Contrôler

Au boulot n° 492

Des contrôles zélés     lire l’humanité dimanche chaque semaine

 

La politique économique de Macron a paralysé l’économie du pays face au Covid19. La « France start up » était sans masques, sans blouses, sans gants, sans lits, sans respirateurs, sans tests, sans seringues, sans matériel médical, sans médicaments, sans soignants. Sa « société sans statut » sans code du travail, c’était sans les caissières, les éboueurs, les livreurs qui font l’essentiel alors qu’il sont les plus mal payés. Sa « fin des cotisations sociales » pour 30 millions de salariés, c’était la mort du pays. Ses mensonges sur les masques et les tests, coutent un confinement lourd, coûteux et prolongé. Faute d’avoir choisi d’investir dans les services publics, les hôpitaux notamment, le recul du PIB sera de 10 à 12 % de celui-ci.

Macron a voulu « économiser », il a coulé l’économie.

Certes, ce n’est pas comme après une guerre, l’appareil de production est intact et peut repartir, mais pour cela, il faut tordre le cou aux richissimes banques et faire payer les puissantes multinationales, partager le temps de travail, contrôler les licenciements. Et ça, Macron veut le contraire.

Jamais il n’y a eu autant besoin de droit du travail

Si « reprise » il y a le 11 mai c’est comme après une grève, aux conditions des salariés qui ont sauvé le pays, pas aux conditions des actionnaires qui n’ont servi à rien.

C’est la France du Smic qui a fonctionné, la France du fric doit payer.

Elle ne le fera pas spontanément sans y être obligée par l’état.

Sans obligation de maintien de l’emploi en CDI, sans respect des exigences salariales et écologiques, à quoi servent les 4 à 500 milliards mis sur la table par le gouvernement ? Sans contrôle, ni sanction ?

Nous voilà, en plus des 6,6 millions de chômeurs officiels Pôle Emploi, à 10 millions de chômeurs partiels, un salarié sur deux.

L’état paie.

Plus de 8 millions de salariés vont rester confinés en télétravail. Le gouvernement veut que ça continue après le 11 mai : or le chômage partieldes salariés est incompatible avec le télétravail. Lorsqu’un employeur demande à un salarié de télé-travailler alors que ce dernier est placé en activité partielle, c’est une fraude et du travail illégal. Pourtant cela se produit en masse. Et Mme Pénicaud freine l’action de l’inspection du travail, reprochant leur zèle à ses agents comme Anthony Smith.

Des salariés sont attirés par l’apparent mirage du télétravail. Ils y gagnent du temps de transport et une apparente liberté. Mais, sans contrôle zélé, attention : l’auto-exploitation à domicile peut devenir un enfer. Si le matériel n’est pas financé par le patron, s’il n’y a pas de définition précise du poste, s’il n’y a pas de fiches de travaux en équivalents horaires, on revient de façon «moderne» derrière l’ordinateur, au sort des dentellières à domicile ou des Canuts du 19° siècle.

Et ça, sans rupture avec Macron, c’est couru d’avance.

 

Gérard Filoche

 

 

 

 

 

 

 

14 Commentaires

  1. Hubert SAUNER
    Posted 27 avril 2020 at 11:01 | Permalien

    Votre seule réponse est toujours le dépenser plus, jamais le dépenser mieux.
    L’exemple, au seul niveau de la santé et de la gestion de la crise actuelle, ne vous sert à rien.
    Même niveau de dépense mais bien plus de poids au secteur privé et des résultats en conséquence.
    Vous ne proposez que des dépenses et des contrôles à tout va pour trouver de l’exploitation même là où il n’y en a pas. Il ne faudrait pas que les gens soient heureux en entreprise quand même…

  2. Posted 27 avril 2020 at 14:46 | Permalien

    c’est l’austérité budgétaire a tué l’hôpital et qui vient de nous couter beaucoup de morts

  3. Hubert SAUNER
    Posted 27 avril 2020 at 16:19 | Permalien

    C’est un mensonge éhonté.
    Toujours plus de budget est votre seule réponse, sans aucun raisonnement complémentaire, sans aucune vision panoramique.
    Prenez le temps d’étudier l’exemple allemand, sans visière idéologique, et reparlons en…

  4. Posted 27 avril 2020 at 16:30 | Permalien

    tout cela est subjectif et soumis a des choix politiques : voila que les rigoristes budgétaires parlent eux mêmes de dette universelle de dette à cent ans de dette permanente

  5. Fronteau
    Posted 27 avril 2020 at 21:25 | Permalien

    Bonjour,je ne connais pas « H.Sauner ». Visiblement il n’a pas passé des années dans les hôpitaux (70 h/semaine).Moi si.

    Trop las pour argumenter plus longtemps avec des idéologues mal informés et mal comprenants ….

    Faites plutôt confiance à G. Filoche, il sait de quoi il parle.

    Dr Jean Marc Fronteau.

  6. Hubert SAUNER
    Posted 28 avril 2020 at 11:03 | Permalien

    Monsieur Fronteau,

    Vous avez raison je n’ai pas passé des années dans les hôpitaux selon les conditions que vous décrivez. Mais votre expertise de médecin et votre expérience de l’hôpital ne font pas de vous un sachant dans le domaine économique. Bien entendu il faut plus de moyens pour les personnes qui soignent mais sans doute beaucoup moins dans l’administratif. Merci de prendre le temps d’étudier le modèle allemand, et il me semble qu’à périmètre financier égal ils font largement mieux…

  7. Posted 28 avril 2020 at 11:08 | Permalien

    si ce sont les ARS que vous voulez supprimer et tous les inventeurs de la T2A pas de problème

  8. Hubert SAUNER
    Posted 28 avril 2020 at 11:17 | Permalien

    Voilà qui serait un très bon début…
    Et je constate que pour la première fois peut-être nous sommes d’accord et sur le diagnostic du sous paiement des personnes du secteur médical, et sur une partie du diagnostic…

  9. Bernard
    Posted 28 avril 2020 at 19:32 | Permalien

    Petit rappel concernant tout comparatif avec l’Allemagne :
    La pandémie est en cours et il donc trop tôt pour déclarer que tel ou tel pays est un modèle .

    « Même avec un taux d’infection à 1,1, nous pourrions atteindre les limites de notre système de santé en termes de lits en réanimation d’ici octobre, a-t-elle mis en garde récemment.
    Avec un taux à 1,2, nous atteindrons les limites de notre système de santé en juillet. Avec un taux à 1,3 nous y arriverons déjà en juin, selon la chancelière« 
    Source
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-en-allemagne-le-nombre-de-cas-depasse-les-156-000-6819628

  10. Bernard
    Posted 28 avril 2020 at 19:59 | Permalien

    A propos des « sachants «  en matière d’Economie :
    Tout laisse à penser qu’ils n’ont pas été très efficaces n’est il point?

    Il suffit de comparer les profits records de 2019 et le « coût « d’un système de santé performant pour se rendre compte que l’appât du gain a fini par casser la machine.
    La problématique de fond étant sûrement que salaires et besoins vitaux de la société sont considérés comme des « coûts «  selon nos « sachants » actuels .
    Mince , c’étaient des investissements ! Qui l’eut cru?
    .
    Je suis prêt à parier qu’il va y avoir de la remise en question au niveau des dogmes ultralibéraux. Voilà que nos experts en économie prouvent qu’ils s’étaient transformés en pitoyables médecins de Molière. « L’hôpital ne va pas bien?une saignée mon bon monsieur , une saignée !!

    « La France – principal payeur de dividendes sur le Vieux Continent – a été le seul pays à battre son record annuel (+1,3% à 63,9 milliards de dollars), grâce aux importants dividendes extraordinaires de Natixis et d’Engie. »
    Source
    https://www.francetvinfo.fr/economie/les-dividendes-verses-aux-actionnaires-ont-atteint-un-nouveau-record-en-2019_3830049.html

  11. Posted 30 avril 2020 at 11:45 | Permalien

    A l’initiative de la Gauche démocratique et sociale (GDS44), une réunion unitaire (en visioconférence) des formations politiques de la gauche et de l’écologie de Loire-Atlantique a réuni vendredi dernier les principaux responsables de ces organisations.

    La France insoumise a décliné l’invitation. Le NPA, présent à la réunion, n’a pas souhaité s’associer à la déclaration commune que les 9 autres organisations 44 (Ensemble, Europe écologie les verts, Gauche démocratique et sociale, Gauche républicain et socialiste, Génération.s, Nouvelle Donne, Parti communiste français, Parti socialiste, Union démocratique bretonne) ont décidé de rendre publique.

    Vous trouverez ci-joint et ci-dessous ce texte unitaire (que vous retrouvez sur mon blog : http://ericthouzeau.eu/declaration-de-9-formations-politiques-du-44/).

    Des visuels reprenant les principales mesures d’urgence sont également réalisés pour diffusion sur les réseaux sociaux.

    Amicalement

    Eric Th
    POUR NOTRE SANTÉ, POUR UNE PROTECTION EFFICACE, IL FAUT UNE AUTRE POLITIQUE

    Nous avons éprouvé le besoin de nous rassembler, mouvements et partis de gauche et écologistes, pour faire entendre les revendications qui nous paraissent nécessaires afin de protéger la population du virus. Une autre voix doit s’élever face à la mise en danger des citoyennes et des citoyens en cette période de crise, et en particulier des plus fragiles d’entre elles et eux. La situation créée par le virus frappe toute la population, mais davantage encore les plus démuni.e.s. Beaucoup sont confiné.e.s dans un petit logement avec deux ou trois enfants, en ayant souvent perdu une part importante de leurs revenus mensuels.

    Nous sommes inquiet.e.s, comme la majorité de la population. Evidemment, il n’est pas possible de demeurer indéfiniment confiné.e.s. Le confinement a de réels effets dangereux, comme le montre l’augmentation les violences contre les femmes et les enfants dans tous les milieux, les mettant en danger. Mais les conditions du déconfinement prévues par le Gouvernement ne conviennent pas, que ce soit en termes de matériel de protection, de tests de dépistage, d’effectifs dans les écoles, collèges, lycées, où nombre de parents hésitent à envoyer leurs enfants à partir du 11 mai. Déjà trop de travailleur.se.s ont été contraint.e.s de reprendre le travail dans des secteurs qui ne sont pas indispensables, au péril de leur santé. Nous soutenons les organisations syndicales, sur leurs exigences du déconfinement et les revendications des personnels soignant.e.s. Nous saluons la déclaration commune des 30 associations, syndicats, partis de Loire Atlantique « Construisons nos jours heureux ! Pour la planète et l’humain » et leurs propositions.

    Nous serons intransigeant.e.s car l’action du Gouvernement depuis le début du virus manque de cohérence, et surtout de franchise : on nous a raconté que les masques, les tests n’étaient pas utiles pour occulter le fait que l’on en manquait. C’est bien pourquoi la grande majorité des citoyen.ne.s n’a plus confiance dans les décisions gouvernementales, qui ne sont pas le fait du hasard. S’il manquait tant de matériel c’est que la loi du profit avait mis de côté depuis des années la nécessité de renouveler le stock de masques. Pourtant, la santé vaut plus que les profits.

    La situation impose de changer de politique radicalement. Et la crise sanitaire qui en est issue montre la tragique dégradation des services publics, notamment de la santé. Le néo-libéralisme en vogue depuis des décennies et renforcé par Macron laisse de côté la protection des plus faibles au profit des « premiers de cordée ». Le néo-libéralisme s’attaque aux services publics, jugés non rentables. Ils le sont pourtant pour la vie de la population. Contre les exigences du MEDEF d’augmenter la durée du travail et de réduire les mesures, déjà insuffisantes, pour la transition écologique, nous demandons un déconfinement du code du travail !

    Nous serons intransigeant.e.s car cette crise impose de changer de politique radicalement. Cette crise remet en cause le rapport à l’environnement et aux formes actuelles de la mondialisation. Si la tragique dégradation des services publics, notamment de la santé, apparaît désormais au grand jour, les personnels hospitaliers luttent depuis de longs mois pour obtenir les moyens nécessaires à la santé de tous. Avec eux nous disons : Des milliards pour l’hôpital, pas pour le capital ! Le néo-libéralisme en vogue depuis des décennies et renforcé par Macron laisse de côté la protection des plus faibles au profit des « premiers de cordée ». Le néo-libéralisme s’attaque aux services publics, jugés non rentables. Ils le sont pourtant pour la vie de la population.

    Nous voulons une autre politique. Cette crise ne sera sûrement pas la dernière et si nous voulons être en mesure de protéger la population, il nous faut dès aujourd’hui construire une autre société, de gauche et écologiste. La société de demain devra prendre acte de l’échec du capitalisme néo-libéral et sortir de la toute-puissance du monde de la finance. L’économie devra être mise au service des gens et non l’inverse. Il est urgent de repenser le modèle économique de notre société et de proposer une meilleure distribution et redistribution des richesses ainsi qu’un renforcement de notre modèle social.

    Il nous faudra relocaliser une partie de nos productions alimentaires et industrielles, y compris celles polluantes, dont nous laissons les conséquences cruelles s’abattre ailleurs dans le monde, en pensant leur reconversion écologique. Il est urgent d’inventer un modèle excluant l’accumulation et la concentration des biens, des richesses, des pouvoirs, un modèle qui permette à toutes et tous de vivre mieux. L’économie sociale et solidaire, les circuits courts, l’alimentation locale et bio sont à prioriser. Des alternatives à la voiture doivent être mises en place. Il y a urgence à transformer en ce sens nos sociétés. Les choix qui nous attendent devront se faire par une démocratie associant étroitement les citoyen-es. Il nous faudra lutter contre la tentative de retour au monde d’hier. La sortie d’un modèle pyramidal et centralisé devra permettre une démocratie vivifiée, un pouvoir d’agir des habitant-e-s et la mise en œuvre de territoires plus résilients. Alors, nous pourrons relever les défis qui nous attendent.

    Aujourd’hui, voilà ce que nous considérons comme des mesures urgentes :

    - Protégeons toute la population : des masques et des tests pour tous et toutes

    - Des milliards pour l’hôpital, pas pour le capital : la santé vaut plus que les profits

    - Retour de l’impôt sur la fortune.

    - Notre plan de relance : Climat Emploi Justice sociale

    - Dès maintenant : déconfinons le droit du travail

    - Reconnaissance du caractère de maladie professionnelle pour tous les travailleurs frappés par le covid

    - Réorientons l’argent : Taxation des transactions financières, des GAFAM, des multinationales

    - Partager le travail, Redistribuer les richesses

    - Stop aux ordonnances ! Respectez la démocratie.

    - Relocalisations, Coopérations : Un nouveau mode de développement.

    Les organisations départementales de Loire-Atlantique : Ensemble, Europe écologie les verts, Gauche démocratique et sociale, Gauche républicain et socialiste, Génération.s, Nouvelle Donne, Parti communiste français, Parti socialiste, Union démocratique bretonne.

  12. Posted 2 mai 2020 at 7:12 | Permalien

    Tout le monde ne pourra pas se payer de masques et personne ne sera sûr de leur efficacité
    La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Agnès Pannier-Runacher, vient de faire deux annonces à propos des masques « grand public » :
    - Le prix des masques chirurgicaux en papier sera plafonné à 0,95 € l’unité.
    - Le prix des masques textiles ne seront pas plafonnés.
    Les masques chirurgicaux à 0,95 € sont en papier et à usage unique. Il en faudra donc deux, au minimum, par personne et par jour. Pour une famille de 4 personnes et pour 30 jours, cela représente 240 masques et une somme de 228 euros par mois. Une famille vivant avec le RSA n’aura pas les moyens de débourser une telle somme. D’autres personnes auront des difficultés à payer 57 € par mois et par personne et pourront ne pas utiliser correctement ces masques, mettant en danger leur santé et celles des personnes qu’elles rencontreront.
    Les masques chirurgicaux en papier et à usage unique doivent donc être fournis gratuitement par l’État, dans la limite de 14 par semaine et par personne.
    Le prix des masques en tissus ne sera pas plafonné parce que, selon la Secrétaire d’État, certains sont utilisables une seule fois alors que d’autres pourraient être utilisés plus de 40 fois mais aussi parce que certains sont des produits très simples alors que d’autres seraient « quasiment de haute couture ».
    Que ceux qui veulent et peuvent se payer des masques « haute couture » les paient au prix fixé par le couturier !
    Pour les autres, les prix doivent être plafonnés (de 0,1 € à 4 € en fonction du nombre d’utilisations possibles) et leur efficacité garantie et contrôlé par l’État. Comment être sûr, autrement, que ces masques auront les propriétés de filtration nécessaires ?
    Si les producteurs estiment ne pas pouvoir les produire à ces prix-là, l’État doit les réquisitionner et organiser la production pour assurer la protection de la population.
    C’est la priorité des priorités.

  13. Posted 2 mai 2020 at 7:15 | Permalien

    Aux formations politiques de la gauche sociale et écologique
    Bonjour
    Vous trouverez ci-joint un tableau comparatif que nous avons réalisé à partir de la lecture de 14 documents publiés par des associations et partis de la gauche et de l’écologie.
    Lecture intéressante car elle montre de grandes convergences de propositions et revendications.
    Raison de plus, selon nous, pour répondre à l’aspiration au rassemblement à gauche que l’on sent dans le pays. D’où notre proposition de comité de liaison de la gauche.
    Un tel comité de liaison – ou toute autre dénomination- devrait permettre d’aboutir sur une convergence sociale et écologique permettant de coaliser, rassembler le maximum de forces de la gauche.
    Le but doit être la construction d’une Alternative.
    Les bases semblent exister pour constituer un Front commun, une Fédération qui permette de faire des propositions ensemble, tout en continuant à discuter de ce qui fait différence.
    A l’examen, il nous apparait même possible de regrouper des forces après ces dernières années de dispersion.
    Fraternellement
    Pour la Gauche démocratique et sociale
    Gérard Filoche

  14. Posted 6 mai 2020 at 13:01 | Permalien

    Monsieur Filoche,

    J’ai 28 ans, je travail dans une grande entreprise américaine, leader dans le domaine, mais qui essaye petit à petit de renier nos droits , syndiqué CGT grâce a des gens comme vous: Des aînés qui m’ont appris le bien commun dans la lutte petit à petit.

    Je suis vos tweet depuis longtemps, et je tenais à vous dire que vous êtes, comme mes aînés, une source d’inspiration.

    Contrairement a nombre de nos politiques, votre combat n’a pas changé d’un poil.

    Vraiment, vous faites plaisir à lire
    Le combat n’est pas terminé.

    Envoyé de mon iPhone

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