Les deux réponses de Arnaud Montebourg et de Benoit Hamon à Gérard Filoche

 

Cher Gérard,

 

J’ai bien pris connaissance de ton courrier du 30 décembre. Tu y formules, avec la force et la sincérité des convictions qui te caractérisent depuis toujours, ta volonté intacte et celle de tes amis de Démocratie & Socialisme de continuer à mener votre combat pour sanctionner le bilan du quinquennat incarné aujourd’hui par Manuel Valls, faire réussir les primaires et faire gagner la gauche socialiste.

 

« La gauche pour repartir et regagner une confiance de masse ne peut faire autrement que de rompre avec cet échec de 5 ans, qui nous a fait perdre 5 élections, qui a produit 1,3 million de chômeurs de plus, qui a donné 41 milliards de CICE au patronat au lieu d’aider l’emploi direct, une austérité qui a cassé la relance, et brisé 100 ans de droit du travail » écris-tu en introduction de ce courrier. Je souscris évidemment et pleinement à ce constat lucide qui a été à la base même de mon retour dans le combat politique et de mon propre engagement dans cette primaire.

 

J’approuve également la vision stratégique selon laquelle « la reconquête de notre électorat passe forcément par une bataille pour l’unité de la gauche » qui ne peut évidemment être incarnée par ceux qui n’ont eu de cesse de la fracturer.

 

J’ajoute que des points majeurs du projet que tu souhaitais présenter à nos concitoyens figure dans mon propre projet : l’encadrement des rémunérations des dirigeants d’entreprises, la réforme fiscale, la réforme bancaire, la transition écologique, la marche vers une République nouvelle.

Nous avions, du reste, déjà fait le constat de ces multiples convergences lors de notre précédente rencontre.

 

Face à l’urgence de la situation politique, face à l’enjeu historique qui n’est autre que celui de la survie même dans le paysage politique français d’une gauche socialiste telle que nous l’avons toujours conçue, j’ai tendance à penser que ces convergences sont suffisamment décisives pour que nous unissions en effet et sans tarder nos forces.

 

J’apporte néanmoins les précisions que tu as légitimement souhaitées sur certains aspects de mon programme:

 

- sur la hausse des salaires. Je partage l’idée qu’une société du travail doit être organisée autour de la juste rémunération de celui-ci. L’oubli du salariat et plus généralement des couches populaires et moyennes qui travaillent mais peinent à tirer les fruits de leur travail est, depuis trop longtemps, une des négligences majeures de la gauche à l’origine de nombre de ses déconvenues.

 

Je mets donc la question du pouvoir d’achat -qui a reculé en moyenne de 350 € par ménages depuis 2010- au cœur de mon projet économique. Je suis en outre convaincu que cette relance du pouvoir d’achat est une des clés du redémarrage de l’économie française. Je propose donc de récupérer 10 mds € dans les montants alloués au CICE pour baisser la CSG en dessous de 2000 € brut par mois et augmenter ainsi de façon immédiate et significative le salaire net (1.200 € par an pour un smic). Je propose également d’indexer selon une négociation sociale, qui se triendra branche par branche, l’évolution des salaires sur les gains de productivité réalisés dans l’entreprise. Il n’y a aucune raison que les seuls dividendes et la rémunération du capital captent exclusivement les efforts réalisés par l’ensemble de la communauté des salariés de l’entreprise.

J’attaquerai également cette question du pouvoir d’achat par l’extension de la solidarité : je propose notamment la création d’une mutuelle publique à 10 € par mois pour les personnes ayant des trop petits revenus, et qui n’accèdent pas néanmoins à la CMU.

En ce qui concerne spécifiquement la hausse du Smic, qui suscite immédiatement des débats sur la concurrence par les prix, si l’augmentation raisonnable des salaires au plan national me paraît une nécessité, je suis favorable à porter d’emblée le combat au niveau européen. Les espagnols viennent d’adopter une loi d’augmentation des salaires de 8%, les allemands ont fait une hausse de 5% dans l’industrie (et dans la fonction publique) : dans le cadre du nouveau Traité de Rome que la France proposera, je proposerai un sommet social européen pour traiter cette question de la revalorisation concertée des salaires des travailleurs européens dans tous les pays européens, afin d’enrayer la spirale de la concurrence à la baisse des salaires dans toute l’Union. La fin -unilatérale s’il le faut- de la directive « travailleurs détachés » qui a (scandaleusement) institué le dumping social à domicile, s’inscrit dans ce cadre exigeant. Cela n’empêchera pas de décider unilatéralement des hausses du Smic français, en lien avec le retour de la croissance et des carnets de commandes que notre politique macroéconomique active produira. J’ajoute que je demanderai au Parlement de voter une loi encadrant les rémunérations des dirigeants d’entreprises cotées, en obligeant tout dirigeant de grande entreprise qui s’augmentant de 5%, ou s’octroyant des parts variables devra accorder la même augmentation à ses salariés, et la même part variable.

 

- sur la loi El Khomri, qui institue « le travailler plus pour gagner moins », ma réponse est claire : elle doit être purement et simplement abrogée et remplacée par une vraie loi de progrès, combattant la précarisation (pénalisation financière du recours aux CDD) et organisant la protection des travailleurs des plate-formes numériques.

J’ajoute que plutôt que le revenu universel, proposition irréaliste qui me parait témoigner en outre d’une acceptation fataliste du chômage de masse, j’entends instaurer une véritable sécurité professionnelle, donnant à tout chômeur des droits réels à l’insertion et la formation. Je propose la societe des 3 contrats, afin d’éradiquer le chômage de masse, rappelant que le plein emploi est l’état normal d’une économie : soit une personne dispose d’un contrat de travail, soit à défaut il lui sera proposé un contrat de formation professionnelle d’une durée d’un an ou 18 mois afin d’apprendre un nouveau métier, soit en cas de chômage de longue durée, il pourra lui être proposé un contrat d’activité à durée déterminée (proposition ATD Quart Monde) solvabilisant par les dépenses d’aide aux chômeurs des métiers que le marché ne permet pas de rémunérer, notamment dans l’économie du partage qui connaît un engouement précieux sur le terrain.

 

- sur le rassemblement de la gauche, il est clair enfin qu’au lendemain d’une victoire à la primaire, je me tournerai vers nos alliés communistes et écologistes pour les interpeller sur la nécessité de mettre fin à une dispersion, dangereuse, improductive et suicidaire.

Si la ligne alternative que nous incarnons l’emporte, les difficultés politiques et idéologiques qui faisaient obstacle à ce rassemblement seront levées, tant pour les présidentielles que pour les législatives.

Convaincu que le succès et le renouveau de la gauche passe par le retour de l’élaboration collective, je serai d’ailleurs prêt moi-même à réouvrir la discussion programmatique en ce sens.

 

Te remerciant encore pour ta démarche et tes combats, je reste, cher Gérard, à ta disposition pour approfondir cette discussion et t’assure à mon tour de mon amitié socialiste et personnelle.

arnaud montebourg, le 3 janvier 2017

 

 

 

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Cher Gérard,

Je te remercie de ton courrier dont j’ai pris connaissance avec une grande attention. Je souhaite te présenter ici les orientations stratégiques pour la gauche et pour le pays que je vais défendre dans le cadre de cette primaire citoyenne de la gauche des 22 et 29 janvier.

Face au projet ultralibéral et conservateur de François Fillon nous devons donc por- ter un projet résolument de gauche et ambitieux. Cela devra passer par une refonte complète de notre protection sociale. Face à la raréfaction du travail, au chômage de masse, à la crise du salariat, notre protection sociale est fragilisée. Après l’instaura- tion de la sécurité sociale en 1945, il nous faut penser la protection sociale du XXIème siècle. Cette révolution de la protection sociale que j’appelle de mes vœux a un nom : le revenu universel. Il s’agit du versement mensuel de 750 euros à tous les Français majeurs en complément de leur salaire, de leur chômage ou de leur retraite, pour que chacun soit protégé de la pauvreté, qu’il ait du travail ou en soit privé. Ainsi protégé du risque d’exclusion, chacun pourra en conscience choisir de renoncer à toute ou partie de son activité professionnelle, allonger la durée de ses études, reprendre une forma- tion, s’engager bénévolement, créer sa propre activité, ou tout simplement béné cier de davantage de temps pour s’investir dans sa vie personnelle et familiale.

Si nous ne pensons pas le monde qui change, nos enfants en subiront les consé- quences. Il est impératif de penser et d’anticiper les mutations que nous connaissons et qui ne cesseront de se renforcer, notamment celles qui bouleversent le monde du travail. Aujourd’hui, en France, certains souffrent de ne pas avoir de travail, d’autres d’être surmenés, tandis que quelques-uns qui s’y plaisent font des lois Travail pour tous les autres.

Quand la gauche oublie la question sociale, elle s’oublie. Et, c’est parce que ce quin- quennat a mis la question sociale de côté que, consultations électorales après consul- tations électorales, les Françaises et les Français nous ont tourné le dos. Renouer avec les salariés, la jeunesse, les retraités est ma première priorité. C’est pourquoi une des premières mesures que je prendrai si je suis élu Président de la République sera de demander au gouvernement de déposer un projet de loi a n d’abroger la loi travail faisant ainsi écho à la mobilisation des salariés et de leurs organisations syndicales que nous avions relayée en son temps à l’Assemblée Nationale. Elu Président, je pro- céderai également sans attendre à une revalorisation substantielle du SMIC, de tous les minima sociaux et du point d’indice de la fonction publique.

L’écrasante majorité des salariés n’ont choisi ni leur emploi, ni leur rémunération. Pour une part sans cesse croissante d’entre eux les conditions concrètes d’exercice de leur activité salariée se sont profondément dégradées. C’est pourquoi j’entends faire de la lutte contre la souffrance au travail un des axes majeurs de mon projet social. A ce titre, entre autre, le burn out devra être reconnu comme une maladie professionnelle. Ce n’est pas l’inspecteur du travail combattif que tu fus qui me démentira sur ce point. J’entends également que les lois et les règlements qui protègent les salariés dans leurs conditions d’hygiène et de sécurité soient respectées. Les moyens et les préro- gatives de l’inspection du travail seront réévaluées. Le droit du salarié ne saurait être un mot creux.page2image3072 page2image3232 page2image3392 page2image3552 page2image3712

 

La centralité de la question sociale doit aller de pair avec la nécessité d’organiser la transition écologique de notre appareil de production. Produire oui, produire en France aussi quand c’est possible, mais surtout produire quoi et comment ? Nos grands an- ciens disaient à juste titre que le capitalisme oppressait l’homme et la nature. Si, comme moi, l’on partage ce constat alors on ne peut pas faire de l’accroissement sans n de la production de la marchandise l’horizon indépassable de la gauche. A trop se préoccuper de la seule valeur d’échange des marchandises on en vient à oublier de questionner leur valeur d’usage. J’assume donc vouloir ouvrir en grand le débat sur le dépassement du productivisme. Je l’ai dit : je ne serai plus jamais socialiste sans être écologiste. Je ne suis pas décroissant mais je rejette la croissance telle qu’on la conçoit aujourd’hui. Disons le simplement : il était faux et absurde de penser que le seul fait de produire et de consommer davantage suf rait à apporter à tous le bonheur et la joie. Le problème ici, comme souvent, c’est notre incapacité à penser au delà d’une oppo- sition binaire. Non, je ne suis pas décroissant mais oui, j’af rme que notre course au productivisme au prix de notre planète est un non-sens.

Je veux dénoncer cette stratégie des grands lobbys industriels qui consiste à fabri- quer du doute. Ils nous disent «le réchauffement climatique n’existe pas», «à vouloir protéger l’environnement vous allez faire perdre de la compétitivité aux entreprises françaises et détruire des emplois», «les perturbateurs endocriniens ne sont pas dan- gereux». Combien de temps allons-nous laisser ces lobbys dicter notre conduite ? Combien de temps allons-nous renoncer à poser des limites au marché quand c’est nécessaire pour protéger notre environnement et notre santé ?

Parce que nous savons l’impact très néfaste des pesticides et des perturbateurs endo- criniens sur notre santé, j’interdirai tous les produits qui comportent un risque réel de dangerosité. Nous ne pouvons pas prendre le risque de nous retrouver demain face à des scandales sanitaires d’une gravité insoupçonnée parce que nous aurions choisi de céder aux lobbies privés. La fabrique du doute n’est rien d’autre qu’une tromperie qui veut nous détourner de l’intérêt général.

Je ferai sortir la France du diesel à l’horizon 2025 pour lutter contre la pollution de l’air, responsable de la mort de 49 000 Français.e.s chaque année. Je mettrai n à l’avantage scal accordé au diesel, je ferai installer des bornes de recharge électrique sur tout le territoire et je nancerai la recherche sur l’autonomie des batteries pour voiture élec- trique.

C’est aussi pour garantir la suprématie de l’intérêt général sur la force des lobbies que je constitutionnaliserai les biens communs. Nous devons aller aujourd’hui au delà du principe de précaution. Les droits à boire une eau pure et à respirer un air pur doivent être inscrits et protégés dans la Constitution. Pourquoi ? Parce que demain, avec cette base juridique, nous pourrons nous tourner vers ces entreprises qui exploitent à titre privé ces communs, dégagent des pro ts considérables mais ne font pas l’objet d’im- pôt spéci que. Nous pourrons poser le principe d’une scalité qui se concentre sur les entreprises qui aujourd’hui exploitent à titre privé les communs. Cette idée là, je la ramène des Etats-Unis lors ma rencontre avec Bernie Sanders en septembre dernier, où se posent les mêmes questions. Alors oui, constitutionnalisons les communs.page3image3072 page3image3232 page3image3392 page3image3552 page3image3712

 

Enfin, notre démocratie est à réinventer. Notre démocratie est malade, fébrile et ver- rouillée. Nous l’avons laissée devenir intermittente. A la con ance des citoyens en leur Constitution et à la vigueur des débats politiques se sont substitués, progressivement, la lassitude et le rejet d’un système qui se protège lui-même et qui ne donne plus la parole au peuple. On prie les citoyens de devenir des consommateurs de démocratie, de mettre leur bulletin dans l’urne, de faire acte de présence, puis de se taire pendant cinq ans. Nous les avons délibérément écartés des choix qui les concernent, considé- rant que le peuple était trop instable et trop inculte pour décider.

Il nous faut passer à une VIème République. Mes propositions sont nombreuses et la tâche reviendra aux Français de décider pour leurs institutions. Je n’en citerai ici que quelques unes.

Je commencerai par reconnaître le vote blanc pour ce qu’il est : un geste civique. Si la somme des votes blancs et des abstentions atteint la majorité absolue (50%), l’élection doit être annulée et un nouveau scrutin doit être programmé.

Réintégrer les citoyens exclus de la démocratie, c’est aussi reconnaître le droit de vote aux élections locales pour les étrangers.

J’inscrirai également immédiatement dans la Constitution le 49.3 citoyen, un pouvoir réel, concret, qui mettra n à la démocratie intermittente. Il permettra aux citoyens d’imposer au Parlement d’examiner une proposition de loi proposée par les citoyens ou de suspendre l’application d’une loi adoptée par le Parlement pour que celle-ci soit soumise à référendum.

En n, je donnerai le pouvoir aux citoyens d’écrire la loi de manière collaborative par l’écriture d’“amendements citoyens” sur le modèle du projet de loi pour une Répu- blique numérique.

C’est à ces conditions que nous pourrons créer une dynamique populaire et citoyenne de nature à favoriser le rassemblement de la gauche.

J’assume et je me réjouis que mon projet comporte de nombreuses passerelles avec le programme d’autres candidats de gauche qui n’ont pas à ce stade souhaité participer à la primaire citoyenne.

Oui je pense que le chemin du rassemblement de la gauche est le seul à même d’éviter la confrontation mortifère que tous les commentateurs politiques annoncent entre Fran- çois Fillon et Marine Le Pen. Oui, il ne tient qu’à nous de faire échouer cette chronique d’un naufrage annoncé. Oui, la gauche a rendez-vous avec son histoire. Je connais tes engagements, sache que ma candidature s’inscrit dans cet objectif de rassemblement, de clarté et d’ambition pour la gauche et notre pays.

Amitiés socialistes

Benoit Hamon

Tour Montparnasse
33 avenue du Maine, 75015 Paris

benoithamon2017.fr

 

 

 

les réponses de D&S paraissent bientôt   D&S n°241 janvier 2017

 

 

 

 

 

71 Commentaires

  1. Mario
    Posted 6 janvier 2017 at 22:22 | Permalien

    Pourquoi aucun candidat ne reprend votre excellent projet concernant la sécu. Personne ne parle de l’ANI, le lobby des assurances et la mutualité sont puissant et très généreux.une seule sécurité sociale pour tous.

  2. Jean-Pierre
    Posted 6 janvier 2017 at 22:48 | Permalien

    Bonsoir,
    C’est pas Mr Montebourg qui permettrait la fracturation du sous-sol pour récupérer les gaz de schiste ?
    Donc pour moi ce sera Hamon au premier tour, Hamon au deuxième (j’espère) sinon Mélanchon toute !
    Allez… Adiou !

  3. Posted 6 janvier 2017 at 23:06 | Permalien

    Face aux légitimes déceptions suscitées chez les électeurs de gauche par le quinquennat qui s’achève, il est indispensable de créer une alternative en vue de la prochaine élection présidentielle.

    Gérard Filoche ayant été malheureusement écarté, j’ai décidé de soutenir la candidature de Benoît Hamon à la primaire citoyenne de la gauche qui aura lieu les 22 et 29 janvier prochains.

    J’ai écouté et lu les propositions de Benoît Hamon et Arnaud Montebourg. Mon choix s’est porté sur un projet et pas sur un homme. Aujourd’hui, j’ai choisi le projet de Benoît Hamon.

    http://arnaudmouillard.fr/2016/12/26/je-soutiens-la-candidature-de-benoit-hamon-a-la-primaire-de-gauche-hamon2017/

    Arnaud MOUILLARD, secrétaire de la section PS de Pavilly (Seine-Maritime)

  4. Posted 6 janvier 2017 at 23:20 | Permalien

    ils m’ont fait taire pour cela,
    il aurait fallu davantage m’aider…

  5. Posted 6 janvier 2017 at 23:21 | Permalien

    non calomnie
    montebourg s’est explique abondamment sur ce sujet, il n’es pas pour les gaz de schiste,
    mais vous ?
    vous est pour le revenu mendiant universel qui va casser 70 ans de secu pour un régime d’assistant organisé ou le capital n’aura plus à payer ?

  6. Posted 6 janvier 2017 at 23:23 | Permalien

    Face à une vraie droite de droite avec François Fillon et à l’extrémisme de la famille Le Pen, avec Benoit HAMON se préfigure une vraie gauche de gauche.

    http://arnaudmouillard.fr/2017/01/06/primaires-citoyennes-le-programme-de-benoit-hamon-pour-2017-hamon2017/

  7. Posted 6 janvier 2017 at 23:23 | Permalien

    je comprends bien
    et je ‘arrête pas d’hésiter,
    mais je dois dire qu’au fur et a mesure le projet de RU me repousse,
    cela semble etre une immense rupture historique dangereuse avec toute notre culture de sécurité sociale basée sur le salaire et prise au capital

  8. Posted 6 janvier 2017 at 23:34 | Permalien

    Le RU pourrait permettre aux français de s’occuper + de leurs familles, enfants, aînés dépendants, d’avoir plus de temps libre pour en faire par exemple bénéficier les associations, la culture pourrait être beaucoup plus accessible à tous aussi.

    Je trouve que c’est un beau projet de société.

    Vouloir « changer la vie des gens », c’est ça la gauche.

  9. Posted 6 janvier 2017 at 23:53 | Permalien

    je suis opposé a un revenu de mendiant et a une societe a deux vitesses
    rien a voir avec changer la vie des gens, sinon celle du capital,
    je ne suis pas pour que ce soit les impôts des salariés mais les plus values du capital qui paient la protection sociale,
    cette question du RU a commence comme une anecdote et devient de façon rapide et surprenante un clivage, profond et classique, liberalisme contre socialisme, individualisme contre partage

  10. ehoh
    Posted 7 janvier 2017 at 0:27 | Permalien

    Chacun met la définition qu’il veut derrière le RU.
    A quoi ça sert d’avoir des gens qui bossent 60h par semaines et d’autres 0 ?
    Ne peut on pas au contraire partager le temps de travail ???
    L’informatique, l’automatisation, la dématérialisation, tout ceci supprime des emplois à plus ou moins échéance, le partage du temps de travail est la seule solution équitable dans la société à 2 vitesses qui s’annonce.

  11. Laurent
    Posted 7 janvier 2017 at 0:42 | Permalien

    Cher Gérard, sur le RU, je pense que la vision qu’en proposent @ReseauSalariat et Bernard Friot est la seule qui soit réellement de gauche. Celle d’Hamon est en effet très libérale, et Montebourg dit bien être prêt à discuter avec les communistes et les écologistes, mais oublie volontairement JLM. Tout cela ressemble (encore) à un traquenard…

  12. Gilbert Duroux
    Posted 7 janvier 2017 at 0:47 | Permalien

    Le Revenu universel est de l’ordre de l’utopie pour le moment. À mon avis ce n’est pas ça qui doit servir à départager les deux. Pour moi, l’élément le plus important, c’est le fait que Hamon est moins versatile et me semble moins opportuniste que Montebourg (mais je peux me tromper, les socialistes nous ont habitués à tout), qui est capable de tous les retournements et à privilégier sa carrière avant tout. Le fait qu’il ait trahi Aubry, qui représentait l’aile gauche, pour Hollande devrait inciter à ne pas lui faire trop confiance.
    En plus, il est loin d’avoir des préoccupations écologistes, c’est bien parce qu’il était trop isolé sur le sujet qu’il a fait marche arrière sur les gaz de schiste.

  13. Juĺs
    Posted 7 janvier 2017 at 0:59 | Permalien

    ET L EUROPE DANSTOUT ÇA ? ? Pas un mot, pas une ligne..

  14. Posted 7 janvier 2017 at 1:48 | Permalien

    tu as raison et je préfère griot

    mais c’et faux montebourg n’a cesse de dire qu’il propose à melenchon un programme commun de gouvernement l’autre jour sur france inter il a meme dit qu’il fallait que melenchon lui réserve toute sa journée du 30 janvier

    quand a hamon il a dit pareil et en plus qu’il ne faisait pas de sa propre candidature un préalable… mais il eu le tort enorme d’ouvrir cette proposition à Macron…

  15. Posted 7 janvier 2017 at 12:34 | Permalien

    Les Réponses d’Arnaud Montebourd et de Benoît Hamon mettent un peu de baume à mes profondes inquiétudes et me redonnent espoir pour le rassemblement d’une véritable gauche qui redonnent la parole au peuple et se soucie réellement de son bien-être et des ses droits inaliénables à l’existence digne, en lieu et place de la survie douloureuse à laquelle nous sommes assignés depuis tant d’années par toutes les droites et par ce dernier quinquennat d’imposteurs et de traitres qui a implosé le socialisme et mis à mal une démocratie de plus en plus boudée par les urnes ! L’espoir peut enfin renaitre…

  16. Gilbert Duroux
    Posted 7 janvier 2017 at 12:52 | Permalien

    À mon humble avis, il est nécessaire que tu les rencontres physiquement, toit et tes amis de D&S, avant de prendre une décision. Un simple courrier ne suffit pas. Ils savent ce que tu représentes, ils peuvent bien te consacrer un moment. Après tout, vous êtes des camarades de parti.
    Lors d’une rencontre, tu pourrais par exemple interroger Hamon à propos de Macron, demander à Montebourg ce qu’il compte faire à ce sujet (ça m’étonnerait qu’il ne se tourne pas lui aussi vers Macron le moment venu) ?

  17. Marc
    Posted 7 janvier 2017 at 13:05 | Permalien

    Ce qui me plaît dans le programme de BHamon, est cette volonté de dépénaliser/légaliser/contrôler la distribution et consommation de cannabis.

    Bien que ce produit soit mauvais, il n’en demeure pas moins que son interdiction favorise son usage.
    La dépénaliser c’est la garantie de :
    - diminuer la consommation (c’est ainsi au Portugal et aux Pays Bas, où le produit est légal mais très peu consommé – sinon par les étrangers)
    - rapporter beaucoup d’argent à l’état (comme aux US)
    - créer de l’emploi (les petits dealers d’aujourd’hui deviendraient les cultivateurs légaux de demain)
    - libérer les policiers d’un fardeau, puis leur permettre de se consacrer à des choses plus sérieuses
    - améliorer les relations jeunesse-police

    Mais Montebourg est plus charismatique, il a objectivement plus de chances de gagner.

  18. Posted 7 janvier 2017 at 14:36 | Permalien

    c’est ce qu’on va faire

  19. Posted 7 janvier 2017 at 14:37 | Permalien

    il y a du pour et du contre chez les deux,
    et de toutes façons il faut qu’ils s’entendent entre le 22 et le 29 janvier

  20. Gilbert Duroux
    Posted 7 janvier 2017 at 16:43 | Permalien

    Et si la gauche socialiste attendait avant de prendre position entre les deux ? En faisant campagne pour que tous ceux qui ont manifesté contre la loi travail aillent voter pour Hamon ou Montebourg, il y a toutes les chances pour que l’un d’entre eux se retrouve au 2ème tour de la primaire ? Ça évite de se diviser sur les questions de personnes puisque l’essentiel c’est ce qui se passera après la primaire.

  21. Posted 7 janvier 2017 at 16:54 | Permalien

    oui,
    on hésite vraiment entre nous

    en meme temps si l’un des deux tend les bras et qu’il peut y avoir un accord, pourquoi pas ?

  22. Pierre LERMIGEAUX
    Posted 7 janvier 2017 at 18:14 | Permalien

    Parent de deux jeunes de moins de 30ans , je peux vous assurer que le plus important pour cette tranche d age n est pas 750 euros par mois mais bien d’accrocher un premier emploi du-rable. je suis 100% d accord avec d’EHOH(10 ) sur le nécessaire partage du travail.
    je relis l ‘objectif du RU d’aprés B Hamon .Est ce qu il pense réellement réalisable à court terme ce qu ‘il écrit ?
    Par ailleurs , je crains qu une allocation supplémentaire , outre ses dérives , n’alimente le moulin de la droite sur les assistés.

  23. Michel - Pierre
    Posted 7 janvier 2017 at 19:06 | Permalien

    Comme GD (20) je ne suis pas sûr qu’il soit souhaitable de se précipiter de faire un choix entre Hamon et Montebourg en vue du vote du 22 janvier.
    D’ailleurs si GF réussissait à SE FAIRE ENTENDRE DES ÉLECTEURS auprès de l’un ET de l’autre dans les deux semaines qui viennent, peut-être réussirait-il même à ouvrir la possibilité POUR CHACUN d’approcher ou d’atteindre (voire de dépasser !) la « barre des 30 % ».
    Ainsi se trouverait éliminée la fausse gauche Vallsienne dès le premier tour.
    Et tout gain de temps n’est-il pas précieux face à la nécessité absolue de « recadrer » le PS à GAUCHE pour qu’un rassemblement vainqueur ait une chance de s’opérer entre maintenant et … le printemps prochain ?

  24. socrate
    Posted 7 janvier 2017 at 20:41 | Permalien

    avec quoi financer un RU pour tous ?
    un r u pour tous du sdf a bernard Arnault est cela un projet de justice sociale?
    Non ce quil faut c’est réduire le temps de travail a 28 heures tres vite pour créer des emplois sinon on continuera avec cette France d’exclu faute d’emplois

  25. Mohamed
    Posted 7 janvier 2017 at 21:16 | Permalien

    Bonsoir à vous,
    Merci de vous battre sans relâche pour l’union de la gauche. C’est une condition nécessaire pour gagner au deuxième tour de l’élection présidentielle. Toute la gauche, la vraie, la gauche, rouge, rose, verte.
    Amitiés,
    Mohamed

  26. Stephanie
    Posted 7 janvier 2017 at 21:33 | Permalien

    Bonjour,
    En l’absence de Gérard Filoche à la primaire, je ne vois pas l’intérêt de choisir entre Hamon et Montebourg. Tous les 2 tant par leur personnalité au PS, leur passé récent de ministre de Hollande, leur programme ne défendront en aucune manière les intérêts des salariés de ce pays. Ce genre de personnages (voir Tsipras en Grèce l’an passé) a toujours montré ce qu’il faisait de son programme une fois élu..
    Il faut voter pour Hamon et Montebourg pour une seule raison : virer Vals. Celui qui sera le mieux placé pour le faire aura ma voix. Aucune confiance pour le reste.

    Pour info je vous mets un lien où l’on voit Montebourg en 2014 remettre la légion d’honneur à Benichou, pdg d’IBM france et serial killers de jobs, responsable de PSE successifs où des milliers de salariés sont passés à la trappe. Pour info, Hamon était à l’époque lui aussi ministre de Hollande et bien sur ça ne l’a jamais gêné.

    http://www.latribune.fr/technos-medias/20140702trib000838136/le-patron-d-ibm-france-decore-par-montebourg-retour-sur-la-polemique.html

  27. JeanLouis
    Posted 8 janvier 2017 at 9:36 | Permalien

    Vous vous rendez compte un RU de 750€ à tout le monde y compris à C Ghosn !!! Et comment vit on avec 750€, une usine à gaz qui coute une fortune et qui met à mal toute l’architecture sociale bâtie depuis des années qu’il faudrait au contraire consolider. Oui d’accord avec vous Mr Filoche, la voix c’est plutôt la réduction du temps de travail et un meilleur partage de la richesse produite pas une vraie réforme fiscale, mais aussi l’augmentation des salaires et pas seulement des transfert en jouant sur la CSG comme le propose Montebourg

  28. Chris1986
    Posted 8 janvier 2017 at 11:08 | Permalien

    Je ne comprends pas votre hésitation.
    Montebourg est pro gaz de schiste, pro nucléaire.
    De plus, je vous rappelle qu’il a préféré soutenir Hollande plutôt qu’Aubry en 2011 avec le résultat qu’on connaît.

    Et je suis prête à parier que si le second tour oppose Hamon à Valls, Montebourg l’arriviste soutiendra Valls.

  29. Posted 8 janvier 2017 at 11:43 | Permalien

    y’a du pour et du contre chez les deux (cf D&S 241 )
    Montebourg n’est pas pour gaz de schiste et propose transition économie durable aussi
    oui il avait fait mauvais choix en 2011
    il a dit qu’il ne soutiendrait pas Valls

  30. Gilbert Duroux
    Posted 8 janvier 2017 at 13:15 | Permalien

    Entre ce que disent les arrivistes, les opportunistes… et ce qu’ils font, il y a tout un monde. Je comprends que dans la situation où tu es tu fasses semblant d’oublier, mais nous on n’oublie pas, on sait de quoi est capable Montebourg, il nous l’a déjà montré.
    Et si tu me réponds « les hommes changent » pourquoi ne pas faire crédit à Valls, alors, lorsqu’il dit qu’il est contre le 49.3 ?

  31. Posted 8 janvier 2017 at 13:32 | Permalien

    Valls ses actes parlent pour lui de façon définitive

    montebourg ses actes ont laissé entendre des ouvertures

  32. stephanie
    Posted 8 janvier 2017 at 13:56 | Permalien

    Gérard,
    Peux-tu nous donner des exemples d’actes où Montebourg aurait laissé entendre des ouvertures ?
    En particulier lors de son passage comme ministre de l’industrie sous Hollande ? ou ensuite comme vice-président d’Habitat ? qu’a-t-il fait pour les salariés d’Habitat ? a-t-il augmenté les salaires ? réduit le temps de travail ? donné du pouvoir au CE ? … rien il s’est comporté comme n’importe quel patron, à essayer d’augmenter le chiffre d’affaires et les bénéfices de la boite …
    Montebourg comme Hamon (qui parle en ce moment à la radio de « raréfaction du travail » ! …) sont des bourgeois placé à la direction du parti ouvrier-bourgeois (comme tu dis) qu’est le PS. Aucune confiance en eux. Il peuvent servir à virer Vals. C’est leur seule utilité.

  33. Olivier Lormeau
    Posted 8 janvier 2017 at 14:00 | Permalien

    Le problème pour moi avec le RU est d’abord le problème du logement: 750€ de plus pour tout le monde (sauf les minimas sociaux) entraine une augmentation en proportion de l’immobilier et des loyers. Celui qui se retrouve avec 750€ ne peut plus se loger. Retour à la case départ.

  34. Posted 8 janvier 2017 at 14:15 | Permalien

    c’est déjà pas mal !

    lire nos reponses critiques dans D&S 241 janvier

  35. Eli
    Posted 8 janvier 2017 at 15:49 | Permalien

    Tout à fait d’accord avec vous à propos du RU
    Petite précision le réseaux salariat propose lui un salaire à vie adossé à la suppression de la propriété lucrative : du socialisme quoi en vrai.
    Le RU propose une société terrifiante avec d’un coté les acteurs de la cité et de l’autre les assistés endormis par leur RU qui n’aurons qu’à regarder passer les trains. et le capital bien aux chaud dans les mêmes poches enfin débarrassé de la « charge » sociale…
    Mendiant est le bon mot de quoi oublier pour longtemps la volonté de reprendre ce qui nous appartient : l’air, l’eau, le sol, la vie …
    Comme vous dîtes les vrais clivages commencent enfin à ce dessiner

  36. Posted 8 janvier 2017 at 16:48 | Permalien

    je suis assez d’accord en genéral avec le réseau salariat, depuis longtemps

  37. Gilbert Duroux
    Posted 8 janvier 2017 at 20:03 | Permalien

    Je n’aime pas parler de mon cas personnel en guise d’exemple. Pourtant, pour une fois, je vais le faire car il me semble assez révélateur et pas unique. J’ai 60 balais, et j’ai eu ce qu’on appelle pudiquement « une longue maladie ». Je suis au chomdu et je ne me vois pas retravailler. Je suis fatigué, j’ai beaucoup donné et ce que je suis encore en mesure de donner, je le donne à la lutte, au syndicat et au mouvement auquel je fais partie. Je vis avec 500 € par mois de fin de droits au chômage (l’ASS). Alors les beaux esprits qui me disent « 750 € c’est que dalle », je les emmerde, ce sont sans doute des gros bourgeois. 750 €, je ne cracherais pas dessus. À condition bien sûr qu’on ne me prive pas de la CMU. Sinon, c’est pas la peine vu que j’ai besoin de soins constamment.
    À propos de CMU, une petite anecdote pour vous dire qu’il ne suffit pas d’avoir des droits. Il y a un mois, la sécu m’envoie un dossier pour le renouvellement de la CMU, demandant quels sont mes revenus. Je remplis le bazar et renvoie le tout aussitôt. Un mois passe, je dois faire des analyses et là, le labo me dit : « est-ce que vous avez une mutuelle ». C’est là que je m’aperçois que je n’ai plus la CMU. Je renonce donc à me faire faire le prélèvement prévu et je contacte la sécu, qui me répond : « vous avez bien rempli le dossier mais pour un dossier de CMU, il faut deux mois pour le traiter ». Je vais donc rester encore un mois sans pouvoir me soigner. Voilà où on en est.
    Alors si pour vous la priorité c’est d’attendre la prochaine baisse du temps de travail, à la saint glinglin, quand on sait que la valeur travail est tellement prégnante à gauche…

  38. Gilbert Duroux
    Posted 8 janvier 2017 at 20:09 | Permalien

    @ Eli. Ton raisonnement est tordu. On me traite déjà d’assisté parce que je touche 500 € de chômage. Faut pas se laisser avoir par la culpabilisation. C’est le fonds de commerce du Front national qui culpabilise à tout va et qui oppose entre eux ceux qui n’ont rien et ceux qui n’ont pas grand chose, la salarié tricolore et l’immigré. C’est plus facile que de viser les actionnaires et les millionnaires comme Le Pen (à se sujet, il serait bon que chacun se renseigne sur l’origine de la fortune des Le Pen. Il suffit de taper Le Pen + ciments Lambert dans son moteur de recherche préféré).

  39. Eli
    Posted 9 janvier 2017 at 0:56 | Permalien

    @Gilbert
    personne d’autres que les actionnaires ne sont des assistés et ils le seront encore plus si le RU entraine le glissement des cotisations sociales vers l’impôt. Si on ne peux pas attendre la St glinglin c’est surtout pour exiger que les minimas sociaux soit à un niveau descend, qu’on partage le travail et le fruit de celui-ci et qu’on arrête de détruire la sécu à petit feu.

  40. CRAYENCOUR
    Posted 9 janvier 2017 at 9:08 | Permalien

    Le RU, tel qu’envisagé, est une mesure d’accompagnement du néo libéralisme. Dommage car Hamon a un avantage; un seul; c’est celui d’avoir dit que sa candidature n’était pas un préalable aux discussion avec le reste de la gauche!
    Pour le reste, les propositions de l’un, comme de l’autre sont loin d’être un programme socialiste;mais je reconnais que leurs engagements les placent déjà à gauche de Hollande (ce qui n’est pas difficile).
    Autre problème; la volonté de parler à ce qu’ils appellent toute la gauche; il ne peut y avoir d’entente rassemblant Macron, Valls et Mélenchon, car si un programme de gouvernement peut se négocier, s’il se négocie entre Hamon ou Montebourg et JLM, il sera plus »à gauche » que les mesurettes proposées par ces deux opportunistes, mais si l’aile droite a aussi son mot à dire dans ces négociations, alors le point d’équilibre serait justement ces mesurettes, ce qui ne saurait convenir à des électeurs en attente, depuis 2012 d’une véritable alternance de gauche, pas plus qu’à Mélenchon!

  41. socrate
    Posted 9 janvier 2017 at 13:58 | Permalien

    @ gilbert duroux
    courage et respect a vous
    personnellement a 55 ans apres 5 ans de chomage plus de 3000 cv envoyés je suis aussi a l’ass de 500 euros
    je recherche un emploi si possible un cdi
    mais je postule meme pour des cdd de 2 mois.
    des cabinets de recrutement ou d’intérim m’appelle quelquefois pour me proposer un emploi qu’au final on ne me confie pas tellement il y a de candidats…
    Le plus « drole » est que quelquefois on m’appelle pour me demander comment il se fait que je suis encore au chomage 5 ans apres mon licenciement économique…
    bien sur il faut arriver a vivre malgré cette pression morale insupportable au fil des mois…
    je comprends que pour beaucoup l’issue est le suicide.
    Presque 10 000 par an dans notre pays mais ça on en parle si peu…

  42. Posted 9 janvier 2017 at 15:24 | Permalien

    Les socialistes veulent faire de la France un pays d’assistés en volant l’argent qu’ils n’ont pas, par électoralisme. Ce n’est pas sérieux !

  43. Militant socialiste
    Posted 9 janvier 2017 at 17:30 | Permalien

    I have a dream… Un ticket Filoche-Macron… Pour une candidature unique de la gauche… Un ticket Sanders-Clinton à la française…

  44. fumeur
    Posted 9 janvier 2017 at 17:42 | Permalien

    que pensez-vous de la dépénalisation du cannabis cher Gérard ?
    merci.

  45. Eli
    Posted 9 janvier 2017 at 20:32 | Permalien

    Pour le RU il faut écouter ça : tout y est dit
    https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-moudre/revenu-de-base-une-mesure-de-justice-sociale

  46. Laurent
    Posted 9 janvier 2017 at 23:35 | Permalien

    Entendu à Solférino : Manuel Valls pourrait obtenir le soutien précieux de Gérard Filoche en échange d’une investiture… Info ? Intox?

  47. Posted 10 janvier 2017 at 12:34 | Permalien

    bien sur il faut hausser et indexer les minimas sociaux comme le smic, veillez a ce que chaque éligible les touche aussi

    mais il faut aussi pour les jeunes une spécifique allocation autonomie education de 18 à 25 ans

  48. Posted 10 janvier 2017 at 12:36 | Permalien

    erreur ce sont les oligarques qui nous ont pris nos sous,
    ce sont les 500 familles, les 78 milliardaires, les 58 multinationales, les 1 % qui nous ont pris nos sous
    et le malheur c’est les Hollande Valls et cie n’ont rien fait pour les reprendre et nous les redonner

  49. Posted 10 janvier 2017 at 12:37 | Permalien

    ca va pas non ?

    un psy ,

    macron est l’ennemi de classe du moment, le mieux en cours auprès du Medef, des banques et de 95 % des médias

  50. Posted 10 janvier 2017 at 12:38 | Permalien

    je suis hésitant a répondre a la question pour ne pas dévier les débats principaux

    mais sur le fond, oui

  51. Posted 10 janvier 2017 at 12:53 | Permalien

    Macron renouvelle la classe politique obsolète accrochée à ses principes archaïques.

  52. Posted 10 janvier 2017 at 13:06 | Permalien

    Macron est un hologramme typique de la classe politique dominante obsolète, un ovni étranger au monde reel
    interlope isole, entre raspoutine et tapie, a la solde des banques et du medef,
    un prédicateur illuminé a à la mode Us, aucune idée, aucun programme, seulement du fric et du bluff, pouahhhh
    en dépit de 55 « une » de medias, il stagne à 15 % et il va exploser en vol
    donnez moi le meme temps de parole et je suis élu

  53. Gilbert Duroux
    Posted 10 janvier 2017 at 15:13 | Permalien

    Emmanuelli vient de déclarer qu’il soutient Hamon car c’est le plus à gauche au PS. C’est ballot qu’il ne connaisse pas l’existence de Filoche, sinon il n’aurait pas manqué de le soutenir quand il a essayé de se présenter.
    Ah, les braves gens !
    http://www.europe1.fr/politique/primaire-emmanuelli-apporte-son-soutien-a-hamon-le-plus-a-gauche-du-ps-2946788

  54. Posted 10 janvier 2017 at 15:13 | Permalien

    la t’as raison !!!

  55. Posted 10 janvier 2017 at 16:01 | Permalien

    Personnellement je me sens plus en accord avec les propositions de Mélenchon et G.Filoche que de Montebourg et Hamon. Mais comme Valls et consorts du quinquennat sortant sont des traitres, des menteurs, des manipulateurs et des imposteurs, je voterai pour celui des deux dont le programme me semblera le plus humaniste, équitable et réellement à gauche.

  56. Stephanie
    Posted 10 janvier 2017 at 16:28 | Permalien

    Hamon le plus à gauche du PS ?
    pauvre PS ….
    Piqué sur un commentaire d’un article de Médiapart …. mais tellement vrai …

    «  »"
    suggestions de questions à Hamon :

    Lorsqu’il est en loge présidentielle avec le fils de l’émir du Qatar au Parc des Princes au milieu des autre people (Sarko père et fils, Hidalgo, fils Hollande, Moscovici…) , ce bon homme de gauche évoque t’il avec son pygmalion ploutocrate le sort des ouvriers qui meurent sur la chantiers de la CM 2022, le sorts des petites esclaves philippines, taillables et corvéables à merci dans les palais des sheiks de l »‘émirat ? Ou bien reprend il un petit four ?

    Et lorsqu’il accompagne madame, cadre de direction chez LVMH, à quelque vernissage ultra privé organisé par Bernard Arnault, il déploie le drapeau rouge, le père Hamon ? Il plaide la cause des pauvres et des humbles ? Ou bien il s’incline bien bas devant monsieur CAC 40 et il reprend un peu de caviar ?
    «  »"
    Ni Hamon, ni Montebourg n’ont la moindre intention d’appliquer le quart du dixième de ce qu’il propose dans cette primaire.
    Mitterand, Jospin, Hollande, Vals, Suarez, Tsipras … on a déjà donné. (et pourtant je ne mets pas toute la social démocratie dans le même panier, mais je vois mal Montebourg mourir les armes à la main face à la réaction fasciste comme le social-démocrate Allende)

    Gérard … une seule chose est à discuter avec eux: une négociation avec le reste de la gauche suite aux primaires, pour une candidature unique représentative du monde du travail. Seule condition pour éviter la banqueroute et des décennies de « minuit dans le siècle » qui suivraient.
    Aucune discussion sur leur programme qu’ils n’appliqueront pas de toutes façons ..

  57. CRAYENCOUR
    Posted 11 janvier 2017 at 9:52 | Permalien

    L’union est le moyen; pas le but en soi. Certes, il faut favoriser les convergences à gauche et pour cela soutenir les candidats les plus à gauche au PS, mais il faut aussi commencer à se poser les questions plus délicates comme savoir qui pourrait être un candidat unique de la gauche en mai. Hamon, ayant laissé entendre qu’il pourrait accepter de se désister, cela lui donne un avantage sur Montebourg à mes yeux, mais encore faudrait il que les socialistes cessent de se voiler la face et acceptent de reconnaître que leur parti est l’objet d’un rejet massif et compréhensible de la part de ceux que GF considère comme son électorat traditionnel et que le PS a en réalité longtemps considéré comme un électorat captif.
    Qui va encore voter pour un candidat estampillé PS après ce quinquennat de toutes les trahisons?
    Les ouvriers? Certainement pas; même si tous n’ont pas lu les cyniques analyses de terra nova, mises en application par ce gouvernement issu du PS, ils ont bien compris après Florange ou la loi « travail » qu’ils n’avaient rien à attendre de ce parti. Et malgré tes dénégations, ils sont de plus en plus nombreux à voter FN (voir dans le Nord), car ce parti tient, plus que le PS un discours social (dont je ne doute pas personnellement qu’il soit mensonger)auquel ton parti a renoncé.
    Les employés? Eux aussi ont bien compris que le PS, coincé dans l’austérité, qu’il a contribué à mettre en place depuis Maastricht et son ralliement béat à l’Europe libérale ne ferait rien qui n’améliore leurs conditions de vie. Chez eux aussi le vote FN a fortement progressé et est passé devant le vote PS.
    Reste les fonctionnaires, mais les louanges que leur ont adressé leurs ministres de tutelle ne feront certainement pas le poids face au point d’indice gelé ou aux charges de travail augmentées lors du vote!
    Les profs? Après les réformes qui leur ont été imposées à la hussarde et avec mépris et qui ont augmenté leur charge de travail, avec pour eux aussi des salaires gelés; le PS a, sans doute également perdu cet électorat « captif ».
    Idem dans le monde hospitalier et dans la justice …
    Bref; aujourd’hui il n’est pas sûr que ce présenter aux élections sous l’étiquette PS face gagner des voix …
    PS je suppose que tu va nier mes assertions sur le vote FN chez les ouvriers et employés; mais il suffit de vérifier sur toutes les enquêtes réalisées lors des dernières élections (et ce quelque soit l’institut de sondage) pour constater que, dans ces deux catégories, le vote FN est en 1ère place; loin devant le vote PS.

  58. Posted 11 janvier 2017 at 10:16 | Permalien

    sans unité pas de victoire possible le 23 avril et on est éliminés le 7 mai

    entre 60 et 70 % des salariés votent à gauche ou.. quand la gauche ne fait pas son boulot et se divise s’abstiennent

    c’est comme cela qu’il y a 5 ans a peine, la gauche avait tout, tout tout l’AN le sénat, le PR, 2 villes sur 3, 61 dpts sur 100, 20 régions sur 22

    les gens n’ont pas change, c’est hollande qui les a repoussé non pas a droite, mais vers l’abstention

    la majorité écrasante des abstentions sont de gauche

    30 % des salariés ont toujours vote a droite et parmi ceux ci un glissement lourd s’est opéré au sein de la droite vers l’extrême droite

    tes instituts de sondage disent plus selon toi pour le FN, mais en pourcentages ! dont il faut déduire les abstentionnistes

  59. Gilbert Duroux
    Posted 11 janvier 2017 at 13:39 | Permalien

    Je ne sais pas si tu as vu la dimension ironique dans ce que je disais à propos d’Emmanuelli. Ce que je veux dire, c’est que ceux que l’on présente comme « les grandes figures de la gauche socialiste » t’ignorent. Quand ils ne te méprisent pas. En tous cas je n’ai vu personne, ni Hamon, ni Montebourg, ni Lienemann, ni Emmanuelli te soutenir lorsque tu as été écarté de la primaire.

  60. Posted 11 janvier 2017 at 14:43 | Permalien

    oui, et alors ?
    nous avons agi, défendu des idées qui pèsent et nous nous construisons nous aussi

    Chers amis, chers camarades,

    Vous êtes très nombreux à avoir manifesté votre soutien à la candidature de Gérard Filoche.
    Après le rejet de celle-ci, nous avons déposé des recours …

    Nous allons poursuivre notre campagne :
    - pour mettre le social au cœur des élections présidentielles et législatives qui suivront,
    - pour réussir à parvenir à un accord de toute la gauche et des écologistes pour ces élections et à une candidature unique à la présidentielle, la perspective d’un gouvernement et d’une majorité rose, rouge, verte

    Cette bataille a besoin de vous, de votre mobilisation, de celle de vos proches et de vos amis.
    Les 22 et 29 janvier lors des primaires, il faut censurer Valls et sa loi El Khomri. Et, quelle que soit l’issue des primaires, il faudra pousser à l’unité de la gauche pour battre la droite aux présidentielles comme aux législatives.
    Dans cette bataille, nous avons des propositions à faire partager sur les salaires, les retraites, le temps de travail, les énergies renouvelables, etc.
    Nous voulons une autre répartition des richesses, une réforme fiscale et une réforme bancaire.
    Quant aux questions démocratiques, il faut refonder l’Europe et aller résolument vers une Vième République.

    Pour un réseau national
    A toutes et tous, nous proposons de nous organiser pour être plus efficaces. Le comité national de soutien à Gérard Filoche devient un comité national pour une candidature unique de la gauche, pour un socle commun, pour le social au coeur.
    Nous vous invitons à vous organiser dans vos villes et départements et nous organiserons une

    réunion nationale à Paris les 4 et 5 février
    Réservez dès maintenant la date, préparez cette rencontre et décidez de votre délégation.

    Cette réunion sera un moment important pour la campagne.
    Ce sera aussi une rencontre pour fixer des perspectives. « Où va la gauche ? », convergences et divergences, comment construire une alternative majoritaire ? comment nous organiser ?

    Pour toute information, mise en relation dans votre région, envoyez un mail à contact@filoche2017.fr
    Inscrivez-vous à la même adresse pour participer.
    Le lieu de la rencontre sera communiqué aux participants inscrits.
    Nous comptons sur vous.

  61. Posted 11 janvier 2017 at 16:23 | Permalien

    La gauche caviar d’un côté, les frondeurs de l’autre, ont démontré que le PS, autrefois la « synthèse » des motions ne veut plus rien signifier aujourd’hui. Le PS est mort !

  62. Posted 11 janvier 2017 at 16:25 | Permalien

    oui et toi t’es quoi ? LR ou FN ? ne viens pas nous donner de leçons

    a D&S on a une orientation on existe et on lutte, nous sommes des socialistes authentiques

  63. socrate
    Posted 11 janvier 2017 at 21:03 | Permalien

    j’ai regardé dimanche soir 20.55 sur le PS
    on en ressort écoeuré de tous ces mensonges , ces trahisons , cette indécence ,cette malhonnêteté…
    pas évident que ce soit une bonne publicité pour appeler les français a la primaire organisé par le PS.
    comment avoir confiance ?
    et se déplacer pour éviter le pire est peu mobilisateur….

  64. Posted 11 janvier 2017 at 21:19 | Permalien

    Je ne suis ni l’un, ni l’autre. J’existe et j’ai le droit de dire ce que je pense ! Ne vous en déplaise !

  65. Posted 11 janvier 2017 at 23:01 | Permalien

    c’est pas sur

  66. Posted 11 janvier 2017 at 23:03 | Permalien

    quand on a un peu de conscience on se déplace

  67. Posted 12 janvier 2017 at 10:11 | Permalien

    Vous n’êtes pas démocratique !

  68. Posted 12 janvier 2017 at 11:35 | Permalien

    « Eloge des militants » et de la démocratie
    Rien de grand ne s’est jamais fait dans le monde sans militant. A l’origine de tous les progrès sociaux, il y a un geste engagé. Ceux qui vont courageusement à contre courant arrivent souvent avant les autres, pourvu qu’ils aient une ambition sociale universelle. Non pas au nom d’une vocation avant-gardiste, mais du simple fait qu’ils expriment de façon vivante les aspirations de millions d’humains semblables à eux.
    Le monde entier se souvient de Spartakus mais pas du nom du gouverneur qui l’a supplicié. La Commune de Paris est célèbre dans le monde entier, Thiers est révélé traître à son pays. Trotski fut paria et assassiné mais c’est Staline qui est banni par l’histoire. Le nom de Jean Jaurès est couvert de gloire, son assassin Vilain a mal fini. Guevara est célébré, son assassin, couvert de lie. Le nom de Mandela l’a emporté sur celui du fondateur de l’apartheid.
    La force des militants c’est de renverser les exploitations et les oppressions, en partant de peu. Le courage et l’opiniâtreté sont leur lot. Humbles ou célèbres, ils comptent finalement toujours plus dans l’histoire des sociétés humaines que les César, les Empereurs, les Caudillo. Il y a toujours eu des Jacquou le croquant, des sans-culottes, des communards, des résistants, des syndicalistes, des indignés. Toutes celles et ceux qui luttent contre l’exploitation des humains par d’autres humains.
    Y aurait il de la démocratie sans résistants aux tyrannies ? Y aurait il des congés payés, des retraites, une sécurité sociale, des droits du travail sans syndicalistes ? Y aurait il des progrès de l’égalité entre sexes sans féministes ? Pour sauver la banquise il faut s’en prendre aux banquiers : mais pas sans écologistes convaincus. La paix n’est pas naturelle aux sociétés humaines sans action des antimilitaristes.
    Les gestes des militants sont simples mais ambitieux. Souvent, trop souvent ils apparaissent inefficaces, vains, répétitifs : et puis la parole est entendue, le tract est lu, le film est vu et compris, internet s’embrase, l’explosion sociale est là – comme en mai 68. Alors les militants font faire aux autres le chemin qu’ils ont eux mêmes parcouru : de l’éveil de quelques consciences à la conscience de masse : là où il y a une volonté collective il y a un avenir collectif progressiste.

  69. Posted 12 janvier 2017 at 13:47 | Permalien

    Primaire de gauche : votez, le cadavre bouge encore ! Par Matthieu Croissandeau

    Arnaud Montebourg : « Entre Fillon et Valls, il n’y a pas de différence de nature »
    Manuel Valls : « Ma candidature n’est pas celle des règlements de comptes »
    Benoît Hamon : cette mutation que ses camarades n’ont pas vue venir
    Vincent Peillon : et un camarade rassembleur de plus !

    EDITO. Il devient urgent et nécessaire de relever la tête et de prouver aux croque-morts pressés de la droite et de l’extrême droite que la gauche est toujours vivante.

    Matthieu Croissandeau Publié le 12 janvier 2017 à 12h12

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    Une primaire pour rien, vraiment ? Depuis que Jean-Luc Mélenchon a mis les pieds dans le plat la semaine dernière dans une interview au journal « le Monde », beaucoup d’électeurs de gauche se posent la question. A quoi bon, c’est vrai, désigner un candidat si toutes les intentions de vote lui promettent une élimination dès le premier tour et le créditent d’un score inférieur à ceux d’Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon ?

    Duel Montebourg – Hamon, énigme Valls… Les 4 enjeux du premier débat à gauche

    On pourra objecter au candidat de la France insoumise qu’il ne fait guère dans le détail, mais il est dans son rôle. Après tout, voilà des décennies que les socialistes considèrent leurs alliés comme de simples supplétifs et les somment de se ranger derrière eux au nom du vote utile ou du rassemblement. Mélenchon, c’est de bonne guerre, ne fait que leur retourner l’argument.

    Jean-Luc Mélenchon : « Je tends la main aux électeurs socialistes »

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    D’autres que lui, moins définitifs, s’interrogent néanmoins sur la nature même de cette compétition. Imaginée au printemps dernier pour relégitimer un président qui a fini par jeter l’éponge, elle vient tard. Trop tard. Le casting surprenant, les projets pas toujours aboutis et les postures parfois à contre-emploi des uns et des autres laissent poindre une impression d’improvisation plutôt qu’un sentiment de dynamique de fond.

    Comparez les programmes des 7 candidats de la primaire à gauche

    Un acte d’affirmation

    Et pourtant, il faut souhaiter le succès de cette primaire, que l’on soit socialiste ou sympathisant, que l’on se reconnaisse dans cette gauche-là ou non. D’abord parce qu’il s’agit d’un exercice de débat démocratique qui mérite attention et mobilisation. De trop nombreux électeurs ou même militants se plaignent à longueur d’années qu’on ne leur donne pas suffisamment la parole pour ne pas saisir cette occasion. Il est quand même curieux de voir que certains d’entre eux, qui n’ont pas hésité à faire le déplacement pour aller se mêler de la primaire de droite, tordent le nez lorsqu’il s’agit de choisir dans leur propre camp !

    Hamon, Montebourg, Peillon : la primaire des copains d’avant

    Ensuite parce qu’il devient urgent et nécessaire de relever la tête et de prouver aux croque-morts pressés de la droite et de l’extrême droite que la gauche est toujours vivante, qu’ils le veuillent ou non. Qu’elle soit fracturée, c’est une évidence. Qu’elle balance entre le désamour et la colère, qu’elle se cherche des idées, une ligne, une stratégie, un chef, assurément !

    Pour autant, il reste dans ce pays des femmes et des hommes qui refusent de vivre dans une société toujours plus inégalitaire, qui n’acceptent pas de se soumettre aux diktats déclinistes et ultralibéraux, qui préfèrent la solidarité au laisser-faire et au rejet de l’autre. Pour tous ceux-là la participation à la primaire doit être un acte d’affirmation, sinon de résistance.

    François Fillon : la vraie « droite décomplexée », c’est lui

    C’est dire si la responsabilité des socialistes et de leurs invités à la primaire est immense. A eux de nourrir des débats de qualité, d’argumenter sans détours sur leur passif comme sur leurs ambitions, de ne pas multiplier les promesses mais de défendre leurs propositions – ils en ont d’ailleurs davantage qu’à droite, comme le montre notre dossier –, de garantir un scrutin transparent et ouvert. Ce n’est qu’au lendemain du vote de la primaire, lorsque les électeurs auront pu juger sur pièces, que chacun pourra, en son âme et conscience, s’interroger sur le bien-fondé des candidatures au premier tour de la présidentielle.

    Matthieu Croissandeau

  70. socrate
    Posted 12 janvier 2017 at 22:31 | Permalien

    quand on un peu de conscience on se déplace
    GF

    il m’est difficile d’entendre parler de conscience quelqu’un du PS qui a montré dans sa façon de gérer les mandats si peu de conscience et d’honnêteté…
    laissons chacun décider de ce qu il pense et de ce qu il fait

  71. socrate
    Posted 12 janvier 2017 at 22:33 | Permalien

    je parle du PS pas de G Filoche bien sur

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