Nos lecteurs suivent depuis de longues années notre combat pour l’unité de notre classe, le salariat et de toute la gauche. Ils nous approuvaient certes quand nous disions qu’il était possible d’avoir une plateforme et des candidats et listes communes allant du PS au NPA, de LFI a EELV, du PCF à GDS, ND, Ensemble, Générations…
Nous avons bataillé dur, obstinément, opiniâtrement, nous avons tout essayé, appels militants, syndicaux, de personnalités, meetings, articles, livre, serment de Romainville, primaire populaire, mais nous n’avons pas pu empêcher la division et les polémiques insensées jusqu’à la veille du 10 avril… La division nous a conduit au désastre du 1ertour de la présidentielle : la gauche était encore éliminée avant le 2° tour.
Nous avions pourtant bien vu que dans chaque parti, il y avait des partisans de l’unité, au sein des Verts, au sein du PCF, au sein de LFI. Et nous avions bien noté que depuis trois ans dans le PS la direction Faure était unitaire. 81 % des électeurs de gauche étaient pour l’unité et l’ont prouvé en votant en définitive au forcing pour le « mieux placé » des candidats, Jean Luc Mélenchon. Mais la division semblait repartie pour les législatives et cela aurait disloqué encore plus tous les partis.
Le risque était énorme que ca recommence : « Ici est la force » « Roussel à la poubelle, « Jadot Hidalgo Roussel traitres » « pas de discussion avec le PS et c’est définitif ». Tenaces, nous avons été les premiers, à 21 h à dire sur une télévision « un seul candidat de gauche par circonscription les 12 et 19 avril ».
S’unir ou périr
Les électeurs la voulaient encore plus que nous, cette unité. Sans unité c’était la déroute en juin comme en avril.
LFI a eu le mérite de tourner : ré offrir une possibilité de victoire, engager des discussions avec le PCF, EELV et le NPA.
Puis avec le PS quand la direction Faure du PS a eu le courage de liquider rapidement le passif Hollande Hidalgo et de proposer la discussion et une plateforme d’unité orientée, enfin, à gauche.
Nous savions, nous que l’unité ne pouvait se faire avec de l’eau tiède, nous n’avions cessé de proposer 1800, 60, 32, 20, 5, 50, 6°…
Nous savions et nous n’avons cessé de le dire et redire, que ça se jouait sur la retraite à 60 ans, le smic à 1800 euros, la VI° république sociale et écologique et que le terrain était propice à ce qu’autour d’une table ce soit forcément la gauche qui l’emporte sur les sociaux-libéraux !
Au boulot !
Beaucoup nous rendent hommage, nous sommes partie prenante de la « Nouvelle union populaire écologique et sociale ». Nous ressentons cela comme une victoire après un très long tunnel, un très long combat. GDS a été utile et sa stratégie est reconnue et son programme est au cœur du nouveau combat pour les 12 et 19 juin afin de vaincre la droite et l’extrême droite. C’était réputé impossible, cela est devenu possible, le 1ermai c’était dans toutes les têtes, c’était dans l’air, les manifestants nous souriaient et reprenaient confiance dans les chances de l’emporter.
Allons y !
14 Commentaires
Merci ! Je reprends espoir et je fais reprendre espoir autour de moi.
Merci Gérard
Après notre longue bataille concontre la casse du code du travail, je suis particulièrement heureux de te retrouver dans #Nupes
On ne pouvait pas faire ça sans toi
Merci Gérard
Ravi de te retrouver enfin
Il est intéressant (et un peu inquiétant aussi) de voir se mettre en place le « tout sauf Mélenchon » aussi bien à droite que chez certains qui se disent de gauche au PS.
Gauche Démocratique et Sociale
11 mai 2022,
A Manuel Bompard LFI UP
Eric Coquerel LFI UP
Chers camarades,
Pour faire suite à notre dernier courrier du 22 avril, à nos divers échanges et au dernier sms de Manuel Bompard, La GDS vous propose de prendre acte des positions partagées entre la FI et la GDS à l’occasion d’une rapide visioconférence que nous pourrions tenir vendredi 13 mai au plus tard.
1. Nous proposons de valider le communiqué commun LFI-GDS que nous vous avons envoyé avec les amendements que vous proposerez,
2. Nous prenons acte de l’investiture d’un de nos candidats sur la 6401,
3. Nous souhaitons que vous nous communiquiez quel est l’interlocuteur pour une convention de reversion LFI GDS comme proposé par Manuel Bompard,
4. Nous rappelons que nous souhaitons mieux pouvoir contribuer à la dynamique de la NUPES pour une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale sur les circonscriptions 7501 (Gérard Filoche), 4403 (Marlène Collineau) et 8401 (Philippe Pascal).
5. Nous sommes évidemment toujours d’accord pour rejoindre le parlement de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale en reconduisant nos 3 représentant.e.s Marlène Collineau, Gérard Filoche, Claude Touchefeu qui avaient été intégré.e.s dans le précédent parlement de l’Union Populaire.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous adressons nos amicales cordiales.
Jean-Yves Lalanne – Marlène Collineau
C’est incompréhensible que la LFI ne vous fasse pas davantage de place alors que le PS investit aux législatives, en tant que candidats de la NUPES, des candidats qui s’opposent à la NUPES (Dominique Potier, Hervé Saulgnac ou Valérie Rabault). J’ai l’impression que le PS nous refait le même coup que du temps de la candidature Hamon, qui aurait dû se trimballer aux législatives tous les socialistes de droite.
il y a de cela mais nous n’en faisons pas un fromage
a cette heure
C’est pas bon ce qu’il se passe à Vénissieux. Le PCF a utilisé les mêmes arguments que la droite pour décrédibiliser Taha Bouahfs investit par LFI. C’est déjà assez minable. Et voilà qu’après son retrait, LFI annonce maintenant qu’il y aura quand-même un candidat face à l’actuelle maire, Michèle Picard.
Alors soit les partis font la NUPES, soit ils remballent tout. On sait très bien qu’au moindre écart, la droite et les médias s’engoufreront dedans pour pointer que l’unité à gauche ne marche pas, bla bla. Ils n’attendent que ça.
oui, en effet
C’est normal qu’à Vénissieux ce soit un candidat LFI qui soit investi. C’est ce que prévoyait l’accord national signé par le PCF. Je pense de plus en plus que ce n’est pas un hasard si Roussel a quitté la convention fondatrice de la NUPES à Aubervilliers quand Mélenchon a fait son discours. Le sabotage commence.
Salut et fraternité
Au cas où ça puisse servir à d’autres, voici la trame de l’intervention que je ferai cet après-midi au nom de la GDS pour le lancement de la campagne à Argenteuil
Amitiés,
Christian
Tout le monde est là : les écologistes, les socialistes, les insoumis, les trotskystes, les communistes, les militants associatifs, les syndicalistes et toutes celles et ceux qui sont attachés à la justice et au progrès social.
Toutes celles et ceux qui refusent la retraite à 65 ans, la monarchie présidentielle, les discriminations, le racisme, l’islamophobie, l’homophobie, la dictature des actionnaires et le règne sans limites de l’argent qui pourrit tout.
Toutes celles et ceux qui préfèrent la solidarité à la concurrence
La coopération à la compétition
Et l’entraide au chacun pour soi
Toutes celles et ceux qui ont la gauche chevillée au corps et au cœur.
Celles et ceux que les ravages que la division opérait dans notre camp social désespéraient et qui reprennent aujourd’hui espoir.
En 2017, nous avons créé la GDS avec cet objectif quasi obsessionnel : l’unité de notre camp, l’unité de la gauche politique, syndicale, associative et nous avons adopté une devise : « Sans unité, rien de grand n’est possible ». Pendant ces cinq ans, nous avons bataillé (avec d’autres) pour y arriver. Comme aurait dit un ancien Premier Ministre, « la pente était raide » et la route était jalonnée d’obstacles.
Nous sommes donc d’autant plus enthousiastes de voir cette unité enfin réalisée. Nous sommes d’autant plus déterminés à travailler pour porter à l’assemblée nos candidats : Paul Vannier et Laurence Conan, pour oeuvrer à la victoire de la NUPES, pour que JLM devienne Premier Ministre et pour qu’enfin, nous commencions, tous ensemble à changer la vie !
Je le disais, la devise de GDS est « sans unité rien de grand n’est possible », aujourd’hui, avec l’unité, nous allons faire de grandes choses et montrer qu’un autre monde est possible.
Et pour finir, je citerai ce qu’écrivait Marceau Pivert, dirigeant de la gauche de la SFIO, dans un article du 27 mai 1936 :
« Tout est possible aux audacieux (…)
Tout est possible, maintenant, à toute vitesse…
Nous sommes à une heure qui ne repassera sans doute pas de sitôt au cadran de l’histoire.
Alors, puisque TOUT est possible, droit devant nous, en avant, camarades ! »
Ok Gilbert, je ne connais pas l’accord national signé par le PCF qui prévoit l’investiture d’un candidat LFI à Vénissieux. J’avais lu dans le progrès qu’après le retrait de Taha Bouhafs, Michèle Picard comptait être la candidate de la NUPES. Mais au regard de ton commentaire, c’est probablement une erreur. En tout cas, si il y a accord, elle ne doit pas se présenter dans ce cas là, ou le PCF laisse faire…
En fait, l’accord national entre LFI et le PCF date du 2 mai. Picard ne se représentera pas, elle qui voulait représenter la NUPES à Vénissieux antérieurement à l’accord national. Voilà.
Des panneaux d’affichage sont apparus à Melitopol vantant le tchékiste Pavel Sudoplatov, instigateur de l’assassinat de Trotski et l’organisateur du renseignement soviétique durant la Seconde Guerre mondiale
Plusieurs panneaux d’affichage sont apparus dans la ville ukrainienne de Melitopol, occupée par les Russes, avec une photo de Pavel Sudoplatov et la légende « Lui savait quoi faire avec les Banderistes ! ». Deux panneaux d’affichage ont été placés dans la ville début mai : l’un sur l’avenue Bohdan Khmelnytskyi, l’autre sur la rue Ivan Alekseev
Pavel Sudoplatov, originaire de Melitopol, a travaillé dans les services de sécurité de l’URSS de 1925 à 1953. Il dirigeait une structure qui s’occupait de la terreur politique et travaillait comme « assassin d’État à plein temps »
Sudoplatov est soupçonné d’avoir dirigé l’opération d’assassinat de Léon Trotsky en août 1940. Deux ans plus tôt, il avait perpétré le meurtre du leader nationaliste ukrainien Evgeny Konovalets à Rotterdam. En outre, Sudoplatov a participé à l’organisation et à l’exécution des meurtres de l’évêque Teodor (Romzhi) de l’Église grecque catholique ruthène, du révolutionnaire ukrainien Alexandre Shumsky et de l’acteur Solomon Mikhoels.
En 1953, Sudoplatov a été arrêté. Cinq ans plus tard, il est condamné à 15 ans de prison pour avoir aidé et encouragé Lavrentiy Beria à préparer un coup d’État, des expériences sur des personnes, des enlèvements et des meurtres.
Vladimir Rogov, qui est devenu chef de Melitopol après l’arrivée des militaires russes, a déclaré que la rue portant le nom du philosophe et publiciste ukrainien Dmitriy Dontsov pourrait changer de nom dans la ville et devenir la rue Pavel Sudoplatov.