Le choc, après Cahuzac, 128 p, 9,9 euros Ed. Gawsewitch – en librairie le 13 juin (G. Filoche, C. Gispert, JF Claudon)

Le « choc Cahuzac » du 2 avril 2013 a ébranlé toute la France. Ce jour-là, des millions de citoyens ont découvert, abasourdis, une insupportable vérité.

Le chef du Budget fraudait le Budget.
Le ministre chargé de lutter contre la fraude fiscale trichait.
Le ministre de la rigueur l’appliquait aux autres mais pas à lui. Le défenseur intransigeant de la « règle d’or » planquait son or. L’homme qui jouait le « père la morale » n’avait aucune morale.

Devant un choc pareil, des millions de citoyens se sont sentis trahis. Comment supporter que cela arrive dans un gouvernement dont on attendait le changement ? Comment accepter que les promesses électo- rales se fracassent alors que la fraude fiscale n’est pas combattue ?

Le « choc Cahuzac » est un choc tous azimuts. Un choc institutionnel, un choc moral, un choc de transparence, un choc politique, un choc social, un choc pour la gauche, un choc pour l’Europe, un choc pour le quinquennat.

Ce choc a cristallisé les mécontentements sociaux, électrisé de légitimes colères, ébranlé le gouvernement. Il est impossible pour François Hollande et Jean-Marc Ayrault de continuer à gouverner comme avant. Maintenant à gauche, le social au cœur !

Les auteurs

Gérard Filoche, inspecteur du travail pendant trente ans et militant à la CGT, est membre du bureau national du Parti socialiste, du conseil scientifique d’Attac, de la Fondation Copernic et rédacteur en chef de la revue Démocratie & Socialisme.

Jean-François Claudon est professeur agrégé d’histoire. Syndicaliste au SNES-FSU, il est militant au Parti socialiste et membre du comité de rédaction de la revue Démocratie & Socialisme.

Cyril Gispert est professeur agrégé de sciences économiques et sociales. Syndiqué à l’UNSA, il est militant au Parti socialiste et membre du comité de rédaction de la revue Démocratie & Socialisme.


65 Commentaires

  1. Gilbert Duroux
    Posted 1 juin 2013 at 23:05 | Permalien

    Le « choc Cahuzac » n’est un choc que pour les gogos. Cahuzac est loin d’être le seul dans son cas. Il suffit de lire le bouquin d’Antoine Peillon, le frère du ministre, spécialiste de la question de l’évasion fiscale. Il y a des dizaines d’élus, de « gauche » et de droite qui ont du pognon planqué dans les paradis fiscaux.
    Je ne comprends toujours pas pourquoi Gérard s’acharne à faire croire que Cahuzac est un ripoux isolé. Non, mille fois non. Quand on fait grimper dans l’appareil et que l’on nomme ministre du budget un type qui a eu le parcours que l’on sait, qui a toujours eu des positions droitières au sein du parti, qui a choisi de faire de l’argent avec les labos ou les implants capillaires plutôt qu’utiliser ses talents de chirurgien pour soigner les gens, il y a de quoi se poser des questions. Avant Cahuzac, on a eu DSK, qui se faisait du pognon en vendant des conseils bidon à une mutuelle étudiante. On a eu Cambadélis, qui bossait pour un membre du Front national. DSK, qui aurait dû être le candidat du parti socialiste. C’est la gauche, ça Gérard ? La gauche saine, comme tu dis ?
    Tu ne convaincs plus personne avec tes outrances.

  2. Posted 1 juin 2013 at 23:17 | Permalien

    http://www.dailymotion.com/video/xxxy78_la-revolution-en-europe-la-bulgarie_news#.UapgSaJM-So

    le choc c’est plutôt la révolution en bulgarie !!

    aucune information !!!!

  3. Fassora
    Posted 2 juin 2013 at 7:57 | Permalien

    Gerard j’apprécie beaucoup ton travail mais la je crois que tu es en déphasage total avec la réalité
    Cordialement

  4. Fassora
    Posted 2 juin 2013 at 8:03 | Permalien

    il y a un proverbe qui dit: met une grenouille dans de l’eau bouillante elle s’échapera.
    Met une grenouille dans l’eau froide et fait la chauffer progressivement elle se laissera mourir

  5. Posted 2 juin 2013 at 10:13 | Permalien

    tiens là, c’est de la défense de Cahuzac… carrément
    faudrait pas profiter de ce scandale pour réveiller davantage l’opinion, c’est tellement banal n’est ce pas ?
    tu n’as même pas lu le livre déjà que tu cherches à freiner sa vente, il explique pourtant qu’il y a des dizaines de milliers de Cahuzac !
    c’est outrancier de dire que 100 000 militants du parti socialiste, dont je recherche les voix et l’appui, qu’ils sont sains ?

  6. Posted 2 juin 2013 at 10:15 | Permalien

    bah avec ce genre de post me voilà averti, ca fait progresser, hein ?
    je milite depuis 50 ans avec une certaine experience et là, y’a un type inconnu qui vient taguer un jugement peremptoire, sans meme prendre la peine de dire d’ou il parle, ce qu’il fait, ce qu’il veut dire, basta

  7. Posted 2 juin 2013 at 10:16 | Permalien

    bravo, tu racontes ca a tes enfants ? bien, bien

  8. Posted 2 juin 2013 at 15:11 | Permalien

    Choc de quoi ?

    C’est jamais que la vieille affaire CAHUZAC-EVIN de 1991 qui ressort !

    Charasse a fait un contrôle fiscal à CAHUZAC dès 1993, bercy savait donc depuis très longtemps.

  9. Gilbert Duroux
    Posted 2 juin 2013 at 15:43 | Permalien

    Tiens, c’est marrant cette volonté de faire de Cahuzac une exception . C’est pour mieux couvrir les autres, Gérard, que tu nies cet esprit de système ? Mais quel est ton intérêt à exonérer ceux qui font la même politique que Sarkozy ?

  10. Posted 2 juin 2013 at 18:37 | Permalien

    Comment parler d’un livre que l’on a pas lu sans donner à plein dans le préjugé?
    Certains commentateurs devrait d’abord réfléchir au mode de fonctionnement de leur pensée avant de s’instituer juge outrancier d’un homme que les combats ont rendu plus que crédible.
    Ça va être long d’attendre jusqu’au 13 juin.

  11. Posted 2 juin 2013 at 19:19 | Permalien

    mais t’es vraiment incroyable de préjugés et de mauvaise foi, le livre que tu attaques avant de l’avoir lu, explique qu’il y a des milliers de cahuzac contre lesquels il faut combattre !

  12. Respecter
    Posted 2 juin 2013 at 22:22 | Permalien

    Il y a 28,63 % (10,27 et non 17 millions ou plutôt 18, puisqu’au 2ème tour on élimine) des électeurs qui ont voté François Hollande au premier tour. Combien sont-ils à avoir eu connaissance de l’abstention des députés et sénateurs du PS qui ont permis que le MES soit voté en février 2012 avant les élections présidentielles ?
    Comme il serait plus confortable, quand on se veut « quelqu’un de bien », qui se soucie que le chômage n’augmente pas, que les gens puissent vivre dignement, aient un toit…, de pouvoir faire confiance à des spécialistes de la politique, aux dirigeants de gauche. Les cerveaux intelligents sont, ne vous déplaise, aussi dans le Front de Gauche. Ils essayent d’expliquer que l’on ne peut pas faire l’économie de ne pas s’intéresser à la politique, car il existe hélas, au pouvoir « la droite complexée » : celle qui tient à son étiquette de gauche et qui a donc besoin dans ses rangs de militants vraiment de gauche. Cette droite ne permet à ceux-ci de s’exprimer dans des médias à forte audience, seulement quand il s’agit de la défendre (affaire Cahuzac) mais surtout pas juste avant le vote de l’ANI (voir l’article d’Arrêt sur image qui a été cité 1er juin). Pour empêcher cela, le premier ministre en personne et le ministre du gouvernement sont prêts même au dernier moment à remplacer Gérard Filoche (leur caution de gauche). Ce n’est pas seulement vous, qu’ils ont humilié mais bien toute la gauche. Nous savons que vous auriez ouvert les yeux de beaucoup de français à ONPC par votre intelligence et votre connaissance du dossier, à un moment décisif puisqu’il aurait pu faire changer d’avis certains députés et sénateurs. Vous auriez pu montrer que même ce qui paraissait une avancée était en fait négatif pour les travailleurs. Comment pouvez-vous dire après, que vous avez plus de chances de nous faire rejoindre le PS, que nous d’arriver à vous faire rejoindre le Front de Gauche ? Nous ne sommes pas responsables de la montée de l’extrême droite, regardez comme le PS et les médias ont protégé les Le Pen des éclaboussures de l’affaire Cahuzac. Nous sommes de plus en plus persuadés que si la gauche du PS quittait ce parti, tout le monde verrait qu’autant l’UMP que le PS mènent la politique de droite que souhaite Merkel et l’oligarchie financière. Personnellement je crois que dans ce cas-là, beaucoup de personnes rejoindraient le Front de Gauche, ce qui obligerait François Hollande non seulement à prendre un premier ministre vraiment de gauche mais aussi à le laisser appliquer une politique de gauche; c’est comme ça qu’on lutte pour réduire l’attrait du FN.

  13. Gilbert Duroux
    Posted 3 juin 2013 at 2:53 | Permalien

    Je m’en prends pas au livre, je conteste ce que n’a cessé de dire Gérard, urbi et orbi, à savoir que Cahuzac est une crapule et que le reste du parti est sain. Manière de contester le fait qu’il y a un système qui ne saurait se réduire à Cahuzac. Maintenant, si on me dit que le bouquin dit le contraire de ce qu’avait dit Gérard, je vais être paumé. Quand est-ce que Gérard dit vrai ? Déjà que je suis largué quand un brave gars qui parle d’ancrer le PS à gauche me dit dans le même temps qu’il faut soutenir un gouvernement qui termine le boulot que Sarkozy a pas eu le temps de faire…

  14. Posted 3 juin 2013 at 5:32 | Permalien

    L’action gouvernementale actuelle met bien du monde mal à l’aise , celà devrait se payer de façon terrible aux prochaines élections . Pire , l’explosion du chômage motivera le vote de la plupart .

    Il sera facile de faire passer la révolte du FDG pour une radicalisation des extrêmes , vu les dérapages verbaux de son leader actuel.
    Donc , si la gauche du PS quittait ce parti pour le FDG , en lieu et place d’un ministre  » vraiment de gauche  » , il existe une forte probabilité que ce premier ministre soit du centre…

  15. Posted 3 juin 2013 at 11:47 | Permalien

    @Gerard,
    je partage ton point de vue mais je regrette que tu ne sois pas venu manifester le 5 mai….

  16. Respecter
    Posted 3 juin 2013 at 12:31 | Permalien

    @Béber, un billet de Bernard Langlois (Politis)du 27/3/2013
    Le « parler cru, parler dru » de Jean-Luc Mélenchon écorche, paraît-il, quelques oreilles délicates. Les miennes ne le sont pas. Et je préfère ce langage rugueux à toutes les langues de bois ou de coton qui polluent la sphère politico-médiatique.
    Après tout, appeler un chat un chat et Moscovici un coquin ne relève que de l’évidence.
    Mélenchon affirme parler comme le peuple et pour le peuple. Donnons-en lui acte. Il en est issu, du peuple, et ne s’est pas donné que la peine de naître. Le respect qu’il a pour “les gens” (il aime bien dire “les gens”) a peu à voir avec la véhémence et le vocabulaire qu’il met dans ses discours : ça (qui du reste ne gêne pas “les gens” ) c’est pour se faire entendre des gourmés, choquer le bourgeois et avoir accès aux micros ; et ça marche dirait-on (Avec une contrepartie : perdre trop de temps à s’expliquer sur la forme au détriment du fond : cet éco-socialisme, notamment, qui vaudrait qu’on s’y attarde).
    Non, le respect, c’est de faire ce que plus aucun autre (J’exagère, il en est quelques-uns, Filoche par exemple. Quel dommage que ce dernier ne rejoigne pas le Front de Gauche !) que lui n’ose : ne pas parler à son auditoire comme à un ramassis de demeurés qu’on gave d’“éléments de langage” fournis clés en mains par des “communicants” (cette engeance) ; au contraire, parler de choses graves, sérieuses, réputées incompréhensibles pour le “vulgum” ; et plus encore, nourrir son propos de références — historiques, politiques, littéraires, poétiques —, faire passer dans ses démonstrations de grands souffles qui décoiffent, un lyrisme qui fait ricaner les cyniques et les Importants, mais parle aux autres, les petits, les sans-grades, ses Grognards, ses Flambeau …
    Alors ses anciens camarades du « parti solférinien » (puisque voici adopté au PG, semble-t-il, ce qualificatif que je défends depuis longtemps, et qui permet de garder propre sur lui celui de socialiste), les autres crient au populisme, pardi ! (Et pour faire bon poids, à l’antisémitisme, l’ignominie ordinaire des gens qui n’ont plus d’argument … Harlem, t’as pas honte !)
    « Méfie-toi, le peuple, disent-ils, cet homme est dangereux ! Ne vois-tu comme il crie, comme il apostrophe et s’agite ? Il va t’entraîner vers des précipices, ce mauvais berger … Reste avec nous, qui sommes la raison, l’équilibre, la douceur et savons ce qui est bon pour toi ! »

  17. Posted 3 juin 2013 at 12:37 | Permalien

    moi finalement après reflexion c’est la manif du 5 mai que je regrette, on aurait du appeler depuis le 5 mars jusqu’au 5 mai a « un million contre l’ANI »… on aurait tous eté là et plus nombreux
    mais faisons le pour les retraites !

  18. Gilbert Duroux
    Posted 3 juin 2013 at 12:56 | Permalien

    Après coup, c’est facile de dire qu’il aurait fallu faire une autre manif. L’argument de Gérard et de ses amis pour ne pas manifester le 5 mai, c’était que c’était une manif conte le gouvernement. Une manif contre l’ANI aurait été tout autant une manif contre le gouvernement. Ce sera la même chose avec une manif pour les retraites.
    Mais je suis d’accord avec Gérard, il faut le faire ce grand rassemblement pour les retraites. On verra alors ce qu’en diront les solfériniens (comme Bernard Langlois, de Politis, j’approuve le choix de ce mot, ça laisse propre le qualificatif de socialiste).

  19. Posted 3 juin 2013 at 13:31 | Permalien

    non, une manif contre l’ANI n’aurait pas été une manif « pour « du balai » ni comme ça de façon propagandiste pour la VIe République. Elle aurait été initiée par les syndicats, associés à tout un collectif d’organisation,
    un mouvement de masse quoi, pas une manif politique délimitée,
    elle aurait « pressionné » le gvt et non pas « attaqué » le gvt, ce qui, en ce moment est la seule condition de réussite, d’unité
    cela aurait été mieux que la droite contre le mariage,
    c’était a nous d’avoir un million de personnes pas 180 000
    pour cela il faut un seul objectif et n’empêcher personne de venir, de se sentir associé et à l’aise, « for one single issue »
    moi, je croyais cela possible en janvier février de cette année,
    puis l’appel du PG début mars a cannibalisé pendant deux mois toute autre initiative unitaire possible..
    nous sommes allés au 5 mars, au 9 avril, et au 1er mai, mais il a manque une perspective d’unitaire d’ensemble
    estompée par le 5 mai,
    je ne discute pas les chiffres du 5 mai, que ce soit de 50 000 à 100 000 ou…180 000 c’était en dessous de toute façon de ce qu’on aurait pu et du rassembler autrement contre l’AN – car normalement on est largement en capacité de faire bcp mieux que la droite n’a fait…
    c’est passé, mais c’est une leçon pour les retraites ! I

  20. Respecter
    Posted 3 juin 2013 at 14:18 | Permalien

    Un commentaire copié mais qui répond à la question: Elle est où la violence?
    « Je vais taper dans l’eau, mais taper quand même. A propos de « Salopard ».
    Ils peuvent nous asservir, nous réduire en esclavage toute une vie, nous abrutir à longueur de journée, nous exploiter, nous réduire à néant, nous traiter comme des bêtes, ils peuvent nous broyer, nous imposer tout, nous voler impunément, nous moquer, nous priver du savoir, nous ôter tout espoir, ils peuvent nous maintenir sous leurs bottes, nous faire croire ce qu’ils veulent, nous contrôler à leur guise, ils peuvent faire ployer nos nations, nous dicter leur conduite, nous faire la leçon, nous regarder de haut, nous mépriser, nier jusqu’à notre humanité, nous torturer, nous diviser, ils peuvent nous retirer nos droits, piétiner nos constitutions, s’asseoir sur notre démocratie, nous sacrifier, nous humilier, nous dépouiller de tout, ils peuvent.
    Mais pour peu que nous ayons l’affront de hausser le ton, de dire ce que nous voyons, à tort ou à raison, nous serions des voyous sans foi ni loi ?
    La forme n’a rien de subalterne, celle-ci convient. »

  21. Respecter
    Posted 3 juin 2013 at 15:34 | Permalien

    L’appel du PG n’a pu cannibalisé pendant deux mois toute autre initiative unitaire possible, puisque c’est le 5 avril que Jean-Luc Mélenchon écrivait sur son blog:
    « Partisan de l’agir davantage que du seul parler, mes amis, après un tour de table avec mes camarades, je fais donc la proposition d’une marche pour la Sixième République. Et j’assume de proposer une date pour éviter de perdre du temps.[...]Enfin, juste pour l’humour, apprenez que le 5 mai est la journée mondiale de l’hygiène des mains. En France cette journée mondiale est appelée journée « mains propres ». Ça ne s’invente pas. Le 5 mai me paraît un jour propice. »

  22. Dominique Babouot
    Posted 3 juin 2013 at 15:48 | Permalien

    Ce que j’ai retenu du rassemblement du 5 mai, c’est l’affiche sur la statue de la Bastille à l’arrivée ou il était écrit « Hollande est le responsable de la crise »

    Contrairement à 1936 ou les communistes, les syndicats notamment la CGT avaient su directement s’en prendre au patronat et ou ils avaient fait basculer le gouvernement de leur coté en obtenant beaucoup plus que le programme du front populaire, la gauche de la gauche de 2012 n’est pas capable de faire cela car elle est enfermée dans les habitudes de contestation lorsque c’est la droite qui est au pouvoir, qui consiste à attaquer frontalement le gouvernement.
    Ils ne comprennent rien à la situation inédite d’un gouvernement qui n’est plus le fer de lance des forces réactionnaires, ne voyant dans ceux là que des libéraux camouflés.
    C’est une grossière erreur inlassablement répétée plus ou moins depuis 1981 et qui en 2012 avec le jeu perso de Mélenchon est à son paroxysme!

    Bien sur cette tactique satisfait les secteurs ultra-minoritaires de la société qui considèrent d’ailleurs que toute participation ne serait-ce que minime au système aboutit toujours à la trahison et qui d’ailleurs ne participeront jamais à rien, ils soutiennent le front de gauche parce qu’ils savent qu’il est en dehors, qu’ils obtiennent des positions dans l’appareil d’état et on les verra s’en éloigner bien vite et dénoncer à nouveau l’éternel trahison des responsables parce qu ‘ils sont justement persuadés que c’est dans l’ordre des choses, qu’on ne peut que trahir dès l’instant qu’on accepte les responsabilités.

  23. Respecter
    Posted 3 juin 2013 at 16:39 | Permalien

    @Dominique Babouot
    Sans commentaire ou si mais le tien du 19/3/2013 sur ce blog même. Certains disent qu’au Parti Solférinien, on vous retient aussi par la peur. Peut-être pourras-tu nous en dire plus?
    « Saches que nous n’oublions pas! Celui qui a volé sa place de député en profitant de sa position dans l’appareil devra tôt ou tard payer pour ce qu’il a fait! Je maintiens qu’en tant qu’arbitre il n’avait aucun droit de représenter le ps à cette élection, que les électeurs lui aient donné leurs suffrages ou non, ceci est un exemple typique de démocratie biaisée ou les citoyens ont un choix orienté et non le libre-arbitre qui devrait prévaloir en démocratie. Pour le reste, j’ai décidé de ne plus assister aux réunions de sections car j’en ai marre qu’il y ait pour seul son de cloche ce qu’on répète en boucle dans les médias 24 heures sur 24. En effet nous ne sommes éternellement que deux à avoir un avis différent et pour cause, tout est fait pour recruter éternellement le même genre de personnes, les autres finissent par se lasser!
    Hier j’ai répondu pour la première fois à une invitation du pg avec qui j’ai toujours gardé des contacts depuis le congrès de Reims.
    Il s’agissait d’une conférence sur l’éco-socialisme avec Jean-Luc Mélenchon, j’avoue que j’ai passé une excellente soirée!
    Désormais je vais prendre l’habitude de « prendre la température » ailleurs qu’au ps, pour m’aérer et aussi pour poser des jalons quant à mon avenir politique, cela sera certainement plus enrichissant en tout cas que d’assister toujours aux mêmes discours socio-libéraux qui en plus de m’être détestable frisent par moment l’immoralité. Je n’accepte pas qu’on ose dire qu’on peut sacrifier des êtres humains pour améliorer la marche de l’économie!
    Je reste pour l’instant au ps pour pouvoir voter dans la préparation des congrès, mais tant que cette équipe dirigera le parti et le gouvernement, je m’abstiendrai de militer ! J’ai l’habitude d’être assez fluctuant et pour cause, on se sait pas très bien quelle position adopter, mais je crois que cette fois la coupe déborde, j’en ai assez, trop c’est trop ! Si un jour on estime que je n’ai plus ma place dans ce parti, cela m’indiffère, cela me retirerait même un soucis car je n’aurais plus à hésiter ! Toutes mes amitiés authentiquement socialistes et solidaires. Bien à toi ! Dominique Babouot « 

  24. Posted 3 juin 2013 at 18:28 | Permalien

    @ Respecter

    Le  » parler dru , parler cru  » n’est pas dérangeant s’il est un parler vrai.

    Les dérapages auquels je fais allusion sont d’un autre ordre .
    Le danger du pouvoir est qu’il émoustille chez certains de bien curieuses hormones…
    En l’occurrence , que dire de ses tribuns qui cherchent à profiter de la violence potentielle du peuple exacerbée par les injustices ?
    Qu’ils sont plus dangereux que le mal qu’ils prétendent combattre.

    -  » Nous avions les fusils et ça aide à réfléchir  » 49 mn 30s

    – j’organiserai la lutte implacable pour rendre les coups  » je connais l’adresse des banquiers, des financiers  » 1h02

    Source
    http://www.dailymotion.com/video/xq4qjh_j-l-melenchon-discours-de-marseille_news#.Uay_hcsaySM

  25. Gilbert Duroux
    Posted 3 juin 2013 at 20:00 | Permalien

    Tiens, mon commentaire de 14 H 58 est soumis aux modérateurs. C’est vrai que c’est plus facile que de répondre de manière argumentée à certaines vérités.

  26. Posted 3 juin 2013 at 20:05 | Permalien

    Le choc Cahuzac , çà commençait déjà par un budget qui prévoyait 2% d’augmentation du smic de 2% pour septembre 2013.
    Ses idées étaient bien à l’image de l’homme.

    Ha mais , j’ sens bien que j’ai énervé quelques fidèles mélanchonistes , alors bon … pour les apaiser
    http://www.youtube.com/watch?v=9QHivugpa30&feature=youtu.be

  27. Lyonnais
    Posted 3 juin 2013 at 20:38 | Permalien

    Mon pauvre Béber, je suis allé voir cette fameuse vidéo qui doit énerver les mélanchonistes.
    Le problème vois-tu est que ces phrases lorsqu’elle sont écoutées dans leurs contextes sonnent tout à fait différemment !
    Je te conseille donc vivement de réécouter le discours !

  28. Dominique Babouot
    Posted 3 juin 2013 at 20:52 | Permalien

    Ce serait amusant de rechercher et de publier tous les écrits de Mélenchon depuis ses débuts à l’OCI (lambertiste trotskistes) en passant par le ps et sa participation au gouvernement de Lionel Jospin.

    Il ne s’agit pas d’écrits d’un militant de base submergé par la colère et l’émotion à la suite de l’exclusion d’un camarade de sa fédération.
    Je précise pour ceux que cela intérèsse que les camarades en question ont été réintégré dans le parti depuis.

    Il s’agit des écrits d’une personne qui exerçait le role de responsable politique de premier plan dans les organisations en question!

    Bref on pourrait se payer une franche rigolade et à en conclure qu’à mon humble niveau je suis son exemple.

    C’est d’ailleurs parce que lui et un certain nombre de ses semblables qui avaient milités pour le NON au TCE et étaient restés au ps que j’ai adhéré à ce parti en 2006!

    Prendre la machine à remonter le temps pour une argumentation c’est toujours dangereux!

  29. Posted 3 juin 2013 at 21:30 | Permalien

    @ Lyonnais

    Je peus partager la révolte de l’auditoire de Mélenchon, pas son aveuglement.
    Politiquement , le tribun vise la fin du PS , et de ce fait il réduit à néant toute coalition des forces de gauche .
    Ayant flatté une compréhensible colère , il séduit et rend aveugle à ce terrible paradoxe :Pas de succès possible sans union .

    PS : je serai curieux de savoir ce que tu entend par contexte . Perso, je n’ai vu qu’un flatteur vivant au dépend de ceux qui l’écoute.
    L’avenir dira.

  30. Posted 4 juin 2013 at 6:08 | Permalien

    ni dieu ni cesar ni sauveur supreme
    unité de toute la gauche sans laquelle on ne pourra sauver nos retraites des exigences de Merkel et du Medef…

  31. Jean Jolly
    Posted 4 juin 2013 at 12:57 | Permalien

    @ Gérard.

    « unité de toute la gauche sans laquelle on ne pourra sauver nos retraites des exigences de Merkel et du Medef… »

    Bien dit, nous pouvons donc en conclure que le gouvernement actuel n’est pas de gauche.

    Enfin un aveu qui fait chaud au cœur.

  32. Posted 4 juin 2013 at 13:03 | Permalien

    ah elle est bien bonne…
    mais au dela vos obsessions à combattre le PS en se substituant au combat unitaire pour défendre nos retraites… risquent d’ empêcher de gagner !

  33. candide
    Posted 4 juin 2013 at 16:54 | Permalien

    Donc la gauche unie du PS au NPA doit défendre les retraites contre le gouvernement…de gauche qui a dit que puisqu’on vivait plus longtemps il fallait travailler plus longtemps(argument de droite !)
    Monsieur Filoche, il y a quelques chose qui cloche dans votre raisonnement !

  34. Posted 4 juin 2013 at 21:06 | Permalien

    On dirait que l’objectif de certain est plus de prouver que le PS n’est pas de gauche que d’empêcher une réforme des retraites absurde …
    L’unité de la gauche , ça veut dire quoi?
    D’accepter les différences , même s’il est difficile de les respecter.

  35. Posted 4 juin 2013 at 21:28 | Permalien

    @Gerard,

    il n’est pas prouvé que si la manif du 5 mai n’avait pas eu lieu on aurait rassemblé davantage sur l’ANI,

    je ne comprends pas pourquoi opposer les deux. le sens du 5 mai était de revendiquer également un changement de cap : sortir de l’austérité

    sectarisme quand tu nous tiens…

  36. Posted 4 juin 2013 at 21:31 | Permalien

    @Gerard,

    on ne peux pas se contenter de faire « pression » quand on [les salariés] sommes attaqués par le gouvernement et le MEDEF sur l’ANI, les retraites, les coupes budgétaires,

    qui a choisi le vote bloqué pour faire passer l’ANI? le gouvernement? dans ces conditions, ce gouvernement n’est pas allié, cessons de nous cacher les yeux

  37. Posted 4 juin 2013 at 21:32 | Permalien

    @Gerard,

    tu nous raconteras bientôt que c’est la faute à Mélenchon si Hollande poursuit la politique de Sarkozy-Merkel…

  38. Posted 5 juin 2013 at 0:16 | Permalien

    non pas du tout, je crois que la tactique de Mélenchon, bon bah, c’est bien, elle existe, il diffuse des idées de gauche, mais de façon malhabile et même contre productive, dans la mesure ou il pourrait dire tout ce qu’il dit en termes propositionnels et non pas dénonciatoires, mais, c’est secondaire,
    a mes yeux nous menons le combat essentiel, même si je ne vous en convaincs pas, vous, j’ai (nous avons #quevivelamotion 3 et D&S) des milliers de militants socialistes et autour à convaincre et cela occupe tout mon temps et celui du nombre grandissant de mes camarades de la gauche socialiste

  39. Posted 5 juin 2013 at 0:21 | Permalien

    c’est notre gouvernement, nous l’avons tous élu… il ne fait pas, hélas, notre politique, celle du salariat…
    bon il faut adopter une tactique appropriée qui n’est pas la même qu’avec un gvt de droite, sinon les gens ne comprennent pas et cela les divise…
    un gouvernement de droite cela s’attaque de front
    un gouvernement de gauche cela s’influence, se pressionne de biais, se pousse, s’entraine, se dynamise… etc. Il faut peser sans casser, influer sans faire le jeu de l’ennemi de droite… attaquer le Medef avec lequel le gouvernement veut faire alliance, etc…
    on a réussi de justesse à ce que les allocations familiales universelles ne soient pas mises en cause, la solution retenue appelle une reforme fiscale plus complète..
    faire « pression », c’est par tous moyens, cela peut bien sur aller jusqu’à la gréve générale mais encore faut il savoir la préparer, la construire, elle ne se décrète pas… (regardez la place Taksim)
    la il faut empêcher que les retraites ça passe par ordonnance avant fin septembre !!!

  40. Posted 5 juin 2013 at 0:25 | Permalien

    rien n’est prouvable maintenant,
    mais une manif « du balai » VIe république lancée par décret du haut politique
    c’est totalement différent d’une mobilisation type CPE contre l’ANI totalement,
    pas la même démarche, pas le même sens, pas les mêmes forces,… et pas le même résultat.

  41. Posted 5 juin 2013 at 0:26 | Permalien

    oui, des le début certains n’ont pas lutte contre l’ANI mais contre le PS qui allait voter l’ANI
    c’est pas la même démarche, et pas le même resultat,
    enfin, on n’a pas mobilisé autant que cela aurait été possible les 5 mars, 9 avril et 1er mai…

  42. Posted 5 juin 2013 at 0:28 | Permalien

    c’est votre raisonnement qui n’est pas lucide
    car ce qui gène la mobilisation c’est la division…
    et pour l’unité il faut mettre de cote ce qui sépare,
    rassembler tout le monde pour défendre ensemble puissamment les retraites
    ce n’est pas la meme chose que de mobiliser contre le PS qui fait une mauvaise politique sur les retraites

  43. Gilbert Duroux
    Posted 5 juin 2013 at 3:26 | Permalien

    Je ne sais pas qui est le plus lucide, mais ça m’étonnerait beaucoup qu’on arrive à faire plier un gouvernement « de gauche » qui fait une politique de droite en disant que « c’est notre gouvernement ». Avec un tel blanc seing, il se frise les moustaches celui qui fait tout son possible pour ne pas fâcher le MEDEF.
    Combien d’humiliations vas-tu encore subir de la part de tes amis avant de réagir sérieusement ? Un peu de dignité, que diable !

  44. Filoche
    Posted 5 juin 2013 at 6:18 | Permalien

    Et toi, Duroux, t en as pas assez de ne rien faire ? Car les donneurs de leçons ne font RIEN de plus …. Vous avez gagné freiné stoppe quelque chose ? Vous avez influencé quelque chose ? Non hein ? T es pas humilié de venir nous harceler nous gauche socialiste ? Allez un peu de dignité, redresse toi et viens essayer d être utile avec nous, laisse tomber tes vaines répétitions lassantes (bashing) ici !

  45. Jean Jolly
    Posted 5 juin 2013 at 11:10 | Permalien

    @ Gérard.

    Désolé mais tu es dans la contradiction totale, je réinscris ta phrase :

    « unité de toute la gauche sans laquelle on ne pourra sauver nos retraites des exigences de Merkel et du Medef… »

    A ce que je sache et jusqu’à preuve du contraire c’est bien le gouvernement qui prend la décision de saboter les retraites des français, et non pas la mère Merkel ou le merdef…

    Donc, comme tu appelles à l’unité de la gauche pour combattre cette cruelle décision c’est que tu considère que ce gouvernement n’est pas de gauche… déduction logique.

    Ou alors tu penses fortement mais sans le dire courageusement que Hollande mérite les sobriquets attribués par ses/tes camarades de parti… »Guimauve le conquérant », « Flamby », « le mou » etc. par Aubry, Fabius, Montebourg et même son ex (ce n’est peut être pas dans le bon ordre). Le « capitaine de pédalo » de Mélenchon, c’est peanuts à côté.
    Toujours est-il que par ton lapsus ci-dessus tu avoues que « notre » président est le larbin de Merkel et du MEDEF… Dis-le clairement et chez les médias où tu es invité et tu regagneras l’estime de la vraie gauche.

  46. Posted 5 juin 2013 at 11:37 | Permalien

    @Gerard,

    ce qui te gène c’est qu’on appelle un chat un chat,
    le gouvernement fait une mauvaise politique, il faut le dire et la combattre,

    s’il est prêt à prendre des mesures à gauche, on les soutiendra

    quant au PS, c’est le gouvernement qui attaque ses élus aux parlements en les caporalisant… le front de gauche en dénonce surtout la direction

  47. Gilbert Duroux
    Posted 5 juin 2013 at 14:30 | Permalien

    Comment ça, je ne fais rien ? Tu ne sais rien de moi. C’est vraiment minable d’utiliser la calomnie et les attaques personnelles quand on n’a pas d’arguments sérieux à opposer à ses contradicteurs. Je ne pensais pas que tu serais capable de pareille bassesse.
    Tu n’as aucune leçon à me donner en matière de militantisme. Je suis un militant de terrain, moi, je ne sers pas de caution à un gouvernement qui prétend être de gauche et qui prend les mesures que Sarkozy n’a pas eu le temps de prendre avant de partir. Un gouvernement qui a recyclé les ganaches qui étaient au service de Sarkozy, comme Jouyet.

  48. Filoche
    Posted 5 juin 2013 at 15:55 | Permalien

    Ah elle est bien bonne il feint de s étouffer d’indignation des qu on lui parle comme il parle aux autres ! Ça fait de l effet hein ?

  49. Gilbert Duroux
    Posted 5 juin 2013 at 18:09 | Permalien

    Ah, ah, ah ! Toujours en panne d’une argumentation sérieuse pour réfuter les quelques infos que je donne à propos de la politique gouvernementale. Ils sont où les arguments pour justifier les mesures de droite de TON gouvernement ? Ils sont où les arguments pour justifier le recyclage des ganaches qui ont servi Sarkozy ? Bien évidemment tu serais bien en peine de justifier tout ça. Tu préfères l’insulte. Je ne t’ai jamais reproché, moi, de ne pas être un militant. Au contraire, je ne rate jamais une occasion de louer le syndicaliste que tu es.

  50. Posted 5 juin 2013 at 20:58 | Permalien

    Je connais un type qui ne ratait jamais une occasion de louer les talents de cuisinière de sa femme , mais qui à côté de çà …passait son temps à critiquer les défauts de sa belle mère .
     » c’est ma famille » disait la femme
     » changes en  » disait le bonhomme
     » tu m’emmerdes avec tes obsessions  » répondait la femme
     » et en plus tu m’insultes  » concluais le bonhomme .

  51. Posted 5 juin 2013 at 21:59 | Permalien

    tu sais ce que c’est la dialectique ?

  52. Jean Jolly
    Posted 5 juin 2013 at 22:24 | Permalien

    @ Béber.

    Malheureusement on ne choisit pas sa famille ou sa belle-famille… son parti SI.

  53. Posted 5 juin 2013 at 22:36 | Permalien

    bien sur, et des millions de gens tiennent à « leur » parti, ils y sont au terme d’une trajectoire, d’un héritage (spirituel) familial, fraternel, amical, d’une rencontre, c’est ainsi
    mais l’appartenance a un parti est souvent ce qu’il y a de plus intime et de plus profond, les gens y tiennent, c’est ce avec quoi ils rompent en dernier,
    en dernier, ils y restent jusqu’au bout, jusqu’à ce que ce ne soit plus possible, c’est ainsi
    en fait pour qu’ils rompent, il faut que la situation les oblige presque, qu’un mouvement de masse puissant leur propose autre chose
    en fait les organisations du salariat, une classe dominée rappelons le, ne disparaissent JAMAIS sans être remplacées, physiquement, majoritairement,
    il faut de grandes circonstances historiques pour que cela se produise
    ça ne se fait JAMAIS avec une politique de « débauchage » de « plumage de la volaille socialiste »
    mais ae »c respect, avec appel a l’unité a la base ET au sommet

  54. Jean Jolly
    Posted 5 juin 2013 at 23:54 | Permalien

    Désolé Gérard de ne pas être moulé comme il le « faudrait ».

    Ma famille est largement sympathisante du PS alors que ma belle-famille est largement adhérente au PC, et moi je suis comme un cheveu dans la soupe car j’ai adhéré au PG à l’âge de cinquante balais et des poussières (j’aime bien le balai moi), c’est à dire il y a un peu plus de deux ans.

    Je suis donc vierge de tout conditionnement familiale mais foncièrement de gauche parce que le demi-siècle vécu m’aura démontré qu’une société viable ne peut être égoïste.

  55. Posted 6 juin 2013 at 5:27 | Permalien

    C’est en rapportant tout à soi, à sa seule expérience , que commence l’égoïsme.

  56. Jean Jolly
    Posted 6 juin 2013 at 12:00 | Permalien

    Je n’ai pas pour habitude de parler à la place des autres, de crainte de déformer leurs pensées. Mais peut être préfères-tu un ministre du budget qui demande aux français de se serrer la ceinture pendant que lui vole le fisc ?

  57. Gilbert Duroux
    Posted 6 juin 2013 at 13:26 | Permalien

    Tiens, le dernier recyclage en cours, que Gérard va justifier parce que c’est SON parti (la question des valeurs on s’en fout quand on fait ce que les politicards appellent « une prise de guerre »). Christian Lambert, l’ancien porte-flingue de Sarkozy (tellement intime qu’il lui faisait la bise), qui vient de quitter ses fonctions de préfet, mercredi 5 juin, jour de ses 67 ans, a été nommé comme chargé de mission au ministère de l’intérieur (source « Le Monde »).

  58. Posted 6 juin 2013 at 14:10 | Permalien

    tu es l’un de ceux, rares, qui ont raté une video, le 2 avril sur LCI…
    alors lis « le choc » après Cahuzac en librairie le 13 juin… 128 pages 9,9 euros Ed Gawsewitch

  59. Jean-Pierre Côté
    Posted 6 juin 2013 at 21:56 | Permalien

    Gérard, je n’ai bien entendu pas encore lu le livre mais te connaissant, je trouve que les baveux qui dénoncent ta prétendue duplicité ne sont que des mouches tourbillonnantes qui font un peu d’air avec leurs ailes mais qui me rappellent ceux qui disent en tout domaine : çà ne sert à rien !
    Les chiens aboient, la caravane passe ! Tient bon !

  60. Posted 7 juin 2013 at 7:28 | Permalien

    merci a toi, jean pierre, bien a toi, fraternellement, gerard

  61. chris36
    Posted 25 juin 2013 at 10:25 | Permalien

    Personnellement le reportage d’Elise Lucet (cash investigation) me suffit pour m’apercevoir que ces escrocs nous demandent toujours plus d’efforts quand eux s’en mettent plein les poches. Gérard Filoche a le courage de clamer haut et fort que ces pratiques doivent cesser. Bravo Gérard

  62. ROCHE
    Posted 24 novembre 2013 at 19:28 | Permalien

    Bonsoir Monsieur FILOCHE , je suis une ex-épouse d’un Monsieur qui avait pris une gérance appointée d’une alimentation COOP de LA DORDOGNE dont le directeur était Monsieur SAPIR Léon .Nous avions décidés de nous marier le 23 septembre 1973 exactement , suite à cette décision j’ai laissé mon emploi à l’usine ou je travaillais , pour aider mon futur mari , le contrat fut signé à l’été 1973 , donc j’ai travaillé avec lui dans ce commerce , mais le contrat n’était établit qu’au nom de mon ex-époux , moi je n’apparaissais nulle part . Au bout de trois ans en 1976 nous nous sommes séparés , et , évidemment je me suis retrouvée sans rien.Aujourd’hui je fais mon dossier pour la retraite , j’ai une carrière incomplète , j’aimerais savoir si il y a une possibilité de récupérer ces trois ans pour lesquels j’ai travaillé gratuitement , douze trimestres ce n’est négligeable , tout que ni mon ex-mari , ni l’ancien directeur des COP de LA DORDOGNE ne veulent coopérer .J’attends de vous une réponse pour me dire si je peut espérer avoir quelque chose ou pas . J’attends soixante cinq ans actuellement en espérant avoir une retraite un peu plus importante , par la suite j’ai élevé mes deux enfants , je suis née le vingt sept janvier 1951 .
    En espérant votre compréhension .
    Je vous en remercie par avance .

  63. Posted 26 novembre 2013 at 10:01 | Permalien

    a mon avis, oui, si vous avez des « preuves » de vos trois ans d’activités de facto salariée dans la COOP Dordogne, vous pouvez exiger auprès de la CNAV qu’elle les reprenne en compte, en engageant les procédures nécessaires

  64. Posted 5 décembre 2013 at 1:58 | Permalien

    Bonsoir Monsieur Filoche , est-ce-que des attestations sur l’honneur d’anciens clients suffiraient à faire valoir mes droits , tout en sachant que mon ex-époux ainsi que l’ancien directeur des magasins d’alimentation COOP Monsieur SAPIR Léon ne souhaitent pas coopérer.
    Vous en remerciant .

  65. Posted 6 novembre 2017 at 17:46 | Permalien

    « L’ordre du jour »: comment les industriels ont choisi Hitler
    AFP le 06/11/2017 à 14:330
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    L’écrivain français Eric Vuillard présente son livre « L’Ordre du Jour », vainqueur du prix Goncourt, à Paris, le 6 novembre 2017 ( AFP / Eric FEFERBERG )
    « L’ordre du jour » d’Éric Vuillard, qui a décroché lundi le Goncourt, est un récit saisissant sur l’arrivée au pouvoir d’Hitler, l’Anschluss et le soutien sans faille des industriels allemands à la machine de guerre nazie.

    L’écrivain de 49 ans a une façon unique de se glisser dans les coulisses de l’Histoire pour donner à ses lecteurs une autre grille de lecture d’événements a priori archi connus. Après la chute de l’empire Inca (« Conquistadors », 2009), la conquête coloniale (« Congo », 2012) et la Révolution française (« 14 juillet », 2016), « L’ordre du jour » est l’occasion de revisiter l’arrivée au pouvoir des nazis.

    Le 20 février 1933, un mois avant les élections générales, une réunion secrète se tient à Berlin autour d’Hermann Goering et du nouveau chancelier allemand Adolf Hitler. Elle réunit « le nirvana de l’industrie et de la finance ». « Ils étaient vingt-quatre, près des arbres morts de la rive, vingt-quatre pardessus noirs, marron ou cognac, vingt-quatre paires d’épaules rembourrées de laine, vingt-quatre costumes trois pièces, et le même nombre de pantalons à pinces avec un large ourlet », raconte Éric Vuillard.

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    Parmi ces vingt-quatre, Gustav Krupp, Wilhelm von Opel, le patron de Siemens, d’IG Farben… Avec Éric Vuillard, nous sommes dans ce salon à Berlin et aujourd’hui, en 2017. « A présent, Opel est bien plus vieille que de nombreux États, plus vieille que le Liban, plus vieille que l’Allemagne même… », écrit-il. Ces industriels vont donner aux nazis tout l’argent qu’ils réclament pour les élections. Si les nazis l’emportent « ces élections seront les dernières pour les dix prochaines années et même pour cent ans », dit Goering dans un éclat de rire sans provoquer l’effroi.

    Le nazisme s’effondrera mais, rappelle Vuillard, BASF, Bayer, Agfa, Opel, IG Farben, Siemens, Allianz, Telefunken « sont là, parmi nous, entre nous ». « Tous survivront au régime et financeront à l’avenir bien des partis à proportion de leur performance ».

    Aujourd’hui encore, « notre quotidien est le leur. Ils nous soignent, nous vêtent, nous éclairent (…) Ces noms existent encore. Leurs fortunes sont immenses ».

    - Orfèvre en écriture -

    On pense évidemment en lisant Vuillard au mythe terrible de Faust.

    Les nazis installés solidement au pouvoir, il y aura d’autres réunions où nous introduit Vuillard le passe-partout. En novembre 1937 après l’annexion de la Sarre, la remilitarisation de la Rhénanie, Hitler reçoit le Britannique Lord Halifax. Le vieil aristocrate britannique est fasciné par ses hôtes. « Pour ce qui est des idées (des nazis), il n’est pas bégueule Halifax », écrit méchamment Vuillard.

    L’écrivain est d’une ironie acide lorsqu’il raconte les rencontres en 1938 entre Hitler et Kurt Schuschnigg, « le petit dictateur autrichien » qui ne voit pas venir l’Anschluss. La description du repas mondain qui a lieu à Downing Street le jour où les soldats allemands envahissent l’Autriche ressemble à un vaudeville atroce. Cette invasion, rappelle au passage Vuillard, présentée comme une promenade de santé par la propagande nazie, a failli en fait tourner au fiasco: quasiment tous les chars nazis sont tombés en panne à peine la frontière autrichienne franchie.

    Orfèvre en écriture, Éric Vuillard a choisi de raconter l’Histoire en insistant sur les détails. « La vérité est dispersée dans toute sorte de poussière », écrit-il. En 160 pages, l’écrivain au regard implacable -rien n’est inventé, tout est vrai- embrasse de façon magistrale cette tragédie européenne du XXe siècle.

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  1. Par groups.ischoolindia.com le 13 août 2016 à 20:04

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    Le choc, après Cahuzac, 128 p, 9,9 euros Ed. Gawsewitch – en librairie le 13 juin (G. Filoche, C. Gispert, JF Claudon) – Le blog de Gérard Filoche…

  2. Par Le blog de Gérard Filoche le 13 novembre 2016 à 13:43

    [...] Le chef du Budget fraudait le Budget. Le ministre chargé de lutter contre la fraude fiscale trichait. Le ministre de la rigueur l’appliquait aux autres mais pas à lui. Le défenseur intransigeant de la « règle d’or » planquait son or. L’homme qui jouait le « père la morale » n’avait aucune morale. Lire la suite [...]

  3. Par Debenhams vouchers 2014 here le 6 novembre 2017 à 15:32

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    Le choc, après Cahuzac, 128 p, 9,9 euros Ed. Gawsewitch…

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