SECURITE SOCIALE : LE DEFICIT DE LA BRANCHE MALADIE DU « PIPEAU »

Les médias régulièrement nous parle du déficit de la branche maladie de la sécurité sociale pour l’année 2013 il serai de 14 milliards  c’est du pipo .

Le plus important de nos trois budgets, le budget de la protection sociale, 450 milliards ne génère de toute façon que 10 % de la dette présumée du pays.

Mais même ces modestes 10 %, (le budget de l’état, c’est 78?5 % de la dette présumée, faute de recettes) ça peut se régler.

Tout le monde sait que l’état et les grandes entreprises doivent de l’argent à la sécurité sociale ; mais même avec ses dettes et avec le chômage tel qu’il est aujourd’hui la sécurité sociale pourrai tout rembourser a cent pour cent et tout prendre en compte les frais de santé sans qu’il en coute un centime de plus ni aux salariés ni aux patrons

Ceci a été démontré par le professeur André  GRIMALDI lors d’un débat en décembre 2012 il suffirait que touy ce que particuliers et employeurs donnent aux complémentaires santé (assurances et mutuelles) ils le donnent à la branche maladie

DEMONSTRATION : il y a en France 30 millions de personnes qui ont une complémentaire santé et qui payent en moyenne 100 € par mois de cotisation (certain payent moins mais d’autre bien plus) dans ses 100 € compter ce que certaines entreprises prennent en charge une partie de la cotisation (ce sera obligatoire à compter du 1 Janvier 2016, 50 % par le patron 50 % par le salarié)

ALORS 100€ X 30 millions  d’adhérents = 3 MILLARDS PAR MOIS SOIT 36 MILLIARDS PAR AN

Il le disait dans son interview : pourquoi la sécurité sociale ne pourrait pas faire ce que font les complémentaires santé ?

D’autant- qu’il rappelait que les frais de fonctionnement sont de 4 % pour la sécurité sociale alors qu’ils sont de 15 a20 % pour les complémentaires santé

OUI MAIS VOILA CE SERAIT LA DISPARITION DES ASSURANCES QUI SE FONT PASSER POUR DES MUTUELLES ET CELA LES LOBBYES N’EN VEULENT PAS

N’OUBLIONS PAS QUE CETTE PROPOSITION N’EST NI PLUS NI MOINS QUE CE QUE VOULAIT LE CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE ET QUI N’A PAS PU ETRE MIS EN PLACE A CAUSE DE L’OPPOSITION DES « MUTUELLES »

Si vous voulez plus d’informations pour ceux qui ont internet tapez sur votre moteur de recherche :  YOUTUBE CONFERENCE DE CHARLES RAMAIN SUR LE PROGRAMME DU CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE

IHS CGT RHôNE BOURSE DU TRAVAIL PLACE GUICHARD LYON 69003

 


8 Commentaires

  1. luc
    Posted 11 décembre 2014 at 20:39 | Permalien

    L’Etat n’est pas responsable de la dette publique. Bien au contraire.

    L’Etat n’est pas responsable de 79% de la dette publique car l’Etat finance massivement la sécurité sociale et les collectivités territoriales.

    L’Etat dépense plus pour la sécurité sociale et pour les collectivités territoriales que pour l’éducation (64,9 milliards d’euros en 2014).

    Selon le projet de loi de finances 2014,
    - les crédits du budget général à destination de la protection sociale atteignent 78,0 milliards d’euros en PLF 2014.
    - Les transferts financiers de l’État aux collectivités territoriales représentent 100,7 Md€ en 2014.

    En réalité, par le jeu des vases communicants, c’est l’ensemble des administrations publiques (l’État, les collectivités territoriales et la sécurité sociale) qui est responsable de la dette publique.

    Si l’Etat ne financait pas la sécurité sociale et les collectivités territoriales, l’Etat aurait même des excédents.

  2. Posted 11 décembre 2014 at 20:42 | Permalien

    la sécurité sociale est de droit privé

    l’état ne finance pas la Sécu, ce sont des éléments du salaire brut des salariés, versés à un organisme collecteur privé qui la finance, regardez donc votre bulletin de paie

    idem pour les collectivités, il existe des impôts locaux distincts des impôts versés a l’état

    il existe 3 budgets, on l’a répèté ici mille fois, ils sont séparés, financés séparément, de statut différent, avec des dépenses correspondantes différentes

    par exemple, les cotisations sociales sont collectées et pré affectées,

    l’impôt n’est pas pré affecté

    faites un effort pour ne pas tout mélanger svp

    le budget de la protection sociale, 450 milliards ne génère que 10 % du la dette globale présumée attribuée au pays, 200 milliards sur 2000
    le budget des collectivités territoriales soit 200 milliards qui ne génère que 11,5 % de la dette présumée, 215 milliards sur 2000
    le budget de l’état proprement dit (n’additionnez donc pas des torchons et des serviettes) qui génère 78,5 % de la dette présumée attribuée au pays, 1600 milliards sur 2000

    distinguez le PLF et le PLFSS

  3. Posted 11 décembre 2014 at 20:44 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    En complément de ce qu’a écrit notre camarade Gérard Filoche, je vous invite à lire l’article intitulé « Mutuelles, le loup dans la bergerie pour la mise à mort de la Sécu ! », disponible à l’adresse suivante : http://2ccr.unblog.fr/2014/11/24/mutuelles-le-loup-dans-la-bergerie-pour-la-mise-a-mort-de-la-secu/
    Solidairement.

    MUTUELLES : le loup dans la bergerie pour la mise à mort de la sécu !

    Posté par 2ccr le 24 novembre 2014

    Norway: Trolltunga which means Troll’s TongueL’accord national interprofessionnel (ANI) rend obligatoire au 1er janvier 2016 l’adhésion des salariés à une complémentaire santé d’entreprise. Malgré les apparences, cette disposition n’est pas une avancée sociale : elle ouvre un énorme marché aux assurances privées au détriment de la protection sociale collective.

    Pour répondre aux dispositions européennes relatives aux services d’assurance et aux services financiers à l’obligation de constituer des réserves financières d’un même niveau que les assurances, les mutuelles ont dû fusionner entre elles et avec des assurances. Elles étaient des milliers, et on en comptait encore 630 fin 2012. L’ANI va accélérer le processus, et elles ne seront plus qu’une centaine en 2018 à relever réellement du statut de mutuelles… avant de se retrouver quelques années plus tard avec deux ou trois grands groupes qui se partageront le gâteau !

    Il est difficile aujourd’hui de distinguer les mutuelles et les assurances. Des mutuelles créent des filiales sous forme de sociétés anonymes pour prendre des activités qui étaient autrefois spécifiques aux assurances. Les sociétés d’assurance mutuelle (les« mutuelles d’assurances ») dépendent du code des assurances et non de la mutualité. Elles sont à but non lucratif, mais ont la possibilité de sélectionner les risques, d’appliquer des tarifs différents pour les risques considérés comme « aggravés ». Des groupes de protection sociale (GPS) comme Malakoff-Méderic rassemblent dans une même entité des institutions de retraites complémentaires, de prévoyance, des mutuelles, des sociétés d’assurance…Pour capter « le marché de la santé », les assurances se concentrent et proposent des offres alléchantes, parfois moins chères que les mutuelles. Les mutuelles s’adaptent en renonçant à leurs principes pour proposer « une gamme d’offre de contrats ». On se soignera selon ses moyens…

    La généralisation des complémentaires santé d’entreprise va obliger des millions de salariés, adhérents individuels à des mutuelles, à souscrire à des contrats collectifs gérés en grande majorité par les assurances. Le Conseil constitutionnel a en effet imposé qu’en absence d’accord d’entreprise ou de branche, la complémentaire santé soit choisie par l’employeur. Des mutuelles vont donc disparaître, d’autres se « démutualiser » et intégrer les structures marchandes. La Mutualité pourrait disparaître d’ici quelques années au profit de groupes capitalistes qui bénéficieront du monopole des complémentaires santé.

    Les inégalités entre les salariés vont s’accroître. Les cotisations sociales, les garanties accordées seront différentes d’une entreprise à l’autre. La couverture pourra être limitée à un panier de soins minimum, et ceux qui le pourront devront payer une sur-­complémentaire, un gain supplémentaire pour les assureurs privés. L’employeur, lui, pourra déduire sa part de cotisations de la masse salariale au détriment des rémunérations. Notez au passage que si vous êtes un salarié protégé par une mutuelle d’entreprise, les députés ont supprimé l’année dernière l’exonération fiscale sur les cotisations des employeurs. Résultat, vos impôts ont augmenté cette année de 50 à 200 € à cause de ceci. Après avoir obtenu le quasi-monopole de la couverture complémentaire, les assurances vont continuer leur offensive pour accroître leur part du « marché de la santé » au préjudice d’une Sécurité sociale affaiblie par les contre-réformes successives.

    J’ai même entendu que notre ministre de la santé, Marisol Touraine, pense que les mutuelles devraient rembourser moins afin que par ricocher les professionnels diminuent leurs tarifs, car d’après elle, « les complémentaires trop généreuses finissent par entretenir des honoraires trop élevés. », et qu’elle faisait « le pari de l’autorégulation ». C’est quand même très original de se dire que quand le patient sera peu remboursé, le médecin baissera gentiment ses tarifs, d’autant que beaucoup de patients sont déjà mal remboursés ! C’est en effet vraiment méconnaître le fait économique élémentaire que la consommation de santé est la consommation désirée par excellence, sur laquelle le consommateur n’a aucune prise. A ce niveau, je ne sais pas si c’est de la naïveté, de l’incompétence ou la preuve que ces gens là vivent dans une bulle et sont complètement déconnectés des réalités !

    Une seule réponse est possible : le remboursement à 100 % par la Sécurité sociale, la gratuité des soins… pour cela c’est très simple, supprimer toutes les exonérations de cotisation dont ont profité les entreprises jusqu’a maintenant et nationaliser ou plutôt socialiser tout le secteur de la santé et notamment toute l’industrie du médicament. La santé ne doit pas être une marchandise, l’accès aux soins doit être garanti à chacun de nous quel que soit ses revenus. Les entreprises auraient assez d’argent pour financer des contrats de mutuelles d’entreprises mais pas assez pour payer des cotisations de sécurité sociale !!! D’autre part, on ne parle jamais assez des caisses d’Assurance Maladie Alsace-Moselle qui remboursent mieux par exemple à 90% une visite chez un généraliste sur le tarif conventionné ? Caisses qui sont bénéficiaires ? Comment ? Pourquoi ?

    Par C.PARFAIT en navigant sur le net

  4. luc
    Posted 11 décembre 2014 at 21:14 | Permalien

    En 2013, les dépenses de l’Etat se sont élevés à 455,5 milliards d’euros avec 386,3 milliards d’euros de recettes.

    Le budget de l’Etat était de 298,6 milliards d’euros.

    La différence entre les dépenses de l’Etat et le budget de l’Etat était de 156,9 milliards d’euros.

    Si l’Etat ne financait que le budget de l’Etat, l’Etat aurait eu excedent de 87,7 milliards d’euros en 2013.

    Source
    Dépenses et recettes de l’État (S13111)
    http://www.insee.fr/fr/themes/comptes-nationaux/tableau.asp?sous_theme=3.2&xml=t_3203

  5. Posted 11 décembre 2014 at 23:21 | Permalien

    oui mais tu ne reponds a AUCUNE des remarques que je t’ai faite sur les TROIS budgets,

    oui sur les TROIS budgets

    tu sais compter , trois !

    et la secu est privée ou pas ?

    pourquoi tu la comptes dans les dépenses publiques, dis le dis le dis le dis le

    l’état en effet a un gros très gros problème de recettes, les impôts IR des riches et grosses sociétés IS sont trop bas depuis 1999

    pas parce que l’état dépense plus non : il dépense plutôt moins depuis dix ans, mais il fait rentrer MOINS de recettes

    PS je note que tu ne reponds décidément pas hein ?

  6. Posted 11 décembre 2014 at 23:59 | Permalien

    Ultimatum du Medef sur le dialogue social
    Reuters le 11/12/2014 à 19:47
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    ULTIMATUM DU MEDEF SUR LE DIALOGUE SOCIAL
    ULTIMATUM DU MEDEF SUR LE DIALOGUE SOCIAL

    par Emmanuel Jarry

    PARIS (Reuters) – Le Medef a averti jeudi qu’il n’était pas question pour lui de poursuivre la négociation sur la refonte du dialogue social dans les entreprises au-delà d’une dernière séance, le 19 décembre.

    « Dans l’état actuel de la négociation, les points qui restent à traiter sont des points politiques et différer le moment de les trancher au-delà de Noël ne changera rien », a déclaré son négociateur, Alexandre Saubot.

    Cela vaut autant pour le patronat, que pour les syndicats, a-t-il déclaré. un ultimatum rejeté par ces derniers, qui se sont dits prêts à poursuivre les tractations début 2015.

    « Nous ne négocions pas sous la pression », a déclaré la négociatrice de Force ouvrière, Marie-Alice Medeuf-Andrieu.

    « On avance à petits pas. On est face à une délégation patronale très divisée », a dit pour sa part son homologue de la CFDT, Marylise Léon, qui n’a pas exclu que la négociation puisse se conclure le 19 décembre au soir par un constat d’échec.

    S’il veut conclure avant Noël, le Medef devra régler ses propres divergences internes lors de son conseil exécutif, qui se réunira lundi, et apporter notamment des réponses sur la question de la représentation du personnel dans les entreprises de moins de 11 salariés, qu’il a refusé jusqu’ici de traiter.

    C’est une demande des syndicats mais aussi de l’Union professionnelle artisanale (UPA), qui s’est dissociée jusqu’ici, comme la CGPME, des propositions du Medef.

    « Il y a une question à laquelle nous, délégation patronale, devons répondre : est-ce qu’on est prêt à accepter quelque chose dans les TPE (très petites entreprises) et si oui, quoi ? » a admis Alexandre Saubot. « On est pleinement conscient que si le document qu’on mettra sur la table est inchangé par rapport à celui d’aujourd’hui, les chances de succès sont faibles. »

    Le Medef propose de mettre en place dans les sociétés de 11 salariés et plus un conseil d’entreprise fusionnant toutes les instances représentatives du personnel existantes.

    Dans celles d’au moins 50 salariés, il souhaite regrouper les multiples consultations obligatoires actuelles dans une consultation unique annuelle sur les orientations stratégiques.

    VALLS S’IMPATIENTE

    Il estime que les thèmes de négociation avec la nouvelle instance et leur périodicité devraient pouvoir être fixés par un accord d’entreprise. Il souhaite en outre laisser à la charge du conseil d’entreprise 20% des frais éventuels d’expertise.

    Ces propositions font grincer des dents les syndicats, qui voient d’un mauvais oeil la réduction de mandats, d’heures de délégation et de moyens qu’elles supposent.

    Le Medef a renoncé à imposer une consultation préalable des salariés avant l’élection du conseil d’entreprise et rétabli le monopole des syndicats pour la présentation de candidats au premier tour des élections professionnelles.

    Il propose également de mettre à la disposition des élus du personnel des entreprises d’au moins 500 salariés une enveloppe de 10% d’heures de délégation supplémentaires et de renforcer la sécurisation du parcours des représentants du personnel.

    Mais ces concessions n’ont pas suffi à amadouer les syndicats, qui redoutent aussi de voir le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) perdre l’essentiel de ses prérogatives et sa capacité à aller en justice.

    Autre point de désaccord : les syndicats veulent abaisser le seuil de représentation des salariés avec voix délibérative dans les conseils d’administration des entreprises, fixé à 5.000 par la loi de 2013 sur la sécurisation de l’emploi.

    Le Premier ministre, qui voudrait voir ces négociations aboutir avant fin 2014 pour transcrire un éventuel accord dans la législation début 2015, a montré des signes d’impatience.

    « Chacun doit faire un effort dans un esprit de compromis pour parvenir à un accord dans les semaines qui viennent », a dit Manuel Valls mercredi lors de la présentation du projet de loi du ministre de l’Economie sur la croissance et l’activité.

    En cas d’échec, la CFDT et la CGT ont averti qu’elles feraient en sorte de peser sur le projet de loi que le gouvernement devra élaborer pour moderniser le dialogue social malgré l’absence d’un accord entre patronat et syndicats.

    (Edité par Yann Le Guernigou)

  7. luc
    Posted 12 décembre 2014 at 20:35 | Permalien

    Grâce aux chiffres de l’INSEE, Olivier Berruyer confirme la hausse des dépenses de l’Etat et des collectivités locales depuis 1978 et la stabilité des recettes de l’Etat et des collectivités locales.

    Olivier Berruyer :  » la baisse du “périmètre” de l’État de plus de 5 points de PIB en 15 ans est essentiellement un phénomène dû à la décentralisation, car en parallèle, les dépenses des collectivités locales ont fortement augmenté »

    Olivier Berruyer : « il manipulatoire de ne pas expliquer que les recettes en moins pour l’État ont été réaffectées aux collectivités locales, et que nous payons autant d’impôts qu’en 2001, globalement. »

    Au final, le total des dépenses de l’Etat et des collectivités locales est passé d’environ 26% du PIB en 1978 à plus de 30% aujourd’hui.

    Les recettes de l’Etat et des collectivités locales sont restée stables, entre 25 et 27,5% du PIB depuis 1978.

    Olivier Berruyer, Evolution des dépenses et des recettes des administrations centrales et locales 1978-2010
    http://www.les-crises.fr/images/0900-dette-france/0880-budgets-admin/05-deficit-administrations-centrales-locales.jpg

  8. Posted 12 décembre 2014 at 23:23 | Permalien

    tu ne me reponds pas !!!!

    TROIS budgets

    tu sais compter , trois !

    et la secu est privée ou pas ?

    pourquoi tu la comptes dans les dépenses publiques, dis le dis le dis le dis le

    l’état en effet a un gros très gros problème de recettes, les impôts IR des riches et grosses sociétés IS sont trop bas depuis 1999

    pas parce que l’état dépense plus non : il dépense plutôt moins depuis dix ans, mais il fait rentrer MOINS de recettes

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