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Il y a trop d’intérêts divergents dans la République pour jouer à faire semblant. 1 % de l’oligarchie possède 50 % des richesses et 99 % de la population « bosse » pour produire des richesses qui ne lui sont pas redistribuées comme elle le mérite. Comment rapprocher les uns et les autres en proposant, dans un faux consensus, de ne rien changer ?
6 millions de chômeurs, 9 millions de pauvres, 7 millions de retraités à moins de 1000 euros, 50 % de salariés à moins de 1650 euros ! Quand ils ouvrent un poste de télévision, ils voient briller les journaux télévisés de riches, les spectacles de riches, les feuilletons de riches, les histoires de riches et les querelles de riches qui ne sont pas les leurs. Ils souffrent, Ils se sentent nargués et c’est sans issue.
Rien de moins convaincant, dans ces conditions, que de pérorer sur « l’unité des partis républicains » : pour qui ? Pour quoi ? Sous Sarkozy il y a eu 2 millions de chômeurs et 23 % de dette de plus, sous Hollande, il y a 1,3 million de chômeurs de plus et 12 points de dette de plus. Ce serait donc que la politique ne pourrait rien changer et que tout est jeu de rôle. La même semaine où se tiennent des grands discours sur la nation, 42 500 chômeurs de plus sont annoncés et plus de 200 000 concitoyens en ricochet, sont touchés par le fléau.
Dans ces conditions le FN se nourrit de ça : il explique aux gens, « ils sont tous pourris, c’est l’UMPS, voilà des décennies qu’ils font pareil et ne font rien pour vous ». Il se présente hors système, n’ayant jamais gouverné, et l’ostracisme dont le « front républicain » veut le frapper, ne fait plus que le renforcer.
Et les « ordo-libéraux » en rajoutent, eux, qui ont une théorie absurde et foudroyante, selon laquelle l’économie a des règles intangibles supra-humaines, qui doivent l’emporter sur les votes, les volontés, les besoins de citoyens : d’ailleurs le patron des patrons, Pierre Gattaz, à la veille du scrutin, choisit d’expliquer que « extrême gauche et extrême droite, c’est pareil » ce qui renforce puissamment la perception d’un théâtre d’ombres.
Trop facile pour le FN, de dénoncer une coalition de facto de partis avec des opinions en apparence opposées mais qui, en action, ne se différencient que trop peu. La dénonciation d’un « establishment » qui ment et qui se tient par la barbichette devient crédible. D’autant que des millions de nos concitoyens sont violentés par la cohorte croissante de millions de chômeurs et de millions de pauvres – et que s’ajoute une effrayante menace terroriste, barbare, mafieuse, irrationnelle.
L’absence d’une sérieuse bataille des idées dans ces conditions renvoie aux peurs et aux malheurs. L’émancipation, l’éducation, la culture, le bien être reculent ensemble.
Mais c’est pire quand la coalition de facto devient une coalition avouée, reconnue et même promue comme « seul moyen de défendre la République ». Là, c’est la République elle-même qui en prend un coup. Elle devient un mot creux et conservateur si elle n’est pas sociale, si elle ne prend pas parti, si elle ne sert pas l’intérêt de la majorité du peuple, si elle n’agit pas.
Quand on en arrive là, les discours sur les « valeurs » n’ont plus de crédit. Les appels à l’histoire, à la nation, ne résonnent plus. La bataille des idées est perdue. Impossible de faire reculer le FN, tout le nourrit. Et lui, il sait trouver un bouc-émissaire simple : c’est la faute à l’immigré pas au banquier. Ce qui réjouit le banquier qui est susceptible de préférer cela et de se montrer reconnaissant. Ce qui influe sur la droite dite « républicaine » qui court après le FN qui lui vole son électorat. D’ailleurs en France, 95 % des gros médias, détenus par 7 milliardaires orchestrent ce grand jeu.
Dans pareil cas, choisir d’afficher un consensus entre les ennemis de droite et de gauche sent la capitulation, la fin du cycle, signe l’arrivée de la tragédie. L’abstention frappe alors la gauche, qui se divise et se désole. Ca confirme tout, ca aggrave tout. Lâché, le FN peut se gonfler et se gorger comme monstre fascisant, la guerre civile peut commencer et la bête immonde resurgir.
La seule urgence, la seule sauvegarde, est d’en revenir aux actes, à la vérité des choix, il faut crever l’abcès. Revenir aux fondamentaux républicains, liberté, égalité, fraternité, démocratie, laïcité, féminisme, La priorité ne doit pas, ne peut plus être à l’éternelle austérité généralisée, à l’étranglement des besoins élémentaires du peuple, mais enfin, enfin à leur satisfaction ! C’en est assez du désert des idéaux façon Macron : « que les jeunes aient envie de devenir milliardaires », le socialisme doit redevenir une idée neuve volontariste, ambitieuse, libératrice, partageuse. Ne surtout pas assassiner les derniers espoirs de survie immédiate du pays avec un accord Valls-Sarkozy !
Pour battre le FN il faut prendre des mesures radicales, prioritaires, spectaculaires contre le chômage de masse, contre la finance spoliatrice, contre l’oligarchie qui se goinfre. Il est exclu que cela se fasse par une alliance entre LR et PS ! Gauche et droite doivent s’opposer comme s’opposent les intérêts des deux classes sociales fondamentales antagoniques ! Finies les belles paroles, les discours creux, il faut des actes. Assez de coups de mentons, il faut du pain dans l’assiette, du boulot et du repos, et surtout un grand dessein, un grand espoir de bien-être social collectif. Il faut remobiliser, reconquérir l’appui actif et enthousiaste, volontaire, conscient, de la majorité du salariat. Il faut lui redonner des salaires, partager le travail, des droits protecteurs et dignes, faire une réforme fiscale forte et transparente. Il faut forcer les riches, les actionnaires, les banquiers à redistribuer les rentes qu’ils ont abusivement accaparé. Il faut moderniser les institutions stopper le « pouvoir personnel », le pouvoir des banques, le pouvoir des oligarques, pour que des citoyens se sentent à nouveau associés, participants, acteurs.
Ce n’est surtout plus le moment d’appeler pour la 40° année de suite « aux sacrifices », à la « rigueur», au « redressement des comptes », il faut que droite et gauche s’affirmant, le clivage se manifeste, la politique réelle reprenne son sens, sa valeur et ses droits, que la majorité des 99 % ait enfin la possibilité de s’imposer aux 1 % : redistribution, relance, reconstruction sociale.
Seule une gauche qui croit en la gauche, et fait une politique de gauche, et qui s’unit sur un programme de gauche, peut nous sauver du désastre.
44 Commentaires
Je prends toujours garde à ne pas mettre tous les socialistes dans le même sac, si j’ose dire;
votre camarade Jean Pierre Masseret est un vrai socialiste, un socialiste qui a des convictions, qu’il soit remercié de son attitude courageuse, responsable, Républicaine.
Respect à vous, cher camarade, même si nous ne sommes pas de la même paroisse.
Certes, il sera difficile de maintenir votre position, vos dirigeants, François Hollande, et Manuel Valls, avec d’autres, bien évidemment ayant décidé de flinguer votre parti, en particulier, et la gauche, en générale, vont tout faire pour vous discréditer.
Quitte à vanter les mérite de nos adversaires politiques qu’ont été, que sont, et que serons encore demain, la clique de l’UMP/UDI/Modem, dont le chef de file vient de réitérer, tout le mal qu’il pensait de vous, et de nous.
50% d’abstention, mais pourquoi ? Se demandent doctement toutes nos élites, qui se gavent à la même table du néolibéralisme.
Ou ces gens là se moquent de nous, ou ils sont c…, ou ils nous prennent vraiment pour des C… !
J’ai ma petite idée mais je me la garde pour moi.
Allez courage à vous.
P.S. J’ai écouté Benoit Hamon,, et je comprend maintenant, que, si vos frondeurs sont tous de la même envergure, pourquoi vous avez échoué.
Pauvre gauche.
le plus sidérant a la sortie de ce premier tour des régionales c’est l’absence de remise en cause des états majors sur ce qui motive des électeurs a voter massivement FN .
Quand on ne connait pas le mal comment soigner le malade ?
je suppose qu e l’on ne veut pas faire son auto critique et admettre que lorsqu’on se fait élire sur un programme social et protecteur et que l’on fait exactement le contraire sous la contrainte des demandes européennes issues des traités que droite et gauche ont ratifiés c’est un peu difficile d’accepter que les tenants du souverainisme franco-français et du sécuritaire a tout prix peuvent attirer des électeurs…
Alors on se lance dans des grands mots d’ordre éculés du style tout sauf le FN ; favorisant de cette façon l’élection de représentants de LR ( feu UMP) qui pour certains tiennent le même discours sécuritaire que le FN en plus libéral.
Ou est la logique ?
peut etre dans une volonté farouche de ne pas permettre le tri partisme pour rester dans un entre-soi routinier de » l’alternance » qui au final aboutit a faire cette politique de centre droit libéral que justement tant de français redoutent et rejettent.
Ou sont les espoirs pour les français qui vivent depuis tant d’années entre crises , récessions et désillusions ?
Ou sont les changements promis ?
Le dialogue social ? le respect de la démocratie participative ; des engagements des campagnes pré électorales ? des créations massives ?
Rien de tout cela n’est fait trois ans apres l’élection présidentielle et au contraire l’état d’urgence , la création de grandes régions sans le consentement des français ; la montée indéfinie du chômage sont visibles.
Que faut il donc pour que le peuple se fasse entendre ?
ceux qui auront permis ce désespoir que représente le vote FN seront responsables devant l’histoire
Bonjour Gérard,
Ayant été militante socialiste pendant presque 30 ans, directrice de cabinet de Pierre ROUSSELOT maire socialiste de 1988 à 1995 à Vandoeuvre, dans l’agglomération de Nancy, assistante parlementaire et employée à la fédé PS de Meurthe-et-Moselle, je crois pouvoir me permettre de vous appeler par votre prénom.
J’ai été également élue socialiste à VANDOEUVRE (+ de 30 000 habitants) et élue communautaire au sein de la CU du Grand Nancy (270 000 hab) de 2008 à 2014.
Je souscris totalement à votre analyse contenue dans l’article sur la non-utilité du front républicain. Mais ce n’est qu’une analyse à mon sens partielle qui ne révèle que la partie émergée de l’iceberg.
Je crois qu’il faut s’attaquer à d’autres causes bien souvent dissimulées de la montée et de la victoire du FRONT NATIONAL, qui était une victoire annoncée, tant il y avait eu de prémices.
Faire croire que l’on découvre la réalité des choses est véritablement méconnaître ce qu’il se passe véritablement dans nos villes et nos quartiers.
Quelques élus, dont je faisais partie, ont indiqué au préfet de l’époque les dérives communautaristes et les compromissions auxquelles nous assistions de la part du maire et de quelques-uns de ses élus, avec la complaisance des autres élus qui avaient peur de perdre leurs délégations et donc les indemnités qui s’y rapportent : le préfet n’a pas bougé. Les intérêts particuliers ont pris le pas sur l’intérêt général.
Bilan : nos délégations nous ont été retirées et nous ne sommes maintenant plus élus, le maire étant omnipotent. Il a été réélu au 1er tour en 2014 avec plus de 50 % des voix.
Les élus départementaux de gauche comme de droite savent pertinemment qui est le maire de Vandoeuvre. Et pourtant, ils y font venir F. HOLLANDE pour prendre un café avec une habitante de la ville (scène montée de toutes pièces), ce qui renforce encore l’autorité du maire. Les images de la visite de F. HOLLANDE sont à ce propos édifiantes.
Le préfet nous ayant méprisés, nous ne savions plus à qui nous adresser pour être entendus, sinon écoutés. Quel déconvenue pour nous qui étions trop naïfs ! Vous êtes très bien placé pour savoir que celui qui dit la vérité en politique doit être exécuté.
Vos propres camarades du PS veulent vous sanctionner, on vous traite de clown, alors que vous êtes un des seuls hommes politiques honnêtes.
C’est la raison pour laquelle je m’adresse à vous. Non seulement vos analyses sont pertinentes mais vous parlez avec votre cœur.
Je reste à votre disposition. Vous comprendrez que je ne peux pas décrire ici ce qu’il se passe véritablement à VANDOEUVRE, qui ne doit sûrement pas être un cas isolé en France… Et à qui parler puisque même les représentants de l’Etat font la sourde oreille ?
Bien à vous.
F
Tout le sectarisme des socialos résumé par l’attitude de Le Drian en Bretagne, qui a refusé la fusion avec les écolos sous le prétexte que ceux-ci seraient trop gourmands en nombre de postes demandés. Ceux-ci réclamaient simplement une représentation proportionnelle en fonction du score du premier tour. Le Drian a alors fait valoir qu’il avait déjà un écolo dans sa liste et qu’il fallait le compter dans le quota des Verts. Mauvaise foi absolue…
Gérard, toi qui parle sans arrêt d’unité, comment veux-tu faire l’unité avec un parti toujours aussi hégémonique, quand bien même il prendrait claque électorale sur claque électorale ?
En Paca, certains électeurs de gauche vont probablement aller voter au second tour Christian Estrosi en se pinçant le nez. Alors que le PS appelle à faire barrage à Marion Maréchal-Le Pen en votant pour le candidat Les Républicains, Jean-Christophe Cambadélis n’a pas toujours eu des mots tendres pour le député-maire de Nice.
« Aujourd’hui quand vous entendez, honnêtement, quelqu’un comme Estrosi, vous vous demandez s’il n’est pas au Front national », avait ainsi lâché en septembre dernier le patron du PS sur France Info.
« Les positions développées par ce dernier sont pires que celles de Marion Maréchal-Le Pen qui n’a même pas besoin d’être extrémiste sur la question des réfugiés et des migrants. »
Pas de quoi motiver aujourd’hui les électeurs socialistes à faire front républicain.
source l’Obs
Enfin! Là je suis bluffé;
Je t’ai lu et surtout entendu et enfin, tu t’attaques frontalement à celui qui mène cette politique libérale, qui a mené le FN là où il est aujourd’hui, à celui qui depuis longtemps veut la disparition du PS, à celui qui est si populaire à droite, à celui qui ne croit qu’en son avenir pour 2022 et le prépare par ses manœuvres politiciennes de bas niveau … Oui il vaut virer Valls et Macron pour essayer de ramener le peuple de gauche vers le PS. Tant que tu y es demande la démission du si populaire Le Drian qui, en Bretagne se pensant en situation de force laisse apparaître au grand jour le vrai visage de ces hiérarques du PS en reprochant aux écolos de ne pas se contenter de quelques postes de conseillers pour se rallier… C’est tout ce qu’ils veulent bien concéder à leurs « alliés »; des places … Pas question de discuter programme; juste quelques places comme prix du ralliement.
Ces politiciens de carrière n’ont rien à faire dans un parti populaire … Quand je pense qu’il fut un temps Mitterrand avait laissé entendre qu’on pourrait bien supprimer l’ENA !!!
Tout cela ressemblera à un match truqué pour que les initiés se partagent les gains.
Ce front a la bénédiction du MEDEF et est repris par leurs serviteurs Hollande / Valls / ministres… députés/sénateurs godillots, il n’a d’intérêt que pour:
- poursuivre la livraison du carburant à la chaudière FN,
- donner les pleins pouvoirs en régions à la droite et l’extrême droite,
- empêcher toute résistance
- maintenir la pression du capital sur le travail
- désespérer la gauche pour la détruire
L’oeuvre contre la population de voyous (ceux de Valls) arrive à son terme, en trois ans les dégâts et reculs sont immenses pour la classe ouvrière.
Triste période de notre histoire.
Bonsoir Gérard,
Alors ça y est on y est. bientôt 2017, tu te souviens de ce que je t’avais dit au moment des primaires: si c’est DSK ou Hollande on aura le f’haine en 2017! moi en Bourgogne je voterai blanc, pas question de mêler mes voix au parti qui choisi Valls et Macron, qui remet en cause tous les acquis, qui s’apprête, après avoir fait des cadeaux somptueux au Médef, à casser le code du travail.
et toi que vas-tu faire pour l’avenir? rester dans ce parti maintenant à droite sans complexe?
amicalement
Quelque part, en d’autres termes, Bdrnard Stiegler rejoint Gérard Filoche quand il dit : « C’est complètement inutile de dissuader des gens de voter FN ».
En juin 2014, interrogé sur le rôle des médias pour contrer la montée du FN, le sociologue Bernard Stiegler nous avait dit :
« Je n’essaye jamais de dissuader [des électeurs] de voter pour le Front national. Plus j’essaierais de le faire, et plus ils voteraient pour le Front national. C’est complètement inutile. C’est d’autant plus inefficace que, pour une part, ils n’ont pas tort d’exprimer une souffrance [...].
Il est totalement vain de dire aux gens d’arrêter de symptomatiser : il faut les soigner, je veux dire prendre soin d’eux (au sens que j’ai donné à ce mot dans “ Prendre soin ”), s’occuper d’eux, leur donner des perspectives, leur tenir un autre discours que celui de François Hollande et de Nicolas Sarkozy… »
Pour « un monde nouveau »
Selon lui, pour reconstruire une société saine, le rôle des médias est le suivant :
« Je pense qu’il est urgent que la presse reprenne son rôle, qui est de défendre des idées, de les faire se confronter, et par là, de construire des opinions. Cela veut dire faire des choix politiques, esthétiques, intellectuels, sociaux, etc. – et les assumer. Le Monde diplomatique continue de faire ce travail, et c’est pourquoi je ne manque jamais l’occasion de le lire, même s’il m’énerve souvent.
Aujourd’hui, la désespérance est le fond de commerce du Front national. Pour redonner de l’espoir, il faut donner la parole à ceux qui ont quelque chose à dire et qui sont prêts au débat public – et par là reconstruire une pensée, des concepts et des perspectives, et les socialiser [...]
http://rue89.nouvelobs.com/2015/12/07/montee-fn-role-medias-question-262382
tu as tort tu devrais voter, tu laisses un autre avoir une double voix pour le FN
Cher monsieur Filoche, je vous envois ce mail pour vous dire toute l’admiration que j’ai pour vous . Je suis âgé de 21 ans, j’ai militer 2 ans au Parti Socialiste dès l’âge de mes 18 ans, et je suis actuellement en réorientation professionnel pour travailler dans la télésurveillance à distance ou dans la menuiserie .
Aujourd’hui je n’ai vraiment plus confiance en ce gouvernement, ce gouvernement qui essaient de nous faire croire qu’ils sont de gauche alors qu’ils mènent dans arrêt, à longueur de journée une politique de droite .
Ils ont par exemple voulu supprimer l’AAH alors que moi même je perçoit cette allocation adulte handicapée suite a une » légère dyspraxie » .
En regardant les résultats électoraux concernant les élections régionales, je vois mon avenir s’assombrir petit à petit à cause de cette montée grandissante du F-Haine dans notre pays !
Mais je suis depuis 4 ans en résistance, quand je me suis rendu compte que ce gouvernement faisait le jeu du FN et prenait les électeurs du Parti Socialiste pour des imbéciles !
Je suis en résistance grâce à vous, en regardant vos vidéos et en écoutant vos allocutions, je suis maintenant au Front de Gauche, mais franchement je vous le dit clairement, c’est vous même qui devait diriger la France monsieur, pour mener une VRAI politique de gauche !
Je tenais sincèrement à vous remercier pour les paroles sincères que vous tenez à la télé et aux français, pour les messages de solidarités que vous diffusez autour de vous envers ces salariés qui souffrent, qui se lève très tôt le matin pour terminer le mois avec un salaire de misère, et pour dire à ces ouvriers de ne pas se tromper de camps !
Merci infiniment pour tout le travail formidable que vous faites monsieur, continuer à résister comme vous le faite !
Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie d’agréer monsieur mes sincères salutations .
Théo, 21 ans
Amusant de ne pas vouloir s’allier avec la droite et de lire » Sous Sarkozy, il y a eu deux millions de chômeurs et 20 points de dette de plus. Sous Hollande, il y a 1,3 million de chômeurs de plus et 12 points de dette de plus « . Bref, le FN a (malheureusement) un boulevard devant lui …
le scénario de valls et hollande intimant l ordre aux socialistes de se retirer pour le 2em tour des régionales 2015, un vrai suicide honteux prépare mon cher mr filoche à la création d’ un futur parti DEMOCRATE pour 2017.
C est le rêve de valls qui a déjà dit que le ps c est fini, qu il faut changer son nom..
Je ne suis pas adhérente au ps mais vieille électrice de gauche et assez militante.
pourquoi le secrétaire du ps mr cambadelis a t il obtempéré aux injonctions autoritaires non démocratiquement dans vos instances?
Nicolas Sarkozy déclare hier
le vote pour le FN n’est pas un votre contre la république , il n’est pas immoral
Valls dit qu il faut un front républicain avec le parti de N Sarkozy pour lutter contre le FN
avez vous compris qu il y a tromperie et manipulation?
si les électeurs ont peu voté PS dans le Nord l’Est ou en Paca c’est avant tout pour sanctionner le bilan tant national que régional bien insuffisant.
Des lors stigmatiser comme le fait l’état major PS les électeurs du FN c’est pousser encore plus a voter pour Le Pen
Par contre aucune remise en question de leur politique de la part de messieurs Hollande Valls et compagnie…
Ça devrait t’intéresser, Gérard, cette enquête du nouvelobs.com sur le journal fascisant « Valeurs actuelles », dirigé par Yves de Kerdrel, un ami très proche d’Emmanuel Macron :
http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20151201.OBS0468/valeurs-actuelles-enquete-sur-une-extreme-droitisation.html
Bon ben Valls est toujours là, Macron aussi et le discours est toujours le même; voter FN c’est pas bien! Pas la moindre remise en cause de la politique du gouvernement; et Hollande se tait. Je suppose qu’à l’image de Le Foll qui ose parler de la gauche er parti de France, ils pavoiseront même si le FN ne remporte qu’une ou zéro région …
Et ils continuent à nous asséner qu’il n’y a pas de « demande pour plus de gauche »! Quel culot … La demande pour plus de gauche, elle s’est reportée sur le FN puisque le PS se refuse à l’incarner!
FN: notre contre-argumentaire
En vingt fiches techniques, nous vous proposons une expertise complète du programme du Front national et de sa candidate Marine Le Pen. De nombreux abonnés lecteurs de Mediapart nous ont demandé de mettre en accès libre et gratuit cette enquête. C’est chose faite: vous pouvez à votre guise utiliser, transmettre, faire connaître ce décryptage. Bonne lecture!
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Présidentielle 2012: Marine Le Pen, Front national
Front national: notre contre-argumentaire en 20 fiches
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Il faut malheureusement prendre au sérieux le Front national et sa candidate, Marine Le Pen. Solidement installé depuis un quart de siècle, ce parti d’extrême droite peut encore surprendre. Mediapart a donc mené l’autopsie de son programme. Proposition par proposition, nous vous présentons son décryptage ainsi que notre contre-argumentaire. En vingt fiches techniques, comment dire « Non » au FN.
France
1. Un «nouveau FN» bien proche de l’ancien
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Marine Le Pen serait plus «moderne» et à la tête d’un «nouveau FN» «dédiabolisé». C’est l’idée qu’elle tente d’installer depuis sa prise du parti. Pourtant, en comparant les propositions de 2007 et 2012, on voit que le Front national a conservé ses mesures fondamentales, du rétablissement de la peine de mort à la lutte contre l’avortement, en passant par la «priorité nationale».
Économie Analyse
2. Le FN et la sortie de l’euro
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
C’est la clé de voûte du programme économique du Front national : le retour au franc, sur la base d’un euro égale un franc. Une mesure qui semblait encore totalement exotique il y a trois ans, mais que la crise de l’euro, depuis mai 2010, a rendue un peu plus crédible. Décryptage.
France
3. Le FN et la dette
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage du plan de désendettement de Marine Le Pen.
Économie Analyse
4. Le FN et l’«Etat fort»
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage de l’« Etat fort » prôné par Marine Le Pen, qui passera aussi par un lavage de cerveau nationaliste.
Économie Analyse
5. Le FN: l’économie et le social
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Ne pas chercher de cohérence idéologique dans le programme économique du FN. Il n’y en a pas.
France
6. Le FN et l’agriculture
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Il faut lire le projet de Marine Le Pen à destination des agriculteurs comme un exemple type de ce que la politique peut produire de stupide et néfaste.
France
7. Le FN et l’immigration
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage des propositions en matière d’immigration de Marine Le Pen.
France
8. Le FN et la sécurité
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage des propositions en matière de sécurité de Marine Le Pen.
France
9. Le FN et la justice
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage des propositions en matière de justice de Marine le Pen.
France
10. Le FN et le logement
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage des propositions en matière de logement de Marine Le Pen.
France
11. Le FN, la santé, la recherche et la «fraude»
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage des propositions en matière de santé et de recherche de Marine Le Pen.
France
12. Le FN et l’éducation
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage des propositions en matière d’éducation et d’enseignement supérieur de Marine Le Pen.
France
13. Le FN et l’écologie
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage des propositions en matière d’écologie de Marine Le Pen.
France
14. Le FN et la place des femmes
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage du discours et des propositions sur/pour les femmes de Marine Le Pen.
France
15. Le FN et la laïcité
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage des propositions en matière de laïcité de Marine Le Pen.
France
16. Le FN et la culture
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage des propositions en matière de culture de Marine Le Pen.
France
17. Le FN et les institutions
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage des propositions sur la démocratie et les institutions de Marine Le Pen.
France
18. Le FN et le numérique, la presse
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage des propositions en matière de numérique et de presse de Marine Le Pen.
France
19. Le FN et la politique étrangère
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
Décryptage des propositions en matière de politique étrangère de Marine Le Pen.
France
20. Le FN et l’Europe
13 févr. 2012 | Par La rédaction de Mediapart
En finir avec l’Europe, détruire l’Union européenne. Au moins sur ce point, le programme du Front national est-il clair.
Aujourd’hui
La Une
Wildenstein et le capitalisme du Fouquet’s en correctionnelle Par Laurent Mauduit
Paca: Estrosi se déguise en «résistant» pour draguer la gauche Par Louise Fessard et Ellen Salvi
Masseret, un héros paradoxal Par Mathieu Magnaudeix et Mathilde Mathieu
Le gouvernement demande au Conseil d’Etat s’il peut interner les fiches S Par Lénaïg Bredoux
En Suisse, un second ministre de la droite nationaliste entre au gouvernement Par Agathe Duparc
La droite veut asphyxier Nicolas Sarkozy Par Ellen Salvi
Le double jeu de l’Arabie saoudite face à Daech Par René Backmann
L’irrésistible ascension des énergies renouvelables Par Michel de Pracontal
Lafarge: une entreprise française au top… en matière de pollution Par Guillaume Delacroix
COP21: un nouveau brouillon d’accord sur la table, la société civile se fait entendre Par christophe Gueugneau
Bonsoir mr Filoche.
Je suis un cheminot de 34 ans syndiqué à la CGT mais je ne suis adhérent à aucun parti à ce jour.
Je me permet de vous remercier car vos trop rares déclarations médiatiques nous réchauffe le coeur à nous travailleurs du chemin de fer et on se dit que finalement tout n’est peut être pas perdu pour la gauche dans notre pays, tout n’est pas perdu meme pour le P.S
J’ai bien compris la démarche qui vous anime et le fait que vous restiez membre de ce parti.
Aussi, suivant ce que l’avenir nous reserve, je puis d’or et déjà vous assurez mon soutien ainsi que de bon nombres de cheminots et citoyens si jamais vous envisagiez de quitter le P.S ou de créer votre propre parti.
Vous êtes d’une sincérité rare, et c’est cette sincérité qui fait que si il le fallait je mettrai de côté mes vieilles tendances communistes pour coller des affiches pour vous.
Continuez à faire vivre les idées de gauche qui manquent cruéllement à notre nation.
Merci
JP
Quand Christian Estrosi voulait gouverner la région Paca avec le Front national
En 1998, l’actuel maire de Nice était partisan d’une alliance avec l’extrême droite, afin d’éviter que la gauche ne prenne la présidence du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Récit.
« Résistance. » C’est le slogan que Christian Estrosi a choisi pour le deuxième tour des élections régionales, qui l’opposera dimanche 13 décembre à Marion Maréchal-Le Pen, la tête de liste du Front national. « On a beaucoup réfléchi, et nous nous sommes finalement dit que les valeurs du Conseil national de la Résistance, qui sont nos valeurs, nous permettraient de rassembler. Quand on prend le maquis, on n’est ni de gauche, ni de droite », explique le candidat dans La Provence. « Je ne supporte pas le FN, qui est l’héritage du pétainisme », insiste-t-il lors d’un déplacement de campagne, près de Marseille.
Le 20 mars 1998, un jour que la droite locale n’a pas oublié
Pourtant, face au Front national, le maire de Nice n’a pas toujours été aussi intransigeant. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les mémoires se souviennent d’un épisode qui a profondément marqué la droite locale. Vendredi 20 mars 1998 : le conseil régional nouvellement élu désigne son président. Les socialistes ne disposent dans l’hémicycle que d’une majorité relative (49 sièges, contre 37 pour l’UDF-RPR et 37 pour le FN).
Nous pensions que ça allait être une formalité, que notre candidat, Michel Vauzelle, serait élu en une matinée…
Robert Alfonsi, élu PS au conseil régional de Paca en 1998
à francetv info
Sans surprise, les trois camps font chacun le plein de leurs voix lors des deux premiers tours de scrutin. Mais par la suite, rien ne se passe comme prévu. L’ambiance est houleuse et la droite se déchire. Son leader, le président de l’UDF et député varois François Léotard, est mis en minorité par son propre groupe sur la stratégie à suivre. Lors d’une interruption de séance, « 21 élus sur 37 se prononcent en faveur de la ligne défendue par Christian Estrosi : conclure un accord avec le Front national pour barrer la route à la gauche », se souvient pour francetv info le journaliste Michel Henry, qui avait couvert cette élection pour Libération.
De retour dans l’hémicycle, Christian Estrosi prend la parole pour demander une énième suspension de séance, « cette fois jusqu’à lundi ». Une suspension aussitôt accordée par le doyen d’âge qui préside la séance, un élu FN… La décision provoque alors la fureur du groupe des seize « résistants », piloté par François Léotard. Ce dernier, « dans une rage froide, jette à Christian Estrosi : ‘Sors avec tes amis’ », écrit le journaliste Michel Samson dans Le Monde. Jean-Pierre Giran, cité à l’époque par Libération, évoque « la fragilité mentale » des 21 « collabos » emmenés par Christian Estrosi. Interrogé par francetv info, Jean-Pierre Giran, aujourd’hui député-maire d’Hyères (Var), n’a pas souhaité s’exprimer de nouveau sur cette passe d’armes.
Séance du Conseil régional de Paca du 20 mars 1998
« C’était très brutal entre les deux clans. Les manœuvres d’Estrosi avec Le Pen et Mégret apparaissaient au grand jour. Et nous, nous observions ça en spectateurs », relate Robert Alfonsi. Le week-end passe, les tractations se poursuivent en coulisses. Et les pressions de Paris s’accentuent contre un accord avec le FN. Le lundi 23, les élus se retrouvent au conseil régional pour le troisième tour de scrutin. A droite, les partisans d’un accord avec le FN présentent la candidature de Gilbert Stellardo. Un adjoint au maire de Nice, Jacques Peyrat, lequel vient de quitter le Front national. Mais sur les 21 élus favorables à un accord avec le FN, seuls neuf se portent sur son nom. « C’est François Léotard qui a réussi à déjouer l’opération à la dernière minute, se rappelle Robert Alfonsi. C’est grâce à lui si Michel Vauzelle a fini par être élu. »
« L’accord était bouclé »
Ancien maire FN de Toulon et élu à la région en 1998, Jean-Marie Le Chevallier donne une version différente : « L’accord était bouclé. Je devais prendre la présidence de la région et Estrosi aurait naturellement été l’un de mes vice-présidents », dit-il à francetv info, confirmant une confidence faite aux journalistes Dominique Albertini et David Doucet, dans leur ouvrage Histoire du Front national. Interrogé par francetv info, Jean-Marie Le Pen précise s’être finalement opposé à ce qu’un élu FN autre que lui préside cette assemblée. C’est le maintien de la candidature de l’épouvantail Le Pen, au troisième tour, qui aurait définitivement enterré l’accord droite-FN.
L’équipe de campagne de Christian Estrosi conteste auprès de francetv info l’une comme l’autre des versions, assurant que le maire de Nice a « démontré, tout au long de sa carrière politique, qu’il a toujours combattu la famille Le Pen ». « Lors de cette élection de 1998, il n’y avait que deux ou trois élus de notre groupe qui écoutaient les sirènes du FN », jure Bernard Deflesselles, conseiller régional depuis 1992, et membre de la campagne 2015 de Christian Estrosi. Un récit bien éloigné de celui unanimement relayé par la presse de l’époque.
Christian Estrosi discute avec l’élu FN Gérard de Gubernatis, au conseil régional de Paca, le 20 mars 1998, à Marseille.
Christian Estrosi discute avec l’élu FN Gérard de Gubernatis, au conseil régional de Paca, le 20 mars 1998, à Marseille. (GEORGES GOBET / AFP)
Pour tenter de prouver sa bonne foi, et avant même la publication de cet article, l’équipe de campagne de Christian Estrosi est allée jusqu’à demander à plusieurs élus socialistes de contacter la rédaction de francetvinfo. Y compris le premier d’entre eux, Michel Vauzelle. Le président socialiste sortant de la région confirme qu’ »au départ, Estrosi faisait partie du groupe qui voulait s’allier au FN ». Mais à en croire Vauzelle, il aurait « très vite quitté ce groupe, le samedi, pour se ranger derrière François Léotard ».
Comment le Christian Estrosi de 1998, tenté – au moins un moment – par un rapprochement avec le FN, est-il devenu, en 2015, le « résistant » face à Marion Maréchal-Le Pen ? « A l’époque, la droite avait la certitude qu’elle pouvait étouffer le Front national en nouant des alliances ponctuelles permettant de débaucher tel ou tel. Il ne faut pas oublier que de 1986 à 1992, Jean-Claude Gaudin avait présidé la région avec des élus Front national dans son exécutif », rappelle Michel Henry.
Depuis, la droite a compris que cela revenait à traverser la rivière avec un scorpion sur le dos. Que s’allier avec le FN, c’était le début de la fin pour elle.
Michel Henry, journaliste à « Libération »
francetv info
VOILA LE FRONT REPUBLICAIN DE 2015…..
En PACA, Christian Estrosi, étoile montante de la droite dur, proche du FN, si proche que, quand nous l’écoutons nous pensons écouter un subalterne de Marine Le Pen, sera peut être élu ce dimanche avec les voix de l’ex parti socialiste.
Le reste c’est du baratin.
Reste maintenant à Valls et à la clique qui l’entoure, de trouver un nouveau nom pour son parti de droite qui, dès lundi, continuera sa politique de démolition entreprise par notre souverain et maître, François Hollande.
Le « tous contre le FN », n’a produit et reproduira encore, un vote toujours plus fort pour l’extrême droite, même si le score de 2012 n’a pas été atteint.
Quand à Bertrand, dans le nord, il fut un excellent ministre du travail. Mais si !c’est le MEDEF qui le dit, et le MEDEF, nous le savons bien, héritier des maîtres des forges, défend les salariés c’est bien connu.
Une gauche comme celle là, même Thiers en avait rêvé, dommage qu’il ne soit plus là !
Chapeau au candidat Jean-Pierre Masseret, et à ses colistiers, dans la Région Alsace-Champagne-Ardenne- Lorraine, qui sauve l’honneur de la gauche en acceptant les règles du suffrage universel qui laisse à chaque citoyen le droit de choisir.
Ces camardes, sevraient être élus si nous étions cohérents avec nos discours depuis le mois de mai 2012.
Allez courage, et merci !
J’ai entendu ce matin, monsieur Valls. Pour lui la Gauche & la Droite, c’est fini, ça ne veut plus rien dire, d’après lui. Il n’y a que des « Républicains » d’un côté (PS-LR) et la guerre civile de l’autre (FN)- Donc, maintenant, nous comprenons bien l’objectif du premier ministre : son but politique c’est la Grande Fusion des Libéraux allant de Christian Estrosi à Macron en passant par Bayrou. C’est ni plus, ni moins, la dissolution du PS dont il est ici question et la naissance d’un grand parti euro-néolibéral face à un bloc nationaliste. La dite » Gauche » est appelée à disparaître corps & âme. Le but politique cachée, c’est son éradication totale des consciences. Un même mouvement allant de M.Valls, Madame Le Pen jusqu’à Daesh anime cette sourde volonté: elle s’inscrit dès lors dans la disparition active & symbolique de la Gauche, des femmes et des hommes de Gauche pour les uns(Libéraux & Nationalistes) et leurs éliminations physiques pour les autres(Daesh). C’est le Temps de la Grande Restauration de L’Infâme sous couvert de renforcer l’accumulation du Capital, une époque où pendant que la mort rôde dans la socièté, 1% de la population mondiale pompe les richesses des 6,5 Milliards d’individus restants. Ne nous leurrons pas ! M.Valls n’est là que pour liquider le Parti Socialiste et au delà de lui, tout ce qui a trait aux mouvements politiques inscrits de près ou de loin dans ce courant philosophique de la Gauche depuis la Révolution Française et bien avant.
Dimanche, prochain, restons chez nous: ne participons pas à la fusion du PS & de LR! Ne donnons pas de l’eau au moulin à la liquidation politique de la Gauche. NE SAUVONS PAS LE SOLDAT VALLS QUI A ÉCHOUÉ SUR TOUTE LA LIGNE ! Demain, renforcés par notre refus de la capitulation idéologique, nous saurons combattre tous les fascismes. C’est à cette seule condition que nous saurons résister.
Superbe texte ! Merci Monsieur Filoche.
Il mériterait d’être gravé, non pas dans la pierre mais sur du bois. A la gouge, creuser chaque lettre, chaque mot, dans le feuillet tendre du peuplier, cet arbre du peuple, celui qui peut plier, mais qui ne se rend pas.
Des mots puissants et tendres à la fois. Un texte fondateur pour la Renaissance de la Gauche. Ce bel ouvrage d’aujourd’hui et de demain.
Vivement merci!
Paix sur vous et vos proches.
Polonium : Gérard Filoche pour évoquer les régions FN et Nicolas d’Estienne d’Orves pour la Génération Bataclan
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Polonium : Gérard Filoche pour évoquer les régions FN et Nicolas d’Estienne d’Orves pour la Génération Bataclan
©Capture Paris Première
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Chaque vendredi, Natacha Polony donne rendez-vous aux téléspectateurs de Paris Première et à ses invités pour un nouveau numéro de Polonium. Et ce 11 décembre, les Régionales seront, à nouveau, au cœur du débat.
Dès 23h10, Natacha Polony ouvrira le thème « Des régions FN : un drame ? » en compagnie de Gérard Filoche, membre du bureau national du Parti Socialiste qui n’hésitera pas à dire qu’il juge son parti responsable des scores du Front National. Le débat sera également alimenté par Thomas Guénolé (politologue), Jean-Paul Brighelli (essayiste et enseignant) et Vincent Trémolet de Villers (rédacteur en chef de Figarovox).
Puis, il sera question de la « Génération Bataclan ». Pour en parler, la journaliste a convié Anne-Cécile Mailfert (militante féministe), Nicolas d’Estienne d’Orves (écrivain), Gabriel Matzneff (écrivain) et Rokhaya Diallo (journaliste et réalisatrice).
Lorànt Deutsch et Pierre Rabhi sont les invités d’honneur de ce Polonium, à découvrir ce vendredi 11 décembre dès 23h10 sur Paris Première.
En savoir plus sur http://www.toutelatele.com/polonium-gerard-filoche-pour-evoquer-les-regions-fn-et-nicolas-d-estienne-d-orves-pour-la-generation-bataclan-78155#y1cUBy7YzLyZ45Gq.99
Le PCF du « rose-rouge-vert » que tu souhaites appellent sans aucun complexe à voter pour Richert de LR dans l’est au lieu de Masseret.Le fond de la honte est dépassé, maintenant ça creuse. On a plus qu’à attendre d’étre appellés à voter FN pour éviter un bloc identitaire.L’aboutissement final du vote utile était prévisible.
Je crains le pire dans ce genre d’émission avec Polony, Brighelli, Estienne d’Orves, Tréolet de Villers, Lorànt Deutsch… Un nid de réacs. Aussi isolé, Gérard risque fort de servir d’alibi pluraliste au milieu de la propagande réac. En plus, cette émission n’est pas en direct, avec beaucoup de montage, on ne contrôle donc pas grand chose de sa parole.
c’est vrai…
je ne sais pas ce que ca va donner
Sur le vif
Par Chloé Dubois – Suivre sur twitter – 11 décembre 2015
Philippe Torreton s’insurge contre l’appel au front républicain
Philippe Torreton est un homme en colère. « On nous refait le coup de la ligne Maginot », proteste-t-il en qualifiant le front républicain de « Front République-rien ». À deux jours du second tour des élections régionales, c’est en défenseur de la gauche « réellement de gauche » que le comédien critique, dans une longue tribune publiée ce vendredi dans l’Humanité, le soutien appuyé de Manuel Valls à Xavier Bertrand et Christian Estrosi (LR), les « Las Vegas de la droite », comme sur les « trente ans de colère » invoqués par le « front républicain ».
« On nous demande d’aller voter pour des olibrius [1] qui ont mené une campagne pratiquement indifférenciable de celle du FN, pour contrer justement les candidats FN. C’est absurde, c’est tristement absurde. [...] Il faut permettre au peuple de gauche de voter et, pour qu’il puisse voter, il lui faut des candidats. »
Pour le comédien, qui a aussi été un conseiller de Paris engagé avec Bertrand Delanoë (PS), le front républicain qu’on nous ressert depuis trente ans revient à s’asseoir « sur le couvercle une Cocotte-Minute en surchauffe » en croyant que cela fera retomber la pression. Alors que celle-ci résulte d’abandons d’idéologiques et de renoncements politiques.
« Trente ans que tout ce beau monde y va des mêmes phrases creuses, trente ans que les citoyens qui votent FN n’ont pas compris, mais trente ans de colère, ce n’est plus de la colère, c’est un programme [...], une adhésion parfaite en parfaite connaissance de cause. [...] Lutter contre le FN, c’eût été avoir de la constance et des convictions, avoir encore un idéal autrement plus motivant que l’équilibre des comptes public et nous y amener. »
Cette tribune témoigne des frustrations d’une gauche qui, ce dimanche 13 décembre, ne pourra pas voter pour des idées et devra, à la demande de Manuel Valls, assumer les responsabilités du « front républicain ». « Mais ça fait du bien à qui ? Ça rassure quoi ce vote républicain ? Ça permet quoi ? », s’interroge Philippe Torreton.
Gérard,
écoute ce jeune qui résume assez bien le problème : « Je ne vote pas. Pourquoi ? »
https://www.youtube.com/watch?v=7F84bMZxcUk
Bravo et merci pour votre débat sur Paris Première. Des solutions simples qui résoudraient de nombreux problèmes économiques et sociaux.
Un petit bémol quand même; le Tous contre le FN ne peut être un projet, il ne l’a jamais été, et ne le sera pas plus demain. Si le FN ne gagne aucune région dimanche, il deviendra plus fort encore lors de l’élection présidentielle de 2017, il suffit de lire les résultats électoraux depuis plus de trente ans, pour s’en convaincre. Même s’il a, apparemment, reculer de plus de 400 000 voix par rapport au premier tour de 2012.
A mon sens, deux ou trois régions dirigées par la FN ne seraient pas une catastrophe, mais un bon moyen de tester les engagements, et les compétences, du clan Le Pen,; vous savez bien que nous autre français, aimons avoir la preuve par neuf, quitte à marcher dedans, pour être certain que c’est bien ce que l’on nous avait dit.
50% de citoyens qui s’abstiennent, sans compter les non inscrits, cela en fait des suffrages, potentiels de mécontents pour la prochaine élection. Suffrages qui se porteront sur qui, là est la bonne question, lié naturellement à la politique qui sera décidé dès ce lundi.
Il y a risque d’explosion, vous le savez comme moi, sans maîtrise des conséquences.
Etes vous fiers, vous, les socialistes, avec vos longs discours qui ne font pas avancer les choses, d’avoir ouvert un boulevard au Front National ? Quand il y a le feu à la maison, est-il opportun de se poser la question du sexe des anges. Vous ne faites rien pour donner satisfaction au peuple qui n’en peut plus. Vous savez faire des discours, brandir le spectre de la guerre civile, mais vous ne faites rien…
cop 21
valls content
il défendra l’écologie comme il défend les droits sociaux , donc vous pouvez avoir confiance….
sinon cette grand messe écolo ne porte aucune contrainte donc on peut signer ca engage a rien
rendez vous en 2023 si d’ici la la planete n’est pas complétement en vrac….
Bonjour,
Récemment entré en politique ( Elu Conseiller Municipal depuis Mars 2014 ) je suis étonné de voir la trahison de François Hollande qui mène une politique ma fois plus que libérale, destructrice, et je comprends le vote et le désaveux de nombre de nos compatriotes.
Je pense comme vous que si rien n’est fait avant 2017, nous courons à la catastrophe.
Cependant par pessimisme ou plutôt réalisme je crains fort que rien ne change à partir de Lundi prochain.
Je partage largement votre vision du pillage économique et du fait qu’il y a des moyens, de l’argent, mais très mal distribués.
Je pense que si personne ne propose une alternative audible d’ici aux prochaines échéances de 2017, l’arrivée du FN à la tête du pays pourrait ne plus être de la science-fiction.
La Parti Socialiste est plus qu’abimé par le trio Néo Libéral Hollande/Valls/Macron, et ne peut plus à mon sens incarner cette alternative.
Je souhaiterais pouvoir échanger avec vous sur ce que nous, citoyens, pouvons faire et comment s’organiser avec des mouvements de sensibilité proche pour être visibles et crédible pour porter ce projet de renouveau.
Ma démarche peut vous paraitre audacieuse mais je souhaite réellement aller plus loin dans mon engagement, et je pense que nous devons nous fédérer ( Nous, les citoyens progressistes) et proposer un projet pour la nation et combattre ces ennemi : La Finance et les fascistes.
Je suis à votre disposition pour un échange téléphonique ou bien prêt à vous rencontrer à Paris .
Bien à Vous
Cordialement
Michel M var
Et vous, mon cher Duhamel, vous faites quoi ? Et puis, si vous lisiez un peu mieux les messages vous vous apercevriez qu’il n’y a pas que des socialistes sur ce site.
Le PS a ouvert un boulevard au FN, oui bien sûr; mais, la clique de Nicolas Sarkozy aussi, et un peu nos chers médias, vous ne pensez pas ?
@ Gérard Filoche
Tirant les leçons des élections régionales, ton ami Julien Dray a lancé ce soir l’idée de débaptiser le parti socialiste. Pour lui, trouver un nouveau nom, c’est le prochain chantier. Sachant la proximité de Dray avec le président de la république, il semble que l’idée de Valls est partagée au plus haut niveau de l’état.
Je voudrais, cher Gérard, te faire part de toute ma compassion. J’imagine quelle va être la difficulté pour toi, dans 18 mois, de faire campagne pour le candidat de ton parti, qui sera obligatoirement un candidat sur la ligne Valls-Macron-Hollande. Si, en plus, ce candidat ne porte plus l’étiquette (de toutes façons fallacieuse) socialiste, j’imagine comme tu vas être malheureux.
Monsieur Filoche, permettez moi de vous interpeller :
Le saviez-vous ?
Julien Dray annonce que le « Parti Socialiste » va changer de NOM ! Il ne s’appellera plus « Parti Socialiste » !!!
Personnellement, je ne suis pas plus étonné que cela, puisque c’était le projet de M.Hollande, Valls & Macron d’en finir avec le socialisme de près ou de loin. Ceci dit, je ne pensais pas qu’au soir du second tour des élections régionales, qui aura vu perdre le PS et un certain nombre de régions déjà acquises, M.Dray s’enhardisse aussi vite pour régler son compte à ce qui fit tout de même le suc idéologique du PS depuis plus de cinquante ans, à savoir la volonté d’avancer vers le socialisme par la voie démocratique.
Donc, voilà ! M.Dray annonce comme ça,ce soir, en passant, la mort du « Parti Socialiste ». Il l’annonce, ce soir, sans y toucher par voie de presse, après le second tour des élections régionales françaises de 2015.
Êtes-vous seulement, au courant ?
Lire l’article où Julien Dray annonce le changement de nom du parti socialiste et sa transformation en objet politique non identifié ( OPNI):
« Selon Julien Dray, une nouvelle « période politique » s’ouvre, le PS pourrait changer de nom » :
http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/14176-regionales-selon-julien-nouvelle-periode-politique.html
Bientôt un « parti démocrate » à l’américaine?
L’ump ayant changé de nom en » les républicains « , M.Valls va t-il pousser dehors la gauche du PS pour enfanter un nouveau monstre post-politique, pro-atlantiste et pro-marché financier ; et par voie de conséquence normaliser le pays et faire de la France un énième gouvernorat de l’Empire US avec le décalque des partis nord-américains ?
Et signer ainsi la victoire de l’oligarchie sur la démocratie ?
Bonne lecture.
nous ne laisserons pas le PS a des non socialistes ! cela n’arrivera pas
Et le bon docteur Le Guen qui déclare que les socialistes ne doivent pas être ceux d’hier ou d’avant hier . Après la peur , l’arrogance de ton parti revient au galop .
Un peu comme au Congrès de Tours en 1920, mais à l’envers; la majorité droitière du PS va le débaptiser et, ce faisant le quitter. Et si c’est toi Gérard Filoche qui joue le rôle de Blum et qui « garde la vieille maison », alors, ma parole j’adhèrerai. peut-être est-ce là la chance de la gauche…
Mais je rêve; pour le moment, ce sont bien les non-socialistes qui dirigent le PS; de Valls à Cambadélis en passant par Hollande …
Avec Valls qui vaut aller plus fort, plus vite …, donc plus à droite, la scission semble la seule voie raisonnable.
Mais bon, c’est vous qui voyez après tout.
Le PS est mort , Hollande MACRON VALLS , ont gagné : droitisation ,politique de l’euro zone au service des plus privilégiés ….C’est une vraie dégénérescence d’une politique de » gauche », le plus grave : c’est que malgré des personnalités courageuses comme Gérard Filoche , on ne voit pas poindre une alternative , type FG+ frondeurs + écolos+ communistes…..donc sans être mélancolique le pire est à venir
Bonsoir Monsieur Filoche.
Un dessin pour vous : à afficher dans votre cellule d’arrondissement, pour vous donner du cœur à l’ouvrage face à ce qui se trame à l’Elysée et à la direction du Parti Socialiste, en vu de sa future liquidation :
- Je viens de l’entendre ce soir, sur France Culture. Le but de la bande à Valls, à plus ou moins court terme, c’est de fusionner le PS avec LR (!)et ainsi conserver le pouvoir, puisqu’ils ont compris qu’ils ont déjà perdu une bonne partie de l’électorat de gauche, à qui d’ailleurs, ils ne s’adressent plus depuis l’élection en 2012, du Président Hollande.
Désolé, je ne livre pas les fléchettes avec le dessin :
https://blogs.mediapart.fr/herveherve/blog/131215/le-changement-cest-maintenant-0
Nous avons la réponse à votre question, Monsieur Filoche : ‘ A quoi sert le front Républicain? » A faire élire la droite dans trois régions; par ricochet, à faire élire la droite dur, dans d’autres; Pécresse, Wauquiez, Retailleau…
Mais attention nos compatriotes ne se feront toujours pas bernés par l’UMPPS/UDI/Modem; aujourd’hui l’on peut le dire sans crainte d’être pris pour un sectaire. La preuve par neuf si chère à Ségolène Royale
Tiens, si l’on construisait un nouveau parti, démocrate, bien sur; PS-Droite-Centre, ce ne serait pas une bonne idée ?
Mais pour quoi faire, mère-grand; pour mieux te manger mon enfant !
Bon allez, meilleurs salutations à Jean-Pierre Masserret et à ses colistiers qui l’on soutenu; ils ont progressé de plus de 70 000 voix entre les deux tours
Chapeau pour votre courage, votre ténacité, mes chers camarades, vous avez sauvé l’honneur de la gauche qui en avait grand besoin.
A ce revoir.
C’est la gauche de la gauche, toujours à contre-courant, qui a fait capoter la gauche. L’ensemble des électeurs a réclamé un réajustement plutôt à droite, et la gauche de la gauche, toujours un train en retard, réclame le contraire, un réajustement à gauche. Il y a bien longtemps que le PC, le Front de gauche et les écologistes ne sont plus en vogue auprès des électeurs? ces écologistes qui devraient faire de l’écologie et qui passent leur temps à faire de la politique politicienne, ne sont pas assez représentatifs pour se passer d’alliances…
« l’ensemble des électeurs réclame un réajustement à droite »! Qu’est-ce que ça veut dire? Plus de libéralisme et donc moins de protection face aux risques sociaux? Plus d’état d’urgence et donc plus d’arbitraire?
Et d’où tirez vous cet enseignement? De la montée du FN? Mais avez vous remarqué que dans les régions ouvrières où il a cartonné, il a adopté un discours bien plus protecteur et social que celui de notre gouvernement? Et donc un discours de « gauche » en la matière …
Quand à la « demande » sécuritaire, elle est réelle et tous les partis jouent dessus, mais elle est aussi le résultat de la surenchère politicienne et puis en la matière, ce n’est pas toujours la raison qui s’exprime mais l’émotion. Un peu comme la question de la peine de mort qui revient régulièrement sur le devant de la scène à chaque fait divers monté en épingle par des média aux ordres des grands groupes économiques.