pas de fausse note : tous ensemble le 10 septembre dans la rue
L’heure n’est pas à opposer une partie de la gauche à une autre, ni certains syndicats à d’autres. L’heure est à expliquer pourquoi et comment on peut gagner, non pas en 2014 ou17, mais là, à partir du 10 septembre prochain, dans la rue pour défendre nos retraites.
Nous voulons faire apparaître une majorité de la gauche, surtout pas, sous peine d’avoir perdu d’avance, faire un combat de la gauche contre la gauche.
La gauche a été nettement élue en mai-juin 2012 pour protéger nos retraites à 60 ans non pour les attaquer ! « Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins ». Tel est le titre de tous les appels unitaires très larges qui circulent cet été dans tous les partis de gauche !
Aucun de ces appels qui rassemblent des signatures de Verts d’EELV, de socialistes, de toutes les composantes du Front de gauche, de nombreux autres partis et associations, ne considère d’avance que le gouvernement de gauche va pouvoir « passer en force » que le « recul d’une de nos conquêtes sociales » est fatal ni que pareil « drame » est déjà irréversible. Tous les militants de terrain le savent : qui part battu se condamne à ne pas gagner.
Comme toujours, quand on a la volonté de convaincre, d’obtenir une majorité on ne met pas l’accent sur ce qui divise, mais sur ce qui peut unir. Ce n’est pas le moment de « cibler globalement le gouvernement » alors que la majorité des socialistes, sans doute 80 % d’entre eux, veulent défendre notre belle retraite à 60 ans… qui a d’ailleurs été promue, Pierre Mauroy nous l’a rappelé jusqu’à son dernier souffle, avec une majorité socialiste en 1982. Ce n’est pas le moment de chercher à les mettre en porte-à-faux avec leur parti, alors qu’ils s’apprêtent, nombreux et en tant que socialistes, à manifester le 10 septembre. Rappelons-nous le « non au TCE » de 2005 : il n’y aurait pas eu 55 % de votes « non » sans les 59 % de voix socialistes, ni sans que des socialistes ne se mobilisent pour les obtenir.
Et nous sommes là dans un cas où un appel circule dans le Parti socialiste signé par des partisans de toutes les motions du dernier congrès de Toulouse, y compris, bien sûr, des militants de la motion majoritaire. (Lancé à l’initiative de militants du 64, il doit être rendu public avec ses 2000 premiers signataires lors d’une conférence de presse samedi 24 août à 18 h a La Rochelle – Hôtel Mercure) Ce n’est pas le moment de faire des sommations à ceux qui y œuvrent.
Thierry Le Paon avait fort justement, au nom de la CGT, en avril dernier désapprouvé, un groupe de militants sans doute un peu exalté, qui avait, dans le Nord, brûlé un drapeau de la CFDT parce que les dirigeants de celle-ci approuvaient l’ANI du 11 janvier. Évidemment nous ne devons pas avoir d’ennemis parmi les syndicats ni parmi les syndicalistes, et nous essayons de nous convaincre tous encore aujourd’hui puisque nous étions tous ensemble unis par millions en 2010.
Aussi bien parmi les socialistes et au sein de la CFDT, des dizaines de milliers de militants ont la nostalgie de ce grand combat de 2010 : il y eut au moins 8 millions de participants aux différentes manifestations. À la mi-octobre 2010, il y a même eu un court moment où tout a failli basculer, et Sarkozy déterminé à ne pas céder, retranché dans son bunker de l’Elysée, a eu peur.
Avec la gauche au pouvoir, nous savons que nos chances de l’emporter sont plus fortes, parce que nous sommes son électorat de premier et de second tour, sans nous elle n’est pas au pouvoir. Elle est poreuse à nos revendications. Surtout sur ce sujet si précieux, si sensible des retraites. Elle hésite. À la différence de Sarkozy, c’est de nous que la majorité actuelle dépend. La bonne alchimie c’est un gouvernement de gauche obligé d’entendre et de prendre en compte une mobilisation de gauche. Pas la division mortifère.
Parler « dru et cru » ou brûler des drapeaux des présumés « solfériniens » ou de la centrale de la Villette, ne peut avoir qu’un effet repoussoir. Qui ferait ça, irait contre tous les efforts unitaires concrets, patients, attentifs, que nous avons mis en œuvre depuis juin avec des personnalités de 60 syndicats, associations, partis, dans les différents appels et dans le plan de campagne, de manifestations, de meetings communs. Le but n’est pas de « battre Hollande », mais de « gagner sur les retraites », tous les militants de terrain soucieux de réussir savent ce que cela signifie, pour faire le plein, entreprise par entreprise, quand il s’agit d’appeler à grève et manifestation.
La gauche est plurielle. Mais sans unité, elle n’a jamais rien pu faire de grand. Chacun a le droit d’avoir sa vision stratégique et de l’expliquer, bien sûr. Mais il y a des temps forts à respecter dans l’intérêt bien compris de toute la gauche, de tout le salariat. Choisissons ce qui nous unit contre les exigences de la commission de Bruxelles, contre celles du Medef et de la droite UMP qui veulent pousser la retraite à 65 ans et à 70 ans. Empêchons tout recul, toute concession dans cette voie. Là, d’ici au 10 septembre et dans les semaines qui le suivront, ce n’est pas le temps de l’imprécation, mais de l’efficacité, c’est celui de l’action unitaire pour gagner.
Gérard Filoche, lundi 19 août
Sur l’agenda provisoire rentrée 2013 Gérard Filoche
Tous les mardis de 17 h à 19 h 30 : Bureau national
Vendredi 23 août, samedi 24 Université d’été PS à La Rochelle 17
Dimanche 24 août de 10 h – 12 h : U d’été à Mauprevoir 86 Monde Diplo.
Samedi 7 sept : D&S n° 207 + Milly-la-Forêt 77
Dimanche 8 septembre a – m : CCAS Nice 06
Mardi 10 septembre : grèves et manifestations
Fête de l’Humanité les 13, 14, 15 septembre : village du livre
Du 16 au 26 absence : livre « une vraie retraite a 60 ans c’est possible », ré édition actualisée Ed. JC Gawsewitch 128 p 9,90 euros
Vendredi 27 : réunion Utopia avec D. Méda Clermont-Ferrand 63
Samedi 28 septembre : réunion retraite Fontenay-le-Comte 85
Lundi 30 septembre : réunion PS à Strasbourg 67 ?
Mercredi 2 octobre 10 h 17 h : réunion Union Mutualiste Avignon 84
Soir : meeting retraite à Romans 26
Jeudi 3 octobre : 10 h 17 h à M St-Aignan 76 formation droit du w syndicat FO Carrefour
Soir meeting retraite à Créteil 94
Vendredi 4 octobre : Concarneau 29 : Sterenn débat avec François Ruffin
Lundi 7 octobre : réunion retraite à Vierzon
Mardi 8 octobre : réunion retraite PS a Strasbourg
Jeudi 10 octobre : 10 h matin colloque CG Allier Bellerive-sur-Allier 03
Vendredi 11 octobre : réunion retraite à Guéret 23 Attac
Samedi 12 octobre D&S n° 208
Lundi 14 octobre : réunion retraite à Champigny-sur-Marne 94
Jeudi 17 octobre : réunion retraite à Marseille 13
Vendredi 18 octobre : réunion retraite à Besançon 25
Jeudi 24 octobre : formation droit du w UL-CGT St-Ouen 93 9 h à 12 h
Samedi 9 novembre : D&S 209
Samedi 30 novembre 14 h : colloque Attac à Saintes 17
1er décembre à Lorient : Fête de l’Humanité Bretagne 29
Dimanche 8 décembre : D&S 210
65 Commentaires
Ok Gérard mais ta sortie sur parler dru et cru et son effet repoussoir te grille. Qui travaille au rassemblement depuis des mois? Ton chef désir? Qui nous traite d’antisemite de mangeur de coca? Alors tant que tu n’auras pas des mots bienveillants pour jean luc tu seras hors jeu car suspect de double jeu. Il est notre rassembleur toi tu nous rejoins ou t’es en face en mision de diversion?
Pleins de choses intéressante dans les prises de paroles de J-L Mélenchon (l’énergie hydrolienne, le SMIC à 1700 euros, le retour au 60 ans pour la retraite, la bataille du langage – cotisation sociale et non « charges – la limitation des salaires, « ce que la gauche doit à Chavez », la lutte infatigable contre certaines positions droitières du gouvernement etc etc,
Mais ça, je suis davantage sceptique :
« Il est notre rassembleur ». Ca fait un peu « il est notre sauveur »… personne ne devrait s’octroyer ce rôle, pas sûr que J-L Mélenchon lui-même se voit ainsi (même s’il revendique la fonction tribunicienne…).
Vous ne vous rassemblez pas pour suivre un/une leader mais parce que les arguments énoncés vous ont convaincu. C’est une histoire de raison pas de suivisme d’un-e leader charismatique… enfin selon moi.
Bien Gérard, cela fait pas mal d’année que l’on t’entend avec ce discours,je n’ai pas l’impression que tu sois écouté dans ton propre parti, voir mis de coté depuis bien longtemps. mais quand tu parle de la gauche élue en 2012, tu parles de quoi? elle est ou et elle fait quoi?
Unité syndicale,OK, on a connu cela dans les années 70 et un peu avant pour de plus anciens.
Mais il faut bien se rendre à l’évidence, depuis les années 90 qu’elle est l’organisation qui lui a tourné le dos préférant de petites trahisons des salariés (toutes catégories) et signer de petits arrangements avec les pouvoirs économiques et gouvernementaux n’amenant rien de bon pour le monde du travail.
Qui relai les mêmes contrevérités que les politiciens de droite? Qui a menti en 2012 en annonçant « le changement c’est maintenant »
Je suis un ancien militant socialiste, ancien de la GS, aujourd’hui j’ai pris de la distance avec ce parti, et à ma surprise je ne m’en porte pas plus mal.
Unité de la gauche, oui, mais quelle gauche?
Une gauche qui ne renie rien des combats de + d’un siècle. Il est peu être temps d’en faire la reconstruction.
les socialistes vont manifester nombreux le 10 septembre ?
Auront-ils demandé l’autorisation à Valls ?
Je me demande s’il n’est pas totalement vain de réïtérer sempiternellement la même lutte, avec les mêmes options…1 défaite + 1 défaite = 2 défaites + 2 défaites = 4 défaites…
Ce que je propose est plus simple, mais au moins plus mobilisateur: RETRAITE MEDIANE POUR TOUS ! Cela signifie que tous ceux qui perçoivent moins que la retraite médiane devront recevoir une allocation pour combler la différence…
Par ailleurs il faut essayer de lancer d’autres mouvements de défence ( des chômeurs, des travailleurs précaires, des immigrés, des locataires…etc… pour qu’une grêve générale offensive puisse émerger tout en ouvrant des perspectives à la SUBVERSION…
NB: refaire toujours la même chose c’est une preuve de bêtise !!!
En suivant aveuglement et docilement les directives de Bruxelles,Hollande et son gouvernement nous dirige comme l’Espagne où la casse sociale n’a plus de limites. Les dirigeants du PS ne sont plus de Gauche pour moi.DSK, au lieu d’aider la France à se sortir de la mouise ,va moyenner ses services à d’autres pays.Le ministre des Finances est parait-il plus au Flore qu’à Bercy.Sapin a déjà réglé le problème des retraites.Quand à François,il est impuissant à appliquer son programme électorale .JLM est le seul audible pour la vraie Gauche .
Encore un pas en avant du socialisme à la mode de chez nous: Thierry Mandon, Député de l’Essonne, et président du groupe socialiste à l’assemblée nationale, vient d’avoir une révélation: » C’était une erreur de supprimer, partiellement, la défiscalistion des heures supplémentaires, » cette mesure réclamée depuis des décennies par le Médef, et généreusement octroyée part notre ancien souverain Nicolas Sarkozy, reconverti dans le discours contre monnaie.
Plus de trente années de chômage de masse; des millions d’emplois supprimés, des salaires maintenus au plus bas, des avantages rognés, des milliards de cotisations sociales perdus par le jeu, à sens unique, des exénorations, et, cerise sur le gâteau, défiscalisations des heures supplémenatires.
Pour le bénéfice de qui, Monsieur le Député ?
Mais enfin, qu’avons nous à attendre de guignols de cette dimension ?
Le retour des experts toutes catégories de l’UMP proches du front national ?
Gouvernement, et Président, de gauche, mon cher Gérard ! Quand serait il s’il était de droite ?
La même chose !
tant que l’on restera sous la coupe de l’euro ou plutôt
l’asservissement au deutschemark point de salut.
et je ne vois ni mélanchon ni hollande vouloir en sortir réellement,
donc Bruxelles et qui plus est le traité transatlantique continueront
leur marche implacable, ultralibérale et antisociale.
est ce que le gouvernement sera plus à l’écoute de son électorat,
descendu dans la rue ou que du dictat de merkel ?
combattre le gouvernement pour empêcher la disparition de nos
conquis et l’amélioration de notre avenir cela risque d’être très
long, et je ne suis pas sûr que les acteurs sociaux et politiques
en sortent ragaillardi.
je serais dans les actions à venir.
C’est vrai que depuis que Hollande et son équipe de bras cassés ont supprimé la défiscalisation des heures sup, ça va vachement mieux dans le pays, il y a beaucoup moins de chômeurs…et puis tous ceux qui en faisaient, des heures sup, ça leur arrondissait beaucoup trop leurs fins de mois et ils ne payaient pas assez d’impôts….heureusement que le gouvernement à corrigé tout ça …
Nemo,
si vous n’habitez pas trop loin de la capitale, allez faire un tour au restaurant. Voyeiez les cuistosts et les serveurs-euses, demandez leurs si le patron / la patronne déclare toutes leurs heures. Et sion, aller sur la cote, la fraude à l’heure supp est un système assez répandu…
Et ça ne permet pas tant « d’arrondir ces fins de mois », ça creuse plutôt les déficits pour le système des retraites ou de santé. Défiscaliser, c’est baisser le salaire. Et refuser cela, s’est bien souvent perdre un emploi. Si accepter de travailler à moindre coût pouvait aider en quoi que ce soit, ça se saurait. Mais si vous regardez les pays où la protection sociale est importante (l’europe du Nord), le prix de l’heure de travail est élevé. Ce n’est pas en baissant l’heure de travail que les salarié-e-s seront mieux soigné-e-s, mieux couvert-e-s, mieux protégé-e-s. Bien au contraire.
Mon cher Némo, défiscaliser les heures supplémentaires, exonérer à tour de bras, c’est peut être bien, mais, dites nous : qui paient en dernier ressort les cotisations socialies et les impôts de ces heureux bénéficiaires ?
Vous aurez sans doute remarquez, que nos médias, ne sont guère prolixe sur ce sujet;étonnat, non ?
Filoche : « Ce n’est pas le moment de « cibler globalement le gouvernement » »
Avec toi, ce n’est jamais le moment. Il faudrait toujours cacher la poussière sous le tapis au prétexte de l’unité. Au nom de l’unité, faudrait même taire que Valls court après le FN comme Sarkozy. Ce genre d’attitude est aussi dégueulasse moralement qu’inefficace. Seule la vérité est révolutionnaire, camarade.
Ok Gérard, encore une fois, nous serons tous sur le pont au FdG pour défendre l’un des derniers acquis sociaux restants gagnés par notre classe, remis en cause non pas par un gouvernement de droite mais paraît-il de « gauche »… Une première dans notre histoire s’agissant des retraites.
Tu estimes à 80 % la mobilisation des militants du PS dans de ce futur combat qui ne devrait logiquement pas avoir lieu, ça me semble quelque peu surestimé mais pourquoi pas et tant mieux si tu as raison… Au FdG ce sera 100 %.
Je ne sais pas s’il y aura des drapeaux CFDT lors des manifs mais pour ma part je n’irai pas provoquer son cortège, étant contre la violence délibérée, s’ils sont cons ce n’est pas une raison pour devenir aussi cons qu’eux… qu’ils se démerdent avec leur syndicat jaune.
Battre hollande ? Ah ! ben non alors, l’adversaire de la finance a démontré en seize mois que son seul adversaire, en réalité…ce sont les salariés qui l’ont élu.
Dis Gérard, tu ne crois pas que tu pousses un peu quand même, Pierre Maurois, de gauche, oui, mais jusqu’en 1982/1983; après, tout à fait solidaire du tournant libéral et partisan de notre grand Président de la République, de gauche socialiste, nouvelle mouture, bien entendu.
Une grande manif en septembre, hein, Gérard ! comme si tu ne savais pas que les décisions sur la retraite étaient déjà prises en petit comité par ce gouvernement de gauche que tu soutien quoique tu en dise.
La CFDT va protester; le Médef va protester; l’UMP va protester, juste…pour donner le change.
Comme d’Hab !
La gauche aujourd’hui, c’est le Front de Gauche. que cela te plaise ou non !
Il n’y a qu’ à écouter tes petits camarades pour s’en convaincre, même des personnes non politisés le disent.
Dis moi, tes copains, ils sont vraiment malhonnêtes, ou, plus simplement, d’une stupidité hors norme ? Tu sais cette bétise qui vient en s’enrichissant, même si cet enrichissement en tout à fait relatif, je te le concède.
Il y a un truc, tout de même, qui me turlupine un peu, beaucoup, passionnément… Comment vont réagir les 80 % de militants du PS lorsque Valls lâchera ses CRS-SS sur les manifestants ?
1 – Vont-ils leur dire : « Camarades, vous êtes socialistes comme nous, pensez à votre retraite ! »
2 – Vont-ils approuver la décision de leur camarade élu et se laisser gazer et frapper ?
3 – Vont-ils prendre conscience que Manuel Valls et ses chefs Hollande et Ayrault sont autant de gauche que le trio Sarkozy-Fillon-Guéant ?
4 – Vont-ils tout simplement prendre leurs jambes à leur cou en espérant que ce n’est qu’une étape naturelle de la gauche ?
Enfin bref, l’automne va être chaud, l’été indien quoi… l’histoire nous apprend ce que l’oligarchie pense et fait des indiens.
Gerard, peux tu juste nous dire qui nous met dans une telle situation ?
1 ton gouvernement Ps
2 l’ump
3 le medef
4 si c est pour nous rabacher qu’Hollande ne t’écoute pas, honnetement tu nous fatiques à nous rabattre vers la sociale démocratie
5 ne reponds pas si ça t’ennuie
un citoyen non encarté
Il ne faut pas dénier
- la pyramide des âges,
- la diminution des cotisants pour un système qui a permis de payer après guerre des retraites à des personnes n’ayant jamais cotisées (solidarité intergénérationnelle),
- la justification douteuse de certains régimes spéciaux avec le progrès technique notamment
- …
Le problème est que les membres du gouvernement appelleraient sans doute à manifester s’il était dans l’opposition. On comprend alors le désarrois des électeurs et militants de gauche.
La réforme des retraites doit appréhender tous les aspects ce qui n’est pas le cas aujourd’hui car tout le débat sur les retraites et les charges des entreprises est faussé.
Il faut savoir de quoi on parle :
- la PME au dirigeant étranglé par une bureaucratie aussi coûteuse qu’inefficace, aux règles injustes (cotisations minimales sans rapport avec le chiffre d’affaire, erreurs, intimidation, RJ/LJ…);
- l’entreprise mondialisée le cas échéant multinationale, qui fait de l’optimisation fiscale qui tangente la fraude et dont le dirigeant peut faire une capitalisation sur une place offshore (je ne parle même pas de paradis fiscal)
Je ne n’évoque pas associations avec salariés qui sont un autre sujet.
La première catégorie des PME est créatrice d’emploi et tout le monde s’en fout à commencer par les gouvernements, Sarkozy-Fillon y compris. Les pseudo experts qui gravitent autour du pouvoir sont passés par les « grands corps » ; ils sont issus ou proches de la seconde catégorie et ne pensent pas économie réelle à commencer par le fait qu’il y a des individus, des histoires individuelles quand on parle de retraite, chômage… On ne voit que le(s) chiffre(s). Ils sont le gâchis et la gabegie des politiques publiques avec des rapports ignorant le vécu, le terrain des entreprises et des salariés.
Pour réformer, il faut sortir des rapports technocratiques et de l’idéologie de part et d’autres.
Une voie serait de construire la confiance par des mesures consensuelles d’évidence mais que les experts ne voient pas. Par exemple :
- Remédier aux dysfonctionnements des organismes (retraite, CAF, maladie, RSI…) coûteux pour les employeurs et les salariés (pour leurs contentieux résultant de fautes du management http://qualitiges.org/la-chaine-de-responsabilites-dans-la-gabegie-des-procedures-contentieuses/, et plus généralement pour la mauvaise organisation avec l’argent des cotisations pour les financer)
- Simplifier les procédures pour monter un dossier CAF, CNAV… Par exemple, pour mettre en route une pension de réversion, il faut refaire un dossier : cela pourrait être plus simple.
- Etre sans pitié avec les fraudeurs et acteurs déloyaux car ils volent la collectivité, que ces fraudeurs ou acteurs déloyaux soient des employeurs ou des salariés. Mais pour ce faire, il faut arrêter de raisonner « classe » et couvrir systématiquement les mauvais de son côté. Ainsi les employeurs couvrent-ils les employeurs fraudeurs et/ou déloyaux et les syndicats couvrent-ils les syndicalistes ou salariés fraudeurs et/ou déloyaux.
Pourquoi tout compliquer, mon cher Turquey, tout a été dit, et, écrit, sur la réforme des retraites en 2003.
Il suffit de revenir aux propositions faites à cette époque, propositions repoussées par le gouvernement de droite, ce qui se comprend aisément. La gauche dans son ensemble, les syndicats, n’étaient pas opposés aux solutions préconisées; même si certains socialistes, non des moindres, déjà, approuvaient dans notre dos, la réforme Fillon/CFDT de François Chérèque.
La solution, nous le savons tous, c’est, en toute priorité créer des emplois, ce qui ne convient pas au Médef qui s’enrichit depuis trente ans avec le chômage de masse.
La démographie, une erreur nous à t on dit depuis. Moins de cotisant, mais plus de plus value produite par actif.
Alors, une légère augmentation des cotisations, ( sur ce sujet il faudrait demander aux salariés ce qu’ils en pensent, ils paient bien des mutuelles pour compenser la détérioration, organisée, de notre sécurité sociale,) une assiette de prélèvements plus large, au lieu d’alimenter la bourse et ses crises, nos heureux fortunés pouraient peut être financer l’intérêt général.
Et puis je vais vous dire : Le point commun des PME-PMI et les entreprises mondialisées, c’est que ce sont toujours les salariés qui produisent les richesses.
Les charges des entreprises, qui sont pour partie des cotisations sociales, sont prélevées directement sur le produit du travail; vous devriez regarder d’un peu plus près un bilan, vous vous apercevriez, qu’entre la totalité du travail produit en une année, le chiffres d’affaires, et les salaires augmentés des cotisations, il se produit une évaporation de la richesse créée par les salariés.
Quand nous disons qu’il faut mieux répartir les richesses, c’est de cela que nous parlons. Pas du partage de ce qui appartient aux plus riches, comme certains voudraient le faire croire.
Sur ce sujet nous nous contenterons d’une imposition progressive de tous les revenus et salaires, ce qui, je crois, est tout à fait constitutionnnelle.
Bonjour,
La rentrée s’annonce mal. Une petite question, la manifestation de septembre, ce sera une petite journée de ballade dans Paris avec petits chants et drapeaux ou un blocage illimité de la nation car si c’est encore une petite promenade pour dire qu’on n’est pas content puis plus rien, le gouvernement nous dira comme avec Mr Sarkozy: on a entendu mais il faut réformer et gnangnangnan…… Donc cela ne sert à rien. Il faut renverser la table comme dirait le fdg sinon rien ne les fera changer d’avis (comme au Brésil quoi).
Sinon, à tous ceux qui regrettent la fin de la défiscalisation des heures sup, ou veulent l’allongement de la durée ou du départ à la retraite, quand leur dira t on enfin que cela crée du chômage. Les 35 heures auraient pu être la solution mais c’est un relatif échec (l’Etat a embauché et on lui reproche) car le patronnat n’a pas embauché (grâce à l’aménagement via les rtt), il fallait imposer l’embauche avec pourquoi pas exonérations de charges (peut-être était-ce le cas, éclairez-moi) pour celles-ci mais c’est un autre débat. J’hallucine quand certains viennent nous parler de ces mesures qui échouent partout où elles sont appliquées.
Le problème n’est pas le coût ou la dépense, mais la répartition des richesses et la fraude fiscale (ah oui, notre gouvernement de gauche réduit les effectifs chargés de lutter contre cela alors qu’on pourrait combler le trou de la sécu en un an). De l’argent il y en a et notre gouvernement refuse de le récupérer par idéologie, point. Pour le coup, les pigeons ce sont nous!
Que vous répondent-ils lorsque vous leur parler de ce problème au BN? Merci
« In Vino Veritas »
http://www.marcel-lapierre.com/presse_fr.php#/vin_naturel
La rentrée va être mouvementée… elle va aussi être l’occasion de goûter ce morgon dont j’entends parler depuis quelques temps.
Parce que la préservation des retraites ne doit pas nous faire oublier le « buen vivir ».
Pour l’anecdote, lors de la réforme de 2003 la CFDT a bien précisé qu’elle donnait un avis et que cela n’était pas un accord :
http://www.cfdt-retraités.fr/La-reforme-des-retraites-de-2003,1732
Lionel Mutzenberg pose des questions qui méritent débat, même si je ne partage pas de mettre grandes entreprises et PME-PMI sur le même plan.
Certes il est indéniable que ce sont les salariés qui produisent la richesse. Mais dans la PME-PMI le patron est, ou du moins devrait être, abordable et connaître les hommes et femmes et cela est une différence. Le patron est lui même acteur et cela est aussi une différence avec l’actionnaire lointain qui ne produit rien et ne s’intéresse qu’à son dividende en voulant le partage de la valeur ajoutée à son profit au détriment des salariés.
Ah mon Gérard, je constate que plus ça va, plus les gens qui lisent ton blog et le commente sont de mon avis. Ils te disent presque en majorité que tu te trompe. Voir que tu nous saoule avec ton unité derrière le gvt Solférinien…Il est tout de même incroyable de voir a quel point tu refuse l’évidence: Hollandréou et sa clique de Solfériniens (mosco, valls, ayrault, montebourg, désir, sapin, etc…j’en passe) sont de droite, applique une politique de droite, défendent les intérêts de la droite (medef, et autres oligarques….), et n’ont plus rien pour les différencier de la clique a Sarko. Même sur le mariage pour tous, si Sarko avait sentis le vent tourné et calculé que c’était bon pour lui politiquement, il aurait marié lui même un couple homo et fais une belle loi pour leur donné les mêmes droits. Ce qui m’amène a me poser des questions sur un plan philosophico-psychologique. Je te jure Gérard, ce n’est pas une blague. Si on élimine d’emblée, l’hypothèse satanico-diabolique du mec tellement pourris et cynique qu’il passerait sa vie a dire et faire le contraire de ce qu’il pense juste pour appuyer ses desseins droitier (ou soc-dem, l’autre nom de l’ultralibéralisme déguisé); il nous reste une question d’ordre philosophique à laquelle je dois dire que malgré de longues réflexions, je n’ai pas trouvé de réponses: Comment un homme profondément humaniste, de gauche, un militant, un défenseur de la justice sociale, du partage des richesses etc….peut aussi fortement soutenir et appelé a soutenir une clique qui objectivement tends vers l’inverse. Si encore une fois, on élimine l’hypothèse de l’idiots utile, cela serait faire insulte à ton intelligence. il nous reste quoi ? je tends de plus en plus a penser qu’il s’agit d’un déni de réalité, une peur si intense de sortir de la matrice qu’elle finit par prendre le dessus sur ta vision des choses. Tu sais au plus profond de toi que tu est dans l’erreur, mais c’est si profondément enfouis que tu pense sincèrement agir pour le bien communs. Sors !! Gérard, SoRs !!! Prend la pilule rouge ! Sors de ta foutus matrice solférinienne et rejoins la résistance….nous t’aiderons a suppoter le choc des premiers jours…et puis qui sait ? peut être qu’un jour tu sera Elu …;)
C’était Dr rachid…Psychologue de bar PMU…pour vous servir…:)))
Vous mélangez profit, salaire et dividende alors que ça n’a rien a voir. Les salaires sont indépendants du profit de l’entreprise , les dividendes non.
On peut à la fois être salarié et actionnaire, de la boîte où on travaille ou d’une autre.
Le salaire rémunére des heures de travail, le dividende ( à condition qu’il y ait profit) rémunére un investissement et un risque. C’est donc normal que l’actionnaire ait son mot a dire dans l’utilisation de l’argent que gagne l’entreprise puisqu’elle lui appartient…mais rien n’empêche les salaries d’acheter des actions de leur entreprise.
Si vous voulez faire appel au capital pour sauver les retraites par répartition, et bien vous faites comme Mr Jourdain…. De la capitalisation sans vouloir le dire…
La précision de Némo est importante mais il demeure que pour le salarié dans de nombreux cas il y a corrélation pour le moins entre la suppression des postes alors que l’entreprise gagne de l’argent et la hausse de l’action (ce qu’on appelle dans le vocabulaire syndical les « licenciements boursiers »).
Cela concerne en premier les entreprises aux investisseurs fonds d’investissement étrangers.
Sur ce plan la gauche en refusant de favoriser la capitalisation (sauf pour les fonctionnaires je crois avec le Préfon : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fon) a laissé de nombreuses entreprises tomber aux mains des fonds étrangers qui veulent gagner de l’argent et se fichent bien des hommes en France alors qu’il fallait certainement favoriser l’actionnariat salarié.
Mais les salaires, le profit, les dividendes, ont une même origine : Le travail !
Pourquoi, dans nos analyses, devrions nous les différencier ?
Le travail – le salaire – le profit – les dividendes – sont dans l’ordre des choses, je veux dire, dans l’ordre du système capitaliste; mais, pour quelles raisons avoir voulu faire intervenir la finance accapareuse dans ce processus, que l’on pouvait, avec de la volonté politique, contrôler ?
Nous savons d’ou vient le mal; il provient de cette décision d’une poignée de profiteurs de faire de l’argent avec de l’argent, au détriment de notre appareil productif qui permet d’organiser la vie économique de notre société.
Et vous les patrons de PME-PMI, au lieu de prendre conscience de votre intérêt de combattre un tel système, vous votez pour lui, 90% des votres, si j’ai bien lu, ont apporté leurs suffrages à Nicolas Sarkozy en mai 2012.
Ou est votre cohérence ? Votre réponse, c’est, moins de droits pour les plus faibles, plus de droits pour les plus nantis.
Dans quels pays avait vous constaté que le minimum de droit du travail, des salaires insuffisants pour vivre, une protection sociale déficiente, une augmentation du coût de la vie, notamment des loyers, de l’énergie… du pain, car le prix du pain avec l’euro s’est envolé, simple comparaison europ/franc, que toute ménagére à déjà appliqué; moins de cotisations sociales, de taxes, d’impôts, que nous devons au système que vous défendez qui, depuis plus de trente années, organise un chômage de masse, pour faire peser sur les salariés, en priorité le prix de leur choix; ou avez vous vu, disais-je, que cela va mieux pour les peuple de ces pays ?
Nul part, et vous le savez bien, les statistiques sont formels, le chômage, la précarité, la pauvreté, les déficits, les dettes, sont les mêmes résultats des politiques néo-libérale communes à tous ces gouvernements, de droite comme de gauche.Un bien commun de tous nos amis européens.
Le médef et ses affidés sont tout ce que l’on veut, sauf stupides, ils mettent en place des stratégies à long terme, alors que nous, nous ne voyons pas plus loin que le bout de nos godasses.
Après un chômage de masse bien installé, payé par les français, cette idée que la crise c’est la faute à pas de chance, que les immigrés seraient la source de tous nos maux, il n’y a plus qu’à baisser les cotisations sociales, taxes et impôts de nos entreprises, au nom de la compétitivité.
La seule question étant : que va t il se passer après, quand nous n’aurons plus les moyens de faire face à la misère qui s’est installée.
Peut être, mon cher Némo, avez vous la réponse ?
Lionel
effectivement les questions que tu poses sont très pertinentes; et je pense que nous n’avons d’ores et déjà plus les moyens de faire face à la misère. Mais contrairement à vous, je ne pense pas que c’est le capitalisme qui a engendré cette misère mais bel et bien le socialisme, qui fabrique toujours plus de pauvres pour après leur dire: votez pour nous, on va s’occuper de vous, on va taxer ces salauds de riche pour vous donner une partie de leur argent…
Le capitalisme a permis d’élever le niveau de vie de millions de personnes à travers le monde, il ne faut pas l’oublier.
Maintenant, que va-t-il se passer ? j’entends autour de moi la jeune génération dire qu’elle va se battre, mais elle veut se battre en disant: nous on ne veut plus payer pour les autres, on veut payer pour nous…
Donc si elle nous fait un mai 68 puissance 10, et qu’elle obtient gain de cause, c-a-d qu’elle ne paiera pas pour ses ainés, comment allons nous faire ? Allons nous la contraindre? Comment ?
Il faut à tout prix se poser la question de savoir comment assumer la faillite du système par répartition, car on ne pourra pas forcer une génération à cotiser contre son gré à un système auquel elle ne croit plus et qui devient de plus en plus lourd à porter.
» Après un chômage de masse bien installé, payé par les français, cette idée que la crise c’est la faute à pas de chance, que les immigrés seraient la source de tous nos maux, il n’y a plus qu’à baisser les cotisations sociales, taxes et impôts de nos entreprises, au nom de la compétitivité. »
Avant (dans les années 60/70), un travailleur pauvre était nommé un « exploité ». Et dans les manifestations, les slogans visaient explicitement « l’exploiteur » (qui dit exploité dit exploiteur, quelqu’un-e qui profite du fruit du travail de l’exploitation …).
Et puis il y a eu un tournant (dans les années 80). Et l’exploité est devenu le « défavorisé ». Et autant il y a bien un « exploiteur » (quelqu’un-e qui profite éhontément du fruit du travail de l’exploité-e) autant il n’y a pas de « défavorisateur ». Voilà, untel, unetelle, il-elle est pauvre mais personne n’est responsable, c’est juste qu’il-elle n’a pas de chance. On ne peut pas y remédier. C’est juste dommage…
(j’aurais bien aimé être l’auteur de cette réflexion mais elle ne vient pas de moi, c’est développé ici : « L’Education Populaire, monsieur, ils n’en ont pas voulu ! »
http://www.scoplepave.org/1-l-education-populaire-monsieur)
Ou alors, on constate que certaines choses dysfonctionnent, et on cesse de croire qu’elles sont irréversibles, que l’on ne peut pasaller contre. C’est un peu le sens de la « bataille du langage ». Les mots ont un sens, le leur redonner, c’est commencer à regarder les rapports de domination dans la réalité (ex: « collaborateurs et subordonnés », « 1984″ …).
» La seule question étant : que va t il se passer après, quand nous n’aurons plus les moyens de faire face à la misère qui s’est installée. »
Une réponse possible serait de dire que la misère « n’est pas irrémédiable ». Qu’elle est organisée, sciemment, délibérément. Par les oligarques, le 1 %. Pour avoir une « réserve de pauvres » et pouvoir peser sur l’emploi. Pour préserver leur pouvoir et leuir autorité.
Les cotisations sociales, la protection des plus pauvres, le droit de vote pour toutes et tous… contreviennent à ce 1 %. Et dès lors, ils et elles ne cessent de vouloir les détruire (cf, le magnifique edito de Denis Kessler dans Challenge en 2009 :
« Adieu 1945″, « Défaire méthodiquement le programme du CNR »
» Mais contrairement à vous, je ne pense pas que c’est le capitalisme qui a engendré cette misère mais bel et bien le socialisme, qui fabrique toujours plus de pauvres pour après leur dire: votez pour nous, on va s’occuper de vous, on va taxer ces salauds de riche pour vous donner une partie de leur argent… »
D’accord NEMO, ça c’est votre hypothèse de départ. Mais il ne suffit pas de la poser, ce serait bien de la prouver. Vous envoyer votre réflexion à un journal de sciences sociales par exemples (« Actes de la recherche en sciences sociales »), une revue avec comité de lecture, ou votre thèse serait analysée (pour voir si elle tient la route, vos études etc etc) avant d’être publiée.
Parce que là, vous avancez des choses mais elles sont fausses.
Qui a octroyé les deux premières semaines de congés payés ? Le front populaire (SOCIALISTE). J’espère que vous ne prenez pas de vacances, pour ne pas devoir ce temps libre à une mesure socialiste.
Qui a mis en place la sécurité sociale. Ambroise Croizat (ministre communiste), à la libération, en 1946. J’espère que vous ne tombez jamais malade. Ni ne donnez vos ordonnances à la sécurité sociale, pour ne pas « profiter » des acquis sociaux ?
Étant travailleur non salarié, mon temps libre je me le paye moi même, n’étant pas rémunéré quand je ne travaille pas…
Quant à la sécu, je la paye (cher…) et je m’en sers très peu car vous savez bien que les travailleurs indépendants se mettent pratiquement jamais en arrêt maladie, bien moins que les fonctionnaires ou les salariés en tout cas. (vérifiable sur les stats de la sécu et de rsi).
Mais cette sécu que vous louez est-elle si bien que ça ? parce que j’entends dire que beaucoup de français renoncent à se soigner car cela leur couterait trop cher…Faut il persévérer dans un système qui montre tous les jours un peu plus ses limites ?
NEMO,
vous la payez cher et vous ne vous en servez pas. Alors vous connaissez bien peu les « joies » des hospitalisations et de la médecine/pharmacologie… et c’est très bien.
Mais vous avez peut-être une compagne/un compagnon. Des enfants, des petits-enfants. Et alors quand ceux/celles-ci tombent malades, vous devez être contents qu’ils/elles soient soigné-e-s.
Oui la sécu que je loue possède bien des qualités mais ce ne sont pas des « privilèges » par rapport à celles et ceux qui n’en ont pas. Car personne ne souhaite être malade. Ce n’est pas une CHANCE. C’est juste un peu moins de « malchance ».
C’est ça, l’esprit profond de la sécurité sociale mise en place par nos ancien-ne-s, essayer d’aller (un peu) contre des situations injustes, ne pas se contenter de la maladie mais essayer de faire un avenir (un peu) meilleur au malade.
Ne pas juste se regarder le nombril. Voir un tout petit peu plus loin que le bout de son nez.
Mais rêveur, si la sécu était si bien, théoriquement il n’y aurait pas besoin de mutuelles, de complémentaires santé… et on entendrait pas que de nombreux français renoncent aux soins faute de moyens… donc évidemment je suis content de ne pas payer le médecin ou l’hôpital pour moi ou mes enfants, mais je dis que ce système n’est plus efficace et ne tient que parce que les gens sont OBLIGES d’y cotiser, mais aucun effort de bonne gestion n’est fait, les contrôles d’arret maladie sont inefficaces, tout ce qu’ils savent faire c’est nous réduire les remboursements années aprés années en augmentant nos cotisations.
pour les retraites c’est pareil, on paye de plus en plus (en argent et en temps de cotisation) pour toucher de moins en moins, cela ne tient que parce qu’on a pas le choix d’adhérer ou pas à un tel système, mais si on pouvait choisir en toute transparence, nul doute qu’on opterait pour autre chose.
Le socialisme ? Mais ou çà, mon cher Némo, ou avez vous vu le socialisme, pas en France tout de même !
Le parti socialiste, comme le RPR, puis l’UMP, avec leurs centristes de droite, ont appliqué la même politique économique libérale, puis néolibérale, depuis 1983.
Nous avons changé 6 fois de présidents de la République depuis le général DE Gaulle, seule parenthése de gauche, le gouvernement Mauroy, puis, après le virage sans fin, un personnel politique aux ordres de la finance, et des entreprises.
Vous êtes travailleur non salarié, et bien mon père était travailleur indépendant, et quand je lui faisait remarqué qu’il faisait beaucoup d’heures il me répondait, » moi, je travail pour moi, » il avait tout compris.
Il ne s’est jamais enrichi, au contraire de son frère qui avait une petite entreprise, je vous garantie que leur niveau de vie n’avait rien de comparable.
C’est donc bien le travail salarié qui enrichit l’employeur, ce qui est juste puisque chacun travail pour gagner de l’argent; ce qui fait problèmes, c’est, quand la répartition est injuste.il faut vous le dire en quelle langue pour que vous le compreniez ?
IL n’y a pas de catégories de salariés supplémentaires à d’autres, elles sont toutes complémentaires, et permettent la vie en société.
La sécu ? mon pauvre ami, j’ai fréquentez dans ma vie des employeurs, des cadres, des techniciens, des employés, des ouvriers,et je n’ai entendu ce genre de propos que de la part d’une minorité, une élite de pissotière, qui fait rire jusqu’aux grands patrons, qui sont bien moins sots que vous ne le pensez.
Quand un cadre supérieur vous avoue, que, sans la sécurité sociale, ils n’auraient pas pu faire opérer ses enfants, cela vous remet les mauvaises idées en place enfin…quand vous en avez à force d’admirer votre nombril.
Ok, j’entends bien tout ce que vous dites, mais ça ne répond pas aux questions:
Comment se fait il donc qu’il y ait des français qui n’arrivent pas a se soigner faute de moyens malgré notre fabuleuse sécu, et qu’il faille souscrire à des complémentaires santé ?
Comment ferons nous si la jeune génération refuse de cotiser pour nos retraites ?
@ nemo.
La Sécu, le système de retraite par répartition, etc. font partie de ce que l’on appelle la solidarité. Certains seront plus souvent malades mais vivront longtemps, certains seront en bonne santé sur une vie courte, cependant la majorité vivra dans un équilibre relatif, bref il n’y a pas de quotas définis pour bénéficier de la solidarité et c’est tant mieux… la vie est une loterie pour chacun de nous.
En revanche, les assurances privées n’ont qu’un seul but qui est de faire du profit en constante progression pour satisfaire l’appétit sans fin des actionnaires au détriment de l’intérêt général. Pour ces salopards, la vie des autres ne les intéresse nullement. Bien au contraire, leur logique veut qu’un bon assuré coûte peu mais rapporte un maximum et s’il pouvait casser sa pipe avant la retraite ce serait un excellent assuré, donc inutile de le soigner pour le maintenir en vie, pire encore s’il est improductif ce qui obligerait l’assurance à lui verser des allocations en plus des soins, autant de pertes en dividendes, et puis le stock d’humains est immense, voire inépuisable… Alors pourquoi se gêner se disent-ils ?
Voici un exemple typique de fonctionnement de ces géniales entreprises au pays de la liberté de tuer… les autres.
http://www.banksters.fr/2013/04/dan-loeb-demarche-les-fonds-de-pension-en-meme-temps-quil-les-trahit/
» Ok, j’entends bien tout ce que vous dites, mais ça ne répond pas aux questions : »
non NEMO, malheureusement vous n’entendez pas. Et ce n’est pas ce qu’on vous dit, car peu importe au fond ce que nous vous disons (ce n’est pas important, l’important est votre jugement à vous mais basé sur des faits, des chiffres des études sérieuses…), ce qui est important,ce sont les conquêtes sociales mises en place à l’époque du CNR.
Votre raisonnement est en partie vrai et en partie erronée. Que les français-es soient moins bien soigné-e-s qu’avant, c’est vrai, mais le travail a perdu 10 point de la richesse au profit du capital. Il faut revenir au niveau de prélèvement des années 80. Rééquilibrer les richesses. Ce système était très bon. Ne pas asphyxier les petits, prélever au 1 % qui nous pompent à toutes et tous une part importante de la richesse crée.
» Comment se fait il donc qu’il y ait des français qui n’arrivent pas a se soigner faute de moyens malgré notre fabuleuse sécu, et qu’il faille souscrire à des complémentaires santé ? »
Comment cela se fait-il ? Mais parce que ça enrichit ces muutuelles. Là où la sécurité sociale n’enrichit pas tellement celles et ceux qui y travaillent. D’un coté un système qui vise le bien commun, d’un autre les mutuelles qui s’enrichissent sur le malheur humain. Ces mutuelles devraient être interdites.
D’accord, on souscrit à des mutuelles parce que ça enrichit les mutuelles…; putain qu’est ce qu’on est con….
Aller, je vais soutenir le verbe haut les justes mots de Gérard. Tous unis pour la retraite à 60 ans.
Et puis comme vous voulez que les militants PS rejoignent les rangs de la gauche dans ce combat, je vous propose également d’associer tant qu’on y est, car c’est du pareil au même, les militants Modem, nouveau centre et de l’UMP. Et puis, comme le gouvernement est de gauche et que ses membres sont socialistes, les ministres viendront sans doute garnir les rangs de manifestants aux côtés de nos chers syndicats de gauche, j’ai nommé la jaune CFDT accompagné de leurs alliés de toujours, le Medef. Je rêve de serrer la main à M. Moscovici, un grand militant de gauche lui aussi !
Ils seront beaux nos cortèges unitaires avec tous ces traî… euh je veux dire tous ces sincères défenseurs du progrès social ! Tous ensemble, nous lutterons contre ce projet de loi gouvernemental inique qui remet en cause des dizaines d’années de lutte, nous lutterons contre ce projet de loi soutenu par le grand patronat !
Ah au fait, une question me vient à l’esprit. Qui est au pouvoir ? Qui dépose le projet de loi ?
Merci Gérard, la novlangue a encore de beaux jours devant nous. Vous seriez un bon président de l’internationale socialiste. Comme Papandréou.
Non NEMO,
Nous souscrivons à des mutuelles car nous n’avons pas le choix. Elles sont là, tapie dans l’ombre, à attendre l’énorme masse de cotisations qui leur passe sous le nez. Et elles véhiculent un message à longeur de journée : la sécur est incompétente, nous devrions pouvoir choisir comment nous voulons être soigné etc etc tout ça pour capter nos cotisations.
La mutuelle collective d’une amie : malakoff médéric. Elle ,’a pas eu son mot à dire. Pas qu’elle soit trop conne, tout simplement même pas le choix.
La sécu nous soigne, ces mutuelles s’engraissent. Là est la différence.
@ Némo
Etant également un entrepreneur, je comprends bien votre vision des choses mais ne la partage pas du tout. Un « coût du travail » élevé (des salaires directs ou indirects élevés), avec une redistribution forte des richesses et une stricte limitation de la rémunération du capital sont une condition absolument indispensable pour redresser l’économie française. Si vous vendez des biens ou services aux consommateurs français, il faut en face des clients solvables, avec du pouvoir d’achat.
Sinon, les mutuelles sont devenus un mal nécessaire pour les gens justement parce que les gouvernements successifs sont en train de démanteler la Sécurité sociale. Cela a un joli nom, cela s’appelle le « déremboursement ».
12% des entrepreneurs l’ont compris et c’est pour cela qu’ils sont voté Front de gauche à la présidentielle…
« ont voté » et non pas « sont votés »
Désolé pour l’erreur
@ Némo
Ne vous inquiétez pas, la « jeune génération » comme vous dîtes et dont je fais partie n’aura le pouvoir que dans 30ans. Nous sommes donc en incapacité de prendre quelque décision que ce soit à votre détriment.
Vous les « vieux » êtes plus nombreux que nous grâce à la Sécurité sociale que vous critiquez. Sans elle, la pyramide des âges aurait une forme nettement plus pyramidale, et pas à votre bénéfice…
Ah les vieux, toujours avec leur pulsion mortifère du vote de droite…
Pas mal expliqué Guillaume. Enfin selon moi. Reste que les vieux, on pourrait leur rendre la vie plus douce. Imaginons des emplois bien cons d’étudiants (avec des efforts vous en trouverez…), cela pourrait devenir des emplois d’accompagnateurs en maison de retraites. Emmenez les personnes âgées au parc, parler avec elles, leur dire qu’ils sont importants, qu’ils ont des choses à transmettre (tout le savoir d’une vie qu’ils et elles ont accumulé)
Histoire que petit à petit, les pulsions mortifères cèdent le pas à d’autres, créatrices. La vie est ce qu’elle est (trop courte quand la faucheuse pointe sa seule gueule) mais ce qui n’est pas transmis est perdu. Irrémédiablement.Les vieux et vieilles ne sont pas que des boulets ce sont aussi des puits de savoir, d’expérience accumulée. (« Un vieux qui meure c’est un bibliothèque qui ferme » dit un dicton africain…)
« Ne vous inquiétez pas, la « jeune génération » comme vous dîtes et dont je fais partie n’aura le pouvoir que dans 30ans. Nous sommes donc en incapacité de prendre quelque décision que ce soit à votre détriment. »
Dans 30 ans, j’espère être encore de ce monde…Vous êtes en incapacité de prendre une décision parce que vous ne voulez pas réellement la prendre, mais il suffirait d’un remake de mai 68, comme je l’ai dit plus haut, peut être encore plus intense, plus violent, et bien malin qui peut prédire ce qui en sortira…
La question n’est pas de savoir si les jeunes génération accepteront de payer pour les retraites des vieux , mais si elles en auront seulement les moyens.
Monde stupide qui crée de plus en plus de richesses grâce à la robotisation mais qui tient à financer les retraites sur les emplois , qui eux , se raréfient.
J’avais vu un graphique d’un dossier du Crédoc il y quelques temps.
Il montrait, qu’en deux siècles, la durée du travail avit été divisé par deux…et la productivité du travail, également, multiplié par deux.
Mais qu’est donc devenue cette productivité du travaiL ?
Quand à la sécurité sociale, et le droit à la retraite à soixante ans, ne vous inquiétez pas, si les jeunes générations les remettent en cause, ils n’auront aucun problème pour leur vieux jours,vivre plus vieux ne sera plus que le privilège des plus fortunés.
J’ai toujours beaucoup de peine à constater que certains de nos jeunes ne voit pas plus loin que le bout de leur nez. Les vieux n’ont pas toujours été aux 35 heures, ils n’ont pas toujours choisi un métier à leurs convenances, ils se sont serré la ceinture bien plus souvent qu’à leur tour; par contre, ils ont cotisé, payer taxes, et impôts, afin d’assurer à leurs enfants une formation qui aurait dû leurs permettrent de vivre décemment.
Cela a été rendu impossible, ou plus difficile, mais par qui très exactement ? Qui a essayé de s’opposer à cette dicature de l’argent ? Qui n’a pas voulu entendre les avertissements de femmes et d’hommes engagés ?
Ces discours défaitistes ne font qu’alimenter celles et ceux qui profitent de cette situation de crise. La crise n’est pas pour tout le monde, les riches deviennent toujours plus riches, et les pauvres n’ont même plus d’emplois.
La bonne question serait de savoir pourquoi dans un pays riche comme la France, car notre pays est riche, financièrement, économiqement, avec un potentiel de capacité dont nous n’avons même pas conscience.
Alors pourquoi cette situation qui ne fait que s’aggraver ?
Les hommes sont ils responsables ? Le système économique est il responsable ?
Le capitalisme ne sait pas régler ses dérèglemnts, par le passé il ne les a régler que par la guerre.
C’est cela que nous attendons, ou plus précisément, qu’une petite minorité de profiteurs, attend.
Nous ne pourrons pas dire comme nos parents après la dernière guerre, » on ne savait pas ! » Nous, nous savons, et nous n’aurons aucune excuse devant l’histoire.
» La bonne question serait de savoir pourquoi dans un pays riche comme la France, car notre pays est riche, financièrement, économiqement, avec un potentiel de capacité dont nous n’avons même pas conscience.
Alors pourquoi cette situation qui ne fait que s’aggraver ? »
Oui, nous nous savons et pourtant les choses s’aggavent. Pourquoi ? C’est ce qui est désigné par » la fabrication du consentement « . Les oligarques (les 1%) possèdent les médias de masse (le point, valeur actuelles, libé, TF1, Lci, le monde, le Figaro, le nouvel obs etc ect) et véhiculent leur idélogie : « c’est la crise, bla bla bla, nous n’y pouvons rien, bla bla bla, réduire les dépenses, bla bla bla, supprimer des postes de fonctionnaires, bla bla bla … ».
Et ça marche. Leur « recettes innefficaces » sont répétées quasi telles quelles alors que nous savons (au moins depuis Keynes et le crach de 1929) que ça ne marche pas. Mais la connaissance empirique est bien peu de choses face au « rouleau compresseur »médiatique.
Premier geste salutaire à faire « COUPER LA Télé »
» Apaga la tele y enciende tu mente « , littéralement, « coupe la télé et allume ton cerveau ».
@ rêveur. (désolé, comme pour NEMO, je fais un copié/collé du pseudo mais la configuration du blog de Gérard ne recopie pas la police originale si bien que le pseudo s’affiche en minuscules contre ma volonté).
Ceci dit, perso je regarde la télé pour mieux distinguer les armes de mes ennemis afin de les retourner contre eux le moment venu… c’est une technique vieille comme le monde dont s’est servie la résistance pendant la seconde guerre mondiale.
Alors bravo, félicitations. Orwell faisait ça également (cf. « Hommage à la catalogne » où sa femme enceinte échappe aux phalangistes car il a dans sa chambre d’hôtel le « Mein Kempf » d’Hitler). Il faut apprendre à connaître ses ennemies pour pouvoir les combattre.
Ceci étant je n’ai pas besoin d’allumer la télé. Il me suffit de lire leur presse (cf « la fabrication du consentement) ou d’allumer la radio.
Et puis, je ne me crois pas supérieur à eux. Je pense que la télé à le dernier mot (cf. « Lobotomie TV ») sur mon cerveau. C’est un choix. Je m’en prémunis ainsi, chacun-e adopte la strtégie qui lui convient le mieux,
http://www.youtube.com/watch?v=NvMNf0Po1wY
@ rêveur.
Perso j’aime bien Orwell, il m’a l’air d’un chic type, mais je préfère personnellement Andrzej Lobaczewski… chacun est libre comme dirait NEMO.
» Andrzej Lobaczewski « , je ne connaissais pas. J’irais chercher un de ses livres si j’en trouve un traduit à la bibliothèque (mon anglais est trop désastreux pour que je le lise dans cette langue).
« chacun est libre comme dirait NEMO » … je crois que non malheureusement. C’est ce que s’évertue à montrer michel desmurget (chercheur en neuroscience au CNRS). C’est également ce qu’à mis en évidence Bourdieu (« les héritiers », la reproduction des classes sociales), Noam Chomsky (« la fabrication du consentement »), Spinoza (les déterminismes qui pèsent sur l’homme) …
Accepter ces pesanteurs, c’est peut-être faire le premier pas pour les combattre. Les reconnaître, les identifier comme telles, mais ne pas s’en contenter…
je fais un peu de hors sujet.
quel est le rapport entre le kilowatt (sous toutes ses formes) et
l’économie, la crise, le chômage ?
http://www.izipik.com/images/201308/24/29lgf4s1a4hbrr2e7mky1-energie.jpg
À rêveur et Jean Jolly
Oui, moi je pense que chacun devrait être libre ( et donc responsable ) de ses choix… Et cela m’étonne que vous soyez d’accord avec ça, rêveur …libre ou non d’adhérer à la retraite par répartition par ex…
Mauvaise nouvelle : l’activité du privé progresse fortement en Europe, sauf……….. en France
L’activité du secteur privé dans la zone euro a atteint en août son plus haut niveau depuis deux ans.
Seule ombre au tableau: la France, où l’activité du secteur privé est repartie à la baisse.
Toujours plus de dépenses publiques + toujours plus d’impôts = toujours moins de croissance.
@ NEMO,
je le pense aussi mais je ne suis pas « libertarien ». Je pense, que les libertariens ont à peu près le QI d’un mollusque. Comme Chomsky, je crois que vivre dans le monde que les libertariens proposent seraient « horrible ».
Si vous vous étonnez de mes choix (la liberté et l’autodétermination me sont très importantes) c’est que vous ne lisez que peu les références que je vous soumets. Tout simplement, je n’oppose pas la liberté et l’égalité. Et nous avons des exemples qui appuient ce raisonnement. En Finlande notamment, les élèves réussissent très bien les tests du PISA (tests internationaux de maths et de la langue d’origine) et les classes sont assez homogènes (dans leurs résultats). CF « monde diplo » de janvier 2013
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/01/DESCAMPS/48612
Mauvaise nouvelle : l’activité du privé progresse fortement en France, sauf……… en Europe.
L’activité du secteur privé en France a atteint en août son plus haut niveau depuis deux ans.
Seule ombre au tableau: la zone Euro, où l’activité du secteur privé est repartie à la baisse.
Toujours moins de dépenses publiques + toujours moins d’impôts = toujours plus d’austérité.
Texte bâclé, aucunes sources, aucuns liens. Paré pour de l’info faits divers. Bravo Luc. Du pur concentré de ‘porte nawak.
Oui, vous êtes pour liberté à condition qu’on fasse ce qu’on nous dit de faire, quoi…. Vous êtes libre de cotiser de manière obligatoire à la sécu qu’on vous propose, à la retraite qu’on vous propose, de payer les taxes qu’on vous dit de payer ( cf la nouvelle taxe carbone à venir… ) … Bref, la liberté , oui, mais dans des limites fixées à l’avance desquelles on ne peut pas sortir…
Connaissez vous la différence entre dictature et démocratie ? La dictature c’est « ferme ta gueule », et la démocratie c’est « cause toujours.. »
Merci Luc de ces dernières stats… Quand les socialos comprendront que c’est la liberté et la responsabilité qui enrichit et émancipe, et non pas le toujours plus de taxe et impôts en tous genre et le » maternage » des citoyens…
» Oui, vous êtes pour liberté à condition qu’on fasse ce qu’on nous dit de faire, quoi…. Vous êtes libre de cotiser de manière obligatoire à la sécu qu’on vous propose, à la retraite qu’on vous propose, de payer les taxes qu’on vous dit de payer ( cf la nouvelle taxe carbone à venir… ) … Bref, la liberté , oui, mais dans des limites fixées à l’avance desquelles on ne peut pas sortir… »
NON NEMO mais vous pouvez le penser. Je suis plus proche de ce qu’exprime La boétie dans « le discours de la servitude volontaire » et je me méfie de ceux qui déclament des grandes tirades sur la liberté mais qui vivent des commandes publiques. (le libéralisme pour les autres mais pour nous le protectionnisme : stratégie de l’angleterre du 19 ème).
« Merci Luc de ces dernières stats » … quelles stats ? Où sont elles ? De quoi parle-t-on ? Que compare-t-on ?
Vous êtes obligés de payer une sécu. Mais elle reste plus efficace que les mutuelles privées. Au E.U, les dépenses de santé sont bien supérieures et les personnes moins bien soignées.
Ce que vous défendez NEMO c’est a liberté pour les riches. Les 1 %. Allez, les 10%. Les autres n’ont qu’à crever la gueule ouverte…
La France serait-elle l’homme malade de l’Europe?
L’activité privée dans la zone euro a progressé plus vite que prévu en août, avec un indice PMI s’installant à son plus haut niveau en plus de deux ans.
Le bond de l’activité privée en août est en grande partie liée aux performances de l’Allemagne, où le PMI a affiché sa plus forte croissance depuis janvier (à 53,4), soutenu par un raffermissement de la demande intérieure et par la hausse des ventes à l’export.
Seule ombre au tableau: la situation de la France où l’activité du secteur privé, qui semblait se rétablir ces derniers temps, est repartie à la baisse avec un PMI qui est retombé à 47,9 points.
Source.
L’Expansion. L’activité du privé progresse fortement en Europe, sauf en France
vhttp://lexpansion.lexpress.fr/economie/l-activite-du-prive-progresse-fortement-en-europe-sauf-en-france_399170.html
On parle de dépenses publics mais je trouve cela flou, les adorateurs néo libéraux peuvent-ils m’éclairer vu que c’est leur argument principal? Merci d’avance
Ouf Luc, j’ai vraiment transpiré l’espace d’un instant. Et puis j’ai vu votre source (merci d’ailleurs). Rien de bien crédible quoi. Du journalisme pas très intéressant (pour rester correct).
Tout va bien en fait. Je croyais que vous aviez un article du Diplo, d’Acrimed, du Sarkophage, de CQFD, du magazine Z etc etc mais non, c’est un article de l’expansion (= niveau BFM pour presse écrite) donc tout va bien. Pas d’inquiétude. Et puis apparemment vous vous inquiétez pour nous, alorson peut continuer de lire des bouquins et de boire des bières.
Illusion que de se croire libre quand on n’est pas conscient que les préjugés peuvent être inconscients .
La culture économique actuelle fait de la croissance le saint grâal parce qu’on la lie à l’emploi , et du capitalisme la panacée parce qu’on le lie au progrès .
Comme si il n’y avait pas de croissance sans emplois , comme si gagner de l’argent en polluant la planète était un véritable progrès…
Dans ce monde où faire du fric pour le fric est devenu la norme , combien de gens crèvent de faim pour raison de spéculation sur les matières premières , combien ne peuvent avoir d’emplois pour cause de compétition internationale ?
Le capitalisme dans sa forme actuelle est voué à l’auto destruction , autant que Luc et Némo comprennent celà avant d’être trop surpris par la tournure des événements.
Serait-ce la crainte des municipales qui vous font peur? Car la reforme des retraites c’est pas aujourd’hui qu’il faut se réveiller, mais hier.Si vous vous dites de gauche Mr Filoche,votre gouvernement socialiste fait une politique de droite,quittez le en masse et rejoingnez en masse le FdG,la vraie gauche.
Battre Hollande, bien sûr que si !!!! Oh mille fois si.
Hollande n’est qu’un usurpateur, un menteur. Ses vrais ennemis : les salariés et la partie de la gauche qui lui a offert l’Élysée -n’a t il ps dit que nous n’étions pas de sa majorité, alors que sans nous, il n’en avait aucune majorité.
Et qu’il aille au diable avec ses 147 000 autres socialistes que tes 3 000 signataires de ta pétition.
Mais je ne comprends pas ce que vous, les fameux 3 000 usinés encore dans cette fabrique sociale-libérale ?
OSEZ LA VRAIE GAUCHE ! y a le choix, c’est pluraliste et pas comme au Ps où vos propositions n’ont même pas le droit à la démocratie et ne sont même pas exposé à vos colloques, que vous en êtes rendus à faire des pétitions.
d’après touraine les risques de pénibilité touchent 1 travaileur sur 5, autrement dit 4 sur 5 ont un travail pas pénible du tout .. style ministre par exemple ! hahahaha
et encore ce ne sont que des risques !!!
vive le ps grand parti de gauche hahahaha !!!!