La #reprise ? C’est comme après une grève, elle doit se faire aux conditions des salariés pas à celles des patrons !

 

Le 11 mai, pas de reprise sans protection !

La stratégie du confinement a été adoptée parce que la France n’avait pas les moyens pour une autre stratégie. Nous n’oublierons pas ! Ce confinement douloureux n’est que la conséquence des politiques d’austérité envers les services publics. Macron avait tout misé sur les lacrymos pas sur les masques ni les hostos. Il avait un pognon de dingue mais pas de seringues ! Il payait cher la répression policière mais pas les infirmières !

Alors maintenant ça suffit : pas de déconfinement ni de reprise du travail ni d’ouverture des écoles le 11 Mai sans protection des salariés, des seniors et des enfants

Macron parle mais ne prend pas les moyens réels et suffisants pour un déconfinement le 11 Mai !

Tout le monde s’accorde pour dire qu’un déconfinement sans protections verrait la pandémie s’embraser et une deuxième vague submerger l’hôpital : le risque est considérable. Pour l’éviter, il faut disposer massivement immédiatement de masques, de blouses, de gants, de tests et des moyens pour isoler les porteurs du virus et aussi de lits de réanimation, de respirateurs, de matériel médical, de médicaments .

Tout le monde voit bien qu’on en est loin aujourd’hui. En France 30 000 tests sont faits chaque jour alors que l’Allemagne procède à 600 000 tests par jour. Il est question de fabriquer 17 millions de masques par semaine en mai, alors qu’il en faudrait 51 millions par jour. Même les annonces gouvernementales, apres tant et tant de mensonges,  reconnaissent maintenant cette pénurie dramatique.

Le décrochage scolaire est une réalité et révèle la fracture numérique. Il faut dès maintenant fournir une tablette à chaque enfant scolarisé. Et des moyens spécifiques pour des « décrocheurs ». Et plus de moyens et d’effectifs pour les écoles, collèges, lycées, universités.

Répondre aux inquiétudes dès maintenant

* contre la spéculation  financière, des milliards pour les hôpitaux publics, les ehpad publics, la recherche publique, l’école publique, les transports publics   !

Avant la pandémie, les minimas sociaux étant trop bas, beaucoup de bénéficiaires s’en sortaient en s’appuyant sur des aides secondaires (tarifs sociaux dans les cantines, distribution alimentaire, petits boulots non déclarés)

Pour faire face le gouvernement propose une aide exceptionnelle le 15 mai, alors qu’il faudrait revaloriser les minimas sociaux pour qu’aucun revenu ne soit inférieur au seuil de pauvreté (1026 euros)

* pour un chômage technique payé à 100 % : avec 84 % du salaire on ne fait pas face aux factures

Pour faire face aux dépenses courantes, il faut garantir 100% du salaire net.

Si cela ne suffit pas, les loyers, les factures d’eau et électricité, le remboursement des prêts devraient être différés (voire annulées pour les plus démunis). Suppression des frais bancaires

Le gouvernement suggère de verser des primes, il faut une augmentation de salaires de 300 euros pour tous les salariés de première ligne qui font tourner le pays. En majorité ce sont des femmes : égalité salariale femmes hommes.

Il faut imposer des règles strictes et contrôlables pour le télé-travail.

* la peur de perdre son travail  se rajoute à la peur de la maladie. Il faut une loi qui interdise les licenciements ainsi que le versement des dividendes et un salaire maxima.

Les « recommandations » aux entreprises ça suffit ! abrogation des ordonnances  du 23 mars 2020 : Non a la semaine de 60 h et a la journée de 15 h ! repos dominical et pas touche a nos congés payés !

Et les patrons, c’est contre les banques qu’il faut qu’ils se battent, pas contre les salariés !

Le gouvernement a su trouver les mesures contraignantes (13,5 millions de contrôles, mais pas de « tests ») envers les citoyens et prendre des mesures anti sociales. Pour ce qui est des entreprises il en reste aux » recommandations ».

Il faut des mesures contraignantes ! Hausse de l’impôt sur les grandes sociétés,  pas de dividendes en 2019 ni 2020.

Pourquoi ne pas faire comme au Danemark où les entreprises enregistrées dans les paradis fiscaux ou celles qui pratiquent le rachat d’actions ne recevront pas l’aide de l’Etat ? La priorité des aides doit aller aux petites et moyennes entreprises pour éviter la faillite. Il faut imposer aux assurances qui font des milliards de bénéfices de venir au secours.

Pour préparer le déconfinement, il faut prendre le taureau par les cornes ! Réquisitionner certaines usines pour fabriquer des masques, des respirateurs, des bouteilles d’oxygène (1) et les entreprises pharmaceutiques pour empêcher la pénurie de certains médicaments. Contraindre les industries du luxe de réorganiser leurs productions.

Rétablir un grand service 100 % public dans les Ehpad avec un financement par une cotisation spécifique de la Sécurité sociale, et une cotisation salariale et patronale sur tous les bulletins de paie.

Ces mesures se retrouvent dans les différents plans de mesures proposés par les partis de gauche et écologiques.

GDS a fait ses propositions détaillées, progressives, dans l’immédiat, pour le jour d’après et pour les lendemains, depuis le 7 avril : www.gds-ds.org   »Pandémie : urgence et jours d’après »

Il est grand temps d’agir ensemble, de constituer un comité de liaison permanent offrant ainsi une issue progressiste à cette crise : un gouvernement commun de la gauche pour supplanter Macron et son monde.

 

13 Commentaires

  1. Hubert SAUNER
    Posted 22 avril 2020 at 10:00 | Permalien

    Bonjour, juste une petite question : si l’on ne paye plus les loyers c’est l’état qui compense, donc l’impôt ou bien on laisse le propriétaire dans la merde à notre place ???

  2. Posted 23 avril 2020 at 9:42 | Permalien

    l’essentiel des bailleurs sont des institutionnels et peuvent supporter le non paiement des mois de foyers « pandémie » , et les petits bailleurs doivent pouvoir bénéficier des compensations prévues par l’etat.

  3. Hubert SAUNER
    Posted 23 avril 2020 at 10:33 | Permalien

    Vous dites n’importe quoi concernant les petits bailleurs. La compensation est de 1500 € par mois et encore pas si ils sont en SCI. Une fois de plus tellement facile de vous montrer généreux avec l’argent des autres…

  4. Posted 23 avril 2020 at 16:21 | Permalien

    de quoi vous parlez avec argent des autres ??? quand Macron donne 40 milliards aux grosses entreprises puis encore 20 milds vous croyez que c’est avec l’argent de qui ?

  5. Posted 23 avril 2020 at 16:22 | Permalien

    Risques de famine massive due au coronavirus
    Le nombre de personnes au bord de la famine risque de doubler en 2020 à cause du Covid-19, selon une projection dévoilée mardi par le Programme alimentaire mondial (PAM), dont le patron a mis en garde le Conseil de sécurité de l’ONU contre une « catastrophe humanitaire mondiale ».
    « Le nombre de personnes souffrant sévèrement de la faim pourrait doubler en raison de la pandémie de Covid-19, atteignant alors plus de 250 millions d’ici la fin de 2020 », a averti cette agence de l’ONU, qui a également contribué mardi à un rapport sur les crises alimentaires.
    Selon ce rapport, le nombre de personnes au bord de la famine a nettement augmenté en 2019, passant de 113 à 135 millions de personnes, en raison des conflits, des problèmes climatiques et des chocs économiques.
    Mais pour 2020, c’est une explosion de ce nombre qui se profile, lequel passerait de 135 à 265 millions de personnes, en raison de l’impact économique causé par la pandémie, selon une projection du PAM.
    Lors d’une visioconférence mardi du Conseil de sécurité de l’ONU sur le sujet, David Beasley, patron du PAM, a brossé un panorama très sombre de ce qui attend la planète, en exhortant la plus haute instance des Nations unies à décider rapidement d’actions pour contrer le mouvement.
    « Nous sommes au bord d’une pandémie de faim », a-t-il dit. « Nous sommes non seulement confrontés à une pandémie de santé mondiale, mais aussi à une catastrophe humanitaire mondiale. Des millions de civils vivant dans des pays marqués par des conflits, dont de nombreuses femmes et enfants, risquent la famine, le spectre de la famine étant une possibilité très réelle et dangereuse », a insisté David Beasley.
    « Dans le pire des scénarios, nous pourrions avoir une famine dans une trentaine de pays. En fait, dans dix de ces pays nous avons déjà plus d’un million de personnes dans chacun d’entre eux au bord de la famine », a-t-il précisé, sans identifier les pays en question.
    « Des gens qui avaient besoin d’aide vont avoir besoin d’aide plus longtemps et de nouvelles personnes vont se retrouver en situation d’insécurité alimentaire à cause du Covid-19 », a expliqué à l’AFP Arif Husain, économiste principal au PAM, auteur de l’étude et co-auteur du rapport présenté mardi.
    « Ce Covid n’aurait pu arriver à un pire moment », a-t-il estimé, alors que la situation était déjà en train de se dégrader. Chaque jour déjà, a-t-il rappelé, « environ 21.000 personnes meurent dans le monde de causes liées à la faim ». « C’est la situation habituelle dans le monde, avant la pandémie ».
    (Avec AFP).

  6. Hubert SAUNER
    Posted 23 avril 2020 at 18:12 | Permalien

    En l’occurence je parle des petits propriétaires qui ont un prêt sur un logement avec la nécessité d’encaisser les loyers pour ne pas à leur tour être en défaut.
    Mais sans doute votre haine des patrons et des propriétaires vous aveugle au point de vous rendre la chose inaccessible au niveau intellectuel…

  7. Posted 23 avril 2020 at 18:55 | Permalien

    mais de qui parlez vous encore ?
    l’essentiel des bailleurs sont des institutionnels
    de meme que l’essentiel des patrons qui comptent sont gros patrons
    je m’échine dans tous mes textes a faire la distinction, et a traiter les uns et les autres différemment
    vous ne me lisez même pas et vous m’insultez ça rime a quoi ?

  8. Hubert SAUNER
    Posted 23 avril 2020 at 22:03 | Permalien

    Désolé mais ne vous faites pas la distinction entre les bailleurs et les petits propriétaires dans votre texte. Et si je vous lis même si je ne partage pas vos idées que je trouve d’apparence généreuses et profondément dangereuses…

  9. Posted 24 avril 2020 at 11:08 | Permalien

    Humeur…

    Ainsi donc les deux directeurs d’hôpitaux Guy Collet et Gérard Vincent s’en prennent aux corporatismes, pas le leur évidemment, cat eux se pensent hors de toute corporation. Ils sont pourtant tout deux « directeur » et directeur avec du personnel subordoné. Et là division ! Certains directeurs apprécient le statut de la fonction publique alors que d’autres, comme eux aiment,la gestion facile sans lourdeur bureaucratique. Ils aiment la précarisation des personnels c’est à dire leur la soumission et fragilisation des employé.e.s pourtant source de souffrance et de mal vie. Ils voudraient licencier sans souci. Qu’il n’y aient pas de code pour le privé, pas de statut pour le public. Pardi !

    Et puis ils voudraient qu’on n’aille pas vers les 32 heures par semaine surtout. Bon les syndicats ne sont pas encore sur ce créneau mais çà pourrait venir ! Alors maintenons la pression vers le travaillisme nécessaire !

    Et puis la bureaucratisation publique est néfaste. C’est mieux de mettre le service de l’interêt général et des soins au service de l’argent et de la finance. Bref, ils tiennent à la privatisation et à la marchandisation. Pour Collet et Vincent, la santé, çà doit pouvoir servir à se faire du fric ! Leus paye de directeur n’est peut être pas suffisante. Ils voudraient se faire des revenus de chirurgiens ! Eux gagnent de trop justement ! Le 1% doit payer la prochaine RTT à 32 ou 30 heures hebdo sans perte de salaires pour les 99% d’en-bas.

    Christian Delarue

  10. Posted 24 avril 2020 at 11:28 | Permalien

    qu’est ce qui est dangereux ? de vouloir partager les richesses ?

  11. Hubert SAUNER
    Posted 24 avril 2020 at 14:55 | Permalien

    De faire confiance à l’état et au dirigisme et de vouloir l’égalité par la force. De ne pas respecter la liberté individuelle et l’altérité des individus. De nier le droit à la propriété privée, au moins de l’attaquer sérieusement. De réduire immensément les richesses au nom d’un partage… De mettre l’idéologie avant l’observation.
    Vous continuez à demander plus de moyens par exemple pour les hôpitaux alors que la France n’est pas loin d’être la championne du monde en la matière. Alors que peut être il serait temps de s’interroger sur le modèle lui même…

  12. Posted 27 avril 2020 at 14:44 | Permalien

    1er mai : pas de confinement pour nos revendications !

    En prenant la parole le lundi 13 avril, Emmanuel Macron a fixé un horizon : celui de la reprise de l’activité économique, directement liée à la réouverture des écoles et établissements scolaires. Alors que nous ne sommes qu’aux prémices d’une crise sanitaire, écologique, économique et sociale d’ampleur inégalée, l’objectif est clair : il s’agit de relancer la machine sans changer le mode d’emploi, moyennant quelques « gestes barrières » et des masques distribués au compte-gouttes.

    Face à cela, nous affirmons très clairement notre soutien aux travailleurs et des travailleuses qui refusent que leur santé soit sacrifiée sur l’autel de la croissance, que leurs droits soient amputés pour garantir les profits et que les plus précaires soient laissé·es pour compte. Nous disons également que la reprise du travail ne saurait se faire au détriment des normes et des procédures environnementales. Il en va de la santé de l’ensemble de la population. Pas de protection sanitaire, pas de travail et d’école !

    Sans transiger avec les enjeux sanitaires de protection de la population, nous refusons également que les libertés puissent être remises en cause. Nous appelons notamment à faire immédiatement cesser l’enfermement des personnes étrangères dans les centres de rétention administrative, ainsi que les violences policières, en particulier dans les quartiers populaires.

    Le temps est venu d’un monde plus juste, plus solidaire, plus égalitaire, dans laquelle l’être humain vivra en harmonie avec la nature.

    A ce titre, le projet de réforme des retraites, symbole d’injustice sociale, doit être définitivement abandonné.

    À l’occasion de la journée du Premier mai, nous appelons toutes celles et ceux qui ne veulent pas redémarrer pour tout recommencer comme avant à faire entendre leur voix, que ce soit à la même heure aux fenêtres, sur les réseaux sociaux, en soutenant les initiatives syndicales unitaires ou dans des rassemblements locaux garantissant la sécurité sanitaire pour toutes et tous. Disons-le ensemble : plus jamais ça !

  13. Posted 27 avril 2020 at 14:45 | Permalien

    oui l’égalité comme le travail ça s’organise par la loi républicaine pas par le loi de jungle
    vivement une VI° république democratique et sociale, anticapitaliste

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