mardi 26 mars 2019, par Attac France
Nous avons plus de 70 ans et nous ne voulons plus avoir peur de manifester sous la présidence d’Emmanuel Macron.
Nous avons plus de 70 ans et nous sommes choqué·e·s d’avoir vu avec quelle violence Geneviève Legay, 73 ans, porte-parole d’Attac 06 et militante infatigable pour la paix, a été grièvement blessée ce samedi 23 mars à Nice.
Nous avons plus de 70 ans et nous sommes en colère : rien ne peut justifier qu’une femme de 74 ans se retrouve à l’hôpital avec de graves blessures parce qu’elle voulait exercer son droit de manifester.
Nous avons plus de 70 ans et nous sommes effaré·e·s par le nombre de vies brisées et de corps mutilés par les violences policières.
Nous avons plus de 70 ans et nous sommes furieux·ses de voir le président de la République, la ministre de la Justice et le ministre de l’Intérieur, entre autres, se décharger de leur responsabilité pour accabler Geneviève Legay, toujours hospitalisée, qui n’aurait pas dû, selon eux, être dans la rue.
La sagesse, Monsieur Emmanuel Macron, c’est défendre inlassablement le droit à manifester que vous ne cessez de raboter pour satisfaire les courants les plus conservateurs et réactionnaires du pays.
La sagesse, Monsieur Emmanuel Macron, c’est manifester et lutter inlassablement contre votre politique qui aggrave les injustices fiscales et sociales sans résoudre la crise écologique.
La sagesse, Monsieur Emmanuel Macron, c’est vous rappeler inlassablement à votre responsabilité : celle d’assurer notre sécurité, en toute circonstance, y compris quand nous manifestons contre vos politiques.
N’est-ce pas vous, Emmanuel Macron, qui affirmiez, à l’entre-deux-tours de votre élection, vous « battre » pour que nous puissions « démocratiquement exprimer nos désaccords » ? Pourquoi nous en empêcher aujourd’hui ? Pourquoi paraphraser Robert Pandraud à propos de la mort de Malik Oussekine en laissant entendre que les personnes « fragiles » ne devraient plus manifester ?
Oui, Monsieur Emmanuel Macron, nous avons plus de 70 ans, et nous ne voulons plus avoir peur de manifester sous votre présidence, et nous continuerons à le faire ! Nous ne voulons plus que quiconque ait peur de manifester. Est-ce trop vous demander ?
Nous apportons tout notre soutien à Geneviève Legay et ses proches et appelons à se mobiliser pour défendre le droit de manifester. »
Premiers signataires : Jacqueline Balvet, Isabelle Bourboulon, Lina Chocteau, Solange Combes, Gérard Filoche, Jean Gadrey, Nicole Gadrey, Susan George, Jean-Marie Harribey, Gus Massiah, Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot, Dominique Plihon.
13 Commentaires
Je partage complétement votre analyse c’est pourquoi j’ai créé une vidéo en soutien à Geneviève Legay, manifestante blessée à Nice, et à tous nos aînés mobilisés,
https://youtu.be/z4m3FtUSpK8
Merci
Entre les Etats-Unis et la Chine, la guerre froide a commencé
Au-delà du dossier commercial qui mobilise l’attention du monde, les deux premières puissances économiques de la planète se sont lancées dans une lutte où il n’y aura qu’un…
Lire l’article
Pour info
En terme de galère la SNCF c’est aussi pas mal …. hier panne informatique de l’aiguillage sortie de Paris Est
Début de la panne 13h15. 1er départ de trains après 18h
A 17h15 tout est toujours bloqué, aucun train au départ et à l’arrivée.
Des personnels pour expliquer aux usagers : ils n’ont comme infos que celles qu’on a tous sur nos portables … et encore.
Aucune solution prévue pour les voyageurs de ma ligne (Vallée de Marne)
Consigne : reporter votre voyage à demain …. pour la plupart ce sont des naveteurs qui bossent tous les jours à Paris …
Un agent dévoué va chercher des infos auprès de ses supérieurs et revient en disant je me suis fait jeter !
Pour rentrer il existe en fait une solution par gare du Nord via Laon puis Reims … mais les personnels en gare précise plus de train Laon – Reims après 18h alors qu’il en existe un à 20h45 et donc ne donne pas cette info !!!!
Annonce gare de l’Est : plus de trains avant la fin du service ce jour
Direction gare du Nord (environ 5 mn) : discussion avec un agent : mais si le trafic reprend normalement
Retour gare de l’Est : après quelques minutes, enfin une annonne le trafic reprend de façon progressive et très partiellement
Conclusion retour gare du Nord et trains (4 TER !) qui roule normalement (à priori il y a un TGV qui est parti gare de l’Est pour normalement dans ces horaires 3 TER et un TGV)
Au final : 5h pour faire 170 km !!!!
Conclusion
- Gestion d ecrise déplorable
- Aucune gestion en mode dégradée prévue avec aucun transport de remplacement pour certaines directions (pour Strasbourg TGV départ gare de Lyon pour ceux qui ont eu le temps d’y aller avant le départ du train et des solutions pour les villes de banlieue desservies par le RER)
- Des agents en gare n’ayant pas d’infos particulières et pas de solution à proposer donc qui se font parfois engueler alors qu’ils n’y peuvent rien
- Des infos contradictoires entre les deux gares proches
La dégradation du SP …. une réalité
Le numérique c’est génial mais il faut prévoir que cela tombe aussi en panne …. c’est sans doute trop demander à la SNCF et cela doit coûter trop cher ….
Gilets jaunes : l’Appel de Saint-Nazaire
8 avril 2019
Réunie du 5 au 7 avril à Saint-Nazaire, l’Assemblée des assemblées des Gilets jaunes a adopté dimanche 7 un appel final. En voici le texte.
« Nous Gilets jaunes, constitués en assemblées locales, réunis à Saint-Nazaire, les 5, 6 et 7 avril 2019, nous adressons au peuple dans son ensemble. À la suite de la première assemblée de Commercy, environ 200 délégations présentes poursuivent leur combat contre l’extrémisme libéral, pour la liberté, l’égalité et la fraternité.
Malgré l’escalade répressive du gouvernement, l’accumulation de lois qui aggravent pour tous les conditions de vie, qui détruisent les droits et libertés, la mobilisation s’enracine pour changer le système incarné par Macron. Pour seule réponse au mouvement incarné par les Gilets jaunes et autres mouvements de lutte, le gouvernement panique et oppose une dérive autoritaire. Depuis cinq mois partout en France, sur les ronds-points, les parkings, les places, les péages, dans les manifestations et au sein de nos assemblées, nous continuons à débattre et à nous battre, contre toutes les formes d’inégalité et d’injustice et pour la solidarité et la dignité.
Nous revendiquons l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minima sociaux, ainsi que des services publics pour tous et toutes. Nos solidarités en lutte vont tout particulièrement aux neuf millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Conscients de l’urgence environnementale, nous affirmons, fin du monde, fin du mois, même logique, même combat.
Face à la mascarade des grands débats, face à un gouvernement non représentatif au service d’une minorité privilégiée, nous mettons en place les nouvelles formes d’une démocratie directe.
Concrètement, nous reconnaissons que l’assemblée des assemblées peut recevoir des propositions des assemblées locales, et émettre des orientations comme l’a fait la première assemblée des assemblées de Commercy. Ces orientations sont ensuite systématiquement soumises aux groupes locaux. L’Assemblée des assemblées réaffirme son indépendance vis-à-vis des partis politiques, des organisations syndicales et ne reconnaît aucun leader autoproclamé.
Pendant trois jours, en assemblée plénière et par groupes thématiques, nous avons tous débattu et élaboré des propositions pour nos revendications, actions, moyens de communication et de coordination. Nous nous inscrivons dans la durée et décidons d’organiser une prochaine Assemblée des assemblées en juin.
Afin de renforcer le rapport de forces, de mettre les citoyens en ordre de bataille contre ce système, l’Assemblée des assemblées appelle à des actions dont le calendrier sera prochainement diffusé par le biais d’une plateforme numérique.
L’Assemblée des assemblées appelle à élargir et renforcer les assemblées citoyennes souveraines et de nouvelles. Nous appelons l’ensemble des Gilets jaunes à diffuser cet appel et les conclusions des travaux de notre assemblée. Les résultats des travaux réalisés en plénière vont alimenter les actions et les réflexions des assemblées.
Nous lançons plusieurs appels, sur les européennes, les assemblées citoyennes populaires locales, contre la répression et pour l’annulation des peines des prisonniers et condamnés du mouvement. Il nous semble nécessaire de prendre un temps de trois semaines pour mobiliser l’ensemble des Gilets jaunes et convaincre celles et ceux qui ne le sont pas encore. Nous appelons à une semaine jaune d’action à partir du 1er mai.
Nous invitons toutes les personnes voulant mettre fin à l’accaparement du vivant à assumer une conflictualité avec le système actuel, pour créer ensemble, par tous les moyens nécessaires, un nouveau mouvement social, écologique, populaire. La multiplication des luttes actuelles nous appelle à rechercher l’unité d’action.
Nous appelons à tous les échelons du territoire à combattre collectivement pour obtenir la satisfaction de nos revendications sociales, fiscales, écologiques et démocratiques. Conscients que nos avons à combattre un système global, nous considérons qu’il faudra sortir du capitalisme. Ainsi nous construirons collectivement le fameux « tous ensemble » que nous scandons et qui rend tout possible. Nous construisons tous ensemble à tous les niveaux du territoire. Ne nous regardez pas, rejoignez-nous. Le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. »
L’histoire en marche à Chicago.
Publié le 3 avril 2019 par vpresumey
16179648_1825411947673736_1484286225800709851_o
A Chicago viennent de se terminer des élections municipales.
L’évènement majeur, de portée nationale, est la percée de candidatures socialistes indépendantes dans plusieurs arrondissements, présentées par les DSA (Democratic Socialists of America). Byron Sigcho-Lopez est élu dans le 25°, Jeanette Taylor, qui avait organisé des grèves et une grève de la faim pour l’enseignement public, dans le 20°(60% des voix !), André Vasquez dans le 40°(où il défait un important cacique démocrate, Pat O’Connor, qui a dit le soir de sa défaite : Je croyais que le mot socialiste ferait peur, cela a été le contraire !). Au premier tour en février, l’ »évènement » avait commencé avec la victoire de deux candidats DSA : Carlos Rosa dans le 35° arrondissement, et Daniel La Spata dans le 1°, qui ont sorti les sortants démocrates. Dans le 33° arrondissement, suspense à cette heure car le décompte des votes par correspondances, tendu, se poursuit alors que Rossana Rodriguez-Sanchez, militante du droit au logement, a une courte avance.
Sur la carte de Chicago se dessine soudain, des bords du Michigan à la banlieue pauvre, une série de taches rouges dans des quartiers industriels, noirs, latinos ou asiatiques !
La clef de cette victoire ouvrière – ce sont les termes de ces camarades, qui brandissent le slogan de l’alliance pour the Chicago working class – a été l’alliance des DSA, non avec le Parti démocrate, mais avec des syndicats : avant tout le Chicago Teacher Union, qui défiait l’ancien maire démocrate, Rahm Emmanuel, personnage clef de l’entourage de Barack Obama, depuis la grève des instituteurs de 2012, et aussi le syndicat des employés de la santé, le SEIU Healthcare Illinois (on notera que le premier est affilié à l’AFL-CIO et le second à Change to Win, ce qui n’a pas empêché l’unité d’action, et, mieux encore, l’action politique des syndicats !), et de deux organisations politiques locales formées sur le terrain en liaison avec les syndicats et les associations de quartiers, United Workers Families et Reclaim Chicago.
Les élus DSA de Chicago annoncent la formation d’un groupe (caucus) indépendant au conseil municipal (où ils pèseront pour environ 10%), autour de trois thèmes immédiats : logement pour tous et contrôle des loyers, suspension de la construction d’une grande école de police, élection démocratique d’un conseil central de gestion des écoles publiques.
Cette poussée est mise en parallèle avec l’ébranlement de toute la machine démocrate de Chicago, qui joue un rôle clef pour le Parti démocrate dans son ensemble. En effet, le maire R. Emmanuel, rattrapé par des scandales financiers, a démissionné fin 2018, provoquant l’avance de ce scrutin. Cette chute clôturait dans l’histoire de cette importante métropole les années inaugurées par la grève des instituteurs de 2012, un moment important de la remontée des luttes sociales aux États-Unis. Ces luttes viennent de trouver, pour la première fois à cette échelle, leur traduction dans les urnes. Cette période avait aussi été marquée par la jonction, durant la campagne présidentielle de 2016, des jeunes pro-Sanders avec Black Lives Matterprenant d’assaut un meeting de Trump, seul meeting annulé de la campagne.
Dans l’opinion publique et dans les médias, cette percée socialiste est mise en relation avec le remue-ménage de l’appareil démocrate de Chicago, qui vient d’aboutir à l’élection de Lori Lightfoot, juriste noire et lesbienne, qui avait dirigé dans les années précédentes une commission d’enquête sur les agissements de la police. Les projecteurs médiatiques sont donc focalisés là-dessus.
Mais les candidats DSA étaient clairement distincts des secteurs progressistes du Parti démocrate qui ont remporté là une victoire à forte charge symbolique ( « le »maire de Chicago est une femme noire et lesbienne !). C’est que le personnage de Lori Lightfoot ne se résume pas à cette brève présentation. Les activistes de la justice pénale ne lui font plus confiance en raison de sa collusion avec l’avocat de l’ancien maire, et de diverses affaires financières liées à ses fonctions d’avocate (elle a plaidé pour les Républicains sur la question du découpage électoral et a mis de l’eau dans son vin sur les critiques des violences policières en disculpant ou défendant certains policiers).
De sorte que le courant « démocrates progressistes », terme qui est en train de devenir la mode pour les candidats à l’investiture démocrate aux présidentielles, s’est divisé à Chicago et que les « vrais » progressistes lui ont opposé une autre juriste noire, Toni Preckwinkle. On avait donc à Chicago un contexte de division profonde des démocrates, « progressistes » compris, qui a aidé à ouvrir les brèches pour les candidats ouvriers et socialistes des DSA, lesquels envisagent plutôt à présent, d’après la revue Jacobin, la nouvelle maire comme une adversaire.
Ce sont là des développements très significatifs au moment où l’establishment tente malgré ses réserves de garder Trump au pouvoir, et qui éclairent les débats sur le positionnement par rapport au Parti démocrate.
Les DSA de Chicago, comme les DSA nationaux, ont voté plutôt pour le soutien à la campagne Sanders pour l’investiture de ce parti. Mais eux-mêmes, d’une part en raison de la corruption et des compromissions qui concernent aussi les « démocrates progressistes », d’autre part, et c’est la principale raison, parce que l’alliance directe avec deux puissants syndicats remués par des grèves durant les dernières années les a « boostés », ont été conduits à affronter le Parti démocrate sous leur propre bannière – et ainsi, voila le fait central et nouveau : à gagner !
C’est là un évènement politique à l’échelle des États-Unis qui dépasse, par sa portée, celle des percées d’Alexandria Ocasio Cortez et Julia Salazar à New York l’été dernier.
Nous sommes maintenant dans une situation où l’on sait que les institutions nord-américaine ne veulent pas, parce qu’elles craignent de transférer la crise des sommets vers la base de la société, évacuer Trump, et on le sait.
Une situation où Sanders peut gagner mais se présente dans le cadre du Parti démocrate où d’autres candidats imitent ses thèmes.
Les DSA sont sur les franges de ces processus. Mais à Chicago, ils viennent de remporter la plus grande victoire de la représentation politique de classe, indépendante, qu’on ait vu depuis fort longtemps.
Alors certes, c’est dans un contexte local sans « danger républicain » (le GOP ne détenait qu’un seul arrondissement et aura sans aucun doute moins de poids que les DSA au conseil municipal !). Mais le fait que Sanders, toujours perçu comme socialiste, apparaisse, ce qui était déjà le cas en 2016, comme à même de battre Trump, ne signifie-t-il pas que des candidatures ouvrières indépendantes peuvent gagner contre l’un ou l’autre des deux grands partis bourgeois, et sans faire le jeu ni de l’un ni de l’autre ?
image.png
Expéditeur: Gérard A
Date: 9 avril 2019 à 20:11:48 UTC+2
Destinataire: « contact@gds-ds.org » , Gérard Berthiot
Objet: Rép : Lettre ouverte aux formations de gauche et de l’écologie – L’infolettre de GDS N°368 – 9 avril 2019
Réponse A TOUS d’un illustre inconnu quelque peu lassé de ces attitudes trop souvent vues et subies…
Bonjour,
Une entente de toutes les formations de gauche et écolos pour faire tomber Macron… Ah, la belle perspective… Réaliste, vous croyez ?
Quand, tous ces beaux coqs qui n’ont cesse de nous assurer de leur intérêt pour nous, nous en feront-ils enfin la démonstration ?
Mais que souhaitent-ils vraiment ? L’intérêt du Peuple ? Ou une confortable position en retrait leur permettant de faire de l’opposition sans trop se mouiller les plumes ?
La vieille habitude qui consiste à crier dans sa cour sans réelle volonté d’aboutir, à rester dans une opposition stérile, nous fait désespérer de la politique et des politiciens : voir l’état des différents « clubs », « mouvements » et « partis », le seul conservant une progression constante restant le parti des pêcheurs à la ligne qui n’est pas prêt de perdre des adhérents, LUI !
Nous avons là L’OCCASION (et à mon avis, la dernière) de mettre une fessée à Macron et de le faire douter. J’entends souvent dire qu’il a peur et qu’il utilise tous le moyens pour se garantir une victoire…
Mais je crains qu’il ne puisse encore dormir tranquille ! Ces petites querelles nuisent au Peuple et lui font boire du petit lait tous les matins…
Au fait, une question de l’incorrigible râleur : Cette lettre a-t-elle été envoyée à chaque personne à qui elle s’adresse ?
Suggestion : Une pétition signée par les électeurs (et les autres) priant ces Messieurs de se rencontrer rapidement avec une réelle volonté d’aboutir…
Déjà que les Européennes ne mobilisent guère les troupes… Faute d’action commune, les marchands d’asticots feront fortune !
Gérard A
A une lettre ouverte, je réponds.
Il existe depuis longtemps un mouvement qui s’appèle la France insoumise qui n’a de cesse d’être ignorée
non seulement nous ne l’ignorons pas mais nous lui proposons l’unité, a ce jour c’est plutôt FI qui nous ignore, pas nous…
par tous ceux qui, de gauche par la main invisible du marché, qui, de trahisons en trahisons, de reniements en reniements ont conduit à l’écoeurement tout un électorat qui s’est tourné vers le Rassemblement national.
nous avons combattu la trahison de Hollande des la premiere heure des ‘lANI, les lois Sapin, Rebsamen, Macron El Khomri…
Combien parmi vous se sont abstenus sous Hollande quand il fallait l’empêcher de s’attaquer à nos droits sociaux,
tout le monde considère que nous avons (D&S, GDS) été en pointe dans ces combats contre la trahison de Hollande, de 2012 à 2017, nous avons fourni es argumentaires, les mots d’ordre, et animé toutes les batailles avec des centaines d’articles, de meetings, videos, et manifestations…
lui, qui dès le début s’est mis la queue entre les jambes devant Merkel, lui, l’anti Jaurès pour s’être allié au baron Gattaz et maté l’ouvrier quand Jaurès, lui, s’en prit au baron Reille pour défendre le maire-ouvrier afin que ses droits soient reconnus ?
Vous parlez d’union quand vous ne proposez qu’une concurrence de plus à un mouvement dont le porte parole a le défaut d’avoir claqué la porte sur le PS quand d’autres, plus frileux, préféraient s’assurer leurs sièges, ceux-là qui sans doute vexés, ne peuvent lui pardonner.
en quoi proposons nous une concurrence de plus ? cela fait un an que nous proposons liste commune et très peu ont répondu, et agi en ce sens
nous avons combattu jjusqu’ au bout dans le PS, empêcher Hollande de se presenter en decembre 2016 et balaye Valls en janvier 2017 …
nul n’a fait mieux dans ce combat « dehors » que nous « dedans »
Si effectivement nos discours peuvent se confondre sur le constat, combien d’entre vous ont maintes fois fait la démonstration de leur duplicité ?
nous « duplices » ? nous avons toujours eu un seul langage depuis 27 ans, et nul ne peut en douter
Tous à s’unir dans l’opposition et se déchirer une fois élus dans des querelles de chapelles qui n’intéressent surement pas les classes populaires.
faut il s’unir ? oui ou non ?
Le train est passé, vous arrivez trop tard surtout quand, durand un quinquénat où tout vous était permis, vous nous avez plongé dans un désespoir sans nom, avec certains qui ont encore les mains crottées par les semelles de Macron pour lui avoir fait la courte échelle.
<u’est ce que ça veut dire qu’il ne faut pas d’unité ?
Insoumis je suis, insoumis je reste… sans compromission.
mais… nul ne vous demande d’y renoncer, ce qu’on propose c’est l’unité entre les différentes forces de gauche
Mais, si le coeur vous en dit, vous serez les bienvenus au cas où le sort de notre avenir en commun vous préoccupe.
bah non, ça ce n’est pas l’unité, c’est la soumission… nul ne se soumettra,
l’unité c’est le respect des uns et des autres, c’est la dignité, l’accord sur une plate forme commune
encore faut il se reconnaitre,
bien à vous gerard filoche
Expéditeur: « sofiane.ait »
Date: 9 avril 2019 à 16:23:16 UTC+2
Destinataire: contact@gds-ds.org
Objet: Rép : Lettre ouverte aux formations de gauche et de l’écologie – L’infolettre de GDS N°368 – 9 avril 2019
Répondre à: « sofiane.ait »
Mais entre Glucksman et Artaud en passant par M Aubry , il y a non pas une simple divergence politique mais DES gouffres , alors procéder à de simples additions mathématiques , c’est comme » sauter comme un cabri » en criant » unité , unité » dans les immensités glacées de la toundra . Votre groupe peut il me proposer une argumentation plus convaincante ? Je compte voter Hamon pour ma part .
nous connaissons les positions des uns et des autres, et notre analyse est qu’au contraire de ce que vous dites, elles ne sont pas éloignées
- ni dans l’expression publique il suffit de regarder le dernier débat télévisé, les spectateurs se demandaient ce qui nous séparait
- ni sur le fond théorique, il existe peut d’écart entre Thomas Piketty et Jacques Généreux, nous avons nous mêmes déjà rédigé des textes communs capables d’agréer à tous,
… mais quand on ne veut pas d’unité chacun le sait, on grossit les divergences réelles,
gerard filoche
Le problème c’est qu’on nous a tellement trompés que ce soit le PS les écologistes et ceux qui malheureusement ont consciencieusement savonné la planche pour empêcher les insoumis de réussir .Celui qui réunit toutes les trahisons c’est Mr le secrétaire d’état aux comptes publics qui pratique le clientélisme toute honte bue dans son secteur électoral.
Oh bien sur personne n’est parfait , Mais il faut savoir ce que l’on veut Mr l’inspecteur du travail qu’on a empêché de participer au scrutin des primaires « socialistes » où un ecolo et l’ancien premier ministre ont signé l’engagement de se conformer au vote ….
Alors cher camarade syndiqué, c’est un peu tard pour se réveiller !!!
ca ne répond pas aux arguments de la lette ni a la situation concrète
oui ou non faut il l’unité ?
il n’est jamais trop tard quand c’est nécessaire
gerard filoche
Expéditeur: BRUNOL
Date: 9 avril 2019 à 17:05:50 UTC+2
Destinataire:
Objet: En réponse à ta lettre ouverte…
Cher Gérard,
Je me permets de réagir à titre personnel, sans engager Génération.S auquel j’ai adhéré, suite à ma sortie du PS en Mai 2017 (après le Congrès d’Aubervilliers), à ta lettre ouverte aux formations de gauche et de l’écologie.
Si je comprends l’intention, je ne peux que me désoler que tu persistes à appeler à ce rassemblement : il n’est pas possible actuellement et nous en connaissons les raisons :
A l’automne, le PCF a tenu un congrès qui a vu émerger une tendance (devenue majoritaire) sur le thème : « ça suffit de se ranger derrière les autres, nous devons exister par nous-mêmes ». Dont acte, on ne peut envisager que I. Brossat ait une autre attitude que d’accueillir les autres formations… derrière lui.
Y. Jadot, sur un thème approchant, s’en voulant sans doute de s’être fait prendre dans le piège que la direction du PS a tendu à B. Hamon pour les Présidentielles, entend faire valoir sa propre voix (voie), d’autant qu’historiquement cette élection est favorable à son mouvement.
Les Insoumis sont dans leur ligne pure et dure, intransigeante vis-à-vis du reste de la gauche, s’estimant seuls légitimes, du fait de leur maximalisme, à pouvoir se revendiquer « de gauche ».
Nouvelle Donne, après ses déboires organisationnels ne représente qu’une très faible partie du corps électoral, tout comme Ensembles.
LO n’a jamais souhaité être un mouvement de masse – s’opposant même à toute collaboration avec le NPA.
Place Publique est une construction ressente sur le thème du rassemblement d’intellectuels ayant peu d’expérience du fonctionnement partidaire.
Enfin, Génération.S est un mouvement naissant, ayant très peu de moyen pour entretenir un réseau partisan efficace. Il s’appuie néanmoins sur la figure de son leader, candidat malheureux – parce que trahi – à la dernière présidentielle, ancien ministre, proche du mouvement frondeur du PS lors du quinquennat de Hollande et porteur de thématiques innovantes qui renouvelle le corpus de la gauche traditionnelle.
Reste le PS… Qui n’a pas réussi – et cela peut se comprendre – à s’affranchir de son courant social-libéral. Les luttes y sont encore vives et Faure n’a pas réussi à s’imposer – si tant est qu’il souhaite le faire sur une ligne « vraiment » à gauche.
Raison pour laquelle, on peut répondre à ton appel en contestant les points d’accords « tout à fait communs » que tu cites :
O. Faure est-il vraiment contre la dictature austéritaire ? Contre la dictature, on peut lui en faire crédit… mais contre une politique qui réaffirme les critères de Maastricht, peut-être pas.
Pour l’harmonisation des droits sociaux vers le haut ? On nous a déjà fait le coup au moins trois ou quatre fois, en oubliant de nous dire que les politiques sociales relèvent de la compétence des Etats… Quant à la politique fiscale, on sait que tant que la règle de l’unanimité règnera, il y aura toujours un minus (Ireland, pays balte, etc.) pour la refuser à ses dépens.
Raison pour laquelle, honnêtement, B. Hamon s’engage pour rechercher les voies et moyens d’amener à une révision des traités, sans prétendre que cela se fera d’un coup de baguette (ou du menton de JLM) et que dans l’attente, il faut définir une stratégie d’alliance au niveau européen qui n’est certainement pas de conclure un « accord de gestion » avec le PPE…
S’il peut y avoir un consensus sur la transition écologique, dans la mesure où elle se résume pour l’instant à un concours Lépine, autant dire qu’il n’y a pas d’accord autre que sur le papier.
La transition démocratique, c’est encore un jeu à 27 bandes et tant que le Brexit n’aura pas trouvé son terme, personne n’est prêt à en rediscuter. De mon point de vue, ce n’est que par l’expression d’une grosse colère des peuples d’Europe (du type des Gilets jaunes) que le système pourra être acculé à se réformer…
Enfin, pour l’ouverture et l’accueil des immigrés, il n’est pas certain que les Insoumis, dans la diversité de leurs composantes (…) y soient aussi favorables que tu sembles le croire.
Tout cela pour dire, que pour ma part, je me résigne à cet état de fait pour cette échéance électorale et sans doute pour un bon moment encore. Avant que les échecs répétés aient raison de cette incapacité à débattre au fond de la signification idéologique que peut prendre un positionnement à gauche, je crains qu’il ne passe quelques années : combien a-t-il fallut de temps entre le désastre de 1958 et le Congrès d’Epinay ?
C’est pourquoi, même s’il est indispensable de maintenir des liens qui permettent des débats et des rapprochements, ce n’est pas en période électorale que cela peut s’envisager. Les « organismes » ont trop besoin d’affirmer leurs existences pour pouvoir figurer à la table de réconciliation, pour se fondre à la moindre perspective électorale dans un rassemblement qui en l’état, ne pourrait être qu’un marché de dupes.
Je te sais suffisamment au fait des affaires politiques, pour n’en être pas (dupe).
Très fraternellement,
BL
Philippe PIERPONT a écrit :
M. Gérard Filoche,
Il y aurait beaucoup à dire sur votre réponse. Si je vous reconnais une honnêteté intellectuelle en ce qui vous concerne, si je respecte les combats politiques qui sont les votres, je ne suis pas sur de pouvoir en dire autant de ceux qui, dans une posture d’opposition à Hollande ne faisaient au mieux que de s’abstenir quand il fallait oser.
oui mais D&S et GDS a toujours été en pointe depuis 25 ans, entraînant aux maximum les autres (melenchon hamon, maurel…)
Trop de gens à gauche se sont dévoyé dans l’économie de marché, la considérant comme un dogme indépassable.
ca n’a jamais été notre cas
Le résultat : c’est une gauche discréditée car en vérité, elle ne s’assume plus. Majoritairement, son électorat s’est dispersé entre Rassemblement national et abstention.
le résultat c’est la gauche « hollandaise » -PS discréditée haie, a juste titre…
son électorat ne s’est cependant pas « dispersé », surtout pas vers le RN, il s’abstient majoritairement,
Pourquoi ?
Parce que le peuple attend d’un pouvoir le représentant, qu’il le protège des abus de la classe dirigeante.
oui il faut supprimer l’election PR je suis contre depuis 1962
Ce qu’il ne fait plus depuis longtemps. amenant à déconsidérer le terme de gauche lui-même comme synonyme de trahison. Merci le PS !
ça c’est faux, la gauche c’est bien plus vaste, 10 à 15 millions d’électeurs parfois plus , la gauche c’est notre camp, le salariat, gauche contre droite, camp contre camp, classe contre classe,
Hollande a déconsidéré la gauche aux yeux de ceux qui le croyaient vraiment a gauche, mais notre tache c’est d’empêcher que toute la gauche le soir, c’est de defendre et reconstruire la gauche
La France insoumise est un mouvement qui a pour vocation de rassembler à gauche, sans pour autant se renier dans ses convictions.
comme nous
Ainsi, personnellement, si je peux éprouver quelques réserves le concernant, il n’en reste pas moins que le choix de l’avenir en commun m’apparait comme souhaitable.
nous avons des désaccords avec AEC nous avons notre programme mais sommes prêts a en discuter
et surtout a choisir ce qui fait accord entre tous et écarter provisoirement ce qui nous sépare
C’est sur ce point de départ que mon adhésion se fait.
Lorsque je vous dis que votre mouvement, plutôt que de rassembler, vient en concurrence contraire à la possibilité d’union,
mais nous sommes antérieurs a FI… et nous avons toujours cherché a rassembler, en 2005 comme en 2017
c’est parce que des tentatives comme la votre ajoutée à celle de Glucksmann,
ne nous mélangez pas sur le fond a glucskman svp,
donnent la désagréable impression de cacophonie et de division.
nous voulons combattre cette cacophonie et division
Que seront les petits pourcentages que l’ont vous crédite quand la FI a démontré aux élections présidentielles passées sa capacité dynamique.
ne pas avoir signé d’accord en 2017 a fait que les « petits pourcentages » ne se sont pas reportés et qu’on a tous perdu !
ds pourcentages indispensables ! toutes les listes le 26 mai prochain sont données entre 1 et 8 %…
Cela me rappèle Philippe Poutou, pour qui j’ai la plus grande sympathie mais qui en réalité, a nuit à la possibilité d’alternative dans ce pays, traçant un boulevard à la stratégie des Macron et consorts qui peuvent ainsi jouer la carte du « moi ou le chaos » !
mais il a 1% moi je suis pour l’appeler a l’unité, que ses électeurs aient envie d’unité et qu’on gagne tous ensemble
Vous avouerez qu’il s’en fallut de peu pour que le deuxième tour se joue différemment. Mélenchon, arrivé quatrième avec un score frisant la possibilité d’un deuxième tour, aurait peut être changé la donne politique de ce pays si ces voies dispersées pour des raisons impardonnables n’avaient manqué.
en effet. si Melenchon avait accepte de signer un accord cela aurait modifie la donne, levé le problème et on aurait gagne. Mais il a refuse et il s’est même « félicité d’avoir su résister a l’unité »
Vous parlez donc d’union en refusant celle qui vous était proposée.
faux on s’est battu pour cette union avec la derniere des énergies, mais c’est FI et Générations qui l’ont refusé, tous les deux, symétriquement, jamais FI n’a fait un geste, un pas, un combat pour l’union la théorie de FI semble etre qu’elle peut gagner sans union, cela n’arrivera jamais
Qu’est-ce qui ferait que votre proposition soit plus crédible qu’une autre ?
parce qu’elle s’impose et que des millions d’électeurs de gauche sont pour cette unité de la gauche
Vous remarquerez en outre que la plupart des revendications des gilets jaunes sont déjà inscrites dans le programme de l’avenir en commun mais comme d’habitude, ces appels à l’union qui divisent font que c’est encore le Rassemnblement national qui en tirera les marrons du feu.
bien sur, nos revendications sont en grande partie reprises par les gilets jaunes depuis longtemps et on y travaille chaque jour, c’est un facteur d’unité
le RN n’en profite pas, il a moins de 4 à 5 % des gilets jaunes, c’est la gauche, les gilets jaunes
Voilà pourquoi je me suis permis de vous répondre. Il y a urgence aux vues des souffrances et de la misère qui se développent dans ce pays, menant à une colère, que par moralisme dogmatique, une certaine gauche n’incarnera pas une nouvelle fois.
en effet, « une certaine gauche » ne me plait comme a vous, mais n’empêche je veux l’unité parce qu’il faut 50 % pour gagner, et cette unité je veux qu’elle ne soit pas sur la base de cette « certaine gauche « mais sur la notre, cette « certain gauche » on en a besoin, mais minoritaire !
Je connais votre attachement au socialisme, mot qui pour vous revêt un rêve humaniste émancipateur mais la réalité, c’est qu’aujourd’hui, ce mot est vidé de son sens tant ceux qui l’ont incarné se sont démontré être des anti-Jaurès.
moi, je suis communiste, trotskiste, socialiste, depuis toujours je défends la meme ligne
Lorsque ce dernier combatit le baron Reille pour défendre les droit d’un mineur élu maire de Carmaux, Hollande a combattu les droits des travailleurs pour défendre ceux du baron Gattaz.
Hollande est un maudit traitre en effet
Vous auriez du quitter le navire à ce moment, ce qu’à fait Mélenchon qui accepta de regarder cette vérité en face en ne s’obstinant pas à faire comme si le sabotage néo-libéral n’était qu’une crise passagère et ceci bien avant cela.
il l’a quitté en 2008, apres avoir fait synthèse avec Hollande en 2005, c’était absurde ! nous, nous avons combattu jusqu’au bout dedans, nul n’a fait mieux dehors !
Résultat, n’en déplaise à ses détracteurs, il a gagné, malgré les attaques ad libidem, une crédibilité qui permet l’espoir d’alternative démocratique.
non, pas seul, jamais,sans unité cela ne créera que défaites apres défaites comme le 23 avril
Comme la politique est affaire humaine, nous sommes condamnés comme en bien des domaines, d’investir notre confiance sur une personnalité en espérant ne pas nous tromper. Ce qui fut fait avec Hollande pour le résultat que nous connaissons.
je suis contre jamais « confiance en un individu » ni dieu ni cesar ni tribun, pas de « personnalités » mais un grand parti, une maison commune collective, pluraliste, démocratique
Je veux une nouvelle république, je veux combattre la main invisble du marché, sa féodalité financière, je veux un virage démocratique, une justice sociale et une vision écologiste sur ce pays.
nous aussi depuis si longtemps
J’en ai une approche perfectible avec la France insoumise. Vous plaidez pour votre cause, c’est légitime mais je défends la mienne, ce qui l’est tout autant.
mais je ne conteste pas votre affection pour FI, nous combattons pour l’unité avec FI, vous n’avez pas besoin de changer pour cela, l’unité ce n’est pas l’unite de pensée, c’est l’unité d’action sur plate-forme commune
Ce n’est pas la première fois que nous conversons ainsi par mails et un temps sur Médiapart et je me souviens vous avoir invité à rejoindre le mouvement, persuadé de votre intégrité morale et politique. Je crois que vous seriez plus utile à oeuvrer à l’intérieur que dans votre proposition d’union qui n’en est pas une à mes yeux.
ca n’arrivera pas pas de soumission ! l’unité ce n’est pas rejoindre, c’est additionner, c’est démultiplier, c’est rassembler, pas subordonner
Le pays est sur une pente à la sud américaine. J’ai connu ce continent àl’époque où pas un de ces pays échappait à la dictature. Nous avons à faire aux mêmes, ici, aujourd’hui et l’escalade des répressions, l’amenuisement des droits, la criminalisation des oppositions et la violence d’état, n’ont plus grand chose à leur envier. J’en connais les implications, la chappe de plomb qui s’abat sur ce genre de régime où chacun se tait, de peur d’être dénoncé et risquer sa vie. Il y a vraiment urgence et si union il doit y avoir, alors autant qu’elle se fasse autour de sa dynamique la plus porteuse.
tout à fait d’accord, c’est ce que notre revue mensuelle D&S explique depuis 27 ans
cordialement, gerard filoche
Amicalement.
Philippe Pierpont
Expéditeur: Marc LEYGONIE
Date: 11 avril 2019 à 12:14:03 UTC+2
Destinataire: contact@gds-ds.org
Objet: Le nécessaire rassemblement
Répondre à: Marc LEYGONIE
Bonjour
Il est incompréhensible et irresponsable que les diverses formations de gauche ne soient pas capables face à la gravité et l’xtrême urgence de la situation de laisser de côté leurs divergences de détail pour s’unir sur l’essentiel de ce qu’elles partagent et s’attaquer à la tâche d’élaborer un projet commun.
Les français seront capables de comprendre que tout ne pourra être fait dans l’instant dès lors que le projet leur permettra d’envisager un avenir plus équitable et apte à répondre à leurs attentes.
Amitiés
Marc
oui cheques à l’ordre de « soutien-filoche » au C/O GF 85 rue Rambuteau 75 001 Paris, l’avocat me demande de le payer et c’est cher, très cher, 12 000 euros,même quand on gagne, j’ai déjà lancé des appels et collecté pres de 4000 euros, il en manque 8000… hélas hélas