L’unité GauchePS-EELV-FdG à l’oeuvre à l’Assemblée Nationale.
https://www.youtube.com/watch?v=P-q5_bIaTI8&feature=youtu.be
Merci camarade de me donner la parole. C’est bien d’évoquer comme cela vient d’être fait avant moi, le « dialogue social » que nous devons promouvoir. Mais l’écart entre la théorie et la pratique est énorme.
Quand le porte-parole du gouvernement insulte les grévistes, quand le premier ministre les provoque en affirmant que leur grève est incompréhensible, quand le refus de négocier l’emporte sur la nécessité élémentaire d’écouter les syndicats en lutte… parler de « dialogue social » devient presque ironique.
Bien sur que les cheminots défendent le service public, bien sur qu’ils ont raison de se méfier des portes ouvertes, derrière cette loi, à la privatisation. Depuis des décennies, le capital rêve de s’emparer de notre magnifique société de chemin de fer nationale. Ca a commencé avec le Sernam en 1953, d’ailleurs ce fut l’objet d’une grève de 3 semaines en plein mois d’août à l’époque. Cela n’a cessé plus ou moins sournoisement jusqu’à cette dissociation erronée de RFF et SNCF. Qu’avions nous dit à l’époque ? Que c’était une mauvaise motivation et que ce serait mauvaise gestion. Notre parti s’est opposé à séparer RFF et SNCF car c’était une opération libérale de dislocation du service public ( la même chose a été faite partout, par exemple pour séparer la Poste et le téléphone… maintenant la Poste vend des téléphones !). Bon on recolle les morceaux RFF et SNCF que les incompétents avait séparé, mais en créant un troisième EPIC, par-dessus, dont la fonction est de préparer l’ouverture à la concurrence de tout le secteur ferroviaire en 2022, prélude inéluctable à sa privatisation. Privatiser, ça ne fera que goinfrer des actionnaires qui n’auront plus intérêt ni au confort, ni à la sécurité, ni à la régularité, ni à la continuité du service public de transport. Les usagers qui ne le savent pas aujourd’hui pleureront demain. Regardez en Suède où ils en sont à 15 jours de grève contre la privation par Veolia, contre les « contrats de travail » appelés « zéro heure ». Maintenant là-bas, 70 % de l’opinion est pour la renationalisation. Peut on éviter de passer par ce type de désastre et une destruction du chemin de fer comme en Grande Bretagne (voir « The navigators » de Ken Loach) ?
D’ailleurs c’est l’engagement n°5 de François Hollande que de défendre les services publics de la Poste, EDF et de la SNCF, n’est ce pas ?
Et que Jean-Marie Le Guen et Manuel Valls arrêtent de prendre les cheminots de haut, de dénoncer leur prétendue radicalité, car ces personnels sont visiblement bien plus au fait, bien plus compétents, bien plus soucieux des usagers, que le gouvernement et les dirigeants actuels de la SNCF qui cherchent déjà à introduire les méthodes rapaces du privé et de ses « clients » contre la gestion d’intérêt général du public et des « usagers ». Les dirigeants de la Cgt que je connais s’étonnent de l’absence totale de dialogue du gouvernement qui n’écoute rien, rien, rien de ce qu’ils disent. Ils sont invités à des réunions qui ne servent à rien sauf à masquer que les décisions sont prises avant et irrévocables. Ce n’est là, ni dialogue, ni négociation et il y a aura des clashs en ce cas à la conférence de juillet.
Arrêtez de reprendre les mots « otages », c’est grave, c’est sérieux les « prises d’otages » et ce genre de terrorisme, ça ne s’applique pas au droit de grève imprescriptible. Ce n’est pas digne de ministres socialistes, de dirigeants de gauche, de reprendre ce type de vocabulaire. Le Figaro appelle le gouvernement à ne pas céder, cela devrait vous interroger. Et notre parti qui est déjà rejeté en profondeur par nos propres électeurs, les 30 mars et 25 mai dernier, qui est passé derrière le FN, a tout à perdre, à se mettre en plus les cheminots… et les intermittents à dos. Qu’est ce qu’on cherche ? Un suicide encore plus sur et plus rapide ?
En matière de « dialogue social », il faudra tirer le bilan de l’ANI, un jour et de son échec complet. Il n’a pas sécurisé l’emploi, il l’a insécurisé. Il n’a pas stoppé les CDD, il ont explosé en nombre. Il n’a pas fait de « plancher de 24 h » aux temps partiels, car et le contrat du 11 janvier et la loi du 14 juin sont violés délibérément : malgré la saisine rectificative des 22 janvier et 22 février, rien n’est appliqué à 15 jours de la nouvelle date butoir du 30 juin. C’est pareil pour les BUD (base unique de données, etc.) Quand aux « droits rechargeables » pour les chômeurs, ils sont devenus un recul, des « droits déchargeables » qui reprennent de 500 à 800 millions aux chômeurs et aux intermittents ! En matière de dialogue social, le patronat ne respecte ni sa signature ni la loi, ni son esprit. Dire qu’on va lui donner 35 milliards… Sans contrepartie ! Et le Medef refuse d’en donner, multiplie les bras d’honneur, les défis, les invectives à l’égard du gouvernement qui l’arrose.
Car je signale que seuls 2 syndicats sur 8 ont signé le « pacte de responsabilité » depuis que la CGC a retiré sa signature. Et au congrès de la CFDT de Marseille, des délégués de 37 départements se sont opposées au pacte de responsabilité et les 2/3 des délégués étaient contre le décidément fumeux pacte de responsabilité. Y a t il un « pacte » entre qui et qui ? Pourquoi faire ? Personne n’en sait plus rien.
Qu’on ne nous dise pas non plus que la gauche serait menacée de mort et qu’on ne peut pas faire autrement parce que la crise est grave et la société se « droitise ». En fait notre société est majoritairement à gauche mais déçue de la gauche. Il y a un puissant désir de gauche… déçu. Je rappelle que c’était l’analyse des résultats électoraux le 30 mars par Christophe Borgel, ici, en BN, officiellement, il démontrait bien que il n’y a avait pas glissement à droite, mais sanction par NOS électeurs qui s’abstenaient massivement et nettement, en désaveu de notre politique. La droite progressait en pourcentage, pas en voix. Nos électeurs n’allaient pas ailleurs ni à droite ni a gauche, ils nous sanctionnaient, délibérément. Et bien sur, cela va de pire en pire depuis que le gouvernement s’entête fait autiste, n’infléchit même pas sa politique à gauche ( Laurence Boone, Jacques Toubon s’ajoutant pour aggraver les choses).
Il ne serait pas sage non plus que le parti laisse un ministre du gouvernement qualifier une centaine de nos députés de « soi disant socialistes ». Là aussi, menace, et politique droitière ne collent pas « dialogue » dont il vient d’être question. Ni dialogue social, ni dialogue politique, mais menace et caporalisme, pour faire passer une politique qu’ion aura bien du mal à défendre comme étant de gauche… puisque Jean-Marie le Guen lui même explique qu’on ne fait pas une politique de gauche… ! Il y a donc besoin de recadrer ca. Lors du CN Jean- Christophe Cambadelis, s’est lancé dans une audacieuse imagerie, expliquant dans son discours qu’il existait un vaste espace pluraliste dans nos rangs « entre deux Gégé », si j’ai bien compris, entre Gérard Collomb et Gérard Filoche, c’est bien ça ? Si c’est le cas, je n’ai pas encore bien tout compris. Car si c’est pour dire qu’il y a une diagonale et un centre entre ces deux « Gégé », je précise que je ne me sens pas du tout à une extrémité, mais au centre, et plutôt en socialiste modéré mais obstiné qui ne s’accommode pas de la politique extrême, qui est celle, avouée, de notre gouvernement qui « ne fait pas une politique de gauche »… selon les termes même de son porte-parole. Un rappel à l’ordre du Parti, Jean Christophe, s’impose pour défendre que notre parti est à bel et bien gauche et donc bannir ce genre d’excommunication qui consiste à dire publiquement que des députés souhaitant voter conformément aux souhaits de leurs électeurs (s’ils ne le font pas ils seront balayés aux prochaines élections) ne sont des « des soi disant socialistes » !
67 Commentaires
Je ne reconnais plus dans ce gouvernement un gouvernement Socialiste mais un gouvernement de Droite et c’est triste. Le Président a oublié ses promesses (notamment sociétales). C’est navrant. De plus pourquoi adhérer au PS alors qu’on nomme un 1er Secrétaire sans consultation des militants. J’ai l’impression d’avoir été trompé.
Il me semble que les socialistes critiques sont assez nombreux pour créer un nouveau parti qui pourrait se nommer VPSVG (vrai parti socialiste vraiment de gauche).
Il faut faire monter la pression au sein du PS jusqu’a ce que les masques tombent…
Tant qu’il n’y aura pas une redistribution des affiliations partisanes pour mettre en adéquation les idées des hommes et leur « couleur » de parti, l’électeur ne s’y retrouvera pas et s’abstiendra de plus en plus perdant toute confiance dans les partis qui manquent aux devoirs que confère la constitution dans son article 4:
« Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l’article 1er dans les conditions déterminées par la loi. La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation. ».
cela ne fonctionne plus.
Il y a de fait :
1) un bloc gauche avec FdG et une partie importante du PS
2) un bloc social-libéral avec une partie du PS qui dénie le nom de socialiste au bloc gauche, l’UDI, le MODEM et une partie de l’UMP
3) un bloc droite avec une partie de l’UMP et le FN
@ charlotte (3)
Rassurez-vous, les masques vont bientôt tomber. Il y avait juste 41 députés qui se sont simplement abstenus lors du vote de la politique Valls-MEDEF. C’est pas beaucoup au départ, c’est beaucoup moins que les 100 qui, parait-il, doutent du bien fondé du pacte de responsabilité. On va voir combien il en restera lors du vote de la loi de finances. Valls, Le Guen, Cambadélis et autres sont persuadés que les « frondeurs » vont rentrer dans le rang.
On va connaître très bientôt le résultats des courses et savoir s’il y a vraiment lieu d’espérer une majorité rouge, rose verte ou si, une fois de plus, la baudruche va se dégonfler.
Que chacun se rassure, le gouvernement à enfin trouvé la solution . Reporter les élections plutôt que d’affronter le dégoût des électeurs de gauche.
http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/les-elections-regionales-et-departementales-auront-lieu-en-decembre-2015-gouvernement-505655
Ne pouvant plus convaincre les députés par les promesses suite à l’échec manifeste de la politique d’austérité, ne pouvant plus les convaincre par l’obligation de solidarité ( puisque la politique menée n’est pas de gauche), nous devrions assister à une nouvelle politique : celle de la contrainte.
Celle ci commence toujours par le dénigrement (ex: les députés soit disant « socialistes ») .
Comme prévu , le sauvetage du PS passera par la prise de conscience des députés . L’esprit de corps est une chose , ne plus écouter ses ėlecteurs en est une autre.
Continuera t’on une politique délibérément libérale (synonyme de concentration des richesses) , ou la République aura encore une chance d’être crédible ??
L’avenir dira si nos députés choisiront l’honneur ou la duperie.
au moins c’est clair, tu te places dans le camp des ennemis de classe qui veulent que ces députés échouent, pas dans le camp de ceux qui les soutiennent pour qu’ils reussissent
surtout pas. IL n’existe aps de vraie gauche… la gauche est plurielle, diverse, et democratiquement il faut la rassembler
non, c’est un gouvernement de gauche qui fait une politique droitiere
François Hollande n’a décidément pas de chance.
Les prix du pétrole sont à nouveau repartis à la hausse, faisant craindre un nouveau choc pétrolier.
Si le chaos continue de s’étendre en Irak, les prix de pétrole pourraient monter à $150.
Depuis 1973, chaque hausse des prix du pétrole a eu pour conséquence une baisse de la croissance en France.
Ne dis pas n’importe quoi Les députés n’ont besoin de personne pour voter en leur âme ou conscience. Pas besoin de se défausser à l’avance en inventant qu’ »on voudrait que les députés échouent ». Ça n’empêche pas qu’au vu de certaines expériences très désagréables et en se souvenant de déclarations à la Tartarin du genre « vous allez voir ce que vous allez voir », suivies de pschitt retentissants, on a le droit de se montrer circonspects.
Si vous voulez de l’enthousiasme, faut passer aux actes.
Si j’étais inspecteur du travail en activité, à la lecture du communiqué qui suit j’irais faire un tour sur le chantier de la Philharmonie, pour voir si les esclaves ont des contrats de travail et des bulletins de paie en bonne et due forme.
Un communiqué des occupants de la Philharmonie en construction :
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7178
Nous, chômeurs, intermittents, intérimaires, précaires, occupons ce mercredi 18 juin depuis 6h30 le chantier de la Philharmonie de Paris. Chantier pharaonique dont la réalisation à été confiée à Bouygues.
Onze d’entre nous ont accroché deux banderoles au sommet qui se voit encore depuis le périphérique.
Sur ce chantier, nous sommes allés à la rencontre de nombreux travailleurs roumains, slovaques, polonais, espagnols, portugais, allemands, belges, avec ou sans papiers, intérimaires pour beaucoup d’entre eux.
Ils nous ont fait part de leurs conditions de travail proches de l’esclavage, comme des ouvriers polonais payés 4€ de l’heure.
Dès l’arrêt du travail prononcé, leurs supérieurs les ont empêchés de nous parler en les isolant derrière des barrières. Nous avons proposé une Assemblée générale mais les ouvriers ont été renvoyés dans leurs baraquements.
Vers 10h30, plus aucun ouvrier n’était sur place. Suite à l’arrivée des forces de l’ordre aux entrées du chantier, 200 d’entre nous se sont rassemblés sur le toit. Des médias nous ont rejoint. Le chef de cabinet et le conseiller aux affaires sociales de la ministre de la Culture sont venus. Ils ont refusé de nous parler en présence des journalistes.
Alors que le ravitaillement nous est refusé, à 16h50 un copain escalade la façade pour nous apporter de l’eau !
Nous sommes toujours dans l’attente des interlocuteurs concernés : le ministère du Travail et la Direction de Bouygues, membre actif du Medef.
Il s’agit du droit de tous les travailleurs avec ou sans emploi et c’est la raison pour laquelle nous luttons aux côtés des cheminots, postiers, gaziers, chercheurs, personnels d’université, sages-femmes contre la paupérisation généralisée.
Nous appelons à une manifestation de convergence des luttes avec les cheminots, intermittents, chômeurs précaires demain jeudi 19 juin à 11h30 à la Gare Montparnasse.
Nous demandons toujours le non-agréement de l’Accord du 22 mars, préalable à l’ouverture de réelles négociations. Nous sommes contre toutes les réformes nuisibles et imposées par le gouvernement et le Medef. Et contre le monde qui va avec.
Ce que nous défendons nous le défendons pour tous.
« choc petrolier » comme s’il s’agissait d’une fatalité… Total peut payer
Total peut payer notre facture pétrolière et gazière!!!
La facture pétrolière et gazière de la France est déjà de 63 milliards d’euros par an.
En 2013, le bénéfice net de Total était de 8,4 milliards d’euros.
Soutien aux mouvements sociaux d’aujourd’hui et extension à ces mouvements : c’est un signe de santé enfin dans un pays rendu moribond par l’incompétence de ses dirigeants, leur cuistrerie, leur mensonges. Soutien notamment aux cheminots car à l’horizon, c’est la privatisation du rail, pour le plus grand plaisir de Bruxelles. Et honte aux « journalistes » qui pratiquent la désinformation sur ce mouvement.
Réunion publique “Comment rassembler la Gauche ?” – Intervention de Laurent Baumel
INTERVENTION DE LAURENT BAUMEL,
Député d’Indre-et-Loire,
Animateur de la Gauche Populaire,
Initiateur de l’appel des 100
« J’ai envie d’abord de vous dire que je ne suis pas sûr que l’on soit dans la minorité socialiste, ça pourra se vérifier un jour. Et puis, plus sérieusement, je veux vous dire que personne, pas même la direction de notre parti, n’a le monopole du travail de rassemblement de la gauche. Ce travail, il appartient à tous et d’abord à ceux qui sont en situation de le mener.»
« Il ne peut y avoir rassemblement autour d’une orientation politique suffisamment partagée.»
« La convergence c’est demain dans ce combat parlementaire, que nous allons en faire la première expérience. Les amendements que nous amenons dans l’hémicycle, nous les amenons devant l’ensemble représentation nationale. Et par conséquent, nous créons les conditions devoir avec les uns et les autres s’il est possible de faire ce bout de chemin. (…) si nous y parvenons, je pense que nous aurons franchi une étape qui fera date.»
Intervention de Laurent Baumel à la réunion publique Un Monde d’Avance « Comment rassembler la Gauche ? »
Intervention de Laurent Baumel à la réunion publique Un Monde d’Avance “Comment rassembler la Gauche ?”
Pour visionner la vidéo de l’intervention : https://www.youtube.com/watch?v=QGN9rcG_pYU
Discours
Merci pour cette initiative légitime. Je le dis car tout à l’heure Jean Christophe Cambadélis, notre Premier secrétaire est intervenu au sujet rendez-vous de ce soir, pour inviter – il visait notamment Pierre Laurent – les directions des partis frères à ne pas jouer avec les minorités socialistes. Mais je pense que ça s’adressait plutôt à la minorité socialiste.
J’ai envie d’abord de vous dire que je ne suis pas sûr que l’on soit dans la minorité socialiste, ça pourra se vérifier un jour. Et puis, plus sérieusement, je veux vous dire que personne, pas même la direction de notre parti, n’a le monopole du travail de rassemblement de la gauche. Ce travail, il appartient à tous et d’abord à ceux qui sont en situation de le mener.
Alors, la question que vous posez « est-ce que le rassemblement de la gauche est nécessaire ? », bien sûr elle est nécessaire pour toutes les raisons structurelles évoquées – je ne sais pas si nous aurons un jour la proportionnelle, mais dans ce type de scrutin, le rassemblement est souhaitable – mais aussi pour ceux que les uns et les autres ont dit avant moi. Un Front national qui menace, qui pourrait arriver au pouvoir, sinon seul, dans une coalition avec une droite dite parlementaire qui aurait fait sauter les digues. Henri Emmanuelli a rappelé que cela était possible. On sait, instruits par l’expérience, que parmi les conditions qui peuvent amener l’extrême droite et le populisme au pouvoir, la division de la gauche en fait partie.
Pour autant, ce qu’ont dit les uns et les autres avant moi est juste. Cela ne peut pas constituer une condition suffisante du rassemblement. Il ne peut y avoir rassemblement autour d’une orientation politique suffisamment partagée. Cela suppose que chacun fasse un mouvement, que chacun se rende un minimum compatible avec ses partenaires. C’est la responsabilité principale. Les exemples historiques ont été pris : L’union de la gauche, la grande révolution stratégique de François Mitterrand, qui avait compris la nécessité d’effectuer ce rapprochement, essentiellement à l’époque avec le Parti communiste. Des efforts programmatiques avaient été faits en ce sens. La gauche plurielle ensuite, qui consistait en une feuille de route, reconnaissons-le pas très élaborée, entre les socialistes, les écologistes et les communistes. Mais il y avait chez le chef de cette coalition, Lionel Jospin, au moins une volonté politique d’organiser une dialectique, un dialogue. A tel point que, je le rappelle ici, Lionel Jospin tenait tellement à la gauche plurielle que c’est ce qui l’a empêché de bouger, après les élections de 2001, sur les questions d’insécurité. Il l’avait dit, il tenait particulièrement à cette construction politique et il n’a pas voulu ouvrir, en fin de mandat, un débat compliqué à l’intérieur de la gauche plurielle. Bon je ne suis pas sûr à posteriori que la posture était la bonne, mais en tout cas, il tenait au rassemblement de la gauche comme une dimension essentielle et il faisait des efforts, me semble-t-il, dans ce sens.
Aujourd’hui, et je le répète car cela a été dit avant moi, la ligne politique qui a été au centre, c’est-à-dire du gouvernement, de la gauche au pouvoir, ne permet pas à l’évidence le rassemblement des forces de gauche.
Quelle est la ligne qui permettrait le rassemblement ? J’ai la faiblesse de penser que ce que nous essayons de construire, même si nous n’épuisons pas tout le panel des sujets, mais ce que nous essayons de construire avec ce que nous avons appelé « l’appel des 100 », constitue au moins sur les sujets abordés, cette position, cette ouverture, cet équilibre, qui peut permettre d’avancer dans le processus d’un rassemblement beaucoup plus large.
Que disons-nous ? Je vais être très court. Un : oui on peut mener un effort de réduction des déficits qui sont aujourd’hui excessifs et menacent la souveraineté financière de la France, mais on ne peut pas mener cet effort à marche forcée, sauf à prendre le risque de casser la croissance et donc crée une situation qui ne permet pas d’atteindre la situation que nous nous fixions d’atteindre. Et nous disons, nous ne pouvons pas faire payer ce redressement par les classes populaires et les classes moyennes de ce pays. C’est ça la grande erreur. Et Manuel Valls, d’ailleurs à sa manière, le reconnaît aujourd’hui. Mais c’est un peu tard.
Nous disons, on peut aider, dans une alliance des productifs, les secteurs productifs les plus exposés à la concurrence, les petites entreprises… Ceux qui incarnent l’entreprise au sens noble du terme, ceux qui créent de la richesse. Et que déverser 41 milliards sans garantie que cet argent n’ira pas à la distribution de dividendes accrus pour les actionnaires, sans garantie que ces montants iront à la recherche, à l’emploi, à l’investissement. Il faut une politique plus équilibrée qui garderait une partie de ces sommes pour aider les secteurs productifs qui en ont besoin ou qui s’engagent sur des financements. Mais il faut réinjecter la moitié de ces aides vers une politique de soutien à la demande : à l’investissement publique au pouvoir d’achat. Ce qui serait conforme à un objectif d’efficacité économique et conforme à ce que l’on attend de la gauche lorsqu’elle gouverne. La gauche lorsqu’elle gouverne est là d’abord, non pas pour détériorer les conditions matérielles des classes populaires, mais en principe pour les améliorer.
Et puis il y a le débat idéologique et stratégique. Je l’ai dit ce matin devant le conseil national. On peut comprendre, dans une période de chômage élevé, qu’un gouvernement socialiste ressente la nécessité d’engager un dialogue avec le patronat, pour voir s’il est possible de mouiller celui-ci dans l’objectif de redressement. Mais la social-démocratie et le socialisme démocratique ce n’est pas la subordination du travail au capital, ce n’est pas la subordination de la demande à l’offre, ce n’est pas la subordination de la justice sociale à l’efficacité économique. Ça, c’est le programme social-libéral, le programme blairiste. La social-démocratie, c’est accepter qu’il puisse y avoir des contradictions, des tensions. Et donc, c’est chercher des compromis, des équilibres, entre ce que l’on fait pour le capital et pour le travail, entre ce que l’on fait pour l’efficacité économique et ce que l’on fait pour la justice sociale.
Enfin à travers notre démarche, nous portons en effet une critique de ce régime de la Ve République. Nous proposons d’une certaine manière d’essayer de sortir de ce régime par la pratique. Les débats sur la VIe République, sur le changement de Constitution, ils ont eu lieu dans le Parti socialiste. On en connaît la difficulté. La difficulté principale c’est que vous aurez du mal à trouver un candidat à la présidence de la République qui fasse campagne pour abaisser son pouvoir. En revanche, nous avons la possibilité, à travers cette expérience, de changer l’esprit du régime de l’intérieur. Ce que nous sommes en train de faire est dans le fond assez simple. Mais dans sa simplicité même, assez audacieux. Nous sommes des parlementaires qui disons : « après tout, nous sommes les législateurs et nous avons le droit constitutionnel d’aller demain dans l’hémicycle défendre une orientation contrairement à la pratique établie jusqu’ici ». Nous allons voter nos propres amendements. Nous n’allons pas simplement faire de la gesticulation. Nous n’allons pas seulement faire, ce que l’on appelle dans le jargon parlementaire, des amendements d’appel. C’est-à-dire que nous acceptons de le retirer à la demande du gouvernement. Nous allons défendre nos propositions et montrer, ce faisant au pays, à l’électorat de gauche, à tous ceux qui attendent quelque chose, tous ceux qui désespèrent de voir qu’il se passe, nous allons leur montrer qu’il existe des femmes et des hommes d’abord à l’assemblée, j’espère au Sénat aussi, et demain plus largement lorsque les militants seront appelés à se prononcer dans le parti, qu’il existe des hommes et des femmes qui dans la période veulent relever au sein du Parti socialiste et avec, si c’est possible, nos partenaires, l’honneur et la dignité de la gauche française.
Je terminerai par là. La convergence c’est demain dans ce combat parlementaire, que nous allons en faire la première expérience. Les amendements que nous amenons dans l’hémicycle, nous les amenons devant l’ensemble représentation nationale. Et par conséquent, nous créons les conditions devoir avec les uns et les autres s’il est possible de faire ce bout de chemin. Et si nous y parvenons, ce n’est pas acquis d’avance, les complications politiques existent –vous verrez le feuilleton médiatique de la semaine autour de la discipline au sein du groupe socialiste – mais si nous y parvenons, je pense que nous aurons franchi une étape qui fera date.
« non, c’est un gouvernement de gauche qui fait une politique droitiere »
On croirait une raffarinade ;-).
Mais non, un gvt qui fait une politique droitiére c’est un gvt de droite.
Eh bhé, ça promet ! Dans le genre langue de bois d’ébène, il se pose là, le Baumel, qui prend modèle chez Lionel « mon programme n’est pas socialiste » Jospin et qui trouve que le gouvernement est trop centriste alors que le mussolinien Valls fait du gringue au MEDEF à fond la caisse. Avec des cocos comme ça pour tirer le parti dit socialiste à gauche, on va aller loin !
Les frondeurs ne pourront pas aller jusqu’au bout. J’aimerais qu’il réussisse, et je les soutiens, mais la direction du PS a la main sur eux. En d’autres termes, elle peut leur imposer une pression maximale, alors que l’inverse n’est pas vrai. De plus – et combien de fois faudra-t-il le répéter ? – si la Vème République permet théoriquement à l’Assemblée de renverser le gouvernement, toutes les cartes restent entre les mains du Président. La dissolution étant son arme (et sa menace) absolue. M. Filoche donne des leçons à tout le monde sur ce qu’est le combat politique, mais il refuse obstinément de voir cette réalité en face.
Telle est aujourd’hui la responsabilité de F. Hollande. Il tue la gauche, et quand ce cauchemar sera enfin terminé (en 2017) ce sera pour céder la place à un autre très mauvais songe : le retour au pouvoir de la droite. Hollande, Valls et toute leur clique, eux, se voient sans doute un bel avenir dans le rôle de force d’appoint de l’UMP-UDI (une fois la droite dure partie chez la Marine), un peu comme le SPD en Allemagne.
c’est bel et bien un gouvernement de gauche qui fait une politique droitière pourtant, et ce n’est pas une « raffarinade », c’est une question d’analyse de classe déterminante
oui mais pour comprendre cette question théorique et pratique décisive, pourtant élémentaire, il faut deux choses :
1°) être un citoyen normal qui connait la gauche et la droite, c’est le cas de millions d’électeurs et concitoyens
ou
2°) avoir des connaissances théoriques, historiques, politiques, militantes
mais une chose, une seule est aveuglante :
le sectarisme gauchisant anti socialiste primaire, et il remonte dans certains milieux, sans forcément qu’ils le sachent, à la III° période de l’IC
il est vrai que la tache des députés fidèles au socialisme est très difficile
et que l’appareil et la V° république sont contre eux
mais ce qui peut peser pour qu’ils réussissent c’est le mouvement social, c’est le contre poids aux pressions d’en haut
sans mouvement social…
et Laurent Baumel et Jean-Marc Germain ont déclaré qu’ils iraient » jusqu’au bout »
http://www.irresistable.fr/wp-content/uploads/2011/05/01-500×375.jpg
« 1°) être un citoyen normal qui connait la gauche et la droite, c’est le cas de millions d’électeurs et concitoyens »
Des millions de citoyens comme moi qui ont voté toute leur vie pour le PS depuis leur premier vote et y compris encore en 2012 et même qui ont fait parti aussi comme moi du PS pendant des décennies ont compris que la lutte des classes au PS est à gauche dans les MOTS et les grandes envolées lyriques avant les élections et désormais de plus en plus à droite dans les ACTES et les FAITS aprés les élections.
C’est comme ça qu’un citoyen normal juge une politique de gauche ou de droite.
Il n’y a aucun « sectarisme gauchisant anti socialiste primaire » là-dedans, des millions de citoyens normaux sont devenus abstentionnistes sur cette simple constatation.
Ne pas comprendre cela pour le résumer à de l’ignorance ou du sectarisme est grave.
Bonjour,
Je me permets de vous envoyer ce mail pour vous encourager à continuer dans cette dynamique qui est la votre. La ligne que vous défendez est encore la plus cohérente lorsque l’on s’inscrit dans une ligne politique socialiste. J’ai voté François Hollande au dernière présidentielle. Je suis professeur de technologie et fils de cheminot, passionné de philosophie et de sciences politique. Je suis socialiste dans l’âme! Ce qui me fait mal, c’est de constater que lorsque Nicolas Sarkozy était président, je fesais des heures supplémentaires défiscalisées. Aujourd’hui, avec la même politique menée par le duo Hollande-Valls ou Valls-Hollande, on ne sait même plus finalement! je gagne moins puisque imposé davantage ( je ne suis pas contre l’impôt, encore faut t’il qu’il bénéficie au plus faible et non pas aux classes privilégiées ex: niche fiscale qui favorise la spéculation dans l’art).
Finalement même dans l’ultra-libéralisme la « gauche » c’est pire que la droite.
Le PS n’est pas de gauche, c’est devenu un parti ultra libéral et de loin le pire puisqu’il a trahi la classe moyenne et la classe qui produit la richesse, la vrai!.
La thèse de Jean Claude Michéa correspond à ma ligne politique. Je pense que le bureau politique doit absolument relire l’ettentiel des oeuvres du socialisme pas celles de Rocard! mais celle de Proudhon, Marx, Engels, Jean Claude Michéa aujourd’hui!
Le Socialisme c’est se donner les moyens d’un partage plus équitable des richesses tout en respectant la Planète, le socialisme c’est d’abord le social ensuite le sociétal et non l’inverse, on ne met pas la charue avant les boeufs. Bien que « la classe moyenne » soit par essence plus conservatrice, dans une période de prospérité, les avancées sociétales ont plus de chance de réussir pour les diverses minorités.
Dans une période de tension sociale, de crise fiancière qui a conduit à la mutualisation des pertes et à la privatisation des profits, le gouvernement n’a rien trouver de mieux que continuer la casse sociale et du service public! Et pour montrer la soit disant différence avec la droite, le clivage se fait sur le Mariage pour tous! (je ne suis pas contre) Il faut la distribution des richesses pour tous! le mariage pour tous, le droit de vote des étrangers en période de prospérité ne poseraient pas de problème!
Le Parti Socialiste a trahi la classe moyenne!
Le Parti Socialiste est aujourd’hui un parti qui défend les interêts des nantis!
Le Parti Socialiste est aujourd’hui l’allié objectif de la classe dominante!
Tenez bon sur votre ligne politique!
Je souhaite vivement la convergence des luttes sociales, Cheminots, Intermittants du spéctacle, Victimes des licenciements économiques, Enseignants précaires! pour que de cette période difficile nous arrivions ensemble à une politique équitable!
Cordialement, Mohamed EL K
non, ce qui est grave c’est d’ignorer qu’il y a la droite, la vraie en face…
CR du CN par motion 4
Matinée
(A noter l’absence involontaire et excusée de plusieurs camarades du fait des grèves -deux ont pu être remplacés par des suppléants-. Nous ne pouvons qu’en être désolés sans pour autant condamner un mouvement social qui ne prend pas en otage, qui n’est pas irresponsable, mais qui est l’expression d’inquiétudes fortes quant à l’avenir de salariés à la fois pour leur vie mais aussi pour la sécurité des usagers que nous sommes.)
Le CN a commencé par la distribution aux membres du CN d’un dossier conséquent :
• Une revue de presse concernant les positionnements des uns et des autres entre la fin avril et la mi-juin (européennes, l’unité du PS, les critiques internes au PS, la gauche, beaucoup d’articles concernant JC CAMBADELIS, les dossiers en cours, …….
• Un dossier avec les membres du SN et les différents pôles d’activités qu’ils animent.
• Différents feuillets sur les résultats des élections européennes, la composition du nouveau parlement européen, un courrier de JCC à Manuel VALLS sur la demande de procéder par étapes pour les nouvelles mesures à mettre en œuvre avec le prochain budget, l’intervention de JCC devant le BN du PS, 2014 l’année Jean JAURES, un bulletin d’inscription pour l’UE d’été à La Rochelle à partir du 29/08/2014.
• Guillaume BACHELAY a présenté le rapport d’activité du PS à aujourd’hui, avec en particulier une longue liste à la PREVERT de toutes les mesures positives, prises par le gouvernement et le PS dont on ne parle pas assez.
• A alors commencé le débat général, aves les figures imposées et les représentants des différentes motions.
Le plus grand nombre des interventions a été très critique vis-à-vis des politiques menées ayant abouti à des abstentions records et la montée très forte du FN.
• Enfin une longue intervention de Manuel VALLS rappelant les points de son intervention devant l’AN suite à son investiture :
—Un long rappel des dysfonctionnements que l’on doit résoudre, avec un agencement qui a quand même surpris : le terrorisme (Bruxelles), la sécurité, le communautarisme, l’Europe,
—la refonte des territoires,
—la nécessité de relancer l’offre pour vaincre le chômage
—et bien sûr la nécessité absolue d’avoir un soutien solidaire et unanime de son parti, le PS.
De 13 à 14H00, les signataires de la présente ont alors pris un repas convivial avec beaucoup d’échanges.
Après-midi
Après avoir bien insisté sur la diminution des présences des cadres du CN, et en particuliers des responsables du PS (quelles que soient leurs revendications exprimées le matin) pour suivre les débats de l’après-midi, Jean Christophe CAMBADELIS a présenté sa feuille de route, en 3 points, d’une manière très pédagogique, très simple et avec souvent « ses » affirmations à double sens.
• Le socialisme et donc le PS et la gauche doivent retrouver une identité forte, à gauche. A l’occasion des états généraux à venir il faudra bâtir un socle idéologique, avec les militants et la société civile, pour une vraie société humaniste, une vraie redistribution des richesses et des revenus.
• Le PS doit refonder ses structures et son organisation pour une meilleure efficience, une meilleure participation de tous les militants à tous les niveaux, accompagnée d’un programme efficace de communication et de formation.
• Le PS doit être le moteur d’un nouveau rassemblement de toute la gauche, seule objectif pouvant assurer la pérennité de la gauche au pouvoir pour mettre en œuvre les changements nécessaires à une transformation de fond de la société.
JCC a annoncé la tenue des Etats Généraux du PS, ouverts à tous, a insisté sur l’ampleur de la tache à laquelle il va s’atteler avec, espère-t-il, la participation de tous parce que le PS est en danger de disparition.
Ce fut un mélange de très bonnes volontés mais aussi de la carotte et du bâton.
DEBAT dans la salle.
La plupart des intervenants ont accueilli avec plutôt satisfaction la feuille de route de JCC, mais en émettant à chaque fois une réserve concernant le passage de la parole aux actes.
Laure Durand est intervenue pour nous :
Puisque Jean-Christophe, tu nous a toutes et tous rassurés quant a ta volonté du débat respectueux, de la parole sans faux semblant, et nous avons pu en avoir plusieurs illustrations ce matin, j’en profite pour prendre la parole. En toute humilité mais sans concession.
Il n’est pas vrai que ces ouvriers et ces employés se ruent sur le FN, ils s’abstiennent surtout eux aussi, comme la majorité des citoyens.
N’oublions pas que le 1er parti de France, aujourd’hui, ce n’est pas le FN mais le parti des apathiques, le parti des abstentionnistes.
Nous avons 2 missions qui s’ouvrent à nous aujourd’hui.
La première mission est de créer un nouveau rassemblement. Tu l’as dit Jean-Christophe, nous devons reconstruire une union sur un socle commun.
À 2 conditions :
La première est que nous respections nos partenaires.
Si nous considérons toutes leurs idées comme irréalistes et toutes leurs critiques comme non fondées et irresponsables, alors nous ne pourrons que continuer de diviser la gauche. Notre premier ministre et camarade Manuel Valls nous a alerté contre ceux qui ne souhaiteraient pas sérieusement gouverner. A titre personnel je me demande donc quelles sont ces alliances que Manuel Valls appelle de ses vœux.
La seconde est de redonner confiance par les actes. Comment pourrons-nous convaincre de la possible mise en œuvre d’un programme commun… si nous ne le faisons pas alors que nous sommes déjà au pouvoir !
La deuxième mission consiste à retrouver nos électeurs.
Et là je ne peux qu’exprimer la colère que l’on entend jusque dans les sections : qui a voté pour un socialisme de l’offre ??? Qu’est-ce que le socialisme de l’offre ?
Nos électeurs du premier tour comme du second ont d’abord entendu le discours du Bourget. Ils ont entendu notre proposition numéro 9 visant à supprimer 30 milliards de niches fiscales pour réinvestir dans la fonction publique.
Ils ont entendu notre volonté de faire une vraie réforme fiscale de fond.
Ils ont entendu notre volonté de justice et de remise en cause des programmes néo-libéraux. C’est aussi ce que nous avons dit pendant les européennes avec ou sans collage nocturne d’affiches. Mais le problème ce ne sont pas les affiches mais les mots qui ne sont plus lus, plus crus.
Nous ne représentons pas l’alternative nécessaire à la droite qui puisse redonner espoir et faire barrage à l’extrême droite. Alors, nous devons à nouveau assumer d’être de gauche.
Retrouvons notre fierté de défendre des idées saugrenues et anachroniques selon la droite et les médias comme la réduction du temps de travail, les emplois jeunes ou encore le vote des étrangers. Nous sommes forts quand nous n’avons pas peur d’innover et d’imposer le progrès social.
Loi ESS, loi consommation, amélioration du congé parental, abolition de la prostitution, non cumul des mandats … bien-sûr qu’il y a des raisons d’être fiers.
Mais cela ne saurait suffire, les électrices et les électeurs nous l’ont dit aux municipales, en restant chez eux, chez nous, notamment nous qui perdons notamment notre belle ville rose de Toulouse malgré un bilan excellent et une campagne de terrain sans précédent.
J’aimerais néanmoins finir, chers camarades par plusieurs notes d’espoir.
De nombreuses initiatives sont lancées pour engager le rassemblement de la gauche.
De nombreux députés rappellent le devoir de nos parlementaires de contrôler l’exécutif dans le mandat qui a été donné pendant les élections.
De nombreux militants, clubs, courants, nous alimentent d’idées concrètes pour réduire notre dépendance à la finance et investir dans l’avenir.
— Regardons le rapport d’Alain Grandjean sur le financement de la transition écologique par l’outil monétaire.
— Regardons la proposition de plan d’investissement de la confédération européenne des syndicats.
— Regardons les propositions de réduction du temps de travail en Suède et dans bien d’autres pays.
— Regardons vers Podemos, vers Syrisa, vers les mouvements brésiliens qui œuvrent à une société post-croissance, plus juste, plus économe et plus écologique.
Sans cet investissement volontariste et fort, nos électeurs continueront de nous fuir. Mais la recomposition à gauche se fera. Elle sera longue, et se fera en dehors du PS.
Nous aimons notre parti, notre responsabilité est historique. Nous connaissons l’histoire, nous savons aussi ce qu’il est advenu du Pasok ou du PSOE en Espagne.
Nous ne souhaitons pas cela pour le parti socialiste français et les forces progressistes de gauche Européennes ne le souhaitent pas non plus.
Oui il faut se respecter. Se respecter c’est respecter notre histoire, notre mémoire, nos promesses, les espoirs que notre électorat porte sur nous.
Oui il faut revoir notre logiciel.
Pas pour le réorienter mais pour le renouveler, pour l’adapter aux nouveaux outils et aux nouveaux problèmes. Ces outils existent. N’ayons plus peur de les utiliser et redonnons dès maintenant la fierté d’être socialistes.
Chères et chers camarades, je vous remercie.
Cette intervention a été bien accueillie par la salle.
Il est à noter que le mot « solidarité » n’a jamais été prononcé à ce CN (ni la solidarité sur le terrain avec les salariés et les syndicats en lutte, ni la solidarité avec les citoyens qui souffrent, ni avec les associations, les mouvements qui se mobilisent, ni avec la souffrance dans les « quartiers, ….).
Après le CN nous l’avons fait remarquer à JCC qui nous a assuré d’en prendre bonne note.
Fin d’après-midi
Après ce CN assez triste, sans enthousiasme, nous nous sommes à nouveau réunis en fin d’après midi pour le poursuivre d’une manière plus conviviale et prendre des décisions sur nos actions à venir.
Marie BIDAUD, Libia ACERO-BORBON, Georges BEN SAMOUN, Rémi DEMERSSMAN, Henri CHAZELLE, Thomas PETIT, Laure DURAND, Séti REYES, Jérôme VERGER
Bonjour ,
j’ai de toute ma vie, toujours voté à gauche et lorque je voyais Zarkozy à la télévision …
Il me dégoutait.
Je suis allé payer pour voter De Montebourg aux primaires ….Au premier tour, et F.H au deuxième ….
Maintenant lorsque je vois Hollande dans la lucarne …Je zappe …Car JE me dégoute.
Cordialement .
Philippe
De : Didier H
Objet : re: Invitation au rassemblement pour un sursaut des socialistes et de la gauche
Date : 18 juin 2014 14:04:11 HAEC
À : Invitation
Répondre à : Didier H
Bonjour,
Je ne serai pas parmi vous mais je salue cette initiative car, en tant que militant du Parti de Gauche et citoyen de cette triste république, je n’aspire qu’à l’unité d’une gauche sociale, républicaine, laïque et écologiste qui puisse redonner espoir à un peuple désorienté par tant de reniements.
Sachons réunir ce qui est épars !
Salut et Fraternité
Didier
De : Daniel V
Objet : re: Invitation au rassemblement pour un sursaut des socialistes et de la gauche
Date : 18 juin 2014 14:36:05 HAEC
À : Invitation
Répondre à : Daniel V
Bonjour,
Merciipour cette invitation et cette excellente initiative.
Hélas je ne peux pas me rendre disponible aux jours indiqués, mais de tout coeur avec vous,bon rassemblement et bon travail.
Amitiès de gauche
Marie-Paule V
De : « Denis P
Objet : Rép : Invitation au rassemblement pour un sursaut des socialistes et de la gauche
Date : 18 juin 2014 13:01:27 HAEC
À : « Invitation »
Merci de l’invitation!
Bien sur, j’ai voté FH par conviction en 2012…
Bien sur, je vais pas changer d’opinion et me tourner vers la droite….encore moins vers l’extrème !
Alors de grâce, puisque vous êtes un noyau décidé à tenter de faire bouger « un appareil dont le pilote aux commandes ne connait pas les signaux »….
Faîtes vraiment quelque chose !
Et puis, il y en a aussi marre de ce déni des écologistes qui ont des propositions à étudier pour vivre plus sain….(je ne parle pas des intégristes …..!)
Ce week-end, je bosse, c’est ici à Orléans et aux environs un week-end d’ouvertures d’ateliers d’un collectif d’artistes autogéré…
merci de défendre ceux qui adhèrent à vos thèses sans pour autant pouvoir être présents,
Bon courage à tous,
Bien cordialement
Denis P
Sculpteur et art thérapeute
45140 ST JEAN DE LA RUELLE
serons absents , mais vous encourageons dans le sens de la voie dont que vous mettez en avant
B.M D
Je suis d’acoord avec vous
mais je ne peux me rendre à ce rendez vous à cette date
Salutations socialistes
JM B 22 SAINT BRIEUC————-
Bonjour !
Merci pour votre invitation et bon courage pour vos débats… mais je ne suis pas au Parti socialiste. Par contre, je suivrai vos réflexions (et mon organisation République et Socialisme http://www.republiqueetsocialisme.fr également) avec beaucoup d’attention.
Amitiés,
Marinette Bache
Conseillère de Paris
De : p r
Objet : re: Invitation au rassemblement pour un sursaut des socialistes et de la gauche
Date : 17 juin 2014 22:13:15 HAEC
À : Invitation
Répondre à :
Bonsoir,
Je serai de tout coeur avec vous pour que vive la gauche socialiste car nous devons impérativement changé de politique : Nous n’avons pas élu F Hollande pour faire une politique de Droite quand au fossoyeur de la gauche M Valls ferait mieux de réflécjir avant de parler car c’est lui le fossoyeur !!! Quand on parle de prise d’otage comme le Guen, il devrait avoir honte la vrai prise d’otage c’est la capital qui la fait et tous les jours . Il faut cesser avec la compétitivité qui n’est qu’une impasse comme celle de la flexibilité mais la non revalorisation du point d’indice de la fonction publique m’a conduit à faire des choix et vivre des restrictions aussi un déplacement si lointain est hors de mes moyens financiers
Patrick R
Merci Gérard pour tout le travail que tu as fait, tu as enflé des centaines d’électeurs pour moi, mais maintenant c’est plus la peine, car tout le monde a compris que j’étais de droite …
mais on s’en fout j’ai encore 23 ans à me goinfrer aux frais de la princesse même si lècher les amerloques me fatigue la langue !
allez ! bonne retraite à toi !
Je reçois la lettre de « Démocratie et socialisme ».
Cela fait du bien de te lire, surtout « tes coups de gueule ».
Ce qui se passe actuellement est proprement insupportable.
Et tous ceux qui se révoltent méritent notre considération.
Amitiés socialistes
Danièle P
Ancienne assistante du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale
A la retraite dans le Gard, où on s’est rencontré, depuis 1997
Ça m’aurait fait grand plaisir de venir à Bellerive.
Mais j’ai du mal à me déplacer.
Il serait temps qu’il y ait un sursaut.
Et nos petits camarades dits frondeurs à l’assemblée???
Bon rassemblement. Je pense qu’on en aura un compte rendu.
Amitiés
Danièle P 30
Bonjour Gérard et un gros merci pour ta chaleureuse réponse …
Je suis vraiment désolé de ne pouvoir être parmi vous physiquement ce week end ,
mais j’y serai par la pensée et le coeur … J’espère que beaucoup de personnes
de la vraie GAUCHE pourront être parmi vous pour construire cette alternative urgente dont
le peuple à tellement besoin …
Avec toi Gérard et vous tous , fraternellement ,
Jean-Pierre
François R
Objet : Rép : Invitation au rassemblement pour un sursaut des socialistes et de la gauche
Date : 14 juin 2014 21:32:07 HAEC
À : « Invitation »
Invitation refusée : la gauche est suffisamment divisée comme celà. Pourquoi avez-vous besoin de vous y mettre à 7 orga pour vouloir détruire ce qu’ il reste du front de gauche ?
Bonjour, je tenez à vous remercier cela fait plaisir de voir qu’il existe encore au Parti Socialiste des gens de « gauche ». Je suis cheminot « nanti » je travaille en gare en horaire décalé, les week end et jours fériés, je donne le départ des trains et veille à la sécurité sur le quai des trains et des voyageurs (« chef de gare ») à montpellier.
Cela fait 15 ans que je fais ce métier je suis agent de maîtrise et atteint péniblement avec les primes 2100 euros les bons mois, je ne suis pas ici pour me plaindre mais que l’on sache que nous ne gagnons pas des fortunes, que nous ne sommes pas payés pendant nos jours de grève et que nous défendons pas seulement ce pour quoi des personnes se sont battus notre statut mais aussi pour le Service Public et éviter les accidents comme Bréttigny sur Orge.
Nous le constatons tous les jours surtout nos collègues de l’équipement qui n’ont pas les outils pour entretenir correctement les voies…
La CGT a proposé une réforme qui se nomme la voie du Service Public, nous ne sommes pas contre une réforme et pour l’intégration de RFF dans la SNCF mais pas comme la direction SNCF l’a proposé au gouvernement, ce sont les même qui ont crée RFF,cela veut dire quoi un groupe ou il y aurai 3 Entreprise Publique Industriel et Commercial (EPIC ) ou la convention collective nivellerai par le bas les droits des travailleurs cheminots public et futur prive pourquoi ne pas prendre en référence le meilleur statut et réglement ressources humains qui est le nôtre?
Enfin je suppose que vous connaissez déjà le sujet
ma famille est de gauche, mes parents étaient instit, ma mére etait adjointe au mère de Lodève (mme bousquet) et maintenant conseillere municipale, ma soeur et mon beau frere sont a la DGCCRF quand à moi je suis cheminot, j’ai ete sur paris delegue CGT en CHSCT notamment et j’avoue que cela fait la deuxieme fois depuis 1992 que je n’ai pas vote après les presidentiels de 2002. Je perds espoir en la classe politique bien que je ne comprenne pas le salariés ou l’ouvrier qui vote FN.
Ca me fait mal d’entendre les socialiste parler comme l’UMP, en confortant Marine Lepen qui dis tous pareil,Mr le président lui donne raison.
Alors merci d’avoir une voie différente cela ne doit pas être facile
Emmanuel T
Pour notre part pendant la seconde guerre mondiale certains ont collaboré,certains ont baissé les bras et certains ont résisté, nous cheminots resisterons comme l’a fait notamment la CGT
Cher camarade,
Félicitations pour ton « travail »… haut et fort !!!
Bon courage !
Salut républicain et socialiste.
CC
Bonjour Mr Filoche.
Comme je vous l’avais dit sur FB je suis conducteur de trains sncf, élu et militant PS syndiqué à la CGT de Metz.
Nous sommes au front depuis bientôt sept jours et grace à vous mon moral est remonté parce que je suis vraiment perdu dans mes convictions politiques.
Je suis écoeuré d’avoir soutenu et élu François Hollande qui par son action nous ridiculise et explose notre engagement et nos actions qui ont permis de faire disparaître la droite au pouvoir.
Il a tout détruit en seulement deux ans et va permettre la montée des extrémistes.
Aujourd’hui à notre AG on a décidé d’ouvrir une caisse de grève sur Metz et comme tu le sais on a besoin de contributions pour nous permettre de survivre et de gagner le combat.
Je viens simplement te demander s’il est possible que tu m’aide à trouver des donateurs et des soutiens sur la région de Metz Nancy Thionville et Forbach.
Le nerf de la guerre est toujours l’argent et bien que les médias osent dire qu’on gagne énormément d’argent ce n’est pas me cas et si le mouvement doit continuer il va falloir que l’on s’ organise.
En tout cas juste ton soutien moral et personnel nous suffit car pour moi tu fais déjà parti des grand hommes humanistes que je porte haut dans mon coeur.
MERCI MR
Amicalement camarade socialiste.
JÉRÔME S
Bonjour Monsieur Filoche,
J’ai 64 ans et lors des européennes j’ai pas voté,c’est la première fois, de ma vie.
D’abord parce que le peuple français avait voté non sur le traité européen. ( il y a donc trahison des politiques)
Puis parce que le dernier bulletin que j’ai mis dans l’urne il y avait écrit Hollande dessus.
Or Hollande ce n’est que mensonge , voir pire que sarko car lui nous savions à quoi nous en tenir.
Mon seul adversaire n’a pas de visage, c’est la finance. Très jolie phrase, mais voila cela s’arrête là, car hollande
est un valet de la finance, du medef.
Je suivrait avec attention ce qui se passera à l’assemblée nationale, mais je ne me fait pas d’illusion
Gérard Br
Maryvonne a écrit : « Ce n’est pas à Gérard Filoche de quitter le PS car il en est un représentant de valeur . C’est à Valls de sortir du PS ! »
Daniel a écrit : « Pour moi, le PS n’est plus la gauche, même si la participation du sénateur PCF Laurent, à la réunion publique » Comment rassembler la Gauche », prête à confusion. Ce qui ne m’empêche pas de respecter le soldat Gérard Filoche. »
Filoche,
explique comment tu penses faire un mouvement social avec ton syndicat, la CGT, qui, dès qu’il est rassuré, arrête le mouvement.
Désolée je ne serai pas en France à cette date De tout cœur avec vous Faites du bon travail et sortez-nous de ce bourbier libéral !!!
Amitiés socialistes
Liliane
moi je suis un syndicaliste de base, et je connais bien les difficultes de diriger une greve,
Est-ce qu’à ceux qui t’écrivent pour te dire que le PS n’est plus de gauche, et dont tu reproduis le courrier ci-dessus, tu réponds comme à tes lecteurs par des insultes ? Est-ce que les abstentionnistes sont des ignorants qui n’ont aucune culture politique ?
Si, comme tu le préconises, on votait massivement pour un PS qui mène une politique austéritaire, crois-tu sérieusement que ça inciterait les libéraux qui nous gouvernent à changer de politique ?
les difficultés de diriger une grêve hahahaha !
de la casser tu veux dire ? il suffit de graisser un peu la patte au syndicat et hop le tour est joué ! comme ton ami martin même silà c’était un peu visible ptdr !
hahaha
@ ALOISUS
C’est vrai qu’on n’oublie pas la « fluidification des rapports sociaux » de l’UIMM. Si le patronat est corrupteur, c’est parce qu’il y a des corrompus en face.
tous pourris sauf toi hein ?
je reponds a tous ceux qui ne savent pas qu’il faut apprendre de l’histoire, de la theorie, de la pratique, et faire des analyses de classe, oui
ASSEMBLÉE NATIONALE
Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE LIBERTÉ- ÉGALITÉ – FRATERNITÉ
Paris, le 19 juin 2014
Aux députés du groupe socialiste, républicain et citoyen
Cher(e) Ami(e), Cher(e) Collègue,
Une liasse de douze amendements a été envoyée à certains collègues du groupe SRCpour solliciter des cosignatures dans le cadre de l’examen des textes budgétaires de l’été.
Le corps du message explicatif indique que ces amendements sont issus des groupes de travail « ménages » et « entreprises » ce qui peut prêter à confusion. Bien qu’un des cosignataires soit responsable socialiste de la commission des affaires sociales et, un autre, responsable socialiste sur le PLFRSS,les groupes de travail évoqués ne sont pas des groupes de travail SRC.
Je regrette cette méthode qui contourne nos modes de fonctionnement collectif notamment par ceux qui sont chargés de les mettre en œuvre.
Par ailleurs, certains de ces amendements contreviennent aux dispositions adoptées collectivement mardi 17 juin 2014 lors de notre réunion de groupe, résumés dans le relevé de décision envoyé ce même jour.
Je te prie de croire, Cher(e) Ami(e), Cher(e) Collègue, en l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Bruno le roux
President du groupe socialiste et republicain
« moi je suis un syndicaliste de base, et je connais bien les difficultes de diriger une greve »
cette réponse n’explique rien
je ne demandais même pas une justification.
Ne sommes-nous pas sur terre pour être heureux ?
J’espère fortement que les frondeurs ne vont pas se dégonflés en route et qu’ils parviendront à convaincre d’autres.
Si cela pouvait été l’heure de vérité et que Valls soit battu sur le budget, il n’aurait alors qu’une seule ressource, s’incliner et perdre la face ou démissionner.
Et tant pis si hollande dissous l’AN, le président aura été mis en face de ses responsabilités, il en portera éternellement la blessure, sa carrière politique sera foutue ou alors il rêve de se faire réélire en 2017 après avoir quitté le ps.
cette possibilité a été évoquée l’autre jour en AG de section par certains camarades et ils n’ont pas tort, il en est capable!
Le ps tu l’aimes ou tu le quittes!
Cette fois le bras de fer pourrait bien etre engagé avec les frondeurs.
c. Bartolone président de l’AN, Jean Christophe Cambadelis et Manuel Valls sont très clairs et ont adressé chacun en ce qui les concerne un avertissement aux auteurs des amendements sur le texte budgétaire.
C. Bartolone laisse une mince porte de sortie entrouverte en déclarant que des amendements peuvent être acceptés s’ils ne dénaturent pas le sens général du texte.
JCC ne parle pas encore d’exclusion mais d’appel à la responsabilité mais il a dit clairement que le role du ps était de soutenir le gouvernement.
On va donc voir qui aura le dernier mot ou si comme d’habitude l’aile gauche va manger en chapeau dans une paix des braves, une synthèse dont Hollande a le secret (voir congrès du mans et la motion synthèse imposée par Emmanuelli et ses amis)
En tout cas j’espère que les frondeurs iront jusqu’au bout, ce serait historique et les résultats des européennes qui ont placé le FN en tete méritent bien cela!
http://www.liberation.fr/video/2014/06/16/le-ps-tu-l-aimes-ou-tu-le-quittes_1042570
« BORDEAUX (Reuters) – Le premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de Gironde, Ludovic Freygefond, a été renvoyé jeudi devant le tribunal correctionnel pour trafic d’influence et corruption dans le cadre d’un dossier d’opérations immobilières dans la commune dont il était le maire, a-t-on appris de source judiciaire »
encore un bon socialiste
« Le gros mensonge d’Anne Hidalgo n’aura pas résisté longtemps à l’épreuve de la réalité. Quelques semaines après son élection, la nouvelle maire de Paris a été contrainte de reconnaitre publiquement ce qu’elle niait farouchement depuis des mois : la situation financière de la capitale que Bertrand Delanoë lui a laissée en héritage est absolument désastreuse. Selon ses propres aveux, il manquera 400 millions d’euros l’an prochain pour boucler le budget de la ville, un trou colossal comme jamais Paris n’en avait enregistré dans son histoire. Pour donner le change, Julien Bargeton, l’adjoint aux finances a fait mine de découvrir avec stupéfaction cette mauvaise nouvelle, que Capital avait dévoilé dès mars dernier. »
menteur comme un socialiste …
Mon dernier vote a été pour HOLLANDE en 2012. La politique menée par cette pseudo gauche m’a amenée à ne plus voter depuis. Je suis scandalisée par l’attitude de ces « socialistes » qui renient les valeurs de la gauche, agissent comme la droite. L’insolence de ce gouvernement qui, comme tu le dis, prend de hauts ceux qui luttent pour défendre le service public. 9 jours de grève pour les cheminots et en retour, un mépris total. Ce devrait être TOUS LES SOCIALISTES qui réagissent. Comme dit « Médiapart » HOLLANDE plus ferme à l’égard des cheminots que de la finance… C’en est ecoeurant ! Continue, merci.
arretez ce genre d’attaque, elle est plus a gauche que quantité d’autres
GF : « tous pourris sauf toi hein ? »
Tous sains sauf Cahuzac, hein ? C’est plus facile de désigner un mouton noir, hein ? Ça évite de mettre en cause une organisation vermoulue.
Gérard,
Tes interventions au BN du PS sont toujours courageuses et très pertinentes. Mais j’ai l’impression que tu parles dans le vide… à moins que tu publies les réponses sérieuses et argumentées que ne dois pas manquer de te faire le nouveau Premier secrétaire :)
Tous le monde a l’air de tomber des nues dans ces commentaires, comment le partis socialiste n’est pas de gauche?
Ça fait quand même 40 ans que le virage à droite du parti « socialiste » à été amorcé et depuis bien ancré dans le libéralisme et les doctrines financières et anti social qui vont avec.
Pourquoi soudainement le gouvernement hollande reviendrait sur ce qui est entériné depuis si longtemps?
Le socialisme et le capitalisme ne peuvent pas coexister, il faut faire un choix de société et ca c’est au peuple de le faire, pas dans les urnes mais dans la rue par la grève générale…
Oui je sais c’est passéiste mais quelque fois le passé c’est l’avenir…trouver un autre type de motivation sociale que la croissance économique que la concurrence de tous contre tous que l’exploitation des esclaves du tiers et du quart monde comme seule ambition, n’est ce pas ca être de gauche? le réalisme des valls et consort n’est qu’un renoncement a l’idéal socialiste et une soumission au monde de la finance, des actionnaires et de ceux dont le capitalisme donne le pouvoir de nous asservir.
Le parti socialiste peut mourrir le socialisme en tant que tel ne mourra pas, peut etre meme que c’est souhaitable…
le Ps est de gauche, meme si la politique actuelle du gvt hollande valls ne l’est pas
mais cela nous conforte, nous avons atteint 29 signataires au BN et l’appel des 100 députés, on sert…
De Médiapart ce jour
Jean-Marie Le Guen a minoré de 700 000 euros
son patrimoine
D’après des informations recueillies par Mediapart, le secrétaire d’État Jean-Marie Le Guen a initialement « sous-déclaré » son patrimoine d’environ 700 000 euros à la Haute Autorité pour la transparence de la vie politique. Mediapart révèle qu’il devrait subir un redressement fiscal sur son impôt sur la fortune, qui pourrait atteindre 50 000 euros rien que sur l’année 2013.
Jean-Marie le Guen lui même explique « qu’on ne fait pas une politique de gauche… »
Voir aussi http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/06/19/25002-20140619ARTFIG00085-jean-marie-le-guen-les-deputes-n-en-peuvent-plus-des-gauchistes.php
Sans commentaire