Collaborateurs et subordonnés

 

La DRH : – « Bonjour Monsieur l’inspecteur, je vous présente mes collaborateurs… »

- Ah, vous avez des gens extérieurs à l’entreprise, ils ne sont pas déclarés ?

- Mais non, bien sûr, ils sont salariés. Ici, dans l’entreprise, bien sûr

- Pourquoi vous les appelez collaborateurs ?

- Mais on les appelle comme ça, ce sont des collaborateurs…

– Mais, Madame, vous savez ce qui caractérise un contrat de travail, c’est un « lien de subordination juridique permanente ». Je parle en droit. Tout salarié est « subordonné ». On ne peut à la fois, être « collaborateur » et « subordonné ».

- Monsieur l’Inspecteur on les appelle ainsi, par respect, pour les associer…

- Madame, le mot « collaborateur » n’existe pas une seule fois dans le Code du travail, restez donc sur un plan juridique, c’est clair : un « salarié » !

- Mais enfin monsieur l’Inspecteur, on a le droit d’appeler nos… nos collaborateurs comme on veut.

- Madame, vous faites de l’idéologie. S’il vous plait, pas avec moi.

- Comment ça ?

- C’est de l’idéologie que d’appeler un salarié « collaborateur ». Ça peut faire croire, qu’il est sur un pied d’égalité avec vous dans son contrat mais ce n’est pas le cas. C’est parce qu’il est subordonné qu’il a des droits. Le code du travail, c’est la contrepartie à la subordination. Supprimer la notion de subordination, ça enlève la contrepartie. Ça fait croire que dans l’entreprise, tous ont le même « challenge », le même « défi », sont dans le même bateau. Jusqu’à ce que le patron parte avec le bateau et que le salarié reste amarré sur le quai au Pôle emploi, et il s’aperçoit alors qu’il n’était pas collaborateur mais bel et bien subordonné… Le patron et le salarié n’ont pas les mêmes intérêts. L’un cherche à vendre sa force de travail le plus cher possible, l’autre veut la lui payer le moins cher possible.

- Là, monsieur l’inspecteur, c’est vous qui faites de l’idéologie !

- Vous croyez ? Bon alors, je propose d’arrêter tous les deux, et pour nous départager, de nous en tenir au droit, au seul droit, donc on parle de « salariés » désormais. Uniquement.

- Bien mais c’est dommage, j’utilise « collaborateur » parce que c’est valorisant…

- C’est vous qui le dites ! Vous ne vous demandez pas pourquoi on n’a pas mis le mot « collaborateur » en 1945-46 dans le code du travail ?

- C’est une question de génération…On n’a pas le même sens pour le même mot…

- C’est certain. « Collaborateur », c’est marqué d’infamie. On n’a donc pas la même approche. Allez, n’en parlons plus, mais encore une fois, soyez correcte : appelez vos salariés des salariés…

 

 

 

 

 

 

 

 

97 Commentaires

  1. marc riviere
    Posted 2 août 2013 at 17:19 | Permalien

    Bravo !
    Des années que j’attendais de lire ça !
    Mort à la novlangue

    M.

  2. Jean Jolly
    Posted 2 août 2013 at 19:11 | Permalien

    « Monsieur l’Inspecteur on les appelle ainsi, par respect, pour les associer… »

    Ben oui, forcément, de la même manière que le terme « technicienne (ou technicien) de surface » remplaça celui de bonniche ou au mieux femme/homme de ménage.

    Des techniciens payés à coups de fouet ça restera toujours des esclaves. C’est toute la magie de la novlangue, valoriser la fonction d’une personne pour mieux lui faire accepter son salaire inférieur à la nécessité.

    C’est une « technique » largement employée chez les manipulateurs.

  3. Posted 2 août 2013 at 20:04 | Permalien

    bravo Gérard,
    est-ce que l’inspection du travail est aussi compétente pour venir dans un établissement public?
    parce que dans le public nous avons nos propres inspecteurs hygiènes et sécurités rattachés au ministère de tutelle…

  4. rêveur
    Posted 2 août 2013 at 20:57 | Permalien

    Très bon article …

    Dans le même genre de saloperie la « croissance négative » (= austérité), la « démocratie participative » (la démocratie est par essence participative…), les « PSE » (« Plans de Sauvegarde de l’emploi » ou licenciement collectif), la « désinflation compétitive » (J. Delors, 1982) pour le gel des salaires (avant les salaires augmentaient tous les mois), « l’intégration » (« même un SDF qui vit sous un pont est intégré… il n’est pas désintégré… »)

    http://www.youtube.com/watch?v=BqhIfTm6XzA

  5. Jean Jolly
    Posted 3 août 2013 at 0:11 | Permalien

    A ce propos, il me semble normal de prévenir le lectorat d’un futur plan de licenciement de masse.

    En effet, il semblerait que notre « ami » Obama, enfin plutôt les marionnettistes de ce pantin, veuillent en finir avec notre industrie automobile française. Après l’ordre d’arrêter le commerce de PSA avec l’Iran, dont nous connaissons les conséquences, il s’avère que nos amis US ont décidé d’en faire de même avec Renault.

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20130726trib000777697/quand-obama-oblige-renault-a-quitter-l-iran-a-son-grand-dam.html

    Donc attendez-vous, l’année prochaine, à un grand plan de restructuration au sein du groupe Renault… Non, n’ayez crainte pour les actionnaires, seuls les trimards sont concernés.

  6. Anonyme
    Posted 3 août 2013 at 6:04 | Permalien

    « Louis Renault, sa collaboration avec l’Allemagne », par Annie Lacroix-Riz
    http://vimeo.com/68389704

  7. rêveur
    Posted 3 août 2013 at 6:05 | Permalien

    rêveur au dessus (oubli de remplir a case)

  8. Posted 3 août 2013 at 10:39 | Permalien

    non, on est « incompétents » dans le secteur public

  9. Pierre
    Posted 3 août 2013 at 18:27 | Permalien

    Pitoyable !
    C’est incroyable, mais savez-vous qu’il existe des employeurs qui ont de la considération pour leurs salariés ? Qui, sans nier ce lien de subordination, attachent de l’importance aux avis émis par ces subordonnés ? Qui reconnaissent que leur travaille valorise l’entreprise ? Et, encore plus incroyable, qui partagent les fruits de ce travail ?

    Comme d’habitude, vous caricaturez, généralisez et avez une vision totalement manichéenne des choses. Il me semble clairement que selon vous, l’homme est mauvais par nature, il faut donc que la société décide pour lui. Pour son bien, qu’il est incapable de faire lui-même.

    Franchement, je n’aimerais pas avoir la même vision du monde, ça doit être déprimant au possible !

  10. Posted 3 août 2013 at 20:23 | Permalien

    Une question dans le contexte de cet article sur les collaborateurs.
    Peut-on être nommé à la direction d’un établissement, directeur adjoint en l’occurence, alors que l’on était encore le mois précédent où il y a eu les élections délégué syndical et titulaire cadre CE et DP (bénéficiant donc d’une protection inhérente au mandat de 6 mois) ? Peut-on être directeur adjoint en étant DS et titulaire cadre CE et DP réélu ?

    J’imagine plusieurs niveaux de réponse :
    - au plan de la déontologie syndicale,
    - au plan moral
    - au plan juridique (texte opposable)

    Il y a pour moi un conflit d’intérêt clair d’autant plus problématique si notre « collaborateur » n’a pas eu avant nomination un comportement conforme à ses mandats en entérinant par ses actions, ses omissions, ses votes… des décisions des dirigeants contraires au droit du travail.

  11. rêveur
    Posted 3 août 2013 at 22:47 | Permalien

    Il existe aussi des maîtres qui avaient de la considération pour leurs esclaves. Et des riches qui aiment les pauvres. Ou leurs pauvres. Et des patrons humanistes qui voudraient bien ne plus employer d’enfant mais les « autres » ils le font bien, alors finalement ils continuent.
    Alors pour aider ces volontés individuelles à respecter un peu pus les humain-e-s qui bossent POUR elles et eux, il existe la LEGISLATION. Je ne vois pas en quoi c’est pitoyable. Tant mieux si l’individu – de lui même – respecte le droit humain, mais ce n’est pas la règle. Lire les misérables, Monique Pinçon Charlot ou écouter les peds sur terre (sur disneyland par exemple).
    Elle est où la caricature ? J’aimerais savoir. Avec des faits, des dates, des chiffres. Un travail documenté. Aussi volumineux que celui d’Annie Lacroix-Riz et qui démontre la théorie inverse à savoir : la classe dominante n’a pas collaboré. Malheureusement les archives sont là.
    Et si les résistants ont bien pris soin de ne pas appeler les ouvriers et ouvrières des « collaborateurs » c’est bien qu’il y a une raison. Elle est mise à jour ici. Alors donnez nous au moins à lire l’hypothèse inverse si vous la trouvez pitoyable.

  12. Posted 4 août 2013 at 7:25 | Permalien

    @Pierre : l’homme est naturellement bon. Surtout le patron du Bangladesh !
    Blague à part, si vous connaissez un patron qui valorise ses salariés sur le plan humain et financier, merci de me communiquer ses coordonnées d’urgence. Cela fait 10 ans que je le cherche.

  13. Fred
    Posted 4 août 2013 at 8:53 | Permalien

    @Pierre : Merci de votre commentaire qui relève le niveau, mais qui malheureusement ne convaincront pas ces abrutis englués dans leur idéologie de misère. L’ambition collective n’existe pas, seuls l’individu et sans ambition personnelle elle sont des moteurs !

  14. Antoine
    Posted 4 août 2013 at 9:02 | Permalien

    J’ai les réponses aux questions que Pierre se posait sur la succession de fonctions de représentation du personnel et de direction :
    - pas de texte juridique empêchant ce qu’il décrit.
    - Au niveau déontologie syndicale et moralité, évidemment que c’est honteux.

    Je me suis renseigné sur ces sujets car nous avons pire dans notre entreprise (Appel Médical, intérim dans le groupe Randstad).
    Une élue titulaire cadre au CE a été nommée responsable de région (s’il y avait eu des DP dans sa région (énorme manque de candidats dans l’intérim) elle aurait animé la réunion mensuelle). Elle a cumulé son mandat et son poste de direction pendant plusieurs années.
    Actuellement un autre responsable de région est aussi secrétaire du CHSCT de sa région.
    Et pour les 2 autres secrétaires de CHSCT, elles sont aussi cadres responsables de leur agence. On est là à l’échelon hiérarchique inférieur mais ça illustre la puissance de notre direction pour placer ses pions.

    Ça montre à Pierre que sa direction n’a pas encore osé aller aussi loin que dans ma boîte d’intérim…

  15. Antoine
    Posted 4 août 2013 at 9:11 | Permalien

    Je voulais dire réponses à Jerome Turquey.

  16. Posted 4 août 2013 at 21:37 | Permalien

    La seule incompatibilité que j’ai pu trouver sous l’ancien code du travail est DP et président de CHSCT

    Incompatibilité Président CHSCT et délégué du personnel

    Il résulte des alinéas 1er et 4 de l’article L. 236-5 du Code du travail que le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail comprend le chef d’établissement ou son représentant, qui le préside ; ayant estimé que la preuve était rapportée que l’intéressé exerçait les fonctions de président du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, le tribunal d’instance a décidé à bon droit qu’il représentait ainsi, de par ses fonctions, le chef d’établissement à l’égard du personnel, fonctions incompatibles avec un mandat de délégué du personnel, et d’avoir dit en conséquence qu’il est inéligible et d’avoir annulé son élection à ces fonctions. Cour de Cassation. Chambre sociale. Audience publique du 8 mars 1995. N° de pourvoi : 94-60069

  17. Posted 5 août 2013 at 7:01 | Permalien

    Je reviens sur le fond de la réflexion de Gérard dans l’article.
    Ce mot « colloborateur » fait partie des cours de management pour cadres pour soi-disant motiver les équipes.

    Il y a une autre expression que je n’aime pas : c’est « ressources humaines ». Pour la petite histoire l’expression date de la guerre du Vietnam et le mot ressource renvoie à quelque chose qui s’augmente ou au contraire se réduit froidement comme une vulgaire matière première.

  18. rêveur
    Posted 5 août 2013 at 11:47 | Permalien

    Désintoxication du langage

    L’atelier de désintoxication de la langue de bois se déroule généralement sur trois heures. (une journée c’est mieux)
    L’idée est de vérifier collectivement que nous ne sommes pas dupes individuellement. Il en ressort une jubilation et un effet de libération. Nous ne sommes pas dingues quand nous trouvons que de monter des « projets » du matin au soir n’est pas la définition du bonheur. Encore faut-il se le dire ensemble.
    1) les catégories de la langue de bois

    Dans l’atelier, on vérifie ensemble les principes actifs (qu’un participant, un jour, a baptisé des »psycho-virus ») des différentes catégories de la langue de bois : euphémismes, oxymores, sigles, anglicismes, etc…et la façon dont ils modifient notre perception de la réalité, et notre façon d’agir.

    Les faux amis : Que se passe-t-il dans nos têtes quand on appelle un chef du personnel un « directeur des ressources humaines (effacement et dissimulation des hiérarchies…ou quand on nous parle de « réforme » (qui anonce donc une stagnation voire un recul, c’est à dire le contraire d’une réforme) ?) »
    Les enjoliveurs : Que se passe-t-il dans nos têtes quand on appelle un balayeur un « technicien de surface », ou une caissière une « hôtesse de caisse pour ne pas parler des ambassadeurs du tri !!! »
    Les technicisateurs : Quand on appelle un clochard un « Sans domicile fixe », puis un simple « SDF » (une désignation technique remplace une désignation sociale et nous empêche de penser politiquement le problème) ?
    Les anglicismes : Quand on appelle un contremaître un « coach »
    Les antiphrases : Quand on appelle un licenciement collectif un « plan de sauvegarde de l’emploi »
    Les oxymores : Quand on appelle l’inégalité « l’égalité des chances (soit c’est l’égalité, soit c’est les chances…il faut choisir, l’égalité des chances est la définition même de l’inégalité !!! ou encore Quand on appelle la fragilisation « la flexisécurité »
    Les euphémismes : Quand on appelle les pays pauvres les suds ou les expulsions des procédures d’éloignement ou encore des massacres de civils un dégât colatéral »
    Les sigles : Quand on appelle une tentative de suicide une T.S. ou qu’on travaille dans le CUCS pour l’ANRU en contrat CAE »
    Les métonymies : Quand on fait passer un aspect d’une personne pour la totalité de cette personne : un RMIste, un alzzheimer… »
    Les pléonasmes : Et d’abord le plus crétin d’entre tous : quand on appelle la soumission du lien social (que serait du lien qui ne serait pas social ? on se demande…ou le plus mensonger : la démocratie participative qui est en réalité une forme d’aveu, ou en tout cas un mensonge »
    Les faux ennemis : Quand on appelle les cotisations patronales qui sont en réalité nos amies, pour des charges sociales »
    Les hyperboles : Quand on appelle un retard à la sncf ou une grève une prise d’otage »
    etc

    ici
    http://www.scoplepave.org/Desintoxication-du-langage

  19. Posted 7 août 2013 at 10:00 | Permalien

    Quand on met sa force de travail au service d’une entreprise , deux notions sont à prendre en compte : d’une part un lien de subordination , et d’autre part un lien de collaboration ..

    L’inspecteur du travail se focalisera sur les liens juridiques , tandis que le DRH n’oubliera pas l’importance de l’adhésion des « salariés  » à des objectifs communs .
    Si celui ci commence ses communications par un  » chers salariés « ou un  » chers employés  » , on dira qu’ il réduit ceux ci à un salaire et ne met en valeur que sa capacité à les payer, ou à les employer .

    Les cultures ne gagnent rien à s’opposer , et gagnent tout à se comprendre.

    Un management qui préfère la notion de collaboration, c’est à dire d’adhésion à des objectifs communs est bien plus agréable à vivre qu’un management de petit chef où l’essentiel est de faire obéir .

    D’un autre côté , logique qu’un inspecteur du travail qui sait , lui, que le monde du travail n’est pas celui des bisounours , trouve essentiel de mettre l’accent sur les liens de subordinations .

  20. DRH
    Posted 7 août 2013 at 11:43 | Permalien

    Le lien de subordination se fait entre l’employeur et le salarié. La DRH représente l’employeur mais n’est pas celui-ci pour autant.

    La DRH – sans doute également salariée – était en train de présenter ses collègues de travail.

    L’entrée en matière de « l’inspecteur » avait manifestement pour but d’isoler la DRH de ses collègues de travail, de la mettre mal-à-l’aise et de saper sa position : l’exclure de l’ensemble des « salariés », sous entendre son incompétence et son ignorance, l’assimiler aux nazis…

    Comme quoi, inutile d’être un vendu au patronat pour manipuler, mettre sous pression, rabaisser l’air de rien… une salariée qui fait son taf. Ingénieux !

  21. Posted 7 août 2013 at 14:40 | Permalien

    L’observation de DRH est juste. Tout dépend en réalité de l’attitude de celui ou celle qui est salarié(e) DRH.J’ai pu observer des DRH allant bien au-delà du lien de subordination envers l’employeur s’asseyant sciemment sur le droit pour nuire :
    Quelques exemples :
    - Refus de DIF pour motif financier illégal alors que la direction salariée se fait prendre en charge une formation représentant plus de 10 fois son DIF et 60% du budget formation de l’établissement,
    - Instruction d’un dossier de licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle malgré un AT reconnu,
    - Dans une attestation Pôle Emploi suite à un licenciement pour inaptitude professionnelle, globalisation des sommes de rupture avec pour seul libellé au singulier « Indemn légale de licenciement » : le DRH ne pouvait ignorer que la conséquence serait une carence de 75 jours appliquée par Pôle Emploi. Cela a été fait exprès pour nuire au salarié.
    Etc.

    Qu’en dit l’inspection du travail ?
    Elle s’en fout. Aucune sanction des dirigeants qui portent atteinte au pouvoir hiérarchique et disciplinaire.

  22. Posted 7 août 2013 at 16:46 | Permalien

    En tout cas , l’expression Ressources appliquées à l’humain est bien trouvée dans le contexte actuel d’exploitation de notre pauvre planète.

    Existe t’il l dans le code du travail une attention particulière donnée au turn over , alors que celui ci , de par son importance , peut manifeste très clairement la dureté des conditions de travail?
    Existe t’ il dans le code du travail une notion particulière qui rendrait impossible de ne voir aucunes têtes blanches dans certaines entreprises ( entendez cheveux blancs) ?

    En tout cas, Le code du travail est il l’alpha et l’oméga des conditions de travail ?
    Non.

    À propos de culture contemporaine , les mots ainsi que leurs abscences sont bien souvent significatif .
    Autant il existe des inspecteur du travail , autant il n’existe pas d’inspecteurs du chômage …

  23. Posted 7 août 2013 at 20:04 | Permalien

    Il existe des profesions ou le statut de collaborateur (liberal) existe.Celui-ci exerce en toute independance du titulaire mais lui reverse une partie de ses encaissements .Je ne suis cependant pas sur que ce statut empreint d independance plaise a Mr Filoche qui doit y voir une nouvelle fois une forme d’exploitation d’autrui.Que dire du statut de petit patron face a l’incroyable fatras que represente notre code du travail et de ll’irresponsabilite des inspecteurs qui se delectent parfois de punirdans des situations ou le texte (por des raisons pratiques) est inapplicable.

  24. Posted 8 août 2013 at 13:04 | Permalien

    A Gilles

    Au delà de la lourdeur en pratique du code du travail notamment our les PME, sentiment que je peux comprendre, la véritable question est la loyauté de l’employeur – celui qui a le pouvoir de direction sur un subordonné – dans les relations avec les salariés.
    Tant qu’il y aura des employeurs pour faire primer la force et le stratagème sur le droit voire la morale, il faudra un code du travail pour encadrer et sanctionner.

  25. lionel mutzenberg
    Posted 9 août 2013 at 8:45 | Permalien

    C’est tout à fait bien dit, Monsieur Jérôme Turquey.
    Le code du travail est très lourd, mais le code du travail, n’empêche aucun abus, aucun ecxès, aucune injustice dans nos entreprises. Le droit du travail laisse libre l’employeur de se mal comporter, en échange du versement de dommages et intérêts.
    Ceci dit, il n’y à pas que des voyous chez nos employeurs, nous autres salariés devont, nous aussi, jouer notre rôle par le moyen de la revendication.
    Les syndicats dans l’entreprise ne sont pas seulement présents pour déclencher des grèves, ou autres manifestations, cela, c’est le stade ultime. Ils sont, avant tout, un lien de dialogue entre l’employeur et les salariés.
    Enfin, c’est ma conception du syndicalisme, et ça ne plait pas à tout le monde.

  26. rêveur
    Posted 9 août 2013 at 19:51 | Permalien

    Donc en gros monsieur Turkey, l’employeur et le salarié ne sont pas « partenaires sociaux. » Vous nous resservez la bonne vieille lutte des classes.

    Le patron veut baisser le « coût » du travail et le salarié veut, lui, le voir progresser. Le win/win n’existe pas, les intérêts divergent. Enfin avoir des salariés bien payés et en bonne santé c’est aussi avoir l’assurance de leur efficacité au travail (donc en fait e patron est gagnant à bien payé ces salarié…).

    Hé ben ci c’est ça votre façon de voir M. Turkey, hé ben, hé ben … je pense pareil. Oui le patron peut vouloir le bien de son employé et le riche celui du pauvre, mais ce n’est pas « la norme ». Alors, en attendant, le droit est le meilleur ami du salarié. Comme le contrat de travail, l’inspection du travail et les Prud’hommes.

  27. Marc ARAKIOUZO
    Posted 9 août 2013 at 21:49 | Permalien

    C’est vrai que les mots sont importants…
    Quand je dis « abjecte politique d’ostracisation des fumeurs » les néo-puritains-paternalistes-autoritaires et sécuritaires disent « géniale politique de protection de la jeunesse et des non-fumeurs »…
    AU FAIT: un de mes amis qui souffre d’une vue trés amoindri m’a dit: « j’ai vu à la TV un mec avec des lunettes de soleil qui radotait sur le flicage des plages. J’ai bien reconnu monsieur SARKOZY mais ces connards de journalistes de la télé ils l’ont appellé Manuel VALS ».

  28. Posted 10 août 2013 at 12:15 | Permalien

    A réveur

    La lutte des classes n’est pas dans ma culture managériale.
    Il y a des patrons bien et des salariés salauds (ceux qui se réfugient derrière un mandat pour ne rien faire, ceux qui bossent à leur profit pendant les heures de travail ce qui vient d’être confirmé au plan pénal comme abus de confiance, ceux qui jouent une carte « perso » opportuniste le cas échéant contre les intérêts de l’établissement…)
    Il y a des patrons salauds (principalement ceux qui font primer les rapports de force sur le droit et/ou la morale) et des salariés biens.

    Le droit du travail encadre les deux parties quand celle qui est bien a un salaud en face.

  29. rêveur
    Posted 10 août 2013 at 12:50 | Permalien

     » Le droit du travail encadre les deux parties quand celle qui est bien a un salaud en face. « , je le pense également. Et je trouve que vous l’aviez parfaitement résumé ci-dessus.
    Après j’ai beaucoup de mal avec l’idée de la
    « culture managériale » & du « management en règle générale ». Parce que c’est très « présomptueux ». Et que l’individu n’a pas besoin d’être « managé », il peut aussi se manager lui-même. Mais ça s’apprend. Et c’est difficile. C’est de l’ordre de la transmission. (comme on apprend le langage, le français, les maths, on peut apprendre à aimer l’art, à être autonome, à se « manager »…)

    La lutte des classes, ce n’est pas forcément la violence, c’est plus reconnaître que les intérêts divergent entre dominants et dominés, possesseurs du capital et travailleurs (qui n’ont à offrir que leur force de travail)…

    Le droit prémunit les deux parties engagées et c’est très bien ainsi.

  30. lionel mutzenberg
    Posted 10 août 2013 at 18:41 | Permalien

    Nous sommes d’acord, mon cher Rêveur, la lutte de classe ce n’est pas la violence. C’est la prise de conscience d’appartenir à une classe qui possède, et, une autre classe, qui ne possède que les miettes que les premiers consentent leur laisser, pas toujours de bonne grâces, il faut bien le reconnaître.
    Notre bourgeoisie, en règle général, est bien consciente de la lutte de classe, elle en apprend, et comprend, le sens, dans son catéchisme, si j’ose dire, dès son plus jeune âge.
    La classe ouvrière a oubliè, dans sa grande majorité, la lutte de classe; mais comment en serait il autrement quand des partis qui se revendiquent de Jaurès, ou de Marx, l’ont eux mêmes, effacé de leur action.
    Quand aux syndicats, ce n’est guère plus brillant, y compris à la CGT.
    C’est pas bien de faire de la politique; la politique, cela doit être réservé aux politiciens; refrain connu de la CFDT, FO,CFTC, CFE-CGC, qui a convaincu jusqu’a certains Cégétistes.
    (Le Médef fait, lui, depuis toujours, de la politique, et cela a dérangé qui ? Pas grand monde il semblerait.)
    Bien, mais pour le bénéfice de qui ? Pour quel résultat, en vérité ? Quel est le bilan de se désengagement de classe pour tous les salariés de notre pays ?
    Faire élire un président qui n’est, ni socialiste, ni de gauche, ce que la moitié de son électorat savait déjà ?
    Démontrer que la gauche, la droite, c’est du pareil au même ?
    Et bien c’est réussit, la majorité des prolos ne croient plus rien, ils n’écoutent même plus, celles et ceux qui pensent encore que rien n’est jouée, qu’il est possible de changer véritablement de système,et qui ne cesse de répéter,tout peut se faire…mais pas sans vous.

  31. Posted 10 août 2013 at 18:57 | Permalien

    Finalement , l’ inspecteur voudrait imposer son langage , comme si , seuls les mots de sa culture ( celle du droit) était la seule vraiment valable dans le monde du travail..

    Lutte des classes et lutte des cultures relèvent du même principe, l’égo des uns se voulant plus fort que l’égo des autres.
    Tiens , par exemple ,
    dans une autre culture , Ayrault ne veut pas dire premier ministre mais pénis . Qui faut il croire?

  32. Posted 10 août 2013 at 19:17 | Permalien

    Notre président est symbolique de la culture du « moi  » , culture qui se délecte du libéralisme.

    On aura tous remarqué que libéralisme, de droite ou de gauche , revient dans les faits aux mêmes résultats.
    Un jour , peut être…
    la culture du  » nous  » remplacera la lutte des classes par la collaboration des classes.
    Il y aura toujours des riches et des pauvreś´, des commandeurs et des commandés . Ce qui peut changer , c’est le regard que les uns portent sur les autres. Parce que la lutte des classes est avant tout un énorme gaspillage d’énergie.

  33. Nemo
    Posted 10 août 2013 at 20:01 | Permalien

    En droit français, tout ce qui n’est pas interdit est autorisé. Or, y a-t-il une loi qui interdit d’appeler quelqu’un qui travaille dans l’entreprise un  » collaborateur »?
    Les mots ont leur importance, mais moi en tant que patron je serais plus enclin à partager mes bénéfices avec un collaborateur qui s’est investi dans son travail plutôt qu’avec un subordonné qui s’est contenté de faire le minimum et qui se met systématiquement en arrêt maladie dés qu’il a un rhume…
    Le mot « collaborateur  » implique que le salarié a sa part de responsabilité dans le succès d’un projet, alors que le mot « salarié » suppose que le résultat est totalement indépendant du travail fourni par les salariés.

  34. Sprlmvitch...
    Posted 10 août 2013 at 20:39 | Permalien

    Les propos « angéliques » du type « la lutte des classes est une perte d’énergie » ne m’inspirent que du dégoût…
    Les ouvriers qui collaborent et font du zèle enrichissent surtout leurs patrons qui s’emploiera à délocaliser pour foutre ses « collabos » au chômedu et trouver d’autres abrutis qui l’enrichiront encore plus…
    C’est pour cela que je reste pour l’abolition du salariat et du patronnat…90% des patrons sont des o… et les gens qui se définissent comme de dévoués « collabos » sont répugnants…

  35. Sprlmvitch...
    Posted 10 août 2013 at 21:07 | Permalien

    En d’autres termes:
    Les profits ça finance les restructurations et les délocalisations…
    Il faut donc en finir avec le capitalisme…
    NB: En 1970 les ouvriers productifs représentaient 27% de la population active, en 2013 ils ne représentent plus que 13%…
    Cela signifie clairement que les z’entreprises capitalistes ne créent pas d’emploi…AU CONTRAIRE elles s’emploient frénétiquement à détruire NOS emplois…
    A bon entendeur, salut!

  36. Marc ARAKIOUZO
    Posted 10 août 2013 at 21:23 | Permalien

    Un internaute nous dit que certains patrons sont gentils, humains, respectueux du droit…etc… Puis il ajoute que certains ouvriers sont méchants, pervers et en plus tricheurs-parresseux…
    Cela est exact…Mais quelle niaiserie!!!
    La morale c’est vraiment la pensée des gens qui ne pensent pas…
    Les vraies question sont:
    1/ Qui exploite qui? 2/ Qui s’enrichit sur le dos de qui? 3/ Qui a intérêt à détruire tous les systèmes de protection sociale?
    Aprés avoir répondu à ces question on ressent plus de respect pour le tricheur-parresseux que pour les fayots qui enrichissent fièrement leurs patrons…

  37. Posted 10 août 2013 at 21:49 | Permalien

    Les dégoûts et les couleurs appartiennent à chacun…

    Ce petit dialogue prouve , s’il en est encore besoin, que pour entretenir une lutte , il faut faire de l’autre un ennemi .
    Cet état d’esprit se nourrit de génėralisation . Opposer Les patrons, les zouvriers, les blancs, les jaunes , les zlés et les feignants, tout est bon pour qui oublie qu’il y a des cons et des gens biens partout .

  38. Marc ARAKIOUZO
    Posted 10 août 2013 at 23:04 | Permalien

    Oh BEBER… Etre un cancre(c’est vous qui le proclamez)ne vous oblige pas à être en plus un gros NIAISEUX… Nietzsche disait « il n’y a aucune misanthropie dans la bonhommie, c’est pour cela qu’on y décèle autant de mépris de hommes ».
    Dans votre cas, on sent plutôt une rupture rageuse entre l’intelligence, vous vous auto-persuadez que les classes sociales et les conflits d’intérets n’existent pas, vous méprisez les gens qui ressentent de la haine aprés une délocalisation boursière ou une restructuration putassière…
    Vous essayer de croire et -peut-être- de nous faire croire que les bons patrons et les bons ouvriers constituent une réalité sociologique (les gentils schtroupfs bleus) et les méchants ouvriers et les méchants patrons une autre réalité tout aussi sociologique ( les shadocks bêtes et méchants ).
    C’est peut-être un peu gros…non?

  39. Marc ARAKIOUZO
    Posted 10 août 2013 at 23:06 | Permalien

    ERRATUM: 4eme ligne, LIRE « une rupture rageuse entre l’intelligence et son objet »
    Excusez-moi pour avoir commis cette phrase illisible…

  40. Jean Jolly
    Posted 11 août 2013 at 1:05 | Permalien

    Je souscris aux commentaires de Nemo, de Sprlmvitch… et de Marc ARAKIOUZO.

    Quand nous parlons du patron, nous zautres, nous ne faisons pas référence à l’entreprise familiale qui fonctionne le plus souvent difficilement par manque de trésorerie et qui consulte l’ensemble des employés afin d’établir la meilleure des stratégies pour maintenir la survie de la boîte… Non, nous parlons des requins de la finance qui engloutissent les micro-entreprises à la chaîne dans le but de former des multinationales ou d’alimenter les « déjà-existantes ».

    Il est clair qu’un monopole des dernières denrées est préférable à la libre entreprise pour établir une dictature.

    L’idée du libre-échange fait partie intégrante de la novlangue, aucune micro-entreprise ne peut exporter sans être parrainée au préalable.

    La Cosa-Nostra s’est largement accoutumée de la législation au fil du temps. Tiens, il paraitrait que la dernière lessiveuse d’argent sale se ferait par le biais des « tickets restaus »… comme quoi tout est source de profit chez les cols blancs.

  41. Posted 11 août 2013 at 5:21 | Permalien

    La distinction grande entreprise vs PME de type familial est fondamentale mais n’est pas prise en considération comme il faudrait dans les politiques publiques.
    Comme pour la Politique Agricole Commune de l’Union Européenne les aides vont aux « gros » mais pas à ceux qui en ont besoin.
    S’agissant des PME, le RSI est une des causes de la fragilisation voire fermeture avec pertes d’emploi à la clé le cas échéant
    Lire : http://m.chefdentreprise.com/Breves/a-bout-des-travailleurs-independants-prets-a-entamer-une-greve-des-cotisations-sociales-53764.htm

  42. Sprlmvitch...
    Posted 11 août 2013 at 6:47 | Permalien

    Il ne faut plus créer de PME et surtout pas sauver celles qui battent de l’aile…
    Il faut créer des SCOP (société coopérative ouvriere de production) et, en échange des éventuelles subventions ou allègements d’impôts il faut que les PME se transforment en SCOP…
    Le capitalisme ne crée plus d’emploi, il se restructure et se délocalise parce que presque tous les patrons idôlâtrent le fric et méprisent les salariés…
    Le seul secteur qui a créé des emplois productifs et n’a pas trop licencié ce sont les SCOP…
    Je ne propose pas les SCOP comme SOLUTION, mais comme moyen temporaire pour créer de vrais emplois, plus solides que les merdes privées…

  43. Posted 11 août 2013 at 8:43 | Permalien

    Les SCOP sont une démarche ancienne intéressante.
    Mais au delà de sans doute quelques réussites incontestables, j’ai bien peur que ce soit utopique et peu adaptée à la nécessité de décider rapidement et trancher face à la concurrence.
    Enfin un chef se dégage naturellement : Cf. alégorie de la Ferme des Animaux

  44. Posted 11 août 2013 at 17:20 | Permalien

    Insulter l’autre , c’est se conforter dans l’idée qu’il est un ennemi .

    La haine provoque des bugs de la pensée trés typiques , dont celui de prétendre discerner chez l’autre des opinions qu’il n’a pas .

    Les délocalisations , les restructurations , les mises au chômage de toutes sortes sont révoltantes , et il serait inhumain de mépriser la colère de ceux qui n’ont plus de travail.

    Les classes existent , mais la lutte des classes n’est plus un passage obligé dés lors que que chacun comprend la notion de complémentarité.

    Ps : @ Marc , on peut vous excuser pour une phrase inintelligible , mais pas pour utiliser les propos d’un philosophe (mort dans la faiblesse de l’esprit )comme d’autres se servent de matraques.

  45. Posted 11 août 2013 at 17:45 | Permalien

    Collaborateur ? Salarié?
    Aux bons mots les bons remèdes …

    Autrefois , ce sont les paysans qui représentaient la majorité de la population active .
    Aujourd’hui , ce sont les ouvriers qui voient leur univers muter.

  46. rêveur
    Posted 11 août 2013 at 18:29 | Permalien

    Pas certain de la nécessité d’un chef ??? « La ferme des animaux » montre les porcs qui viennent à diriger la ferme, aidés par leur milice (les chiens Dobermann ou un truc du genre…). Mais Orwell a lutter avec le POUM, a côtoyé les anarchistes, a laissé une oeuvre magistrale qui incite davantage à l’émancipation et à l’autogestion qu’à s’agenouiller devent un chef ou un « Dieu ».

    A propos des Scop Gérard, peut-on en créer une facilement? Et est-ce possible lorsque l’une des personnes est déjà fonctionnaire et n’entend pas quitter son emploi. Peut-elle posséder la moitié des parts de la SCOP ? Faut-il lui préférer le statut de SAPO (comme la scierie ambiance bois)? Je pourrais poser ces questions sur le site des SCOP mais peut-être qu’un ancien inspecteur du travail connaîtrait la réponse? Et comme il est question de SCOP, j’en profites pour poser des questionnements que j’ai.

  47. lionel mutzenberg
    Posted 12 août 2013 at 9:07 | Permalien

    Et avec un patron qui fait le minimum, on fait quoi, mon cher Nemo ?
    Mais bon, le coup du rhume, vous classe dans la catégorie des meilleures, c’est indéniable !Il est vrai que quand le patron est absent cela ne se ressent pas, au contraire des salariés.
    Comme si tous les patrons étaient sans vices, sans reproches, et, toujours compétents.
    A lire vos collègues allemands ont peu en douter. Et un peu d’expérience aussi.

  48. rêveur
    Posted 12 août 2013 at 9:46 | Permalien

     » Notre bourgeoisie, en règle général, est bien consciente de la lutte de classe, elle en apprend, et comprend, le sens, dans son catéchisme, si j’ose dire, dès son plus jeune âge.
    La classe ouvrière a oublié, dans sa grande majorité, la lutte de classe; mais comment en serait il autrement quand des partis qui se revendiquent de Jaurès, ou de Marx, l’ont eux mêmes, effacé de leur action. »

    « Dernier bastion « communiste », le 16 ème arrondissement / la noblesse française (ouest parisien) » plaisantait Monique pinçon-charlot. La noblesse n’a pas oublié et a une conscience aigüe de la « lutte des classes ». Ou la classe possédante. Cf. ce superbe article de Denis Kessler dans challenge :
    « Raccrocher notre pays au monde, en défaisant méthodiquement le travail du conseil national de la résistance »

    Et avec leurs médias, avec la télé et la radio, où des éditorialistes martellent ecore et encore que « c’est la crise, c’est comme ça, il faut réduire les dépenses etc etc », la classe dominée a fini par accepter cela, à se résigner.
    « Et bien c’est réussit, la majorité des prolos ne croient plus rien, ils n’écoutent même plus, celles et ceux qui pensent encore que rien n’est jouée, qu’il est possible de changer véritablement de système,et qui ne cesse de répéter,tout peut se faire…mais pas sans vous. »

    Mais en réalité, rien n’est joué. La classe dominée peut décider de relever la tête et de prendre son destin en main. A l’instar des salarié-e-s de PSA Aulnay, soutenu-e-s par l’hôte d’ici même.
    On reconnaît un socialiste ou un politicien à ses soutiens. Le gouvernement soutien la famille peugeot, Gérard soutien les salarié-e-s. Tant qu’il aura choisi ce camp-ci je continuerais à penser que ces écrits sont intéressants même si je n’écouterais pas forcément ses exhortations à voter pour des dirigeants qui m’inspirent de la prudence.
    Et tant que je lirais des commentaires comme les votres Lionel (ou d’autres ici), je me dirais que « non », la classe ouvrière n’a pas tout oublié, que c’est possible, quelle peut re-conquérir des fragments de son histoire.
    Mais ça va prendre du temps. Ca ne se fera pas en un jour. Mais qui peut présager de l’avenir (qui en 1935 arait parier qu’en 1936, les employé-e-s et ouvriers/ières de France allaient obtenir les congés payés ? Ca va prendre du temps ? mais ce n’est pas la course. Ni la compétition. Il faut être optimiste et se dire que c’est le sens de l’histoire. La réduction du temps de travail, la redistribution des richesses, l’autogestion (pas besoin d’un chef…). Ce n’est pas la vérité. C’est une utopie. Oui. Au même titre que l’utopie libérale mortifère. On peut choisir de parier sur la décadence et le déclin de l’empire (la mort). On peut à l’inverse choisir le côté joteux et lumineux (la vie). Comment s’appelait e programme du CNR :  » le retour des jours heureux « .
    Ils et elles les ont rêvé, et le plus incroyable … ils et elles les on fait advenir…

  49. Marc Arakiouzo...
    Posted 13 août 2013 at 0:36 | Permalien

    « Il ne faut pas sauver les PME qui battent de l’aile mais les transformer en SCOP ».
    Cela signifie que toutes les politiques de soutien aux entreprises ont échoué…Parce que dés que les profits reviennent ils sont utilisés pour restructurer ou délocaliser…
    En contrepartie du « sauvetage » par le biais d’argent public ou d’allègements les entreprises devrait donner 65% des parts aux salariés…Il deviendrait ainsi trés simple de créer des SCOP disons « partielles ».

  50. Nemo
    Posted 13 août 2013 at 19:58 | Permalien

    @ Lionel Mutzenberg
    Avec un patron qui fait le minimum, cher Lionnel, les employés peuvent toujours démissionner ; tandis qu’avec des employés qui font le minimum, le patron ne peut rien faire, il ne peut pas les licencier aussi facilement qu’eux peuvent démissionner …

  51. rêveur
    Posted 13 août 2013 at 21:28 | Permalien

    @ Lionel,

    l’esclave a le choix de ne plus servir le maître ça s’appelle la liberté et la force de caractère… ah bon ce n’est pas si simple que ça.
    Et justement les dominés se sont rassemblés, ont crée des syndicats (contre les puissants et leurs cerbères – force de l’ordre – qui leurs tiraient dessus et en abattaient plusieurs, dans les premiers temps. Jusqu’à ce que les meurtres d’ouvriers deviennent innacceptables…). Ah oui donc tout n’est pas aussi simpliste que ce que la classe dominante voudraient nous faire croire.
    Les ouvriers tire au flan. Et les femmes d’expat. Et les militaires qui touchent une retraite après 15 ans. Et les patrons voyous qui licencient et se partagent 350 millions de dividendes en assemblée générale (l’histoire date d’il y a quelques mois, hein NEMO).
    C’est bizarre, pourquoi ai je l’impression d’entendre le journal de TF1, ou bien BFM TV sous vos mots… je suppose que vus en avez été tellement imprégné (come moi, comme nous tous), que vous les répétez. C’est bien normal mais vous ne démontrez rien, n’argumentez rien, vous répétez bêtement une non-pensée…
    Parce que NON, figurez-vous, les employé-e-s n’ont généralement pas le choix. Ils remboursent leurs crédits maison, leurs emprunts, ils essayent de vivre quoi… et la pub, l’incitation continuelle à consommer ne leur dit pas que pour être libres, il faut posséder moins, avoir le moins de crédits possible…
    Et les patrons ne sont pas « bloqués ». Aller voir chez PSA aulnay, chaz Mittal, Chez les Contis, les Petroplus, les Sanofi, les Goodyear, les Unilevers, les Fralib, les centaines de patrons exploiteurs qui ne déclarent pas les heures sup sur les côtes / en montagne, et qui font du chantage à l’emploi si le saisonnier/ la saisonnière veut tout déclarer… Qui abuse ? Qui est-ce qui ne peut pas se défendre ?

  52. Nemo
    Posted 13 août 2013 at 22:22 | Permalien

    Certes, mais c’est quand même plus compliqué ( je n’ai pas dit impossible ) de licencier quelqu’un que de démissionner.
    Quant à la liberté , effectivement , tout est là : le France a choisi l’égalité au détriment de la liberté. Dormez tranquille braves gens, nous nous occupons de votre santé, de votre retraite…seulement vous êtes OBLIGÉS de cotiser à notre sécu, a notre régime de retraite, vous n’avez pas le choix, c’est vous qui gagnez votre argent mais vous ne décidez pas de son affectation, nous décidons pour vous. Peu importe que vous préfériez toucher l’intégralité de votre salaire brut et vous occupez vous même de votre santé ou de votre retraite, nous considérons que vous êtes trop puérils et immature pour cela, nous préférons gérer tout cela à votre place…
    Et on croit être en démocratie…

  53. Sprlmvitch...
    Posted 14 août 2013 at 6:23 | Permalien

    Pauvre NEMO…Vous êtes un opprimé qui sue sang et eau… Vous faites partie de ces pauvres malheureux qui manifestent souvent pour avoir moins de droits et moins de protection sociale et que le pouvoir méprise ouvertement…
    De qui vous moquez-vous et gagnez vous des millions chaque année pour avoir de telles envies? Croyez-vous vraiment que les ouvriers-employés-chômeurs…etc…demandent comme vous de gerer eux même leur santé et retraite?
    Si vous pensez de telles « choses » c’est que vous êtes un ULTRA-PRIVILEGIE ou un fou-furieux néo-libéral…

  54. rêveur
    Posted 14 août 2013 at 6:53 | Permalien

    @ NEMO,

    « Comprendre le pouvoir », Noam Chomsky,tome 2, p.172 à 175 (« anarchisme et libertarisme »), Aden éditions. Vous trouverez les réponses à vos questionnement.

    Sous le simili-prétexte de la « liberté » (je dis simili car vous ne bernez pas grand monde, cf. la réponse de Sprlmvitch à laquelle je souscris) vous refusez l’égalité. Vieille lune des conservateurs nauséabonds qui n’ont de cesse d’opposer liberté et égalité. Mais si les révolutionnaires français ont pris la peine de les accoler (avec la fraternité), après des siècles d’exploitation et de misères, c’est peut-être qu’ils avaient des raisons, non ?

    Pour votre culture (et aussi pour que vous arrêtiez de sortir les poncifs des médias dominants), un petit lien
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Socialisme_libertaire

     » À la suite du maccarthysme[3], les sociaux-démocrates et marxistes américain(e)s n’ont plus osé s’appeler socialist (socialiste) et on prit l’appellation liberal. De ce fait, les ultra-libéraux américain(e)s favorables à une pleine liberté sociale (avortement, drogues, etc.) mais aussi et surtout une pleine liberté du marché ont récupéré l’appellation libertarian (que l’on traduit un français par libertarien, pour éviter les confusions avec le terme libertaire) et fondé le Libertarian Party (Parti Libertarien). De plus, certains d’entre eux/elles se définissent comme « anarcho-capitalistes », expression n’ayant aucun sens étant donné la définition historique de l’anarchisme mais qui traduit dans leur esprit leur désir de supprimer l’État pour permettre le plein développement des forces capitalistes. Résultat : de nombreux Américain(e)s considèrent maintenant que le libertarian socialism (socialisme libertaire) est une contradiction des termes. Bien que ce soit les libertarian/libertarien(ne)s américain(e)s qui ont détourné le mot libertarian/libertaire de son sens original, on accuse aujourd’hui les anarchistes de l’employer ! « 

  55. Nemo
    Posted 14 août 2013 at 21:41 | Permalien

    Rêveur, vous confondez l’égalité au sens strict, qui est impossible car chaque être humain est unique et donc ne peut être l’égal de son voisin, et l’égalité des droits, qui ,elle, est proclamée dans la déclaration des droits de l’homme.
    Dans notre société personne n’est égal à personne mais nous avons tous les mêmes droits, c’est cela qui importe. Or nous avons de moins en moins de droit car l’état nous déresponsabilise de plus en plus, il nous infantilise: ne fumez pas, ne mangez pas trop salé, trop sucré, ne roulez pas trop vite, faites une pause toutes les 2 heures, évitez l’abus d’alcool, mangez des fruits, achetez français…
    Bref, nous allons devenir une société d’assistés comptant toujours plus sur l’état pour s’occuper de nous… Le mythe de l’égalité que vous prônez est une atteinte a la liberté individuelle et nie la raison et le sens des responsabilités des individus, tuant dans l’œuf par des contraintes administratives et fiscales toujours plus lourdes toutes tentatives d’émancipation

  56. rêveur
    Posted 15 août 2013 at 5:55 | Permalien

    Non NEMO, je ne confonds pas, en revanche je me méfie des discours libéraux (que j’abhorre) qui voudraient se faire passer pour des discours libertaires.
    Confondre sciemment « cotisation sociale » et « charge » c’est soit nier toute l’histoire du mouvement ouvrier des 19 ème et début 20 ième qui n’ont eu de cesse de sortir une part croissante du salaire du marché et de le mutualiser. Les cotisations font partie du salaire, c’est le salaire indirect. Qui veut baisser son salaire : réponse – Pas grand monde. Pas moi en tout cas. Pas quand le coût de la vie monte.

    Vous êtes portés sur la liberté individuelle. Très bien. L’état ne doit pas la confisquer aux individus. D’accord. Nous payons trop de sécu. Ah voilà où vous vouliez en venir. Un peu comme ces pubs continuelles pour Malakif mederic. Eux aussi ils attenent avec impatience que la sécu « tombe dans son trou » (inexistant) pour se jetter sur l’énorme manne des cotisations sociales qui leur échappe chaque mois.

    Bref l’Etat est une cage, mais la cage nous protège des fauves. Il ne faut pas ôter la vage, mais l’agrandir. Vous ne proposez rien d’émancipatoire NEMO, vous répétez simplement un discours creux. Mais ils sembleraient bien que les commentateurs/trices d’ici ne sont pas prêt de les gober :)
    Réfléchir ça fait mal à la tête … les premières heures. Après tout comme le vélo, ça devient agréable.

  57. rêveur
    Posted 15 août 2013 at 6:00 | Permalien

    J’ai oublié l’autre « soit » de l’alternative, je reprends donc :

     » Confondre sciemment « cotisation sociale » et « charge » c’est SOIT nier toute l’histoire du mouvement ouvrier des 19 ème et début 20 ième qui n’ont eu de cesse de sortir une part croissante du salaire du marché et de le mutualiser. Les cotisations font partie du salaire, c’est le salaire indirect, SOIT vouloir sciemment que le mouvement ouvrier oubli l’histoire de ses conquêtes sociales (et là c’est davantage se comporter en rapace/vautour). »

  58. Anonyme
    Posted 15 août 2013 at 15:21 | Permalien

    Ferme ta gueule DRH du 7 août
    bien sûr, tu préfères quand ces salauds d’inspecteurs du travail passent pour te donner l’occasion de faire les licenciements dont tu rêvais depuis des mois, comme chez Spanghero.
    Crève salope.

  59. rêveur
    Posted 16 août 2013 at 19:46 | Permalien

     » Ferme ta gueule  » /  » Crève salope  » – c’est sur, ça envoie du bois, le langage n’est pas châtié et les tournures de phrases brutes de décoffrage, mais au moins on se situe, et finalement c’est pas plus mal.

  60. Anonyme
    Posted 16 août 2013 at 20:32 | Permalien

    On dira, la DHR, celle-là qui arrêtait pas de répéter sur son portable ‘ I am in target », ben elle est morte.

  61. lionel mutzenberg
    Posted 18 août 2013 at 17:35 | Permalien

    Oui j’avais oublié de vous répondre, mon cher Nemo, il y a bien deux solutions face à un mauvais patron : se faire licencier, ou,démissionner, mais aussi une troisième, plus utilisée, celle que vous adorez: se soumettre.
    La soumission a pour avantage de ne pas perturber l’ordre des choses; et pour incovénient de ne jamais savoir ce que vos salariés pensent réellement de vous.
    En tant que représentant du personnel j’ai pu consater que les plus virulents, les plus violents, à l’égard de l’injustice n’étaient pas toujours ceux auxquels l’on croyaient.

  62. Anonyme
    Posted 18 août 2013 at 21:31 | Permalien

    - Mais enfin monsieur l’Inspecteur, on a le droit d’appeler nos… nos collaborateurs comme on veut.

    Je ne sais pas moi, mais je m’appelle Philippe !

  63. Nemo
    Posted 19 août 2013 at 7:47 | Permalien

    Ah ah, représentant du personnel, là pour le coup vous êtes bien protégé car il est tout à fait impossible de licencier un délégué du personnel, quoi qu’il ait fait.
    Pour la soumission, je suis d’accord avec vous, nous nous soumettons tous, tous les jours, à un état toujours plus vorace et toujours plus prolixe en textes législatifs contraignants.

  64. lionel mutzenberg
    Posted 19 août 2013 at 10:38 | Permalien

    Selon les dernières statistiques publiées en 2009, portant sur les années 1998 à 2004, nous pouvons constater :
    11 672 demandes d’autorisations en 1998 – 13 440 en 2003 – 12 145 en 2004 – taux d’autorisations en moyennes de 85 %, gouvernements de droite, et de gauche confondus.
    La gauche, depuis 1981, n’a pas plus protégé les élus du personnel, que la droite, je vous en donne acte.
    Tous ces élus licenciés seront heureux d’apprendre qu’ils ne peuvent pas… être licenciés. Dites, c’est de l’humour, ou du cynisme ?
    Le seul dans une entreprise de droit privé qui ne peut être, ni licencié, ni démissionné, ni soumis c’est…l’employeur ! qu’il soit bon ou mauvais, vous devriez le savoir !
    L’état plus vorace ? Mais sans l’état, que seraient devenus nos grands groupes, auraient ils pu devenir si puisannt, par ailleurs, comme Dassault, par exemple ?
    Vous autres, les petits, et moyens, patrons vous votez pour ce système…à la condition que le négatif s’applique aux autres, c’est à dire à vos salariés.
    Quand l’on vous demande un effort vous êtes encore plus revendicatifs que nombre de syndicalistes.
    Et pourtant, les taxes, les impôts, les cotisations, ce n’est pas vous qui les payés, mais vos clients, qui sont, dans leur grande majorité, des salariés.Le fin du fin c’est que, tout cet argent est prélevé sur le produit du travail collectif.
    Chapeaux bas, les artistes !

  65. rêveur
    Posted 19 août 2013 at 11:22 | Permalien

    Quels sont les textes législatifs contraignants ? Donnez-nous des exemples, des textes de lois, que nous puissions en juger ? Parce que là il faut vous croire sur parole. Et la croyance (aveugle) … n’est pas forcément notre tasse de thé.

    Est-ce que le salaire minimum est contraignant ? Est-ce que les cotisations sociales pour la CSG sont contraignantes ? Pas assez ? Trop ?
    Petit rappel : lorsqu’un-e employé-e est affecté-e par une maladie due à son emploi (ex: respirer de l’air vicié, amiante ou autre …) mais que c’est difficilement démontrable, la sécurité sociale couvre (en partie) les frais de sa maladie. C’est à dire la solidarité nationale (de toutes et tous). En revanche les bénéfices de son travail, la valeur ajoutée, ne sont pas répartis à l’ensemble mais sont captés par les actionnaires (ou le patron).
    Bref, on privatise les bénéfices et on nationalise les pertes.

    Et ensuite on vient se plaindre des « taxes publiques trop importantes ». Alors que l’histoire à montrer (sur les quarantes dernières années) que de réguler le capital, lui imposer des réglementations, est profitable à l’ensemble. Et que de déréguler engendre crises sur crises. (cf. « la dispute des économistes », de G. Raveaud)

  66. Nemo
    Posted 19 août 2013 at 13:08 | Permalien

    http://www.editions-tissot.fr/actualite/droit-du-travail-article.aspx?secteur=PME&id_art=428&titre=Licenciement+d’un+représentant+du+personnel+%3A+quelles+sont+les+précautions+à+prendre+%3F

  67. rêveur
    Posted 19 août 2013 at 14:16 | Permalien

    Merci pour les textes. Quelques mois de « protection » jusqu’à la durée du mandat (assortie de quelques mois pour la fin du mandat). Sachant que ces employé-e-s vont au charbon et sont souvent désigné-e-s comme les ennemi-e-s à abattre/virer.

    Alors un peu de protection pour une telle prise de risque ça ne m’apparaît pas démentiel. Demandez donc à l’hôte de ses lieux, ce que les ennuis avec sa hiérarchie lui ont couté en terme de qualité de vie.

    Et peut-on licencier un patron ? Pour faute professionnelle ? Mauvaise gestion de la boîte ? Ou cancer suite aux toxines respirées ?

  68. lionel mutzenberg
    Posted 19 août 2013 at 17:02 | Permalien

    Protection des représentants du personnel : Quels sont les précautions à prendre ! Merci, mon cher Némo d’abonder dans mon sens; il n’est pas interdit de licencier un représentant du personnel, si l’on respecte la forme.
    Tiens, je vais vous faire cadeau d’un autre article du code du travail : Art.L.1222-1, qui dispose :
     » Le contrat de travail est exécuté de bonne foi. »
    Mais quelle mouche a donc piqué le législateur pour voter un tel article. Y aurait il dans notre belle République des gens qui ne respecteraient pas les obligations du contrat qu’ils ont signé ?
    Nous savons que, si le salarié exécute de mauvaise foi son contrat de travail il est aussitôt sanctionné; mais l’employeur, en quoi, comment, sera t il sanctionné ?
    Peut être avez vous la réponse à cette question ?
    Et puis, les représentants du personnel sont à ce point protégés, qu’il devient de plus en plus difficile dans nos entreprises, de trouver des candidats à cette fonction.
    Faut dire que, un élu qui remplit correctement son mandat, qu’il soit syndicaliste, ou candidat « libre, » a toutes les chances de voir sa carrière entravée, quand ce n’est pas purement et simplement licencié.
    Voir les statistques du ministère du travail sur ce sujet.
    Qu’il y ait des élus malhonnêtes, nul ne le contestera, mais avouer tout de même, que ce ne sont pas ceux là qui vous dérangent le plus.

  69. Posted 19 août 2013 at 18:24 | Permalien

    Derniers devoirs de vacances.

    Que penser de la fiabilitė des statistiques concernant les licenciements ?
    Leurs nombres , leurs genres ?

    Que penser du nombre d’inspecteurs du travail ramenés au nombre de salariés , que penser d’ un délai de 8 jours seulement afin qu’ ils donnent une réponse concernant certaines autorisations de licenciement ?
    Que penser de la gloriole autour d’ un soit disant rebond du PIB alors que jamais personne n’ évoque la marge d’ erreur de ce genre de calculs?

  70. Anonyme
    Posted 19 août 2013 at 21:35 | Permalien

    Voilà, en 1914-18, on avait des mutineries.
    Aujourd’hui, on a des mecs qui se branlent sur la libre-entreprise.
    Là, ils se trouvent qu’ils sont partis bouffer chez leur patron, sans les mioches…

  71. MORT AUX CONS
    Posted 19 août 2013 at 22:52 | Permalien

    On sent tout l’amour de FILOCHE pour le monde de l’entreprise qui l’a pourtant fait vivre GRASSEMENT, lui qui n’a jamais généré un centime d’argent pour la collectivité.

  72. Anonyme
    Posted 20 août 2013 at 9:31 | Permalien

    quand on fait de l’adominem, om tombe dans le culte de la personnalité, alors là en plein.
    Donc c’est toi le con.
    Allez, au peloton d’exécution.

  73. rêveur
    Posted 20 août 2013 at 10:08 | Permalien

    Ok Ok

    « il était, un petit homme, pirouette cacahuète (…) », autant chanter que de lire des anêries.

    Non parce qu’expliquer en quoi la retraite pour toutes et tous à 60 ans, sans décote, avec 80 % du dernier salaire, c’est « ne générer aucun centime d’argent pour la collectivité » ça reste UN POINT DE VUE. Sommes toute assez « con » qui plus est (sans rien pour l’étayer quoi).

    Parce que donner une retraite décente aux gens, ou militer pour, c’est savoir que ça inondera toute la société. Les grands-parents donnant de l’argent à leurs enfants et petits-enfants, allant aux restaurants (le pourboire pour la serveuse ou le serveur qui rappelle les petits-enfants), entretenant leur maison (peintures, toiture, fenêtres etc etc) … donc faisant vivre les artisans locaux.

  74. Posted 20 août 2013 at 10:47 | Permalien

    c’est surtout votre sens de l’amour qu’on ressent dans votre « brève »
    vous apportez quelque chose ? ca vous ravit ?
    mais encore une fois dans vos préjugés et fantasmes stupides, j’ai travaille 41 annuités (au moins), j’ai commence à 17 ans, je suis fils d’ouvrier et d’aide soignante, je n’ai jamais eu un salaire mirifique, je ne possède rien, sauf ma retraite méritée par mon travail…
    et in inspecteur du travail, ça rapporte plus que ce que ça gagne

  75. Posted 20 août 2013 at 10:52 | Permalien

    il existe 767 sections d’inspection du travail donc 767 inspecteurs qui couvrent en moyenne 3000 entreprises et 30 000 salariés, une entreprise statistiquement a une chance d’être contrôlée une fois tous les dix ans…et 3 PV sur 4 sont classés sans suite, c’est pour ça que la délinquance patronale est si forte

    un trimestre à -0,2 un autre à – 0,2 puis un autre à + 0,5 ça fait temporairement + 0,1 de croissance,
    mais notons aussi hélas, que cela fait 24 700 chômeurs en plus dans le seul trimestre ou il y a +0,5

  76. Posted 20 août 2013 at 10:52 | Permalien

    très bien

  77. BUISSON Laurent
    Posted 20 août 2013 at 15:44 | Permalien

    Monsieur Gérard FILOCHE, génial votre petite masturbation cérébrale sur les termes choisis des DRH. Si vous n’étiez pas incompétent et ignare au point d’écrire que le statut auto-entrepreneur est un statut «bâtard scandaleux de loueurs de bras XIXe siècle» j’aurais presque trouvé votre billet pertinent !

    Vous avez répondu à une personne du service public qui voulait vous faire intervenir dans son établissement:
    >> non, on est « incompétents » dans le secteur public

    Ah ? parce-que dans le privé c’est pas le cas ??

    Avec votre vision étriquée et le genre de coup de gueule que vous poussez (cf. ce billet) J’AI DES DOUTES.

  78. BUISSON Laurent
    Posted 20 août 2013 at 17:08 | Permalien

    Oulala

    > j’ai commence à 17 ans, je suis fils d’ouvrier et d’aide
    >> soignante, je n’ai jamais eu un salaire mirifique,
    >> je ne possède rien, sauf ma retraite méritée par mon travail…
    >> et in inspecteur du travail, ça rapporte plus
    >> que ce que ça gagne

    Bon allez, admettons que vous finissiez votre carrière à « seulement » 3 801 euros bruts (source: http://www.journaldunet.com/economie/salaire/secteur-fonctionnaires/inspecteur-du-travail.shtml)

    C’est certainement pas le niveau de revenus des classes que vous prétendez défendre, mais pas non plus un énorme salaire. Admettons…

    Mais, avec tous les livres que vous avez signés et co-signés, vous allez essayer de nous faire pleurer en nous faisant croire que vous ne possédez rien !?

    Non, vraiment, il va falloir arrêter de prendre les gens pour des cons.
    (d’ailleurs hein, ça ne vous empêchera pas de continuer à penser qu’ils le sont, mais c’est juste que les gens ils aiment pas ça et après ils ont envie de guillotiner leurs représentants).

  79. Anonyme
    Posted 20 août 2013 at 17:33 | Permalien

    c’est tout ou il va pondre une horloge l’autoentrepreneur ?

  80. BUISSON Laurent
    Posted 20 août 2013 at 18:08 | Permalien

    @79. ANONYME

    Et bien non, c’est pas tout. L’auto-entrepreneur, il en a marre de tous les incapables gauchistes de ce pays. Mais c’est pas trop grave, ils vont pas tarder à retourner d’où ils viennent avec un coup de pied au cul.

    Et sinon, ça vous arrive de vous exprimer autrement que anonymement ?

    ça serait sacrément plus poli !

  81. Anonyme
    Posted 20 août 2013 at 18:36 | Permalien

    Tu veux mourir dans ton domestic system.
    Je ne suis pas pour l’acharnement thérapeutique.
    Tout va bene.

    signé Philippe.

  82. Lionel Mutzenberg
    Posted 20 août 2013 at 18:42 | Permalien

    Il y a même des auto-entrepreneurs qui sont gauchistes, ou inversement d’ailleurs!
    Ces femmes et ses hommes, qui essaient de construire quelque chose ont droit à notre respect.
    Et les respecter c’est aussi de leur dire : attention, cette nouveauté de statut posent bien des pièges, soyez vigilants.

  83. BUISSON Laurent
    Posted 20 août 2013 at 19:08 | Permalien

    @Anonyme Philippe,

    Très intéressant cette notion de domestic system. Elle est un peu surannée, puisque mise en place au 16ème siècle et très certainement disparue depuis un bout de temps vu ce qu’il reste de l’agriculture en France. Chacun ses références…

    En même temps, tu penses ce que tu veux des paysans qui faisaient un boulot d’ouvrier pendant les périodes creuses (et des méchants patrons qui les exploitaient). Moi je trouve le système très intelligent. Comme le régime auto-entrepreneur qui permet à des gens courageux d’essayer de gagner leur vie honnêtement.

    Tu as l’air de les mépriser. Je me trompe ?

    En tous cas tu n’a pas à t’en faire pour moi, j’attendrai pas d’être sauvé par la LCR le PRG , ancien inspecteur du travail, écrivain à ses heures, et autres anciens trotskistes nostalgiques, pour me sortir du merdier.

  84. BUISSON Laurent
    Posted 20 août 2013 at 19:21 | Permalien

    @LIONEL MUTZENBERG

    Je vous remercie pour votre intervention sereine. Vous avez raison, je m’emporte…

    Par contre, je vous laisse aller annoncer aux gens qui n’ont plus que le statut AE pour vivre, qu’ils sont en train de se faire piéger par ce régime. Et qu’ils s’en sortiront mieux au chômage. Pour la vigilance, c’est bien du côté des réformateurs assassins qu’ils doivent la consacrer. Et franchement, Monsieur FILOCHE n’a pas été très fin !

  85. Anonyme
    Posted 20 août 2013 at 19:44 | Permalien

    BL
    si t’étais pas un plouc, t’aurais mis un H au milieu de tes initiales.
    Qu’est-ce que tu veux, je suis observateur.

  86. BUISSON Laurent
    Posted 20 août 2013 at 20:18 | Permalien

    Merde, je croyais avoir à faire à autre chose qu’à un demeuré. m’étonnes pas que tu restes anonyme avec ton niveau intellectuel.
    Fin de conversation pour moi (enfin, ce que je croyais être une conversation)

  87. Posted 20 août 2013 at 20:44 | Permalien

    L’ humour , comme la vilolence , n ‘est parfois qu’une banale tenue de camouflage .
    Ne pas confondre demeuré et désespéré.

  88. Anonyme
    Posted 20 août 2013 at 20:56 | Permalien

    Soirée knacki herta avec BL, en regardant la télé…

  89. rêveur
    Posted 20 août 2013 at 21:38 | Permalien

    « Monsieur Gérard FILOCHE, génial votre petite masturbation cérébrale sur les termes choisis des DRH. »
    Face à tant de subtilités, d’analyses et de finesses d’esprit, que dire ???

    Un conseil, lire ou relire le génial Orwell :
     » La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force.  »
    in 1984.

    Et puis faudra encore étayer un peu sur la stupidité d’anonyme parce que de beugler sans rien argumenter ça n’apporte rien à notre réflexion. Parce qu’anonyme, Philippe, ou même Actarus (?), rien dans ce qu’il a écrit ne laisse présager un quelconque esprit demeuré. Je dirais même, bien au contraire. C’est peut-être parce que son « niveau » itellectuel, je le comprends. Contrairement au niveau « droitiste » ou « droitier » qui célèbre les inégalités sociales, l’exploitation et la concentration du patrimoine (financier et culturel).

  90. Posted 21 août 2013 at 14:23 | Permalien

    On lit ou entend ici ou là des choses erronées sur les auto entrepreneurs.

    Quelques repères pragmatiques autant que possible non idéologiques:

    Le régime social des indépendants est lourd et injuste, et par la simplification de règlement des cotisations sociales et impôts, la création de l’auto-entrepreneur allait dans le bon sens. Mais l’auto entrepreneur est une mauvaise réponse à la vraie question qui est la complexité du droit des sociétés en France : tellement complexe que sur beaucoup de sujets l’expert comptable, l’administration fiscale/le RSI et les conseillers de la CCI… ne disent pas la même chose. Le véritable enjeu c’est de simplifier la création d’entreprise pour toutes les formes de société et de simplifier le régime social et fiscal du dirigeant. Cela ne veut pas dire ne pas payer d’impôts et de charges sociales, mais payer ce qui est juste par rapport au chiffre d’affaire et au bon moment, ce qui n’est absolument pas le cas aujourd’hui.
    Les salariés n’ont pas la moindre idée de la précarité du dirigeant de PME et en conséquence des freins pour l’emploi avec un système à la c. que la droite n’a pas été capable de réformer.

    Lire ici du vécu : http://www.sauvonsnosentreprises.fr/51+concernant-le-rsi.html

    Les AE ont les responsabilités d’un vrai chef d’entreprise sans y être forcément préparés et n’ont pas la crédibilité d’un vrai chef d’entreprise en tout cas en B2B (avec des clients particuliers cela passe).

    Les AE ont permis une baisse/limitation artificielle du chômage. Dès lors que des demandeurs d’emploi à Pôle Emploi se mettaient AE il étaient sortis des stats.

    Les AE ont ouverts la voie à des abus par des entreprises peu scrupuleuses pour éviter de recruter des salariés en mettant dans la précarité des individus objectivement salariés par la subordination de fait.

  91. Posted 21 août 2013 at 16:26 | Permalien

    Vu le nombre dérisoire de contrôleur du monde du travail , la dissuasion ne donnerait elle pas plus de résultats que la répression?

    Dissuadé une entreprise d’utiliser le statu d’auto entrepreneur de façon malsaine en augmentant son taux d’imposition sur plusieurs années par exemple ?

    Extrait
    « Comme tout système d’externalisation, cette dissimulation de travail salarié peut conduire à reporter la précarité (temps de travail, moindres droits sociaux, voire moindre rémunération) et la responsabilité (économique et juridique) sur le salarié », note l’Igas.  »
    Source

    http://www.alternatives-economiques.fr/auto-entrepreneurs—faut-il-couver_fr_art_1225_64427.html

  92. Anonyme
    Posted 22 août 2013 at 9:39 | Permalien

    Une petite contribution sur le sigle DRH : http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/bretagne/amiral-lajous-le-drh-des-marins-02-09-2012-1823820.php

    Pas commun de s’inspirer du monde militaire pour trouver des gens censés, et pourtant !

  93. Anonyme
    Posted 23 août 2013 at 16:49 | Permalien

    Ici Phil :
    Alzheimer a dû confondre Retour au pays natal avec Marin sur le retour…

  94. Edouard
    Posted 28 août 2013 at 11:25 | Permalien

    et côté collaborateurs, on sait de quoi on parle au ps !!!

  95. LANTERI
    Posted 21 décembre 2016 at 19:01 | Permalien

    Un employé d’une société, avec un contrat CDI, la dite société fait partie d’un groupe assemblant plusieurs entreprises. Si cet employé a effectivement un lien de subordination avec celle qui lui a signé son CDI, a t il également ce lien avec les autres sociétés du groupe?

  96. Frantz
    Posted 29 juin 2017 at 21:51 | Permalien

    Question insoluble, même sur internet: Doit-on dire collègues ou collaborateurs ?
    Il y a quelques mois, j’ai démarré dans une nouvelle boite et j’ai appelé tout le monde « collaborateurs », ce qui était de coutume dans ma précédente boite. J’en ai fâché plus d’un sans comprendre jusqu’à ce qu’on m’explique que « collaborateurs » impliquait un lien de hiérarchie. Surpris, je cherche, et là, pas de réponse :
    « Collègue ; nm ; Personne qui travaille dans la même entreprise. »
    Selon la définition, pas de lien hiérarchique. Mon PDG est mon collègue. Néanmoins il n’appréciera peut être pas que je lui dise « bonjour collègue ».
    « Collaborateur ; nm ; Personne qui collabore avec quelqu’un d’autre à une entreprise commune »
    Selon la définition pas de lien hiérarchique, et pas forcement de lien d’appartenance à la même entreprise, donc de contrat de travail, subordination, etc…
    Le « Collègue » est donc un cas particulier du « Collaborateur » au sein d’une même entreprise et ni l’un ni l’autre n’a de profondeur hiérarchique
    Dans un bouquin de RH j’ai trouvé ;
    « En général, on dit qu’un N+1 est un manager, un N est un collègue, et un N-1 est un collaborateur »
    Ce qui est intéressant, c’est le « En général » qui implique que ce n’est qu’un usage mais mon expérience confirme que c’est un usage bien réel.
    Enfin, ce blog reprend la définition ci-dessus indiquant que « collaborateur » n’implique pas de lien de subordination. L’idée étant de placer tout le monde au même niveau, ce dont l’auteur dénonce l’hypocrisie. Ce qui va à l’inverse de l’usage.
    Il y a donc deux écoles opposées qui se côtoient.
    Alors, comment doit-on appeler les gens qui travaillent avec nous ?

  97. Posted 30 juin 2017 at 5:47 | Permalien

    Collaborateurs ?…

    La DRH : – « Bonjour Monsieur l’inspecteur, je vous présente mes collaborateurs… »
    - Ah, vous avez des gens extérieurs à l’entreprise, ils ne sont pas déclarés ?
    - Mais non, bien sûr, ils sont salariés. Ici, dans l’entreprise, bien sûr
    - Pourquoi vous les appelez collaborateurs ?
    - Mais on les appelle comme ça, ce sont des collaborateurs…
    - Mais, Madame, vous savez ce qui caractérise un contrat de travail, c’est un « lien de subordination juridique permanente ». Je parle en droit. Tout salarié est « subordonné ». On ne peut à la fois, être « collaborateur » et « subordonné ».
    - Monsieur l’Inspecteur on les appelle ainsi, par respect, pour les associer…
    - Madame, le mot « collaborateur » n’existe pas une seule fois dans le Code du travail, restez donc sur un plan juridique, c’est clair : un « salarié » !
    - Mais enfin monsieur l’Inspecteur, on a le droit d’appeler nos… nos collaborateurs comme on veut.
    - Madame, vous faites de l’idéologie. S’il vous plait, pas avec moi.
    - Comment ça ?
    - C’est de l’idéologie que d’appeler un salarié « collaborateur ». Ça peut faire croire, qu’il est sur un pied d’égalité avec vous dans son contrat mais ce n’est pas le cas. C’est parce qu’il est subordonné qu’il a des droits. Le code du travail, c’est la contrepartie à la subordination. Supprimer la notion de subordination, ça enlève la contrepartie. Ça fait croire que dans l’entreprise, tous ont le même « challenge », le même « défi », sont dans le même bateau. Jusqu’à ce que le patron parte avec le bateau et que le salarié reste amarré sur le quai au Pôle emploi, et il s’aperçoit alors qu’il n’était pas collaborateur mais bel et bien subordonné…Le patron et le salarié n’ont pas les mêmes intérêts. L’un cherche à vendre sa force de travail le plus cher possible, l’autre veut la lui payer le moins cher possible.
    - Là, monsieur l’inspecteur, c’est vous qui faites de l’idéologie !
    - Vous croyez ? Bon alors, je propose d’arrêter tous les deux, et pour nous départager, de nous en tenir au droit, au seul droit, donc on parle de « salariés » désormais. Uniquement.
    - Bien mais c’est dommage, j’utilise « collaborateur » parce que c’est valorisant…
    - C’est vous qui le dites ! Vous ne vous demandez pas pourquoi on n’a pas mis le mot « collaborateur » en 1945-46 dans le code du travail ?
    - C’est une question de génération…On n’a pas le même sens pour le même mot…
    - C’est certain. « Collaborateur », c’est marqué d’infamie. On n’a donc pas la même approche. Allez, n’en parlons plus, mais encore une fois, soyez correcte : appelez vos salariés des salariés…

    Gérard Filoche

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  1. [...] salariés qu’ils ne sont pas dans le même camp que leur patron. Gérard Filoche vient de le faire sur son blog d’une manière brève, synthétique et très efficace. Je recopie ci-dessous. Je ne doute pas [...]

  2. Par www.aegistraining.Co.uk le 3 décembre 2015 à 15:04

    http://www.aegistraining.Co.uk...

    Collaborateurs et subordonnés – Le blog de Gérard Filoche…

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