L’unite de la gauche, la FI, Jean Luc Mélenchon : un pas dans le bon sens Concrétisons vite

Mercredi 24 avril, dans une interview à Libération, Jean-Luc Mélenchon a fait ce que nous estimons être un pas dans la bonne direction : il a proposé la création d’une fédération populaire voulant rassembler toute la gauche.

Nous accueillons favorablement cette ouverture de la part du dirigeant de LFI. Cela fait bien longtemps que la GDS se bat pour l’unité de la gauche : pour des primaires de toute la gauche en 2016-17, pour l’unité Mélenchon-Hamon-Jadot aux présidentielles, pour l’unité en soutien au mouvement social et pour la constitution d’une maison commune de toute la gauche suite à la débâcle de 2017. Encore le 9 avril dernier, notre porte-parole Gérard Filoche signait une lettre adressée à tou.tes les dirigeant.es de la gauche pour proposer une démarche commune pour les européennes.

Bien entendu, il existe des divergences, des rancœurs et des arrière-pensées qui constituent des obstacles à l’unité. Il en a toujours été ainsi à gauche et il y a toujours eu une solution éprouvée : le débat transparent sans préalable pour constituer un socle programmatique commun en s’appuyant sur ce qui réunit et en écartant autant que possible ce qui divise.

Or, comme le constate Jean-Luc Mélenchon lui-même dans son interview à Libération, aujourd’hui ce qui réunit domine largement. Neuf-dixième du temps, dit-il, les députés des trois groupes de gauche à l’Assemble Nationale votent dans le même sens. Toutes les listes de gauche aux européennes disent vouloir changer les traités européens, mettre fin à l’austérité et accueillir dignement les migrants. Tous les partis de gauche s’opposent à la politique économique et sociale de Macron et à son virage autoritaire. Tous les partis de gauche sont pour lier les enjeux sociaux aux enjeux du climat et de l’écologie. Voici de bases pour discuter. Ne cherchons pas des obstacles sur le chemin de l’unité: untel propose son programme comme base de discussion, un autre telle clarification sur l’Europe ; ces préalables nuisent à la construction d’une dynamique vertueuse.

Et ne remettons pas cela à plus tard.  Rencontrons-nous dès maintenant. Il ne suffit plus de se dire pour l’unité, il faut le démontrer.

 

communique au nom de GDS  www.gds-ds.org

 

5 Commentaires

  1. kandicha
    Posted 27 avril 2019 at 18:38 | Permalien

    L’unité de la gauche ? L’Unité de la Gauche ! et si on se mettait à re-rêver ? si tous ces égos surdimensionnés (les égauches) se mettaient à baisser leurs orgueils et penser à nous, les simples, les gueux, les sans-dents, les illettrés, les rêveurs, les utopistes..et si brusquement ils imitaient les gilets jaunes, et organisaient une assemblée des assemblées des gauches de France ? Si ça faisait pour les prochaines élections ? Si pour une belle planète bleue, on faisait un drapeau jaune vert rose rouge …
    Merciiiiiiiiiii

  2. Posted 28 avril 2019 at 15:01 | Permalien

    A propos du fédéralisme à l’échelle européenne, sur le blog de Ch. G. le plus intéressant, parce qu’ouvrant une (toute petite) perspective réaliste, me semble être ds le commentaire, que tous n’iront pas forcément voir, de Paul Alliès poussant à « penser autrement le fédéralisme, généralement corrélé au concept de souveraineté, ce qui fige le choix entre la confédération d’Etats et l’Etat fédéral. Certains auteurs (par exemple Olivier Beaud dans sa Théorie de la fédération, Presses universitaires de France, 2009) proposent de déplacer ce dilemme classique vers la notion de « pacte fédératif », qui met sur un pied d’égalité les puissances fédérales et fédérées dans une nouvelle institution, personne morale à part entière internalisant des relations jusque-là interétatiques ».

    Sinon, il est difficile d’envisager sérieusement le fédéralisme pur et simple pour les populations de 27 ou 28 États, ne serait-ce que pour des raisons de compréhension réciproque avec les 24 langues officielles de l’UE, plus les 2 autres officielles ds un État (luxembourgeois et turc à Chypre !), plus éventuellement (et démocratiquement), par exemple, les 4 ayant un statut officiel dans les communautés autonomes en Espagne. On est loin des 4 de la Confédération helvétique, des 3 de la Belgique, ou de l’anglais aux États-Unis, même si le pays n’a pas de langue officielle du tout, sauf dans la pratique ! Et l’exemple de l’Inde ne prouve pas grand chose, puisqu’on parle peu en France des partis régionaux, qui obtiennent depuis une quinzaine d’années plus de la moitié des suffrages. Dans un seul État comme le Tamil Nadu, ça représente plus de 22 millions de voix : donc un fédéralisme assez spécifique puisque 60 % des électeurs s’expriment là en faveur de partis n’existant que dans un ou deux États.

    Je ne doute pas que ce type de réflexion sera qualifié aisément de « jacobin », puisque tout le mal pour le cde G. semble incarné par l’héritage « stalinien et républicano-jacobin » : apparemment, l’héritage des girondins modernes (démocratie-chrétienne et « deuxième gauche » rocardienne) n’aurait guère de responsabilité ds l’impasse actuelle.

    Quant au parlementarisme, il est difficile de nier qu’il est respecté en Allemagne ou en Italie, par exemple. A-t-il aidé, par lui-même, à faire avancer la démocratisation de l’Union ? La Vème République, avec tous ses présidents mis dans le même sac (« Les présidents français, de De Gaulle à Chirac en passant par Mitterrand, qui ont eu à négocier des réformes des traités ont tous été guidés par la volonté de transposer l’équilibre institutionnel anti-démocratique de la Ve République au niveau fédéral »), a bon dos : ainsi, pour ne prendre qu’un point factuel, la seule révision des traités intervenue entre 1957 et 1986 a été la fusion des exécutifs communautaires en 65 (CEE, CECA et CECAE)…

  3. Posted 29 avril 2019 at 13:28 | Permalien

    Bonjour à tous,

    Aller tracter, aux gares, sur les marchés,… pourquoi pas, mais pour quoi faire?
    Pour défendre les idées portées par Génération-s peut-être, mais à quoi cela sert il si nous perdre, si la gauche dans son ensemble doit-être battue en raison de son éparpillement.
    Bien sûr nous avons des divergences très fortes avec Mélenchon et aussi même si elles sont différentes avec les Verts, le PC ou le PS, voire NPA, MAIS NOUS SOMMES D’ACCORD SUR L’ESSENTIEL, il faut changer notre société, la rendre plus humaine.

    Et pour le reste nous en discuterons tous ensemble après avoir gagné.

    Malheureusement, nous en sommes loin, nous allons tous nous contenter de nos petits scores en espérant faire plus que le voisin. En espérant obtenir 5, 10 députés, alors que nous pourrions tous ensemble changer les choses en donnant à la liste de toute la gauche du NPA au PS la majorité.

    Je sais bien que nos têtes de liste ont tenté (sans réelles conviction) des accords, mais chacun sur ses positions sans vouloir faire la moindre concession. Cela ne pouvait pas marcher, c’est aux militants de prendre ce sujet en mains et d’exiger de nos directions un accord – à minima peut-être — mais un accord tout de même.

    Historiquement toute les défaites de la gauche sont la fait de la gauche elle même.

    Alors le tractage pour Génération ou pour un liste de gauche unie……moi je n’hésite pas. Les militants de LFI du NPA, du PC des Verts ou du PS ne sont pas mes adversaires.

    Et si c’est trop tard pour les Européennes???? Alors pensons à l’avenir.

    Jean-Pierre KECK

  4. Posted 29 avril 2019 at 13:47 | Permalien

    https://blogs.mediapart.fr/antoine…/election-en-espagne-resultats-et-premere-analyse

    Election en Espagne. Résultats et première analyse…
    29 AVR. 2019 PAR ANTOINE (MONTPELLIER) BLOG : CLARTÉ À GAUCHE POUR (COM)BATTRE LA DROITE ET L’EXTRÊME DROITE
    Une large victoire des socialistes qui auront cependant besoin des voix de Podemos mais aussi des indépendantistes, dont les Catalans, pour atteindre la majorité absolue. Un effondrement du PP au profit de Ciudadanos et de l’extrême droite qui ne permet pas de rééditer l’alliance de gouvernement à l’andalouse. Le bipartisme est bien mort. Instabilité politique toujours là ?

    Les résultats connus avec 90% des dépouillements. Des modifications à la marge sont encore possibles.

    Capture%2Bd%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran%2B2019-04-29%2Ba%25CC%2580%2B00.19.07.png

    Tiré de eldiario.es

    La participation devrait dépasser le record de plus de 76% lors de l’élection de 2004 qui avait suivi l’attentat de Madrid. En 2016 elle n’avait été que de 66,66%.

    Le PSOE est largement en tête en passant de 85 député-s à 123 (près de 29% des voix).

    Pour le PP, c’est la débâcle, le pire résultat de son histoire. Ce dont profitent avant tout Ciudadanos et Vox : 66 sièges au lieu de 137 à près de 17%.

    Ciudadanos : 57 sièges au lieu de 32. Il effleure les 16%.

    Podemos : 35 sièges au lieu de 45 à 12% et des poussières.

    Les Communs : 7 sièges au lieu de 12 et ils n’arrivent pas aux 2,5%.

    Vox : 24 député-es (rien avant) pour un peu plus de 10%. Il ne confirme pas que sa percée andalouse de décembre dernier était le prélude à une recomposition à droite permettant d’accéder au gouvernement central. Cela dit, ses 10% installent durablement ce parti dans le paysage politique espagnol dans un cadre parlementaire et gouvernemental loin d’être stabilisé car ces élections confirment que le bipartisme, qui avait régi la démocratie outre-Pyrénées depuis la fin du franquisme, est bien mort. L’obligation qu’a tout parti majoritaire de se chercher des alliés pour gouverner devient vite un casse-tête insoluble au vu de l’ampleur des problèmes à régler : en premier lieu celui d’une revendication indépendantiste catalane qui, d’une part, sort renforcée de cette consultation mais qui, d’autre part, est devenue un point de focalisation espagnoliste lui-même générateur de terribles contradictions et fragilisations chez les anticatalanistes/anti-indépendantistes/non-indépendantistes (PP, Ciudadanos, Vox mais aussi PSOE mais encore Podemos, Communs).

    ———

    En Catalogne

    Les indépendantistes

    . ERC : 15 député-es au lieu de 9. Il atteint presque les 4% (25% des voix en Catalogne).

    . JxC : 7 au lieu des 8 du PDcC, pour près de 2% (12% des voix en Catalogne).

    Les autres

    Le PSC gagne 5 sièges à 12.

    Les Communs qui avaient été la première force catalane en 2016 passent à la 3e avec 7 sièges au lieu de 12 (curieux chassé croisé numérique avec le PSC).

    Ciudadanos conserve ses 5 sièges

    Le PP n’aurait qu’un-e député-e au lieu de 6.

    Vox obtient un siège (à Barcelone).

    —————

    Retour à l’échelle de l’Etat espagnol

    Tendance : le PSOE peut compter sur les voix de Podemos pour avoir la majorité au Congrès mais il lui faudra l’appui du PNV basque et de quelques voix catalanistes pour qu’elle soit absolue ! Reste l’option qui tente l’appareil socialiste d’une alliance avec … Ciudadanos. Avec 180 voix la majorité absolue est acquise mais les difficultés sont grandes : la campagne de cet allié potentiel s’est construite sur une opposition frontale au PSOE, malgré la main que celui-ci lui tendait. Le parti orange, dans la continuité du choix de gouverner avec le PP et Vox, comme en Andalousie, n’a pas eu de mots assez durs pour dénoncer que le PSOE était complice des indépendantistes catalans, sa bête noire. Il est certes capable de virages à 180 degrés (il avait toujours dit qu’il ne s’allierait pas à l’extrême droite !) mais en fait il faudrait que le PSOE retrouve son positionnement du temps du référendum catalan, qui l’avait vu s’aligner sur… Ciudadanos, mais aussi le PP et Vox, pour promouvoir le 155, afin de minimiser ce qui s’apparenterait tout de même à un véritable tête-à-queue politique dudit Ciudadanos. Mais pour le PSOE aussi le virage serait… raide car, tout en étant ferme sur le refus de tout référendum en Catalogne (comme ailleurs), il s’est toujours revendiqué, pendant la campagne électorale, d’une volonté de modération et de dialogue sur le sujet. Ce qui est à l’opposé de la position de Ciudadanos qui a toujours poussé les feux de la confrontation sur ce terrain. Sans parler que, du côté du catalanisme, une telle alliance rouge (enfin rose)-orange serait perçue comme une déclaration de guerre aux conséquences incalculables. Voilà qui, en tout cas, montre que cette élection ne permet pas d’envisager une sortie en douceur de la crise politique que connaît l’Etat espagnol.

    Le PSOE a la majorité absolue au Sénat (c’est lui qui valide le recours à l’article 155 de La Constitution contre une Autonomie comme cela s’est passé en Catalogne !). Avant c’est le PP qui détenait cette majorité absolue.

    Détails : Les deux avocats de l’accusation, membres de Vox, siégeant au tribunal qui juge les indépendantistes catalans, sont élus. Un autre candidat de ce parti, général à la retraite, signataire de la déclaration de militaires en faveur de Franco, est également élu (Cadix).

  5. Posted 30 avril 2019 at 11:36 | Permalien

    Alors que la gauche française est divisée, Gérard Filoche veut croire que l’union des gauches est toujours possible. A la veille d’une nouvelle mobilisation qui aura lieu lors du traditionnel 1er mai, on fait le point avec lui sur la situation sociale et politique. Le membre fondateur de la Gauche Démocratique et Sociale est l’invité de #LaMidinale.

    http://www.regards.fr

    VERBATIM

    Sur les élections en Espagne
    « Il ne faut jamais dire que la social-démocratie est définitivement morte. »
    « Il faut toujours réfléchir sur les conditions dans lesquelles ces partis-là existent et gagnent et comment la gauche peut exister. Mais surtout, il ne faut pas être sous leur dépendance pour mener une véritable politique de transformation sociale. »

    Sur le compromis en politique
    « La politique, c’est une question de fond, ça dépend du mouvement de masse qu’il y a derrière les appareils et comment il peut les bousculer. »
    « Il faut du compromis mais il faut qu’ils soient les meilleurs possibles. Si c’est pour ressortir une politique à la Hollande avec la même trahison qu’ils ont fait pendant cinq ans, c’est non. »

    Sur la proportionnelle en France
    « Quand Macron veut 20% de proportionnelle, c’est pour diminuer le nombre de députés et concentrer le pouvoir autour du président donc il ne faut pas l’accepter. »
    « Il faut plus d’élus. Il faut mille élus avec des petites circonscriptions. »
    « Il faut plus d’élus, il faut que les gens participent, que les élus soient contrôlés, révocables et qu’il y ait une limite dans le temps et dans le cumul des mandats. »

    Sur les annonces du président
    « C’est une contre-révolution. »
    « Macron avait déjà écrit ça dans son livre Révolution c’est-à-dire l’idée d’une France uberisée, une société sans statut, post-salariale, sans loi ni droit et sans sécu. »
    « Macron est obligé de mettre des bémols, il a un peu chaud aux fesses. »
    « Au bout de six mois d’agitation, il n’a pas répondu aux gilets jaunes. »
    « Quand on travaille, on veut un salaire, on ne veut pas des aides, on ne veut pas l’aumône. »
    « Il faut que le capital paye, que les patrons payent. Et que fait Emmanuel Macron ? Du passe-passe. »

    Sur les gilets jaunes
    « Mon cœur bat avec les gilets jaunes. »
    « Je suis gilet jaune depuis tout petit. »
    « Il faudrait 300 euros tout de suite, pour tout le monde. »
    « C’est une question de répartition des richesses entre le capital et le travail. »

    Sur les violences policières
    « C’est le règne de la peur qui fait reculer les manifestations. »
    « C’est un terrorisme d’Etat. Ils savent ce qu’ils font avec les tirs et les arrestations. C’est une répression sans précédent dans notre pays. »
    « Emmanuel Macron mène une guerre sociale. »

    Sur les européennes
    « Je crois que je vais voter pour l’une des listes de gauche. »
    « Franchement, c’est désespérant : il y aurait une liste commune, on serait à 30-35%. »
    « Ils se tapent dessus alors qu’il y a peu de différences quand on les écoute attentivement. Ils disent à peu près la même chose. »
    « Pourquoi ne peut-on pas se mettre d’accord sur ce qui unit et mettre de côté ce qui nous sépare ? »
    « Il ne faut pas qu’il y ait de chef, de tribun ou de césar. Il faut qu’il y ait un collectif. »

    Sur l’après-européennes
    « Si on ne réussit pas à bousculer la politique de Macron, avec les gilets jaunes et les organisations syndicales, c’est parce qu’il n’y a pas d’issue politique. »
    « Il ne suffit pas d’additionner les partis mais on ne peut pas le faire sans les partis. »
    « Pour dépasser les partis, il faut additionner les partis. »
    « Pour faire le Front populaire, il a quand même fallu mettre Thorez, Cachin et Blum sur la même tribune. »
    « C’est pas mal qu’il y ait des sensibilités différentes parce qu’il faut du débat dans la gauche. »
    « L’unité, c’est pas se rallier, ni de se soumettre, c’est de se respecter. »

    Sur la fédération populaire de Mélenchon
    « Je préfère l’union de la gauche parce qu’au moins, on sait de quoi il s’agit. Dans le peuple, il y a les patrons. »
    « J’ai toujours un peu de difficulté à parler de collaboration de classes. Pour moi, il y a des classes sociales, donc c’est l’unité de ma classe : ma classe, c’est le salariat. Le salariat, c’est la gauche. La gauche, c’est le salariat et je veux unir le salariat. »
    « L’appartenance à la gauche est déclarative. Il n’y a pas de tribunal pour juger qui y est et qui n’y est pas. »

    Sur le 1er mai
    « Gilets jaunes et gilet rouges. »
    « Je milite pour qu’il y ait des millions de manifestants. »
    « A un moment donné, les digues vont se rompre. L’explosion est devant nous, elle n’est pas derrière. »
    « Je suis un vieux soixante-huitard. Mais jeune de coeur. Il faut que les entreprises soient occupées et que la grève soit générale. Ça ne se décrète pas mais même si ça ne se décrète pas, il fait agir dans ce sens. »

2 Trackbacks

  1. [...] dans la bonne direction : il a proposé … (adsbygoogle=window.adsbygoogle||[]).push({}); Source : http://www.filoche.net/2019/04/25/lunite-de-la-gauche-la-fi-jean-luc-melenchon-un-pas-dans-... Auteur : Date de parution : 2019-04-25 21:18:58 previous article« Gilets jaunes » déçus, « [...]

  2. [...] dans la bonne direction : il a proposé … (adsbygoogle=window.adsbygoogle||[]).push({}); Source : http://www.filoche.net/2019/04/25/lunite-de-la-gauche-la-fi-jean-luc-melenchon-un-pas-dans-... Auteur : Date de parution : 2019-04-25 21:18:58 previous articleEmmanuel Macron candidat en 2022 ? [...]

Déposer un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera jamais transmise.

*