141e chronique dans l’Humanité-Dimanche : ni Schröder, ni ANI

En 2002-2004, Gerhard Schröder avait imposé un programme libéral : baisse des cotisations sociales patronales, facilitation des licenciements, durcissement de l’assurance chômage, développement de l’emploi précaire, déremboursement de nombreuses prestations d’assurance-maladie, hausse des cotisations salariales, recul de l’âge de départ en retraite…

Le volet marché du travail est connu avec les loi dites Hartz, du nom du DRH de Volkswagen (discrédité ensuite pour corruption); il y en eut 4 successives, dites Hartz I à IV, pour faciliter le recours à l’intérim et libéraliser les petits boulots à moins de 400 € par mois sans cotisations sociales. La loi Hartz IV ramena l’indemnisation du chômage de 32 à12 mois et 18 mois pour les plus de 55 ans… Les chômeurs de longue durée devinrent dépendant de l’aide sociale, obligés d’accepter tout type de poste, quel que soit leur qualification ou rémunération passée. Le service de l’emploi put imposer des tâches d’intérêt collectif à 1 euro de l’heure aux chômeurs de longue durée.

Le gouvernement Schröder II a réduit le taux de remplacement des pensions futures de 48 % en 2003 à 40 % en 2030. Frantz Müntefering, le successeur de Schröder à la tête du SPD, et vice-chancelier d’Angela Merkel a porté la réforme des retraites au sein de la grande coalition SPD-CDU (2005-2009) en fixant l’âge minimum de départ à la retraite à 67 ans en 2029. Cette mesure a achevé de porter le discrédit sur le SPD schröderien aux yeux des Allemands : avec 23 % des voix aux législatives de 2009, le SPD récolta son plus mauvais score de l’après-guerre. Angela Merkel a été mise durablement en scène.

Schröder, c’est un bilan globalement négatif

- Entre 1998 et 2005, le PIB par tête des allemands ne s’est accru que de 7,6 % contre 11% en moyenne dans la zone euro (10,6 % en France).

- Entre 2000 et 2005, les salariés allemands ont perdu 2,8 % de pouvoir d’achat quand les français en gagnaient 5,7 %.

- Le chômage tombé à 8 % en 2000 était remonté à 11,3 % de la population active en 2005.

- L’investissement public à 2 % du PIB en 1999 est tombé à 1,4 % en 2005.

- Les dépenses publiques sont passées de 48,2 % du PIB en 1997 à 15,4 % en 2006 ; une baisse qui a pénalisé lourdement la démographie en restreignant les places des crèches et des écoles.

Les inégalités se sont creusées, la misère est revenue, seule la finance y a trouvé son compte. C’est pourquoi le SPD se mord les doigts de cette ancienne politique et cherche à s’en démarquer pour affronter Angela Merkel aux élections du 22 septembre 2013.

On est étonné dans ce contexte d’entendre François Hollande déclarer : « « Le progrès, c’est aussi de faire dans les moments difficiles des choix courageux pour préserver l’emploi, pour anticiper les mutations industrielles, et c’est ce qu’a fait Gerhard Schröder ici en Allemagne et qui permet à votre pays d’être en avance sur d’autres »…

Gerard Filoche

32 Commentaires

  1. Isabelle
    Posted 31 mai 2013 at 14:05 | Permalien

    C’est bien après tant d’années aux commandes des socialistes de pouvoir encore être étonné!
    Car moi voyez vous quand j’ai lu qu’une assistante maternelle devrait payer des impôts sur les repas que lui fournissent les parents (mesure socialiste) je n’ai pas étonné car je n’attends plus rien de ces gens là. Où plutôt
    je m’attends à tout!!
    PS Il est hors de question que je paye quoique ce soit avec un salaire de 3.93 de l’heure (et encore je suis bien payée!)
    Déjà avec ce salaire payé des impôts pour les hôpitaux ou l’école encore seraient moindre mal.
    Mais que pour que la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf, mais qui n’est qu’une toute petite grenouille enrichisse les copains ou aillent faire la guerre alors là, non

  2. Gilbert Duroux
    Posted 31 mai 2013 at 18:42 | Permalien

    Ben moi je ne suis pas du tout étonné. Et je ne suis pas le seul. Et pourtant je ne suis pas membre su parti dit socialiste comme Gérard Filoche, qui ne devrait pas avoir de raisons d’être étonné vu que l’animal Hollande, ça fait un moment qu’on le pratique. Il a un habitus de droite, comme aurait dit Bourdieu.

  3. luc
    Posted 31 mai 2013 at 20:50 | Permalien

    Sur le long terme, le bilan de Gerhard Schröder est époustouflant.

    Il suffit de comparer la France et l’Allemagne sur la période 2007-2012

    L’éditorialiste économique de BFM Emmanuel Lechypre a détaillé les quatre points sur lesquels la France est surclassée par l’Allemagne.

    « Depuis 2007, le taux de croissance nous on a fait 0.5%, sur le même période, ils ont fait 5% de croissance.

    Si vous prenez le taux de chomage on est monté de 8.8 à 10.8 alors qu’eux ont bassé de 9.3 à 5.4.

    Ils ont des finances publiques équilibrées en 2007 comme en 2012, nous on a des déficits colaussaux de – 2.7% et – 4.8% du PIB en 2012 »

    « nos déficits commerciaux explosent : 42 milliards de déficits en 2007 et 67 milliards de déficits alors qu’eux font près de 180 milliards d’excédents. Donc effectivement nous n’avons pas de leçons à donner »

  4. Nemo
    Posted 31 mai 2013 at 22:06 | Permalien

    Oui, tout à fait Luc, et il a même ajouté que la France avait fait le choix du chômage plutôt que celui des réformes et de la modération salariale, le pouvoir d’achat des salariés français ayant augmenté en même temps que le taux de chômage sur la période.
    Espérons que l’application de l’ani va un peu redresser la barre, mais nous avons beaucoup de retard sur nos voisins germaniques, qui bénéficient maintenant du fruit de leurs efforts.

  5. Jean Jolly
    Posted 1 juin 2013 at 0:11 | Permalien

    Il faut voir le côté positif de l’ANI… les françaises et français réfléchiront à deux fois avant de voter à droite.

    Ôtez moi un doute, nous sommes bien sujets dans une monarchie républicaine… donc forcément de droite ?

  6. marie FABIEN
    Posted 1 juin 2013 at 0:55 | Permalien

    Alors Gérard, toujours au PS ?

  7. Posted 1 juin 2013 at 11:32 | Permalien

    @ Jean Jolly

    Si c’était vrai mais encore une l’UMP va l’emporter en crachant sur les chômeurs, les précaires, les « assistés », la violence etc… (qui ne sont en fait que le résultat de leur politique libérale)

    Les français se laisseront dorloter par ces idées nauséabonds et voteront pour un partie qui fera bien pire…

    Les français sont ainsi fait (Regarder le nombre de gens qui votent PS/UMP ou bien FN

    Si vous aviez raison tout le monde aurait voté Jean-Luc Mélenchon, mais non, en prend les mêmes et on recommence

  8. Posted 1 juin 2013 at 11:41 | Permalien

    @ Marie FABIEN

    Un jour, Gérard Filoche, à la suite d’un message que j’avais posté ici, m’a envoyé un mail pour me dire que JLM n’avait AUCUNE chance et que la seule alternative c’est de faire bouger les lignes du PS

    Malheureusement, faire bouger le PS c’est comme faire bouger un éléphant, ils sont dans le « système » qui leur permet d’être élu à vie et de s’enrichir, ils ne vont pas changer de politique d’un iota (Il suffit de voir les réactions de Muscovici à la demande conjointe des membres du FG, Crise.fr, économistes atterrés etc…
    Une fin de non recevoir)

    Gérard Filoche n’a malheureusement pas compris cette état de fait, le partie de Jaures est mort et bien mort.

  9. Posted 1 juin 2013 at 12:39 | Permalien

    je le repète encore et encore, si nous ne parvenons pas, par le combat politique et la lutte sociale à faire bouger le PS, nous perdrons et ce sera la droite UMP/FN qui reviendra,

  10. Posted 1 juin 2013 at 12:40 | Permalien

    la gauche gagne ou perd ensemble,
    il n’y aura pas un morceau de la gauche qui gagnera contre l’autre,
    si nous reculons dans le PS et ne parvenons pas a le faire bouger, TOUTE la gauche perdra et ce sera le retour arrivée de l’UMP/FN

  11. Posted 1 juin 2013 at 12:42 | Permalien

    l’allemagne non seulement n’est pas un « modele » mais elle est en crise totale lire « made in germany » de Guillaume Duval

  12. Posted 1 juin 2013 at 12:44 | Permalien

    Ni Schröder, ni ANI

    En 2002-2004, Gerhard Schröder avait imposé un programme libéral : baisse des cotisations sociales patronales, facilitation des licenciements, durcissement de l’assurance chômage, développement de l’emploi précaire, déremboursement de nombreuses prestations d’assurance-maladie, hausse des cotisations salariales, recul de l’âge de départ en retraite…

    Le volet marché du travail est connu avec les loi dites Hartz, du nom du DRH de Volkswagen (discrédité ensuite pour corruption); il y en eut 4 successives, dites Hartz I à IV, pour faciliter le recours à l’intérim et libéraliser les petits boulots à moins de 400 € par mois sans cotisations sociales. La loi Hartz IV ramena l’indemnisation du chômage de 32 à12 mois et 18 mois pour les plus de 55 ans… Les chômeurs de longue durée devinrent dépendant de l’aide sociale, obligés d’accepter tout type de poste, quel que soit leur qualification ou rémunération passée. Le service de l’emploi put imposer des tâches d’intérêt collectif à 1 euro de l’heure aux chômeurs de longue durée.

    Le gouvernement Schröder II a réduit le taux de remplacement des pensions futures de 48 % en 2003 à 40 % en 2030. Frantz Müntefering, le successeur de Schröder à la tête du SPD, et vice-chancelier d’Angela Merkel a porté la réforme des retraites au sein de la grande coalition SPD-CDU (2005-2009) en fixant l’âge minimum de départ à la retraite à 67 ans en 2029. Cette mesure a achevé de porter le discrédit sur le SPD schröderien aux yeux des Allemands : avec 23 % des voix aux législatives de 2009, le SPD récolta son plus mauvais score de l’après-guerre. Angela Merkel a été mise durablement en scène.

    Schröder, c’est un bilan globalement négatif
    - Entre 1998 et 2005, le PIB par tête des allemands ne s’est accru que de 7,6 % contre 11% en moyenne dans la zone euro (10,6 % en France).
    – Entre 2000 et 2005, les salariés allemands ont perdu 2,8 % de pouvoir d’achat quand les français en gagnaient 5,7 %.
    – Le chômage tombé à 8 % en 2000 était remonté à 11,3 % de la population active en 2005.
    – L’investissement public à 2 % du PIB en 1999 est tombé à 1,4 % en 2005.
    – Les dépenses publiques sont passées de 48,2 % du PIB en 1997 à 15,4 % en 2006 ; une baisse qui a pénalisé lourdement la démographie en restreignant les places des crèches et des écoles.
    Les inégalités se sont creusées, la misère est revenue, seule la finance y a trouvé son compte. C’est pourquoi le SPD se mord les doigts de cette ancienne politique et cherche à s’en démarquer pour affronter Angela Merkel aux élections du 22 septembre 2013.

    On est étonné dans ce contexte d’entendre François Hollande déclarer : « « Le progrès, c’est aussi de faire dans les moments difficiles des choix courageux pour préserver l’emploi, pour anticiper les mutations industrielles, et c’est ce qu’a fait Gerhard Schröder ici en Allemagne et qui permet à votre pays d’être en avance sur d’autres »…

    Gerard Filoche

  13. Posted 1 juin 2013 at 12:48 | Permalien

    t’es jamais etonné toi, t’as vu naitre ta grand mere…

  14. André
    Posted 1 juin 2013 at 12:55 | Permalien

    Cela fait 30 ans que la gauche ultraminoritaire du PS veut le faire bouger à gauche sans succès. L’alignement sur Schröder par Hollande (au moins il dit clairement les choses) signifie une immense casse sociale que peut-être Sarko n’aurait pas osé.
    Schröder était surnommé outre rhin l’ami des patrons, pas de doute dans quelque temps Hollande pourra bénéficier de ce qualificatif
    Mais les gens dits de la gauche du PS sont évidemment complices, puisque quoi qu’il arrive ils soutiendront le PS et sa politique neolibérale.
    Alors pour un salarié ou un retraité qui va voir son pouvoir d’achat amputé les services publics se restreindre vu les privatisations annoncées que ce soit le PS ou l’ump!
    Difficile de comprendre cela pour un apparatchik

  15. Posted 1 juin 2013 at 13:02 | Permalien

    c’est fait trente ans qu’il n’y a aucune autre sorte de gauche qui reussit a faire mieux…

  16. Posted 1 juin 2013 at 13:13 | Permalien

    «la gauche gagne ou perd ensemble,
    il n’y aura pas un morceau de la gauche qui gagnera contre l’autre,
    si nous reculons dans le PS et ne parvenons pas a le faire bouger, TOUTE la gauche perdra et ce sera le retour arrivée de l’UMP/FN»

    ► Mais c’est justement là où est le problème…
    Le PS n’est plus à gauche et depuis longtemps, il est devenu un partie de droite et l’UMP a rejoint la ligne de l’extrême droite purement et simplement
    C’est pourquoi nos éditorialistes sur toutes les chaines de télévisions ne parlent que du PS et l’UMP et lorsqu’ils parlent du PS c’est pour parler du partie de gauche afin de rester dans les clichés que les gens reconnaissent mais en sachant bien que l’un comme l’autre font la même politique et se comportent comme Don Saluste dans la folie des grandeurs.
    Le PS fait du sociétale mais plus de social depuis longtemps

  17. luc
    Posted 1 juin 2013 at 13:36 | Permalien

    Qui a dit « La dépense publique atteint 56% de la richesse nationale. C’était 52% il y a 5 ans. Vit-on mieux pour autant? Non. (…) Il faut une réforme de l’Etat, plus efficace, plus juste. Faire mieux en dépensant moins. »

    François Hollande, le 13 novembre 2012.

  18. André
    Posted 1 juin 2013 at 13:54 | Permalien

    Il n’y a aucune autre gauche au pouvoir, c’est différent. Pour faire mieux ou moins bien, et être jugé il faut avoir eu le pouvoir.
    Ne confondez pas autour avec à l’entour.

  19. Respecter
    Posted 1 juin 2013 at 16:06 | Permalien

    Moi aussi je le répète encore et encore:
    Vous n’avez pas répondu au commentaire (ci-dessous) de Gilbert Duroux du 16 avril comme on vous le demandait, alors non, vous ne pouvez pas dire que nous sommes bornés de ne pas croire que la gauche est pas au pouvoir, puisque c’est « une droite compexée » (celle qui tient à son étiquette de gauche) dont vous êtes la caution de gauche, qui l’est. Vous ne serez pas crédible tant que vous ne répondrez pas à ce commentaire: À la suite d’un billet précédent de Gérard, je disais (le 8 avril) : « À la place de Gérard, je ne me vanterais pas d’être invité sur tous les plateaux. Si on le fait, c’est à cause de l’affaire Cahuzac. Le PS est bien content de pouvoir envoyer un « honnête homme » pour en causer. Ils ne doivent pas être si nombreux.
Bien évidemment, lorsqu’il est question de sujets comme l’ANI, ce n’est pas Gérard que France Inter, TF1, etc viennent chercher ». Confirmation grâce à un article d’Arrêt sur images (Anne-Sophie Jacques), où l’on apprend que successivement, France 2 et France Inter ont décommandé Gérard Filoche alors qu’il devait parler de l’ANI : « L’ANI est-il maudit sur le service public ? L’accord national interprofessionnel sur la sécurisation de l’emploi devait (enfin) être en débat sur France 2 et sur France Inter avec l’un de ses pourfendeurs, Gérard Filoche. Mais dans les deux émissions, Filoche s’est vu déprogrammé pour laisser place à la venue d’un ministre. Caramba, encore raté. Tandis que le texte de l’accord sur l’emploi arrive en discussion au Sénat ce mercredi, après avoir été voté par le Parlement dans l’indifférence générale, le ramdam fait autour de cet accord – et notamment sur ce site – a fini par arriver aux oreilles du service public. Bonne nouvelle pour Gérard Filoche, qui aimerait voir l’accord sinon torpillé du moins grandement amélioré : il est invité, la semaine passée, à l’émission On n’est pas couché. Diffusée le samedi soir sur France 2, l’émission est enregistrée le mercredi soir. Filoche est alors en meeting au Havre mais il réussit à avancer l’heure de la rencontre pour se rendre, par le dernier train, sur le plateau de l’émission. Las, l’équipe le rappelle pour le décommander, terriblement désolée: on lui a préféré grand ministre, en l’occurrence Manuel Valls. Rebelote cette semaine mais sur France Inter cette fois. Filoche est invité à la matinale de mercredi, c’est-à-dire demain, en compagnie du rapporteur du projet de loi à l’Assemblée, Jean-Marc Germain. En tournée dans le Sud, Filoche s’arrange pour dégoter un avion au départ de Marignane afin d’honorer ce débat prévu entre 8h20 et 8h30 puis le temps des questions des auditeurs. Et que croyez-vous qu’il arriva ? La venue d’un ministre peut-être ? Mieux : la venue du ministre des ministres, Jean-Marc Ayrault. Filoche est décommandé une deuxième fois. Plus de doute : l’ANI est bien maudit sur le service public ». http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#15431 J’avais raison, Filoche, pour les médias, est tout juste bon pour venir chialer lorsqu’un ripoux se fait alpaguer et montrer ainsi qu’on a de la vertu au PS

  20. Gilbert Duroux
    Posted 1 juin 2013 at 17:22 | Permalien

    Ça n’appelait pas de commentaires particuliers de la part de Gérard. En l’occurrence, ce sont les médias qui sont en cause s’ils préfèrent, pour parler de l’ANI, inviter de préférence des défenseurs de l’ANI. Ce qu’on peut reprocher à Gérard dans cette affaire Cahuzac, c’est d’essayer de faire croire que Cahuzac, c’est l’histoire d’un ripoux isolé. Non, mille fois non. Quand on fait grimper dans l’appareil et que l’on nomme à ce poste un type qui a eu le parcours que l’on sait, qui a toujours eu des positions droitières au sein du parti dit socialiste, qui a choisi de faire de l’argent avec les labos ou les implants capillaires plutôt qu’utiliser ses talents de chirurgiens pour soigner les gens, quand on sait que le cas de Cahuzac est loin d’être unique (ceux qui occupent des postes de responsabilité sont pour la plupart des hommes d’argent), on ne dit pas « Cahuzac est un cas isolé, le parti est sain ». On dit : « il y a un problème structurel dans le parti, lié à la démocratie, qui fait que ceux qui occupent des responsabilités ne sont pas représentatifs de la population que l’on a vocation à défendre ».

  21. Posted 1 juin 2013 at 18:04 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    Concernant l’Allemagne et sa prétendue réussite, je vous conseille la lecture de l’article intitulé « Le modèle allemand ou comment s’obstiner dans l’erreur », Pierre Rimbert, lundi 6 mai 2013, disponible à l’adresse suivante : http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-05-05-allemagne
    Solidairement.

  22. Posted 1 juin 2013 at 19:31 | Permalien

    bah non je défends les militants de mon parti, ils sont sains et je veux les dissocier des accusations de ceux qui disent qu’ils sont tous des Cahuzac
    même qu’il y a des milliers de Cahuzac dont certains autres dans le PS et… ailleurs, non ?

  23. Posted 1 juin 2013 at 19:38 | Permalien

    mais j’ai finalement été invité sur france inter avec un décalé d’a peine une semaine… et sur ONPC cela vient…
    nul ne m’envoie, ni le parti, ni personne ne donne d’ordre, les médias décident, ils m’invitent ou me jettent, qu’y puis-je !
    et je ne chiale pas, je ne pleure pas, je lutte…
    ensuite oui, c’est la gauche qui est au pouvoir, comme en 37, en 56, en 83…

  24. Posted 1 juin 2013 at 19:41 | Permalien

    c’est une sottise sectaire et aveugle que de dire que le PS n’est pas de gauche
    c’est un parti de gauche qui mène une mauvaise politique mais un parti de gauche,
    melenchon demande a etre premier ministre d’un president de droite ? ce serita sans principe, non ?
    je milite pour un gvt rouge rose vert, EELV, PS, FdG,
    je milite contre toute coalition avec la droite Modem ou autre…

  25. Anonyme
    Posted 1 juin 2013 at 22:09 | Permalien

    salut,

    moi je ne veux pas de ce modèle en France.
    http://youtu.be/jPdjZD_0gOc

    hollande trompe le peuple, les travailleurs et d’autres ne le voient plus à gauche, comment veux-tu
    gérard, faute à l’ani, à la non amnistie des syndicalistes, ces ennemies sans visage abandonnés,
    cette politique ultra européenne, bientôt le traité transatlantique…. pour moi la droite aurait pu faire
    cela mais la gauche c’était impossible…on ne peut se tromper à se point !

    mélanchon, 30 ans de ps qui gesticule fait de belles phrases, à signé l’europe sous mitterrand, nous
    promet la VIéme, nous dit de n’être pas le seul présidentiable de la gauche mais écrase tous les autres,
    membre du grand orient de france et j’en passe.

    franchement, moi et pas mal d’autres concitoyens ont ne s’y retrouve plus, berné par trop de politicards,
    on perd confiance, on se détournent de notre rôle de citoyen.

    @+

  26. Gilbert Duroux
    Posted 1 juin 2013 at 22:56 | Permalien

    Gérard, en niant ce que personne ne dit, tu es sûr d’avoir toujours raison. Personne n’a jamais dit que tous les militants du PS était tous des Cahuzac. Je dis, je re-redis, j’affirme, qu’un parti qui permet que DES Cahuzac arrivent aux postes de responsabilité est un parti qui n’est pas sain.

  27. André
    Posted 2 juin 2013 at 8:05 | Permalien

    Evidemment quand être de gauche se détermine suivant un mode déclaratif déconnecté de toute action. On a une gauche virtuelle!
    Quand on n’a plus que ce genre d’arguments à opposer.

    Si après on traite les gens qui constatent les faits de staliniens.

  28. Posted 2 juin 2013 at 10:17 | Permalien

    les « faits » ? Le PS est le premier parti de gauche de ce pays, 17 millions d’electeurs… sauf toi

    parfois on peut avoir raison tout seul contre tous, mais pas là pas toi…

  29. Posted 2 juin 2013 at 10:22 | Permalien

    te « détourner de ton rôle de citoyen » (sic) ? tu vas vivre dans la lune ?

    moi ici je parle à ceux, engagés, qui veulent changer les choses sérieusement, pas sur le papier mais dans la vie réelle, opiniâtrement,

    et pour cela, il faut gagner une majorité d’idées, dans la gauche et avec toute la gauche dans le pays…

    je ne passe pas mon temps a exclure les uns et les autres de la gauche, à distinguer la « vraie » gauche, je passe mon temps a unifier, rassembler, élargir,

    je ne passe mon temps à exclure le PS, puis le FdG de la gauche, en prétendant quoi ? que l’une des 4 tendances du NPA est la « vraie » gauche »…

    il y a 17 partis de gauche, et dedans il y a 30 orientations au moins, certainement qu’il y en a des plus « justes » que d’autres, mais cela ne s’autoproclame pas, cela se prouve, dans les faits, par l’action, par le résultat…

    il y a 8 syndicats et même si 3 d’entre eux, 38 % des voix, ont signé un mauvais accord, il faut combattre partout tout le temps pour l’unité syndicale contre le Medef

    pour l’heure aucune des orientations de la gauche réelle n’est en droit de donner des leçons aux autres, aucune n’a prouvé qu’elle avait raison, aucune

    respect, travail, unité, rassemblement, action, !

  30. André
    Posted 2 juin 2013 at 10:51 | Permalien

    pas très logique tout cela « aucune orientation de gauche n’aurait raison » mais alors si le PS a raison avec sa politique neoliberale, vous ne faites que raconter des bobards, puisque votre position est à l’opposé de la politique suivie.
    Donc vous ne croyez pas ce que vous dites dans vos meetings. Tout cela n’est qu’une posture.

  31. Posted 2 juin 2013 at 11:00 | Permalien

    une « gauche virtuelle » (sic)… faut en tenir une couche… quand on sait qu’il y a 93 % des actifs qui sont salariés, ce sont eux la gauche,
    et il y a 17 partis ou groupes et 30 tendances qui a la fois émanent du salariat, de sa réalité, de son histoire et à la fois, de cercles divers, de forces militantes qui essaient de le capter, de lui répondre, de l’organiser,
    les cerveaux intelligents, au lieu d’élaguer, de diviser toute cette réalité qui EST la gauche réelle pas virtuelle, cherchent à les « penser » puis à les rapprocher, à les « dépasser » à les rassembler, à les unir DANS L ACTION D ABORD puis dans les idées (à 80 % elles sont les mêmes) enfin dans un programme qui lui même ne peut exister qu’en actes, pas sur le papier…

  32. Posted 2 juin 2013 at 12:46 | Permalien

    « te « détourner de ton rôle de citoyen » (sic) ? tu vas vivre dans la lune ?

    moi ici je parle à ceux, engagés, qui veulent changer les choses sérieusement, pas sur le papier mais
    dans la vie réelle, opiniâtrement, »

    depuis mitterand au gouvernement le ps n’a fait que du Néolibéralisme, en contre partie les travailleurs
    ont eu les lois Auroux, cela a calmé un peu le fait que des delors, mauroy, bérégovoie, attali…travaillaient
    à ce que la France est en train de devenir sous hollande, et toi soudainement tu nous joues le poussin qui sort
    de l’œuf en prônant « respect, travail, unité, rassemblement, action, ! » de la gauche car il n’y a que la gauche
    du ps qui est apte à faire le changement.
    permet moi de laisser ma lune est d’avoir bien les deux pieds dans la merde, en essayant de sauvegarder
    avec mes camarades des emplois, des conditions de travail dignes, les syndicalistes…sur le terrain aux portes
    des entreprises.
    pendant que le gouvernement travail à modifier cela durablement, dans le mauvais sens, et tu veux nous faire
    croire qu’ils sont juste dans l’erreur mais moi je pense que c’est bien plus grave car il le veule, le souhaite même
    ce changement libéral même au détriment des conquis sociaux, des travailleurs. et je comprends bien que de ce
    fait que le combat de la gauche du ps ne peut être que plus rude et d’un résultat des plus aléatoire mais tu y a
    trouvé ton juste combat.
    le ps le plus grand parti de gauche, ok mais quand cette sociale traitrise apparaitra aux yeux de tous, crois-tu qu’il
    sera toujours aussi flamboyant et représentatif?

    regarde cette vidéo et dis moi si ce gouvernement ne fait que dans l’erreur
    http://youtu.be/df7BU5XfSys

    même si je ne m’applique plus à voter tu ne peux m’enlever mon droit d’expression tout modeste sois-t-il.

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  1. Par blaqswans | cygnes noirs le 13 août 2013 à 4:14

    [...] analyse ce sujet, et montre à travers le cas australien que si l’histoire se répète alors Gérard Filoche (@gerardfiloche) et Clément Sénéchal (@ClemSenechal) ont raison dans leur prédictions et [...]

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