Intervention au Bureau national du PS du lundi 14 décembre 2015 : 358 élus FN, 355 élus PS le 13 décembre, Valls nous a emmené de Le Pen à Le Pen, échec total, il doit partir,

Il y a peu, 3 ans à peine, nous avions tout, le peuple de France avait voté pendant 10 ans à gauche et nous avait tout donné, le Sénat pour la première fois depuis 200 ans, l’Assemblée, la Présidence, 2 villes sur 3, 61 % des départements, 20 régions sur 22. Nous venons de tout perdre, on vient de perdre dramatiquement, tragiquement, 5 élections en moins de 2 ans. Le gouvernement Valls nous a emmené de Le Pen à Le Pen, du 29 mai 2014 au 6 décembre 2015, il a permis, en refusant de changer de cap politique, deux fois Le Pen en tête du pays. 358 conseillers du FN ont été élus, 355 du PS. C’est un gouvernement d’échec, qui décourage la gauche, le salariat, notre base électorale, et qui donne tout au patronat, il doit partir, Valls et Macron doivent partir.

Car si nous avons perdu, ce n’est pas parce que le peuple de France, ni nos millions d’électeurs socialistes, fidèles, ont changé d’avis depuis 2012, ce n’est pas la faute au peuple, c’est NOTRE faute ! C’est parce que la politique suivie par le gouvernement a trahi les nôtres, hélas, parce qu’il y a 1,3 million de chômeurs de plus dans les catégories A, B et C, parce qu’il y a 6,15 millions de chômeurs au total, entre 15 et 20 % de précaires, parce que le Smic est bloqué depuis 10 ans, pareil pour l’indice du bas de la fonction publique, parce que 50 % des salariés gagnent moins de 1640 euros, parce qu’il y a 9 millions de pauvres en dessous de 900 euros, parce qu’il y a 7 millions de retraités en dessous de 1000 euros, parce que la misère, et pire, l’absence d’espoir règnent au point de désespérer des millions de gens et de les pousser dans les bras infâmes et dangereux du FN, facho et raciste.

Et nous avons donné 41 milliards au grand patronat, à Gattaz, et ils n’en ont rien fait, rien, il n’ont embauché personne, absolument personne,  ils ont licencié et on a facilité les licenciements au lieu de les contrôler. Le patronat a spéculé avec les milliards qu’on lui a donné, il n’a pas embauché. Le patronat sabote et ne produit que 70 % de ce qu’il pourrait produire. Le patronat n’investit pas, et il en demande toujours plus, allant jusqu’à oser déclarer que « le code du travail est l’ennemi n°1 des patrons ». Comme l’a dit François Rebsamen, « quand on choisit la politique de l’offre on se met dans la main des patrons », nous y sommes et nos électeurs sont très conscients de ce que ca signifie comme cadeau à la finance, et tous nous apprécions l’échec qui en résulte puisque la dette, au nom du remboursement de laquelle on commet toutes ces erreurs, est passée de 86 % du Pib à 98 % du Pib.

Alors oui, Jean-Christophe, quand tu dis « ça ne peut plus continuer comme cela » et « il faut une inflexion » même si ce mot est très modéré, on a envie de te suivre, et on espère être entendus, ne serait-ce qu’un peu. Inlassablement car c’est normal on est fait en permanence d’espoir et d’action. Mais si tu crois bon de préciser « il ne s’agit pas de changer la ligne économique », on comprend aussitôt que cela n’ira pas loin. Et même cela, là haut, ils ne veulent rien entendre, ils te clouent le bec aussitôt. Là haut c’est la tour d’ivoire, la tour dorée, la tour de la finance avide et rapace, fermée, bornée, qui ne veut rien entendre même pas ça, même pas de notre Parti socialiste tel qu’il est.

Qu’on ne nous dise que c’est le « combat pour les valeurs » ((sic, lesquelles ? le problème n’est pas l’immigré ni la nation mais le banquier - et les attentats ? dans les quartiers de Paris 10° et du 11° c’est là que le FN a eu le moins de voix, le chiffre de 42 500 chômeurs de plus en octobre touche 200 000 personnes et compte politiquement encore plus), c’est du baratin, le combat c’est pour le Smic, pour du pain dans l’assiette. Seul le social compte. Sans social, la République se meurt, elle est un mot creux.

Augmentez le Smic, c’est le minimum, bon sang, le FN est contre le Smic, augmentez le, et les salaires, ca sera un signe immédiat, et vous et nous renverseront la situation, les carnets de commande augmenteront, la relance se fera, on repartira plus sûrement qu’en gaspillant des milliards pour Gattaz et les paradis fiscaux. Sinon en 2017 ce sera comme en décembre 2015, on sera 3°, on sera derrière, ce sera la chute finale, est-ce cela que vous voulez ? Le suicide jusqu’à bout ?

Il reste 18 mois, même pas, six mois utiles, c’est maintenant la « dead line » : vous n’allez pas accepter comme agenda, pendant six mois, la contre révolution anti code du travail, avec rapport dit Badinter/Combrexelle, le 15 janvier, et vote au gouvernement le 15 mars, et débat au Parlement tout le printemps, jusqu’en juillet août pour casser un siècle de code du travail issus d’un siècle ce combat sociaux. Pas nous, pas ca, pas là. On ne va passer la dernière année du quinquennat à casser les droits collectifs du travail, avec Combrexelle, Mettling, Macron, tout de même ?  Vous n’allez tout de même pas laisser l’absurde 2° projet de loi Macron, « NOE » texte surréaliste, pour l’ubérisation, la ryanisation, l’auto-entreprenarisation, une attaque inouïe contre l’existence même du salariat, que même Sarkozy et NKM n’osaient pas imaginer il y a quelques semaines si Macron ne leur en avait pas donné l’idée ?

Alors oui, comme tu dis, Jean-Christophe, pour assécher le FN, « il faut faire reculer la précarité » D’autant que la précarité ça ruine l’économie, ca ne sert à rien que de mal. Ce sont les salariés bien formés, bien traités, bien payés qui produisent le plus, pas les précaires. Les entreprises qui marchent on besoin de CDI pas de précaires.  85 % des contrats sont des CDI et 95 % entre 29 ans et 54 ans.  Si 85 % des jeunes sont embauchés en CDD, en flux, pas en stock, c’est pour les humilier, les bizuter, c’est pas du tout par nécessite économique.

Et oui, Jean-Christophe quand tu dis « faisons reculer la précarité », commençons par enlever ce que la loi Macron du 8 août et la loi Rebsamen du 17 août ont introduit, 3 CDD de suite pour les jeunes au lieu de 2, l’équivalent d’un CPE de 18 mois où les patrons peuvent virer le jeune trois fois sans motif. Plus d’un millier de jeunes ont signé un appel « www.stop3cdd.fr », toutes les organisations de jeunesse ont signe, y compris nos MJS, l’UNEF, la JOC etc.  Au moins écoutons-les. Car nous sommes dans un quinquennat qui a commencé sous le signe de la lutte contre la précarité et de la priorité à la jeunesse, avec l’ANI et la loi Sapin du 14 juin, nous avions majoré le coût des CDD de peu, il est vrai, de 0,5 %, de 1,5 %, de 3 %, et ca n’a pas suffi, avec la loi Chaynesse Khirouni, on a taxé ( à 523 euros) et limité le nombre des « stagiaires » ( à 15 %) (il était passé de 600 000 en 2008 à 1 600 000 en 2013), là on peut taxer les CDD à 25 % et limiter le nombre  de précaires à 5 % par entreprises. Voilà des mesures immédiates applicables aussitôt et qui se sentiront vite en six mois.

Et puis traquons, c’est facile, il suffit d’appliquer nos lois, de renforcer et pas de casser l’inspection du travail et les prud’hommes,  le système actuellement exponentiel des « travailleurs détachés », actuellement 450 000 sans doute, (Michel Sapin, devant ce bureau national s’en plaignait il y a  2 ans, il les estimaient à 350 000 alors, il n’a, nous n’avons RIEN fait) ce sont des salariés dont les patrons français ne paient pas les cotisations sociales, censées être versées au taux et dans le pays d’origine, mais c’est une escroquerie, elles ne sont pas payées du tout, et les majors du bâtiment, entre autres, se font des milliards là-dessus, et croyez bien que ce n’est pas pour faire réélire la gauche, leurs médias feront le jeu de LR dont ils espèrent encore davantage tout en donnant du grain a moudre au FN.

Bon je dois finir, mais c’est l’histoire de la gauche qui s’écrit, le beau nom de notre parti « socialiste » doit être sauvé, restauré, défendu, et si on veut l’unité de la gauche, il faut travailler sincèrement à une plate-forme commune de toute la gauche, et travailler à un candidat commun dés le premier tour pour battre FN et LR. Et il faut ENTENDRE ENCORE UNE FOIS CE QUE NOUS ONT DIT CLAIREMENT NOS ELECTEURS, ceux qui ont mis le total gauche en tête le 6 décembre dans 10 régions, ceux qui se sont abstenus, ceux de 2012 toujours là, toujours mobilisables si on agit à gauche, enfin, dans la dernière ligne droite.

31 Commentaires

  1. sans ressources
    Posted 15 décembre 2015 at 15:21 | Permalien

    je prends le pari que Valls et consort vont dire qu’ils ont bien compris les Français et leur attente de réforme, qu’ils allaient donc répondre à ce souhait en allant plus loin dans leur politique et en activant la « modernisation » du marché du travail, l’ »ubérisation » de la société, la baisse du « coût du travail » et autres panacées libérales
    je prends le pari mais ne risque pas grand chose

  2. Posted 15 décembre 2015 at 18:34 | Permalien

    Les Régionales et après…

    Un salut très sincère tout d’abord à François Bonneau, le président militant de notre région Centre Val de Loire qui aura su dès septembre 2015 engager une campagne de fond et de conviction sur tous les lieux de vie et d’activité de nos territoires, dans chacun de ses six départements. Son énergie et sa détermination sans faille auront suscité la mobilisation et l’engagement d’un grand nombre d’entre nous, avec la même détermination que la sienne pour l’emporter contre la droite. Le succès acquis dimanche par la gauche rassemblée aura été serré, plus encore que ne le laissaient prévoir les résultats du premier tour. En Indre-et-Loire, la dynamique militante autour d’une liste rajeunie de candidats motivés et soudés aura sans doute contribué de manière décisive au résultat régional du fait des excellents résultats obtenus notamment sur l’agglomération tourangelle.

    Au plan national, avec cinq régions remportées contre sept allant à la droite, le PS évite la catastrophe redoutée voilà quelques mois, alors que trois Régions seulement, Bretagne, Aquitaine, Languedoc Midi Pyrénées paraissaient assurées. Ce sont finalement les Régions Centre Val de Loire et Bourgogne Franche Comté qui nous permettent de sauver la face avec des succès étriqués mais acquis de haute lutte, que nous n’aurons malheureusement pas connus en Normandie, ni surtout en Ile de France, la Région phare à 7 millions d’électeurs inscrits ; nous y perdons par la faiblesse de l’implication de Claude Bartolone, arrogant vis-à-vis d’une concurrente à notre portée. Il est temps de tourner la page Bartolone, comme celle de quelques autres ; une opportunité se présente, le descendre de son perchoir, mais l’idée n’effleurera pas François Hollande.

    Dimanche, c’est le rassemblement de la gauche et des centristes ayant choisi de la rejoindre qui nous aura permis de faire illusion en conservant 5 régions, une gauche dont l’audience nationale est réduite à 35% face à une droite à 65%, au sein de laquelle les scores autonomes du FN rendent très probable la présence de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.
    Il est vrai que sur les sept régions conquises par la droite, François Hollande et Manuel Valls pourraient en revendiquer deux pour une part, le Nord et PACA ; leur décision – imposée sans débat à la direction du Parti – du retrait de nos candidats en faveur de la droite pour conjurer le péril frontiste, est en fait un placement dicté par l’intérêt bien compris de notre Président-candidat pour 2017 ; il façonne ainsi son incarnation de l’exemplarité républicaine, et son image de rassembleur de la nation à défaut de la gauche qu’il aura lui-même laminée en 5 ans. Au-delà des Régions sauvées du pire par notre abnégation, qui ne veut voir que le FN a crevé dimanche le plafond de son audience en obtenant 6,8 millions de voix avec une participation inférieure à 60% des inscrits ? Et ne pourrait-on pas même considérer que l’extrême droite a obtenu 100% en PACA avec notre concours ?

    Le Front national, dont l’audience s’accroît parallèlement à la montée du chômage, prospère sur l’échec économique et social du gouvernement, un échec à l’origine de notre élimination progressive de tous les territoires: 155 villes de plus de 9000 habitants perdues aux Municipales de 2014, le fond touché aux Européennes avec 14% d’audience, 26 départements perdus fin mars 2015 sur 54 que nous présidions et dimanche la moitié de nos élus régionaux, avec aussi au passif de ce bilan, la saignée des forces vives que représentaient les collaborateurs d’élus, l’effondrement de nos financements, l’affaiblissement de nos réseaux d’influence.

    Pour toute réponse aux attentes du pays, l’exécutif a semble-t-il choisi son créneau pour aujourd’hui et surtout pour 2017 : plutôt que la réponse sociale, ce sera celle du rassemblement autour de valeurs dites républicaines ainsi que le déclarait Manuel Valls dimanche 13 décembre au soir, je cite : « Une seule ligne de conduite : «La République. Pour rassembler […], la République qui protège, garantit la sécurité de tous, qui se montre intraitable face à la menace terroriste, au djihadisme, à l’islamisme radical ; qui affirme la laïcité comme socle commun (…) ; en fait, assurer « la cohésion nationale » avec une fuite en avant sécuritaire courant derrière la droite extrême, habillée en « patriotisme qui renaît », soit à peine Clémenceau plutôt que Jaurès que l’on a enterré.
    Pas de retour lucide sur le triste bilan des trois dernières années de nos gestionnaires appliqués de l’orthodoxie libérale, mais surtout de la tactique pour survivre, avec la tentation de la fuite en avant vers une recomposition politique ressemblant fort à une tentative historique de liquidation de la gauche. Pour Manuel Valls le nouveau clivage républicanisme-extrême droite doit remplacer « l’archaïque » antagonisme gauche-droite. Les seconds couteaux s’expriment déjà sur cette ligne tels Le Foll et Le Guen, les seuls habilités à parler pour ne rien dire d’autre au soir du 1er tour ; maintenant ce sont Julien Dray et Bruno Le Roux voulant « créer quelque chose de nouveau , un grand parti de gauche réformateur dans notre pays », pour substituer au PS, « ce parti qui ne fait plus envie aujourd’hui », un parti centriste regroupant les réformateurs du PS et ceux de la droite réticents à la dérive consentie vers le FN, dont il faudrait alors changer le nom. Et pourquoi les Démocrates après les Républicains ?
    Pour l’heure, pas de changement de cap économique, comme en témoigne le refus d’un coup de pouce au SMIC pour 2016 en dehors de sa revalorisation légale de 0,6%, et poursuite de « la baisse du coût du travail » comme on dit chez Hollande et Valls, avec une seule entorse budgétaire en faveur du pacte de sécurité pour répondre aux besoins du ministre de la guerre, président de région par dérogation présidentielle…
    Mais qui ne veut voir comme le dit Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, qu’ «à force de vouloir briser les « tabous » à coups de libéralisme culturel et économique, la gauche « moderne » au pouvoir a délaissé la question sociale », repoussant par là même les couches populaires qu’elle ignore – la moitié des actifs sont toujours ouvriers ou employés – vers le seul Parti produisant un discours de classe audible, bien qu’ appuyé sur la démagogie, le repli sur soi et la xénophobie, à savoir le Front national ?
    Cette fois, plus aucune échéance électorale à perdre ne nous sépare de l’heure de vérité de mai-juin 2017. La supplique de Cambadélis en faveur d’une inflexion politique contre la précarité et pour l’activité ne saurait nous convaincre même si elle est pertinente, parce que sa parole de faussaire au Congrès de Poitiers et lors du récent débat budgétaire a désormais perdu toute crédibilité.
    Socialistes, nous nous sommes mobilisés à toutes les élections intermédiaires, parce que nous nous reconnaissions dans les bilans de la gauche rouge rose vert rassemblée pour gérer les Municipalités, les Conseils départementaux, les Conseils régionaux. Nos concitoyens sourds à nos projets municipaux, départementaux, régionaux ont utilisé leurs bulletins de vote pour exprimer leur désaveu d’une politique gouvernementale ayant selon eux renié ou trahi les promesses de mai 2012.
    Que les choses soient claires, dès maintenant : en 2017 beaucoup d’entre nous ne se mobiliseront pas pour un candidat présidentiel issu de nos rangs, qui adopterait la posture du rassembleur de la nation sur les valeurs républicaines tout en se refusant à tirer les leçons d’un échec économique et social dont il porterait la responsabilité.

    Jacky Paris Conseil fédéral 17 décembre 2015

  3. bugsy
    Posted 15 décembre 2015 at 19:26 | Permalien

    Pour le gouvernement tout fonctionne ou presque. En reprenant le vocabulaire d’extrême droite, en n’évoquant plus que la sécurité, en aspirant ainsi tout l’espace politique entre la droite du PS incarnée par le tandem Valls-Macron et le FN, la stratégie Hollande qui consiste à se retrouver au 2ème tour face à Le Pen fonctionne à merveille. Puisque les gogos de gauche sont prêts à voter pour la droite pour battre le FN alors même que le PS aurait pu se maintenir, nul doute qu’ils feront de même en 2017.
    Seul risque, une candidature à gauche du PS qui ait de la gueule.

  4. socrate
    Posted 15 décembre 2015 at 20:34 | Permalien

    6 euros d’augmentation par mois pour le smic au 1 er janvier
    pas de coup de pouce
    effectivement le gouvernement a compris le message des électeurs…..

    continuez comme ca le FN demande que ça

  5. Poupet François
    Posted 15 décembre 2015 at 21:07 | Permalien

    Désolé, Gérard…

    Je ne peux pas, nous ne pouvons te suivre dans cette stratégie d’entrisme « forcené » à l’intérieur de la forteresse vide du PS.

    Ta volonté d’ancrer le PS à gauche a échoué totalement… Les dernières déclarations de Cambadélis sont comme d’habitude de la poudre de perlinpinpin…

    Face à toutes les agressions subies par la salariat depuis 2012 (la droite n’aurait pas fait mieux !), nous ne pouvons que refuser toute compromission avec ce pouvoir austéritaire et sécuritaire.
    EELV et le PCF peuvent bien aller à la soupe, vous ne récolterez qu’une immense colère lors des prochaines échéances. Le PS et ses affidés seront balayés de la carte politique, car ils ont vendu l’idéal pour l’idéologie libérale et pour les strapontins du pouvoir. Les calculs minables de Hollande et Valls seront couronnés de honte et de défaites.

    Bien sûr, je sais qu’il y a sans doute quelques personnes honnêtes dans le lot, dont tu fais sûrement partie…
    Mais tellement de trahisons des idées de gauche, tellement d’investissement militant eux aussi trahis !

    Je suis un syndicaliste, nous sommes le mouvement social pour l’instant anémié par la peur, par le couvercle de la répression et du « A quoi bon ! », par l’état d’urgence scélérat…

    Je ne crois en l’état qu’à la résurgence de la lutte, dans les entreprises, dans les services ! Dans la rue !
    Pour l’instant, ce n’est pas le cas… « Mais, je l’attends… »

    Aucun espoir à attendre de partis vides comme coquilles ! Qui jouent avec le feu du FN !
    Nous ne voterons plus jamais pour le PS et ceux qui partiront avec eux !

    Salutations syndicalistes et fraternelles.

    François.

  6. Maxime Duverne
    Posted 16 décembre 2015 at 0:07 | Permalien

    Ton logiciel est dépassé. Il faut de la solidarité, réduire l’échelle des revenus. Mais ça ne doit pas passer par de la croissance. La terre ne le supporte plus. Les socialistes doivent prendre en compte la question environnementale et arrêter la course au productivisme mortifère.

  7. XJ
    Posted 16 décembre 2015 at 10:29 | Permalien

    Pour l’écoute, à écouter Vals, c’est loupé!
    J’ai relevé une grande idée, venant de Julien Dray, changer le nom du parti.En voila une grande idée!
    C’est sur après, cela ira mieux!
    Je lui propose « Nouvelle Droite ».

  8. Mohamed
    Posted 16 décembre 2015 at 10:56 | Permalien

    Bonjour à toutes et à tous,

    Des lendemains difficiles pour ce gouvernement et ce PS en particulier, surtout en Île de France. Mais la défaite était prévisible et elle continuera puisqu’en 2017, il n’y aura pas de candidat PS au deuxième tour, ce sera une élection présidentielle à un tour. Je le dis avec d’autant plus de gravité que je suis militant PS sur une ligne opposée à ce gouvernement. Il suffit de lire Jean Claude Michéa pour se rendre compte de la médiocrité ambiante de ces politiques ultra-libérales et des membres qui la porte. Malgré les avancées sociétales, depuis 1983, la gauche n’a fait que reniées ses idéaux liés à la redistribution des richesses, en l’accompagnement d’une dynamique d’ethnicisassions des problématiques sociales surtout dans les quartiers populaires. Force est de constater que le seul qui a proposé une solution est MACRON, qui préfère l’ubérisation généralisée de l’économie au nom du principe libéral, à la répartition des richesses. Je dois dire qu’au moins, lui est cohérent mais il me semble qu’il s’est trompé de parti politique. Le parti Socialiste ne peut pas être plus libéral économiquement que Nicolas Sarkozy et pourtant, force est de constaté que dans le libéralisme, ce gouvernement a été largement plus libéral que sous la droite! Sarkozy en a rêvé, Hollande l’a fait ! Voilà pourquoi la gauche et le PS en particulier continuera à perdre. L’Île-de-France est un très bon exemple. Les électeurs qui votaient traditionnellement PS et à gauche, ne se sont pas déplacé. Au lieu de comprendre les causes du vote blanc, les politiques veulent imposer un vote obligatoire. Au lieu de se remettre en cause et changer d’orientation économique, les politiques veulent appuyer sur le champignon, sans tenir compte des réglementations, pour détruire tout ce qui faisait sens et qui permettait de la cohésion. J’appelle cela, une conduite à risque, ce gouvernement à une conduite à risque, il devrait prendre en compte les campagnes de sécurités routières…. A force d’appuyer sur le champignon, ce gouvernement va faire une sortie de route, dès le premier virage, il ne restera qu’un boulevard pour Sarkozy, Juppé et Le Pen. Sans virage à gauche, les électeurs n’iront pas voter en 2017. Sans respect des quartiers populaires en favorisant l’Etat Providence, la convivialité et le Service Publique en luttant contre l’ubérisation, l’ethnicisassions et la fracture sociale rien ne changera ! Se sera pire…

  9. lionel mutzenberg
    Posted 16 décembre 2015 at 11:58 | Permalien

    Construire un vrai Front de Gauche, avec ses différences, mais avec ses convictions, ses propositions, son sens de l’intérêt général, du progrès social, de l’économie au service de tous les citoyens.
    Chacun apporte ce en quoi il croit, puis le débat, ce débat démocratique critique, mais qui va de l’avant en ouvrant un espoir, une espérance pour l’ensemble de nos concitoyens.
    Pas des places et des postes, de l’intérêt général, tout bêtement, tout simplement.
    Il existe une majorité de l’idéal de gauche dans notre pays, ces élections viennent encore de le démontrer.
    A nous d’écarter les carriéristes, les opportunistes, les usurpateurs, les profiteurs de misère.
    Ils sont dans tous les partis, dans tous les syndicats, ils ne se cachent même plus, confiant en ce que le troupeau suit le chef en bêlant.
    Il n’y a plus de chef, ce sera à nous de les choisir.

  10. Posted 16 décembre 2015 at 12:38 | Permalien

    mais l’échelle des revenus elle s’est réduite drastiquement( depuis 60 ans, elle était de 1 a 6 et elle est de 1 à 2,3
    excepte 1 % qui se goinfre, et c’est la tout le problème,
    1 % ont 50 % et 99 % le reste
    pour sauver la banquise il faut d’abord nous sauver des banquiers

  11. Posted 16 décembre 2015 at 12:41 | Permalien

    aucune sorte d’entrisme, je suis socialiste et je défends mon parti contre ceux qui ne sont pas socialistes et veulent le liquider,
    le PS vient de confirmer sa place dominante a gauche, pas pasokisée, 24 % et 6 millions d’électeurs et la majorité écrasante de ces électeurs ne sont ni pour Valls, ni pour Macron et cie, mais ils sont la majorité de la gauche sans laquelle on ne peut rien faire, notre combat est encore plus central qu’avant et vous ne pouvez rien rien rien (ca se voit !) faire sans…

  12. Greg
    Posted 16 décembre 2015 at 12:55 | Permalien

    C’est la tour d’ivoire en haut, exactement. La preuve encore une fois : l’assemblée rejette le reporting qui obligeait les entreprises françaises à rendre public leurs activités à l’étranger en matières fiscales. C’est le gouvernement qui a influencé la majorité à voter contre le texte alors qu’il allait être adopter.
    http://ccfd-terresolidaire.org/infos/partage-des-richesses/paradisfiscaux/l-assemblee-nationale-5263

    Pascal Cherki a été clair ; celui ci a tweeté : « Nous nous sommes battus jusqu’au bout pour le reporting public face à une gouvernement frileux sous pression des lobbys. On continue ! »

    Voilà, « sous pression des lobbys », tout est dit. Les multinationales et les banques françaises gouvernent le gouvernement.

    Après la hausse du smic à 0.6%, et tout le reste…c’est encore un pas en avant vers une sortie dès le 1er tour en 2017.

    Le gouvernement ne reviendra en arrière que si à lieu une explosion sociale sans précédent. Il faut un second mai 68, c’est certain et celui là, il faut le gagner. Je crois que quand ça va craquer pour de bon, il y aura du sang sur les murs. Plus ça dur, plus ça couve et plus l’explosion sera terrible…pour eux et tant mieux pour nous.

    Il faut que les gens se réveillent bordel. C’est pas l’abstention ni le vote « sanction » (qui n’existe pas) qui va nous sortir de la merde. Il faut aller dans la rue et gueuler comme des veaux, bloquer la production et exiger la démission de Valls et Macron. A quoi ça sert d’acquiescer toute ça vie pour toucher un salaire au smic ou guère plus et se retrouver au final avec une retraite minable à moins de 1000 euros sans jamais avoir gueuler au moins une fois dans sa vie : A rien, à part enrichir les pires assistés de la planète qui ne produisent rien et qui vivent sur le travail des autres.

    6,15 millions de chômeurs, 9 millions de pauvres en dessous de 900 euros, 7 millions de retraités en dessous de 1000 euros ; tu l’a dit toi même Gérard. C’est la saignée sociale, on est en 1789 et la Bastille aujourd’hui, c’est l’Élysée !

  13. André
    Posted 16 décembre 2015 at 13:49 | Permalien

    Mais la ligne Vals est ultra majoritaire au PS.
    Le dernier congrès PS a montré que la ligne gouvernementale est soutebue par l’immense majorité des cartés PS. Il ne faut pas confondre un carté et un électeur.
    Comme d’habitude, le discours de Filoche ne sert qu’à donner l’illusion, et n’est que purement électoraliste.

  14. Raffier
    Posted 16 décembre 2015 at 14:41 | Permalien

    Allez plus que quelques mois, et le PS ne sera plus qu’un vieux souvenir,
    et ses mastodontes resterons comme des exemples de la lâcheté dans ton son éventail d’actions, et d’enfumage dans les discours, exemples de lâcheté non assumée pour les générations futures

  15. Maxime Duverne
    Posted 16 décembre 2015 at 15:10 | Permalien

    On ne peut rien faire sans, c’est à voir. Par contre ce qui est sûr, et vous nous le démontrez d’élections en élections et de reniements en reniements, on ne peut rien faire avec. même vos soi-disant frondeurs ont disparu de la circulation.

  16. crayencour
    Posted 16 décembre 2015 at 16:01 | Permalien

    C’est ça, continue de t’en prendre à ceux qui se situent à la gauche du PS (pas difficile d’être à la gauche du PS d’ailleurs).
    L’exemple vient d’en haut. Duflot propose de travailler avec le gouvernement à un projet de gauche; pas de réponse! Raffarin propose un pacte « républicain » droite-gauche sur le chômage; Valls se prononce aussitôt pour. Pour ceux qui n’auraient pas encore compris pourquoi il ne peut y avoir d’Union de la gauche avec ces gens là, cela me semble maintenant clair.
    C’est vrai la vraie gauche ne décolle pas; elle aussi est déconsidérée et le mécontentement social se porte sur le FN… Pour autant, hors de question de soutenir un tant soit peu cette politique et les partis qui l’appuient. Valls a réussi son coup et le PS l’a laissé faire.

  17. Posted 16 décembre 2015 at 16:21 | Permalien

    faux

  18. Posted 16 décembre 2015 at 16:21 | Permalien

    stupide, le PS a obtenu 24 % et 6 millions de voix, (dont des millions qui n’aiment ni vals ni macron) incontournable a gauche

  19. Posted 16 décembre 2015 at 16:22 | Permalien

    la « ligne » valls ? elle est si minoritaire au PS qu’il n’a pas osé la soumettre au vote
    il s’abrite derrière les institutions de la V° République qui lui permettent avec 5 % de s’imposer sans vote, 49 3 permanent

  20. sans ressources
    Posted 16 décembre 2015 at 17:53 | Permalien

    c’est bien ça le problème, tu affirmes que le PS a eu 6 million de voix que tu considères acquises aux orientations du dit PS, alors que c’est faux, dans ce système auquel tu participes en mettant en place le « front républicain », il faut bien comprendre que au moins 4 sur les 6 millions ont votés CONTRE le FN et non pour le PS, la est l’escroquerie, bien content moi de n’avoir pas donné ma voix à cette mascarade

  21. Posted 16 décembre 2015 at 18:50 | Permalien

    écouter Stiegler ici: http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/27/bernard-stiegler-les-gens-perdent-sentiment-dexister-votent-front-national-253270
    Bonne chance au PS pour se réformer !

  22. Posted 16 décembre 2015 at 19:24 | Permalien

    L’Assemblée Nationale vient de voter cette nuit la suppression d’une disposition prévoyant l’obligation pour les entreprises multinationales de publier pays par pays les montants d’impôts versés. Cette simple publication aurait eu l’immense avantage de mettre en lumière l’activité réelle des entreprises et leur niveau d’imposition dans les pays où elles sont implantées.

    Le Gouvernement a fait pression sur les parlementaires afin de supprimer une disposition déjà votée car jugée contraire à la compétitivité. Depuis des années des syndicats et des associations se battent pour exiger la fin du dumping fiscal et cela commence par imposer la transparence des informations financières.

    Cette manoeuvre montre comment ce Gouvernement se met au service des entreprises multinationales de la façon la plus grossière en laissant finalement de côté toute volonté de lutter contre le dumping fiscal. Le résultat pratique sera moins de rentrées fiscales, moins de Services Publics et moins d’emplois. La logique de la compétitivité n’a pas limite…

    L’Union Syndicale Solidaires proteste contre cette décision et exige que la disposition initiale soit rétablie dans le Projet de Loi de Finances rectificatif 2015.

    Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires, Paris, le 16 décembre 2015.

  23. Posted 16 décembre 2015 at 19:28 | Permalien

    fais un peu un effort intellectuel pour suivre lire, comprendre,, nous disons au contraire que ces 6 millions d’électeurs ont vote MALGRE LA POLITIQUE DE VALLS MACRON !

  24. crayencour
    Posted 16 décembre 2015 at 19:41 | Permalien

    C’est faux, dis-tu; pourtant l’info émane de « public sénat »; tu peux aussi la retrouver sur les sites de BFM ou du Figaro …

  25. lionel mutzenberg
    Posted 16 décembre 2015 at 19:55 | Permalien

    Et les incontournables a gauche, ils proposent quoi au juste ? De mettre en minorité ce gouvernement de droite ?
    De virer ce Président usurpateur ?
    Plus de 800 000 voix de plus en huit jours pour le FN, du jamais vu ! un nouvel électorat !
    Vous comptez faire quoi pour le combattre, des messes, toujours des messes, rien que des messes ?
    Et l’élite de votre église qui continue de se sucrer sur la misère du peuple, vous allez faire cesser quand se scandale qui ruine jusqu’à nos espoirs ?
    Au bureau national vous avez fait une très bonne intervention, mais les autres, vos camarades, ils on dit quoi de votre colère ?
    Laisse le bon peuple hurler, de toute manière en 2017 ils n’auront le choix qu’entre nous et Marine Le Pen.
    Le mépris, l’hypocrisie, le cynisme, c’est cela votre politique pour 2017 ?
    Ce n’est pas s vous que je vise, c’est votre parti que vous ne cessez de défendre même quand il est indéfendable.
    Regardez de plus près les résultats, c’est une vraie débande, des socialistes qui votent pour l’adversaire de droite, en soulignant par la même, que, sur le fond, la droite et le parti socialiste ont une même vision du système économique qui nous gruge.
    Quel échec, ou quel trahison, pour les soi-disant défenseurs de nos libertés, de notre démocratie, de notre modèle social, qui se vautre dans la facilité que donne le camp des plus riches, le camp des affameurs.
    Oui les salariés sont obligés de renoncer à leurs avantages qu’ils doivent à leur travail.
    Par votre faute, pas par celle du FN !
    Vous nous préparez de bien tristes jours.

  26. sans ressources
    Posted 16 décembre 2015 at 20:13 | Permalien

    ils ont voté le pistolet sur la tempe, il n’est qu’a relire les mises en demeure de voter CONTRE le FN de tous nos éléphants

  27. Posted 16 décembre 2015 at 20:17 | Permalien

    je ne supporte plus tes bavasseries qui ne nous concernent pas,
    vas faire tes crachotis sur le site officiel du PS, ici tu parles aux opposants, a la motion B, a d&S

  28. socrate
    Posted 16 décembre 2015 at 20:27 | Permalien

    pour tous ceux qui font le constat de la désagrégation du social en France sous un gouvernement socialiste j’attire votre attention que c’est essentiellement lié au mensonge de Hollande qui promettait de renégocier le traité pour le signer sans qu il le soit en fait.

    Tant que la France voudra respecter les traités qu elle a signé qui mettent l’économique avant le social vous pouvez changer qui vous voulez au pouvoir rien ne changera.

    c’est d’ailleurs le mème en Grèce et ailleurs

  29. bugsy
    Posted 17 décembre 2015 at 15:03 | Permalien

    Pour info, Gérard, un article assez bien rédigé:

    PS : Cambadélis escamote les problèmes

    ici : http://www.regards.fr/web/article/ps-cambadelis-escamote-les

  30. Richard G.
    Posted 17 décembre 2015 at 16:47 | Permalien

    Ce serai intéressant de connaître quel accueil et quelles suites donnent à vos interventions au Bn du ps vos camarades du BN et de l’assemblée nationale. A voir les suites données, ils n’accordent aucun crédit à tout ce que vous pouvez leur raconter. Il ne sert à rien de vouloir convaincre les électeurs de gauche de voter ps, il serait préférable de convaincre tous ces godillots que le peuple rejette massivement. Nous en avons marre de voir ces élus ps être des carriéristes de la politique, souvent cumulards, profitant au maximum pour eux et leurs amis de tous les avantages que la République leur offre généreusement. Il faut changer de politique mais il faut aussi changer tous ces élus qui depuis 20 ans, 30 ans, 40 ans tiennent les mêmes discours et obtiennent les résultats que l’on voit. Le fn n’a pas besoin de faire campagne, il se contente de dénoncer le comporter de tous ces élus malfaisants, bien éloignés du quotidien que vivent des millions de nos concitoyens. Il faut mettre un terme à cette politique des petits copains qui s’échangent les postes et font tout garder ces emplois grassement rémunérés.

  31. Posted 18 décembre 2015 at 14:13 | Permalien

    comme dan toute assemblée, les minoritaires sont ecoutes, nous sommes 16 sur 58
    ensuite mes interventions sont publiées, à 120 000 exemplaires

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