Chypre : la politique de la troïka UE BCE FMI continue de fragiliser l’euro et l’Europe

A plusieurs reprises, entre 2010 et 2013, l’euro a failli se fracasser sur la dette de la Grèce, un pays dont l’économie représente pourtant moins de 3 % du PIB de la zone euro. Aujourd’hui, l’histoire se répète, avec Chypre, un pays dont l’économie ne représente même pas 0,2 % du PIB de la zone euro.

Il est difficile de trouver meilleure mesure de l’impasse de la construction européenne actuelle. Une construction qui, avec la monnaie unique, a créé de multiples interdépendances entre les différents pays de la zone euro (la crise des banques chypriotes est la conséquence directe de celle des banques grecques) mais qui a été incapable d’instaurer la moindre solidarité entre les pays de cette zone. Il ne fait plus de doute que « Surveiller et punir » est maintenant la véritable devise de l’Union européenne.

L’euro fragilisé

L’euro sort une nouvelle fois fragilisé d’une crise chypriote loin d’être terminée.

L’irréversibilité de l’adhésion à l’euro, pourtant écrite dans le traité européen, a une nouvelle fois été remise en cause. La menace de suspendre les perfusions de liquidité de la BCE qui maintiennent en vie les banques chypriotes a montré, plus crument encore que dans le cas de la Grèce, qu’il était parfaitement possible de chasser un pays de la zone euro, du jour au lendemain.

La taxation des dépôts bancaires inférieurs à 100 000 euros, au taux de 6,75 %, prévue par le premier plan de la Troïka (BCE, Union européenne et FMI) reniait tous les engagements de l’Union européenne sur la garantie des dépôts. Le prix Nobel d’Economie, Paul Krugman, écrivait le 18 mars sur son blog, à propos de cette mesure d’une incroyable brutalité :  « C’est comme si les Européens avaient installé des enseignes en grec et en italien pour dire : « Il est temps de vous précipiter sur vos comptes en banques » Ce n’est pas l’abandon de cette taxation par le 2ème plan de la Troïka qui changera quoi que ce soit à cela. Le mal est fait. Au moindre signe de crise bancaire, c’est la panique assurée, le retrait immédiat des fonds.

Tous les six mois, l’absence de toute solidarité de l’Union européenne met l’euro au bord du gouffre. Qui peut croire que cela peut encore durer très longtemps et qu’en agissant ainsi, les dirigeants européens, ne sont prennent pas le risque de déchaîner la spéculation contre l’euro ?

Un plan adopté in extrémis

Comme d’habitude, c’est au tout dernier moment, dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 mars que le plan de financement de la dette chypriote a fini par s’imposer.

Le premier plan de la Troïka, adopté à l’unanimité par les 17 ministres des Finances le 16 mars, avait été rejeté par le Parlement de Chypre qui n’avait pas accepté que les dépôts inférieurs à 100 000 euros soient taxés. Le plan adopté le 25 mars présente un incontestable intérêt du point de vue de la Troïka, il ne sera pas nécessaire qu’il soit voté par le Parlement chypriote.

Le nouveau plan prévoit la liquidation pure et simple de la 2ème banque de l’île, la Popular Bank of Cypris (Laïki). Ses actifs douteux seront transférés dans une « bad bank », liquidés au fil du temps ou jamais, les autres seront récupérés par l’autre grande banque de Chypre, la Cyprus Bank qui héritera par la même occasion d’une dette de 9 milliards auprès de la  BCE : 9 milliards de liquidités qui permettaient à Laïka de rester en vie.

Les comptes bancaires, au-delà de 100 000 euros vont être frappés d’une taxe dont on ne connaît, aujourd’hui, ni le taux ni l’éventuelle progressivité.

Pour la première fois les actionnaires des banques, leurs créanciers obligataires et leurs déposants les plus importants seront mis à contribution pour financer l’augmentation d’une dette publique qui, une nouvelle fois, n’est que le résultat d’un transfert des dettes privée (celles des banques) vers la dette publique. Cela n’avait été le cas ni en Grèce, ni en Irlande, ni au Portugal ou en Espagne. Cela sera cependant très loin d’être suffisant car le montant total de ces différentes ponctions n’atteindront que 4,2 milliards d’euros. Les prêts de l’UE (9 milliards d’euros) et du FMI (1 milliard) prévus par le nouveau plan viendront gonfler d’autant la dette publique de Chypre. Une augmentation égale à 56 % du PIB chypriote, l’équivalent de 1 100 milliards d’euros pour la France !

Il restera quand même 2,8 milliards d’euros à trouver pour arriver aux 17 milliards d’euros nécessaires au gouvernement chypriote. Où les trouver ? Auprès de Poutine ?

A l’origine de la crise chypriote, l’habituelle crise bancaire

Ce sont les banques chypriotes, des banques privées, qui ont provoqué la crise dans laquelle Chypre est aujourd’hui plongée et avec elle, la zone euro. Ces banques ont perdu 4,5 milliards d’euros dans la restructuration de la dette grecque au moment où cette crise rendait douteuse une partie importante de leurs actifs. L’Etat chypriote avait besoin de 17 milliards d’euros pour éviter la faillite de ses banques privées dont les bilans cumulés atteignaient 750 % du PIB.

Bien évidemment, les marchés financiers réclamaient des taux d’intérêt si élevés, que l’Etat chypriote ne pouvaient plus s’adresser à eux pour emprunter de quoi renflouer ses banques. Ayant renoncé à laisser les banques privées de Chypre faire faillite ou à les nationaliser, il ne restait plus qu’une solution au gouvernement chypriote, faire appel aux prêts de l’Union européenne et, accessoirement, du FMI.

Le plan « de sauvetage » de l’Union européenne

Le « plan de sauvetage » imposé par la Troïka, comme les plans de « sauvetage » précédents, grecs, irlandais, portugais ou espagnol n’est en rien un plan de sauvetage de Chypre. C’est,  comme d’habitude un plan de sauvetage des banques, non seulement des banques chypriotes (même s’il faut en sacrifier une pour garder les autres) mais aussi des banques européennes. La crise bancaire pouvait s’étendre comme une trainée de poudre aux banques grecques et, dans la foulée, aux autres banques européennes.

Les 10 milliards de crédit de l’Union européenne et du FMI seront payés au prix fort par le peuple chypriote. Le prix sera le même que celui payé par les Grecs, les Irlandais, les Portugais et les espagnols : un plan de destruction sociale frappant le secteur public, l’emploi, les retraites, les salaires. L’un de ces plans d’ajustement sans fin qui s’est déjà traduit, en Grèce, par 6 années de récession ininterrompue, une baisse de 35 % des salaires et des retraites et un chômage proche de 30 % de la population active.

Les ravages que le plan de la Troïka va infliger au peuple chypriote est l’aspect déterminant de ce plan, le plus souvent passé sous silence par les principaux médias qui préfèrent insister sur la taxation des « gros déposants » et la mise au pas d’un paradis fiscal.

Ces deux innovations dans un plan de la Troïka montrent, cependant, la voie que pourrait suivre un règlement de la question de la dette publique dans tous les pays européens.

Taxer « les gros déposants »

Il serait un peu rapide d’assimiler les titulaires d’un dépôt de plus de 100 000 euros à une « grande fortune ». Cette assimilation doit faire quelque peu ricaner les vraies titulaires de grandes fortunes. Il est également possible de douter que la taxation des dépôts bancaires, même supérieurs à 100 000 euros, soit le moyen le plus juste de diminuer le montant des dettes publiques.

Mais cette innovation, contenue dans le dernier plan de la Troïka, ouvre des perspectives séduisantes : pourquoi ne pas aller plus loin et diminuer de manière conséquente le montant des dettes publiques au moyen d’un impôt exceptionnel, progressif, sur la fortune ? Ce ne serait que justice car cela permettrait de frapper tous ceux qui ont profité de la crise et des transferts massifs des dettes privées vers la dette publique. Les déficits budgétaires diminueraient aussitôt et les plans d’austérité n’auraient plus lieu d’être. La croissance économique pourrait repartir.

Combattre le paradis fiscaux

C’est la seconde innovation du plan : l’Union européenne se serait décidée à engager le combat contre les paradis fiscaux qui prospèrent en son sein ?

Mais pour que cette bonne nouvelle prenne un peu d’épaisseur, il faudra que l’UE ne se limite pas à Chypre. Il y a bien d’autres paradis fiscaux dans l’Union. Le Luxembourg, les iles Cayman (une possession très utile de la Couronne britannique), Jersey, voire la City de Londres ont une autre force de frappe. Pourquoi faudrait-il se cantonner à Chypre ?

Chypre ne figure pas sur la « liste noire » ou même « grise » de l’OCDE mais sur sa «  liste blanche », celle des pays qui n’ont rien à voir avec des « paradis fiscaux ». Aucun Etat de l’Union européenne n’avait protesté jusqu’à la semaine dernière. Pourquoi ? Ne faudrait-il pas examiner cette liste d’un peu plus près ?

Lorsque Chypre est entrée dans l’UE en 2004 et dans la zone euro en 2007, qui peut croire que les dirigeants européens ignoraient qu’il s’agissait d’une plaque tournante pour les capitaux venus du Moyen-Orient, du Royaume-Uni ou de Russie, à destination d’autres paradis fiscaux, notamment du nord de l’Union européenne ? Quel responsable européen pouvait ignorer que l’île servait de refuge aux capitaux des armateurs grecs ?  Qui pouvait ignorer l’hypertrophie des banques chypriotes au regard du PIB de l’ile, pire encore, que celle de l’Irlande ou de l’Espagne ?

Pourquoi faudrait-il, sans avoir fait le ménage auparavant, accepter l’entrée de la Lettonie et de l’Estonie ? Quel responsable européen peut ignorer que ces deux pays s’apprêtent à prendre la succession de Chypre ? Quel dirigeant européen peut ignorer que les profits « réinvestis » sont taxés au taux de 0 % en Estonie ?

Un « peuple-casino » ?

Dimanche 24 mars, sur Canal+, Pierre Moscovici déclarait : « Pour ceux qui disent qu’on est en train d’étrangler un peuple, que c’est immoral, il faut quand même regarder qu’il s’agit d’une économie-casino… ». Le « quand même » est effarant : Pierre Moscovici ne nie pas que la Troïka soit en train d’étrangler un peuple, il nous dit simplement qu’il faut regarder d’un peu plus près pourquoi on l’étrangle.

Le peuple de Chypre est-il responsable de la politique de spéculation effrénée des banques chypriotes ? Les peuples irlandais et espagnols qui paient au prix fort la crise de leurs banques doivent-il être tenus pour responsable de la spéculation immobilière et bancaire, donnée en exemple  par l’Union européenne avant la crise de 2007-2008 ?

Un peuple magnifique

Quel est  le pays de l’Union européenne qui subit aujourd’hui la présence de bases militaires d’un autre pays de l’Union européenne ? Des bases militaires trois fois plus importantes que Guantanamo à Cuba ? Des bases militaires qui ne sont pas louées mais qui ont été imposées par la force ? C’est Chypre et l’occupant est le Royaume Uni.

Quel est le pays de l’Union européenne qui subit une imputation de près de 40 % de son territoire occupé par une population de colons, à l’abri de chars et d’artillerie, proportionnellement plus importante qu’en Cisjordanie ? C’est Chypre et le pays colonisateur est la Turquie, candidate à l’entrée dans l’Union européenne.

Tout cela est le prix payé par le peuple chypriote pour le combat qu’il mène depuis 1931 pour l’ « Enosis », l’Union avec la Grèce. Un combat dirigé jusqu’en 1977 par Monseigneur Makarios, « un Castro en soutane » aux yeux des dirigeants américains. Un combat acharné, massif, populaire, mené contre la puissance colonisatrice, le Royaume Uni, contre les colonels grecs, contre la partition de l’île imposée par l’armée turque avec l’appui du Royaume-Uni et des Etats-Uni. Un combat qui a coûté des milliers de morts, qui n’a pas permis d’aboutir à o l’ « Enosis » mais qui a fini par arracher l’indépendance de la République de Chypre, même si c’était au prix de sa mutilation.

Ce peuple magnifique ne serait qu’un « peuple-casino », celui d’un « Etat timbre-poste » comme l’écrivait Anne Sinclair dans « Le Huffington Post » du lundi 25 mars ?

Jean-Jacques Chavigné

 

 

 

Chypre : les méthodes de notre gouvernement posent problème

Mercredi 20 mars, Jean-Marc Ayrault mettait en cause le gouvernement de Nicosie coupable à ses yeux de n’avoir pas su protéger les Chypriotes les plus modestes en acceptant que soient taxés les comptes bancaires de moins de 100 000 euros. Il affirmait que « les petites gens, les gens modestes, les épargnants » n’avaient pas à payer la facture et que seuls devaient être mis à contribution « les très riches déposants ». Il précisait « Voilà la position de la France ».

Cette prise de position, juste sur le fond, pose cependant deux questions.

Première question : pourquoi imputer au gouvernement de Nicosie un plan qui lui a été imposé par les ministres des Finances de la zone euro ?

Le plan qui prévoyait de mettre à contribution les dépôts de moins de 100 000 euros a été voté à l’unanimité des 17 ministres des Finances de la zone euro et donc par Pierre Moscovici, le samedi 16 mars, après une discussion qui avait commencé le vendredi 15 mars et qui avait duré 10 heures.  Le ministre des Finances français déclarait à la sortie de la réunion: « L’Eurogroupe a fait ce qu’il avait à faire » (Les Echos – Reuters – 24/03/2013).

Ce n’est que le lundi 18 mars, quand il est devenu évident que le Parlement chypriote ne voterait pas le plan de européen, que le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem,  s’est mis à condamner la taxation des dépôts inférieurs à 100 000 euros. Le ministre des Finances allemand, Wolfgang Shäuble, et Pierre Moscovici se sont aussitôt mis au diapason.

Avant cette date, pourtant, aucun média ne contestait que la taxation des dépôts inférieurs à 100 000 euros, au taux de 6,75 %, ait bien été imposée, à l’unanimité des 17 ministres des Finances, par l’Eurogroupe. Même après le vote du Parlement chypriote qui a rejeté le plan européen le mardi 19 mars et la volte-face du président de l’Eurogroupe, les médias continuaient à reconnaître ce fait.

Le Figaro (19/03/2013) écrivait «  Quarante-huit heures après l’adoption du plan de sauvetage à l’unanimité, chacun rejette sur l’autre la paternité d’une taxe jugée injuste ».

Le Commissaire européen au Marché intérieur, Michel Barnier estimait (La Tribune – 23/03/2013) : « Dans l’urgence, il y a eu une mauvaise appréciation de l’impact de cette annonce d’une taxe sur les dépôts inférieurs à 100 000 euros dans l’accord des ministres ». Il ajoutait « S’il y a eu accord unanime des 17 ministres de la zone euros, y compris le ministre chypriote, c’est parce qu’il faut trouver de l’argent ».

Le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem ne cachait d’ailleurs pas, avant son virage à 180 ° du 18 mars, ce qui avait motivé le vote unanime des 17 ministres des Finances de la zone euro : « Dans la mesure où c’est une contribution à la stabilité financière de Chypre, il paraît équitable de demander une contribution à tous les déposants » (Reuters – 16/03/2013)

Ce n’est qu’après le virage du président de l’Eurogroupe  que le discours de notre gouvernement a changé et que Jean-Marc Ayrault a mis en accusation le gouvernement de Chypre.

Cette accusation est  d’autant plus injuste que le plan de l’Eurogroupe a été imposé au gouvernement chypriote, menacé en permanence que la BCE cesse d’alimenter en liquidités les banques chypriotes, ce qui signifiait leur faillite immédiate. Si le ministre des Finances de Chypre a voté, comme ses 16 autres collègues de la zone euro, le plan de l’Eurogroupe, c’est parce qu’il avait un pistolet sur la tempe.

Deuxième question : pourquoi le gouvernement français ne défend-il pas ouvertement ses positions face à Angela Merkel ?

Que notre ministre des Finances ait défendu dans l’enceinte parfaitement close de l’Eurogroupe qu’il ne fallait pas taxer les comptes d’un montant inférieur à 100 000 euros, pourquoi ne pas le croire puisqu’il l’affirme ? Mais pourquoi Pierre Moscovici n’a-t-il pas défendu publiquement cette position ? Pourquoi s’est-il cantonné à cette « diplomatie secrète » dont la droite européenne sort à chaque fois vainqueur ? Pourquoi Pierre Moscovici a-t-il, qui plus est, voté pour un plan qui n’était pas « la position de la France », comme l’affirmait, le 20 mars, notre Premier ministre?

La réponse, Bernard Cazeneuve nous l’avait fourni dans un entretien accordé à Médiapart le 14/03/2013 : « Nous avons choisi d’endosser des compromis plutôt que d’organiser des crises. On sait toujours quels sont les risques du compromis. On ne mesure généralement les effets d’une crise supplémentaire, que lorsque la crise est déjà partout, que lorsqu’il est trop tard ». En substance, pour celui qui était alors le ministre délégué aux Affaires européennes de François Hollande, il ne fallait pas ajouter la crise à la crise. Il serait temps de tirer les leçons de cette orientation politique, celle de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault.

Pierre Moscovici n’a pas voulu s’opposer à la droite européenne pour ne pas prendre l’initiative d’une crise, pour ne pas ajouter de crise à la crise. Il a donc accepté que les petits déposants chypriotes soient taxés. Les résultats sont sans équivoque : non seulement la crise n’a pas été évitée mais elle s’est aggravée puisque c’est maintenant l’engagement de l’Europe de garantir les dépôts jusqu’à 100 000 euros qui est remis en question dans l’esprit de très nombreux Européens. Selon un récent sondage, réalisé après l’abandon de la taxation des dépôts inférieurs à 100 000 euros, 4 Français sur 10 sont aujourd’hui persuadés qu’en cas de crise bancaire, leurs dépôts seront taxés.

François Hollande, en juin 2012, n’avait pas voulu non plus s’opposer à Angela Merkel et avait accepté le traité Merkel-Sarkozy en contrepartie d’un pacte de croissance de 120 milliards d’euros. Les résultats sont tout aussi évidents : le pacte de croissance, d’un montant déjà dérisoire, s’est littéralement volatilisé, par contre, le TSG a plongé l’Union européenne dans la récession. Une récession qui risque très rapidement de ne plus « rassurer les marchés financiers » et de provoquer cette hausse des taux d’intérêts que François Hollande affirme, pourtant, vouloir à tout prix éviter.

Vouloir éviter la crise pour ne pas ajouter à la crise aboutit au résultat inverse et aggrave la crise. Il est urgent que François Hollande rompe avec cette orientation suicidaire et se décide à assumer une politique de gauche face à Angela Merkel, en s’appuyant sur l’opinion publique européenne, les mouvements sociaux et les résultats d’élections telle que celle de l’Italie.

Pour sortir de la profonde crise dans laquelle l’Union européenne et l’euro s’enlisent, il ne sera pas possible d’éviter l’affrontement avec la droite européenne alignée derrière Angela Merkel. Refuser d’assumer cet affrontement, comme pour le TSCG ou la crise chypriote, ne fera  qu’aggraver la crise. L’espoir d’une alternative repose sur François Hollande, non seulement en France mais aussi en Europe. Mais pour combien de temps encore ?

Le changement, la rupture de la « grande coalition » avec Angela Merkel, c’est maintenant.

 

21 Commentaires

  1. Dominique Babouot
    Posted 26 mars 2013 at 10:37 | Permalien

    Bravo pour ces deux articles, en accord cinq sur cinq.

    Pierre Moscovici est un hypocrite qui appartient bien en fait au groupe de ministre européen que le pg appelle les « 17 salopards ».
    Il a honteusement essayé de faire diversion pour ne pas répondre de ses actes en arborant sa religion et ses origines qui n’avaient pas été mises en cause, qui plus est en s’appuyant sur des déclarations déformées dans la presse, Jean Quatremer journaliste à libération s’est excusé, on attend toujours les excuses de Pierre Moscovici qui déshonore notre parti et la notre pays.
    Dans le passé certains socialistes ont voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain pour soit disant « éviter des souffrances inutiles au peuple francais », aujourd’hui Pierre Moscovici invoque le « principe du moindre mal » pour justifier sa complicité avec l’ultra libérale Angela Merkel.
    La filiation est évidente et ce n’est pas en arborant sa qualité de descendant des victimes de ce système et en essayant maladroitement et injustement d’en profiter pour accuser ceux qui mettent en cause sa politique que Pierre Moscovici pourra s’en tirer aussi facilement!

  2. Posted 26 mars 2013 at 22:00 | Permalien

    Ceux qui ont voté pour ces vendus devraient s’en mordre les doigts. Et ils se les mordent déjà d’ailleurs!

  3. Posted 26 mars 2013 at 22:38 | Permalien

    vous etes FN ?

  4. Posted 26 mars 2013 at 22:39 | Permalien

    bah non continuez a me lire et rejoignez le PS, on a besoin de vous
    je suis un socialiste de coeur, le parti majoritaire de ma classe

  5. rêveur
    Posted 27 mars 2013 at 9:49 | Permalien

    mes commentaires disparaissent
    est-ce normal?
    cordialement, un lecteir

  6. Dominique Babouot
    Posted 27 mars 2013 at 10:00 | Permalien

    Quand Harlem Désir rappelle que le ps doit etre un parti godillot!

    voici un échange à distance qui est intéréssant:

    Pascal Cherki député PS dans les couloirs de l’assemblée nationale:

    « Quand on est président de la France, on n’est pas conseiller général d’un canton. » Le député-maire socialiste du 14e arrondissement de Paris Pascal Cherki s’est livré à une charge en règle contre François Hollande dans les couloirs de l’Assemblée nationale, mardi 25 mars. « Il faut arrêter ces discours que personne ne comprend [...], cette espèce de novlangue imbitable. Il faut arrêter avec l’obssession de la réduction du déficit », a lancé Pascal Cherki.

    « Il faut arrêter ces discours que personne ne comprend [...], cette espèce de novlangue imbitable. Il faut arrêter avec l’obssession de la réduction du déficit. Quand on est président, on prend la mesure de la situation, et on la change [...]. François Hollande n’a pas été élu pour conduire le peuple français sur le chemin sans fin de l’austérité et de la rigueur. Ce n’est pas ça le rêve français »

    Harlem Désir selon un participant au bureau national du ps d’hier soir:
    « De tels propos sont inacceptables. Ce qui est attendu aujourd’hui d’un député qui doit son élection au PS et qui a été élu dans la foulée de François Hollande, c’est d’être mobilisé derrière le président de la République »

    Eh bien non Camarade premier secrétaire, le role d’un député ps est de remplir le mandat qui lui a été confié par les électeurs, de rendre des comptes de son action devant les militants de son parti qui lui ont permis d’etre élu parcequ’ils ont été convaincre la population sur le terrain.
    C’est d’ailleurs le role de tous les élus quelquesoit leur niveau. y compris pour Francois Hollande.

    C’est ton activité à la tete du parti qui est inacceptable Harlem!

  7. Posted 27 mars 2013 at 12:00 | Permalien

    je ne crois pas qu’il faille parler comme cela…
    Pascal (Cherki) n’a peut etre pas eu la diplomatie exigée et exigeable, d’autant qu’apres, en tant que motion 1, il vote au BN… les communiques par exemple de soutien a l’ANI comme hier soir mardi 26 mars
    moi, je suggère de ne jamais attaquer ni le président ni le gouvernement,
    la façon de faire d’éventuelles reproches, c’est de proposer d’attaquer davantage la droite, le medef et son ANI maudit…
    je propose de nous vivre comme majoritaires,
    nous sommes majoritaires dans le mouvement syndical contre l’ANI
    et de suggérer a notre gouvernement d’écouter la majorité, pas la minorité syndicale

  8. Posted 27 mars 2013 at 12:22 | Permalien

    bah non je suis un vrai socialiste,
    je suis social et démocrate, comme toute la gauche depuis sa naissance, il y a 130 ans
    pas vous ?
    pourquoi y aurait il des « vrais » et des « faux » QUI détermine ? nul n’ prouve jusqu’à présent être « supérieur » aux autres..

  9. lionel mutzenberg
    Posted 27 mars 2013 at 12:41 | Permalien

    Ben non ! comme au temps de François Mitterrand et de ses sucesseurs, y compris l’actuel président, les députés sont soumis au pouvoir présidentiel.
    Les élections ne servent qu’à distribuer les postes, les places, l’important étant de les garder pour la prochaine distribution.
    Alors, faut pas parler comme ça, faut être diplomate, hein !
    Décidément tes contradictions te font raconter n’importe quoi, mon pauvre Gérard.
    Figure toi que si l’on organisait un sondage sur cette question, « que doit on dire au Président, » et si l’on demandait aux français de dire ce qu’ils ont à dire, cela irait bien plus loin que les propos de ce député, qui n’a pas voté ta motion, et dont tu devrais te réjouir de voir que ta contestaion commence à déborder l’aile gauche de ton parti.
    Nous venons de constater une fois encore, que les grosses ficelles employées contre Jean-Luc Mélenchon sont utilisées par les dirigeants de ton parti. Dis, ils ne savent même pas lire, eux qui se prennent pour l’élite de la nation.
    Mais qu’ont ils fait, ces dix dernières années dans l’opposition, des mandats que nous leurs avions confié ? Apparemment, rien, dans l’éventalité de leurs retour au pouvoir…comme 1997 ?
    De la gouvernance au jour le jour, qui contredisent les engagements du candidat Hollande, et ses beaux discours de campagne !
    Nous entendons la même chose que sous Sarkozy : la crise, la crise, la crise…ce à quoi répondent tes camarades : Réduire la dette, les déficits…et rien d’autres !
    Même Montebourg le démondialisateur a tourné sa veste, par intérêt personnel.
    Alors quand un député rut dans les brancards, démontre nous que tu es pour une autre gauche, fout lui la paix !

  10. Dominique Babouot
    Posted 27 mars 2013 at 18:07 | Permalien

    Gérard Filoche, comment peux-tu encore affirmer qu’il ne faut pas ni attaquer Hollande, ni Ayrault ni Moscovici, alors que tu sais très bien que dans toutes les réunions de la gauche du parti, on entend que la politique de ce gouvernement est pire que la précédente.

    Ils osent communiquer dans la presse pour lancer des fusées sur la désindexation des retraites par rapport aux prix, parallèlement, on passe son temps à vanter la « débrouillardise » de certains séniors qui ont réussi à reprendre une activité professionnelle, il s’agit bien sur de jobs de merde destiné à d’anciens cadres à la retraite!

    Comment peux-tu Gérard Filoche continuer à ignorer que ceux qui osent l’ouvrir sont exclus, l’ex de notre camarade de Toulouse est probant, je le connais plus que tout autre puisque cette affaire porte sur le refus de s’incliner face à un déni de démocratie ou la responsable de notre courant en haute-garonne a purement et simplement viré d’une circonscription ou elle avait été désigné par les militants!
    Elle est jeune, rentrée dans le rang, d’autres n’ont pas accepté, ont tous été exclus!

    Tout cela n’aurait qu’une importance mineure, s’il n’y avait pas un danger mortel de voir reproduire ce qui s’est déja produit dans les années 1930

    Si rien n’est fait dans moins de dix ans d’une manière ou d’une autre le front national sera au pouvoir.

    Oui je le réaffirme haut et fort, tant que cette équipe qui monopolise la direction du parti n’aura pas cèdé la place, nous ne verrons pas le bout du tunnel!
    C’est une course de vitesse entre le redressement de la gauche et la montée de l’extrème droite qui est engagée, et ce n’est pas en ménageant Hollande qu’on avancera!
    Il faut le briser et le soumettre pour voir autre chose et avoir des chances de tenter d’en sortir pour oser tenir tete à l’europe allemande!
    Il n’est pas sur qu’on y parvienne, là sont mes doutes par rapport à la tentative désespérée de notre ancien camarade Mélenchon, mais il a au moins le mérite de tout tenter, je suis persuadé qu’il le ferait, d’ou la trouille qu’il inspire, pas seulement à ceux qui n’y ont pas intéret mais surtout à tous ceux qui reculent à l’idée de se battre parcequ’ils ont peur de l’adversaire

  11. Gilbert Duroux
    Posted 28 mars 2013 at 12:25 | Permalien

    Gérard, tu dis que tu es social-démocrate. le Problème, c’est que la nature de classe de ton parti a changé. Le PS n’est plus social démocrate, il est social libéral (avec une alouette de social pour un cheval de libéral).

  12. rêveur
    Posted 29 mars 2013 at 7:39 | Permalien

    Ces deux articles sont très éclairants sur la crise chypriote et rompent avec les inepties et autres débilités que l’on peut entendre çà et là.
    Plus le temps passe, plus je lis les articles et certains commentaires de votre blog et plus je me demande pourquoi vous ne rejoignez pas le Front de Gauche ou le NPA ?
    Je ne suis pas le seul à me poser a question. Siné, votre ami dessinateur, dit de vous que vous n’êtes pas un socialiste « de coeur » (un faux socialiste reprend Mermet), voulant dire par là que vous êtes bien plus à gauche que l’actuel PS (je partage son opinion).
    - Voir sur dailymotion l’interviw du dessinateur Siné par Mermet:
    video/x6nb7a_sine-interviewe-par-daniel-mermet-1_news#.UVHQzYVTs7A
    (l’extrait en question vers 8’42)

    Et aussi, Xavier Mathieu, l’ex délégué syndicaliste des Conti, face à Arnaud Montebourg, vous cite carrément en demandant pourquoi il ne pourrait pas voter pour vous à la primaire.
    - Tojours sur dailymotion
    video/xmli1z_la-rencontre-de-xavier-et-arnaud_news#.UVHUgIVTs7A
    (extrait vers 2’20)

    Comment donner nos votes à l’aile gauche du PS, lorsque c’est clairement l’aile droite qui mène la danse, à tel point que beaucoup autour de nous se demandent si c’est UMP et PS ne sont pas équivalents.
    Il suffit pourtant de se remémorer le front populaire, le CNR, la sécurité sociale, mai 1968 (pas le folklore pour journalistes, mais les vrais batailles et les vrais conquêtes), les 39h, la cinquième semaine de congés payés, les 35H… pour se rappeler que la droite et la gauche ce n’est pas pareil, mais malheureusement le PS, enfin l’aile droite, a définitivement laisser tombés les salariés,ées et les plus pauvres d’entre-nous.

    Cordialement, un lecteur.

    PS : les articles de Bernard Friot et du réseau salariat sont également très éclairants (notamment sur les cotisations sociales qui sont une partie, indirecte, du salaire, et non pas des charges comme on l’entend ici ou là, répété à longueur de temps par les chiens de garde du système capitaliste ou libéral), pourrait-il y avoir un lien pour vos lecteurs, ou bien vers la conférence du pavé (coopérative d’éducation populaire) qui s’appuie sur se travaux :
    Inculture(s) 5 : une autre histoire du travail et de la protection sociale
    Travailler moins pour gagner plus…
    ou l’impensé inouï du salaire…
    avec Franck LEPAGE et Gaël TANGUY
    scoplepave.org/5-travailler-moins-pour-gagner

    Et aussi, pour vous qui avez participé aux « Rencontres Déconnomiques »
    deconnomistes.org

    « La dispute des économistes »
    la-bas.org
    (article.php3?id_article=2716)
    cette émission est lumineuse
    ou bien vers le livre de Gilles Raveaud, « La Dispute des Économistes » (édition Bord de l’eau, janvier 2013)

    - et tous les livrzq d’un certai G. Filoche et de don co-auteur : JJ. Cbavigné. (je n’ai pas d’intérêt finaanciers en jeux, ceci n’est pas une pub, c’est juste un renvoi voir des manuels de combat qui musclent les cerveaix soumis quotidiennement à la propagande libérale autrement appelée pensée Bfm)

  13. phil
    Posted 1 avril 2013 at 21:00 | Permalien

    salut,

    quelques bonnes vidéos, à voir celle d’arrêt sur image avec
    Frédéric Lordon et Olivier Berruyer sur Chypre.

    http://www.youtube.com/channel/UCZRnWbLQioed02FyS9ufOdA/videos?view=1&flow=grid

    @+

  14. Cube
    Posted 6 avril 2013 at 20:14 | Permalien

    Bonjour
    N’ayant pas eu de réponse à ma question, je la repose. Pouvez-vous me donner une source quand à l’existence d’une directive européenne concernant la fin du monopole de la collecte des cotisations par l’UNEDIC?
    Merci,
    Q.B.

  15. Posted 7 avril 2013 at 1:29 | Permalien

    écoutez c’est ancien il faut que je retrouve,
    dés 1999 il y eut un séminaire en deux partis de la direction de la CFDT qui a débattu de la « mise en concurrence de la sécurité sociale », et la direction CFDT adopta une résolution en ce sens, (c’était au moment ou le tout nouveau Medef fit campagne contre Jospin « contre la cagnotte publique » et pour la « refondation sociale ») A l’époque nous avions écrit dans D&S sur chacun des sujets que le medef avançait (il y avait eu 6 conférences thématiques) et donc la dessus, et nous avions fait (avec Attac, Copernic) un « appel » pour des « contre etats généraux anti medef » ou cela avait été abordé.

  16. bouazza
    Posted 16 avril 2013 at 18:53 | Permalien

    Je viens de vous écouter à Ce soir ou jamais, brève intervention mais efficace.

    Merci MONSIEUR.

    Restez sincère, voilà là votre seul objectif, il faut nettoyer le parti socialiste.

  17. Posted 10 mai 2013 at 1:00 | Permalien

    CHYPRE EST PERDU POUR L’UE ET LA ZONE EURO
    Pourquoi ?

    Parce que Chypre qui croyait beaucoup en l’Europe est déçu pire révolté par l’attitude européenne et tout particulièrement celle de la commission européenne et de la BCE (Banque centrale européenne).

    L’UE et la BCE montrent leur vrai visage en l’occurrence, celui du néo-libéralisme, de la concurrence faussée, du soutien inconditionnel aux banques orchestré par tous les chef économistes de Goldman Sachs devenus les patrons des institutions européennes.

    L’UE et la BCE sous prétexte de rigueur et d’austérité pour retrouver la croissance, écrasent les faibles et ignorent les citoyens, prêts à toutes les infamies pour accomplir leur sombre destin celui du profit envers et contre tout…

    VOICI CE QUE M’INSPIRE MON SEJOUR A CHYPRE EN AVRIL ET DEBUT MAI ?

    - APRES CHYPRE CE SERA AU TOUR DE LA FRANCE DANS 6 A 12 MOIS !
    3 SEMAINES EDIFIANTES A CHYPRE, DES DIZAINES DE CONTACTS, UN PAYS QUI NE COMPREND PAS, QUI DE FIDELE SUPPORTER DE L’EUROPE EST DEVENU EUROSCEPTIQUE !
    PIRE, L’UE ET LA ZONE EURO ONT PERDU A COURT TERME UN ALLIE QUI PREFERE SE TOURNER VERS LA RUSSIE (GAZPROM VA EXPLOITER L’ENORME GISEMENT DE GAZ AU LARGE De L’ÎLE !) OU… LA CHINE NON PRESENTE PHYSIQUEMENT MAIS DE PLUS EN PLUS PAR SES INVESTISSEMENTS…
    COLLUSION ENTRE BARROSO ET POUTINE QUI SAUVE LA BANK OF CYPRUS DONT L’ACTIONNAIRE PRINCIPAL EST RUSSE (RYBOLOVLEV est aussi président du club de football de l’AS MONACO !)

    - A CHYPRE LES RICHES SONT TOUJOURS AUSSI RICHES VOIRE PLUS RICHES CAR ILS ONT EU LE TEMPS DE « PLANQUER LEUR FRIC » CÔTE TURC DE L’ÎLE, OU LES BANQUES PULLULENT DANS QUELQUES METRES CARRES OU DANS LES PARADIS FISCAUX BRITANNIQUES (CITY DE LONDRES, ILE DE MAN, JERSEY, ETC.)
    LA BANK OF CYPRUS QUI A ETE SAUVEE DE LA TOURMENTE ET DE LA FAILLITE GRÂCE A L’UE, A COMME PAR HASARD EU QUELQUES INCIDENTS INFORMATIQUES LIES A SON LOGICIEL BANCAIRE QUI FAIT QU’UN CERTAIN NOMBRE D’ECRITURES BANCAIRES ONT DISPARU ???

    D’OU LA QUASI-CERTITUDE QUE DES CAPITAUX ONT PU ÊTRE TRANSFERES SANS LAISSER DE TRACES…

    - LE PARLEMENT CHYPRIOTE A DECIDE SOUS LA PRESSION DE BRUXELLES A 2 VOIX DE MAJORITE DE TAXER LES COMPTES BANCAIRES MAIS QUELS COMPTES CAR A PART CEUX DES PAUVRES PARTICULIERS? DES FONDATIONS CARITATIVES ET DES ECOLES ILS OPNT TOUS ETE VIDES…

    - QUAND LE GAZ JAILLIRA D’ICI 3 OU 4 ANS MAXIMUM LES CHYPRIOTES ONT DECIDE DE FDAIRE UN PIED DE NEZ A L’EUROPE (CERTAINS PLUS EN COLERE PARLENT DE BRAS D’HONNEUR). IL SUFFIT DE VOIR LA UNE DES JOURNAUX CHYPRIOTES ET LEURS GROS TITRES TOUS FURIEUX CONTRE LA COMMISSION EUROPEENNE ET LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE… ET TOUT PARTICULIEREMENT LE CYPRUS MAIL POURTANT PROCHE DES LIBERAUX MAIS AUSSI TRES NATIONALISTE !

    - RESULTAT: EN 2013 la croissance de CHYPRE sera de – 12 % !!!

  18. Posted 10 mai 2013 at 1:03 | Permalien

    et beaucoup d’autres articles sur CHYPRE sur mon blog… http://locussol-logan-mascardi.over-blog.com/

    Par ailleurs bravo à Gérard pour toutes ses interventions entre autres sur l’ANI où le gouvernement s’est couché devant le MEDEF, du jamais comme politique anti-sociale depuis 1945

  19. Posted 14 juillet 2013 at 14:51 | Permalien

    Free Weather Alerts

  20. Posted 28 août 2013 at 1:08 | Permalien

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  21. Posted 31 août 2013 at 3:34 | Permalien

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    Have a nice day. Bye

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