interv BN PS lundi 25 janv : 35 h dégoupillées, code du travail passé à l’acide, ubérisés, badintérisés,

Bonjour, je suis le premier à parler, mais je dois partir tôt ce soir, nous sommes moins nombreux que la semaine dernière, et pourtant cette question de la déchéance de la nationalité qu’en savons nous ? Rien. Pas plus que les 4 et 18 janvier, nous n’avons pas voté au BN, la semaine dernière, cela nous a été refusé, alors qu’au moins 98 % du BN était contre. Le premier secrétaire a rencontré le Président vendredi dernier mais que savons nous ? La seule réponse catégorique a été faite par Sarkozy sur le perron de l’Elysée, affirmant que la déchéance de nationalité pour les binationaux restait prévue, à inscrire dans la Constitution. Mais alors à quoi servons-nous ?

A quoi servons nous ? Jean Christophe, tu avais dit que le parti devait « anticiper », étudier en amont les dossiers, donner son avis, peser… mais là, on ne pèse même pas  en aval ! Rien à faire, on assiste médusés, à la déchéance de la nationalité, à la casse des 35 h, à la casse de la majoration des heures supplémentaires, à la mort du Code du travail en tant que tel. Enfin, Jean-Christophe, toute ta vie politique, comme l’essentiel de nos combats, sont désavoués en ce moment !

Alors Guillaume, ce n’est pas à toi, ni à ton rapport, ni à ta personne que je m’en prends, mais à quoi ça sert de nous lancer dans une rédaction collective des « cahiers présidentiels » pour 2017 et de travailler comme si de rien n’était à un futur programme alors que l’ancien de 2012 est foulé aux pieds, n’a servi à rien, et à même été délibérément trahi sur tous les points, on a en tête tous, les images du travail du dimanche, de Mittal, de Goodyear, des 35 h, du 49-3 et de dizaines de sujets où le président disait exactement en 2012 tout le contraire de ce qu’il fait aujourd’hui.

 

On ne va pas ensemble préparer une campagne 2017 sans savoir si les 35 h seront brisées ou confirmées. Et il faut être clairs : il n’y a pas de « candidat naturel ». Ce n’est pas à un ministre désigné par lui de le « nommer » « candidat naturel » sans les primaires prévues par nos statuts. Et sans qu’on fasse bilan. Et sans qu’on fasse programme. D’ailleurs est-ce avec « toute la gauche » ou est ce que le « referendum » pour l’unité à gauche est déjà du passé…

 

Parce que aujourd’hui l’évènement a été préparé toute la semaine à Davos. Manuel Valls annonce que les 35 h sont « dégoupillées »… comme il l’avait annoncé minoritairement il y a 5 ans. Le ministre Macron nous tape dessus à chaque intervention : il s’affiche à Davos aux côtés de son ami le mafieux et méprisant Travis Kalanick qui dirige Uber, viole nos lois, fraude nos impôts, détruit illégalement les droits des taxis. Il explique qu’il faut appauvrir les salariés pauvres et ne plus leur payer d’heures supplémentaires majorées. Qu’il faut « travailler plus sans gagner plus ». Alors que les marges des entreprises sont reconstituées comme jamais. Alors qu’il a été donné 41 milliards de CICE au patronat qui supprime chaque jour des emplois. L’un comme l’autre, Valls et Macron, contre toutes les traditions de toute la gauche, contre toute l’histoire du progrès social, s’apprêtent à mettre fin à la durée légale du travail aussi bien de 35 h que de 48 h, y compris à la durée annuelle « oubliée » de 1600 heures. Il y aura mille codes, autant d’accords que d’entreprises et pas de droits universels, le règne des dérogations et le renversement de la hiérarchie des sources de droits sont consacrés. L’exploitation à la carte sans état de droit.

Sarkozy avait essayé déjà cela, il y a 5 ans. Il avait permis que soit abaissé par accord le taux des heures supp’ de 25 % à 10 %, appauvrissant les salariés soumis à des heures supp’ – Fillon et lui avaient envisagé un « taux zéro » alors, mais ils y avaient renoncé car même eux savaient que les esclaves quand ils travaillaient plus, avaient droit à un « bonus ». Les 35 h, ça n’est pas du tout une limite à la durée du travail, hélas, ce n’est QUE le seuil de déclenchement des heures supp’. Et là le rapport Badinter, prévoit une « compensation » à la place d’une « majoration », ce qui indique que le taux zéro est plus qu’envisagé, il est déjà dans le préambule du futur non-code du travail.

Ou en sommes nous en tant que parti si nous laissons casser les 35 h, vous imaginez ce que cela signifie historiquement ? La loi la plus avancée que nous avons conquise avec toute la gauche ? La seule loi qui ait vraiment fait baisser de façon incontestable le chômage de masse en 40 ans ? Les 40 h, les 39 h, les 35 h c’est la gauche et on doit aller vers 32 h et 30 h vite car le chômage monte chaque jour et 400 000 jeunes vont arriver sur le marché du travail chaque année jusqu’en 2030 au moins… Encore que l’an passé il y ait eu 50 000 naissances de moins (à cause des mesures contre les allocations familiales ?) et 40 000 morts de plus (à cause du recul de l’âge de départ en retraite, du coût des soins pour les catégories pauvres, de l’absence de moyens contre la canicule ?) Mais ce n’est pas le modèle de société que nous voulons, n’est ce pas ? Nous voulons un partage du travail et pas une « élite salariée » et une nébuleuse d’auto-entrepreneurs autour, comme disent Attali et Macron. Tous « ubérisés » Baisser le coût du travail en abaissant les droits des salariés. Et baisser encore plus le coût du travail, de 50 %, en cassant le salariat lui-même pour favoriser des « indépendants » sans droits ni lois, ni horaire, ni salaires.

Nous avons une idée du progrès social et n’allons pas laisser un massif recul social se mettre en place, d’ailleurs sans effet ni lien avec les objectifs officiels affichés. Le chômage augmente, la misère aussi, la fameuse « dette » aussi – de 14 points. L’austérité ne sert à rien sauf à bloquer l’économie entière.

Alors à quoi sert cette offensive que personne n’a demandé, à part Gattaz et le Medef, contre le code du travail ? La droite a déjà, de son point de vue, recodifié le code entre 2004 et 2008, supprimé 500 lois, enlevé 1,5 million de signes, enlevé un livre sur neuf, enlevé 10 % du code, s’est félicité de l’avoir réduit, simplifié, etc. Ca n’a évidemment rien donné en emplois, puisque quand il y a dérégulation, le chômage augmente.

Badinter mélange droit civil et droit du travail, droit commercial et protection des salariés. La « personne » et le travailleur. Ce n’est pas à droit constant, cela casse un siècle de droit du travail. C’est la mort du « code », en tant que tel. Les salariés sont présumés à « égalité de droits » alors que chacun sait qu’il  n’y a pas égalité de droits dans les entreprises. La subordination caractérise le contrat  de travail et non pas la « liberté des personnes » : ce n’est pas la soumission librement consentie » « compliance without pressure » comme en rêve le Medef. Le plus important n’est pas de commencer chronologiquement par le respect de la vie privée, y compris la liberté de manifester ses convictions religieuses, mais par la santé, l’hygiène la sécurité au travail.  La commission Badinter Combrexelle raye la médecine du travail et l’indépendance de l’inspection du travail, même pas mentionnée. Il n’y a plus de règlement intérieur disciplinaire. La gestion des carrières est du ressort unique de l’employeur qui « assure l’adaptation du salarié à l’évolution de son emploi » (sic). Le même rapport n’envisage qu’en termes négatifs la grossesse et le congé maternité. Il envisage que la loi déroge au travail des enfants « en dessous de 16 ans… sans mettre de limite d’âge. La période d’essai est « raisonnable », la durée du travail est « normale » : Késaco ?  Il n’est pas précisé que le licenciement se fait par écrit ni qu’un licenciement abusif peut donner lieu à recours, indemnités ou réintégration (ce qui est aussi un droit fondamental, convention OIT 158). Les institutions représentatives du personnel sont ignorées, les « délégués » ne sont même pas mentionnés contrairement à la constitution. Ni les CE, les CHSCT, les DS, les élus au CA. Le droit du licenciement La mensualisation n’existe plus. Les responsabilités de l’employeur, la faute inexcusable, le droit pénal du travail, tout cela est absent. La juridiction pour les conflits peut n’être plus les prud’hommes.

Le « préambule » rallonge et complexifie, rend confus le code, et le mélange avec le code civil intentionnellement.

En fait la divergence est théorique, fondamentale, historique : depuis la catastrophe de Courrières (1099 morts et 13 survivants, 12 jours plus tard alors que le patron avait exige la reprise du travail) en France nous avons créé un ministère du travail indépendant du ministère de l’économie, pour ne plus que le droit du travail soit subordonné aux exigences de l’économie.

Cela fait cent ans que l’on construit un droit du travail, des salariés, pour les protéger, dans une relation inégalitaire des pressions dangereuses pour leur santé, leur emploi, leur vie, c’est à dire les protéger de la rentabilité,  de la compétitivité, de la productivité. Or François Hollande dans sa conférence de presse de septembre 2015 a déclaré qu’il fallait « adapter le droit du travail aux besoins des entreprises ». Exactement le contraire de ce que nous avons fait en France depuis cent dix ans. C’est une rupture avec les fondements mêmes du code. Sommes-nous sûrs, nous qui fêtions le centenaire du code en 2010, de vouloir aller en sens contraire ? Sommes-nous surs de l’ensemble de ces choix réactionnaires dans lesquels nous nous engageons contre toutes les traditions de notre parti ?  Cent ans d’histoire de notre parti et surtout du droit social se jouent. Est-ce que nous ne pouvons pas dire stop à l’exécutif, lui dire que nous ne voulons plus aller à contre-sens, que nous voulons rester socialistes et à gauche ?  Et sinon en 17 nous n’aurons plus que le choix entre LR et FN au 2° tour ? Et sinon, on ne rassemblera pas la gauche, on l’emmènera toute entière à l’abime ?

19 Commentaires

  1. socrate
    Posted 26 janvier 2016 at 18:38 | Permalien

    comme toujours bonne analyse de la situation mais rien ne se passe derriàre ça

    Tu sers de caution morale a un parti qui en est dépourvu alors , et c’est dur a entendre j’en conviens tu sers a rien a l’intérieur de ce parti.

  2. socrate
    Posted 26 janvier 2016 at 19:01 | Permalien

    ras le bol paysan
    ras le bol des taxis
    ras le bol a l’hopital

    http://www.itele.fr/france/video/greve-nos-personnels-de-sante-se-sacrifient-tous-les-jours-pour-faire-leur-travail-correctement-151390

  3. 1956
    Posted 26 janvier 2016 at 22:25 | Permalien

    En résumé, le diag de GF est le bon:

    A quoi servons nous?
    A cautionner les choix politiques depuis 2012.

    A quoi ça sert de travailler à un programme pour 2017?
    A le fouler aux pieds comme celui de 2012.

    Où en sommes nous en tant que parti?
    Mobilisé au soutien et à la confiance parlementaire de HVM notamment en vue de casser le droit du w.

    A quoi sert cette offensive contre le code du w?
    A répondre à la demande de Gattaz et du Medef.

    Kesaco?
    Un projet normal et raisonnable comme le patron.

    Sommes nous sûr de vouloir aller en sens contraire ?
    Non seulement ils en sont sûrs mais ils criminalisent ceux qui s’y opposent.

    Emmène on toute la gauche à l’abîme?
    Oui justement c’est ce qui est recherché

    Ne resteras plus que LR et FN au 2eme tour?
    Oui mais le but est de constituer
    une fusion avec LR pour enterrer la gauche…cqfd

    La boucle du reniement sera bouclée.

  4. Marc B.
    Posted 26 janvier 2016 at 22:34 | Permalien

    Monsieur,

    je viens de vous « découvrir » sur France Info il y a quelques minutes.
    Puis de vous lire ici.
    Votre discours, votre esprit et votre répartie brillante donnent du baume au coeur, car je suis un travailleur de gauche et ça rassure de savoir que parmi l’élite, il y a encore des personnes qui argumentent en parlant vrai (ce que vous avez opposé à la journaliste du Figaro sur les chiffres du travail du dimanche à Haussmann est imparable,documenté, juste)
    Vous pourriez presque me réconcilier avec le PS ! mais à propos de PS, je me demande ce que vous y faites ?? A la rigueur, peu importe, je souhaite simplement que vous soyez plus présent dans les médias, que votre voix compte au sein de vos camarades, bref que vous ayez du poids car « la France a besoin de gens comme vous  » et la politique aussi ..
    Au plaisir donc de vous lire et vous entendre défendre les travailleurs cher camarade, recevez mes salutations.
    Longue vie à vous.

    Marc

  5. Posted 27 janvier 2016 at 0:11 | Permalien

    tu sers a rien dehors, laisse nous vivre, on n’est pas mauvais et on sait ou on va

  6. socrate
    Posted 27 janvier 2016 at 1:18 | Permalien

    tu remarqueras Gérard que les nouveaux venus sur le blog comme Marc B se posent la question que fais tu encore au PS

    ….Vous pourriez presque me réconcilier avec le PS ! mais à propos de PS, je me demande ce que vous y faites ?….

    quand a ta réponse on sait ou on va , moi je te dis que je sais surtout ou on en est apres 3 ans de Hollande…dans le mur

  7. Posted 27 janvier 2016 at 8:09 | Permalien

    sur 23 000 echanges sur ce blog j’ai répondu 10 000 fois de façon détaillée sur le combat que nous menons en tant que socialiste,
    marre de ce bashing inculte et désagréable

    est ce que je vous demande de quitter votre parti , est ce que je vous demande ou vous militez ?

    nos idées sont en débat ici, notre choix de militer non ! respect et unité

  8. Marc B.
    Posted 27 janvier 2016 at 10:10 | Permalien

    « tu sers à rien dehors »

    ah bon, il n’y a pas d’autres partis ?
    et dedans on sert à quoi ?

    enfin, juste une précision, la question je me la pose à moi hein … (sic)
    venant de vous découvrir je n’ai pas eu le temps de lire les 23000 échanges, sorry

  9. Posted 27 janvier 2016 at 10:19 | Permalien

    Nous, ce que l’on vous demande, Monsieur Gérard, c’est de stopper toutes vos postures permanentes de blocage de la société française qui finissent par exaspérer l’électorat français et le faire voter pour le Front National.

  10. RomainRolland1
    Posted 27 janvier 2016 at 11:29 | Permalien

    Les journalistes de l’Opinion et du Figaro vous ont hier sur France Info ressorti l’argument « aujourd’hui les frontières sont ouvertes, il y a la mondialisation, etc…donc c’est normal qu’il y ait régression sociale »

    Il faudrait tordre le cou à cet argument car dans le monde d’aujourd’hui les Etats Unis, la Chine, l’Inde, la Russie font des politiques très nationalistes, en politique étrangère et en politique économique (les 2 sont toujours liées). Essayez donc d’implanter un concurrent à Google, ou à Marlboro, ou à Mac Do : vous verrez si les Américains sont libéraux !!!! Le monde d’aujourd’hui n’est en rien libéral. Il est en réalité dominé uniquement par les grosses entreprises américaines qui défendent d’abord leurs intérêts et ensuite les intérêts des Etats Unis. Autre exemple : la suprématie du dollar : elle prouve que les Américains défendent exclusivement leurs intérêts nationaux, et se soucient bien peu de la doctrine libérale (laquelle condamne une monnaie internationale appartenant à un seul Etat)

  11. Gilbert Duroux
    Posted 27 janvier 2016 at 11:51 | Permalien

    Pour ma part, je ne demanderai jamais à Gérard de quitter le PS. Mais qu’il ne nous empêche pas de dire notre ressenti vis à vis de ce parti qui a viré à droite.
    Quand tu dis devant le BN : « Est-ce que nous ne pouvons pas dire stop à l’exécutif, lui dire que nous ne voulons plus aller à contre-sens, que nous voulons rester socialistes et à gauche ? », c’est bien la preuve – en même temps qu’un aveu – que si le parti dit socialiste ne donne pas ce coup d’arrêt à l’exécutif ou ne se donne pas les moyens de donner ce coup d’arrêt, il n’est plus ni socialiste ni à gauche.

  12. Unci TOÏ-YEN
    Posted 27 janvier 2016 at 12:30 | Permalien

    Filoche vous nous faite une dépression ?

    Pourquoi ce pessimisme sur le redressement des français que vous exprimez par la seule solution, du partage du travail, pour ne pas plus produire de ces choses agréables et utiles à la vie, alors que vous savez qu’une très très grande majorité ne satisfont pas tous leurs besoins en ces choses ?

    De plus ne savez vous pas que votre méthode de moins travailler et payer autant ou plus, ne marche pas. Jospin en fait l’expérience en janvier 2000 avec les 35 heures payées 39 cela devait créer 1500 000 emplois, vous en comptabilisé bizarrement 450 000 alors que la courbe du chômage de janvier 2000, après avoir baissé (sans les 35 heures) depuis l’arrivé de Jospin de 500 000 chômeurs, en février 2001 elle ne baissait que de 300 000chômeurs puis deux ans après février 2003 nous avions 300 000 chômeurs de plus et la courbe s’est stabilisée après la débâcle Jospin de 2002.

    Peut être n’êtes vous pas dépressif mais infecté par une idéologie, ce qui se soigne mieux que la dépression.

    Une idéologie, qui vous aveugle et vous empêche de voir que les 35 heurs payées 39, alors que le prix des choses est à 90% des salaires et des prélèvements obligatoires sur salaires, c’est produire pas plus mais plus cher donc ne pas avoir de prix compétitif ce qui plombe les exportations et favorise les importations, crée du chômage, et les conditions de la délocalisation et pour peu que vous taxiez plus les entreprises, créer les conditions de l’optimisation fiscale.

    Vos35 h payées 39 crée en finalité : du chômage, la délocalisation, l’optimisation fiscale.
    Bravo mr FILOCHE !
    Vous déraisonner !

    Ne savez vous pas que pour satisfaire les besoins non satisfaits des citoyens, il faut trouver des entreprenants qui se fassent rencontrer des producteurs et des consommateurs qui s’entendent sur la chose et le prix pour les produire ?

    Quel est votre programme pour satisfaire les besoins de ceux qui n’arrivent pas à les satisfaire aujourd’hui. Autre que votre solution pessimiste de priver l’un pour soulager l’autre tout en faisant embaucher un chômeur de plus par Paul Amplois ?

  13. Posted 27 janvier 2016 at 13:10 | Permalien

    ce qui exaspère des millions de gens c’est que les riches 1 % plastronnent dans toutes les TV, les médias, se goinfrent
    et que le gouvernent ne pese pas pour redistribuer les richesses

  14. simon
    Posted 27 janvier 2016 at 13:41 | Permalien

    Mr filoche je vous félicite pour vos analyses pertinente, perso après avoir quitté après 2012 le PS je ne regrette rien, la dérive du PS avec le soutien de trop nombreux militants avec des cartes alimentaires n’ont pas bougés, vos déclarations au BN ne changent rien on le constate malheureusement vos prestations audio visuelle ont un poids certains, elles donnent et servent l’illusion que le PS peut encore faire quelque chose tel n’est pas le cas
    Pour faire avancer la situation et combattre réellement les macro nautes il vaut mieux que faire comme madame taubira des paroles et des actes
    Bravo a elle !

  15. Didier Simon
    Posted 27 janvier 2016 at 14:42 | Permalien

    Urvoas nommé Garde des sceaux : les idées de gauche avancent au PS…

  16. Gilbert Duroux
    Posted 27 janvier 2016 at 14:54 | Permalien

    Le gouvernement, c’est le gouvernement PS, quoi que tu puisses dire.

  17. socrate
    Posted 27 janvier 2016 at 16:25 | Permalien

    la démission de Taubira est selon moi trop tardive pour avoir encore du sens sur les valeurs de gauche
    Elle est confrontée enfin a la réalité des faits
    je ne pense pas qu’elle laissera un souvenir sur son travail juridique
    tout est a l’état de chantier voir a l’abandon.
    reste a savoir si elle voudra mettre des batons dans les roues a Hollande comme elle l »a fait avec Jospin…

  18. lionel Mutzenberg
    Posted 28 janvier 2016 at 11:54 | Permalien

    Mon cher Simon, Christiane Taubira, des paroles, OUI; des actes, NON !
    Pas toujours de sa faute très certainement, mais le bilan est maigre. Par contre elle à justifié, cautionné pendant presque 4 ans, une politique économique et sociale dirigé contre les salariés et leurs droits fondamentaux.
    Et les médias savaient s’en servir, à l’insu de son plein gré, naturellement.

  19. serge Clérissi
    Posted 16 février 2016 at 22:04 | Permalien

    « Nous voulons un partage du travail et pas une « élite salariée » et une nébuleuse d’auto-entrepreneurs autour, comme disent Attali et Macron. Tous « ubérisés » Baisser le coût du travail en abaissant les droits des salariés. Et baisser encore plus le coût du travail, de 50 %, en cassant le salariat lui-même pour favoriser des « indépendants » sans droits ni lois, ni horaire, ni salaires. »

    Le souci est là, dans la sous-rémunération du travail qui entraine une sous-consommation => surproduction => hyper-concurrence => sous-rémunération, la boucle est fermée et la baisse s’autoalimente.
    Et que propose le gouvernement pour s’en sortir: baisser le coût du travail !!!!
    Il faut renverser la vapeur en défendant les salaires au niveau Européen et international afin d’enrayer la spirale de la déflation.

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