Aux élections du 22 sept 2013 Angela Merkel a été battue en voix et en sièges : gouvernement SPD Verts Die Linke !

Une désinformation géante a été orchestrée en France : tous les grands médias ont annoncé le « triomphe » d’Angela Merkel alors que celle-ci avait été battue par le vote des allemands !

Elle a été battue non seulement en sièges mais en voix par la gauche : la majorité est allée aux trois partis SPD, Grünen et Die Linke… Angela Merkel peut donc être évincée du pouvoir si ces trois partis s’allient.

Chacun comprend que le départ de cette chancelière honnie serait symbolique et positif pour des millions de salariés surexploités en Allemagne et pour toute l’Europe, la Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal… et la France !

Mais encore faudrait il que les trois partis majoritaires de gauche s’entendent. Les médias français n’ont jamais envisagé cette hypothèse pourtant âprement discutée en Allemagne. Et des secteurs de la gauche eux-mêmes n’ont pas milité pour cette perspective.

Il y a eu cependant des jours et des semaines de débat forcés en Allemagne puisque Angela Merkel ne peut gouverner sans alliance. L’idée d’une « grande coalition » contre-nature a donc taraudé tous les partis avant la formation d’un gouvernement à Berlin.

Dans le sein des Grünen, certains voix se sont prononcées pour participer avec Merkel a une coalition droite-verte mais pas la majorité.

Dans le sein du SPD la bataille a fait rage : l’aile gauche a bataillé jour et nuit pour l’alliance rouge, rose, verte. L’aile droite autour de Sigmar Gabriel a d’emblée choisi une nouvelle « grande coalition » alors que la précédente avait pourtant terriblement affaibli le SPD : mais elle a du faire des concessions à son aile gauche, notamment sur la mise en place d’un Smic.

Dans Die Linke, qui a reculé légèrement en voix et en sièges, le débat a aussi fait rage. Certains, qualifiant le SPD de « droite », les autres de « gauche », deux ailes, l’une pour l’alliance rouge rose verte, l’autre pour son refus, se sont affrontées. En général les anciens communistes de Die Linke étaient pour l’alliance, les anciens socialistes y étaient opposés.

En tout cas, au sein des trois partis, des courants unitaires se sont manifestés, ont combattu et s’ils l’avaient emporté, le visage et le destin de l’Europe auraient changé.

Ce sont ces unitaires dans les trois partis que nous soutenons.

 

 


Les « dix conditions «  de la gauche du SPD

Acculée, la gauche du SPD a procédé en mettant dix « conditions » a tout accord avec Merkel :

1. Smic 8,5€/h, régulation du travail temporaire et intérimaire, interdiction de l’emploi d’intérimaires comme briseurs de grèves, encadrement voire annulation des contrats de travail temporaires,  réintégration des mini-jobs dans le code du travail et dans le système de protection sociale, création d’un marché de l’emploi subventionné pour réinsérer les chômeurs longue durée (contrats emplois-aidés).

2. Plan d’ Investissement de 300 Milliards € dans l’Education, les communes et les infrastructures. Financement en augmentant la fiscalité des 5 % les plus riches, relèvement de la tranche supérieure de l’IR, réintroduction d’une fiscalité sur le patrimoine, réforme de la fiscalité sur les successions, Taxe Tobin, création d’un Fonds de restructuration des dettes des collectivités locales et régionales.

3. Fixation du calcul des retraites sur la base actuelle, création de passerelles entre retraite et activité avec possibilité de partir plus tôt, lutte contre la pauvreté des séniors, création d’une CMU avec un financement paritaire, réforme du système d’accompagnement de la vieillesse.

4. Egalité salariale H/F, Quota de femmes dans les directions d’entreprises, suppression des mécanismes fiscaux privilégiant la femme au foyer.

5. Investissement dans les crèches et maternelles, suppression de la prime « Mère-au-foyer », remplacement du congé maternité par un compte-temps famille, suppression des avantages fiscaux dissymétriques H/F. Mariage pour tous.

6. Suppression de l’interdiction de coopération entre Régions et Etat fédéral sur l’Education. Création d’une garantie légale de formation pour la jeunesse. Création d’un revenu minimum pour les apprentis, et augmentation des bourses.

7. Création d’un plafond des loyers, et d’un frein à la hausse des loyers par changement de locataire, facturation des frais d’agences au donneur d’ordre, Plan de construction de logements sociaux, de rénovation énergétique, réforme du financement de la Transition Energétique.

8. Introduction de la double-nationalité, droit de vote des résidents non communautaires aux municipales, réforme humaine des politiques migratoires et du droit d’asile, 0,7% du budget pour les politiques de Développement, réforme du droit européen sur les migrations.

9. Changement de politique européenne en soutenant les pays ayant soufferts le plus de la crise, plan de lutte contre le chômage des jeunes, Plan de relance européen (le texte dit: « un vrai, qui mérite ce nom », – pas celui de François Hollande), financé par la TTF, Fonds de restructuration de la dette publique européenne.

10. Politique extérieure de Paix. Limitation des exportations d’armes, avec interdiction d’exporter aux dictatures et aux régions en crise, contrôle des exportations par le parlement.

Avec ces 10 conditions, qui sont soutenues aussi par les Jusos, l’aile gauche dit : PAS DE GRANDE COALITION.

(Selon Mathieu Pouydessiau)

25 Commentaires

  1. mum
    Posted 26 octobre 2013 at 15:56 | Permalien

    Il semblerait pourtant qu’une coalition se fasse entre le SPD et la CDU.

    Je pense que le partie de gauche Die Linke, n’a pas oublié le SPD sous Schröder
    Ce dernier avait mené une réforme ultra libérale dévastatrice, à l’image de la sorcière Thatcher.

    Un virage politique en Allemagne est possible, mais rien n’est gagné.

  2. rêveur
    Posted 28 octobre 2013 at 14:34 | Permalien

    « Asclepios
    Posted 24 octobre 2013 at 15:16 | Permalien

    Je ne sais ce qui est le plus absurde, ce battre contre la droite qui pratique une politique de droite ou se battre contre la soi-disant gauche qui pratique une politique de droite? Qu’est-ce qui est le plus démoralisant et le plus démobilisant? Quand j’ai voté Hollande au 2ème tour de la présidentielle, je ne savais pas à quel point je serai démoralisé ensuite. Mais finalement, pas démobilisé puisque je suis contre la politique du gvt et que je milite contre celle-ci, tout comme le camarade Filoche.  »

    Asclepios… les noms ont un sens, tu pourras trinquer au socialisme, ou à asclepios…
    Le « camarade Filoche », donc tu le compte au rang des camarades. Tu ne doutes pas de son socialisme. Idem. Mais tu sais aussi qu »une prise de position publique sur sa séparation d’avec la troika au gvt serait « un sacré coup » porter à la droite complexée. Les pièces se rassemblent peu à peu mais la fausse gauche fait beaucoup de dégâts. Autour de moi, au bistrot, dans les bus … beaucoup murmurent que droite ou gauche hein… Alors inlassablement je répète que non. Que la droite UMP et la droite du PS, oui c’est presque pareil mais que les congés payés, les vacances, la journée de huit heures, la sécurité sociale, l’éducation pour toutes et tous… bref l’émancipation social et humaine, ce n’est pas pareil. Et elle départage les progressistes des réactionnaires. Et que l’on voit assez clairement qui au gouvernement est réactionnaire.
    Je n’ai qu’un vague espoir que Gérard se sépare avec perte et fracas… et autrement, certains commentaires lus ici, ou certains journaux m’offrent des points de vue intéressant.

  3. Posted 28 octobre 2013 at 17:22 | Permalien

    il y a 17 partis de gauche (avec au moins 30 orientations en leur sein) et 8 syndicats, nous ne ferons pas l’erreur de diviser la gauche, nous sommes des milliers de socialistes, et nous battons pour l’unifier sur la meilleure ligne possible, 35 60 1700 20

  4. rêveur
    Posted 28 octobre 2013 at 17:58 | Permalien

    … » l’unifier sur la meilleure ligne possible, 35 60 1700 20  »
    Ce serait une très bonne chose le rassemblemenrt sur cette ligne. Mais statistiquement parlant, où sociologiquement parlant, les lois ne sont pas faites pour la classe laborieuse. et ce que le gouvernement promet au peuple, c’est misère et souffrance (cf. cette bretonne que l’on entend sur les ondes, les salarié-e-s de Florange, les prises de position des Contis, les interrogations des PSA qui voit la même semaine les 6/7 milliards de financement couvert par l’Etat, et le vote par les actionnaires de PSA de 350 millions de dividende aux actionnaires, etc etc)

    Ce qui divise, c’est de mener une politique de droite. Rien d’autres. Le « on ne lâche rien » du tract :
     » REFUS de la Contre-Réforme des retraites :
    ON NE LÂCHE RIEN !  »

    n’est pas anodin. Il exprime clairement quelque chose. Une colère, mais pas vaine, plutôt tournée vers quelque chose. La non casse d’un bien commun, par exemple. Le PSA ont mis en ligne plusieurs vidéos où ils sont extrêmement clairs, et où l’on voit qui protège quels intérêts.

    Et en pleine nuit, en loucedé, les députés ont voté l’allongement du temps de cotisations. S’ils avaient sérieusement lu ton livre, ils n’auraient pas voté ainsi. Alors, l’unité avec les scorpions, non. Mais les militant-e-s réllement socialistes, oui, sans problème.

  5. Posted 28 octobre 2013 at 18:06 | Permalien

    vous faites expres ? la bataille pour l’unité s’adresse à tous, et c’est cette bataille pour l’unité qui choisira les siens
    mettre des thèmes communs populaires, en avant et proposer l’unité pour les atteindre, sans autre préalable, c’est ça la bataille,

    pas le PG de besançon qui titre sa liste municipale « nous sommes là pour battre le PS » ! quelle ânerie !

  6. Bob l'éponge
    Posted 28 octobre 2013 at 18:32 | Permalien

    C’est marrant de vous lire. Le chômage n’a jamais été aussi élevé ! J’ai voté Hollande, car des marchands de rêve, vous le premier m’en avez vendu, à profusion. J’ai cru que Hollande serait la solution. La réalité est dure, elle est cruelle, mais elle aussi dure et violente que tous les mensonges que les politiques de gauche et d’extrêmes gauche ont utilisez pour dénigrer un homme d’état d’exception. Mais vos vociférations ont eu raison de lui. Et la France est dans un état catastrophique a cause de vos mensonges.

    Arrêtez la politique. Les français vivront moins mal.

  7. Posted 28 octobre 2013 at 19:17 | Permalien

    mais le faiseur de chômage, c’est pas Hollande, c’est le patronat

    arrêter la politique ? vous voulez l’UMP FN ?

  8. rêveur
    Posted 28 octobre 2013 at 19:17 | Permalien

    Non, je ne le fais pas exprès. Je cotoie juste celles et ceux qui s’en prennent plein la tronche, et accessoirement j’en ramasse aussi. L’unité, oui, mais sur un programme bien défini.
    « pas le PG de besançon qui titre sa liste municipale « nous sommes là pour battre le PS » ! quelle ânerie « . Je ne connais pas les détails.; Je ne connais pas les motifs qu’ils invoquent (et ce sur quoi ils se basent) mais j’attendrais de le savoir avant de dire si c’est une ânerie

  9. Posted 28 octobre 2013 at 19:42 | Permalien

    Bonjour Gérard
    Tu ne me connais sans doute pas car nous avons juste eu qqs échanges de mails.
    J’ai assisté à plusieurs reprises (dont une à Béziers concernant la « saloperie  » d’ANI) et te suis régulièrement lors de tes interventions TV.
    Quel bonheur, quel soulagement et quel chance qu’il y ait encore des militants même adhérents au parti « au pouvoir »(est ce le PS au pouvoir ou le MEDEF?) qui fassent preuve d’autant de convictions et d’indépendance!
    même parmi les adhérents au PS tu n’es pas seul à penser que la politique actuelle n’est pas celle qu’on voulu les électeurs et qu’avait brossé hollande.
    Mais tu dois te sentir isolé parfois (malheureusement la plupart de tes « collègues » n’ont pas ta franchise)
    Toi , tu endosses contre vents et marées et je n’en vois pas beaucoup d’autres !
    chapeau bas et merci!
    Je ne suis pas encarté et si je l’étais…ce serait sans doute vers un parti plus coloré (mix de rouge et de vert qui n’existe pas encore…) mais certainement pas au parti qui adhère à cette idée d’Europe libérale (fabius jospin delors rocard etc.nous ont mis dans de sales draps!).
    Mais je devine et respecte ton attachement au PS et apprécie tout particulièrement que tu crois toujours possible de faire partie d’une « équipe » et de militer avec elle tout en se réservant le droit d’exprimer des désaccords sur certains sujets…Liberté de parole n’est pas incompatible avec militance n’est ce pas !
    Malheureusement il semble qu’ils soient très nombreux en ce moment à penser et vouloir imposer l’idée que faire équipe c’est se taire ou approuver…par faiblesse sans doute!
    Mais tiens bon, nous avons tous besoin de gars comme toi, au PS et ailleurs.
    MERCI et fais gaffe à ton cœur sacré bonhomme!
    JMi

  10. Gilbert Duroux
    Posted 28 octobre 2013 at 20:21 | Permalien

    Pourquoi devrions nous avoir peur du retour de l’UMP puisque le parti dit socialiste fait la même politique qu’elle ?
    Et même pire, puisque l’on trouve même des signataires UMP aux côtés du Front de gauche et des écologistes pour s’opposer à la privatisation d’autoroutes par François Hollande :
    http://www.marianne.net/Du-Front-de-Gauche-a-l-Ump-l-appel-des-elus-contre-la-privatisation-des-autoroutes_a233398.html

  11. lionnel.mutzenberg
    Posted 28 octobre 2013 at 20:26 | Permalien

    Terminé, le ressort est cassé, les carottes sont cuites !
    Bon allez, ce n’est pas si grave, dans l’opposition nos socialistes sains, vivent aussi bien que quand ils sont dans la majorité.
    Jamais je n’ai entendu un tel écoeurement envers des femmes, et des hommes politiques.
    Chapeau le Hollandisme, et les Solfériniens !

  12. sébastien
    Posted 28 octobre 2013 at 22:33 | Permalien

    Bonsoir,

    Bien sur qu’il faut une alliance entre toutes les composantes de la gauche, avec des gens tels que vous. Mais quelle est la vitrine du ps actuellement? Le gouvernement. Que pensent les gens de gauche? que le gouvernement trahit les salariés et favorise le patronnat. Comment leur en vouloir? Ils perdent l’espoir comme bon nombre d’entre nous.
    Heureusement pour le ps qu’il reste des gens comme vous. Mais là, moi je ne vois pas comment une telle alliance serait possible sans renier ses convictions de gauche. (s’allier avec les Mrs moscovici, Valls, Sapin, c’est au-dessus de mes forces). Quant à l’attitude du pg que vous dénoncez, je ne vois que des gens déçus, dégoutés par cette politique qui expriment leur colère (peut-être pas comme il faudrait je vous l’accorde) et qui pensent que l’union de la gauche ne se fera que lorsque le ps aura cassé sa vitrine devenue si opaque.
    Quand à l’Allemagne, pour en avoir discuté avec ma famille vivant là-bas, Mme Merkel accepterait l’idée du spd d’un smic revalorisé et qui serait étendu à toute l’Allemagne. Quant à l’alliance, certains membres du spd refuseraient de s’allier avec d’anciens socialistes passés chez Die Linke (et inversement) donc il y aurait bien plus de chances pour une coalition cdu-spd.

  13. Posted 28 octobre 2013 at 23:59 | Permalien

    le PS est un tout, adressez vous au PS tout entier vous en aurez le meilleur,
    essayez de le diviser et vous n’en aurez rien

  14. sylvie
    Posted 29 octobre 2013 at 11:06 | Permalien

    Et pourtant, on en connait qui ont pris des engagements forts : Marceau Pivert
    extrait de wikipédia :
    En 1935, il crée la tendance « Gauche révolutionnaire » (GR), regroupant les militants les plus à gauche de la SFIO. Il est élu dirigeant de la fédération socialiste de la Seine de la SFIO.
    Au congrès des 1er février et 2 février 1936, la GR obtient 11 % des mandats. Marceau Pivert dénonce la stratégie électorale du Front Populaire : il critique une mésalliance sur le plan parlementaire et électoraliste du radicalisme bourgeois et du stalinisme, mésalliance à laquelle la SFIO s’est trop aisément prêtée, en appelle à un Front populaire fondé sur le combat social et les organisations ouvrières, le premier risquant d’obérer la possibilité du second. Au conseil national du 10 mai, la GR renouvelle sa proposition de gouvernement d’unité prolétarienne avec le PCF, ne concédant aux Radicaux qu’une participation minoritaire et propose un programme plus audacieux que l’accord de Front populaire : réduction du temps de travail à 40 heures, vote des femmes… Mais après débat, la GR vote la résolution majoritaire du CN1.
    En 1936, à la suite de la victoire du Front Populaire et aux grèves spontanées qui en découlent, il exhorte Léon Blum à rompre avec le capitalisme. Mais Blum, méfiant face à cette puissante grève générale, refuse. Pivert écrit alors le célèbre article intitulé « Tout est possible ! » – y compris une « révolution sociale ». Cet article, publié le 27 mai, a un grand retentissement. Mais le Parti communiste répond dans l’Humanité avec un article de Marcel Gitton (à l’époque numéro 3 du parti, et futur vichyste) : « Tout n’est pas possible ».
    Déçu par la politique, qu’il juge trop modérée, de Blum, Pivert rompt avec lui en mars 1937, dans une lettre où il écrit : « Non, je ne serai pas un complice silencieux et prudent. Non, je n’accepte pas de capituler devant le capitalisme et les banques. Non, je ne consens ni à la paix sociale, ni à l’union sacrée. Et je continuerai à le dire, quoi qu’il puisse m’en coûter. »

  15. Posted 29 octobre 2013 at 11:59 | Permalien

    excellent rappel
    excellent,
    une mémoire et un exemple

  16. rêveur
    Posted 29 octobre 2013 at 12:25 | Permalien

    L’avantage de la coopération sur la compétition c’est ça … avoir accès à des informations primordiales sans devoir trier la masse d’informations impossible à digérer pour un cerveau humain. Marceau Pivert, Victor Jara, le front populaire timoré sur certaines réformes, les renoncements

    merci pour les rappels que l’école laïque, gratuite et obligatoire ne m’a pas transmis. En revanche l’histoire des rois de France, de l’église, la concurrence pure et parfaite et d’autres fadaises, ça j’ai eu mon lot. J’aurai préféré un cours sur « comment lire sa feuille de salaire », « quels sont les droits des salariés. Les cotisations sociales ne sont pas des charges mais du salaire indirect, donc un DU ».
    Mais, j’apprends en partie ici.

  17. Posted 29 octobre 2013 at 12:30 | Permalien

    l’UMP ferait la même politique ,
    épuisant, il y a des écoles pour apprendre à lire…
    Copé dans le texte

  18. Gilbert Duroux
    Posted 29 octobre 2013 at 18:24 | Permalien

    Puisqu’on cite Marceau Pivert. Marceau Pivert ne se contentait pas de couiner en pure perte dans son coin. Il gueulait haut et fort et a sommé publiquement Blum de rompre avec le capitalisme. Je ne vois pas d’équivalent au sein de la gauche du parti socialiste, capable de sommer publiquement Hollande de tenir ses engagements de campagne et de lutter contre la finance. Quand je dis publiquement, c’est à la télé, par exemple, puisque certaines grandes gueules y sont invitées. Mais c’est certainement plus facile de faire diversion en versant des larmes à propos de Cahuzac (tout en affirmant que le reste du parti est sain) que de s’insurger haut et fort contre la politique de Hollande.

    Pivert, lui, a tellement emmerdé les mous du genou de l’époque qu’il s’est fait virer en 1938 de la SFIO. Quand il y est retourné, à la Libération, il est rentré dans le rang, on ne l’a plus guère entendu, et a il a été élu régulièrement au comité directeur. Comme quoi, et c’est valable aujourd’hui comme hier, on ne peut pas peser de l’intérieur dans un parti de collaboration de classes. Tôt ou tard on finit par rentrer dans le rang comme un vulgaire Emmanuelli ou Hamon.

  19. luc
    Posted 29 octobre 2013 at 19:39 | Permalien

    Les 10 conditions de la gauche du SPD rappelle le programme de la gauche en 1981.

    Une catastrophe dont la France ne s’est toujours pas remis.

  20. Posted 30 octobre 2013 at 0:11 | Permalien

    lire la bio de marceau Pivert par jacques kergoat, elle est meilleure que ton recit tronqué

  21. Gilbert Duroux
    Posted 30 octobre 2013 at 0:56 | Permalien

    Filoche : « lire la bio de marceau Pivert par jacques kergoat, elle est meilleure que ton recit tronqué ».

    Alors là, fallait oser. Bien évidemment que le récit est tronqué. En 10 lignes, je ne prétends pas raconter ce que raconte tout un livre. Par contre, en 10 lignes, on peut faire un parallèle entre une attitude révolutionnaire et l’attitude des idiots utiles qui râlent dans leur coin sans jamais rien dire dans les médias des saloperies et des trahisons du gouvernement qu’ils soutiennent. Un gouvernement qui, au lieu de s’attaquer à la finance, ne cesse de complaire au MEDEF.
    Marceau Pivert, malgré tous ses défauts,ne faisait pas semblant.
    Le bouquin de Kergoat que tu conseilles s’appelle « Marceau Pivert, socialiste de gauche ». Comme quoi, il y a besoin de préciser car ça ne va pas de soi pour la majorité des « socialistes », ceux qui trahissent leur classe.

  22. Lulu
    Posted 30 octobre 2013 at 1:51 | Permalien

    le ps est un tout oui tout à droite !

    rien à garder tout à jeter …

  23. Posted 30 octobre 2013 at 10:21 | Permalien

    nous pensons faire mieux que Marceau Pivert

  24. Posted 30 octobre 2013 at 10:21 | Permalien

    lucidité, intelligence… à eveiller

  25. Posted 30 octobre 2013 at 10:23 | Permalien

    ce qui a été fait entre 81 et 83 compte parmi ce qu’il y a de plus beau et constructif de l’histoire de la France récente, après les voyous malsains de la finance n’ont cesse de le reprendre au peuple

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