Grèce : la victoire « à la Pyrrhus » de la droite – Pour que le PS ne devienne jamais le Pasok

Ne nous y trompons pas, nous ne sommes en rien préservés du sort que la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI), Angela Merkel et les marchés financiers font subir à la Grèce. Ils ont imposé à la Grèce un plan de destruction sociale totalement inédit dans un pays européen en temps de paix. Ils n’auront aucune hésitation à essayer nous infliger la même punition s’ils estiment que les intérêts de la Finance sont en jeu.  

La victoire de la droite

Nouvelle Démocratie, l’emporte avec 29,66 % des suffrages exprimés, très loin des 45,41 % obtenus, lors de sa dernière victoire électorale, en mars 2004. C’est un parti de droite, l’équivalent de l’UMP en France, il siège d’ailleurs, comme ce dernier, dans les rangs du Parti Populaire Européen (PPE) au Parlement européen. Avec la prime de 50 sièges accordée par la Constitution grecque au parti arrivé en tête des élections législatives, il détient 129 sièges alors qu’il faut 151 sièges pour obtenir la majorité au Parlement grec. Il lui faut donc passer des alliances, au minimum avec le Pasok dont les 33 sièges permettraient d’atteindre 162 sièges et donc la majorité absolue.

Il ne s’est guère embarrassé de scrupules pour obtenir sa victoire. Soutenus par les médias grecs et européens, par la plupart des gouvernements de la zone euro, il a fait de sa campagne une campagne de la peur, menaçant les Grecs des pires calamités et en particulier de la sortie de la zone euro si Syriza l’emportait. Il n’a pas hésité non plus à reprendre les termes de l’extrême-droite contre « l’invasion des immigrants » et à accueillir à bras ouverts quelques transfuges notables de l’un des partis de cette extrême-droite, le Laos.

La victoire de la droite est une victoire de la peur. Les médias grecs, la plupart des dirigeants européens, Nouvelle Démocratie ont tout fait pour transformer ce vote en un vote « pour ou contre l’euro ». Un vote qui, aussitôt la victoire de la droite annoncée, est d’ailleurs devenu dans la quasi-totalité des médias, en Grèce comme en France ou en Allemagne, un vote « pour l’austérité ».

Quand il s’agit de tenter de sauver la Finance, la mémoire de certains dirigeants européens s’avère bien courte. Ils semblent avoir oublié que Nouvelle Démocratie était le parti qui, au pouvoir entre 2004 et 2009, avait dissimulé la moitié du déficit budgétaire de la Grèce de 2009 (6,3 % contre 12,7 % en réalité) et provoqué la crise de la dette publique grecque.

Son dirigeant, Antonis Samaras, cherche aujourd’hui à obtenir la participation ou le soutien parlementaire du Pasok et de Dimar (une scission de droite de Syriza en 2011) pour constituer un gouvernement.

La courte défaite de Syriza

Le parti de gauche, Syriza, défendait cinq mesures concrètes et immédiates : stopper les licenciements dans la fonction publique, augmenter le salaire minimum de 480 à 750 euros (le niveau du salaire minimum avant que la Troïka n’impose une baisse 270 euros de cet équivalent grec de notre Smic), rétablir les conventions collectives de travail, annuler la dette des ménages en difficulté, supprimer la nouvelle taxe d’habitation qui frappait durement les ménages les plus modestes. Il exigeait également la renégociation du « mémorandum » le plan de destruction sociale de la Grèce imposé par la Troïka.

Contrairement à toute la campagne des médias européens, en France comme ailleurs, Syriza est opposé à la sortie de la Grèce de l’euro. Mais il ne s’est guère trouvé de dirigeants politiques pour rappeler que le traité de Lisbonne ne prévoit en aucun cas la sortie d’un État-membre de la zone euro. Peu de dirigeants politiques ont surtout rappelé que le chantage de l’Allemagne, de la Troïka et des conservateurs grecs n’était que du bluff et que la sortie de la Grèce de la zone euro était beaucoup trop dangereuse pour l’Union européenne et l’Allemagne en tout premier lieu. L’Union européenne ne pouvait pas prendre le risque de faire tomber tous les « dominos » (Espagne, Italie, Belgique…) les uns après les autres. Elle aurait été obligée de négocier le « mémorandum » sous la menace de voir la Grèce annuler une partie de sa dette et menacer de faillite les banques européennes.

Dans un entretien accordé à Libération, le 16 juin dernier, Réna Dourou, députée et porte-parole de Syriza était pourtant parfaitement explicite sur l’enjeu des élections, comme l’étaient d’ailleurs toutes les déclarations d’Alexis Tsipras : « Il s’agit de décider de la politique à suivre pour que la Grèce reste dans la zone euro et y soit traitée de manière digne et égale. C’est la politique actuelle qui mène à la destruction de l’euro en plus de celle de la société grecque ».

Syriza, par la voix de son dirigeant Alexis Tsipras, a décliné l’invitation de participer à un gouvernement dirigé par Nouvelle Démocratie et affirmé qu’il « était désormais le principal parti d’opposition ».

La déroute du Pasok

Le Parti socialiste grec d’Evangelos Vénizélos avait recueilli 43,92 % des sièges en 2009. La politique de soumission à la Finance et à Merkel-Sarkozy qu’il a mené pendant plus de deux ans, sous la direction de Georges Papandréou, lui a fait perdre plus de 30 % de l’électorat grec et 119 sièges au Parlement.

Le Pasok finira certainement par accepter d’entrer dans la majorité parlementaire de Nouvelle Démocratie et sans doute au gouvernement. Au moment où sont écrites ces lignes, il conditionne sa participation à un gouvernement dirigé par Nouvelle Démocratie à la participation de Syriza à ce gouvernement. On peut comprendre son angoisse : sans Syriza, participer à un tel gouvernement qui s’est engagé à respecter l’essentiel du « mémorandum » c’est-à-dire du plan de destruction sociale imposé à la Grèce par la Troïka risque de lui faire perdre encore quelques centaines de milliers de suffrages aux prochaines législatives.

Les nazis d’Aube dorée maintiennent leur score de mai dernier

Les nazis d’Aube dorée profitent de la misère sociale, du recul catastrophique des services publics dans les quartiers populaires, notamment de la police. Les privatisations en cours ne peuvent qu’accentuer ce phénomène.

Ils obtiennent le même score que le 6 mai 2012 (un peu moins de 7 %) Ils ne représentent aujourd’hui qu’un danger marginal mais comme partout et particulièrement en Grèce, le libéralisme sème à la fois le désordre et le désir d’ordre et c’est la politique imposée par le « mémorandum » qui a fait et continuera à faire le lit de ce parti.

Où va la Grèce ?

Le parti conservateur d’Antonis Samaras a remporté une victoire étriquée. Son assise populaire est encore plus étroite puisque les partis qui refusent l’austérité ont recueilli prés de 60 % des suffrages et que la grande majorité des Grecs qui ont voté pour lui l’ont fait pour éviter le pire alors qu’ils vont, malheureusement, subir le pire.

La Grèce est en récession depuis 5 ans. La politique de « rigueur » imposée par la Troïka a plongé le pays dans une récession encore plus profonde : son PIB a diminué de 6,9 % et ce sera sans doute bien pire en 2012. Selon l’Autorité des statistiques grecque, le chômage frappe 22,6 % de la population active et 52,7 % chez les moins de 24 ans. La situation humanitaire de la Grèce est des plus alarmantes : les suicides ont augmenté de 40 % en un an, le nombre de SDF est croissant, les gens ont de très grandes difficultés à obtenir des médicaments, la situation de ceux qui sont atteints d’un cancer ou du sida est infernale, les hôpitaux publics et les écoles ferment les uns après les autres…

Après avoir fait miroiter la possibilité d’une renégociation du « mémorandum » si Nouvelle Démocratie l’emportait, Angela Merkel vient brusquement de refermer la porte que son ministre du Budget avait un tout petit peu entrouverte en laissant entendre qu’il serait peut-être possible, non de revenir sur le « mémorandum » mais d’allonger un peu les délais de sa mise en pratique.

La poursuite des « réformes » exigées par le référendum va encore davantage plonger la Grèce dans la récession et la misère sociale. Beaucoup de ceux qui ont voté pour le parti d’Antonis Samaras vont s’apercevoir que ce vote n’a fait qu’aggraver les problèmes auxquels ils sont confrontés. Le mouvement social a maintenant, avec Syriza, trouvé un débouché politique à ses luttes et s’en trouve renforcé. Il serait donc tout à fait étonnant que le gouvernement d’Antonis Samaras, quel qu’il soit, puisse aller au bout de la législature et qu’il ne soit pas, bien avant, obligé d’organiser des élections anticipées.

Le bras de fer de François Hollande et d’Angela Merkel François Hollande est aujourd’hui engagé dans un bras de fer avec Angela Merkel pour imposer que l’Union européenne s’engage dans une politique de croissance, de relance de l’économie et rompe avec les politiques d’austérité que veut imposer la Chancelière allemande.

La situation de la Grèce indique, avec un cruel réalisme, à quel point la croissance et l’austérité sont antinomiques, à quel point sont incompatibles la relance et le « mémorandum », forme concrète que prend l’austérité en Grèce. Ce « mémorandum » qui brise la demande intérieure grecque, avec une baisse de 22 % des retraites, une baisse du même montant du salaire minimum et de 32 % du salaire des moins de 25 ans, interdit toute politique de relance. Essayons d’imaginer ce que pourrait être la croissance ou la relance de l’économie en France avec un Smic en recul de 22 % !

Et l’euro ?

Les marchés financiers restent tenaillés par l’inquiétude. Chercher à les « rassurer » relève décidément de la mission impossible. Les spéculateurs n’ont aucune illusion, ils savent que la Grèce est toujours sur la corde raide et que, pour sauver les créanciers de sa dette publique, il faudra rapidement un nouveau plan, de 40 milliards d’euros minimum. Ils considèrent donc la présence de la Grèce dans la zone euro comme un sursis, malgré les promesses faites par Nouvelle Démocratie.

L’Espagne n’a pas quitté le collimateur des marchés. Marian Rajoy présentait pourtant les difficultés de l’Espagne comme une conséquence de l’incertitude de la situation grecque. Dès le lendemain de l’élection grecque, les taux exigés par les marchés financiers pour permettre à l’Espagne de refinancer sa dette à 10 ans dépassaient 7 % et atteignaient 7,22 %. Un taux que l’Espagne (comme tout autre Etat) ne pourra pas longtemps supporter. Elle devra alors, soit restructurer sa dette publique, soit demander à l’Union européenne un plan de sauvetage de ses créanciers (des banques espagnoles en grande partie). Un prêt qui non seulement mettra aussitôt l’Italie en ligne dans le collimateur des marchés mais qui paraît tout à fait hors de portée du « pare-feu » européen, qu’il s’agisse du Fonds européen de stabilité financière (FESF) ou du Mécanisme européen de stabilité (MES).

Jean-Jacques Chavigné, le 19 juin 2012/ GF


Résultats des élections législatives en Grèce

Octobre 2009 Mai 2012 Juin 2012
Nouvelle Démocratie 33,48 % – 91 sièges 18,85 % – 108 sièges 29,66 % – 129 sièges
Syriza 4,60 % – 13 sièges 16,78 % – 52 sièges 26,89 % – 71 sièges
Pasok 43,92 % – 160 sièges 13,18 % – 41 sièges 12,28 % – 33 sièges
Grecs indépendants 10,61 % – 33 sièges 7,51 % – 20 sièges
Dimar 6,11 % – 19 sièges 6,26 % – 17 sièges
KKE 7,54 % – 21 sièges 8,48 % – 26 sièges 4,50 % – 12 sièges
Aube Dorée 6,97 % – 21 sièges 6,92 % – 18 sièges
Laos 5,63 % – 15 sièges 2,9 % – 0 siège 1,58 % – 0 siège
Participation 70,92 % 65,10 % 62,47 %

89 Commentaires

  1. GM19
    Posted 20 juin 2012 at 11:37 | Permalien

    http://www.audit-citoyen.org/?p=2697

    Tous les partis de gauche ont signé.
    Tous ? Non. Il en manque un : le PS.

    L’unité de toute la gauche doit se faire autour du PS, c’est bien ton crédo, non ?

  2. shaher
    Posted 20 juin 2012 at 13:33 | Permalien

    Après le comportement et les déclarations de Fabius et Hollande, voilà qui fait plaisir à lire.
    Merci Gérard et Jean-Jacques, et bravo à Syriza.

  3. GANNIER
    Posted 20 juin 2012 at 14:52 | Permalien

    Mais cher Gérard , le PS est déjà le PASOK!

    Amitiés .

  4. Isadora
    Posted 20 juin 2012 at 18:39 | Permalien

    Tiens, au PS on tire à hue et à dia.

    Mr Filoche dénonce le chantage fait aux grecs pour qu’ils ne votent pas Syriza.
    Et « François Hollande a mis en garde les Grecs contre une sortie de la zone euro en cas de non-respect de leurs engagements, dans une interview mercredi à la télévision grecque Mega Channel, à quatre jours des élections législatives dans le pays. »

    Va comprendre !

  5. Posted 20 juin 2012 at 20:44 | Permalien

    oui, il ne faut pas que les grecs quittent l’euro
    c’est aussi la position de Syriza

  6. Posted 20 juin 2012 at 20:44 | Permalien

    he non

  7. Posted 20 juin 2012 at 20:45 | Permalien

    D&S a signé

  8. shaher
    Posted 21 juin 2012 at 3:45 | Permalien

    @5
    Oué, mais là, la blague, c’est « en cas de non-respect de leurs engagements », c’est pas « la sortie de la zone euro ». Comme Syriza veut rester dans la zone euro ET remettre en cause le mémorandum, il y a bien contradiction avec Hollande.
    La remarque 4 tient donc toujours : au PS on tire à hue et à dia (si l’interview de Hollande est d’une délicieuse ambiguïté, on se rappellera de Fabius et Mosco).

  9. Albert R
    Posted 21 juin 2012 at 8:55 | Permalien

    Merci, Jean-Jacques, Gérard, pour cette synthèse précise et efficace.

    Une première remarque (d’autres suivront, si j’ai le temps de les rédiger) :

    La présentation du programme de Syriza se limite aux cinq mesures concrètes et immédiates qui reviennent sur les politiques (anti)sociales imposées par la troïka. Elles sont décisives, mais il est dommage que vous ne mentionnez pas les grandes lignes du projet de sortie de crise de la dette, parce qu’il est tout à fait identique à celui que vous proposez dans votre livre Dette indigne : moratoire – audit public – restructuration et/ou annulation de la dette, nationalisation des banques… (voir le Manifeste économique de Syriza, publié le 31 mai).
    http://www.okeanews.fr/syriza-le-manifeste-economique-pour-les-prochaines-elections/

    L’expression « renégociation » du memorandum ne me semble pas exacte. C’est la formule du Pasok, voire de la Nouvelle Démocratiede Samaras. Tsipras a parlé d’annulation du memorandum, (voir le manifeste), d’abrogation de ces textes de loi imposées par la troïka, d’où ont découlé toutes les lois de destruction sociales. Deux jours avant les élections, il annonçait : « lundi sera un jour sans memorandum ». Et lundi, il assurait que Syriza amplifierait la lutte pour « mettre fin au memorandum de l’austérité et de la paupérisation ». Il est vrai que Tsipras, il y a dix jours a infléchi son vocabulaire en parlant de négociations pour « remplacer » le memorandum (mais pas l’améliorer !) ; Je pense qu’il s’agissait à ce moment de ne pas laisser croire que Syriza se contenterait de décisions unilatérales, sans envisager de négociation sur la dette, et de donner ses chances, en cas de victoire, à une alliance avec DimAr, la « gauche démocratique ».

    Il n’y a pas, pour Syriza de négociation sans sortie du cadre imposé, sans confrontation et établissement d’un rapport de force. C’est donc une perspective radicalement différente de celle que propose Hollande lorsqu’il avance la « renégociaton du traité européen » en proclamant à l’avance son accord avec le principe de l’austérité, pour ensuite « rééquilibrer » le traité par un ajout sur la croissance. La règle d’or européenne et le memorandum grec ont ceci de commun qu’ils sont tous deux inapplicables, voués à l’échec, mais que s’il faut attendre qu’ils deviennent caducs d’eux-mêmes, ils auront eu le temps d’ici là de justifier d’immenses régressions sociales et économiques. Ne faut-il pas les refuser frontalement, au lieu de chercher des biais tactiques générateurs d’illusion ?

  10. GM19
    Posted 21 juin 2012 at 10:32 | Permalien

    @7
    D&S a signé ? Super !
    Mais D&S n’a pas l’intention de s’autonomiser vis à vis du PS, si ?

    Et le PS n’a pas signé

    Et c’est bien derrière le PS que tu n’arrête pas de demander à TOUTE la gauche de se rassembler, non ?
    Mais elle est capable de se rassembler, la gauche. Et sur des bases de gauche en plus. Mais sans le PS.

    Le PS, il préfère se déclarer « très heureux » du résultat des élections grecques (par la voix de la porte-parole du gvt http://www.dailymotion.com/video/xrlfw9_najat-vallaud-belkacem_news)

    Si c’est pour faire constamment le grand écart, comme tu le fais, je ne vois pas l’intérêt, je tiens à mes adducteurs.

  11. Dim Sikio
    Posted 21 juin 2012 at 11:47 | Permalien

    @ Gérard Filoche

    Oui les médias grecs et européens ont influé d’une manière inqualifiable sur ce scrutin pour le présenter en un référendum pour ou contre l’euro. Que François Hollande se soit prêté à cette forfaiture,en donnant une itw sur une chaine nationale grecque où il a affirmé : »J’ai conscience que les électeurs (grecs) doivent avoir la pleine souveraineté mais je dois les prévenir que (…) si l’impression est donnée que les Grecs veulent s’éloigner des engagements qui ont été pris et abandonner toute la perspective de redressement, alors il y aura des pays dans la zone euro qui préféreront en terminer avec la présence de la Grèce dans la zone euro » est une première honte. Qu’aucun socialiste français n’est voulu recevoir Tsipras lorsqu’il est venu en France en est une seconde.

  12. GM19
    Posted 21 juin 2012 at 12:36 | Permalien

    Et pis, entre le « vous aurez le droit de parler, mais vous voterez comme on vous dira » de Vidalies à EELV et le « on appliquera le programme de Hollande et ce n’est pas amendable » de Ayrault au FdG, ça donne vachement envie de se rassembler…

  13. Posted 21 juin 2012 at 12:42 | Permalien

    Hélas ! Les contributeurs à ce blog sont bien d’accord : le parti socialiste n’est qu’un tenant du néolibéralisme, qui n’ose pas assumer ce choix en public. D&S ne peut dénoncer cet état de fait qu’en prenant carrément position contre ce choix, donc en quittant le PS. Sinon, la discipline de vote républicaine rend ses positions inaudibles.

    On ne peut être à la fois pour ou contre. C’est pourquoi, dès le mois de mars, j’ai écrit une lettre ouverte (envoyée aussi par voie postale à une dizaine de journaux de l’hexagone) à François Hollande pour qu’il se désiste immédiatement en faveur de Jean-Luc Mélenchon, afin que la GAUCHE gagne. Bien entendu il a décliné ma proposition. L’échange de courriers est sur le Net, sur mon blog, car il m’a répondu une quinzaine plus tard.

    Le PS n’est pas la gauche, il n’est pas, il n’est plus de gauche. A D&S d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

  14. Posted 21 juin 2012 at 14:41 | Permalien

    Mais comment vous voyez le monde ? Comment vous fonctionnez dans votre tête ? Vous écrivez une lettre… vous décrétez (contre 19 millions d’électeurs) que le PS n’est pas de gauche… et vous espérez être… suivi ?

  15. Posted 21 juin 2012 at 14:42 | Permalien

    bah oui, mais encore aurait il fallu, en amont de tout ça, proposer publiquement débat et négociation… maintenant c’est plus dur… une fois les rails mis en place…

  16. Posted 21 juin 2012 at 14:45 | Permalien

    remarquez que sa phrase est alambiquée, et qu’il donne une « impression », pas un jugement catégorique, ni une injonction directe
    diplomatiquement cela n’a rien à voir avec le « ton » de Merkel pour « parler » aux Grecs

  17. Posted 21 juin 2012 at 14:50 | Permalien

    non, notre sensibilité ne « demande pas à toute la gauche de se rassembler derriére le PS »…
    nous sommes pour une bataille politique longue et durable pour l’unité de toute la gauche… ce n’est pas du tout pareil…
    et une gauche rassemblée sans le PS, on connait : ça fait 11 % ce n’est pas mal, mais ca ne fait pas le compte…
    en Grèce, il y a une majorité de gauche
    Ici le PS refuse la droite, le Modem, l’unité nationale et propose au FdG de participer au gvt … et hélas, c’est le fdg qui refuse,
    là bas c’est le Pasok qui refuse l’union de la gauche, et préfère s’allier avec la droite au gvt, faire l’unité nationale
    ce sont deux politiques et deux situations différentes, il faut savoir regarder

  18. GM19
    Posted 21 juin 2012 at 15:30 | Permalien

    « Le PS propose au FdG de participer au gvt … et hélas, c’est le fdg qui refuse »

    Tu n’es pas sérieux.
    D’abord, le PS ne s’est adressé qu’au seul PC, et encore, à coup de name-dropping (Hue, Borvo…).
    Ensuite, il faut voir à quelles conditions : stricte discipline de vote (cf. Vidalies s’adressant à EELV) et soutien strict au programme présidentiel de Hollande sans possibilité d’amendement (cf. Ayrault).
    Bref, une vassalisation.

    Et il aurait fallu que le FdG se réjouisse de la victoire de la droite en Grèce, comme le gouvernement, tant qu’on y est ?

  19. GM19
    Posted 21 juin 2012 at 15:36 | Permalien

    (au passage, quand je dis que Toute la gauche sait se rassembler sur des bases de gauche, sauf le PS, je ne parlais pas des élections, mais du texte de l’audit citoyen, signé par TOUTES les organisations politiques associatives et syndicales de gauche, sauf le PS)

  20. C Bernard
    Posted 21 juin 2012 at 17:05 | Permalien

    L’heure n’est plus à se demander si on se rassemble ou pas, ce qu’on négocie, quand on le négocie etc.
    Quand on voit que de nombreux économistes tirent la sonnette d’alarme en disant que le prochain crash boursier devrait être imminent et fatal, il est plus important de demander à François Hollande de prendre des mesures urgentes et radicales.

  21. Posted 21 juin 2012 at 17:50 | Permalien

    mais ce n’est pas vrai, Bruno Le Roux sur la matinale de France inter a ouvert à la participation ET à la discussion politique, il a même parlé de la hausse du Smic plus importante, et de garanties sur l’Europe…
    qui peut croire qu’ils proposaient la participation au gouvernement et que cela n’aurait aucun contenu politique ? Personne
    Hollande est allé jusqu’à déclarer etre « proche » de Mélenchon, « partager le même point de vue sur le traite budgétaire », avant d’en appeler à ce que « la BCE prête directement aux états » ( ce qui remet en cause tous les traites depuis Maastricht)
    moi, de mes oreilles, j’ai entendu des membres du gouvernement expliquer qu’ils pensaient que le PCF serait au gouvernement,
    il était possible aussi de négocier les circonscriptions, le FdG en aurait une vingtaine
    mais il me semble qu’il ne fallait pas suivre le cours du PG dans la fin de la campagne et aux législatives, après une belle campagne, c’est dommage de rater sa conclusion
    le pire étant sans doute l’ITV de JL M qui dans la voix du nord arrive à une folle conclusion : « Cette campagne poisseuse (HB) est pour moi une vraie rupture affective avec eux. Je n’ai jamais caché mes divergences avec le PS mais je m’étais imaginé, après le second tour de la présidentielle notamment, que se maintenait entre nous un certain nombre de liens de camaraderie en dépit des désaccords. Il n’en est rien mais il fallait que je l’éprouve de manière violente pour qu’en quelque sorte se termine le divorce amorcé en 2008… » et il en conclut que « le PS est un astre mort » (sic)

    et puis, a tous ceux qui viennent ici polémiquer en des termes outranciers, qu’ils reflechissent à cette lettre de jacques Rigaudiat qui vient apres celle de Claude Debons :
    RÉCIT Adhérent de la première heure, l’économiste Jacques Rigaudiat, ex-conseiller de Michel Rocard et Lionel Jospin, démissionne de la formation de Jean-Luc Mélenchon et s’en explique dans une lettre.
    Par LILIAN ALEMAGNA
    Ce n’est pas un coup dur, mais ça ne va pas arranger les affaires de Jean-Luc Mélenchon… Jacques Rigaudiat, économiste et ex-conseiller social de Michel Rocard et Lionel Jospin à Matignon quitte le Parti de gauche (PG). Dans une longue lettre datée du 18 juin adressée à ses«camarades du Comité Rosa-Luxembourg» – et publié sur un blog de Mediapart – ce conseiller à la Cour des comptes, adhérent aux premières heures du PG en 2008, annonce sa «démission» d’une formation qui, selon lui, «fait fausse route».

    «Je ne peux continuer à feindre de cautionner des choix que je ne partage pas et un mode de fonctionnement que je ne veux plus supporter», écrit Rigaudiat. La liste des reproches fait à la formation fondée et coprésidée par Mélenchon est longue. La «stratégie politique» d’abord. «Certes, je ne minimise nullement le très grand succès qu’a constitué la campagne des présidentielles, concède-t-il.Mais une stratégie politique se juge à ses fruits et ils sont, au final, bien amers [...] Notre capital électoral aura donc été aussitôt dilapidé dans la législative.»
    «La France n’est pas la Grèce»
    Notamment en cause, le «combat» de Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont: «Sa défaite nous atteint tous. Durablement. Dans le débat politique national, elle éloigne sa voix et ainsi nous affaiblit.» Pour l’économiste, «le PG vit sur le mythe qu’unique « recours à gauche », il sera « inéluctablement » porté au pouvoir « avant dix ans », dès lors que [...] l’on table sur le fait que « les éléments peuvent aussi s’inviter ».» Selon lui, Mélenchon fait une erreur d’analyse: «La France n’est pas la Grèce et avant d’inviter chez nous une même catastrophe sociale, peut-être vaudrait-il mieux se demander comment l’éviter!»

    Après la stratégie, la «tactique politique gravement erronée»: «Ancré qu’il est dans la certitude que « le bruit et la fureur » auront raison de toutes les barrières, dans l’illusion complète de pouvoir être « en tête de la gauche », le PG oppose de manière impavide un optimisme inconditionnel et sans faille à toute réalité», défend Rigaudiat.«Privilégier, tout à la fois, électoralement, la présidentielle et, politiquement, la coupure complète de la gauche de transformation d’avec celle de gouvernement», a fait du mal au PG, écrit l’ex-socialiste.
    «Ombres»
    Selon lui, le PG et le Front de gauche auraient dû «d’abord s’inscrire dans une dynamique anti-Sarkozy», «rechercher en priorité un front commun de toute la gauche pour le battre» et arriver à un «accord démocratique avec le PS – et l’on sait que les représentants du PG en ont, au final, été les fossoyeurs.» Autre critique: l’analyse «simpliste, qui veut voir dans les révolutions d’Amérique latine les prodromes d’un tsunami démocratique.» Rigaudiat accuse ainsi ses camarades de«tai[re] soigneusement» les «ombres qui assombrissent la démocratie en Amérique du Sud». Quant aux «modes de fonctionnement du PG», Rigaudiat déplore le fait que «les vrais débats n’ont lieu qu’au sein d’un tout petit groupe qui, seul, prend les décisions.»

    «Je suis triste que Jacques ait pris cette décision, a réagit Martine Billard, coprésidente du PG auprès de Libération.fr. Mais il dit vouloir rester dans le Front de gauche, donc nous continuerons à travailler ensemble.» Pour l’ex-députée de Paris, les critiques sont«surprenantes»: «Jacques avait décidé au dernier congrès de ne pas repartir à la direction. Quant à la critique sur la stratégie, il fait une erreur d’appréciation. Nous ne sommes pas dans un enfermement mais dans la possibilité d’une alternative. S’il n’y avait pas d’alternative au PS, les socialistes seraient dans un modèle à l’Italienne d’alliance au centre, sans autre perspective à gauche pour les classes populaires que celle de l’extrême droite.»

    Des fondateurs du PG, Rigaudiat est, depuis 2008, la troisième personnalité après l’ex-syndicaliste Claude Debons et l’économiste Christophe Ramaux , à claquer la porte.

  22. GM19
    Posted 21 juin 2012 at 18:15 | Permalien

    Donc entre Bruno le Roux d’un côté, et Ayrault (premier ministre) et Vidalies (ministre des relations avec le parlement) de l’autre, c’est Le Roux qu’il faut croire ? Qui connaît M. Le Roux ? ;o)

    Et oui, c’est sûr, il y avait plein de gens au PS qui croyaient que le PC romprait avec le FdG pour s’écraser devant eux et aller à la soupe… Hybris…

    Et quand on voit comment le PS traite les Verts, ça fait pas envie. Ils ont un groupe, c’est sûr, mais ils ont dû renoncer à la quasi-totalité de leur programme, et ils n’ont plus que le droit de voter les projets du PS en fermant leur gueule. Les petits veinards, ça leur fait pas plaisir de devenir le nouveau PRG ?

  23. Posted 21 juin 2012 at 18:53 | Permalien

    Bruno Le Roux élu patron du groupe parlementaire PS de 300 députés, aurait pu être aussi Premier secrétaire du PS, il s’en est fallu d’un cheveu, ce n’est pas fini…

  24. Posted 21 juin 2012 at 18:54 | Permalien

    c’est quand même jacques Rigaudiat co fondateur et dirigeant du PG qui ecrit qu’il fallait «rechercher en priorité un front commun de toute la gauche pour battre Sarkozy» et arriver à un «accord démocratique avec le PS – et l’on sait que les représentants du PG en ont, au final, été les fossoyeurs.»

  25. Albert R
    Posted 21 juin 2012 at 18:56 | Permalien

    Deuxième remarque :

    Vous écrivez très justement :

    « Il (Samaras) ne s’est guère embarrassé de scrupules pour obtenir sa victoire. Soutenus par les médias grecs et européens, par la plupart des gouvernements de la zone euro, il a fait de sa campagne une campagne de la peur, menaçant les Grecs des pires calamités et en particulier de la sortie de la zone euro si Syriza l’emportait. »

    Parmi les soutiens de la campagne de Samaras figurent trois membres du gouvernement français : Fabius, Moscovici, Cazeneuve sont successivement intervenus en faveur des forces politiques qui respectent le memorandum, ou « les engagements de la Grèce » Hollande a fait une intervention particulièrement claire et hypocrite devant la chaîne grecque Mega Channel : « J’ai conscience que les électeurs (grecs) doivent avoir la pleine souveraineté mais je dois les prévenir que (…) si l’impression est donnée que les Grecs veulent s’éloigner des engagements qui ont été pris et abandonner toute la perspective de redressement, alors il y aura des pays dans la zone euro qui préféreront en terminer avec la présence de la Grèce dans la zone euro »…

    « Des pays », bien sûr,… pas lui… mais il n’y peut rien… il n’est que l’humble président de la deuxième puissance européenne…

    C’était parfait pour Samaras, qui avait axé toute sa campagne sur le chaos qu’entraînerait une victoire de Syriza, mensongèrement assimilée à une sortie automatique de l’euro, et aussi un beau coup de poignard dans le dos de Tsipras, qui s’était appuyé sur la victoire de Hollande pour montrer que le changement était possible en Europe !

    Vous me direz que ni Hollande, ni aucun ministre n’ont appelé explicitement à voter Nouvelle Démocratie, qu’il existait une autre force pro-memorandum, le PASOK. Sauf que compte tenu de l’effondrement de ce dernier le 6 mai, la seule issue pour empêcher Syriza de rafler le bonus de cinquante sièges attribués par la constitution au parti arrivé en tête, c’était de voter Samara. ce que semblent avoir fait un certain nombre d’électeurs habituels du PASOK, selon Le Monde.

    Un « vote utile » en quelque sorte, sauf que cette fois-là, il ne s’agissait pas d’éliminer Sarkozy, mais de faire barrage au Syriza en utilisant le vote pour l’UMP grecque.

    Exagération ? Voici les propos de David Assouline, porte-parole du PS, tenus au milieu de l’euphorie des résultats dimanche soir :

    « Il y a en Grèce des situations qui dépassent le clivage gauche/droite. Il y a un clivage entre ceux qui veulent l’austérité et ceux qui misent sur la croissance, entre les tenants d’un repli nationaliste et ceux qui sont attachés aux vertus de l’internationalisme. Une coalition de gauche n’est pas une solution quand il y a un tel désastre national… C’est un peu comme au lendemain de la guerre en France. Si, sur quelques questions clés, une coalition peut être formée, ça peut être aussi une bonne solution » (article malheureusement payant : http://www.mediapart.fr/journal/international/180612/l-europe-et-la-france-soulagees-par-la-victoire-de-la-droite-grecque )
    Qu’est-ce que l’internationalisme pour D. Assouline ? La solidarité –certes internationale- avec les banquiers et les spéculateurs qu’il faut sauver de la banqueroute, en préservant le memorandum. D’où vient le danger qui menace l’Europe ? des « tenants d’un repli nationaliste », expression par laquelle il désigne, dans le contexte, le Syriza : c’est l’exact inverse de leur ligne politique, comme vous l’expliquez très bien dans l’article. D. Assouline, qui n’a visiblement pas gardé beaucoup de traces de son passage à la Gauche Socialiste utilise à contre-emploi l’exemple de l’après guerre en France : s’il y a une force, en Grèce, qui est porteuse d’un programme semblable à celui du CNR, c’est le Syriza. Quant à la force politique que D. Assouline se réjouit de voir à la tête d’un gouvernement d’union sacrée censé sauver le pays ruiné, c’est celle qui a mené le pays à la banqueroute de 2004 à 2009 (ce que vous rappelez très utilement dans votre article), celle qui a pour programme la guerre sociale impitoyable menée de Bruxelle et de Berlin contre les travailleurs grecs : la Nouvelle Démocratie, le parti de Karamanlis de Mitsotakis, puis de Samara. Le porte-parole du PS applique grossièrement à la situation grecque la grille de lecture des ouistes en 2005 : celui qui s’oppose à l’Europe libérale est antieuropéen et nationaliste.

    Les propos de David Assouline sont révoltants, mais ils ont le mérite de la franchise. Ils sont une transposition, à l’échelle de la Grèce de la collaboration active dans les institutions européennes entre le PPE (parti de la droite européenne) et le PSE minoritaire, dont le PS et le PASOK sont membres.

    Il y a une autre façon, au PS, d’éluder la question gênante du soutien à l’union sacrée autour de ND. Voici ce que dit Henri Weber, dans les mêmes circonstances :

    « Le président de la République est porteur d’une alternative en Europe au traité budgétaire. Il est engagé dans une négociation dure avec une majorité de gouvernements conservateurs ou libéraux. S’il veut rassembler une force, il ne peut pas se cantonner à des incantations. François Hollande a choisi ses axes. Et déjà pour ses demandes sur la croissance, ça va pas être facile. »

    Selon Weber, on ne peut pas tout faire à la fois, lutter pour négocier avec une majorité européenne conservatrice la croissance en plus de l’austérité, et soutenir des forces de gauche anti-austéritaires, en passe d’être majoritaire dans leur pays. On en déduit que Hollande aurait donné des gages à Merkel pour renforcer sa position dans les négociations. Mon volet croissance contre la Grèce ? Curieuse façon d’établir un rapport de force.

  26. Posted 21 juin 2012 at 18:56 | Permalien

    c’est quand même Jacques Rigaudiat co fondateur et dirigeant du PG qui écrit qu’il fallait « rechercher en priorité un front commun de toute la gauche pour battre Sarkozy » et arriver à un « accord démocratique avec le PS – et l’on sait que les représentants du PG en ont, au final, été les fossoyeurs. »

  27. Posted 21 juin 2012 at 18:58 | Permalien

    «La France n’est pas la Grèce»

    Mettant en cause, le «combat» de Jean-Luc Mélenchon qui fait une erreur d’analyse: «La France n’est pas la Grèce et avant d’inviter chez nous une même catastrophe sociale, peut-être vaudrait-il mieux se demander comment l’éviter!»

  28. Madeleine du FdG Vaulx
    Posted 21 juin 2012 at 20:49 | Permalien

    « c’est quand même Jacques Rigaudiat co fondateur et dirigeant du PG qui écrit qu’il fallait « rechercher en priorité un front commun de toute la gauche pour battre Sarkozy » et arriver à un « accord démocratique avec le PS – et l’on sait que les représentants du PG en ont, au final, été les fossoyeurs. » »

    « l’on sait » ? Qui c’est ce on ? Eric Coquerel, qui n’est pas « on », mais Secrétaire National du PG en charge des relations unitaires sait autre chose :

    http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/risque-fn-negociations-ps-eelv-fdg-histoire-d-un-echec-15980

    « Mettant en cause, le «combat» de Jean-Luc Mélenchon qui fait une erreur d’analyse: «La France n’est pas la Grèce et avant d’inviter chez nous une même catastrophe sociale, peut-être vaudrait-il mieux se demander comment l’éviter!» »

    Sans blague ! Mélenchon invite chez nous une cata semblable à celle de la Grèce et il se demande pas comment l’éviter ? Comment ? En soutenant Syriza, par exemple, alors que « François Hollande a mis en garde les Grecs contre une sortie de la zone euro en cas de non-respect de leurs engagements, dans une interview mercredi à la télévision grecque Mega Channel, à quatre jours des élections législatives dans le pays », comme l’a dit Isadora ? Ou alors en réagissant contre les « renégociations » du TCSG et l’acceptation par Hollande de la règle d’or ? Ou alors en rompant (seulement « affectivement », hélas) avec le PS qui n’a rien dit contre les faux tracts, mis le paquet pour l’évincer de l’Assemblée et même activement insulté (Huchon, Collomb) ?

    Il est trop fun ce Jacques Rigaudiat. Il peut avoir co-fondé le PG tant qu’il veut, j’ai pas trop l’impression qu’il ait compris le film.

  29. Dominique Babouot
    Posted 21 juin 2012 at 21:00 | Permalien

    Camarades du fdg, hélas, trois fois hélas, l’espoir d’une gauche de transformation autonome, distincte de la gauche d’accompagnement s’ammenuise de jours en jours.
    Durant la présidentielle, JLM avait soulevé un sacré espoir, j’avoue que je commencais à y croire!
    Et puis il y a eu la réalité, 11 pour cent à la présidentielle, 7 pour cents aux législatives, dix petits sièges à l’assemblée nationale.
    alors on pourra dire, c’est la faute des médias, c’est la faute de la dépotilisation des francais, c’est la faute de la constitution de la cinquième qui en refusant la juste représentation des courants de la vie politique francaise que serait la proportionnelle étouffe la diversité et nous ramène au bipartisme et pour la gauche au combat ingrat au seil d’un parti socialiste qui lui aussi est vérouillé.
    Alors c’est comme cela, quand on prone la révolution par les urnes, on ne peut que constater que ces memes urnes ne valident pas la démarche tactique du fdg, le refus de la participation au gouvernement alors qu’on y est invité ne changera pas les choses et les électeurs ne se mettront pas plus à placer les candidats du fdg en position de mettre en place la sixième république car pour mettre en place cette sixième république, il faut d’abord etre vainqueur dans la cinquième , gagner l’élection présidentielle, jean-luc Mélenchon en était finalement loin, très loin, malgré ses démontrations de forces dans la rue eh oui le fdg a parlé de révolution par les urnes, c’est un progès indéniable par rapport à ceux qui étaient des nostalgiques du grand soir, de la prise du palais d’hiver et de la lutte armée.
    alors il est temps de se réveiller du beau reve et de constater comme Perette et le pot au lait que les projets s’écroulent.
    C’est filoche qui avait raison, cent fois raison hélas de constater que tout cela n’était pas bien raisonnable.
    la lutte devra se poursuivre comme jusqu’à présent, nous devrons nous taper des réunions politiques internes ou nous batailleront pied à pied pour obtenir certes des miettes, mais c’est la seule solution, le combat au sein du ps comme nous le faisons depuis Epinay, rien d’autres, ce n’est guère enthousiasmant mais tant pis c’est la seule solution tout le reste n’est qu’impasse!
    De nombreux militants du ps, économistes de renom quittent l’aventure impossible et cela ne fait que commencer!

  30. Posted 21 juin 2012 at 22:27 | Permalien

    c’est ce que nous faisons dans notre texte de contribution pour le prochain congres du PS

  31. Posted 21 juin 2012 at 22:28 | Permalien

    lis Jacques Rigaudiat, co fondateur et dirigeant du PG, il te repond…

  32. Madeleine du FdG Vaulx
    Posted 21 juin 2012 at 23:56 | Permalien

    Dominique,

    Le PG a multiplié ses adhérents par 3, le PCF en a 6000 de plus. Si des économistes raisonnables nous quittent, on se contentera des Prix Nobel d’Economie Joseph Stiglitz et Paul Krugman, en plus de Jacques Généreux, de Frédéric Lordon et des Economistes Atterrés.

    Mais le grand progrès pour le FdG est d’avoir conquis, de très haute lutte, son autonomie par rapport au PS, qui vient encore de démontrer sa crédibilité économique par son abandon des eurobonds. Nous existons depuis très peu de temps, l’avenir nous donnera raison, les luttes sociales se réveilleront, en France et dans toute l’Europe, et j’espère seulement que cela ne profitera pas au FN et à leurs copains, vu l’irresponsabilité des « grands partis ».

    Je partage très souvent les analyses de Gérard, mais pas ses conclusions et son exonération des responsabilités de son parti. Syriza est désormais la deuxième force politique en Grèce, et serait la première sans la Grande Coalition de la Trouille, et tu veux quitter le navire ? Libre à toi, des gens entrent et sortent des partis tous les jours, mais à mon avis la raison n’est pas du côté de ceux que l’on croit.

  33. Dominique Babouot
    Posted 22 juin 2012 at 16:48 | Permalien

    Comment peut-on comparer la situation grecque ou nombre de salariés notamment les cadres ont vu leur salaire divisé par deux à cause des exigences de la troika et la France.
    Si le pasok a été amené à entrer dans la coalition avec la droite, c’est sans doute parceque tous les militants qui voulaient restés à gauche l’ont quitté.
    la situation politique grecque est-elle enviable, non d’abord par ce que je ne souhaite pas qu’il arrive en France ce qui est arrivé en grèce si la misère engendrait la révolution cela se saurait, souhaiter une dégradation des conditions de vie d’un peuple c’est faire la politique du pire et c’est criminel, ensuite qu’est ce que les progressistes grecs ont de plus que les progressistes francais, un parti d’opposition conforme à l’idée qu’ils se font de ce qu’est un parti socialiste, certes, mais ils n’en ont pas plus puisque ce parti a été incapable d’arriver au pouvoir, supposons donc qu’en 2017, après un échec que je ne souhaite pas le fdg arrive en deuxième position, qu’aurons nous de plus puisque la droite reviendra au pouvoir!
    comme en Allemagne cette stratégie est sans issue, puisqu’elle permet les grandes coalitions.
    en ce qui me concerne, il n’est pas nullement question de quitter un navire sur lequel je n’avais pour l’instant pas pris place, l’indéniable succès de la campagne présidentielle de Mélenchon m’interrogait, j’ai maintenant la réponse, les résultats n’ont pas été à la hauteur de l’espoir, les préventions que j’avais quant à la pérennité de l’opération sont confirmées!
    Du point de vue du fdg, il y a à mon sens des réflexions que doivent avoir ses militants en fonction de leur origine et de la raison pour laquelle ils l’ont rejoint.
    s’ils viennent, du pcf, de la gauche unitaire ou de la fédération écologique, les résultats électoraux peuvent avoir une moindre importance, tout le monde sait que ce n’est pas la mobilisation électorale qui prime dans ces organisations, ils sont cohérents et sont beaucoup plus impressionnés par des mobilisations populaires susceptible d’inverser le rapport de force malgré le carcan institutionnel que par une révolution par les urnes qui on l’a vu est pratiquement impossible justement à cause de ce meme carcan insitutionnel.
    pour les autres c’est à dire pour Jean-luc et ceux qui l’ont suivi dans la scission de 2008, je reste persuadé qu’ils sont dans l’erreur et que leur combat est au parti socialiste.
    Si nous les imitions tous le ps aurait des chances de ressembler au spd allemand ou au pasok grec, sans qu’ily ait une autre alternative, ce n’est pas parceque toute l’aile gauche du ps adhèrerait au fdg que le fdg progresserait plus aux élections et qu’il aurait des chances d’accèder au pouvoir pas plus en France qu’en grèce d’ailleurs, car pour qu’un parti puisse accèder au pouvoir il faut qu’il puisse entrer dans une coalition, ce qui n’est pas possible par définition puisqu’il lui faudrait dans ce cas abandonner le programme qui a fait sa raison d’etre.
    C’est d’ailleurs aussi vrai à l’autre bout de l’échiquier politique pour le front national et pour les memes raisons

  34. Gilbert
    Posted 23 juin 2012 at 18:41 | Permalien

    Gérard Filoche nous fera toujours mourir de rire. Il prétend que la proposition du PS de participer au gouvernement, adressée au FdG, serait accompagnée d’un accord politique. Qu’est-ce qui l’empêche, alors, s’il est prêt à faire des concessions à gauche, d’augmenter significativement et sans attendre le SMIC ? Qu’est-ce qui l’empêche, pour convaincre la gauche de la rejoindre, de revenir sur la contre-réforme des retraites ? Ne faisant rien de tout cela SPONTANEMENT, le PS veut simplement un ralliement pour continuer une politique de gestion du capitalisme. Ce n’est pas très sérieux.

  35. Posted 25 juin 2012 at 8:38 | Permalien

    Nous avons vérifié différentes sources car évidemment les participants aux discussions masquaient leurs volontés et ne voulaient pas paraitre diviseurs, ni porter la responsabilité de l’échec, mais manifestement il n’y a pas eu de volonté d’aboutir positivement du côté du PG. Bruno Le Roux sur France inter avait ouvert non seulement la possibilité de l’accord, de la participation au gouvernement, mais les thèmes qui pouvaient être négociés, Europe et Smic. Hollande avait répété sur les télés son « accord avec Mélenchon sur le traite budgétaire », commenté « nous avons été longtemps dans le même parti », explique plusieurs fois qu’il ne voulait « pas de gouvernement d’ouverture », mais un « gouvernement de gauche », « il faut que la BCE prête directement aux états », proposé que « Melenchon participe au gouvernement, ce sera sa responsabilité », TOUT CELA EST PUBLIC. Pas caché, mais public. Comme étaient publiques les « réponses » : « je ne participerais qu’a un gouvernement que je dirigerais », « on sera au pouvoir dans dix ans », « nos deux programmes sont incompatibles » (et maintenant « le PS est un astre mort » etc)… quiconque aurait voulu saisir les perches, et essayé d’en tirer quelque chose de positif, aurait pu aboutir au moins partiellement, à notre avis. Au moins aurait il pu le tenter. Mais non, c’était une ligne de refus, même une ligne de refus d’envisager l’accord : tout comme à Hénin-Beaumont ou maladroitement Jean Luc Mélenchon arrive en déclarant qu’il ne veut « pas de bras cassés » (socialistes) en considérant que le PS est corrompu et serait une gène dans sa campagne. Se battre pour l’unité aurait été un profil différent : « le Fdg est indépendant, défend ça et ça avec force… mais pour avancer, il propose ça et ça, il souhaite aboutir, il souhaite le maximum d’accord à gauche…  » et il suffisait de proposer, de suggérer des rencontres, des points circonstanciés d’accord, etc.. Ainsi côté PS, ceux qui étaient opposés à l’accord, type Moscovici/Peillon, auraient été dans l’incapacité d’y résister, ceux qui étaient pour (nous, gauche socialiste) auraient été encouragés, et peut-être y aurait il eu une autre issue, cela a de l’importance ensuite : car sans accord avec le FdG, le balancier laisse la porte ouverte à d’autres accords, les perches pas saisies disparaissent, parfois pour leur contraire, heureusement nous avons maintenu une candidate et battu Bayrou, j’y suis allé, nous avons modestement aidé…
    (et puis on peut prendre aussi pour une des sources valables, Jacques Rigaudiat, bien placé, qui explique que « le PG et le Front de gauche auraient dû d’abord s’inscrire dans une dynamique anti-Sarkozy», «rechercher en priorité un front commun de toute la gauche pour le battre» et arriver à un «accord démocratique avec le PS – et l’on sait que les représentants du PG en ont, au final, été les fossoyeurs.»)
    Aujourd’hui qui lit les tweets, face book, textes émanant de militants du PG, le PS n’est pas, n’est plus ou n’a jamais été (trois positions différentes au demeurant) un « parti de gauche »… Certains sont devenus quasi fanatiques contre ce parti, ne mesurant pas ce qu’a coûté, coûte et coûtera durablement une analyse aussi grave et la terrible division qui en résulte.

  36. wagadougou
    Posted 25 juin 2012 at 10:03 | Permalien

    retraite à 60a pour ceux qui ont commencés à 16 ans
    doublement du livret A en l’an 2025
    eurobonds en 2100
    taxe tobin en l’an 3000
    60 000 enseignants de plus à 1000 par ans on y sera en 2072
    licenciement de la ministre Ecolo poru faire plaisir aux pétroliers
    ingérance dans les élections Grèques

    hihi

  37. GM19
    Posted 25 juin 2012 at 12:09 | Permalien

    A propos de sources valables…

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/06/19/le-remaniement-limite-du-gouvernement-fera-des-decus_1721060_823448.html

    « La conversation, dimanche 17 juin, entre Pierre Laurent et Jean-Marc Ayrault a été brève et sans surprise. « Il m’a rappelé que la seule feuille de route était le programme présidentiel », raconte le secrétaire national du PCF. »

    Et quand on voit comment le PS a exigé que EELV se vassalise et s’assoie sur son programme, avec pour résultat un gouvernement encore plus anti-écologiste que celui de Sarkozy (au moins Sarko a essayé de faire semblant, Grenelle et compagnie), on comprend que Laurent ait accordé plus de crédit aux paroles de Hollande qu’à celles de Le Roux.

    Et quand on voit avec quelle facilité les lobbies patronaux ont eu la tête de la ministre de l’écologie, je ne crois pas une seconde que Hollande aurait résisté sur la question du SMIC ou sur la politique européenne, si tant est qu’il ait réellement eu l’intention de faire un effort en cas d’accord avec le FdG, ce qui me semble un fantasme total.

    RIEN, ni dans les parcours personnels de Hollande et Ayrault, ni dans les positionnements politiques pris par le PS ces dernières années (depuis le tournant de la rigueur en 83 ? l’encouragement à la finance par le gouvernement Beregovoye en 88 ? les privatisations de Jospin ? le référendum de 2005 ? peu importe le point de départ), ni dans ces 50 premiers jours de gouvernement PS (cf message de Wagadougou ci-dessus) ne va dans le sens d’une possibilité de convergence programmatique entre le FdG et le PS. RIEN !

  38. GM19
    Posted 25 juin 2012 at 12:21 | Permalien

    Bérégovoy, pas Beregovoye, pardon pour lui.

  39. GM19
    Posted 25 juin 2012 at 12:26 | Permalien

    Et puis c’était en 92, pas en 88 (Rocard puis Cresson) pfff ! Dur le lundi…

  40. Posted 25 juin 2012 at 14:26 | Permalien

    c’est une erreur de jugement politique !
    Hollande c’est Jospin, ce n’est pas Tony Blair, ni G. Schrôder. Bruno Le Roux devenu chef du groupe parlementaire (peut être aussi premier secrétaire) de 300 députés ne parlait pas en son nom. Le PS et la culture de la gauche en France ce n’est pas celle du Labour de Blair et du SPD de Schröder. Ce n’est pas non plus Zapatéro encore moins Papandréou.
    C’est dû aussi aux rapports de force sociaux dans notre pays (à moins que vous n’en désespériez !)
    Hollande est sur une ligne de crête, au départ tout au moins, plus à gauche. Pas énormément mais substantiellement. Le PS français aussi. Encore faut il pousser dans le bon sens.
    Rosenvallon et même Rocard partiellement ne sont ils pas revenus sur le bilan négatif de Bérégovoy avec autocritique à l’appui sur leur laisser-faire de la financiarisation autour des années 90 ? Ce bilan déchiré de l’ex 2e gauche doit être examiné et médité par les observateurs avec tous ses effets encore en cours y compris bien sur, dans la direction de la CFDT – qui a payé si cher la trahison de Chérèque en mai 2003 qu’elle en débat encore sans l’avoir soldée

  41. GM19
    Posted 25 juin 2012 at 15:01 | Permalien

    Le Roux ne parlait peut-être pas en son nom, mais il ne parlait certainement pas au nom du gouvernement, dont le chef a dit exactement le contraire à Pierre Laurent.

    « Hollande c’est Jospin »
    Le Jospin dont le programme n’était « pas socialiste » ? Le Jospin qui a privatisé comme jamais la droite n’a osé le faire ? Le Jospin de la défiscalisation des stock-options ?

    C’est bien gentil de faire son autocritique sur la période 92-93 de sinistre mémoire, mais il y a beaucoup à dire sur la période 97-02. C’est aussi parce que ce bilan n’a jamais été sérieusement fait (pour le PS, le 21 avril 2002 est toujours exclusivement de la faute de Taubira et Chevenement) que le Fdg n’a pas envie de se faire caporaliser une nouvelle fois.
    Surtout que (je me répète, mais tu ne réponds pas) l’exemple d’EELV donne sérieusement à réfléchir. Dans la coalition proposée par le PS, ses « alliés » sont vraiment traités comme de la merde, pire que pendant la « Gauche Plurielle » et sa dégustation quotidienne de couleuvres pour les ministres PC et Verts.

    Quant aux « rapports de force sociaux », en tant que syndicaliste, je n’en désespère pas, et effectivement, il semble que la période récente où le PS se faisait chasser des manifs à coups de tomates soit à peu près révolue. Tant mieux sur la forme. Sur le fond, je pense que si on veut limiter les reculs sociaux il va effectivement falloir faire jouer le rapport de force. C’est vrai quel que soit le gouvernement, mais c’est aussi vrai pour ce gouvernement « de gauche ». Et le Fdg préfère être du bon côté de la barricade. Peut-on le lui reprocher ?

  42. Posted 25 juin 2012 at 16:31 | Permalien

    Hollande a apporté son soutient à la droite grecque qui est allée recycler du côté de l’extrème-droite (LAOS).
    sans parler de la déclaration de Fabius apportant de l’eau au moulin du chantage d’une sortie de l’euro…
    c’est quand même un comble que pour éluder ces prises de position incompatibles avec les votres que vous soyez obligés d’aller chercher dans le récent départ de Jacques Rigaudiat

  43. Posted 25 juin 2012 at 16:36 | Permalien

    « Nous avons vérifié différentes sources car évidemment les participants aux discussions masquaient leurs volontés et ne voulaient pas paraitre diviseurs, ni porter la responsabilité de l’échec, mais manifestement il n’y a pas eu de volonté d’aboutir positivement du côté du PG. »

    c’est risible, on se croirait en plein délire conspirationniste,
    tout ça pour masquer le fait que le PS n’a laissé la place à aucune discussion de fond avec le FdG puisque le « projet présidentiel » était à prendre ou à laisser (cf déclaration de Martine Aubry)

  44. Posted 25 juin 2012 at 17:32 | Permalien

    hé bien oui, tu manques d’expérience et tu apprendras que dans une négociation de ce type personne, jamais ne veut reconnaitre « ce n’est pas moi qui ne voulait pas l’accord ». Et de chaque côté, maintenant, les interlocuteurs, évidemment disent cela. Ce n’est ni risible ni conspirationniste. Au point qu’il vaut mieux rechercher la vérité. Pas seulement pour les historiens, mais pour les militants. Jamais, il n’a été dit que les 60 propositions étaient « à prendre ou à laisser ». Jamais. Non, il a été répété qu’elles seraient « la base », « le cadre », la plate-forme à partir de laquelle »… mais une « base » et un « cadre », c’est toujours négociable, qui ne sait cela, n’a jamais été un syndicaliste… il suffit d’entendre Hollande lui-même dire comme à Bercy, qu’il arbitrerait sur la base des propositions, que JM Ayrault serait le « chef de la majorité » pour comprendre la dialectique qui est évidemment ouverte… pour un gouvernement de toute la gauche. Ce qui tranche c’est que Hollande a répété plusieurs fois devant ds millions de téléspectateurs qu’il souhaitait que JL Mélenchon participe au gouvernement. Tandis que Mélenchon JAMAIS n’a dit qu’il souhaitait y participer. Jamais Mélenchon n’a proposé d’engager une discussion sérieuse, ouverte, sur des thèmes précis, publiquement pour aboutir à un gouvernement commun : quand il disait « je veux débattre » c’était au contraire avec un ton de mise au pied du mur, avant le 1er tour, dans un but manifestement polémique. Et il a bel et bien dit « je ne participerais qu’à un gouvernement que je dirigerais » ! Il a bel et bien dit « nos programmes sont incompatibles » alors que Hollande prenait soin de dire qu’un accord était possible. Il n’y a pas photo possible sur la responsabilité du fait qu’il n’y ait pas eu accord.

  45. Posted 25 juin 2012 at 17:37 | Permalien

    Non, encore et encore une fois, Hollande n’a jamais apporté son soutien a la droite grecque. et vous êtes malhonnête d’ajouter une phrase de mauvaise foi absolue : son soutien … « à la droite grecque qui allée se recycler du côté de l’extrême droite LAOS ». C’est grotesque, c’est le marabout de ficelle de cheval…
    Je ne vais pas « chercher dans le départ de Jacques Rigaudiat ». J’ai écris ce qu’il a écrit bien avant lui, de façon plus argumentée et théoriquement détaillée. Mais ses propos confirment, de là ou il était, mes observations : tout le comité de rédaction de D&S réuni ce week-end, qui a analysé longuement toute la séquence électorale de l’année écoulée, est d’accord là-dessus.

  46. GM19
    Posted 25 juin 2012 at 18:41 | Permalien

    Langue de bois…

    Tout le monde a vu dans la déclaration de Hollande à la télé grecque un appel à voter à droite, et notamment les Grecs eux-même. A Syriza en particulier, ils l’ont particulièrement mal pris, surtout après le refus du PS de rencontrer Tsipras. Leurs représentants au meeting de soutien au peuple grec place Stalingrad samedi l’ont aussi perçu comme ça. (Au passage, toute la gauche était représentée sauf… le PS)
    En plus, la porte parole du gouvernement s’est dite sur France Inter « très heureuse » des résultats des élections grecques. C’est le résultat du PASOK qui la rend si heureuse ?

    Mais toi, contre toute évidence, tu continue à nier.

    Les offres de débat de Mélenchon, c’était une manoeuvre, mais quand Hollande dit que son programme est une base de discussion, faut le croire sur parole, même quand son premier ministre le dément ? Tu n’es pas sérieux.

    Tu dis : « Jamais, il n’a été dit que les 60 propositions étaient « à prendre ou à laisser ». Elles l’ont été pour EELV. Et elles l’étaient pour Ayrault dans son coup de fil à Laurent. Je te concède que le FdG n’avait pas besoin de ça pour ne pas être très enthousiaste.

    Et si la marge de négo c’était « hausse du smic de 0,21 % au lieu de 0,20 % et ensuite vous rentrez dans le rang », le FdG a eu raison de refuser.
    Les « concessions » (je pouffe) que le PS a accordé à EELV étaient de cette ampleur…

  47. shaher
    Posted 25 juin 2012 at 18:45 | Permalien

    @44
    Diantre. Que les danses nuptiales de la négociation sont obscures, qui valent pour le PS mais pas pour le FdG (qui veut débattre « polémiquement »).
    Toi qui es expert, explique-moi : alors même (manifestement) que le PS est tout à fait disposé à accueillir le FdG dans le gouvernement et à négocier un projet commun, pourquoi, lorsque le PCF pose un « cadre », une « base » pour sa participation auprès d’Ayrault, l’accord n’aboutit pas ?
    Quelle taupe PG, ici, s’est vicieusement infiltrée pour faire capoter ce qui allait de soi ? Où foutre était donc Le Roux et ses 300 députés ?

  48. Posted 25 juin 2012 at 19:14 | Permalien

    l’accord n’aboutit pas parce que le PG ne veut pas qu’il aboutisse, ne fait aucun pas, aucune proposition, aucun effort en ce sens, en un mot ne « négocie » pas
    il me semble que le PCF, lui, était davantage partagé,

  49. Posted 25 juin 2012 at 19:23 | Permalien

    Les offres de débat de Mélenchon étaient curieusement insistantes en cours de campagne avant le 1er tour, ce qui s’apparentait à une mise au pied du mur du « capitaine de pédalo »,
    On les a moins entendu quand cela devenait d’actualité vraiment, quand au pied du mur, il fallait rechercher un accord après le 6 mai pour les législatives
    Le fdg a eu tort, le PS n’aurait pas pu dire « non », et il aurait eu 20 circonscriptions, ce fut un choix
    Mais comme tu vois, à partir de mêmes faits, dans pareil cas, il faut chercher des sources différentes et la vérité n’est pas évidente pour ceux qui en font un instrument de combat politique :
    Ceux qui veulent vraiment l’unité savent ne pas laisser planer de doutes, ils se battent pour au moment ou il faut, quand il faut, avec les arguments qu’il faut et ils finissent par ébranler le partenaire, ça se voit,
    Ceux qui ne veulent pas l’unité mais « se couvrent », on ne peut établir la vérité que par ce qui est dit, non dans un coup de fil, mais en public devant des millions de gens :
    Hollande a dit à Mélenchon « viens » et jamais Mélenchon n’a dit « je veux venir » il a dit « dans dix ans » « dans un gouvernement que je dirigerais » et « nos programmes sont incompatibles » (sic) Les faits sont les faits

    je rajoute l’actualité : Melenchon vient juste d’engager une polémique contre le PS qui ne « veut » pas que le FdG ait un « groupe » à l’AN et tenterait d’empêcher des députés ultramarins d’y participer. Bruno Le Roux avait dit sur France inter qu’abaisser le seuil à 10 se discutait. Puis l’annonce est faite que le groupe de 15 est atteint. Si le PG passe son temps à « dénoncer » le PS « astre mort » ça va pas le faire… la bonne politique est de front unique, proposer en positif, sincèrement, pas comme une manoeuvre, des actions communes, pas là ou c’est impossible, mais sur les points qui font justement le plus accord, là où elles sont le plus susceptibles de réussir

  50. GM19
    Posted 25 juin 2012 at 19:59 | Permalien

    Donc selon toi, Mélenchon est un menteur, Pierre laurent est un menteur, Le Roux et Ayrault ont raison, même quand ils se contredisent, et Hollande a soutenu Syriza…

    Et le FdG aurait dû négocier, ils auraient obtenu des avancées, au moins autant qu’EELV (ironie)

    Autant certains « mélencholâtres » m’agacent, autant ta cécité volontaire m’atterre.

  51. GM19
    Posted 25 juin 2012 at 20:06 | Permalien

    « Si le PG passe son temps à « dénoncer » le PS « astre mort » ça va pas le faire… »

    C’est sûr qu’avoir dit de Mélenchon était « pire que Le Pen » (Huchon) et l’avoir comparé à Pol Pot (Collomb) sans réaction du parti, ça a vachement aidé…

  52. Posted 25 juin 2012 at 20:41 | Permalien

    hyprocrisie, ca va, ça suffit, vous n’avez que cela à rabâcher rabâcher rabâcher depuis six mois ! ca fait un peu trop genre élément de langage UMP
    huchon est revenu la dessus et a démenti
    collomb est un c… tout le monde le sait…
    aucun dirigeant central porte parole officiel du PS n’a dit cela, aucun chaque fois que vous avez estimé qu’il y avait dérapage, il y a eu mise au point
    mais melenchon lui même porte parole central officiel ne se prive pas
    , avec lui c’est officiel, pas marginal et c’est en permanence
    dommage,
    regret,
    unité

  53. Posted 25 juin 2012 at 20:48 | Permalien

    Mensonge ? non comme Mélenchon ne peut trop ouvertement refuser toute unité, alors il biaise, mais c’est lui qui ne veut pas, c’est clair et il croit habile d’accuser le PS de ce que lui ne veut pas faire
    j’ai dit que le PCF me semblait plus partagé, je le maintiens, les propos de Pierre Laurent sont toujours plus « justes » dans le ton, moins anti unitaires que ceux du PG en général
    je répète que le PS était POUR la participation du PCF au gvt, je l’ai entendu sous les formes,
    non Hollande n’a pas soutenu Syriza et, quand il n’était pas encore président aurait dû les recevoir, lui ou Aubry
    oui, si le FdG avait négocié cela aurait été un meilleur positionnement, avec des avancées immédiates et un meilleur avenir pour la gauche entière

  54. shaher
    Posted 25 juin 2012 at 21:07 | Permalien

    @47
    Je te parle de la visite de Laurent à Ayrault, qui a précédé le vote des délégués du PCF. Lors de cette entrevue, pas plus que pendant le vote de nos délégués, le PG n’avait son mot à dire. Pourtant, les « bases » de négociation que tu prétends évidentes n’ont pas suffit. Dans l’hypothèse la plus défavorable, c’est donc que le PG n’était pas le seul frein, à ta discrétion : la direction et l’écrasante majorité des délégués PC sont aussi isolationnistes que de vulgaires PGistes et/ou le gouvernement n’avait pas la moindre intention d’infléchir son programme et/ou…

    Je te laisse le soin d’exercer ton talent dans ce que tu décris de l’art d’avoir raison, pour trancher ce paradoxe.

    Allez, pour détendre l’atmosphère, peut-être une intuition : le PS a eu trop de respect pour son remuant mais néanmoins « allié » FdG, et voulait préserver son unité en évitant de respecter les conditions des communistes ?;)

  55. Posted 26 juin 2012 at 10:24 | Permalien

    pas mal le coup de pouce à 2%, soit 0,6% hors inflation!!!
    ça méritait bien quelques leçons sur le prétendu « sabordage » volontaire du FdG quant à sa participation au gouvernement…

  56. shaher
    Posted 26 juin 2012 at 11:09 | Permalien

    @55
    En regardant l’évolution hors inflation du smic sous Sarkozy (-2.7% sur 5 ans), peut-on conclure que Fillon avait raison de le baisser mais que jusqu’à -2.1% ?
    Et à l’avenant, pour les retraites dont on acte concrètement l’augmentation de la durée de cotisation, pour la RGPP dont on valide concrètement les coupes précédentes…
    Et de déduire, pour un socialiste « concret », que Sarko a été somme toute pas si mauvais ?

  57. Posted 26 juin 2012 at 11:35 | Permalien

    @ sharer

    vous ne croyez pas si bien dire…

  58. Posted 26 juin 2012 at 11:48 | Permalien

    @ Gérard Filoche

    « hé bien oui, tu manques d’expérience et tu apprendras que dans une négociation de ce type personne, jamais ne veut reconnaitre « ce n’est pas moi qui ne voulait pas l’accord ». »

    Effectivement, le FdG ne voulait pas d’un accord qui soit une participation à un gouvernement d’austérité et donc une discussion ouverte sur les points les plus substantiels.

    Le programme de Hollande n’était pas compatible avec celui du FdG du fait de l’objetctif de ramener le déficit à 3% DES 2013 et l’équilibre (ie politique de Salazar) pour 2017.
    Là dessus quelle preuves avez vous pour prétendre du contraire à savoir que Ayrault et Hollande étaient prêts à une réélle discussion sur ces points?

  59. GM19
    Posted 26 juin 2012 at 11:49 | Permalien

    @Shaher 56

    Ca me fait penser à cette baisse de rémunération de 30 % du Président, première mesure de Hollande en arrivant à l’Elysée.
    30 % en moins, ça c’est de la présidence « normale » !
    Bon d’accord, Sarkozy s’était auparavant augmenté de 170 %, le sacrifice n’a pas été trop dur…

  60. zarbit
    Posted 26 juin 2012 at 13:44 | Permalien

    +2% inflation comprise !!!

    Royal !

    Merci Hollande !

  61. Posted 26 juin 2012 at 18:03 | Permalien

    c’est peu en effet par rapport aux attentes et aux besoins

  62. Posted 26 juin 2012 at 18:05 | Permalien

    les deux programmes sont compatibles, tel est notre jugement politique
    dans sa campagne Hollande a plusieurs fois appelé devant des millions de téléspectateurs à un gouvernement de gauche (sans ouverture) et proposé à Mélenchon d’y participer soulignant les points d’accord, notamment contre le TSCG…

  63. Posted 26 juin 2012 at 18:07 | Permalien

    si tu dis toi même que c’est le FdG qui ne voulait pas d’un accord, pourquoi m’as tu fait toute cette dispute ? pour finalement me donner raison ?
    si tu penses que les programmes ne sont pas compatibles, tu étais CONTRE un accord, c’est bien ce que je pensais. Hélas !

  64. Posted 27 juin 2012 at 9:31 | Permalien

    ils l’ont dit. Ils ont proposé.
    En face cela a été ignoré ou refusé au pretexte que…

  65. lionel mutzenberg
    Posted 27 juin 2012 at 10:57 | Permalien

    Le parti socialiste, et surtout Martine Aubry, ne voulait pas d’accord avec le front de Gauche. Pour ces ces gens là, des alliés, doivent être soumis, point. Il y a, paraît-il, 12 députés RDG, ah!bon, ils ont ou ? De même pour nos députés EELV, augmentation du SMIC dérisoire, et eux, ils parlent de quoi ? Du poste qu’il n’ont pas obtenu ! Pas trop de l’éviction de cette ministre qui à fait sont travail sans concession,au nom de de la fumeuse écologie, cela pourrait fâcher leurs bons maîtres.
    Des militants comme moi ont dit qu’il fallait faire attention, le projet de François Hollande ne correspondant pas à ce qu’il faudrait faire, en premier lieu : Le partage des richesses créés par le travail, et, en même temps, la lutte contre les « marchés » qui nous imposent la financiarisation de nos vies.
    Lever de bouclier de nos proches, de nos amis; surtout ne pas mettre en danger cette possibilité de virer Nicolas Sarkozy, le projet n’est pas bon, mais il faut virer Nicolas Sarkozy ! Bien ! Nicolas Sarkozy a été viré, et maintenant, nous allons subir cinq années de pouvoir hégémonique des socialistes, qui les ont TOUS !
    Ils ne peut y avoir de point commun entre des gens qui renoncent à 30% de leurs salaires avec le sourire, et d’autres, la grande majorité, qui comptent chaque euro pour finir leur mois.
    L’histoire de ces trois dernières décennies auraient dû nous le faire comprendre.
    A trop vouloir tout expliquer aux autres, tu risque, mon cher camarade, de te déconsidérer.
    J’ai bien peur que, si rien est fait pour changer de cap, le réveil ne soit brutal.

  66. GM19
    Posted 27 juin 2012 at 14:22 | Permalien

    « [l'augmentation du SMIC de 2 %] c’est peu en effet par rapport aux attentes et aux besoins »

    Effectivement. Si en NAO la direction de ma boite ne nous propose que 0,6 % en plus du conventionnel, on appelle nos collègues à débrayer…

    Mais la direction de ma boite n’a jamais prétendu être de gauche.

  67. Posted 27 juin 2012 at 14:30 | Permalien

    hé bien, après information et réflexion, je ne suis pas d’accord.
    C’est le parti de gauche qui ne voulait pas d »accord, et qui a « habillé » les contacts mais sans intention de les faire réussir. Aucune bataille unitaire sérieuse n’a été menée. Et même tous les discours importants ont signifié un NON. exemple Cocquerel « nos programmes sont incompatibles » ou « Mélenchon « je ne participerais qu’à un gouvernement que je dirigerais ».
    L’examen sérieux de la séquence ne laisse aucun doute. La Ps a proposé, le PG s’est arrangé pour que cela échoue.

    maintenant, certes, le PS aurait pu faire « encore plus » que les multiples offres publiques, répétées, officielles, qu’il a faites. Mais le refus ostensible du PG ne l’y incitait pas.

    cela cantonne le FdG dans une posture extérieure qui n’aide pas, n’aide plus. Hé bien, nous allons mener noter combat intérieur.

    quand aux menaces d’être déconsidéré ? on est déconsidéré, non pas par les lieux ou l’on agit, car on agit tous dans la même societé, la même gauche, avec le même salariat, on ne peut etre « déconsidéré » que parce que ‘on dit, ce qu’on defend, sur le fond, avec D&S nous n’avons aucune crainte, aucune

  68. GM19
    Posted 27 juin 2012 at 15:11 | Permalien

    « cela cantonne le FdG dans une posture extérieure qui n’aide pas, n’aide plus. Hé bien, nous allons mener noter combat intérieur. »

    Mais votre combat est sans espoir, vide de sens… Il ne sert qu’à vous obliger à soutenir, à cautionner des politiques que vous dénoncez par ailleurs (ton appréciation sur l’augmentation ridicule du SMIC me semble particulièrement faiblarde. Voila où te mène ton « combat »). C’est parce que l’espoir de contribuer à réorienter le PS de l’intérieur (de l’intérieur du parti comme toi, ou de l’intérieur du gvt) tendait vers zéro que Mélenchon s’est barré du PS et que le FdG n’a pas accepté d’aller à Canossa.
    Le rapport de force est totalement inexistant pour D&S. Jamais vous n’avez réussi à peser sérieusement sur l’orientation du PS, et vous n’y arriverez jamais.
    Il faut être clair, l’objectif du FdG est de supplanter le PS à gauche (à terme), pas d’en être les supplétifs. D’autant plus que le PS n’a jamais eu l’intention d’intégrer des propositions du FdG dans son programme. Mais pourquoi l’aurait-il fait ? Quel intérêt pour un parti à l’orientation de plus en plus centriste de se réorienter (même à minima) à gauche alors qu’il occupe seul l’espace du centre gauche et du centre (RIP le Modem, c’est sa disparition qui fait écarter l’idée d’une alliance, pas autre chose) et qu’il réussit à être majoritaire tout seul sur cette orientation ?

    Si j’ai tendance à plus croire Ayrault que Le Roux, c’est juste parce que c’est l’orientation logique du PS que de refuser toute concession de gauche. Il n’y a juste pas intérêt.

  69. lionel mutzenberg
    Posted 27 juin 2012 at 15:26 | Permalien

    Tu viens de nous donner l’explication du non accord :  » nos programmes sont incompatibles  » C’est la le fond de notre divergence; les français vont bientôt s’apercevoir qu’il ne s’agissait nullement d’anti socialisme, mais de divergences de fonds, sur les moyens de régler les problèmes liés à « leurs crise. »
    Jean-Luc Mélenchon a déclaré ne pas vouloir participer à un gouvernement qu’il ne dirigerait pas ? Et alors, aurait il dû s’asseoir, comme d’autres, sur ses convictions pour obtenir un poste, une place ? Tu aurais dit quoi, toi qui critique si souvent les positionnements de ton parti ?
    Ou est aujourd’hui, la preuve du courage, de l’honneur, des femmes et des hommes politiques, si ce n’est dans leurs attitudes entre leurs propres intérêts, et l’intérêt général? Je suis pas un fervent admirateur de François Bayrou, mais ce qu’il a fait en déclarant voter pour François Hollande ressemble beaucoup à ce que firent des hommes politiques dans les années 39/40 en refusant la facilité du moment, même si toutes leurs décisions ne furent pas parfaites.
    Il l’a payé au prix fort sous le regard méprisant de Martine Aubry et de l’élite socialiste de la rue de solférino. Appeler à voter pour un candidat de l’UMP était certainement, pour cause de danger du front national, plus démonstratif de la page du Sarkozysme qui se tournait. De la haute politique, très certainement.
    L’on se déconsidère quand l’on veut faire prendre des vessies pour des lanternes à ses camarades qui luttent pour le même salariat, comme tu le dit si bien.
    Tiens ne parlant de salariat, combien d’employés et d’ouvriers dans la nouvelle assemblée nationale ? Ferrand et sa clique de Terra Nova ont eu raison, l’on peut se passer des classes populaires et moyennes…sauf pour les faires payer… la dette des autres.

  70. Posted 27 juin 2012 at 17:20 | Permalien

    jamais il ne faut dire jamais
    et il vaut mieux ne pas venir ici si c’est pour nous insulter.
    Vous remarquerez que si je vous parlais comme vous osez le faire, vous grimperiez aux rideaux, est ce que je vous dis « qu’avec 11 % vous n’avez aucune chance, ne servez a rien, criez dans le désert, jouez des gros bras sans bras ? ça fait 50 ans depuis mai 68 que les efforts hors du PS ont échoué, échoue, TOUS, et vous osez venir ici nous donner des leçons ? mais pour qui vous prenez vous ? soyez humble un tantinet, regardez vos pieds !  »
    je reprends vos phrases et j’échange FdG par D&S et D&S par FdG…. « Le rapport de force est totalement inexistant pour le FdG (pour D&S). Jamais vous n’avez réussi à peser sérieusement sur l’orientation du PS, et vous n’y arriverez jamais. » (sic)
    Jamais vous ne le supplanterez, jamais. en tout cas avec vos méthodes, pas sans politique de front unique.
    veux tu que je cite toutes les énormités qu’on a subi ici de votre part depuis des années ?
    « Le PS était mort, le PS était foutu, vous alliez être au 2e tour, Mélenchon allait faire 18 %, les « sondages » étaient bidon » (sic) (même quand on vous expliquait patiemment qu’il fallait faire une analyse concrète d’une situation concrète…
    pouvez vous comprendre que si ON, nous D&S ne sert à rien, vous non plus ?
    êtes vous trop loin de la réalité pour ne pas comprendre que sans modifier le rapport de forces DANS le PS JAMAIS la gauche ne gagnera ?
    La gauche ne gagnera jamais sans unité de toute la gauche !!!!

    et tes contradictions sont criantes : tantôt tu dis que c’est le PS refusait toute unité, … tantôt tu dis qu’envisager cette unité était inacceptable, impossible

    c’est parce que tu ne VEUX pas TE BATTRE pour faire réussir cette unité

  71. Posted 27 juin 2012 at 17:22 | Permalien

    parce que vous donnez des leçons mais à partir de quoi ?

    si on se met à parler comme vous ( ce qu’on ne fait pas, remarquez le…) on dirait :  » Avec 11 % vous n’avez aucune chance, ne servez à rien, criez dans le désert, jouez des gros bras sans bras ? Ca fait 50 ans depuis mai 68 que les efforts hors du PS ont échoué, échoue, TOUS, et vous osez venir ici nous donner des leçons ? » Vous avez un groupe FdG de 15 députés, UMA en a 21…(bon, c’est vrai on jugera la solidité du groupe seulement à l’usage… on verra au congrès… on verra dans le vote sur le TSCG… )

    mais pour qui vous prenez vous pour venir ici nous dire que notre combat est « vain » ? qu’en savez-vous ? quelle preuve ? qui a fait mieux ? en concret qui a fait mieux ? soyez humble un tantinet, comme nous, regardez vos pieds !
    nous on est modestes, on sait l’énorme travail qu’on doit faire, reussir…
    « Le rapport de force est totalement inexistant pour D&S. Jamais vous n’avez réussi à peser sérieusement sur l’orientation du PS, et vous n’y arriverez jamais. » Merci de l’insulte, du mépris arrogant, stupide, borné, vous etes fraternels, merci
    Mais et vous ? Jamais vous ne supplanterez le PS en l’injuriant, en « jouant des biscotos », jamais ! c’est une gaminerie
    Jamais en tout cas avec ces méthodes-là,
    pas sans une vraie politique de front unique !
    veux-tu que je cite toutes les énormités qu’on a subi ici de votre part depuis des années ? dans ces derniers mois ? dans ce triomphalisme du mois de mars 2012 ?
    selon vous, « Le PS était mort, le PS était foutu, vous alliez être au 2e tour, Mélenchon allait faire 18 %, les « sondages » étaient bidon » on nous sommait de voter entre Hollande et Mélenchon !!! (même quand on vous expliquait patiemment qu’il fallait faire une analyse concrète d’une situation concrète… 20 régions sur 22, 2 villes sur 3, 61 dpts sur 100, le sénat…) D’autres disaient « un grand cheval a la renverse » d’autres disaient « un astre mort » dés 1969 ROUGE éditorial de la LCR écrivait : « la social démocratie est définitivement morte » (sic)
    ensuite on a mis en garde a propos de Hénin Beaumont, on l’a fait avec réserve, en souhaitant qu’il gagne,.. mais…. « front contre front » c’est une erreur theorique, politique, pratique, mortifére… on l’avais dit, écrit, développé, à temps, bon on n’a pas été écoutés… (on ne le se serait même pas si on étaient au PG…)
    pouvez-vous comprendre que si par malheur, ON, nous, D&S « ne sert à rien », vous non plus ?
    êtes vous trop stupide pour ne pas comprendre que sans modifier le rapport de forces DANS le PS JAMAIS la gauche ne gagnera ?
    La gauche ne gagnera jamais sans unité de toute la gauche !!!! Jamais

    nos efforts sont les vôtres, vos efforts sont les nôtres, et ceux de 80 % des militants de gauche qui ont les mêmes aspirations
    additionnez au lieu de venir nous insulter en disant que nous ne servons a rien, essayez la dynamique, pas la division

    et tes contradictions sont criantes : tantôt tu dis que c’est le PS refusait qui toute unité, et tu accuses tantôt tu dis qu’envisager cette unité était inacceptable, impossible et tu avoues

    c’est parce que tu ne VEUX pas TE BATTRE pour faire réussir cette unité
    l’unité n’est pas donnée, c’est une question d’axe, de volonté, de bataille opiniâtre
    l’idée que vous allez écraser la gauche, dominer la gauche, minoriser le PS, détruire cet « astre mort » comme l’écrit Mélenchon est une idée fausse, frustre, apolitique !

  72. Posted 27 juin 2012 at 18:06 | Permalien

    Il y a 15 députés FdG
    Il y a 21 députés UMA
    AISNE 1° KARIMET Fawaz Battu 19,2 % (triangulaire)
    AISNE 2° FERREIRA Anne Battue 49,75 %
    ALPES-MARITIMES: 5° CUTURELLO Paul Battu 36,59 %
    ARDECHE 2° DUSSOPT Olivier Elu 53,35 %
    ARDENNES 2° LEONARD Christophe Elu 53,63 %

    AUBE 3° JOLY Lorette Battue 43,55 %
    CREUSE 1° VERGNIER Michel Elu 57,55 %
    DORDOGNE 4° PEIRO Germinal Elu 51,26 % (1er tour)
    DOUBS 1° ROMAGNAN Barbara Elue 54,73 %
    ESSONNE 3° POUZOL Michel Elu 52,98 %

    ESSONNE 4° THOMAS Olivier Battu 48,52 %
    ESSONNE 6° GUEDJ Jérôme Suppléant Elu LAMY
    FFE 9° Pouria AMIRSHAHI Pouria Elu
    FFE 4e Philippe CORDERY Philip Elu
    HTE-SAVOIE 4° MATHELIER Guillaume Battu 44,5 %

    HTS DE SEINE 4° DJAZIRI Yacine Battu 22,35 % (1er tour)
    ILLE-ET-VIL. 7° THOMAS Isabelle Battue 48,96 %
    LANDES 2° DUFAU Jean-Pierre Elu 60,75 %
    LANDES 3° EMMANUELLI Henri Elu 56,07 % (1er tour)
    LOIR-ET-CHER 1° ROBILIARD Denys Elu 51,90 %
    LOIRE 1° JUANICO Régis Elu 57,45 %

    LOIRE 3° KIZIRIAN Philippe Battu 47,64 %
    MANCHE 1° LE COZ Christine Battue 47,47 %
    MANCHE 3° TRAVERT Stéphane Elu 52,38 %
    MARNE 1° GHALLAL Sabrina Battue 47,23 %
    MARNE 4° NAMUR Rudy Battu 47,51 %
    OISE 2° HOUSSIN Sylvie Battue 38,85 % (triangulaire)
    PARIS 1° MOREL Claire Battue 46,83 %
    PARIS 11° CHERKI Pascal Elu 56,47 %
    PARIS 12° EDOU Capucine Battue 39,64 %
    PARIS 15° CARREY CONTE Fanélie Supp Elue PAU LANGEVIN
    PYRENEES ATLANTIQUES 64 : Nathalie CHABANNE élue 43

    RHONE 8° McCARRON Sheila Battue 36,52 %
    SEINE ET M. 4° FIRMIN Célia Battue 40,74 %
    SEINE-ST-D 2° HANOTIN Mathieu Elu 53,5 %
    SEINE-ST-D 7° HAMMADI Razzy Elu 100 %
    TARN 3° GOURJADE Linda Elue 50,25 %

    VAL D’OISE 7° BRUN Charlotte Battue 49,71 %
    VENDEE 1° CHANTECAILLE Martine Battue 46,81 %
    YVELINES 11° HAMON Benoît Elu 55,38 %
    ça ne veut pas dire qu’on se retrouvera d’accord avec ces 21 députés… mais il y a du travail possible à faire en commun
    et en dehors de ces 21 députés-là, il y en a encore beaucoup qui sont vraiment bien à gauche et dont on plein de raisons d’espérer la mobilisation

  73. GM19
    Posted 27 juin 2012 at 18:35 | Permalien

    Relis-moi.

    Je n’ai jamais dit que le PS ne voulait pas d’accord.
    Évidemment, qu’il était prêt à accueillir des ministre Fdg (en l’occurrence PCF et exclusivement PCF). Ce que j’ai dit, c’est qu’il n’a jamais été question pour le PS de faire la moindre concession programmatique au FdG en contrepartie (comme il n’en a fait aucune à EELV). Dans ces conditions, évidemment, il ne fallait pas faire cet accord. Je n’ai effectivement pas envie de me battre pour que le Fdg devienne l’otage d’un PS qui nous aurait obligé à applaudir l’austérité. (l’équilibre budgétaire en 2017, c’est impossible sans une purge monstrueuse)

    Et au passage, Syriza a montré que c’était possible, je ne suis pas certain qu’il aurait eu le même résultat si sa stratégie avait été de « peser sur l’orientation » du PASOK…

    Au fait, « ca fait 50 ans depuis mai 68 (sic) que les efforts hors du PS ont échoué, échoue, TOUS », dis-tu.
    Et toi, ça fait combien de temps que tu échoue ? Au moins, nous on tente quelque chose. Et pour le moment ça marche pas trop mal, 11% c’est un très bon début (« ce n’est qu’un début… »).

  74. GM19
    Posted 27 juin 2012 at 18:46 | Permalien

    C’est con, avec 21 députés, vous auriez pu constituer un groupe…

  75. Posted 27 juin 2012 at 19:00 | Permalien

    mais tu ne tentes rien de différent ni de plus assuré d’une quelconque façon que nous, à D&S… que valez vous de plus ? tout est a prouver, pour vous comme pour nous
    arrêtez morgue et arrogance
    et même si le PS ne voulait pas d’accord, ne voulait pas négocier, la bonne ligne, la bonne orientation, c’est quand même de se battre pour l’unité, d’en proposer des thèmes
    l’unité est un combat, mais VOUS NE VOULEZ PAS LE MENER
    avec 21 députés, on va voir ce qu’on peut, ce ne sera pas facile non plus,
    nous mêmes D&S avons quelques difficultés avec Benoit Hamon/ Emmanuelli…mais on verra

  76. lionel mutzenberg
    Posted 27 juin 2012 at 19:38 | Permalien

    Très bonne nouvelle, 21 députés qui vont défendre autre chose que le social libéralisme, c’est une chose qui me plaît.
    Mais 21 députés pour replacer le parti socialiste à gauche, il y du pain sur la planche.
    Tu sais moi je suis un militant de base, et je parle comme un militant de base, cela peut, quelquefois, paraître rude, mais entre militant il faut se dire les chose, tu devrais savoir cela. Ce que je dis n’est pas la vérité révélé, je lis beaucoup, j’écoute autant que je peux, et je me forge mon opinion. Il m’arrive de me planter , je t’en donne acte, mais il faut parler, il faut ne pas avoir peur de parle. Quand Jean-Luc Mélenchon dit qu’il faut légaliser tous les sans papiers sans aucun critère, je dis, c’est une sottise, ce discours ne passent pas dans les entreprises, les chantiers, à forte densité de travailleurs immigrés. je n’y peux rien c’est une réalité que j’ai vécu et qui m’a coûté cher lors d’élections professionnelles dans mon entreprise.
    Et pourtant je vote front de gauche à chaque fois que je le peux.11% pour jean Luc Mélenchon et le front de gauche, pas assez ? Tu as raison, mais tu oublie les femmes et les hommes qui voulaient voter pour nous, et qui, se sont résolus à voter pati socialiste pour être certain qu’il aurait un candidat de gauche au deuxième pour virer Nicolas Sarkozy. Sur son projet nous avons vu le résultat, François Hollande un peu plus de 51% des voix, Nicolas Sarkozy, après dix années de démolition, presque 49% des voix. Le boulet de la défaite n’est pas passé loin.
    Alors avec vos 21 députés, et notre groupe de quinze députés, nous ne serons pas de trop.

  77. Albert R
    Posted 27 juin 2012 at 19:40 | Permalien

    Les posts 72 et 73 me paraissent bien plus intéressants que les empaillages sur le thème « c’est la faute à qui » ou « qui c’est qu’a commencé », que tu as , Gérard, excuse moi de te le dire, le défaut d’entretenir. Au Fdg, toutes composantes confondues, nous ne participerons jamais à un gouvernement qui accepte le cadre des politiques européennes d’austérité, et Gérard nous propose, liste de députés d’UMA à l’appui, d’utiliser toutes les possibilités d’agir en commun. Il y a largement de quoi mobiliser et faire avancer, au parlement et dans la rue, la majorité de gauche: contre les licenciements boursier, pour un referendum sur le nouveau traité, pour la hausse des salaires, pour une fiscalité redistributrice, pour les services publics…

    Maintenant, il faut quand même mettre les choses au point sur une différence fondamentale: les propositions du Fdg sont connues et ont été énergiquement défendues pendant les campagnes électorales. Nous avons apporté notre part dans le progrès des idées qui, au fond, nous sont communes, au Fdg, à Démocratie et Socialisme, et bien au-delà.

    Par contre, depuis le dernier congrès du PS, Un Monde d’Avance est invisible et inaudible. En dehors de quelques allusions discrètes, à l’usage des initiés, le porte-parole du PS, Benoit Hamon, a fait disparaître toute expression publique du courant. Rien non plus de sérieux sur son blog.

    Devenu ministre de l’économie solidaire, BH, qui travaille dans le cadre imposé par Sapin, Cahuzac et Moscovici risque d’avoir quelque difficulté à prendre son essor. De quelle façon UMA apparaîtra-t-il dans un groupe parlementaire PS?

  78. Posted 27 juin 2012 at 23:53 | Permalien

    21 députes, oui,
    oh tout n’est pas sur,
    c ‘est UMA, pas D&S, ni la GS…mais ca peut le faire, espérons le
    tout ca c’est du militantisme,

  79. Posted 27 juin 2012 at 23:56 | Permalien

    oui, tu as raison en ce qui concerne Benoit hamon, je le dis depuis longtemps, l’ecris, et c’est un problème
    de même qu’UMA n’a pas fonctionné, n’a pas tenu ses promesses, ce n’est pas une gauche socialiste toute rose
    D&S si

    on va voir ce qui arrive pour le congres du 28 octobre

    de toutes façons on ne baissera pas les bras

  80. Posted 28 juin 2012 at 7:58 | Permalien

    est ce le bon choix ? vous, je vois, vous êtes du genre a préférer 20 à 300, 15 à 300, vous croyez aux petites forces, hein ?
    mais un jour il faut chercher à entrainer les plus grandes forces, sinon rien

  81. Posted 28 juin 2012 at 8:33 | Permalien

    « Rejetons ce pacte budgétaire » par 4 jeunes dirigeants socialistes allemands, autrichiens, espagnols, français : http://bit.ly/MyXiKH

  82. GM19
    Posted 28 juin 2012 at 10:03 | Permalien

    Mais vous n’êtes pas 300, vous êtes 21 au milieu de 300, sans visibilité, et liés par la discipline de vote.

  83. Posted 28 juin 2012 at 10:46 | Permalien

    Vachement malin, intelligent constructif,
    Et vous êtes 15
    Et 11 %
    Et rien
    Et vous nous fatiguez tellement vos trucs sont vains

  84. GM19
    Posted 28 juin 2012 at 10:56 | Permalien

    On en reparlera quand tes 21 députés seront obligés de voter des mesures d’austérité.

  85. Valerie
    Posted 28 juin 2012 at 11:22 | Permalien

    Merci Holande de cette super augmentation du smic! 1,5€ par semaine en tenant compte de l’inflation !

    c’est toujours bon à prndre comme dit belkacem …

  86. Posted 28 juin 2012 at 11:37 | Permalien

    nous militons pour qu’iles ne votent pas le TSCG
    mais attention ce sont des députés UMA

  87. Gorgonino
    Posted 2 juillet 2012 at 15:45 | Permalien

    pas compris là … tu veux dire « députés UMPS » c’est ça ???

  88. muriel
    Posted 6 août 2012 at 1:08 | Permalien

    Finalement, selon G. Filoche, la seule solution pour que le P.S devienne un parti degauche, c est lutter de l interieur…. Et si Tout le Fdg entrait au P.S ?

  89. Posted 9 août 2012 at 20:00 | Permalien

    non, ce n’est pas la SEULE solution, c’est une tache necessaire, incontournable mais pas la seule

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