Utiliser le bulletin Macron, en se pinçant le nez, pour barrer la route à l’extrême droite

 

Cet article paraîtra, mardi, dans la lettre hebdomadaire de D&S.

J’ai pensé, cependant, qu’il serait bon qu’il puisse contribuer, grâce aux camarades de D&S qui seraient d’accord avec les arguments développés, à alimenter les discussions, lors des manifestations du 1er mai.

Cela m’a paru d’autant plus nécessaire que je ne suis pas du tout sûr qu’il serait possible d’avoir beaucoup de discussions, le 1er mai 2018 si, par malheur Marine Le Pen l’emportait.  Les seules manifestations autorisées auraient toutes les chances d’être celles qui auraient pour objet la glorification de Jeanne d’Arc et les seules banderoles admises, celles des syndicats « Front national ». A moins, bien sûr, de prendre au sérieux la « dédiabolisation » du Front national.

Il est possible, également, d’espérer que la grève générale balaierait l’extrême-droite aussitôt son arrivée au pouvoir. Je ne suis pas sûr, cependant, que cette perspective soit le fruit d’une bonne appréciation du rapport de force entre les classes sociales, aujourd’hui, dans notre pays. Il me paraît impossible de faire courir un risque aussi considérable au salariat. La politique du pire est toujours la pire des politiques et je suis persuadé qu’aucun camarade de D&S ne la défend.

Amicalement,

JJ C

 

 

Utiliser le bulletin Macron, en se pinçant le nez, pour barrer la route du pouvoir à l’extrême droite

Par Jean-Jacques Chavigné

 

Beaucoup, à gauche et dans les syndicats, s’interrogent sur la possibilité de voter blanc ou de s’abstenir. C’est un point du vue parfaitement respectable. Tout le monde réfléchit et peut changer d’avis jusqu’au 7 mai, avant 19 h ou 20 h.

 

Nous sommes, de toute façon, d’accord sur un point essentiel : si Macron l’emporte, l’unité contre lui, devra se faire entre tous ceux qui s’opposent à sa politique d’agression contre le salariat,  qu’ils aient décidé de voter Macron ou qu’ils aient décidé de voter blanc, comme de s’abstenir.

 

La question de fond qui se pose, cependant, à nous, dans l’immédiat, est de décider s’il faut considérer que la dangerosité de Macron est la même que celle du Front national. L’objectif de cet article est de montrer que ce n’est pas le cas et que le Front national est beaucoup plus dangereux que Macron pour l’indépendance des organisations syndicales, les libertés publiques et les droits des salarié(e)s, des jeunes, des retraité(e)s, des minorités déjà discriminées.

 

Il n’y a, pour autant, aucune illusion à se faire et il faut appeler un chat un chat et une calamité une calamité. Les dirigeants de la gauche ayant été incapables de s’unir au 1er tour de la présidentielle, les électeurs de gauche, n’ont plus le choix, au second, qu’entre deux calamités : Le Pen et Macron.

 

 

Les calamités Le Pen et Macron sont loin, cependant, d’avoir la même dangerosité

Macron taperait à coups redoublés sur le salariat, les chômeurs, les jeunes, les retraités, imposerait la baisse des dépenses publiques et la hausse des dividendes. En accentuant les politiques néolibérales de Sarkozy et de Hollande, il généraliserait la pauvreté, la précarité et ouvrirait un boulevard au Front national en 2022. Mais, même divisées et affaiblies, les organisations syndicales indépendantes pourraient continuer à s’exprimer et le mouvement social aurait, encore, la possibilité de se mobiliser contre Macron. La gauche aurait le temps de se reconstruire et de s’unir pour opposer une alternative à l’extrême droite.

Les coups de Le Pen contre le salariat seraient encore plus durs.  Le FN s’acharnerait à le diviser et à  démanteler les organisations syndicales indépendantes du patronat et de l’État. Son objectif est la construction d’un « État fort » qui mettrait danger nos libertés publiques.  Le mouvement social serait tétanisé par la prolifération de syndicats Front national, l’interdiction et la répression violente de toute manifestation. La reconstruction de la gauche aurait toutes les chances de devoir se faire dans les catacombes ou, pour le moins, dans des conditions extrêmement difficiles. Il deviendrait de plus en plus difficile de faire lâcher le pouvoir à l’extrême droite : il n’y a guère d’exemples, dans l’histoire, où elle y a renoncé de son plein gré.

 

Macron et la calamité néolibérale

Il n’y a pas la moindre illusion à se faire sur Macron. C’est un homme politique de la droite néolibérale la plus dure, économiquement et socialement. Les marchés ne s’y sont pas trompés : le lendemain de son arrivée en tête au 1er tour de la présidentielle, le CAC 40 augmentait de 4 % (sa hausse la plus importante depuis 2013) et les valeurs bancaires de 8 %.

L’ancienne présidente du Medef, Parisot, se voit déjà à la tête du premier gouvernement de Macron.

 

Le programme de Macron prévoit une baisse de l’impôt sur les sociétés de 33,3 % à 25 %, une exonération d’impôt sur la fortune pour les patrimoines de valeurs mobilières, une pérennisation du CICE sous la forme d’une diminution de 6 à 10 points des cotisations sociales patronales. La lutte contre l’optimisation fiscale et les paradis fiscaux n’y a aucune place.

Macron aligneraient les régimes de retraites de la fonction publique et des services publics, sur le régime général, c’est-à-dire vers le bas, pour obéir aux injonctions de la très néolibérale Commission européenne. Les salaires bruts ne seraient pas augmentés et la baisse des cotisations sociales des salariés serait financée par une augmentation du taux de la CSG sur les retraites. L’exonération de la taxe d’habitation ne pourrait être financée que par une augmentation de la TVA. Un chômeur ne pourrait pas refuser plus de deux emplois « décents », même s’il est payé 25 % de moins que son précédent salaire et Macron a toujours refusé de se prononcer sur le montant des allocations chômage, leur durée et leur dégressivité.

Dès juillet, Macron aggraverait, par voie d’ordonnances, la catastrophique loi El Khomri.

 

Le nombre de fonctionnaires diminuerait de 120 000 : 70 000 pour les collectivités territoriales, 50 000 dans la fonction publique d’État. Les dépenses publiques diminueraient de 60 milliards d’euros, aux dépens de la Sécurité sociale, des allocations chômage et des services publics.

L’objectif de Macron est de généraliser le travail précaire, le travail à temps partiel, les travailleurs pauvres, les travailleurs « ubérisés », pour augmenter, toujours plus, les dividendes des actionnaires.

L’avenir qu’il nous réserve est celui des huit millions de salariés qui subissent les « minijobs » à 450 euros par mois en Allemagne ou celui des salariés « bénéficiant » d’un contrat « zéro heure » au Royaume-Uni.

 

Le Pen et la calamité identitaire, liberticide

Après l’élection de Marine Le Pen à la tête du FN, en 2011, les médias dominants s’extasiaient sur la « dédiabolisation » de ce parti. Au même moment, sa nouvelle présidente consolidait ses positions à l’intérieur du FN, en s’alignant sur l’orthodoxie frontiste : rôle central de la « préférence nationale », dénonciation du « remplacement pur et simple de la population française »… [if !supportFootnotes][1]

La filiation du FN permet de comprendre pourquoi, malgré de nombreuses difficultés, ce dernier a pu tenir le choc pendant plus de 40 ans.

Les fondateurs du FN, en 1972, incarnaient (au sens propre du terme) cette filiation : des vétérans du PPF de Doriot et de la Waffen-SS, aux militants d’Ordre nouveau, en passant par les anciens de l’OAS et l’Union et Fraternité Française de Pierre Poujade.

C’est cette filiation qui a fourni au FN son ossature idéologique et son encadrement militant : de Victor Barthélémy (ancien bras droit de Doriot) au GUD, en passant par le « néofasciste » François Duprat, l’ancien d’Occident et d’Ordre nouveau Carl Lang, le « révisionniste » Bruno Gollnish … [if !supportFootnotes][2][endif] En catastrophe, avant le second tour de la présidentielle, le FN a dû changer de « président par intérim », Jean-François Jalkh se retrouvant publiquement accusé d’avoir tenu des propos négationnistes.

 

Ces racines du Front national se sont nourries de deux terreaux. D’abord, les politiques néolibérales menées depuis 30 ans, qui n’ont cessé (à l’exception de l’intermède Jospin) d’alimenter le chômage de masse. Ensuite, le terreau d’un imaginaire « sudiste » analogue à celui des « petits Blancs » aux États-Unis. Cet imaginaire imprègne toute la société française, du nord au sud. Il est le signe « d’un état d’esprit, d’une mentalité particulière apparue en France dans les combats désespérés pour la sauvegarde de l’Algérie française » Une mémoire coloniale, reconstruite et embellie, va progressivement se muer en une mémoire de revanche et d’exigence d’un « retour » de tous les « Arabes », qu’ils soient ou non Français pour l’état-civil : « Puisque les Algériens ont voulu l’indépendance de l’Algérie, pourquoi sont-ils en France et comment osent-ils réclamer encore l’égalité citoyenne » [if !supportFootnotes][3][endif]

Le programme social des « 144 engagements de Marine Le Pen » n’est qu’un miroir aux alouettes.

Son 10ème engagement, en supprimant l’obligation d’être un syndicat « représentatif » pour pouvoir se présenter au premier tour des élections professionnelles, a pour fonction essentielle de permettre la construction de syndicats FN dans les entreprises et la fonction publique. Le FN a essayé, en vain, d’y parvenir pendant des années, mais la loi s’y opposait. Il veut donc changer la loi.

Après avoir divisé en profondeur le salariat avec la « priorité » nationale et s’être employé à démanteler les syndicats indépendants du patronat et de l’État (en l’occurrence, l’État FN) le Front national n’aurait plus, comme l’a toujours fait l’extrême droite, qu’à jeter ses mesures « sociales » aux oubliettes.

Ces mesures n’auraient eu  pour seule fonction que de lui permettre d’arriver au pouvoir. Marine Le Pen aurait pourtant laissé de nombreux indices de ce qui adviendrait de ses mesures « sociales » : en appelant, par exemple, à interdire les manifestations contre la loi El Khomri ou, sur le parking de Whirpool, le 26 avril, en tirant dans le dos de l’intersyndicale (CFDT, CGT, CGC…) qu’elle qualifiait de « deux ou trois personnes qui ne représentent qu’eux-mêmes ».

 

Le FN n’est pas l’UKIP britannique qui s’est effrayé de sa victoire au Brexit et n’a pas cherché à arracher le pouvoir aux Conservateurs. Le FN veut le pouvoir. Si Le Pen l’emportait à la présidentielle, le FN utiliserait la menace d’une « vague bleu Marine » aux élections législatives, pour recomposer la droite, sous son hégémonie.

Le principal objectif du FN est l’instauration d’un « État fort ». La France serait « libre »… mais pas ses habitants. C’est le leitmotiv de toutes les extrêmes droites, pour lesquelles l’individu doit s’effacer devant une entité supérieure : la nation, l’État, une identité nationale fantasmée…

La Constitution de la Vème République a été élaborée et ratifiée sous la pression du coup d’État militaire de 1958 à Alger. Elle comporte de nombreux articles qui permettraient de remettre en cause les libertés publiques, bien au-delà de l’état d’urgence, notamment l’article 16. Le FN ajouterait à cette effrayante panoplie la possibilité de multiplier les « référendums » à l’initiative de seulement 500 000 citoyens, sur tous les sujets, y compris la peine de mort. Comment envisager de laisser le pouvoir au Front national avec une telle Constitution ?

 

L’opposition virulente entre le « eux » et le « nous », a toujours été le fondement de la politique du FN, de son « identité nationale ». Il a rompu avec l’antisémitisme de ses débuts, mais c’est pour mieux opposer les « Français de souche » aux « Musulmans ».

Avec l’arrivée du FN au pouvoir, le danger serait grand de voir passer à l’action les adeptes de la théorie du « Grand Remplacement » [if !supportFootnotes][4][endif] qui agitent le fantasme de la substitution d’une population d’origine maghrébine et sub-saharienne à une population d’origine européenne. Le « plan de désarmement des banlieues » du FN ne pourrait qu’encourager tous les nostalgiques de la « bataille d’Alger » à passer à l’action. Les menées de tous ces fanatiques, combinées à la politique discriminatoire du FN, risqueraient fort d’embraser les « banlieues » et les « quartiers ». La menace d’une véritable guerre civile serait omniprésente.

Ne pas attendre des autres qu’ils fassent ce qu’on ne fait pas soi-même

Certains, à gauche, estiment que de très nombreuses forces politiques appellent à voter Macron et que Le Pen ne pourra qu’être battue. Il serait donc possible de s’abstenir ou de voter blanc. C’est une position difficile à défendre : comment demander aux autres de faire ce qu’on ne veut pas faire soi-même ?

Le résultat n’est pas acquis d’avance, loin s’en faut.

Comme l’a montré son intervention sur le parking de Whirpool, Marine Le Pen est une agitatrice qu’il ne faut pas sous-estimer. Une agitatrice qui n’hésite pas à utiliser, avec cynisme et démagogie, le désarroi de salariés menacés de perdre leurs emplois.

Le Pen a beau jeu de qualifier Macron de « trader » et d’épingler son mépris pour tous ceux qui ne portent pas de « costard ».

Que Dupont-Aignan se rallie à Le Pen, c’est aussi un évènement qu’il ne faudrait surtout pas sous-estimer.  Dans un paysage politique qui semblait quelque peu figé, ce ralliement fait bouger les lignes et peut déclencher un effet « boule de neige ».

Une bonne partie des électeurs de Fillon voteront Le Pen, même si certains hésitent encore.  L’Église catholique, contrairement à 2002, se refuse à prendre position. « Sens commun » et « La manif pour tous » clament à tout vent qu’il n’est pas possible de voter Macron.

 

Le score obtenu par Le Pen, même battue, aurait indubitablement une grande importance.

Avec plus de 40 % des suffrages, le FN ferait plus que doubler ses résultats de 2002, réussirait à percer le fameux « plafond de verre » et pourrait commencer à recomposer la droite sous sa direction, afin d’aborder l’élection présidentielle de 2022, dans de bien meilleures conditions qu’en 2017. Le ralliement de Debout la France est un signe de très mauvais augure : c’est la première fois qu’au second tour de la présidentielle, un parti de droite annonce son soutien au FN. En 2002, seul le MNR de Bruno Mégret, une autre organisation d’extrême droite, avait appelé à voter pour lui.

 

Surtout, pas de « front républicain » !

Toutefois, mettre un bulletin Macron dans l’urne pour battre le FN, parce qu’il n’y a pas d’autre moyen pour y parvenir, n’implique en rien un soutien à ce politicien de droite ou un quelconque « front républicain ».

Voter pour Macron le dimanche et le combattre dès le lundi nous est imposé par les institutions de la Vème République qui ne permettent qu’à deux candidats d’être présents au second tour de la présidentielle.

Valls appelle à donner les moyens de gouverner à Macron, lors des élections législatives qui suivront. Si Macron était élu, il faudrait tout faire, au contraire, pour qu’il n’ait pas de majorité à l’Assemblée nationale. Il utiliserait aussitôt cette majorité (obtenue, sans doute, avec l’appui d’une partie de la droite) pour taper à bras raccourcis sur le salariat.

La meilleure façon de l’empêcher d’obtenir cette majorité serait de ne pas reproduire l’erreur de la présidentielle et de rassembler la gauche, de Hamon à Mélenchon.

[if !supportFootnotes]

 

[endif]

[if !supportFootnotes][1][endif]- Voir : « Les faux-semblants du Front National » – Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Meyer – Édition SciencesPo – 2015.

[if !supportFootnotes][2][endif]- Voir : « Dans l’ombre des Le Pen – Une histoire des numéros 2 du FN » – Nicolas Lebourg, Joseph Beauregard – Édition nouveau monde 2012.

[if !supportFootnotes][3][endif]- « Les mémoires dangereuses - De l’Algérie coloniale à la France d’aujourd’hui » – Benjamin Stora avec Alexis Jenni – Éditions Albin Michel 2016.

[if !supportFootnotes][4][endif]- Voir : Renaud Camus « Le Grand Remplacement » – Éditions David Reinharc – Novembre 2011.

 

 

123 Commentaires

  1. Annie Stasse
    Posted 29 avril 2017 at 23:29 | Permalien

    NON NON NON NON.

    La politique de Macron est tout aussi raciste que celle de Le Pen : lui c’est un racisme de classe.

    Les quartiers encore plus laissés à l’abandon, les services publics encore un peu plus détruits. Les salaires qui stagnent les pensions idem, les emplois sans choix : ça ou plus de RSA…… etc.

    Vous avez vu les HLM dont les terrains alentours sont des friches ? c’est fréquent dans le Sud de la France (Montpellier, Avignon, Marseille, Nîmes)
    les ascenseurs en panne quand vous habitez au 10 ème étage ?
    alors ce racisme là va toucher directement les xème génération … sans distinction de couleur,

  2. Posted 30 avril 2017 at 8:27 | Permalien

    Tiens donc, quand j’ai posé la question il y a 15 jours si vous appelleriez à voter Macron le cas échéant, vous avez répondu « jamais ».

    Moi en tous cas je n’ai pas changé d’avis.

  3. aubrat
    Posted 30 avril 2017 at 8:30 | Permalien

    les exactions faites par les nazis en Ukraine depuis trois ans sont supportés par les gouvernements occidentaux et les deux derniers gouvernements français. Du coup je me demande de quel coté est le fascisme !

  4. Posted 30 avril 2017 at 8:44 | Permalien

    Mon pauvre intellect un peu rigide a du mal à admettre de voter pour quelqu’un qui m’a fait descendre dans la rue il y a un an et qui pourrait m’y faire retourner dès qu’il commencera à appliquer le programme pour lequel je l’aurais élu.

  5. Jud
    Posted 30 avril 2017 at 8:51 | Permalien

    Bonjour M. Filoche. J’aimerais bien que ce rassemblement se fasse pour les législatives. La France Insoumise a gagné une légitimité démocratique certaine. La charte à laquelle adhérer ne paraît pas choquante. Est-ce que vous accepteriez d’y penser après tout ce que vous avez écrit de négatif sur ce mouvement?

  6. Posted 30 avril 2017 at 9:50 | Permalien

    non, mes désaccords sur la nature du mouvement (plébiscitaire, avec « chef » (je hais cela depuis que je suis tout petit) sans statuts, sans démocratie, sans tendance, sans débat, cote « peuple » pas salariat, ni lutte de classes, « français » pas internationaliste, le social n’est pas assez au coeur, le droit du travail pas assez central, le syndicalisme pas assez central, ambiguïté sur l’immigration) ne m’attire pas du tout. C’est une des composantes de la gauche ceci dit, et je suis pour travailler avec, en imposant le respect de toutes les composantes de la gauche et l’unité construite de celle-ci
    ces divergences sont en gros partagées par D&S, D&S est une tendance, notre revue qui nous lie existe depuis 24 ans, dedans et dehors du PS, meme question, pourquoi n’y adhérez vous pas ? on se transforme en réseau, RGDS, on travaille pour les législatives à un rassemblement, une étiquette commune rose rouge verte, tout comme on travaille a une unité des forces de gauche, partis, syndicats, associations, collectifs, avec l’appel des cent par exemple…

  7. Posted 30 avril 2017 at 9:52 | Permalien

    moi aussi, ça me soulève le coeur, mais que faire ? Nous en sommes là depuis le désastre du 23 avril à 20 h. On a tout fait pour éviter ce choix, et la seule façon de l’éviter était de faire accord politique global de Hamon et Mélenchon. En aucun cas il ne pouvait y avoir ralliement, ni soumission, personne ne devait se rallier a personne, il devait y avoir un accord, Mélenchon a refuse depuis le 21 janvier 2016, il a voulu faire cavalier seul, et il s’en est vante le 20 avril 2017, pour nous c’était clair, c’était voué à l’echec, il y a eu échec. Nul ne peut gagner sans unité de la gauche.

  8. Posted 30 avril 2017 at 10:24 | Permalien

    le fascisme est un mouvement de masse anti syndical au service et payé par le capital, mais il est capable de se rendre autonome de celui ci ( les nazis) (remonte sur ce blog il y a plusieurs articles théoriques sur le fascisme)
    le pen a les oripeaux du fascisme mais heureusement pas les masses, seulement les voix, pas les bandes armées pas encore

  9. Posted 30 avril 2017 at 10:28 | Permalien

    en fait « jamais » c’est vrai, je prends des positions alambiquées, pour ne pas « appeler »
    je fais des phrases pour contourner au maximum la question du « vote direct » et en rejetant tout « soutien  » meme implicite
    j’essaie toujours de ne pas « appeler »
    et quand je suis obligé de le faire je le fais des phrases au sens de « utilisation du bulletin de vote Macron » contre le Pen
    j’essaie de rendre la formule indissociable d’un rejet de Macron
    « en se bouchant le nez »,
    le revolver et le poison,
    extreme droite et extreme finance,
    je ne suis pas tout à fait un simple particulier donc je ne peux me remettre a d’autre de faire le sale boulot d’utiliser le bulletin de vote,
    alors il faut que je pousse a faire barrage a le pen sans jamais cautionner macron et meme en le chargeant

  10. Posted 30 avril 2017 at 10:51 | Permalien

    c’est vrai, Macron libéral est aussi raciste anti societal anti partage, oppresseur anti social, et en fin de compte, fait le jeu de le pen,
    JJ Chavigne a fait un article la dessus a lire sur le blog
    mais… on gagne du temps, on ne donne pas l’article 16 a Le pen

  11. Romain G
    Posted 30 avril 2017 at 13:33 | Permalien

    Le ralliement NDA/MLP est lourd d’enseignement. La droite ultra-réactionnaire, elle, arrive à s’unir en 48h et la gauche pendant ce temps? Elle passe son temps à faire campagne pour Macron, pour la casse du code du travail par ordonnances, pour 120000 emplois publics en moins, pour la hausse de la CSG.

    Personne au PS ne se pose de questions sur les 6.36% évidemment mais bon il parait que vous pensez que les partis politiques sont indispensables. Je rappelle que Mélenchon sans parti structuré est à 600000 voix du second tour, que Macron sans parti structuré sera président et que MLP n’a pas un parti mais juste un rassemblement de fanatiques qui obéissent à la botte mais est au second tour. A quoi sert le PS?

    Moi c’est vote NUL, (bulletin Hamon ou Mélenchon de ceux que j’ai reçu par courrier) parce que Macron pendant 5 ans c’est encore 10 points de plus pour le FN dans 5 ans.

    Maintenant, plutôt que de passez son temps à adouber la Veme république en allant voter en masse, faut se bouger pour les législatives, rendez-vous compte, il y aura des candidats PCF, des candidats FI, des candidats PS, des candidats PS dissidents (En Marche mais clairement de gauche), il faut encore essayer l’union non pas entre les partis au niveau national mais au cas par cas dans chaque circo en choisissant un candidat unique aux législatives avec une répartition équitable des courants

  12. Rallin
    Posted 30 avril 2017 at 13:57 | Permalien

    On ne votera pas macron.
    Sinon, Gérard, je vois que tu publies ton CV sur ta page Facebook. Étrange. Tu prévois de te suicider ?
    Ça aurait de la gueule.
    Le mieux : tu t immoles devant le PS. Ça durera un moment avec ton gras.
    Et puis ça lèvera un doute, sur ton absence de courage expliquant ta bascule macron. Parce que bon quand on regarde ton CV on voit le parcours d’une fiotasse.
    Normal que tu sois pas France Insoumise.

  13. Posted 30 avril 2017 at 14:06 | Permalien

    1°) oui l’extreme droite s’unit : le Pen avec Dupont-Aignan, la gauche n’a pas été capable de faire pareil Mélenchon avec Hamon sinon nous aurions gagne haut la main
    2°) le Ps, il y a en au moins trois a cette heure, les vallssistes dehors, les cambadelis dedans/dehors et nous gauche socialiste encore dedans personne ne se pose de questions ? vous etes vraiment hors sol ..; bien sur que si, ces 6,36 % soit 2,4 millions de voix, (c’est pas si mal) sont plutôt « gauche socialiste » (et encore avec une campagne pas assez gauche socialiste) et on a perdu les effets des coups de poignard cote aile droite,
    3°) melenchon a perdu par sa faute, parce que sans unité il ne pouvait que perdre, son illusion de gagner de façon plébiscitaire et solitaire était vouée à l’échec d’avance depuis le 21 janvier 2016, ni cesar ni tribun, sans parti structuré c’est sa faiblesse totale, rédhibitoire (Macron, lui ,il a un parti, le medef, et 9 milliardaires qui possèdent 95 % des media et Le Pen aussi, vous avez tort)
    4°) votre vote nul n’empêche pas le pen d’arriver dans 5 ans, si on ne l’a pas combattue avant dans l’unité, si on reste divisés a gauche, mais il pourrait lui permettre d’arriver dans 6 jours…
    5°) les législatives c’est cuit, c’est mécaniquement dans la V° la victoire de Macron, et melenchon semble plutôt préoccupé par son PG que par l’unité, ça recommence… il n’y a qu’un moyen de limiter les dégâts : l’unité rose rouge verte, il n’est jamais trop tard pour bien faire

  14. Romain G
    Posted 30 avril 2017 at 15:07 | Permalien

    J’ai bien conscience qu’un vote nul multiplie le poids d’un vote FN par 2 mais elle n’a fait « que » 21,3% au 1er tour avec 1.2 millons de voix de retard. Elle serait arrivée en tete avec 30% là oui il y aurait un risque et je serai aller voter MEDEF/CAC40/MERKEL mais ceux qui votent MEDEF/CAC40/MERKEL par adhésion (Macron 24% au 1er Tour) sont plus nombreux que ce qui votent Le Pen à commencer dans l’électorat Fillon qui se rabat majoritairement sur Macron.

    Je NE PEUX PAS voter pour quelqu’un comme Macron c’est au dessus de mes forces. Je crois qu’a gauche (Pas vous), beaucoup ne se rendent pas compte de la sauvagerie de son programme. Je rappelle qu’il est question de la disparition totale du code du travail. Chaque entreprise fera sa loi, pourra disposer d’un salarié comme elle le souhaite (licenciement libre), imposer le temps de travail qu’elle veut pour s’adapter à la concurrence et les entreprises concurrentes riposteront, un cauchemar. C’est aussi des chômeurs radiés en masse parce qu’ils auront refusé un travail à 15h par semaine les weekend-end à 120km de chez eux. C’est aussi la fin programmée de la notion de cotisation sociale, les pauvres n’auront qu’a payer par eux-mémés via la TVA leur soins ou leur retraite.

    Je ne PEUX PAS voter pour ça

    J’en ai assez de participer à un système qui permet à n’importe quel gugusse darwiniste social de se faire élire avec le plein des voix de ses propres victimes. Je vais manifester demain en criant ni Macron ni Le Pen mais je suis sur qu’évidemment je me ferai insulter.

    Quant à l’union de la gauche, il y a une telle haine vis à vis du PS dans le camp Mélenchon que je ne suis pas sur qu’un accord Hamon/Mélenchon aurait produit quelque chose. La campagne de Hamon, je l’a trouvé plutôt bien faite mais avec un parti contre lui aussi du coup, c’est encore une fois le parti le problème (comme chez LR aussi).

    Il faut que le peuple de gauche n’attende pas les superstructures pour s’unir. L’étiquette rouge rose verte plutôt que PS, PCF, EELV, PG est une bonne chose. Chacun doit dans sa circonscription parler aux militants des autres partis de gauche et pousser pour un candidat unique autant qu’il le peut.

  15. Chris1986
    Posted 30 avril 2017 at 15:14 | Permalien

    Non, nous n’aurions pas gagné « haut la main ».
    Vous vous basez uniquement sur des hypothèses.
    On n’a pas la certitude qu’une alliance JLM-Hamon aurait permis d’être au 2nd tour.
    Et même si cela avait été le cas, qui nous dit que nous aurions battu Macron ? Et avec quelles réserves de voix ? Celles de Poutou et Arthaud ?

  16. Posted 30 avril 2017 at 15:19 | Permalien

    @GF9
    Oui je sais les phrases alambiquées vous savez faire. Il n’empêche qu’au bout des phrases alambiquées il y a la suggestion de mettre un bulletin Macron dans une enveloppe.
    Je serai demain derrière des banderoles dont sûrement des « ni macron ni le pen », ce n’est pas pour mettre un des deux 6 jours après dans l’urne.

  17. Posted 30 avril 2017 at 15:58 | Permalien

    en effet, exprès, en cette circonstance,
    moi aussi je suis toujours au premier mai depuis 1963
    meme ni macron ni le pen sur une banderole ne veut pas dire abstention ni vote blanc Ph Martinez vient de le dire « il faut voter »

  18. Posted 30 avril 2017 at 15:59 | Permalien

    si nous avions et au 2° tour, cela voulait dire que c’était face a le pen, macron nous a pique beaucoup de voix parce que nous étions divisés
    et c’est ce que les sondages disaient notre candidat était en tete enter 26,5 et 31,5 devant le pen

  19. Posted 30 avril 2017 at 16:02 | Permalien

    oui exprès
    les banderoles du 1er mai ni le pen ni macron ne veulent pas dire abstention ni vote blanc,
    Ph Martinez l’a dit « il faut voter » et « il faut battre le pen »

  20. Posted 30 avril 2017 at 16:03 | Permalien

    si ! les sondages nous donnaient si unis entre hamon et Mélenchon entre 26,5 et 31,5 devant le pen
    et nous aurions battu le pen au 2° tour

  21. Posted 30 avril 2017 at 16:04 | Permalien

    en effet,
    je suis contre ce système depuis 1962
    contre le presidentialisme
    mais on agit avec ce qu’on a
    dans le réel

  22. Posted 30 avril 2017 at 16:07 | Permalien

    toi roubachoff rallin, et cie tu te perfectionnes sous un nouveau nom favori dans l’injure grave
    bien sur tu vas te faire couper d’ici quelques :minutes,
    juste le temps que tu lises
    et tu le seras toujours
    tu dois etre un malade grave
    mais arranges toi quand même pour que mes amis ne sachent pas qui tu es derrière tes IP

  23. Pascal
    Posted 30 avril 2017 at 16:31 | Permalien

    G. Timochenko 7: mensonge, Hamon n’a jamais voulu céder la première place alors qu’il était cuit

  24. socrate
    Posted 30 avril 2017 at 16:41 | Permalien

    Le pen je n’aime pas son programme
    Macron je n’aime pas son programme
    donc je reste chez moi le 7 mai
    car voter ce n’est pas voter contre c’est voter pour
    il suffit d’entendre E Macron il demande un vote d’adhésion…
    comment voter Macron alors qu on sait par avance la casse qu il va faire de ce qui reste de notre système social
    chomage , formation ; retraite , travail tout va y passer
    le père des lois El khomri veut un vote d’adhésion et bien non pas pour moi

  25. CLAUDE MIMET
    Posted 30 avril 2017 at 16:54 | Permalien

    Le problème du vote Macron c’est d’empêcher le vote Le Pen,mais pour les retraités Macron a déjà écrit dans son programme que au dessus de 1750 net vous êtes des privilégiés,donc on va être ponctionné, ça vaut le coup de le savoir .Et Le Pen pas mieux,donc c’est la peste et le choléra.

  26. Posted 30 avril 2017 at 18:47 | Permalien

    Bonjour,

    Une dernière carte à jouer, avant le 7 mai ?

    Est-il légitime qu’un projet présidentiel aboutisse à nous sortir de ce qui fait la Démocratie ?

  27. Posted 30 avril 2017 at 19:08 | Permalien

    voter n’est pas si important
    c’est lutter qui compte
    donc le vote il faut etre pragmatiques,
    on a rarement l’occasion de voter pour ses idées mais contre les pires

  28. Posted 30 avril 2017 at 19:10 | Permalien

    mais jamais il n’a été question de céder la place pour personne, jamais
    j’ai écris mille fois, personne ne se soumettra a personne, personne ne cédera devant personne,
    il a été toujours été question d’un accord politique global programme gouvernement majorité,
    jamais personne n’a une seconde envisage de se retirer sans cela,
    quant a la premiere place, j’avais osé, début février proposer hamon president melenchon premier ministre, quand hamon était à 17 % et melenchon à 9 %,
    je n’ai plus rien précisé ensuite, c’était a eux de le faire, quitte a inverser
    regardez cote Le Pen Dupont-aignan, ils ont passé eux un accord politique, programme gouvernement premier ministre, députes, de leur point de vue ils ont raison
    si nous avions fait pareil nous aurions gagné a gauche

  29. Gilbert Duroux
    Posted 30 avril 2017 at 20:09 | Permalien

    GF : « j’avais osé, début février proposer hamon president melenchon premier ministre, quand hamon était à 17 % et melenchon à 9 %, je n’ai plus rien précisé ensuite, c’était a eux de le faire, quitte a inverser. »

    Tu les multiplies, les ensonges. Un véritable arracheur de dents. Quand la courbe s’est inversée et que c’était Mélenchon qui était à 19 % et Hamon à 9, tu prétendais encore que la seule solution c’était Hammon président et Mélenchon Premier ministre. parce que, selon toi, Hamon était plus central.
    Mentir, c’est une seconde nature, chez toi. Tu crois que ça ne se voit pas ?

  30. Posted 30 avril 2017 at 20:33 | Permalien

    mais c’est faux, c’est toi qui mens,
    tu peux relire, a partir du moment ou ce n’était plus aussi crédible, j’ai mis un bémol puis cessé d’en parler
    j’ai toujours par contre refuse ralliement, désistement, ou retrait, j’ai toujours été opposé a cela
    j’ai toujours défendu un accord politique global, en 72 h jusqu’ à la fin…
    (façon le pen dupont… hélas !!!!!! )

  31. Michel - Pierre
    Posted 1 mai 2017 at 8:59 | Permalien

    D’accord sur le fond avec les dernières interventions de GF, je suis pour ma part réservé sur la position, à mon sens prématurée, qu’il affiche en ce qui concerne le 7 mai.
    Il faut évidemment aborder la période mai-juin avec la volonté de corriger l’énorme faute commise par ceux des représentants de la gauche qui ont provoqué son élimination au soir d’un premier tour qu’elle avait la possibilité de remporter haut la main.
    Cela implique, me semble -t-il :
    1) de contribuer à ce que la famille Le Pen obtienne le moins de voix possible le 7 mai ;
    2) d’éviter dans toute la mesure du possible de transformer la défaite de la candidate de l’extrême droite en plébiscite de son adversaire ;
    3) de se soucier, pour les législatives, de réaliser enfin ce dont les candidats de la gauche à la présidentielle se sont hélas détournés dans la phase précédente : un « RASSEMBLEMENT ROUGE – ROSE – VERT » fiable.

  32. Posted 1 mai 2017 at 10:15 | Permalien

    Lettre aux députés, aux candidats investis par le PS 31

    (Collectif socialiste pour l’unité à gauche et pour l’opposition totale à un gouvernement Macron et son programme)

    Dès le lendemain du premier tour de la Présidentielle , Manuel Valls et un certain nombre de ses soutiens comme Jean Marie Le Guen ont défendu un vote Macron non pour faire barrage à Le Pen mais un vote d’adhésion, ils se présenteront aux législatives pour faire réussir le quinquenat Macron, pour réaliser une coalition de gouvernement avec Macron.

    Au Conseil Fédéral du PS 31 un élu a défendu la même perspective et a obtenu les applaudissements d’une partie de la salle.

    Une telle idée est partagée en silence (aujourd’hui) par une partie de l’appareil.

    Comment pourrait-on soutenir un gouvernement qui se fixe comme objectif l’application du programme de Macron :

    · Gouverner par ordonnaces (49.3 permanent) durant 3 mois pour faire reculer le code du travail et adopter des lois de type Loi El Khomri encore plus destructrices des droits des salariés.

    · Supprimer l’ISF en le dénaturant

    · Supprimer 120 000 fonctionnaires

    · Faire baisser les ressources aux collectivités locales

    · Mettre en cause l’assurance chômage en supprimant les cotisations

    · Diminuer de 50 Milliards les dépenses publiques

    · Fin de tout encadrement des loyers

    · Allignement par le bas des régimes de retraites, puis les remettre en cause par un système par points qui ferait reculer le montant de retraites pour de nombreux salariés (en particulier les femmes à temps partiel)

    Nous, militants socialistes de la Haute garonne demandons aux 10 candidats désigné(e)s de prendre position clairement sur cette question :

    Envisagent-ils de soutenir une coalition avec Macron ou de soutenir un gouvernement Macron ?

    Ou se prononcent-ils dès maintenant pour organiser l’opposition à la politique d’un tel gouvernement en unité avec le reste de la gauche ?

  33. Macarel
    Posted 1 mai 2017 at 11:55 | Permalien

    « voter n’est pas si important
    c’est lutter qui compte »

    Alors qu’ils suppriment le vote, ça nous évitera ces comportements schizophréniques récurrents qui consistent à devoir voter pour le moindre mal, qui n’en est pas moins un mal.

    Où plutôt qu’ils rétablissent le vote censitaire, ce sera plus clair. Puisque dans les faits avec tout l’appareil médiatique à leur disposition, le vote est de fait censitaire. Qu’ils assument que leur régime n’est pas une démocratie mais une ploutocratie. Plutôt que de nous faire assumer à leur place d’être des barrages de dernier recours contre les monstres que leurs politiques ne font que croître et prospérer.

    Basta Ya !

  34. Pierre LERMIGEAUX
    Posted 1 mai 2017 at 16:45 | Permalien

    La différence pour moi entre macron et le pen ,la seule c est qu’ au fn les matraques dépassent de dessous les vestes.c est tout.
    Ce Macron c est aussi de l ‘ultra libéral dur
    démago qui n ‘en a rien à cirer des gens par exemple de sarcelles mais alors rien. Son élection si c est lui qui est élu , va encourager des comportements du patronat comme jamais. Ca va ètre souffrances.
    il faut déja s’organiser pour lutter pied à pied.
    mais si c est le FN, ça va ètre pire et sans retenue.
    quand je vois le nombres de perdus qui bof voteraiant bien pour le pen, comment concevoir que s abstenir ou voter blanc puisse avoir un caractère d’utilité ?

  35. Posted 1 mai 2017 at 17:44 | Permalien

    Aujourd’hui défilé bordelais.
    Ambiance générale au niveau de la CGT : le choix est majoritairement Ni Macron Ni Le Pen.
    Et tant pis pour ce que dit Martinez.
    (Idem bien sûr pour FSU, UNEF, Solidaires, CNT …)
    Quelques timides panonceaux « Voter Macron contre Le Pen »

  36. FDS
    Posted 1 mai 2017 at 18:18 | Permalien

    Filoche, le spécialiste des supputations foireuses !

    Macron , un ovni, qui finit avec 8 millions de voix

    Son PS, qui fait 2,4 , pas mal dit il , en gros guère plus que les votants à la primaire

    Le désastre de la non présence de la vraie gauche, la faute toujours aux mêmes, alors que l’on a vu qui démontait qui et pourquoi

    Une France à gauche dit il encore, alors que les partis de droite dure et molle et raciste rassemble une majorité de votants

    Et oui les 10 millions qui s’abstiennent sont un réservoir de voix venant de la classe des sans dents, des pauvres désespérés, des sans voix, des méprisés ; qui s’ils venaient voter comme le fait la classe des richards et des sans soucis, feraient basculer le parlement.

    oh pas longtemps certes, les capitalistes n’ont jamais lâcher un millimètre de pouvoir sans que nous le payons dans et par le sang

  37. Posted 1 mai 2017 at 18:54 | Permalien

    « Les Françaises et les Français se sont exprimés et ont choisi le projet qui porte ses réformes. Je ne vais pas les trahir en me reniant. Et je veux demain pouvoir agir, être efficace. Donc ces réformes, nous les avons conçues, portées, nous les ferons » a déclaré Emmanuel Macron.

    On choisi ? Pas encore et on en est loin vu le score de premier tour.

    Mais après le second tour l’électeur edt prévenu.

  38. Posted 1 mai 2017 at 20:33 | Permalien

    voyez vous, ce sera un post qui va sauter, on peut l’analyser, sur le fond comme sur la forme, l’absence d’idées
    quelqu’un vient chez moi, sur mon blog et ose écrire « Filoche, le spécialiste des supputations foireuses ! »
    un de plus,
    un de moins bientôt

  39. Posted 1 mai 2017 at 20:40 | Permalien

    quelle caricature !
    nous défendons la démocratie et le suffrage universel bien sur, ce sont des conquêtes
    mais dans la V° république, elles sont dénaturées,
    donc il faut compter davantage sur nos luttes
    il n’y aura jamais d’insurrection civique
    mais il y aura des insurrections sociales… qui déboucheront sur des révolutions civiques

  40. Rallip
    Posted 1 mai 2017 at 20:59 | Permalien

    Gérard c’est de la soumise.
    De la vieille catin prête à tout pour sauver son PS de mes couilles.
    Ici il fait des papiers pour inciter à la soumission macron.
    Sur sa page Facebook, des tonnes de posts pour dire combien c’est un résistant.
    La catin ira ensuite voir macron et lui dire je t’ai bien sucé tu me donne quoi?
    3o ans que ça dure.

  41. Posted 1 mai 2017 at 21:02 | Permalien

    la c’est clair !

  42. socrate
    Posted 2 mai 2017 at 9:30 | Permalien

    je suis sidéré par le niveau de cette campagne au niveau média
    il n y en a que pour Macron
    sur BFM , CNews , Lci a longueur d’heures d’antenne toute la journée les journalistes vantent les mérites du candidat d’En Marche
    Tout ce que dit M LePen est taxé de démagogique , liberticide ; inopérant ; infaisable….
    tout ce qui est excessif est insignifiant.
    si on voulait confirmer le vote ce la candidate on s y prendrait pas autrement…

  43. Posted 2 mai 2017 at 11:38 | Permalien

    et ce n’est rien encore avec ce que ça va être après le 8 mai et jusqu’aux législatives

  44. Posted 2 mai 2017 at 12:02 | Permalien

    Quand @benoithamon et @JLMelenchon parlaient d’unité sans exclusive de toute la gauche ! #Unité #PourUnAccordHamonMelenchon #ExigeonsUnité

    10:58 – 22 févr. 2017

    Quand @benoithamon et @JLMelenchon parlaient d’unité sans exclusive de toute la gauche ! #Unité #PourUnAccordHamonMelenchon #ExigeonsUnité

  45. LEBONPRINCE
    Posted 2 mai 2017 at 13:38 | Permalien

    Et pendant ce temps, les fossoyeurs du PS, dont le premier secrétaire, actent la mort du parti sur toutes les radios :

    http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/05/02/35003-20170502ARTFIG00073-cambadelis-valls-et-le-foll-actent-la-mort-du-parti-socialiste.php?cmtpage=0

  46. Jean Pierre
    Posted 2 mai 2017 at 14:52 | Permalien

    La politique n’a rien d’irrationnel, il s’agit d’analyses, de faits et d’historiques, tous rationnels – Tous les analystes politiques sérieux savent pertinemment qu’une ML à 21% au premier tour et avec près de 20 points d’écart à 6 jours du scrutin NE PEUT PAS ETRE ELUE dimanche -

    en conséquence voter Macron dimanche, c’est voter POUR un Macron à plus de 60% –

    voter blanc ou s’abstenir, c’est essayer en créant une abstention massive de légitimer le moins possible le score de Macron – et moins Macron sera légitime dimanche soir, plus le combat intense qu’il faudra mener contre sa politique en sera facilité -

    tout simplement et il faut arrêter de se prendre la tête et jouer à se faire peur inutilement – à moins qu’on ne souhaite que Macron soit le plus possible légitimé !

    ce cirque médiatique arrogant et méprisant pour les électeurs, d’appel pavlovien au vote Macron devient insupportable -

  47. Posted 2 mai 2017 at 15:31 | Permalien

    oui, mais ils n’y sont pas encore parvenus

  48. Gilbert Duroux
    Posted 2 mai 2017 at 17:47 | Permalien

    Un texte de Dimitris Alexakis, pour faire face au chantage :
    https://blogs.mediapart.fr/dimitris-alexakis/blog/290417/face-au-chantage-propos-du-7-mai-2017

  49. Jean Pierre
    Posted 2 mai 2017 at 20:38 | Permalien

    « ……au refus de se prononcer clairement de Jean-Luc Mélenchon.  »

    Cette phrase que l’on trouve partout, même à gauche (Médiapart and Co) est très révélatrice de l’état d’esprit de ceux qui y souscrivent – car elle dissimule une forme d’injonction totalitaire – puisque pour qui comprend Mélenchon, il n’a été on ne peut plus clair – mais pour ces gens là, la clarté n’a qu’une seule face, celle de voter Macron – rejetant tout le reste dans l’obscur de ce monde !

    on se rapproche de la vérité messianique là – la seule qui puisse exister à leur yeux !

  50. FDS
    Posted 2 mai 2017 at 21:23 | Permalien

    http://www.vududroit.com/2017/05/presidentielle-sortir-machoires-piege/

    REGIS DE CASTELNAU

    En voilà un à qui on ne la raconte pas, hein ?

  51. Merlin44
    Posted 2 mai 2017 at 22:51 | Permalien

    on vote Macron.
    et dans 5 ans,quand ça politique aura encore fait plus de dégât,on auras LePen en tête au premier tour,et sûrement loin devant les autres.Alors on fait comment.on voté macron maintenant pour avoir LePen dans 5 ans imbattable.

  52. Posted 3 mai 2017 at 10:25 | Permalien

    oui, mais dans les cinq ans en cours si on mobilise la gauche dans l’unité peut etre on aura abrégé tout cela en un nouveau mai 68,

  53. CL
    Posted 3 mai 2017 at 11:14 | Permalien

    A FDS,
    je vous remercie pour ce lien.
    Il y a plusieurs semaines que je suis arrivée à la même conclusion, en particulier après la lecture de cet article et de ses références
    https://networkpointzero.wordpress.com/2017/03/24/2017-le-coup-detat/

    J’en recommande vivement la lecture à tous les habitués du blog de Gérard, cela replace ce 2ème tour dans une plus vaste perspective qui peut aider à sortir du piège qu’est ce coup d’état.
    Amicalement
    CL

  54. sansressources
    Posted 3 mai 2017 at 18:14 | Permalien

    même avec la plus grosse des pinces sur le nez un vote Macron reste un vote Macron, un vote pour la barbarie libérale et Marine dans 5 ans

  55. Pascal
    Posted 3 mai 2017 at 20:08 | Permalien

    J’insiste, car Gérard me censure à chaque tentative…
    Puisque son sujet c’est l’union de la gauche, peut-il m’expliquer pourquoi Hamon ou D&S ne sont pas à la table des négos avec FI, les verts et le PCF?

  56. Posted 3 mai 2017 at 20:17 | Permalien

    1°) qui est tu pour insister, ainsi, dans le détail, pour la troisième fois ?
    2°) oui tout le monde, a ce que je sais, se voit, FI « avec le général sur la colline » et le PCF, nous D&S avec la motion B, et les hamonistes, + « ensemble » et en contact avec le PCF et EELV
    les traces de la division présidentielle qui nous a fait perdre sont encore là hélas nous avons raté une extraordinaire page historique par refus d’unité
    3°) notre ligne est claire unité rose rouge verte pour un groupe parlementaire de gauche unie anti Macron

  57. Bellini--
    Posted 3 mai 2017 at 23:44 | Permalien

    Hollande voulait la disparition de la gauche !! rien de nouveau- son PS n’a rien raté-et disparaît ( rejoint les éléphants chez MAcron )–sauf que la vraie gauche gagne–et reprend sa place –
    Les travailleurs ont le pouvoir de bloquer l’économie capitaliste—la jeunesse commence à le comprendre ! ouf !!
    les représentants du peuple vont aussi reprendre la relève et dominer l’AN – alors pourquoi s’en faire ? moins de traitres à gauche —ça la soulage ! la peur change de camps— enfin !

  58. Gilbert Duroux
    Posted 3 mai 2017 at 23:52 | Permalien

    Pour rédiger une plateforme pour les législatives, Cambadélis a fait appel à Le Foll, porte-flingue de Hollande, Marc Germain, soutien de Aubry, Christian Paul, proche de Montebourg; Guillaume Balas, fidèle de Hamon, et le numéro deux du ¨PS, Guillaume Bachelay.
    Est-ce que vouloir encore faire une synthèse à la sauce hollandaise, après ce qui s’est passé, ça ne ressemblerait pas à un suicide collectif ?

  59. Jean-Pierre Grenier
    Posted 4 mai 2017 at 1:00 | Permalien

    http://www.investigaction.net/2017-le-coup-detat/
    Voici un lien d’un article un peu long mais qui décrit bien toute la génèse de l’imposture Macron, la marionnette du système, avec aux manettes Hollande et Jouyet, son camarade de l’ENA. Comment ce pur produit de marketing politique a été fabriqué par les médias.
    Il ne faut surtout pas voter pour Macron. Il faut qu’il y ait une abstention massive pour qu’il n’ait pas de légitimité. On peut ensuite se mobiliser pour les législatives. Sur le site jlm2017.fr (rejoindre la France Insoumise) le compteur des soutiens continue de progresser régulièrement. On en est à plus de 520 000. La dynamique continue, malgré la non qualification de Mélenchon pour le second tour.

  60. Posted 4 mai 2017 at 9:16 | Permalien

    cela a été dementi par les intéressés

  61. Posted 4 mai 2017 at 9:18 | Permalien

    ne pas voter c’est laisser les autres voter, car si personne ne vote ….
    nous vous ici et dans D&S dénoncé Macron et Jouyet a fond depuis trois ans, de façon régulière et complete un appel a la démission de Macron a récolté 25 000 signatures a notre initiative en 2015
    il a a aussi les 30 des pires declarations de Macron
    et cinq articles complémentaires contre son « programme »

  62. Posted 4 mai 2017 at 9:30 | Permalien

    Hollande ne voulait pas ce qui est arrive, il n’a rien combine, il a échoué en tout, à entrainer la gauche sur cette ligne blairiste schroderienne qu’il a mise en oeuvre
    ce n’est pas « son » PS, car en fait il lui a échappe très tôt, des le congres de toulouse de octobre 2012, nous avions crée une forte opposition (les frondeurs n’émergent qu’à la suite de notre travail)
    à Poitiers, il y avait 30 % d’oppositions et 125 deputes qui ne voulaient plus voter ni Macron ni El Khomri
    le PS n’est pas disparu à ce jour mais éclaté en trois : une aille Vallsiste minoritaire qui rejoint Macron, en hésitant encore a rompre avec le PS, un morceau central avec Cambadelis qui essaie de continuer tant bien que mal, mais incline vers Macron et défend le bilan du quinquennat (sauf la loi el khomri) et nous, gauche socialiste, D&S, qui essayons d’avoir un groupe parlementaire rose rouge vert uni et indépendant anti Macron avec le reste de la gauche
    il n’y a pas de « vraie » gauche, ça n’existe pas, jamais, mais une gauche éclatée et pluraliste dont au moins deux des morceaux du PS, PCF EELV, LO NPA MRG MRC FI… ça va faire combien ? autour de dix deputes ? et au total avec le PS moins de 50 ?
    elle est très divisée et va devoir s’unifier si elle veut sortir du désastre qui nous attend aux législatives (moins de 50 députés de gauche tout compris PS PCF EELV PG ? 60 à 80 EM, 50 UDI Modem 400 duels LR FN… )
    travailleurs et jeunes ont besoin de leurs syndicats, il faut les investir et les reinvestir tous, y compris la CFDT
    je ne vois pas « le peuple « dominer l’AN il est probable que la gauche atteigne un des plus bas niveau institutionnels de son histoire genre 1958
    mais je ne demande qu’à me tromper
    le triomphalisme est une maladie infantile du gauchisme et du sectarisme, j’ai bien connu ça dans les années 70… apres la grande grève générale de mai 68

  63. Michel - Pierre
    Posted 4 mai 2017 at 11:01 | Permalien

    « je ne demande qu’à me tromper »
    Ta position et ton action dans les semaines qui nous séparent des 11 et 18 juin seront déterminantes pour que ce vœu puisse devenir réalité.

  64. Posted 4 mai 2017 at 12:28 | Permalien

    je ne crois pas, hélas, je l’avais dit, il n’est plus possible de renverser la machine a broyer la gauche … dans la foulée de la victoire de Macron, le desastre sera encore plus terrible aux législatives n’en déplaise a mon ami le « genéral sur la colline » qui explique que la gauche va gagner, c’est raté, il fallait faire l’unité avant le 23 avril avec Hamon sinon nous allions tous pleurer

    tout l’effort que j’ai pu faire (avec D&S !) c’était pour éviter ce desastre annoncé du 23 avril et la suite j’ai mené ce combat au dela de mes forces pour l’unité Hamon et Mélenchon
    je participe cependant à tout ce qui se fait, D&S cherche a faire un pole rose rouge vert pour un groupe parlementaire rose rouge vert uni et indépendant anti macron.
    Y arriverons nous ?

    dans les commissions ad hoc, il se dit que ce serait 60 à 80 pour EM (mais moi je crois bcp plus) 50 UDI Modem 400 duels LR FN, 30 PS et moins de 10 PCF EELV FI pas plus de 15 triangulaires (ou le PS est derriere et perd)

    mais le sondage des Echos de ce matin est sans doute plus precis :

    EXCLUSIF + DOCUMENT – Le mouvement d’Emmanuel Macron décrocherait 249 à 286 députés en juin, selon un sondage OpinionWay – SLPV analytics pour « Les Echos ». La droite aurait 200-210 sièges, le FN se heurterait au plafond de verre (15 à 25 sièges) et la gauche socialiste (28 à 43) et radicale (6 à 8) seraient laminées.

    C’est l’une des questions de cette présidentielle inédite : si Emmanuel Macron, qui ne s’était jamais confronté au suffrage universel est élu dimanche, les Français lui donneront-ils, comme traditionnellement sous la Ve République, une majorité, lui dont le mouvement fête à peine sa première bougie ? Selon un sondage OpinionWay – SLPV analytics pour « Les Echos » et Radio Classique, réalisé pour les circonscriptions métropolitaines hors Corse (soit 535 sièges sur 577), En Marche parviendrait lors des législatives des 11 et 18 juin prochains à se hisser en tête des forces politiques à l’Assemblée nationale, avec 249 à 286 sièges.

    Approchant la majorité absolue (290 sièges). La droite et le centre (LR et UDI) recueilleraient 200 à 210 sièges – grosso modo le niveau de 2012 – échouant donc à imposer une cohabitation. Le FN pourrait constituer un groupe, avec 15 à 25 députés. Mais avec 300 candidats qui pourraient passer le premier tour, il se heurterait encore au plafond de verre du second. Quant au PS, avec 28 à 43 sièges, il serait laminé, écrasé par En Marche. Le Front de gauche obtiendrait 6 à 8 députés.

    Majorité absolue dans l’hypothèse haute

    « Cela montre qu’il n’est pas impossible qu’En Marche atteigne la majorité absolue dans l’hypothèse haute, avec les Français de l’étranger et l’Outre-mer , avance Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’OpinionWay. Dans l’hypothèse basse, EM serait le groupe principal, ce qui est suffisant pour essayer de constituer une majorité. La question, c’est comment et avec qui ? Les députés socialistes seraient-ils compatibles ? Quid de l’UDI et d’une partie des Républicains ?»

    Cette enquête s’appuie sur des sondages d’intention de vote au premier tour des législatives, par force politique, avec pour hypothèse que chaque grand courant représenté à la présidentielle présenterait des candidats. Ces sondages ont ensuite été rapportés à chaque circonscription, en prenant en compte la structure de l’électorat à partir de résultats des élections de 2012, des régionales de 2015 ainsi que du premier tour de la présidentielle de 2017. Elle prend aussi en compte un « bonus » aux sortants qui se représentent. L’hypothèse de participation est comparable aux législatives de 2012 (soit un peu moins de 60 %) et « last but not least », ce sondage tient compte d’une anticipation des électeurs selon laquelle Emmanuel Macron serait élu dimanche (voir document ci-dessous). Autre gros bémol, seuls 14 des candidats d’En Marche aux législatives sont aujourd’hui connus.

    Affaiblissement des partis traditionnels

    Cette première étude montre en tous cas les bouleversements en cours avec l’émergence d’En Marche et l’affaiblissement des partis traditionnels. Alors qu’en 2012, les duels gauche-droite étaient la norme du second tour (420), là, l’offre politique est beaucoup plus éclatée, « traduisant à sa manière l’émergence de quatre forces politiques assez proches électoralement, des 19,5 % de Jean-Luc Mélenchon aux 24 % d’Emmanuel Macron », note l’étude. Il y aurait selon elle 90 à 116 duels EM / FN, 180 duels EM / droite, 46 duels EM / gauche, 154 duels droite / FN, une trentaine de triangulaires et 6 à 32 duels gauche / FN.

    Parmi les clefs du scrutin, Bruno Jeanbart note l’incertitude, au premier tour, dans une trentaine de circonscriptions, sur qui, du candidat PS ou En Marche, parviendra à se qualifier au second. Il note aussi, aujourd’hui, dans les duels entre En Marche et la droite, le « trop peu de victoires de la droite pour pouvoir rattraper son retard » tout en soulignant que ceci peut encore bouger avec la campagne des législatives.

    « Finalement, c’est comme si l’émergence d’En marche a mis très en difficulté la gauche, davantage que la droite. Même si En Marche empêche la droite de repartir de l’avant, conclut le sondeur. Cela pose au PS et au Front de gauche la question du sérieux de candidats séparés pour résister à En Marche et à la droite la nécessité de garder son accord avec l’UDI pour éviter la catastrophe ».

    En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/elections/legislatives-2017/0212035461141-sondage-en-marche-donne-gagnant-des-legislatives-2084198.php#qT4ly0BK1JmzVRoz.99

  65. Posted 4 mai 2017 at 12:36 | Permalien

    pour info, un autre secteur de la droite du Ps s’organise, lisez surtout les dernieres lignes de ce projet

    EUNION 10 MAI
    Je vous rappelle en outre que nous nous réunissons mercredi 10 mai prochain, à 18h30, en salle Marie-Thérèse Eyquem au Parti socialiste (10 rue de Solférino, 75007, Paris).
    Merci de signaler votre présence par retour de mail, en notant bien vos nom et prénom.

    Amitiés,
    Michel Destot,
    Président d’Inventer à gauche

    TRIBUNE : Voter Emmanuel Macron pour battre le Front national et renforcer la social-démocratie

    Depuis le 23 avril nous connaissons les noms des deux candidats arrivés en tête au premier tour des élections présidentielles. Après quelques heures de suspense, une certitude : Emmanuel Macron emporte la première place ; la seconde revient à Marine le Pen. Le constat est amer, douloureux, puisqu’hélas !, pour la deuxième fois en quinze ans, le Front national sera au deuxième tour.

    Et là n’est pas le seul problème. Les grandes formations républicaines, Les Républicains et le Parti socialiste, ont été battues et sont aujourd’hui divisées voire déchirées. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il s’enferme dans un déni de réalité fort peu républicain, et une cécité volontaire à l’endroit des innombrables dangers sociaux, économiques, politiques ou éthiques que fait peser le spectre d’un Front national fort aux élections présidentielles puis législatives.

    À Inventer à gauche, nous nous disons réformistes, européens et décentralisateurs. C’est notre façon de nous situer dans le débat public, en revendiquant une filiation social-démocrate et une attention constante aux grands défis que pose le monde contemporain, et aux solutions et espoirs qu’il suscite tout autant. Depuis dix ans, nous, militants et dirigeants du Parti socialiste et hors du Parti, élus nationaux et locaux, syndicalistes et responsables associatifs, hauts fonctionnaires et représentants de la société civile, sommes réunis à Inventer à gauche pour faire triompher les valeurs de justice sociale, d’humanisme, de progrès économique et démocratique.

    Notre combat se structure autour de convictions fortes. La première de ces convictions lie de manière indissoluble désir de prospérité et quête d’égalité entre les citoyens. Nous croyons en effet nécessaire de combiner le progrès économique et la réduction des inégalités à partir d’objectifs ambitieux et réalistes. En outre, nous souhaitons inscrire les politiques publiques dans le temps long, en refusant de céder à une médiatisation qui confine souvent à la dictature de l’urgence. Toutes les politiques d’envergure (réduction des inégalités, de la pauvreté, transition énergétique et écologique,…) sont des entreprises de longue haleine qui nécessitent de forts investissements humains, matériels et financiers, souvent à l’échelle du monde. Pour engager la France sur le chemin des réformes nécessaires à la pérennisation de son modèle social, nous préférons convaincre plutôt que séduire, promouvoir le dialogue social et citoyen plutôt que gesticuler et émouvoir.
    C’est là encore une ligne de fracture radicale avec le Front national.

    Opposés à lui sur le plan des valeurs et de la méthode, nous le sommes aussi sur la question européenne. Car nous sommes résolument européens ! Lucides sur l’état actuel de l’Union, notamment sur ses insuffisances aux plans fiscal, social et diplomatique et sur la montée des populismes qui tendent à l’ébranler, nous affirmons que les prétendues solutions préconisées par Marine le Pen sont dangereuses. Elles portent en elles l’affrontement ou pire, la guerre, comme l’orage porte la foudre. Ce message, avec Jaurès, nous le revendiquons. Et avec les pères fondateurs, nous le clamons : sans l’Europe, le fantôme de nos cauchemars reviendrait hanter les nuits de nos enfants. Notre continent a trop souffert des divisions et du mépris de l’autre. Toutes nos villes et nos campagnes en portent encore les stigmates, comme autant de plaies à peine refermées.

    Forts de cette mémoire et de nos convictions politiques, nous dénonçons sans ambiguïté l’instrumentalisation qui est faite par le FN de la haine de l’autre et de la misère économique et sociale. Nous appelons à garder la possibilité d’un autre projet de société que cette chimère passéiste et xénophobe, où la force voudrait faire loi. Aussi, quelles qu’aient été les préférences initiales de chacun, le moment est venu de faire battre Marine Le Pen : nous appelons donc à voter Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle. Et nous préparons, dès aujourd’hui, avec toutes celles et tous ceux qui le veulent, la constitution à gauche d’un pôle parlementaire et militant social-démocrate, capable de peser dans la mise en œuvre d’une majorité à l’Assemblée nationale, sur la base d’un contrat de législature ouvert aux progressistes et à la gauche de gouvernement et d’une définition rigoureuse des priorités à mettre en œuvre dès la première année du quinquennat en France, en Europe et dans le monde.

    Liste des premiers signataires

    Edwige Avice
    Alain Bergounioux
    Robert Chapuis
    Dominique de Combles de Nayves
    Pierre-Yves Cossé
    Edith Cresson
    Daniel Delaveau
    Jacques Delors
    Marc Deluzet
    Philippe Desgouttes
    Michel Destot
    Tony Dreyfus
    Eric Elkouby
    Michel Ginieis
    Serge Godard
    Roger Godino
    Dominique Gros
    Elisabeth Guigou
    Charles Josselin
    Philippe Jurgensen
    Laurence Laigo
    Pascal Lamy
    Benjamin Lanier
    André Larquié
    Philippe Lépinay
    Jean-Louis Levet
    Juliette Méadel
    Jean-François Merle
    Yves Neuville
    Erik Orsenna
    Pierre Papon
    Patrick Peugeot
    Jean Peyrelevade
    Jean-Claude Prager
    Pierre Pringuet
    Alain Richard
    François Roussely
    Bernard Soulage
    François Soulage
    Catherine Tasca
    Catherine Trautmann
    Ariel Weil

  66. Posted 4 mai 2017 at 12:55 | Permalien

    Les écologistes qui ont soutenu la dynamique portée par Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle appellent à faire battre le Front National dans les urnes dimanche prochain et à construire avec la France Insoumise une grande force politique, ouverte et cohérente dans la perspective de l’élection législative.
    Les écologistes qui dès le 10 mars appelaient à renforcer la dynamique enclenchée par les Insoumis et les mouvements sociaux et donc à soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon, poursuivent leur combat. Celui qui vise à la constitution d’un mouvement politique majoritaire, européen et internationaliste, de transformation sociale, démocratique et écologique.
    Il s’agit désormais d’amplifier et d’élargir à travers les élections législatives la dynamique de la France Insoumise où se sont largement retrouvées les forces de transformation sociales positives dont la matrice est l’écologie politique.
    En ajoutant aux quelques 20% des suffrages exprimés recueillis par Jean-Luc Mélenchon les 6% qui se sont portés sur la candidature de Benoît Hamon, un mouvement commun aurait même pu l’emporter.
    Mais le temps politique n’est pas aux regrets. Au contraire nous, écologistes, membres de EELV ou non, pour certain-e-s d’entre nous candidat-e-s aux prochaines élections législatives, nous appelons toutes les forces de l’écologie sociale à se rassembler dans une nouvelle dynamique insoumise et unie.
    Face au danger d’une Assemblée Nationale dominée par des forces politiques socialement et écologiquement destructrices, du néo-libéralisme à l’extrême-droite, nous appelons les candidat-es de la gauche de transformation sociale et écologique à créer une grande dynamique partagée avec le mouvement de la France Insoumise. Rencontrons-nous localement, dans chaque circonscription, et proposons un maximum de rassemblements !
    Des accords sont possibles et ont déjà été trouvés dans plusieurs circonscriptions qui garantissent le respect de l’identité de chacun-e et une part de reversement du financement public aux groupements politiques de chaque candidat-e. C’est ainsi que nous réussirons à créer une dynamique qui peut être majoritaire à l’Assemblée Nationale.
    Ce qui aurait été possible à la présidentielle, une révolution citoyenne, l’est encore pour les législatives. C’est à l’Assemblée Nationale que se décide la politique de notre pays. C’est là que nous devons concentrer nos efforts et nos forces pour changer notre société, l’Europe, et les engager dans une grande dynamique, démocratique et écologique.
    Les membres du comité de soutien des écologistes à Jean-Luc Mélenchon

  67. Posted 4 mai 2017 at 14:19 | Permalien

    Objet: Enquête post-débat d’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2017 – Harris Interactive pour Atlantico

    Bonjour,

    Veuillez trouver ci-joint l’enquête post-débat d’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2017 réalisée par Harris Interactive pour Atlantico.

    Que peut-on en retenir ?
    § Emmanuel Macron ressort de ce débat comme plus convaincant que Marine Le Pen (42% de convaincus pour le candidat En Marche !, 28% pour la candidate Front National). Néanmoins ces niveaux paraissent assez faibles, au regard notamment de leurs résultats en dehors de leurs électorats respectifs. Si Emmanuel Macron a réussi à convaincre une partie des électeurs de Benoit Hamon de 1er tour (54%), seuls 29% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon et 36% de ceux de François Fillon déclarent avoir été convaincus par l’ex-Ministre de l’Economie. Marine Le Pen, quant à elle, a réussi à convaincre 26% des électeurs de François Fillon et 25% de ceux de Jean-Luc Mélenchon.
    § Les mêmes écarts se retrouvent quand on demande aux Français quel candidat les a le plus convaincu. Si Emmanuel Macron (42%) devance Marine Le Pen (26%), près d’un tiers des Français ayant au moins entendu parler de ce débat déclare qu’aucun des candidats n’a pu les convaincre (31%). C’est particulièrement le fait des électeurs de Jean-Luc Mélenchon (42%) et François Fillon au 1er tour (43%), quand les électeurs de Benoit Hamon se déclarent plus convaincus par Emmanuel Macron (57% l’ont trouvé le plus convaincant).
    § Cette indécision se retrouve quand on demande aux Français les annonces, les propositions, les interventions et les attitudes qu’ils ont retenues du débat. Les noms des candidats supplantent les idées et les programmes parmi les évocations spontanées. En ce qui concerne la participation de chacun des deux candidats, les Français ayant au moins entendu parler du débat évoquent spontanément, au-delà de son programme, « l’agressivité » perçue de Marine Le Pen. A l’inverse les Français convaincus par Emmanuel Macron évoquent son « calme » perçu. Notons que ceux convaincus par Marine Le Pen évoquent spontanément ses propositions sur le terrorisme, l’immigration et les retraites.
    § A l’issue de ce débat Emmanuel Macron recueille désormais 45% des souhaits de victoire, devançant Marine Le Pen (28%). Mais là encore plus d’1 Français sur 4 (27%) ne peuvent ou ne veulent exprimer de souhait de victoire pour aucun des candidats. Quelques jours après la publication de la consultation des « Insoumis » sur le comportement électoral à suivre lors du second tour de dimanche, 41% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon expriment un souhait de victoire d’Emmanuel Macron, 23% se tournent vers Marine Le Pen et 36% ne donnent aucune préférence entre les deux candidats.
    § La victoire d’Emmanuel Macron est désormais pronostiquée par près de 3 Français sur 4, et cela est partagé par tous les électorats, à l’exception de celui de Marine Le Pen. Néanmoins ces derniers ne se montrent pas unanimement convaincus de la victoire de leur candidate (62%). C’est-à-dire que près de 4 électeurs de Marine le Pen sur 10 (37%) anticipent désormais une victoire d’Emmanuel Macron dimanche prochain.
    § La perspective de l’élection des deux candidats et les effets attendus sur leur situation personnelle et celle de la France suscitent enfin peu d’enthousiasme en dehors de leurs électorats respectifs. A l’issue du débat, les Français en ayant au moins entendu parler se montrent partagés quant aux effets de l’élection d’Emmanuel Macron sur la situation de la France : 30% anticipent une amélioration, 38% une dégradation, 31% ni une amélioration ni une dégradation. En ce qui concerne leur situation personnelle seulement 15% des Français anticipent une amélioration. La perspective de l’élection de Marine Le Pen montre une plus forte polarisation : plus d’1 Français sur 4 anticipe une amélioration (27%) de la situation de la France quand à l’inverse plus de la moitié y verrait une dégradation de la situation à venir. Notons que ni Emmanuel Macron ni Marine Le Pen n’ont su susciter l’enthousiasme en dehors de leurs électorats respectifs. Et même parmi les électeurs d’Emmanuel Macron, l’optimisme vis-à-vis de l’amélioration possible de la situation des Français reste limitée : seuls 42% le partagent. Notons également d’une manière générale, que Marine Le Pen est davantage perçue comme pouvant améliorer les choses à ce niveau que l’ex-Ministre de l’Economie.
    § En se projetant après l’élection présidentielle et les prochaines élections législatives seuls 42% des Français ayant au moins entendu parler du débat souhaitent qu’Emmanuel Macron, s’il est élu, puisse s’appuyer sur une majorité à l’Assemblée Nationale, 32% en cas de victoire de Marine Le Pen.
    § On le voit les deux candidats n’ont su susciter adhésion et encore moins enthousiasme en dehors de leurs électorats respectifs. Lorsque l’on interroge les Français qui déclarent qu’ils s’abstiendront au second tour dimanche, c’est d’ailleurs le rejet des deux projets politiques proposés, considérés comme aussi mauvais l’un que l’autre pour la France qui prédomine (pour 81% d’entre eux), plus que la volonté de ne pas donner de large majorité au candidat(e) qui sera élu(e) (48%).
    Déjà considéré comme une des campagnes les plus acerbes des élections sous la Vème République, le débat d’hier soir semble avoir figé un peu plus les positions des deux candidats et de leurs électorats, sans avoir réussi à susciter une réelle adhésion en dehors de ces cercles préétablis.

  68. Posted 4 mai 2017 at 14:21 | Permalien

    Cher ami, cher camarade,
    Le 4 Février 2017, lors d’une réunion du Comité de Rédaction de la revue Démocratie & Socialisme, nous avons décidé de mettre en place le réseau de la Gauche Démocratique et Sociale.
    Nous te proposons de construire ensemble la Gauche Démocratique et Sociale.
    Tu peux prendre part ou simplement soutenir notre activité.
    Il suffit de partager les grandes lignes de nos propositions, que tu sois membre d’un parti ou non.
    Cela s’inscrit dans la recomposition inévitable de la Gauche.
    Nous avons décidé de resserrer les liens entre les militants qui se reconnaissent dans l’orientation de la revue « Démocratie & Socialisme » et dans les campagnes que nous menons car il faut un pôle de gauche qui mette le « social au cœur ».
    Nous entendons ainsi prolonger les combats menés ces derniers mois.
    À l’occasion des législatives, nous soutiendrons plus particulièrement des candidat-e-s attaché-e-s à l’unité de la gauche, contre toute coalition avec une partie de la droite dont Macron et ses soutiens sont une composante.
    Mais il faut également se préparer aux mobilisations contre les réformes du droit du travail, de la protection sociale … qui sont annoncées.
    Nous avons besoin tout de suite de 200 abonnements supplémentaires pour équilibrer la revue que nous avons profondément modernisée (la Une rénovée, le passage à la couleur …).
    L’abonnement à DS sans soutien à GDS est de 30 euros par an, mais ne donne pas droit à une réduction d’impôt.
    Pour aller plus loin, il suffit de remplir le formulaire joint, de décider de la hauteur de ton soutien financier, en fonction de ton choix et de tes possibilités.
    Cette contribution donne droit à l’abonnement à la revue Démocratie & Socialisme (10 numéros par an)
    Elle donne aussi lieu à une réduction d’impôt égale à 66% de son montant.
    Enfin tu peux constituer un groupe dans ta ville, ton département avec d’autres abonnés, d’autres camarades qui se sont mobilisés cette dernière année.
    Amitiés militantes Gérard Filoche
    Pour plus de renseignement n’hésite pas à appeler notre camarade Bernard Motto Ross : 06 19 06 78 04

  69. Posted 4 mai 2017 at 14:22 | Permalien

    Cher ami-e, cher-e camarade,
    Tu as participé financièrement en 2016 à la campagne Filoche2017. Nous t’en remercions. Nous te joignons l’attestation de ton don pour ta déclaration de revenu (impôt sur le revenu 2016).
    Nous voulons te proposer de continuer à soutenir l’activité de la Gauche démocratique et sociale (GDS), nom qu’a pris le réseau militant que nous avons constitué, suite à la campagne Filoche2017, autour de la revue Démocratie&Socialisme (D&S), revue fondée par Gérard Filoche et ses amis il y a plus de 20 ans.
    Dans D&S, nous avons rendu compte de la campagne pour la candidature de Gérard Filoche à une primaire de la gauche et des écologistes. Depuis nous avons mené campagne pour le rassemblement de la gauche sur la base d’une plateforme commune pour un candidat unique à la présidentielle.
    Nous entendons poursuivre ce combat à l’occasion des législatives en soutenant plus particulièrement des candidat-es attaché-es à l’unité de la gauche, contre toute coalition avec une partie de la droite.
    Ces combats nous les inscrivons dans la perspective d’une recomposition de la gauche, inévitable quel que soit le résultat de la séquence électorale actuelle.
    C’est toute cette activité que tu peux soutenir, et même y participer si tu le souhaites, te reconnaissant dans la gauche que tu sois membre ou non d’un parti. Pour cela, il te suffit de remplir le formulaire ci-dessous, de décider de la hauteur de ton soutien financier. Cette participation financière donne droit à l’abonnement à la revue mensuelle Démocratie&Socialisme (10 numéros par an). Elle donne lieu aussi à une réduction d’impôt égale à 66% de son montant.
    L’abonnement à D&S sans soutien au réseau GDS est également (30 euros par an), mais ne donne pas à une réduction d’impôt.
    Si tu souhaites plus de renseignement n’hésite pas à appeler notre camarade Bernard Motto-Ross
    Amitiés militantes
    Gérard Filoche

  70. Posted 4 mai 2017 at 14:22 | Permalien

    Cher ami-e, cher-e camarade,
    Tu es abonné à Démocratie&Socialisme, revue fondée par Gérard Filoche et ses amis il y a plus de 20 ans. Nous t’en remercions. Nous voulons te proposer, tout en continuant à recevoir D&S, de soutenir l’activité de la Gauche démocratique et sociale, nom qu’a pris le réseau militant que nous avons constitué autour de la revue.
    Dans D&S, nous avons rendu compte de la campagne pour la candidature de Gérard Filoche à une primaire de la gauche et des écologistes. Depuis nous avons mené campagne pour le rassemblement de la gauche sur la base d’une plateforme commune pour un candidat unique à la présidentielle.
    Nous entendons poursuivre ce combat à l’occasion des législatives en soutenant plus particulièrement des candidat-es attaché-es à l’unité de la gauche, contre toute coalition avec une partie de la droite.
    Ces combats nous les inscrivons dans la perspective d’une recomposition de la gauche, inévitable quel que soit le résultat de la séquence électorale actuelle.
    C’est toute cette activité que tu peux soutenir, et même y participer si tu le souhaites, te reconnaissant dans la gauche que tu sois membre ou non d’un parti. Pour cela, il te suffit de remplir le formulaire ci-dessous, de décider de la hauteur de ton soutien financier. Cette participation financière donne droit à l’abonnement à la revue mensuelle Démocratie&Socialisme (10 numéros par an). Elle donne lieu aussi à une réduction d’impôt égale à 66% de son montant.
    Tu peux aussi faire le choix évidemment d’en rester à un simple abonnement à D&S aux mêmes conditions qu’actuellement (30 euros par an).
    Si tu souhaites plus de renseignement n’hésite pas à appeler notre camarade Bernard Motto-Ross
    Amitiés militantes
    Gérard Filoche

  71. Posted 4 mai 2017 at 14:23 | Permalien

    Après la campagne Filoche2017
    Poursuivons l’action engagée ensemble
    A partir de la campagne de Gérard Filoche, de la bataille pour une candidature unique sur un socle commun, nous voulons continuer à affirmer nos priorités « du social au cœur » : Smic, minimas sociaux, revenu d’existence pour les 18-25 ans, 32 heures par semaine, retraite à 60 ans, 5 % maximum de précaires dans une entreprises…), édification d’un droit du travail protecteur pour les salariés, réforme fiscale et bancaire, lutte contre le changement climatique, nécessité de la transition écologique et d’un autre modèle de développement, VIème République, laïcité fidèle à la loi de 1905 et refus de toute discrimination, égalité réelle entre les hommes et les femmes, combat pour une autre Europe, sont la base du réseau que nous initions. Notre revue, Démocratie&Socialisme ainsi que son site internet, et sa lettre électronique hebdomadaire sont mises au service de ce projet.
    Vous avez été plus de 15 000 à signer pour soutenir la démarche de Gérard Filoche. Ce réseau peut avoir plus de poids et plus de forces si nous continuons ensemble.
    Adhérez à l’association Filoche2017

    Le 4 février, réunis en convention nationale, nous avons acté le principe d’un réseau militant autour de la revue mensuelle Démocratie & Socialisme, celui d’une Gauche démocratique et sociale. Il vise à favoriser les échanges entre militants : ceux de la gauche socialiste, mais aussi des membres d’autres partis ou des « non encartés », mais tous attachés à la défense du salariat et à l’unité de la gauche.
    Nous avons besoin de votre soutien, de votre adhésion à l’association « Filoche2017 », le Réseau de la gauche démocratique et sociale. L’adhésion donne droit à l’abonnement à la revue mensuelle Démocratie&Socialisme (10 numéros par an). Les versements à Filoche2017 donnent lieu à une réduction d’impôt égale à 66% du prix de l’adhésion.

  72. Gilbert Duroux
    Posted 4 mai 2017 at 15:44 | Permalien

    GF : « le triomphalisme est une maladie infantile du gauchisme et du sectarisme, j’ai bien connu ça dans les années 70… apres la grande grève générale de mai 68″

    À lire ton blog, tu n’en es pas guéri. Combien de fois as-tu asséné que l’aile gauche du PS avait gagné ? On voit le résultat depuis 30 ans.

  73. Gilbert Duroux
    Posted 4 mai 2017 at 15:49 | Permalien

    Le sondages des Échos pour les législatives n’a aucun sens. Les législatives, c’est 577 élections locales. Bien évidemment, aucun institut de sondage n’a pu faire un sondage dans chacune des circonscriptions. D’autant qu’on ne connait même pas encore les candidats.

  74. Posted 4 mai 2017 at 17:48 | Permalien

    elle a été forte plusieurs fois en 100 ans, comme la revolution

  75. Posted 4 mai 2017 at 17:49 | Permalien

    et pourtant…

  76. Posted 4 mai 2017 at 17:54 | Permalien

    Lettre de Pierre Laurent à Jean-Luc Mélenchon concernant les législatives
    Description: La lettre de Pierre Laurent adressée à Jean-Luc Mélanchon, mercredi 3 mai 2017, concernant l’offre de rassemblement que le PCF propose à France insoumise pour les élections législatives de juin 2017.
    La lettre de Pierre Laurent adressée à Jean-Luc Mélanchon, mercredi 3 mai 2017, concernant l’offre de rassemblement que le PCF propose à France insoumise pour les élections législatives de juin 2017.

    Paris, le 3 mai 2017
    Monsieur Jean-Luc Mélenchon
    France insoumise
    43, rue de Dunkerque
    75 PARIS
    Cher Jean-Luc,
    Cher(e)s camarades,
    Ce courrier fait suite à notre rencontre nationale qui s’est tenue hier. Je l’écris avec la
    préoccupation de trouver une issue positive à nos discussions, c’est-à-dire le chemin du
    rassemblement de nos forces dans les élections législatives : c’est ce que souhaitent nos
    électrices et électeurs qui ne veulent pas courir le risque de voir un député macroniste, de
    droite ou d’extrême droite élu dans leur circonscription à cause d’une division de nos
    forces. C’est le seul chemin qui peut permettre de concrétiser l’objectif que tu as énoncé
    dimanche et que je porte aussi au nom du PCF, d’une majorité législative prolongeant le
    score du 23 avril.
    Cet objectif prendra d’autant plus de force dimanche soir, après le résultat du second tour
    qui aura renforcé Emmanuel Macron et Marine Le Pen, rendant plus menaçant encore le
    poids du Front national. Nous aurons plus encore la responsabilité de prolonger la promesse
    du 23 avril.
    En métropole, ton résultat a été en tête de tous les autres dans 58 circonscriptions, il
    devance Macron dans 56 autres et il a dépassé sa moyenne nationale de 19,6 % dans 155
    autres circonscriptions. C’est un potentiel de mobilisation à conforter ensemble.
    Pour parvenir à nous mettre d’accord, nous sommes dans l’urgence. Mais nous pensons que
    c’est possible d’ici dimanche.
    Hier, nous vous avons fait une proposition qui permettrait de rassembler nos forces dans le
    maximum de circonscriptions, sous la bannière commune « la force du peuple à l’Assemblée
    nationale ». Cette proposition respecte la place centrale tenue par notre candidat et peut
    être acceptée par tous.
    Vous avez contesté puis refusé cette proposition, objectant qu’elle risquait de « détricoter »
    ce que vous avez construit avec la France insoumise, confirmant que, pour vous, l’unique

    cadre national de rassemblement possible restait dès lors la France insoumise. Nous
    continuons de penser que seul un cadre acceptable par tous, donc respectueux de FI comme
    du PCF et des autres forces créera la dynamique la plus efficace.
    Je vous renouvelle donc cette proposition, en apportant des précisions utiles à lever les
    objections que vous nous avez opposées.
    En premier lieu, notre proposition permet bel et bien de résoudre la question du label
    commun, c’est-à-dire de l’unité nationale de campagne, qui vous préoccupe à juste titre.
    Et nous sommes prêts, d’ici dimanche, à avancer avec vous sur la question de l’identification
    nationale de nos candidat-e-s, en nous mettant au travail dans les heures qui viennent.
    Deuxièmement, sur la question du programme, il va de soi pour nous qu’en cas de majorité
    parlementaire, l’Avenir en commun constituerait le socle de cette majorité et de l’action
    gouvernementale. Bien entendu, dans la mise en œuvre de l’action gouvernementale, toutes
    les forces qui auront contribué à ce succès feraient valoir leur apport et leurs propositions.
    Aucun d’entre nous ne veut des députés soumis à l’Exécutif national. Nos propositions,
    rassemblées dans « La France en commun », comme l’action de nos députés, seraient dès
    lors une contribution constructive à ce socle gouvernemental. Il n’y a donc aucun brouillage
    dans l’addition de nos idées mais, au contraire, les bases d’une majorité gouvernementale
    solide, riche de sa diversité et inventive.
    Je vous le redis : si vous étiez d’accord pour travailler dans ce sens, cela ouvrirait la
    possibilité de présenter ensemble un maximum de candidatures communes, en travaillant
    sur la base du principe « un pour un » que vous nous avez proposé, en recherchant la
    candidature maximale pour gagner dans chaque circonscription.
    Si vous persistez dans votre refus, nous le regretterions vivement car cela nous conduirait les
    uns et les autres à présenter des candidatures concurrentes, ce qui ferait trop souvent le jeu
    de nos adversaires politiques.
    Vous savez comme nous que cette situation serait contraire au souhait de nos électrices et
    électeurs et, surtout, mettrait en péril la possibilité de gagner de nombreux député-e-s, et
    donc la possibilité de constituer une majorité de gauche nouvelle.
    Ne voulant toutefois fermer aucune porte, nous avons noté qu’en cas de refus d’un accord
    national sur ces bases, vous proposez un retrait réciproque de candidats dans un nombre
    limité de circonscriptions. Vous avez cité le chiffre de 30 circonscriptions pour chaque force.
    Bien que beaucoup trop limitée à nos yeux, nous vous proposons, si vous maintenez votre

    refus à la proposition qui a notre faveur, d’examiner dès demain dans le détail cette
    proposition de repli.
    Nous avons travaillé avec nos fédérations réunies ce matin une liste de 30 circonscriptions
    en ce sens, dans lesquelles le PCF propose le retrait de vos candidats, et bien que les
    fédérations du PCF sont disposées à aller beaucoup plus loin comme elles vous le font savoir
    localement. A vous évidemment de faire la proposition des 30 circonscriptions où vous
    souhaitez notre retrait.
    Notre liste a été arrêtée selon les principes suivants, que nous vous avons exposés en toute
    transparence :
    - elle ne contient pas les circonscriptions où le PCF dispose d’un -e député-e sortant-e : vous
    connaissez le travail qu’ils ont réalisé, leur implication contre la politique Hollande-Valls, leur
    proximité avec les habitant-e-s . Elles sont légitimes à se représenter ; nous en prenons la
    responsabilité, en souhaitant évidemment qu’elles ne soient pas concurrencées par un
    candidat FI. Ce choix vous appartient.
    - notre liste est bâtie à partir des territoires et des rapports de force locaux, notamment là
    où les candidatures proposées par le PCF apparaissent les mieux placées pour gagner.
    Compte-tenu du nombre d’autres circonscriptions où les possibilités de victoires sont réelles,
    un accord équitable est tout à fait possible sur ces bases.
    Vous l’aurez compris, nous souhaitons une réunion demain, pour entendre votre réponse à
    notre première proposition précisée dans cette lettre et examiner, sinon, dans le détail, la
    proposition plus limitée. Si vous acceptez le principe de cette réunion, nous vous
    communiquerons avant celle-ci la liste de nos propositions. Vous pourriez en faire de même.
    Cela rendrait sûrement notre réunion plus efficace encore.
    Dans l’attente de votre réponse, recevez, Cher Jean-Luc, Cher(e)s camarades, mes
    salutations fraternelles.
    Pierre Laurent

  77. Posted 4 mai 2017 at 17:56 | Permalien

    Je remets le communiqué de FI dans son intégralité.

    La non utilisation de l’image de JLM et du logo Front de gauche fait partie des conditions mises par FI à un accord avec le PCF en plus du retrait de candidatures PCF sur plusieurs circonscriptions notamment les villes communistes d’Evry dans le 94 et de Montreuil dans le 93.

  78. 1956
    Posted 4 mai 2017 at 17:59 | Permalien

    11 commentaires sur les 12 derniers sont rédigés par GF.

    Les principaux contributeurs au nécessaire débat ont déserté la zone commentaire.

    Dommage que l’entre-soi l’ait emporté.

  79. Posted 4 mai 2017 at 18:49 | Permalien

    ah vous êtes intéresses ? 1956 (sic) suit les choses de très près ! c’est qui 1956 ?
    y aurait il eu une consigne ?
    tant mieux j’aurais moins d’insultes et d’arrogances et de harcèlement, de toutes façons il n’y a pas intérêt de la part de ceux qui ont insulte à continuer il y a de l’indignation de masse dans l’air sur FB
    cela serait éclairant
    1° lire l’appel du PCF
    2° le communique de FI menacant le PCF d’aller contre lui en justice s’il utilise la photo de Mélenchon
    3°) la phrase terrifiante de Bompart :  » On est favorable à un rassemblement mais qui doit se faire dans le cadre de La France insoumise, rappelle Manuel Bompard, directeur de campagne de M. Mélenchon. C’est une question de cohérence politique.  » avec ça toute tentative d’accord est finie
    4°) l’article du monde sur paris et les verts

  80. Posted 4 mai 2017 at 18:50 | Permalien

    Amoins de six semaines des élections législatives, le 11 juin, -Europe Ecologie-Les Verts (EELV) est en plein brouillard stratégique. Comme le résume poliment Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,  » il y a du flottement chez eux « . Annie Lahmer, conseillère régionale EELV d’Ile-de-France, est plus directe :  » On ne sait plus où on habite.  »
    Reprenons. En février, les écologistes ont choisi de retirer la candidature de Yannick Jadot pour soutenir celle du socialiste Benoît Hamon. En échange, ils ont négocié un accord programmatique mais aussi électoral pour les législatives. Le but : tenter de sauver leurs députés sortants. Dans une quarantaine de circonscriptions, ils n’auront pas de socialistes face à eux. La réciproque pour le PS vaut dans une cinquantaine à soixantaine de circonscriptions selon les sources. Le pari présidentiel n’a cependant pas été à la hauteur des espérances avec un Benoît Hamon à 6,36 % des voix. David Cormand, secrétaire national d’EELV, veut croire que l’accord  » n’est pas remis en cause et ne le sera pas « .
    Dans ce contexte, les élections législatives s’annoncent cruciales, mais la gauche se prépare à des lendemains difficiles tant elle part désunie à ces élections. Les écolos ont donc décidé de  » reprendre langue avec à peu près tout le monde « , comme l’explique Sandra Regol, porte-parole d’EELV, pour tenter  » d’empêcher que la France soit totalement à droite, ou pire « .
    A côté de leur accord avec le Parti socialiste, plusieurs options sont envisagées. La première est de travailler sur un  » label  » avec les hamonistes, dans la foulée de la présidentielle et dans l’idée de la reconstruction politique à venir. Ce dernier est encore flou mais pourrait concerner une cinquantaine de circonscriptions. Le résultat n’est pas acquis, d’autant que les hamonistes seraient gourmands.
     » A Paris, ils nous demandent de nous retirer non seulement face à Pascal Cherki, un frondeur, mais aussi face à Seybah Dagoma, qui ne l’est pas « , constate Annie Lahmer. En échange ?  » Ils nous disent qu’ils soutiendront Cécile Duflot  » dans sa circonscription parisienne, répond la conseillère régionale. Ce qui est déjà censé être le cas dans l’accord passé avec le PS, même si la candidature de la socialiste Nawel Oumer est toujours dans le paysage.
    Les écolos discutent également avec le PCF nationalement et localement. Il s’agit cette fois d’ » arrangements techniques  » qui seraient plus limités. Toujours à Paris, des échanges ont lieu, notamment dans deux circonscriptions du nord de la capitale. La féministe Caroline de Haas, soutenue par les écolos face à la ministre du travail Myriam El Khomri, pourrait aussi l’être par le PCF si EELV ne présente pas de candidat dans la circonscription voisine où Ian Brossat, adjoint au logement communiste d’Anne Hidalgo, est candidat.
     » Dégagisme pour tous  »
    M. Cormand réfléchit enfin à un accord de  » non-concurrence  » avec La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon  » sur la base des résultats de la présidentielle « . Cela impliquerait que les écologistes retirent un grand nombre de candidats – le député européen ayant réuni 19,58 % des voix.  » S’ils pensent vraiment que Macron prépare l’avènement du FN dans cinq ans, c’est de leur responsabilité de rassembler pour que ça n’arrive pas « , juge le patron d’EELV.Les contacts sont pour l’heure informels. Sandrine Rousseau, secrétaire nationale adjointe du parti, précise que son parti est prêt à  » faire de gros efforts « .  » Mais pour l’instant il n’y a pas une ouverture délirante « , note-t-elle.
    Pour cause : même le PCF, qui a soutenu M. Mélenchon à la présidentielle, ne parvient pas à boucler un accord avec eux.  » On est favorable à un rassemblement mais qui doit se faire dans le cadre de La France insoumise, rappelle Manuel Bompard, directeur de campagne de M. Mélenchon. C’est une question de cohérence politique.  » Réponse de M. Cormand :  » On a une chance d’empêcher Macron d’avoir une majorité absolue. Si leur façon de rassembler, c’est de soumettre tous ceux qui ne sont pas eux, ils nous condamnent collectivement à la défaite. Ce sera le dégagisme pour tous.  »
    Tous ces signaux commencent à agacer Solférino. Si Christophe Borgel, chargé des élections au PS, assure qu’à l’heure actuelle l’alliance avec EELV tient toujours, il met cependant en garde :  » S’il devait y avoir des accords avec nous mais aussi avec d’autres forces politiques pour faire battre les candidats socialistes, ça poserait problème. Ce qu’attendent les électeurs, c’est un minimum de clarté.  » Et pour l’heure, c’est loin d’être le cas.
    Raphaëlle Besse Desmoulières

  81. Posted 4 mai 2017 at 18:55 | Permalien

    La France insoumise de Mélenchon va engager des poursuites judiciaires contre le PCF
    Le mouvement accuse les communistes de « semer la confusion chez les électeurs » en usurpant l’image du candidat à la présidentielle.
    04/05/2017 15:46 CEST | Actualisé il y a 3 heures

    
Geoffroy Clavel 



Chef du service politique du HuffPost

    PHILIPPE WOJAZER / REUTERS
    La France insoumise de Mélenchon va engager des poursuites judiciaires contre le PCF

    LEGISLATIVES 2017 – S’oriente-t-on vers un face à face fratricide entre mélenchonistes et communistes aux prochaines élections législatives? Les tensions opposant la France insoumise (LFI) et le PCF ont franchi un nouveau palier ce jeudi 4 mai. Dans un communiqué, le mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon a fait savoir qu’il allait porter plainte contre son allié communiste dont certains candidats se prévaudraient -à tort- du soutien de l’ancien candidat à la présidentielle.

    « Le PCF cherche à semer la confusion chez les électeurs qui ont voté pour le candidat de la France Insoumise en faisant croire que les candidats du PCF aux législatives ont le soutien de Jean-Luc Mélenchon. Il n’en est rien. Les seuls candidats qui ont ce soutien sont ceux validés par la France Insoumise. « , indique le mouvement sans citer de noms.

    Exigeant « l’arrêt immédiat de l’utilisation de la photo de Jean-Luc Mélenchon ainsi que de tous les éléments graphiques appartenant à la France Insoumise » sur les matériels de campagne, le mouvement annonce qu’il va « engager les poursuites judiciaires afin de faire cesser cette situation puisque nos rappels à l’ordre répétés ne sont suivis d’aucun effet ».

    Dialogue de sourds à gauche de la gauche
    Cette nouvelle dispute intervient alors que LFI et le PCF n’ont toujours pas réussi à trouver un accord en vue des élections législatives. Le Parti communiste refuse notamment de signer comme le réclame la formation mélenchoniste une « charte » dans laquelle il s’engagerait à présenter ses candidats sous le logo La France insoumise, à respecter une discipline de vote à l’Assemblée, et à dépendre de l’association de financement de La France insoumise. Une vassalisation financière jugée inacceptable par certains cadres du PC soucieux de préserver l’indépendance de leur parti.

    Il y a une semaine, le Parti communiste avait proposé des retraits réciproques dans 30 circonscriptions au total, 15 réservées au PCF, 15 à La France insoumise, tout en plaidant pour une grande alliance nationale incluant tous les mouvements anti-libéraux. Mais le mouvement mélenchoniste a la dent contre les députés PCF « qui n’ont pas accordé leur parrainage à Jean-Luc Mélenchon » à l’élection présidentielle ainsi que contre les écologistes qui ont soutenu Benoît Hamon au premier tour.
    « La France insoumise, ça n’est pas une entreprise à recycler. On est pour le recyclage du point de vue écologique, mais pas pour le recyclage en politique », a prévenu le porte-parole Alexis Corbière.

  82. Posted 5 mai 2017 at 2:49 | Permalien

    ECHANGER NOS VOTES CONTRE des CONCESSIONS :

    Macron ne s’est qualifié qu’avec 24% de votants. Il finira d’être élu que par des gens qui n’auraient pas voté pour lui, en d’autres circonstances.

    Puisqu’il en est ainsi, ne pourrait-on pas faire ce qui suit ?

    ===>

    Echanger nos votes contre des concessions.

    Type de concessions :

    1/ ne pas prendre de décisions unilatérales (ordonnances, 49.3, …)

    2/ ne pas réduire le nombre de « Ministres-décideurs », à 15.

    3/ ne pas vendre de biens communs (Services Publics), sans débat.

    La Démocratie exige que le peuple soit informé au mieux, de ce qui le concerne, pour lui permettre de dialoguer, réfléchir, intervenir dans les choix de sa vie.

    Echanger nos votes, contre ces conditions, permettrait, au moins, de soumettre toute réforme à l’approbation du plus grand nombre. Et avoir des outils pour se battre, jusqu’à la fin du mandat.

    PS : A noter que laisser le FN, gagner, n’aurait pas d’effets que sur la France. Les dirigeants à tendance autoritaire, risqueraient de serrer des tours de vis, supplémentaires.Et, ce faisant, rendre le monde encore plus imprévisible qu’il ne l’est, actuellement.

    Courage !

  83. 1956
    Posted 5 mai 2017 at 11:04 | Permalien

    GF79:
    Pour vous éclairer je suis adhérent de la CGT depuis 1975, 41 ans à l’UGICT et maintenant toujours adhérent CGT-retraités.
    Je ne suis adhérent d’aucun parti ni de FI.
    Je continue à militer notamment dans en association proche de l’enseignement laïc.

    Je ne répond ici à aucune consigne.

    Je n’ai jamais, à mon sens, insulté ni harcelé personne, ni fait preuve d’arrogance.

    En 2012, J’ai voté Hollande qui ensuite n’a gouverné qu’avec le PS pour trahir son programme.
    Depuis 1974, je vote toujours à gauche, sauf au second tour des présidentielles de 2002…

    A ce titre, c’est vrai que j’ai été et reste très critique envers la politique, les cadres et les élus du PS.

    Je garde toujours en mémoire ce que mon défunt père ouvrier d’usine, lui aussi membre de la CGT et compagnon de route du PCF, m’a souvent répété :
    « Mon fils, ne pars jamais seul avec un socialiste, il va te mettre, à un moment où un autre, un coup de couteau dans le dos ». C’est fait.

    Et je voterai dimanche, comme tout citoyen engagé.
    Quoi qu’il ne vous en déplaise, ma voix vaudra la vôtre.

  84. Andree Pasty
    Posted 5 mai 2017 at 13:39 | Permalien

    Et voila comment tout perdre, non seulement en terme d’elus mais aussi en terme de credibilite. Unissez vous derriere moi dit la FI , et a mes conditions, peut on croire en entendant cela que le but final est un changement de societe ? Je commence a etre contre toute discussion avec la FI, presentons nos candidats et assumons les resultats, qui de toutes les facons ne seront pas terribles, vos analyses, monsieur Filoche, se revelent tres justes.

  85. Posted 5 mai 2017 at 14:37 | Permalien

    mon père et mon beau père me disaient pareil,
    c’était une culture issue de la III° période ultra gauche stalinienne de la 3° IC,
    elle a beaucoup nui en divisant profondément le mouvement ouvrier tout au long du XX° siècle

  86. GrothenAlex
    Posted 5 mai 2017 at 15:55 | Permalien

    Bonjour,

    Je tiens à vous rappeler que plus de 30% des 18-25 qui ont voté a gauche ! (D’après Ipsos ?)
    Et moi, cela me met en joie.

  87. GrothenAlex
    Posted 5 mai 2017 at 15:55 | Permalien

    Bonjour,

    Je voulais vous rappeler que plus de 30% des 18-25 qui ont voté a gauche ! (D’après Ipsos ?)
    Et moi, cela me met en joie.

  88. Pro-Filoche
    Posted 5 mai 2017 at 16:55 | Permalien

    Donc là, la gauche a été privée de second tour car incapable de s’unir (Hamon comme Mélenchon n’ayant pas convaincu l’électorat de l’autre qu’il était le meilleur).

    Et maintenant Mélenchon fait tout pour lui assurer la défaite aux législatives. Là, on est sûrs que la gauche ne sera pas représentée à l’Assemblée Nationale.

    Reste plus que le terrain : la grève générale, et malgré les politiciens.

  89. Pro-Filoche
    Posted 5 mai 2017 at 16:57 | Permalien

    Oui, ANDREE PASTY, Gérard Filoche plaide depuis plus d’un an pour l’unité de la gauche mais n’est hélas pas entendu.

  90. Posted 5 mai 2017 at 19:08 | Permalien

    Un premier bilan du 23 avril et pourquoi je quitte le Parti de Gauche
    L’histoire vient de trancher : Le refus de l’alliance avec Hamon a abouti au pire, une terrible défaite pour la gauche, avec la présence de Le Pen et Macron au second tour.
    Avec des militants de toute la gauche et des écologistes nous avons mené la bataille jusqu’au bout pour une candidature unique. Nous avions annoncé le grand risque de voir la gauche éliminée au second tour. C’est une évidence nous disait-on sur les marchés ! Manifestement cela n’en était pas une pour les 2 candidats…les plus bêtes du monde comme l’a dit G Filoche ?
    Pour reprendre une autre formule je dirai même « bête et méchant » si l’on songe à tous ceux qui avaient le plus besoin de changement qui ne bénéficieront jamais des belles mesures contenues dans les programmes des candidats et qui, au contraire, risquent fort de voir leurs souffrances aggravées. La transition énergétique ou le passage à la VI République, points forts de leur programme sont repoussés aux calendes grecques, c’est, en effet, le dernier des soucis des finalistes.
    Quand on a la possibilité de gagner pour appliquer son programme et qu’on ne s’en donne pas les moyens, ce n’est pas mieux que de ne pas tenir ses promesses.
    En effet, la défaite est d’autant plus révoltante, qu’elle aurait pu être évitée. Les sondages (qui ont donné avec une remarquable précision les résultats du 1er tour) ont donné, tout au long de la campagne, une somme des pourcentages de Hamon et Mélenchon quasiment stable à 26% y compris pour le résultat final. Mélenchon a commencé à 12% (capital électoral du Front de Gauche), Hamon à 14%. Mélenchon a donc bien siphonné, comme il l’espérait, l’électorat de Hamon, sans aller au-delà de cet électorat traditionnel de Gauche, le vote utile est venu accélérer ce processus. Comme beaucoup j’ai aussi voté utile avec le bulletin Mélenchon. Je l’avais souvent dit, si l’on pouvait prévoir une raclée électorale pour le PS, on pouvait aussi facilement imaginer qu’il ne ferait pas un score négligeable et qu’en conséquence gagner seul était impossible, ce qu’a confirmé le résultat.
    A l’évidence encore une fois, il ne fallait pas soustraire les voix mais les ajouter. 50 ans d’expérience militante me montrent que les dynamiques unitaires sont toujours plus fortes que celles qui divisent. Un tandem bien affiché des 2 candidats (l’un pour la présidence, l’autre premier ministre) aurait créé une dynamique qui l’aurait porté au-delà des 26%, en tous cas nettement devant les autres candidats, marginalisant les quelques milliers de sectaires de tous bords. Cette dynamique aurait récupéré certainement une partie des 10% ( ?) de l’électorat de gauche qui s’est porté sur Macron à cause de la division de la gauche sincère, dégonflant d’autant la bulle Macron.
    La brève campagne de la galaxie « unmaispas3 » a largement démontré que les programmes de Hamon et Mélenchon étaient compatibles pour peu que l’un et l’autre ait la volonté d’aboutir. Force est de constater qu’ils n’ont même pas essayé d’amorcer une négociation. Pourtant le rassemblement était dans le mandat de Hamon issue de la primaire, il avait d’ailleurs commencé à le mettre en œuvre avec l’accord avec les écologistes, il a trop vite renoncé à convaincre Mélenchon. Peut-être aussi son Parti lui avait-il mis un fil à la patte ? Depuis la création de FI Mélenchon, lui, avait fait le choix de gagner seul.

    Incontestablement ce qui a pourri et profondément divisé la Gauche, PS Compris, c’est les dérives libérales des gouvernements Hollande (Macron !) s’incarnant emblématiquement dans la loi El Khomri, pour ne prendre que cet exemple. Certes, ces dérives ont pu paraître comme des trahisons pour ceux qui avaient placé leurs espoirs de changement dans Hollande, mais comment alors exprimer sa révolte ?
    La stratégie du Front de Gauche permettait d’y répondre de la manière la plus cohérente : poursuivre son élargissement avec les Frondeurs et ceux des écologistes qui avaient quitté le gouvernement pour isoler le très minoritaire Valls et l’empêcher d’être premier ministre en proposant à sa place cette coalition. Même si Hollande de l’avait pas accepté, cela préparait les échéances futures et plaçait le porte parole du Front de Gauche comme le rassembleur et l’unique recours pour les prochaines échéances.
    C’est le moment choisi par Mélenchon pour casser le Front de Gauche et lancer l’opération « FI ». Mon désaccord avec l’orientation du PG commence là. Au lieu de chercher à isoler les plus libéraux du gouvernement et du PS, il a tout mis dans un même sac par un amalgame grossier: Hollande et le PS, les ministres et députés et les militants PS, ceux qui s’opposaient aux lois libérales et ceux qui en demandaient encore plus. Voilà comment on a pu faire monter chez les supporters du candidat, la haine du PS et leur faire croire qu’avec ça on serait au 2ème tour.
    Notre programme est celui du peuple, on va gagner seul. Voilà les caractères du sectarisme qui n’ont jamais fait gagner la Gauche et induisent en toute logique des comportements de type stalinien, que beaucoup ont remarqué et dont j’ai été moi-même parfois la victime. Une nouvelle preuve, s’il en fallait une, que la haine est mauvaise conseillère, c’est qu’elle a induit une stratégie qui a abouti au triomphe de celui qu’ils considéraient comme leur pire ennemi : Macron. Voilà ce qui arrive quand on oublie qu’on a aussi une intelligence !
    L’anti-partisme de FI devait, soi-disant, permettre d’aller chercher des gens peu politisés, abstentionnistes ou électeurs du FN. Ma démonstration précédente avec les pourcentages montre que ce n’est pas le cas, de plus on constate que l’abstention ne bouge pas et que le score du FN augmente de manière significative. Il y avait donc d’autres raisons à la création de FI.
    Je suis aussi en désaccord total avec la façon dont la campagne a été menée avec la personnalisation poussée à son paroxysme (contrairement à 2012). Mélenchon s’est d’abord débarrassé sans ménagements de ses partenaires du Front de Gauche, puis de son propre Parti, en créant FI, dont il dit tirer sa légitimité. Ce mouvement qui se voulait non structuré n’avait aucun moyen démocratique pour le contrôler et de ce fait ressemble plus à une écurie présidentielle composé de fans, et parfois de fanatiques (voir les échanges sur internet !) qu’à un regroupement lucide de militants responsables.
    La personnalité du candidat, orateur brillant, influence fortement ses supporters, mais ses fanfaronnades coûtent chers en déception : Mai 2012, on va dépasser Le Pen (la semi démente) – juin 2012 je vais battre le FN à Hénin-Beaumont – Avril 2017, le PS est mort, je vais gagner seul. On connait les résultats et enfin la dernière, la plus surréaliste : juin 2017 : je peux être premier ministre de Macron (mais surtout pas l’allié de Hamon !) car FI peut gagner les Législatives ! Ce qui est le plus probable c’est que s’il n’y a pas d’accord national entre toutes les composantes de la Gauche et des écologistes la représentation de chacune sera réduite à un minimum historique. Mais comment comprendre qu’un accord serait possible maintenant, alors qu’il ne l’a pas été pour la Présidentielle ? Juste pour sauver les meubles, j’en doute.

    Entre Le Pen et Macron, difficile de dire où est le pire. On sait historiquement ce que peut donner un Parti d’extrême-droite au pouvoir. Il y a dans son programme des mesures liberticides contre les syndicats et associations auxquels je suis particulièrement attaché. Sa xénophobie peut détruire le fragile équilibre du vivre ensemble et déboucher sur des explosions sociales incontrôlables où pourrait se révéler le caractère fascisant de ce Parti. Je veux à tout prix empêcher que ce parti parvienne au pouvoir, pour cela j’utiliserai le bulletin Macron.
    Je trouve honteux le refus de Mélenchon de prendre position pour le 2éme tour. Alors qu’il a toujours caractérisé le FN comme un Parti fasciste et nous avait appelés en 2012 à faire barrage à Sarkozy, sans condition, en utilisant le bulletin Hollande. Ce qui était valable pour la droite ne le serait plus pour l’extrême-droite. Curieux !
    Macron est un libéral, en rassemblant de Valls à Fillon il veut faire ce que la droite ou la gauche libérale n’ont pas pu faire seule. Le gouvernement à la fois technique et d’union nationale qu’il veut mettre en place c’est pour faire passer très vite (par ordonnance) les « réformes » ultralibérales dont rêvent la droite et le MEDEF. Voilà pourquoi la droite, contrairement à ses habitudes (le ni, ni) s’est précipitée pour appeler à voter Macron. Si Le Pen n’accède pas au pouvoir cette fois, Macron lui fournira le meilleur tremplin pour qu’elle le fasse la prochaine fois. Voilà le paradoxe !
    La victoire de Macron n’est pas acquise. Le ralliement de tous les tocards (comme dirait Poutou) le fait apparaître comme le grand recycleur des élites, ce qui apporte de l’eau au moulin de Le Pen. Le ralliement de Dupont-Aignan à Le Pen n’est pas anodin, le levier du gaullisme peut ouvrir les digues fragiles qui séparent la droite de l’extrême-droite. La non prise de position de Mélenchon peut conforter l’abstention, voire le vote Le Pen. Ce n’est pas le moment de compter sur les autres pour faire le boulot, chacun doit s’engager.
    Pour l’avenir, seul un rassemblement de toute les Gauches et des écologistes avec un programme en commun répondant aux urgences sociales, écologiques et démocratiques pourra vaincre le FN et le faire reculer durablement. Pour que la Gauche et les Ecologistes, dans toutes leurs diversités, puissent se rassembler, à mon avis, 2 conditions seront nécessaires :
    • que certains se débarrassent de leur aile libérale, pour cela le gouvernement Macron sera un bon aspirateur qui aidera à faire le ménage, c’est déjà largement commencé.
    • que d’autres se débarrassent de leur sectarisme et ne se laissent pas tenter par un nouvel hégémonisme.
    Voilà le chantier de reconstruction d’une vraie Gauche qui nous attend, si ces 2 conditions sont remplies je serai prêt à m’y investir.

    J’ai été membre fondateur, animateur du PG07 et membre du Conseil National du PG jusqu’en 2013. J’ai participé avec enthousiasme à la construction du Front de Gauche, parce que c’était l’outil qui devait permettre enfin de reconstruire une vraie gauche et de gagner. Aujourd’hui comme j’ai essayé de le montrer dans ce texte, je ne me reconnais plus dans ce Parti qui a une grande responsabilité dans la défaite, c’est pourquoi je le quitte.

    Duchamp Jean-Claude Aubenas le 2 Mai 2017

  91. Posted 5 mai 2017 at 19:18 | Permalien

    Marianne
    « Gauche framboise », « Rouge-Rose-Verts » : les frondeurs du PS se cherchent un avenir au Parlement
    Par Étienne Girard
    Depuis la défaite de Benoît Hamon, les frondeurs se concertent pour déterminer une stratégie. Un rapprochement avec EELV et le PCF, notamment au Parlement, est envisagé, des noms de code commencent à émerger…
    Qui a dit que la présidentielle était dans toutes les têtes d’élus ? Chez les frondeurs du PS, on est déjà passé à autre chose. Au devenir de leur courant dans la recomposition politique à venir, tout particulièrement. La semaine passée, une première rencontre, à l’initiative du chef de file des frondeurs, Christian Paul, a réuni au QG de Benoît Hamon une quarantaine de hiérarques de l’aile gauche du PS. Hamonistes, aubrystes, montebourgeois formaient le gros des troupes, complétées par quelques hollandais curieux, comme la sénatrice Delphine Espagnac ou d’anciens vallsistes, tel le sénateur Luc Carvounas.
    Au centre des débats, ouverts par Benoît Hamon – qui reste pour l’heure le leader par défaut de la tendance – l’attitude à tenir face à la politique d’Emmanuel Macron, que tous imaginent devenir le prochain Président. Le mot d’ordre ? Contrairement à la tendance qui émerge chez les socialistes version Valls, pas de ralliement au fondateur d’En Marche. « On est quasiment tous tombés d’accord. Il ne peut y avoir de rapprochement avec Macron et sa politique », raconte un des participants. Emmanuel Maurel, député européen, résume à sa manière directe le sentiment que beaucoup partagent : « Soutenir quelqu’un qui dit aux gens ‘A la deuxième offre d’emploi refusée, vous ne touchez plus rien’ ? Moi, jamais ».
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    Reste à trouver une stratégie d’opposition. Pour la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, cela doit passer par « un rassemblement de la gauche ». « Il faut parler à toutes les forces de la gauche, écolos, communistes, mais aussi Mélenchon. Le centre-gauche, ça a toujours été l’enterrement de première classe, cela fait gagner la droite, puisque les gens préfèrent l’original à la copie », argumente-t-elle. Le sénateur de la Nièvre Gaétan Gorce, qui se présente cette année aux législatives, n’était pas présent à cette réunion, mais fait également remarquer que « la gauche disparaît toujours lorsqu’elle lorgne vers le centre ». « Les gens préfèrent l’original à la copie, ils finissent donc par voter pour la droite », observe-t-il également.
    « On ne va pas supplier Mélenchon »
    L’immense majorité des participants est tombée d’accord sur la nécessité d’amorcer un rapprochement avec les écologistes, les communistes, voire la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Même si chacun a intégré le fait que le candidat aux 19,5% n’entendait pas dialoguer avec qui que ce soit. « On a bien compris que Mélenchon voulait rester dans son coin, on ne va pas le supplier », maugrée un député.
    Dans cette optique, la gauche du PS compte s’appuyer sur les liens noués avec EELV pendant la campagne présidentielle de Benoît Hamon. « Il faut continuer et approfondir ce que Benoît a initié », développe un des leaders de la tendance, qui imagine le dépassement du PS dans une structure mêlant différents partis de gauche.
    Pour l’heure, EELV a signé un accord électoral avec le PS pour les législatives, mais pas les communistes. Depuis plusieurs semaines, des contacts informels ont été noués entre les frondeurs et des représentants du PCF, sans qu’une alliance paraisse envisageable. « On se parle, mais il faut être patient. On en est aux balbutiements, ça peut prendre des années », indique un parlementaire qui ne croit guère à un rapprochement à très court terme.
    Le 27 juin, le PS explose
    En réalité, tous ont surtout coché la date du 27 juin, premier jour de la nouvelle législature à l’Assemblée nationale. Beaucoup imaginent le PS, aujourd’hui fort d’un groupe parlementaire de 292 membres au Palais Bourbon (en comptant les apparentés), se scinder alors en trois groupes parlementaires, les vallsistes, clairement dans la majorité, les hollandais et apparentés, bienveillants sans être ralliés, et les frondeurs, donc, clairement dans l’opposition. De nombreux responsables de la gauche du PS ont prévu de militer en faveur de la création d’un groupe commun aux frondeurs, aux écolos et aux communistes. « Ça pourrait s’appeler Rouge-Rose-Verts », s’avance Gérard Filoche, sans surprise totalement favorable à l’initiative.
    Sous la Vème République, une initiative parlementaire de ce type a déjà existé. De 1997 à 2002, le groupe « Radical, citoyen, vert » a vu cohabiter des députés verts, PRG et MDC. Encore faudra-t-il être assez pour renouveler l’opération. Élus dans des circonscriptions difficiles en 2012, les frondeurs pourraient n’être plus qu’une poignée dans la prochaine Assemblée et le seuil pour créer un groupe est fixé à 15. « Ils seront deux ou trois », pronostique même un poids lourd du groupe PS.
    En attendant que l’équation se simplifie, un premier nom de code circule sur cette nouvelle force que les frondeurs aimeraient voir émerger : la « gauche framboise ». Rapport à la couleur qu’on obtiendrait en mélangeant du rouge, du rose et du vert. Un député éminent de la tendance en plaisante avec gourmandise : « C’est bon, une framboise, c’est un fruit éclatant ».

  92. Posted 5 mai 2017 at 19:25 | Permalien

    Vers un Plébiscite pour « César Macron »? Le vote blanc ou pro M est assurément un vote pour Macron…
    Bonjour, j’avais voté pour vous au premier tour ainsi que nombre de ma famille…quels regrets…!EM3.0… Reims et son cortège d’intolérance tyrannique …poussé main dans la main avec em 3.0 ..la France insoumise…c’est lamentable de pousser des « jeunes militants » avec une raison non suffisamment développée (comme beaucoup de citoyens manipulés) de 15 ans à se propulser en guérillos de la guerre civile « anti fa » et de la pensée unique(le Che n’aurait pas voulu cela dans pays qui se prétend démocratique?),marine est vaincue déjà par la finance qui a eue la subtilité de faire élire un ami de la finance en 2017 par un ennemi de la finance de 2012 Lourde responsabilité dans l’Histoire…des larmes pour le peuple pendant 5 ans après la fin de l’hypnose médiatique (C’est la dose qui fait le poison. Paracelse …voire une véritable surdose des bien pensants de la société)… la prochaine étape em3.0 sera une majorité forte de sa cour choisie à gauche , àdroite ,chez les nuls ou les intelligents par ordinateur…le PCF sera laminé, le modem renvoyé dans sa nuisance, la « france » soumise n’aura plus qu’à se réveiller mais un peu trop tard! A dans 5 ans peut être
    jpl

  93. Posted 5 mai 2017 at 19:49 | Permalien

    Les propositions de Benoît Hamon, candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle, ont pour la plupart disparu du programme du PS pour les législatives.

    C’est comme si Benoît Hamon n’avait jamais existé. Comme si sa victoire à la primaire de janvier dernier avait été rayée d’un trait de plumes. Dans l’ébauche de sa «plateforme législative» censée permettre à tous les socialistes de se réunir pour sauver les meubles lors des élections des 11 et 18 juin prochains, le PS adresse plutôt des gros clins d’œil à Emmanuel Macron, favori pour l’Elysée à moins de deux jours du second tour de l’élection présidentielle.

    Dans ce texte de trois pages, que Paris Match s’est procuré, et qui devrait être présenté le 9 mai prochain lors d’une rencontre de tous les candidats à la Mutualité à Paris, le PS présente les grandes lignes de son programme. Supervisé entre autres par Stéphane Le Foll, le porte parole du gouvernement et proche de Francois Hollande, et Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire, ce texte appelé «un contrat clair pour la France, une gauche constructive et solidaire» décline en trois pages une vingtaine de priorités. Du travail à l’éducation, en passant par la sécurité, l’écologie, l’Europe… Les principales propositions de Benoît Hamon ont disparu : pas de revenu universel d’existence par exemple. Le document évoque «un volet revenu» de la sécurité sociale professionnelle «pour que personne ne vive avec moins de 800 euros par mois et dont les conditions seront à définir avec les partenaires sociaux». Pas de 49-3 citoyen non plus mais «l’encouragement à la diversité des formes de consultation des citoyens». Pas de hausse du SMIC de 10% mais «revaloriser de 50% la prime d’activité». Ou encore pas de reconnaissance du «burn out» comme maladie professionnelle mais faire de la souffrance au travail «une cause nationale». Bref, le hamonisme s’est dilué.

    A lire :Avant les législatives, le choix de Jean-Luc Mélenchon

    Des éléments du programme de Macron repris

    Par contre, quelques marqueurs du programme d’Emmanuel Macron se trouvent aujourd’hui dans ce «contrat clair» du PS. Comme le candidat d’En Marche!, les socialistes plaident pour «donner accès à l’assurance chômage pour tous». Surtout, la «suppression de la taxe d’habitation pour 80% des foyers» est écrite noire sur blanc, alors que les socialistes avaient émis quelques réserves sur cette proposition durant la campagne. Après les affaires Fillon et Le Roux, «l’interdiction pour un parlementaire de recruter un membre de sa famille» est reprise ou, comme Macron, «la création de 10 000 cellules de prison». En ayant découvert ce document, les proches de l’ancien candidat à l’élection présidentielle sont tombés de l’armoire. «C’est comme si on avait jamais mené une campagne…», dit l’un d’entre eux, ulcéré. Mais surtout, les ponts établis avec le programme d’Emmanuel Macron leur font craindre un basculement du PS dans la grande famille des «Républicains progressistes» que l’éventuel futur président de la République souhaite créer pour avoir une majorité à l’Assemblée nationale.

    Le document que s’est procuré Paris Match et qui acte le rapprochement avec la ligne Macron

  94. Posted 5 mai 2017 at 19:54 | Permalien

    LÉGISLATIVES: MACRON RENONCE À EXIGER DE SES CANDIDATS QU’ILS QUITTENT LEUR PARTI

    Les candidats investis sous l’étiquette « majorité présidentielle », si Emmanuel Macron accède à l’Elysée, n’auront pas forcément à quitter leur parti d’origine, a expliqué le candidat d’En Marche! vendredi, revenant sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les socialistes.

    par AFP le ven 05/05/2017 à 17:17
    Emmanuel Macron à Châtellerault le 28 mars 2017Emmanuel Macron à Châtellerault le 28 mars 2017
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    Les candidats investis sous l’étiquette « majorité présidentielle », si Emmanuel Macron accède à l’Elysée, n’auront pas forcément à quitter leur parti d’origine, a expliqué le candidat d’En Marche! vendredi, revenant sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les socialistes.

    Interrogé vendredi matin sur RTL sur le fait de savoir si les socialistes qui souhaiteraient soutenir une future majorité Macron devraient « quitter le PS et déchirer leur carte », M. Macron a répondu par la négative.

    « Je ne demande à personne de déchirer sa carte, parce qu’à titre personnel, les gens peuvent toujours garder des engagements », a-t-il dit. En revanche, il a maintenu l’exigence principale: « Ils devront s’inscrire aux législatives sous la majorité présidentielle. »

    M. Macron a évoqué une « nuance », quand sa position précédente, exprimée encore mardi, était qu’il fallait que les candidats socialistes aux législatives soutenant son mouvement En Marche! soient prêts à « quitter le PS ».

    Dans le cas de l’ancien Premier ministre Manuel Valls, député PS sortant de l’Essonne, « s’il se présente sous l’étiquette du PS, il aura face à lui un candidat de la majorité présidentielle ».

    « Vous avez compris la nuance que j’ai faite: j’ai dit +S’il est candidat sous l’étiquette parti socialiste+ », a-t-il souligné.

    « Vous pouvez tout à fait avoir une adhésion personnelle à un parti, à une sensibilité, mais il faut vous inscrire dans une majorité claire, il y a une majorité présidentielle. Ni LR ni le PS ne sont dans cette majorité présidentielle », a souligné M. Macron.

  95. Victor
    Posted 5 mai 2017 at 21:51 | Permalien

    « Législatives : finalement, Valls pourra être investi par En Marche! sans quitter le PS », dixit la presse de ce soir.

    En fait, vous êtes perdant sur tous les tableaux., M. Filoche :

    - du côté de la France Insoumise, après les avoir tant critiqué, insulté, non soutenu, cela m’étonnerait qu’ils ne se maintiennent pas au second tour des législatives même s’ils sont derrière un frondeur et en position de se maintenir

    - du côté du PS, vous allez retrouver Valls et ses copains qui n’ont pas l’intention de quitter le PS car il y a trop de pognon en jeu.

    Si vous et les pseudos frondeurs aviez mis votre ego dans votre poche, JL Mélenchon aurait été élu au premier tour et aurait remporté la présidentielle face à E. Macron.

    Au lieu de cela qu’est ce qu’on va déguster !!
    Vous en portez une lourde responsabilité.

  96. Dav.
    Posted 5 mai 2017 at 23:55 | Permalien

    Si j’ai bien compris, il revient donc à Cambadélis de virer du PS tous ceux qui se présenteront sous l’étiquette Macron et de mettre en face d’eux des candidats du PS. Mais bien entendu, il ne le fera pas. Il se confirme que Macron était bien le candidat du PS, Hamon était là pour donner le change et piquer suffisamment de voix pour que Mélenchon n’arrive pas au 2ème tour. Opération réussie !

  97. Posted 6 mai 2017 at 0:21 | Permalien

    chacune de vos phrases est fausse, fantasmée ou complotiste
    cambadelis n’a pas bcp de moyens, un reste d’appareil divisé
    macron vient de changer et de permettre la double appartenance a « en marche » et autre, donc il renvoie a a cambadelis la responsabilité et la volonté d’exclure… ou non
    macron est un ennemi du PS et de la gauche et s’est débarrassé d’hollande (mais nous aussi a notre niveau et ce fut un grand succès)
    Hamon était une chance extraordinaire pour la gauche, un bijou à polir, le candidat de la gauche socialiste qui a gagne le 29 janvier, nous permettant d’éliminer Valls, et qui avait ouvert sous la poussée d’1,2 million d’électeurs militants, une nouvelle opportunité a gauche,
    dont Mélenchon a refusé de profiter dans l’intérêt général de la gauche, du salariat et du pays, maintenant la division et conduisant tragiquement au désastre du 23 avril à 20 h

  98. Posted 6 mai 2017 at 0:28 | Permalien

    jamais Mélenchon ne pouvait gagner sans unité de la gauche
    c’était un pari stupide
    et d’ailleurs la preuve est là : il a perdu faute d’avoir fait l’unité
    il s’est entete et c’est nous tous qui en payons le prix
    le désastre dans lequel il a plonge le salariat a placé le pays entier dans un choix tragique entre Macron et le Pen !
    nous, D&S, on a cherche pendant 18 mois, a bâtir une vaste et puissante unité de la gauche, et les deux Mélenchon et Hamon nous ont fait perdre, pas seulement nous, D&S, mais notre classe sociale
    ils sont, je l’ai dit sur toutes les télés, à 20 h le dimanche 23 au soir, les deux dirigeants de gauche les plus bêtes du monde
    mais on a le temps de faire le bilan détaillé,
    faisons ce qu’on peut pour avoir un groupe parlementaire rose rouge vert unité independants anti macron, peut etre arriverons nous à quelques dizaines élus
    pour cela, unité sur le terrain, pas besoin d’un « général sur la colline »

  99. Victor
    Posted 6 mai 2017 at 8:26 | Permalien

    En fait, M. Filoche, vous n’avez rien compris :
    Ce n’est pas Macron qui a viré Hollande, c’est Hollande qui en août 2016, a exfiltré Macron d’un gouvernement qui prenait l’eau de toutes parts afin de donner à Macron une virginité.

    Sachant que lui-même, Hollande, n’avait aucune chance à la fois de gagner la primaire du PS et de passer le premier tour de la présidentielle, il a préféré mettre sur orbite son héritier, Macron, au lieu de soutenir le candidat gagnant la primaire de son parti.

    Le tout avec la finance et ses médias inféodés en arrière plan.

  100. Posted 6 mai 2017 at 10:27 | Permalien

    oui les complotistes voient le monde comme cela, il y en aussi qui pensent que les twins towers ont été abattues par Bush

  101. Riela
    Posted 6 mai 2017 at 12:37 | Permalien

    Quelle panique , mon cher Gérard!
    Je vous ai connu plus lucide et moins aigri
    Vos tentatives pour discréditer la FI sont pathétiques
    Salut de GAUCHE
    A Riela

  102. Greg
    Posted 6 mai 2017 at 13:07 | Permalien

    Juste un point sur un argument qui me gonfle vraiment :

    des électeurs vont s’abstenir, voter blanc ou nul car ils ne se reconnaissent pas dans les deux candidats du 2è tour. Si ils en ont bien évidement le droit, les raisons invoquées sont bien improbables quant à leur résultat :

    « De toute façon, elle ne passera pas. »
    « Elle a perdu d’avance, elle est annoncée à 40% dans les sondages. »
    « Le FN au pouvoir, ça n’arrivera jamais. »

    Je ne vais pas tous les sortir…

    Mais alors, comment peuvent ils êtres si surs de la défaite du FN en comptant sur ceux là mêmes qu’ils traitent de cons pour voter Macron, dégager le Pen et ainsi faire le boulot à leur place ? Ça se passe bien dans leur tête à ceux là ? Vont ils sortirent les mêmes arguments quand celle ci sera à 49% ? D’une défaite annoncée du FN par les sondages à 40% à sa victoire à 50,1%, entre l’abstention et les reports de voix de droite, le chemin n’est pas si long finalement…

    Pire, ceux là ne s’effarent même pas que quand bien même avec une défaite à 40% de le Pen, soit 14 millions d’électeurs, ce sera un séisme politique. Jamais un parti d’extrême droite n’aura fait autant de voix, on aura droit au slogan pendant 5 ans : « le FN est le 1er parti d’opposition en France. »

    On peut bien implorer le fait que voter blanc, nul ou s’abstenir est un acte démocratique, si le FN arrive au pouvoir de la sorte -entre autres-, alors nous n’aurons plus qu’à nous asseoir sur cet « acte démocratique ».

    On sait bien que l’autre bankster a été plébiscité pendant des mois via des médias que possèdent 9 milliardaires implantés dans la téléphonie, le bâtiment et autres secteurs économiques totalement étranger à l’information. On sait bien qu’il a été placé uniquement pour hausser les marges des entreprises du CAC 40 sur le dos du salariat. On sait bien que ce type est un putsch, que c’est un agent de la finance infiltré dans un gouvernement qui devait prétendument la combattre.

    Comment un inconnu du grand public il y a encore 4 ans pourrait il arriver au second tour de l’élection présidentielle ? Il n’a cassé aucun « code », aucune « règle », il est soutenu comme jamais par ceux là mêmes à qui il devra rendre des comptes. Il n’est pas « anti système », il est LE système.

    Mais, ces abrutis de capitaliste à la recherche du profit maximum n’ont pas mesurés le degré du dégout politique qui flotte dans ce pays. Ça peut leur échappé des mains, si…

    On est pas tant que ça à être politisé dans le salariat finalement, je veux dire hors des militants présent dans les partis ; bon nombre de gens écœurés ne votent plus, reportent leurs voix dans des partis de gauche divisés entre eux. Ils ne se sentent plus représentés à juste titre. Et certains peuvent faire pire…

    « Bon, on a tout essayé, alors pourquoi pas le Pen ? »
    « Après tout, on en sait rien de ce qu’elle donnera, elle n’a jamais été au pouvoir, alors pourquoi pas ? »
    « On verra bien, on a qu’à essayer. »

    « Essayer » le Pen…

    C’est le genre de propos que tiennent les gens non politisés, sans conscience de classe (en dehors des incultes de souche racistes). C’est à nous de leur expliquer ce qu’est le Pen et l’extrême droite, que sa « dédiabolisation » est un mot trompeur quant à la nature de ce parti. Et cette « dédiabolisation » peut s’aggraver chez les générations qui n’on pas connu le Pen père, des années 70 à aujourdh’hui.

    le Pen, c’est comme le loup dans la bergerie. Il montre patte blanche pour amadouer et dès qu’il rentre dans l’enclos, c’est terminé.

    le Pen présidente, ce sera les pleins pouvoirs avec l’article 16 de la constitution, les manifs et les grèves interdites, la violence physique immédiate sur les noirs et les arabes, les ratonnades contre tout ce qui n’est pas de « souche », la police chez vous, les milices dans les rues. les actes anti syndicaux, anti salariat. Et dans ce climat social fascisant, la peur deviendra monnaie courante. Il y aura du sang sur les murs, sans compter le fait que cela fera le jeu d’un « État » prétendument « islamique ».
    La monarchie présidentielle de la Vè pourrait bien devenir une dictature avec ces nostalgiques de l’OAS.

    Dans son pamphlet de 1964, le coup d’État permanent, Mitterrand écrivait ceci : « de Gaulle dictateur, il est possible qu’il n’ait ni le gout ni l’envie de la chose, mais que la Vè République tende à la dictature, son système juridique le prouve à l’évidence. »

    On peut dire ce qu’on veut sur Mitterrand, il faut prendre en compte ses paroles.

    Il faut le marteler maintes fois : Dans la Vè République, le gouvernement gagne toujours !

    L’exécutif contrôle le législatif, le gouvernement contrôle le parlement. Il ne peut y avoir de démocratie représentative dans la Vè qui rentre d’ailleurs dans la plus pure tradition des coups d’État bonapartiste. A l’époque, en 1958, la guerre d’Algérie sert de tremplin à de Gaulle alors effacé de la vie politique depuis 12 ans. Mais passons…

    Toute une batterie de mesures anti parlementaire existe dans la Vè :

    réserve de vote, vote bloqué, procédure accélérée, temps législatif programmé, seconde délibération, délégation de vote ; et si cela ne suffit pas, usage de l’arme atomique avec l’article 49-3 qui permet de faire adopter un texte sans le voter face à la menace de voir le gouvernement renversé et donc l’Assemblée possiblement dissoute. Et puis il y a cet article 16 de la constitution qui donne les pleins pouvoirs au président quand celui ci estime que la nation est en danger. Combinez ça à l’État d’urgence actuel et vous obtenez un cocktail explosif d’autoritarisme.

    Michel Broué, via Médiapart, a cité Trotsky à juste titre : « Pour vaincre le fascisme, je suis prêt à m’allier avec le diable et sa grand mère. » Trotsky avait écrit ça en 1931 observant la montée de Hitler en Allemagne.

    On peut aussi citer Daniel Guérin dans fascisme & grand capital : « …sous la nouvelle étiquette, on retrouve la vieille marchandise. Le fascisme, de quelque nom qu’on l’appelle, risque de demeurer l’arme de réserve du capitalisme dépérissant. »

    On est dans un capitalisme dépérissant, oui.
    Plus les marges des entreprises sont hautes, plus la guerre est proche. Pour faire court, les budgets militaires augmentent partout dans le monde, car c’est bien de ça dont il s’agit au final…

    Il n’y a rien à attendre d’un Macron, si il gagne dimanche, il aggravera le présidentialisme de la Vè et sera ainsi le marche pied de le Pen en 2022 si de son côté, la gauche, ne prend pas la mesure du danger existant comme elle aurait déjà dû le faire.

    Mais tout ce qui a été cité plus haut avec le Pen au pouvoir ne le sera pas sous Macron.

    Trotsky disait qu’en politique, le plus important était le temps.

    Dans le cadre d’une victoire de Macron, on aura 5 ans de sursis, 5 ans pour prévenir l’apocalypse.
    Le temps -et il est bien court-, c’est tout ce qu’il nous reste

    D’abord on bat le Pen, ensuite on se bat contre Macron.

    Plutôt crever que de laisser gagner la fille du borgne !

  103. Victor
    Posted 6 mai 2017 at 15:05 | Permalien

    Il n’y a aucun complotisme la dedans.
    Il n’est pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, cette maxime vous va à ravir, M. Filoche.

    Avez-vous vu la bise de Hollande à Macron au diner du CRIF ( http://www.lci.fr/elections/video-francois-hollande-et-emmanuel-macron-se-font-la-bise-au-diner-du-crif-2027018.html ) ?

    Il vous fait aussi la bise Hollande quand vous le rencontrez ? après tout vous êtes tous les deux au PS.

  104. Michel - Pierre
    Posted 6 mai 2017 at 16:50 | Permalien

    «…unité sur le terrain, pas besoin d’un  »général sur la colline ». »
    En effet ! Les derniers développements ([80] – [81]) ne révèlent-ils d’ailleurs pas que Napoléon Mélenchon, venant tout juste de produire l’inévitable Waterloo, aspire maintenant … à renouveler pareil exploit à partir d’injonctions et initiatives nationales, au niveau de chaque circonscription ?!…

  105. Posted 6 mai 2017 at 19:31 | Permalien

    un autre monde accouche—heureusement ! car à vous lire = c’est le cauchemar …
    la démocratie est malade !! le peuple échoue encore en 2017 !
    la sociale démocratie n’est surtout pas sociale ni démocratique !!!et a fait re naître le FN non par hasard !
    on ne bâti pas la paix sociale par une guerre des égos très spectaculaire dans cette campagne électorale !

  106. Pascal
    Posted 6 mai 2017 at 21:59 | Permalien

    Le PS abandonne le programme de Hamon et adopte une bonne paertie de celui de Macron. La candidature Hamon n’a donc servi qu’à faire perdre Mélenchon!

  107. Jean Pierre
    Posted 6 mai 2017 at 23:45 | Permalien

    Aujourd’hui preuve est faite =
    Le PS adopte le programme de Macron et abandonne celui d’Hamon -
    Sa candidature n’a donc bien servi qu’à bloquer JL Mélenchon –
    Faut arrêter de se raconter des histoires pour enfants naïfs !

  108. JEAN
    Posted 7 mai 2017 at 3:25 | Permalien

    Bien sûr que si, l’on pouvait gagner ! 615000 voix de plus et nous étions au second tour. Mais voilà ! La vision bornée et arrogante des membres du PS, ceux-là même qui nous ont roulé dans la farine depuis cinq ans avait un autre projet ! Le robot Macron, concocté à l’Élysée des mois auparavant. Et M.Filoche naïf qui croit que le candidat du Medef, l’inventeur de la loi Travail sous la présidence Hollande a piqué la place à l’ancien maire de Tulle ! On se pince. Non seulement François Hollande a validé la candidature de Macron, mais il a surtout validé celle de Marine Le Pen, en alarmant à la veille du premier tour contre « le danger Mélenchon » ! Bon, mais maintenant, tout est parfaitement clair et cela a le mérite de nous sortir du tunnel idéologique dans lequel le PS nous aura fourré depuis plus de vingt ans. Ouf, nous en sommes sortis ! Nous voilà à nouveau libres de penser et d’inventer en notre nom !

  109. Posted 7 mai 2017 at 11:03 | Permalien

    Cher monsieur, n’utilisez pas « vision bornée et arrogante » pour BH car a ce moment là elle l’était tout autant pour JL M qui n’est arrivé qu’en 4° position a cause de sa course folle plébiscitaire depuis son choix solitaire du 21 janvier 2016
    il n’avait depuis le début aucune chance de gagner sans unité et cela s’est vérifié
    il me semble difficile de contester ce fait, en mettant la seule responsabilité sur les 2,4 millions de voix de BH : nul ne peut « accuser » 2,4 millions d’électeurs,
    il y avait même une chance non seulement de faire l’unité de la gauche mais de la refonder du même coup : c’est un cas d’école historique extraordinaire ou la gauche avait tout en mains à partir du 29 janvier et où on dira familièrement que les deux dirigeants se sont révélés « les plus bêtes de gauche du monde » comme je l’ai déclaré sur les télévisions le soir du 23 avril à 20 h
    il était impossible d’attirer tous les électeurs socialistes de BH, de les contraindre tous, par la seule obligation de voter in fine pour éviter le désastre, il fallait les attirer, séduire, motiver par un accord politique unitaire global
    si JLM avait fait avec Hamon par exemple, comme Le Pen a fait avec Dupont Aignan, nous aurions gagné ensemble au premier tour avec 26, 27 ou 28 ou même 29 % des voix,
    l’orgueil n’est pas en cause mais la stratégie plébiscitaire erronée
    la gauche est pluraliste, diverse, elle n’est pas résumable aux harangues ni aux estrades, c’est un maillage du territoire par les partis les syndicats les associations, les élus, impossible de gagner sans unité, sans additionner, sans coaliser
    je l’ai dit pendant 18 mois, jour après jour, ici et hélas j’ai eu raison à 100 % et Mélenchon a eu tort à 100 %
    la course de dernière ligne droite ou, par désespoir, des électeurs de toute la gauche et surtout socialistes ont été obligés d’abandonner leur candidat Hamon pour essayer de nous sauver du désastre, ne pouvait pas suffire, l’écart était impossible même par la magie, la chance, le hasard, à combler sans unité
    c’est valable pour le tragique désastre ou Mélenchon nous a conduit le 23 avril 20 h comme c’est valable pour les législatives des 11 et 18 juin

  110. Posted 7 mai 2017 at 11:15 | Permalien

    Le PS Cambadelis, n’est pas la gauche socialiste
    la gauche socialiste n’est pas le PS cambadelis
    pourquoi recommencez vous a faire un amalgame aussi faux ?
    nous l’avions dit d’avance, il y a une « fenêtre de 11 semaines » entre le 29 janvier et le 23 avril pour réaliser l’unité hamon et melenchon et gagner sinon ce sera desastre
    et nous l’avions dit d’avance, dans ce cas, l’appareil PS reprendra le dessus contre la gauche socialiste,
    il n’y avait q’une solution : gagner le 23 avril c’était tout gagner
    perdre c’était tout perdre

  111. Posted 7 mai 2017 at 11:17 | Permalien

    même idée que Jean Pierre ?
    nous l’avions dit d’avance, dans ce cas, l’appareil PS reprendra le dessus contre la gauche socialiste,
    il n’y avait qu’une solution : gagner le 23 avril c’était tout gagner
    perdre c’était tout perdre

  112. Posted 7 mai 2017 at 11:19 | Permalien

    je l’avais dit hélas
    unite pour le 23 avril ou desastre sans fond
    la gauche institutionnelle va revenir a son plus bas niveau depuis … 1958
    reste la gauche militante, elle peut l’emporter a tout moment contre Macron,
    si elle surmonte son amertume, des divisions, et si elle s’unit

  113. Posted 7 mai 2017 at 11:21 | Permalien

    mais Macron c’est le putsch d’un homme de cabinet drivé par la haute finance et le Medef, croyez vous Hollande capable d’imaginer cela et de vouloir cela contre lui même ? c’est ridicule

  114. Posted 7 mai 2017 at 11:23 | Permalien

    je n’estime pas « FI » assez pour avoir besoin de la « discréditer » comme vous dites, tout cela va hélas se régler tout seul,
    on en reviendra a l’unité de la gauche

    Projection Électorale – Legislatives 2017
    À partir des résultats du 1er tour de l’élection présidentielle par circonscrption l’application interactive suivante permet de projeter les résultats possibles aux législatives.
    Projection au 1er tour
    Vous pouvez choisir deux scenarios initiaux pour les législatives par circonscription :
    - Scénario 1 : La gauche part divisée au 1er tour et présente deux candidats distincts (1 PCF/LFI et 1 PS/EELV)
    - Scénario 2 : La gauche part unie au 1er tour et présente un candidat unique (1 PCF/LFI/PS/EELV)
    Vous devez ensuite déterminer les reports de voix par rapport au 1er tour de la présidentielle.
    L’abstention étant toujours plus forte aux législatives on considère que si 75% des élécteurs d’un parti retournent voter pour le même parti aux législatives il s’agit d’une bonne mobilisation.
    Les deux scenarios sont initialisés avec des pourcentages de report de voix calculés à partir de différentes enquêtes d’opinion* mais vous pouvez les faire évoluer comme bon vous semble.
    SCENARIO – GAUCHE DIVISEE

    Vote vers candidat LFI-PCF :
    Mélenchon 55%
    Hamon 0%
    Macron 0%
    Vote vers candidat PS-EELV :
    Hamon 75%
    Mélenchon 20%
    Macron 5%
    Vote vers candidat EM :
    Macron 65%
    Hamon 0%
    Fillon 0%
    Vote vers candidat LR :
    Fillon 75%
    NDA 30%
    Macron 5%
    Vote vers candidat FN :
    Le Pen 75%
    NDA 45%
    Fillon 0%
    SCENARIO – GAUCHE UNIE

    Vote vers candidat Gauche :
    Hamon 75%
    Mélenchon 75%
    Macron 0%
    Vote vers candidat EM :
    Macron 70%
    Hamon 0%
    Fillon 0%
    Vote vers candidat LR :
    Fillon 75%
    NDA 30%
    Macron 5%
    Vote vers candidat FN :
    Le Pen 75%
    NDA 45%
    Fillon 0%
    Carte des candidats arrivés en tête au 1er tour
    GuadeloupeMartiniqueGuyaneMayotteLa RéunionSaint Pierre et MiquelonWallis et FutunaPolynésie FrançaiseNouvelle CalédonieParisPetite CouronneLyonGrande CouronneMarseilleFrançais établis hors de France1 234567891011NantesBordeauxToulouseNiceStrasbourgLilleSaint-Barthélemy et Saint-MartinZones denses
    RESULTATS AU 1ER TOUR
    FN : 284 candidat(s) en tête
    LR : 153
    EM : 115
    LFI-PCF : 24
    PS-EELV : 1
    PROJECTION AU 2ND TOUR
    duels fn-lr : 273
    duels em-lr : 139
    duels em-fn : 44
    triangulaires em-fn-lr : 40
    duels em-lfi : 30
    duels fn-lfi : 27
    duels em-ps : 9
    duels lfi-ps : 5
    triangulaires em-lfi-ps : 4
    triangulaires em-lr-ps : 3
    élu au 1er tour lr : 3
    Projection au 2nd tour
    À partir des résultats du 1er tour plusieurs types de 2nd tour son envisageables avec des configurations multiples.
    Pour chaque type de configuration (duel, triangulaire ou quadrangulaire) vous pouvez déterminer les reports de voix des candidats éliminés au 1er tour.
    On considère ici que toutes les voix issues du 1er tour pour un candidat donné se reportent sur lui au 2nd tour s’il est qualifié.
    Tous les types de configuration de 2nd tour sont initialisés avec des pourcentages de report de voix calculés à partir de différentes enquêtes d’opinion mais vous pouvez les faire évoluer comme bon vous semble.
    273 DUELS FN-LR
    Report vers FN
    Candidat LFI-PCF 10%
    Report vers LR
    Candidat EM 80%
    Candidat PS-EELV 50%
    Candidat LFI-PCF 20%
    139 DUELS EM-LR
    Report vers EM
    Candidat LFI-PCF 20%
    Candidat PS-EELV 80%
    Report vers LR
    Candidat FN 30%
    44 DUELS EM-FN
    Report vers EM
    Candidat LR 40%
    Candidat PS-EELV 70%
    Candidat LFI-PCF 30%
    Report vers FN
    Candidat LR 30%
    Candidat LFI-PCF 10%
    40 TRIANGULAIRES EM-FN-LR
    Report vers EM
    Candidat LFI-PCF 30%
    Candidat PS-EELV 70%
    Report vers FN
    Report vers LR
    30 DUELS EM-LFI
    Report vers EM
    Candidat PS-EELV 40%
    Candidat LR 40%
    Report vers LFI-PCF
    Candidat PS-EELV 50%
    Candidat FN 10%
    27 DUELS FN-LFI
    Report vers FN
    Candidat LR 30%
    Report vers LFI-PCF
    Candidat PS-EELV 80%
    Candidat EM 40%
    9 DUELS EM-PS
    Report vers EM
    Candidat LR 40%
    Report vers PS-EELV
    Candidat LFI-PCF 70%
    5 DUELS LFI-PS
    Report vers LFI-PCF
    Candidat FN 10%
    Report vers PS-EELV
    Candidat EM 70%
    4 TRIANGULAIRES EM-LFI-PS
    Report vers EM
    Candidat LR 40%
    Report vers LFI-PCF
    Candidat FN 10%
    Report vers PS-EELV
    3 TRIANGULAIRES EM-LR-PS
    Report vers EM
    Report vers LR
    Candidat FN 30%
    Report vers PS-EELV
    Candidat LFI-PCF 70%
    Carte des députés élus au 2nd tour
    GuadeloupeMartiniqueGuyaneMayotteLa RéunionSaint Pierre et MiquelonWallis et FutunaPolynésie FrançaiseNouvelle CalédonieParisPetite CouronneLyonGrande CouronneMarseilleFrançais établis hors de France1 234567891011NantesBordeauxToulouseNiceStrasbourgLilleSaint-Barthélemy et Saint-MartinZones denses
    Réalisé par Anthony Veyssière – Contact : anthonyveyssiere@gmail.com
    * – CEVIPOF – Enquête éléctorale, Vague 13, Avril 2017 : second choix, reports de voix 2nd tour
    - Opinion Way – Études législatives 2017
    - IPSOS – Analyse législatives 2012 : reports de voix
    X
    Résultats – Tour 1
    Projection – Tour 2
    PROJECTION EN DEPUTES A L’ASSEMBLEE
    LR : 281
    EM : 241
    FN : 24
    LFI : 24
    PS : 7

  115. Posted 7 mai 2017 at 11:41 | Permalien

    reçu de MS : 13

    Tant le jeune apparatchik politicard professionnel Hamon que le vieil apparatchik politicard professionnel Mélenchon portent une part majeure de la responsabilité de ce qui va arriver à la France, responsabilité conjuguée à la connerie chauviniste atavique d’un « peuple » gavé d’égoïsme individuel, d’idéal unique de consommation promu chaque jour par des médias merdiques!
    J’ose dire ça car je vénère l’humain, pas les « peuples », et que les français ne sont pas les seuls en Europe à se laisser mettre en laisse par ceux qui les exploitent et les oppriment en leur lavant le cerveau!
    Tous deux sont coupable de l’échec de la gauche dû au manque imbécile d’unité!
    Que Mélenchon aille à la retraite!
    Hamon, qui ne s’est pas désisté quand tout était cuit pour le PS, qu’il aille bosser à l’usine et abandonne la politique! Un peu de souffrance au travail et de syndicalisme lui feront le plus grand bien!
    Le PS est bon pour les chiottes, moi je tire la chasse!
    Quant aux abstentionnistes et les sectaires de tous poils, il seront complices de la victoire du fascisme et de l’ultralibéralisme.
    Il arrive un moment ou la bêtise répétée ressemble à de la crapulerie!

  116. Posted 7 mai 2017 at 11:41 | Permalien

    reçu de RS 44

    Les valsistes et hollandais vont jouer sur les 2 tableaux : s’allier à Macron tout en préservant l’appareil PS
    Ils ont soutenu Macron dès le 1er tour de la présidentielle sous prétexte de battre le FN et vont mettre à profit le score de BH
    Aux législatives, En Marche et PS vont tripatouiller et tenter des accords à géométrie variable sous prétexte de battre la droite et s’ils sont majo à l’assemblée nationale il y aura un accord de gouvernement toujours sous prétexte d’écarter la droite ! Ce scénario est le plus probable d’autant que la droite présentera ce gouvernement comme la suite du Hollandisme.Le PS pourra alors en continuant à approuver une ligne libérale réactiver artificiellement le clivage droite gauche !
    Dans ce cadre on a intérêt au sein du PS à regrouper « très large  » et dans la durée contre cette perspective

    René S

  117. Posted 7 mai 2017 at 11:42 | Permalien

    reçu de CH 29

    Bonjour, si j ai bien compris ce ki se trame actuellement, les retours des circos serait dramatiques pour le PS
    La faute a qui? Ce ne sera pas BH le biuc emissaire ideal sur ce coup la. Donc, pour eviter la beresina camba veut contracter avec macron au plus vite…pour une alliance…une majorité a laquelle le PS serait associé… au lieu de mendier des sieges chez l electeur on prefere les mendier ou allee se vendre chez macron contre la promesse de voter ttes les lois liberales j imagine…et de ne s opposer que sur la date des conges scolaires lol
    Voila notre parti va aller se prostituer chez Macron. G engueulé du bo monde la semaine derniere en les traitant de renegats de gens de peu de foi d etre de vils opportunistes et de ne pas avoir de…tripes.
    Ici a brest des forces se mobilisent mais depuis le 2e tour, les hollandais et les vallsistes sont de retour et ricanent de la mort du parti. Nul doute kils signeront des deux mains et des deux mains pour l opa macron sur le ps

  118. Posted 7 mai 2017 at 11:43 | Permalien

    ce qui se dit dans la commission ad hoc PS semble plus proche de
    60 à 80 EM (ca me semble sous estime)
    UDI modem 50
    400 duels LR FN
    pas plus de 15 triangulaires
    PS 30
    PC FI EELV moins de 10

    EXCLUSIF + DOCUMENT Lee échos : – Le mouvement d’Emmanuel Macron décrocherait 249 à 286 députés en juin, selon un sondage OpinionWay – SLPV analytics pour « Les Echos ». La droite aurait 200-210 sièges, le FN se heurterait au plafond de verre (15 à 25 sièges) et la gauche socialiste (28 à 43) et radicale (6 à 8) seraient laminées.

  119. Posted 7 mai 2017 at 11:46 | Permalien

    Législatives : la France insoumise refuse la main tendue par EELV
    >Elections>Elections legislatives|C.Sa|05 mai 2017, 19h41|2

    David Cormand, secrétaire national d’EELV, le 10 septembre 2016 à La Courneuve (AFP/Thomas SAMSON)
    Elections legislativesEELVPSfrance insoumiseDavid CormandEmmanuel Macron

    Déjà signataire d’un accord électoral avec le Parti socialiste, Europe-Ecologie-Les Verts plaide également depuis une semaine pour une entente avec le mouvement de Jean-Luc Mélenchon en vue des législatives du mois de juin. En vain.

    Europe-Ecologie-Les Verts devait s’y attendre. Mus par la volonté de faire front commun aux législatives avec toutes les composantes de la gauche radicale, les écologistes avaient proposé aux représentants de la France insoumise de conclure un accord pour les législatives peu après le premier tour de la présidentielle. En vain.

    «Nous avons reçu une fin de non-recevoir de La France insoumise puisque son exigence, c’est la soumission», cingle le secrétaire national d’EELV, David Cormand, qui n’hésite pas à dénoncer une décision «irresponsable.»

    Avant la percée importante de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle où il a récolté plus de 7 millions de voix, «la France insoumise» a posé ses conditions à toute alliance pour le prochain scrutin du mois de juin. «Comme on le dit depuis le début, on est prêt à défendre le rassemblement mais sous un même programme, avec une identité visuelle commune sur tout le territoire, rappelle le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard. On ne va pas se diluer dans un système à géométrie variable à cinq semaines du premier tour des législatives.

    LIRE. Législatives à Paris : le PS met la pression sur les écologistes

    La campagne des écologistes en faveur du candidat socialiste, Benoît Hamon, et non de la France insoumise, comme la conclusion avec son parti d’un premier accord législatif n’a pas dû aider aux négociations. Comme le Parisien le dévoilait mi-avril, le Parti socialiste a réservé 42 circonscriptions aux candidats EELV contre lesquels il ne présentera pas de candidat.

    LIRE. Législatives : les petits arrangements du PS qui ménagent En Marche !

    La direction d’EELV a regretté que la division de la gauche d’opposition à Emmanuel Macron, si le candidat d’En Marche! l’emporte dimanche, lui fasse courir le risque de n’avoir qu’une vingtaine d’élus à l’Assemblée nationale. «Quand on regarde les résultats du premier tour de la présidentielle dans les circonscriptions, un rassemblement permettrait d’espérer, entre 220 et 230 députés», fulmine David Cormand.
    Leparisien.fr avec AFP

  120. Posted 7 mai 2017 at 17:15 | Permalien

    nous ne nous sommes ni vu ni parlé depuis cinq ans

  121. Bouchard
    Posted 7 mai 2017 at 18:15 | Permalien

    Pourquoi, nous, militants à FI ne voulons pas d’accord ? Car on ne peut s’accorder sans qu’il y ait de clarté. Arrêtez de parler de gauche en parlant du PS. Tant que des types comme Carvounas (http://www.lci.fr/politique/pour-un-senateur-ps-la-cgt-est-une-caste-de-privilegies-et-son-patron-un-permanent-politique-1260032.html)feront partie de votre équipe, ce sera sans nous!
    Gérard Filoche, je ne doute pas un instant sur ta réelle identité d’homme de gauche, ton boulot contre la loi travail a été très précieux. Mais accepte que des militants politiques, syndicaux ne veuillent plus entendre parler du PS. Lors d’un stage syndical SUD, j’ai demandé à Richard Abauzit, pourquoi tu t’obstinais à rester au PS. Il m’a répondu, très respectueux à ton égard,que tu étais persuadé de pouvoir faire changer le PS. Vous y êtes à moitié arrivés, mais trop tard. Vous avez eu 5 ans pour quitter le bateau et couper les ponts avec les salopards. Vous ne l’avez pas fait, préférant vous battre pour emporter le parti avec vous. Les Français n’en ont rien à cirer de vos luttes intestines. Lâchez vos appareils dans lesquels les électeurs de gauche ne se reconnaissent plus.

    Mathieu

  122. Posted 7 mai 2017 at 18:32 | Permalien

    parce que nous n’avons pas réussi l’unité gauche socialiste et du reste de la gauche nous avons tous perdu hélas comme prévisible le 23 avril à 20 h
    vous ne voulez pas d’accord de toute la gauche ?
    alors nous perdrons toujours, vous et nous !
    Pas d’état de grâce ! Dés la première heure, le combat commence contre ce président et le gouvernement qu’il va nommer pour casser nos droits sociaux.
    J’appelle au sursaut de toute la gauche et à son unité pour les élections législatives du 11 et 18 juin.
    Le 23 avril s’il y avait eu l’unité entre J L Mélenchon et B Hamon il y aurait eu un candidat de gauche vainqueur à ce 2éme tour.
    Cela prouve que la gauche est forte,
    et que seule la gauche unie peut gagner,
    c’est à dire la gauche des partis et élus, des syndicats, des associations, des organisations de jeunesse qui maillent le territoire, les entreprises, les quartiers, les bureaux, les écoles et universités.
    Ca ne se joue pas que sur les estrades et les harangues, mais sur le terrain de la négociation, de l’action commune en profondeur, des accords politiques, du travail quotidien, et sinon, la gauche est divisée et condamnée à la déroute.
    Aux législatives la même cause, la division, conduirait aux mêmes résultats.
    Dans chaque circonscription, il faut une candidature unique sur un programme de gauche pour s’opposer à l’extrême-droite et au libéralisme de la droite et de Macron. Une candidature qui réunisse les partisans de Mélenchon, d’Hamon, des Verts, des communistes, des Alternatifs, des Socialistes anti Macron pour gagner une majorité nouvelle à l’Assemblée Nationale.
    Les diviseurs, d’où qu’ils viennent, porteraient à nouveau la responsabilité de l’échec et des futurs reculs sociaux …

  123. Posted 7 mai 2017 at 22:32 | Permalien

    incroyable mais vrai : le prédicateur evangelisto-financier Macron a donc gagné avec une majorité de voix pour et contre lui : les mêmes

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