurs sont vendus et achetes ce n’est pas l’etat qui dirige mais la finance, jouyet macron boone et cie

  21. Posted 21 novembre 2015 at 8:03 | Permalien

    Il faut gagner politiquement

    Les moyens militaires et policiers doivent être subordonnés au respect des droits démocratiques.
    Villepin rappelle qu’on ne peut pas gagner une guerre contre le terrorisme : il faut néanmoins préciser qu’on peut gagner militairement, mais que les moyens qu’on doit alors employer s’appuient sur la terreur et conduisent à l’isolement une défaite politique (exemple de la guerre d’Algérie). En revanche, en gagnant politiquement, c’est-à-dire en respectant les droits démocratiques, alors on gagne aussi militairement ou bien le niveau de violence diminue parce que le recrutement des terroristes, s’assèche.

    Tirer les leçons des autres formes de lutte armée, terroristes ou non :
    Le terrorisme islamiste est un terrorisme d’extrême droite qui s’abrite derrière un discours religieux fantaisiste, alors que celui d’ETA était un terrorisme d’extrême gauche qui s’abritait derrière un discours stalinien (c’est-à-dire marxiste fantaisiste).
    Les Brigades rouges, la Bande à Baader, Carlos… ont perdu militairement parce qu’ils avaient été vaincus politiquement : ils sont restés très isolés, incapables de recruter.
    ETA a connu une longue embellie jusqu’à la fin des années 90 où la jeunesse basque était son très riche vivier de recrutement.
    Trois événements sont venus renverser cette situation :
    — la progression impressionnante du syndicalisme abertzalé (ELA) au sud des Pyrénées ;
    — la progression de la mobilisation pour les droits linguistiques et territoriaux durant la trêve de ETA (10000 manifestants à Bayonne en octobre 2000) et sa régression dès la reprise des attentats par ETA ;
    — l’assèchement du recrutement de jeunes qui sont mobilisés par EHZ Festibala, les Démos, Bizi…
    La conséquence fut l’épuisement politique de ETA : crise politique, assèchement du recrutement, paralysie, donc défaite politique sans défaite militaire.
    On peut tirer les mêmes leçons des guérillas latino-américaines : leurs défaites et leurs victoires sont politiques, quel que soit le résultat militaire.
    Ne pas se tromper sur les terroristes du 13 novembre :
    Ce ne sont pas des idéologues. En effet, ce n’est pas la religion qui les motive, ce n’est pas aux seuls « mécréants » qu’ils s’attaquent, c’est à tous les Français car la « France » s’attaque aux territoires qu’ils ont conquis (« C’est Hollande le responsable » a dit un des terroristes). C’est pourquoi, à la différence du 8 janvier, ils projettent des massacres de masse en tirant au hasard là où il y a du monde. Ils veulent faire du nombre.

    Une orientation démocratique
    Pour gagner politiquement, il ne faut pas engager une guerre, il faut faire davantage de prévention, il faut enfermer le groupe terroriste dans l’isolement :
    Les buts à atteindre :
    • empêcher le passage à l’acte,
    • assécher le recrutement,
    • supprimer la motivation des terroristes,
    • étouffer financièrement Daesh,
    • bloquer leur approvisionnement en armes.
    Les 2 derniers points ne sont efficaces qu’à long terme.
    Les moyens à utiliser :
    — Améliorer le suivi des suspects par des moyens policiers dirigés par des magistrats pour empêcher le passage à l’acte (besoin de moyens humains et matériels),
    — Arrêter l’intervention militaire française qui alimente leur colère et leur motivation et qui leur permet de recruter,
    — Mettre en place un embargo pour tous les territoires de Daesh (pétrole, armes),
    — Pour assécher le recrutement en France, il faut en finir avec le chômage de masse et avec l’échec scolaire (donc avec l’austérité !) qui cultivent le ressentiment.

    Pierre Ruscassie

  22. Posted 21 novembre 2015 at 8:05 | Permalien

    Michelle Demessine

    15 h ·
    Le 24 avril 2013, le Rana Plaza, un immeuble qui abritait plusieurs ateliers de confection travaillant pour diverses marques internationales de vêtements s’effondrait provoquant la mort de 1127 ouvriers du textile.
    Les risques créés et les dérives engendrées par la recherche d’une maximisation de la rentabilité des capitaux nécessitent une régulation et un contrôle. C’est le sens de la proposition de loi sur le devoir de vigilance des entreprises multinationale, qui proposait la mise en place d’un mécanisme de responsabilité.
    La droite sénatoriale a balayé cette avancée en empêchant tout débat. Le rejet de ce texte par la majorité de droite du Sénat, du reste très en retrait par rapport à l’initiative première des élu (e)s du front de gauche, à l’Assemblée nationale, est incompréhensible.
    En effet, cette proposition de loi devait permettre l’identification mais aussi la prévention des risques d’atteinte aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, des dommages corporels ou environnementaux graves, des risques sanitaires, mais aussi des risques de corruption active ou passive. Pour ce faire elle reconnaissait le principe de la responsabilité des sociétés mères qui avaient l’obligation de bâtir un plan de prévention.
    La droite a refusé au nom de la compétitivité d’affirmer la nécessité de lutter contre les risques sociaux, environnementaux et la corruption. Cette position caricaturale voire rétrograde, est loin de l’intérêt des entreprises. Car cette proposition de loi est aussi soutenue par quelques grands groupes qui ont compris la nécessité de sécuriser l’environnement juridique dans lequel ils évoluent, qui on compris l’importance de suivre des règles élémentaires de décence au travail et d’honnêteté. C’est une faute politique, une faute morale et une faute économique.

  23. LEVAVASSEUR
    Posted 21 novembre 2015 at 11:05 | Permalien

    Ceux que vous citez sont bien sûr de gauche et sont donc vos amis. En fait, les technocrates sont ‘apolitiques’ par définition. Ils servent un pouvoir pour mieux rebondir et se renvoyer l’assensseur lors de l’alternance attendue avec impatience pour mieux profiter des prébandes et des privilèges qu’offre la direction des grandes entitées économiques que vous dénoncez. Le peuple a la perception de cette situation. Il vous quitte et s’oriente vers le populisme qui connait de grands succès. Un Michel Onfray décrit très bien cette situation de sujetion du peuple, non pas au capital mais au pouvoir de la classe dominante et la dénonce. Vous l’entretenez par votre entêtement idéologique. Croyant servir l’intérêt général par le culte du service public, vous confortez ces passe-droits et ses privilèges en découlant.

  24. Posted 21 novembre 2015 at 12:55 | Permalien

    on oriente expres tous les combats contre la finance le capital, et l’oligarchie

  25. Posted 21 novembre 2015 at 12:55 | Permalien

    Solidarité vaincra

    Le 13 novembre le terrorisme a pris pour cible notre société ouverte faite de diversité sans cesse renouvelée. Aux attentats opposons le vivre ensemble. Défendons la démocratie – garantie des libertés – par l’exercice des droits individuels et collectifs. La solidarité puise sa force de la pluralité humaine, sociale et culturelle, terreau de la richesse dé la France. Jeunes et vieux, femmes et hommes de toutes conditions, citoyens de toutes origines faisons cause commune en tous lieux. Ici et maintenant comme demain et partout ailleurs. Notre calme et réfléchie détermination aura raison des assassins, auteurs des carnages parisiens et de leurs commanditaires.
    Même pas peur… A l’instar de la Norvège et de son premier ministre  » répondons à la violence par plus de démocratie , plus d’ouverture et davantage de participation politique ».

    Jacques Bennetot
    20 novembre 2015

  26. Besse
    Posted 21 novembre 2015 at 14:21 | Permalien

    Il y a bien longtemps que ceux qui sont aux gouvernement et ce depuis des décennies, se sont fait des chaussons sur mesure avec la république.
    Nous sommes tous complice de cet état de fait.
    Les mots égalité, liberté, fraternité à laquelle j’ajouterai exemplarité sont des vagues notions électorale sans plus, des mots vides de sens…
    Leur seule qualité c’est la communication et rien d’autre.
    Un peu marionnette et une veste en forme d’éolienne, toujours les poches tournées dans le sens où ça peut tomber, voilà l’image que j’en ai.

  27. Gilbert Duroux
    Posted 21 novembre 2015 at 16:41 | Permalien

    Vous êtes rigolo, M. Ruscassie, quand vous parlez d’assécher financièrement Daech. Ce sont vos amis qui font du business avec eux. Qui vend des Rafales à l’Arabie Saoudite et au Qatar, les principaux sponsors de Daech ? Les familles des 130 morts ne disent pas merci aux pseudos socialistes qui nous gouvernent (sous vos encouragements).

  28. LEVAVASSEUR
    Posted 21 novembre 2015 at 22:45 | Permalien

    Le capital et la finance apatrides sont un mythe des années 30 par contre l’oligarchie des hauts fonctionnaires est une réalité d’aujourdhui. Sur cette dernière, non seulement vous n’avez pas prise mais vous la confortez en durciçant les conditions d’exercice des petits patrons avec un code tu travail débile de 3400 pages. En tant qu’inspecteur du travail, et je sais de quoi je parle, vous avez dû vous régaler à leur metttre des bâtons dans les roues à ces petits chefs d’entreprise, pour mieux conforter ainsi l’oligarchie des grandes entreprises contre lesquels vous ne pouviez rien.

  29. Posted 22 novembre 2015 at 8:48 | Permalien

    le code du travail fait 675 p, il est le plus petit et le plus lisible des codes, c’est même l’indice du degre de developpement de notre societe,
    oui ce sont les grandes entreprises, 1000 qui font plus de 50 % du pib, qui decident de tout

  30. LEVAVASSEUR
    Posted 22 novembre 2015 at 11:53 | Permalien

    Il y a bien longtemps que les rédacteurs de ce fameux code, notamment les syndicats, n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise. Savez vous par exemple que le seuil de 50 en terme d’effectifs induit désormais 44 obligations supplémentaires pour le chef d’entreprise. Si ce document est bien un indice de développement, c’est celui du chômage. En effet, comment se développer dans la compétion mondiale avec de telles obligations ? Vous vivez dans un monde du passé. Cependant, à travers de tels archaismes, c’est vous qui ouvrez béant le fossé entre les grandes entreprises qui peuvent s’adapter en délocalisant leurs contraintes et leurs coûts et les petites qui les subissent alors que ce sont elles qui emploient en France.

  31. socrate
    Posted 22 novembre 2015 at 14:08 | Permalien

    Il est évident que la France comme d’autres états a eté laxiste en matière de sécurité intérieur.
    Le traité de Schengen en est un exemple parfait.
    Tout le monde savait que les frontières extérieures de l’Europe n’étaient pas protégées et tous nos gouvernants de gauche et de droite feignaient de l’ignorer…
    A ce titre je rejoins le post 26 de Besse qui parle de dirigeants plus attachés a la comm qu’a l’action.
    Cette Europe a donc failli collectivement.
    Le peuple français qui avait rejeté la constitution est plus lucide que ses dirigeants qui maintenant l’entraine dans une lutte contre le terrorisme en l’appelant guerre pour évacuer tous leurs manquements ; leurs fautes .
    On en vient a vouloir imposer a l’ensemble des citoyens des lois liberticides , des mesures de police et d’emprisonnement sans controle judiciaire ….. mais quelle est cette république ?
    certainement pas celle de l’égalité de la fraternité et de la liberté ….
    Pourquoi des apprentis terroristes connus des services de police peuvent se promener librement et brusquement il faille imposer a tout le monde un état d’urgence ?
    a force de ne pas bien nommer les choses on finit par prendre des décisions aberrantes et arbitraires qui peuvent toucher tout le monde rappelons le.
    Et je ne suis pas pour du laxisme envers ceux qui s’en prennent a notre natiion mais pour que la traque de ces fous se fassent sur le respect des valeurs de notre république : justice dont le respect des droits de la défense et présomption d’innocence.
    A coté de ça il existent déja suffisamment de textes de lois permettant a la police et a la justice de fonctionner efficacement.
    Enfin je remarque que toutes nos interventions militaires Mali , Irak ; Syrie etc sont censées etre préventives pour empécher des attentats en France et l’on voit bien que c’est le contraire qui se passe.
    La France est meme plus touchée que la plupart des autres états européens qui n’ont pas la prétention d’etre ainsi que nous le sommes des justiciers du monde a la solde des américains

  32. Posted 22 novembre 2015 at 17:17 | Permalien

    ce que tu dis est faux digne de gattaz sur les 44 obligations
    tu vis à l’age de cromagnon, plus les salariés sont impliques associes, ont des droits, participent à la gestion plus la boite marche
    plus il y a de code du travail, moins il y a de chomage,
    mais, c’est vrai, plus les richesses sont obligatoirement partagées

  33. LEVAVASSEUR
    Posted 22 novembre 2015 at 18:53 | Permalien

    Là encore, je suis dans l’obligation de te contredire. En préalable, je ne vois pas ce vient faire ton ami Gattaz. Je ne parle que de ce que je connais contrairement à toi. Etant passé de 65 à 22 employés, j’ai pu vivre quelle libération cette diminution de seuil a pu produire dans mon entreprise : fini les délégués syndicaux qui ne représentent qu’eux même, les délégations d’heures au moment où le travail battait son plein et qui retombait alors sur les autres, fini les réunions à n’en plus finir et à répétition pour déboucher sur des rapports entérrés et des tracasseries de l’inspection du travail (CHSCT), ce que tu connais parfaitement. Place au dialogue direct avec des délégués du personnel qui rendent compte non pas aux syndicats mais au personnel directement. Mes salariés et moi envisageons enfin l’avenir, libérés de toutes ces contraintes dont l’inflation réglementaire n’a eu d’égal qu’une mentalité de lutte des classe, stérile et contre productive que tu représentes non pas tel un cromagon mais un dinausaure dont nos successeurs étudierons avec consternation les ravages qu’elle a produit sur notre pays.

  34. Posted 23 novembre 2015 at 0:06 | Permalien

    comme ca c’est clair : tous les fachos depuis 150 ans qui veulent interdire les syndicats raisonnent comme ça

    la constitution dit : « les salaries s’expriment par l’intermédiaire de leurs délégués et participent ainsi à la gestion des entreprises »

    il te faudra des centaines de milliers de nouveaux nazis pour nous imposer de renoncer à cela : nous t’aurons bien avant

  35. Posted 23 novembre 2015 at 0:15 | Permalien

    Nous ne céderons pas !

    Ceux qui ont fait subir à Paris et à Saint Denis un moment d’inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces assassinats. Chacune des victimes vit en nous parce que nous appartenons à la même humanité. Notre solidarité à leur égard et à l’égard de leurs familles est totale. Ce crime est immense mais nous refusons qu’il devienne un prétexte pour changer nos vies.
    Nous ne sommes pas naïfs : nous savons que ces actes de terrorisme appellent des réponses à la mesure du danger qu’ils représentent. Comme nous savons que le rôle des forces de l’ordre et de la justice est essentiel pour protéger nos libertés.
    Ceci ne justifie pas la direction prise par le président de la République et le gouvernement.
    C’est la démocratie qui ne fonctionne plus qu’en apparence quand le Parlement est appelé à délibérer d’un jour à l’autre sous la pression de l’émotion et les assauts de démagogie de responsables politiques qui cultivent la peur.
    Depuis 1986, les lois accordant plus de pouvoirs aux forces de l’ordre, organisant une justice d’exception et restreignant nos libertés, au prétexte de lutter contre le terrorisme, s’empilent. L’adoption d’autres dispositifs législatifs, y compris d’ordre constitutionnel, exige de poser la question de leur efficacité et de l’atteinte supplémentaire aux libertés qu’ils constituent. Avant de modifier la loi et de conférer à l’Etat des pouvoirs accrus, il faut que celui-ci s’interroge sur ce qui n’a pas permis d’éviter une telle abomination.
    Demain, à coup de mesures d’urgence devenues permanentes, nous serons tous surveillés et suspects et l’Etat tout-puissant et sans contrôle. Le processus engagé par le président de la République a la forme d’une réponse martiale, il a une réalité : la restriction de nos libertés sans nous assurer plus de sécurité.
    Vouloir priver de leur nationalité jusqu’aux personnes nées en France, c’est délivrer une nouvelle fois le message d’une France divisée. Le silence du président de la République, lors de la réunion du Parlement, sur l’indispensable engagement de l’Etat en faveur de l’égalité des droits, de la justice sociale, contre toutes les discriminations et contre toutes les manifestations de racisme accroît dramatiquement le sentiment d’exclusion que vit toute une partie de notre peuple. Il donne ainsi un peu plus corps à la stigmatisation croissante qui s’exerce mettant en péril notre volonté de vivre ensemble.
    Nous voulons que ces dramatiques événements soient, au contraire, l’occasion de construire un autre chemin que celui qui nous est proposé. Un chemin qui refuse de désigner des boucs émissaires et qui refuse que la France soit en guerre contre elle-même. Un chemin qui donne à la paix et à l’égalité des droits toute sa place et qui s’engage en faveur d’une France solidaire, ouverte à l’autre, accueillante, libre et fraternelle.
    Nous ne céderons pas à la peur dans laquelle veulent nous faire vivre ceux et celles qui font de la mort leur raison de vivre. Nous ne céderons pas à ceux et celles qui nous promettent une société aux libertés et à la fraternité limitées.
    Nous appelons les femmes et les hommes de ce pays à rester solidaires et à lutter contre toute forme de racisme. Nous appelons aussi à la défense des libertés car nous ferons prévaloir en toutes circonstances notre liberté d’expression, de manifestation et de réunion. Nos organisations construiront partout en France ces lieux qui nous permettront de débattre et nous exercerons une vigilance permanente afin que nos libertés soient préservées et que nul ne soit victime de discriminations.

    AC !, ACDA, Acort, Actit, AFD International, Amoureux au ban public, Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes – Nord, Cedetim, CGT, Cimade, CIPG, Cnafal, Collectif des musulmans de France, Collectif féministe pour l’égalité, CRLDHT, Droit au logement, Emmaüs International, Faldi, Fasti, Fédération nationale de la Libre pensée, Fiacat, FIDH, FSU, FTCR, Genepi, Gisti, Mamans toutes égales, Mrap, Organisation de femmes égalité, Ozez le féminisme !, Planning familial, Respaix conscience musulmane, SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, Solidaires, Survie, Syndicat des avocats de France, UTIT

  36. Gilbert Duroux
    Posted 23 novembre 2015 at 2:00 | Permalien

    Nous étions dans la rue aujourd’hui, branvant l’interdiction de manifester :
    http://www.leparisien.fr/paris-75/solidaires-des-refugies-ils-bravent-l-interdiction-de-manifester-22-11-2015-5302131.php
    Peux-tu nous expliquer, Gérard, toi qui a l’oreille du pouvoir, pourquoi on peut assister aux matchs de foot, aller aux concerts (par définition, faire foule, donc) et ne pas pouvoir manifester ? C’est bien la preuve que ce gouvernement « socialiste » a un seul but : profiter de la situation tragique pour museler toute opposition. Nous ne sommes pas loin de la dictature.

  37. LEVAVASSEUR
    Posted 23 novembre 2015 at 7:55 | Permalien

    Alors là, tu m’étonnes, notre pays qui s’est dévoyé dans la collaboration et la déportation des Juifs, notre pays devenu l’Etat français et qui fut responsabe de la Shoa a retrouvé l’Honneur et la Vérité gâce à la participation des communistes au conseil national de la résistance au côté du général De Gaulle. C’est notre République qui libéra les libertés au sein de l’entreprise. Comment oublier tout cela, comment ne pas se féliciter que le vivre ensemble passe par ces libertés syndicales que notre peuple appelait de ses voeux pour avoir résister à l’envahisseur. Bravo Gérard, tu nous montres le meilleurs Filoche. Tu es Charlie et tu es Paris !

  38. Posted 23 novembre 2015 at 8:12 | Permalien

    je n’ai pas l’oreille du pouvoir helas, en depit de tous nos efforts,
    ce n’est pas un gouvernement « socialiste », ca se saurait
    au fait sur 7 deputés qui ne votent pas l’etat d’urgence, il y a bien 4 « frondouilleurs » comme tu dis ?

  39. Gilbert Duroux
    Posted 23 novembre 2015 at 11:09 | Permalien

    4 « frondouilleurs », oui. Le chat est maigre. Hélas, les « communistes » et assimilés du Front de gauche ont voté comme leurs ainés l’avaient fait le 12 mars 1956 en donnant les pouvoirs spéciaux à Guy Mollet pour mater les Algériens. Staliniens un jour, staliniens toujours ! J’ai toujours dit que le parti « communiste » n’avait jamais été vraiment déstalinisé.

  40. Posted 23 novembre 2015 at 13:06 | Permalien

    t’as remarqué ?

  41. Posted 23 novembre 2015 at 19:39 | Permalien

    @ Levavasseur (post n° 33)
    « Il y a une lutte des classes, évidemment, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte. Et nous sommes en train de gagner. » Warren Buffett (milliardaire américain) dans une interview à CNN, le 25 mai 2005.
    Solidairement.

  42. Gilbert Duroux
    Posted 23 novembre 2015 at 19:59 | Permalien

    Ça y est, c’est parti les bombardements. Il faut être d’une très grande naïveté pour croire aux frappes chirurgicales qui ne touchent que les terroristes. Raqqa, c’est une ville de 500 000 habitants (+ autant en banlieue) et les bombardements des armées occidentales font à chaque fois autant de victimes civiles qu’au Bataclan. Les fous de dieu ne le sont pas complètement, ils s’abritent au cœur de la population.
    Tout ce qu’on va gagner, avec ces bombardements, c’est de susciter des nouvelles vocations de kamikazes.
    Et dans le même temps, on continue à faire du business avec l’Arabie Saoudite et le Qatar, principaux financiers de Daech.

  43. socrate
    Posted 24 novembre 2015 at 21:28 | Permalien

    La France comme tout marchand d armes a le cul entre deux chaises , vendre des armes aux pays qui ont les moyens de les payer et choisir les terrains d’opération ou elle se sent impliquée dans son role de justicier mondial….
    Les USA les anglais font la meme chose
    si le Qatar ; l’Arabie Saoudite nous achete des armes le Quai d’Orsay est peu regardant sur les droits de l’homme ou leur fréquentation.
    c’est bien regrettable mais la gauche ne fait la aussi que reproduire ce que faisait la droite

  44. LEVAVASSEUR
    Posted 25 novembre 2015 at 20:57 | Permalien

    Salut Fredesud, si notre grand Timonier ne me censure pas, figures toi que je partage ton point de vue. Le grand capital mondialisé gagne bien sûr la partie. Il est international, concentré et n’a aucune prise sur le salariat au sens de la lutte qui est par définition nationale. Par contre, rassures toi, les petits patrons en sont encore plus victimes grâce à un code du travail, une oligarchie de technocrates qui accumulent les obligations et de fonctionnaires qui croient servir la classe ouvrière en les contraignant (je ne vise personne !) et enfin, une opinion qui les assimile au CAC 40. En réalité la nomenclaturat publique conforte ces milliardaires impérialistes délocalisés au dépend des vrais entrepreneurs français qui prennent tous les risques et surtout tous les coups !

  45. Posted 26 novembre 2015 at 13:41 | Permalien

    Bonjour Levavasseur,
    Le problème ne vient pas du Code du Travail, dont le but est de garantir un minimum de droits aux travailleurs, ni des fonctionnaires chargés de l’application des lois, mais bien du capital qui exige toujours plus de rentabilité et ce, au détriment des TPE-PME. Quant aux élus de la République, de Droite comme de Gauche, je t’accorde qu’ils sont effectivement co-responsables de la « financiarisation » de notre économie. Par contre, ceux que tu nommes les « petits patrons », ne semblent pas combattre cet état de fait et préfèrent s’en prendre à la Fonction Publique ou aux syndicalistes…
    Solidairement.

  46. socrate
    Posted 26 novembre 2015 at 22:28 | Permalien

    la lutte des classe , favorable en ce moment aux riches est favorisée par des traités signés par la droite libérale et la gauche social libérale depuis des années au sein de l’Europe ou de l’OMC.

    l’Europe pour s’attirer les votes favorables des électeurs s’était engagée a défendre le travail au sein de son territoire géographique …on sait ce qu il en est aujourd’hui

    Comme cala ne suffit pas on a favorisé les échanges commerciaux avec les pays a bas couts , ou il ,’existent ni syndicats libres , ni liberté d’expression , ni salaire minimum acceptable.

    On a favorisé le commerce au détriment de l’humain.
    Cela fait plus de trente ans que ça dure
    Il n »y a donc plus lieu de s’étonner du marasme économique actuel , du niveau de chômage et de la désillusion de la classe ouvrière ou prolétaire.

    Les riches sont de plus en plus riches les pauvres de plus en plus nombreux.

    Il faudrait remettre l’humain au cœur de la solution a apporter pour que ce monde de fous actuel change pour plus de justice , et de bien être pour le plus grand nombre.

    Cela passe inévitablement par une saisine confiscatoire des richesses que les grosses multinationales possèdent ; refusants de participer au juste effort de justice par la redistribution comme l’impôt ….
    Pour cela il faudrait pas avoir comme président de la commission un monsieur Juncker qui a ouvré dans l’ombre pour capter des micros impots de multinationales au bénéfice du Luxembourg et au détriment d’autres états européen….

    Quand on a le loup dans la bergerie c’est difficile pour les moutons de vivre en paix.

    J’avais espéré comme des millions de français qu’un gouvernement socialiste remettrait en cause les traités donnerait un coup de pied dans la fourmilière ; un signal pour l’Europe pour une autre conception des relations sociales , commerciales et humaines.
    Force est de constater qu’a ce jour on est très loin du compte … doux euphémisme ….

    Je reste convaincu que tôt ou tard il faudra bien que le système actuel se réforme ou implose suivant que l’on est plus ou moins optimiste
    Il ne peut être question de continuer a vouloir
    faire travailler , produire , consommer une population mondiale de 6 milliards de personnes comme au 19em siècle.

  47. LEVAVASSEUR
    Posted 27 novembre 2015 at 7:58 | Permalien

    Bonjour Fredusud,
    Le code du travail est censé protégé les salariés en France contre les abus des patrons. En disant cela, je reprends le discours du Grand timonier. Le grand capital se rie de cela. Il maximise ses profits par la concentration et par les économies d’échelles avec la mondialisation en profitant de toutes les opportunités sociétales comme la prise de conscience du réchauffement climatique par exemple (quotas de carbones moneyables) ou le mariage pour tous (financiarisation de la reproduction humaine) et diminue d’autant ses contraintes en délocalisant ses activités et ses profits taxables. Les petits patrons, en réalité la très grande majorité du MEDEF, à l’inverse, subissent cette situation. Ils ont le nez dans le guidon et ne voient que là d’où viennent les coups (contrôles en tous genres, réglements absurdes, procès perdus aux prud’hommes, normalisation exponentielle). Ils ne peuvent avoir conscience de cette situation parce que le service publique au sens large constitue pour l’imagination des Français, et plus encore pour la gauche, un écran de fumée défensif par rapport aux véritables enjeux de répartition des richesses. Au final, ces services publiques ont un coup et les contraintes également. Pourquoi la dette explose, ainsi que le chômage ? Qui veut investir en France pour produire plutôt que pour distribuer ce qui est produit ailleurs (Amazone par exemple) avec tous ces impôts et cette mentalité de revanchards ?

  48. Posted 27 novembre 2015 at 12:03 | Permalien

    550 accidents du travail mortels, 4500 handicapés du travail, 650 000 accidents par an avec arrêts, la majorité écrasante de ces accidents sont dans les petites entreprises,
    tes petits patrons, « le nez dans le guidon » tu dis, en sont co-responsables avec leurs épouvantables donneurs d’ordre qui les pressurent, heureusement qu’il y a des lois qui mettent le hola, et des contrôles et des sanctions dissuasives (trop peu) tant pis pour ceux comme toi qui contestent l’ordre public social qui s’impose a eux et à leurs courses aux marges et à la rentabilité

  49. LEVAVASSEUR
    Posted 27 novembre 2015 at 14:11 | Permalien

    Ah, Gérard, voici les fils de la discussion, faute du dialogue repris. En t’écoutant, je penserais utile de mettre tous ces patrons en prison, ou au moins en ‘résidence surveillée’, au nom du principe de précaution. N’aie crainte, vous êtes un nombre suffisant en France pour écrire et contôler l’application de toutes ces contraintes afin de mieux fermer le marché du travail pour nos jeunes et nos sans emploi. Mais que proposes en cette fin novembre où le chômage bat de nouveaux records lorsque le monde autour de nous renoue avec la croissance et l’emploi ?

  50. LEVAVASSEUR
    Posted 27 novembre 2015 at 14:28 | Permalien

    Il se trouve de plus que je connais le monde de l’entreprise parce que j’y travaille tout simplement. Effectivement, il y a des accidents au sein des entreprises. Je pousserai le trait en disant qu’il y a également des accidents domestiques. Et plus encore, j’ai observé au travail des comportements qui relève de la responsabilité personnelle des gens. Ces situations sont donc hélas parfois la conséquence du propre comportement des gens en milieu professionnel. Mais dès que le mot travail est prononcé, l’employeur, comme tu le sais, a toujours tort à moin de démontrer le contraire. Pour ma part, je n’ai jamais vu un employeur ordonner à un employé de risquer sa vie en toute conscience pour remplir sa mission.

  51. LEVAVASSEUR
    Posted 27 novembre 2015 at 14:52 | Permalien

    Il se trouve que le hasard a fait que je fasse connaissance avec un ancien directeur dans une société ayant utlisé et transformé de l’amiante. Des ouvriers en sont morts. »Le salaud, l’ordure, à mort ! crie la foule en émoi (le Grand timonier en avant-garde de la ferveur populaire en rajoute une couche ». Sauf qu’il faut 25 à 30 ans pour que le mal fasse ressentir ses effets mortels. Entre temps, alors que les choses était inconnues mais suspectes, notre responsable d’usine écrit à l’administration pour avoir une conduite à tenir avec l’amiante : autorisation, interdiction ou mise oeuvre avec préconisations. Le hasards a fait également que la fonctionnaire qui était en ‘responsabilité’ au ministère à cette époque s’appelait Martine Aubry. Et qu’elle navait rien répondu à cette requête. Ton égérie a été mise en examen peu après l’élection de pépère à ce sujet très sensible (pourtant, je n’ai pas souvenir de t’avoir beaucoup entendu alors). Ni une, ni deux, ton champion convoque le juge, semble t’il. Un non lieu est prononcé dans la foulée à l’encontre de l’ancienne premier secrétaire du PS. Le directeur de l’usine reste bien sûr quand à lui incriminé. Tu comprendras à travers cette réalité et cet exemple ce que vivent les responsables d’entreprise et le peu d’empressement à produire en France, cher Gérard.

  52. Posted 28 novembre 2015 at 12:32 | Permalien

    menteur, martineaubry n’y etait pour RIEN sur ce coup là et d’ailleurs toutes poursuites ont cessé

  53. Posted 28 novembre 2015 at 12:33 | Permalien

    moi je l’ai vu 14 fois, faute inexcusable de l’employeur avec morts à la clef

  54. Posted 28 novembre 2015 at 12:35 | Permalien

    de passer aux 32 h sans perte de salaire, la semaine de 4 jours facile a controler
    retablir les contraintes et controle c’est retablir l’emploi
    dereguler c’est laisser els patrons sp^éculer, frauder et accroitre le chomage

  55. socrate
    Posted 28 novembre 2015 at 21:56 | Permalien

    et on peut parler des TPE ou la rien du code du travail ; ou presque n’est respecté…
    J’en ai fréquenté de ces entreprises ou le salarié a du mal a avoir un endroit ou prendre une douche après son travail ou même simplement des toilettes.
    La pas question de payer des primes ou des heures supp….la plupart du temps les employés sont maintenus dans l’ignorance de leurs droits dans ces entreprises.
    Et malgré tout souvent on entend : nos employés nous coutent chers ; pour souvent des salaires au smic…..

  56. LEVAVASSEUR
    Posted 29 novembre 2015 at 11:36 | Permalien

    Bonjour Socrate,
    Généralement, ces entreprises ne perdurent pas. Les Français ne sont pas idiots. Ils rendent à leurs chefs, qu’ils soient militaires, politiques ou entrepreneriaux ce que ces derniers leur donnent. Regarde comment ils louent notre grand Président qui dit toujours la vérité à nos compatriotes…

  57. LEVAVASSEUR
    Posted 29 novembre 2015 at 18:44 | Permalien

    Bonjour Socrate,
    Bien d’accord avec, ces petits patrons sont souvent pire les gros. Tu as soulevé un vrai lièvre.Comment as tu fais ?

  58. LEVAVASSEUR
    Posted 29 novembre 2015 at 18:47 | Permalien

    Bonjour Socrate,

    Bien d’accord avec toi. Ces petits patrons sont souvent bien pires que les gros. Comment as tu eu cette information ?

  59. PANZER
    Posted 29 novembre 2015 at 18:59 | Permalien

    Bonjour socrate,.

    je suis en total accord avec toi. La seule solution:le recours aux syndicats, et si possible la CGT !!! Lâ les choses devraient bouger pour la classe ouvriere

  60. LEVAVASSEUR
    Posted 1 décembre 2015 at 14:49 | Permalien

    Salut Panzer,
    Effectivement, comme Socrate le dit, il va falloir mettre un terme à tout cela. Je pense que Sud est mieux à même de tout nettoyer au Kärscher. Mais attention à ne pas porter atteinte aux aux intérêts des Français qui passent avant les autres. Gérard devrait le savoir. Mais que devient’il ? Nous n’avons plus de nouvelles.

  61. PANZER
    Posted 3 décembre 2015 at 18:31 | Permalien

    C’est vraiment dommage que je ne puisse pas assister à la conférence de Gérard car j’aurais aimé m’inspirer de toute la genèse de son expérience d’une lutte des classes livrée avec tant de passion et d’engagement.
    Gerard dit au N°54, « retablir les contraintes…. » Est ce que cette sémantique ne pourrait pas être mal interprétée par des nazillons en mal d’attaquer les travailleurs et les travailleuses !!

  62. Posted 3 décembre 2015 at 18:56 | Permalien

    oui, il faut contraindre les patrons a respecter la loi, car la concurrence « libre » les pousse a la violer en permanence

  63. LEVAVASSEUR
    Posted 6 décembre 2015 at 19:21 | Permalien

    Salut Panzer,
    Comme le dit justement Gérard,il est grand temps de rétablir un contre pouvoir syndical et des contraintes aux patrons. Macron, Valls, dehors ! Vous avez trahi la gauche.

  64. PANZER
    Posted 7 décembre 2015 at 10:16 | Permalien

    Aujourd’hui est un jour de tenebre. La chanson de notre chère BARBARA reprise par Monsieur Patrick BRUEL était prémonitoire: L’AIGLE NOIR. Cet Aigle qui plane en permanence sur la tête de tous les travailleurs et travailleuses. Karl LIEBKNECHT et rosa LUXEMBURG doivent hurler au plus profond de la nuit. Je ne veux plus entendre le « Chant des Marais  » de nos pauvres camarades qui dans un dernier souffle ont regardé l’horizon en espérant des jours meilleurs pour les futures générations et ce face à leurs bourreaux!! Je pense à SOCRATE qui doit avaler la cigue jusqu’à la lie en constatant les résultats des régionales. Il faut impérativement insuffler à tous les garants de la libertés, c’est à dire nos camarades, un nouvel élan dans la croyance du progrès qui peut terrasser et tuer la bête immonde.

Déposer un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera jamais transmise.

*