Retour en arrière : le 6 mai 2012, la majorité du salariat derrière Hollande : au 2° tour, 60 % du salariat, 70 % des ouvriers, 57 % des employés, 60 % des jeunes,

« Désintoxiqué » à tort par Libération, je re-publie l’article que j’ai fait paraitre sur ce blog en mai 2012, il s’appuyait sur les chiffres parus dans la presse, en ce temps là !

On ne le dira jamais assez, mais une victoire de la gauche a un scrutin présidentiel, c’est forcément exceptionnel. Car tout est fait dans ce genre d’élection personnalisée, pour que ce soit la droite, son argent et ses médias qui gagnent.

Le présidentialisme est archaïque

Il faudra qu’un jour, notre peuple se réveille et découvre la honte de procéder ainsi au nom d’une prétendue démocratie : comment, peut-on imaginer un vrai débat d’idées en élisant une sorte de roi sélectionné sur sa bonne mine ?  Un « choix » schématisé à l’absurde.

La propagande « économique » basée sur des mensonges installés de longue date, joue en faveur du système en place : « un état c’est comme un ménage, ça ne doit pas dépenser plus que ce que ça gagne », « il faut dépenser moins »,  « Il faut payer la dette pour ne pas la laisser à nos petits-enfants », « on est en faillite », « il n’y a plus d’argent dans les caisses », etc.  Les petites gens, ainsi matraqués, finissent par croire que leur sort est irréversible.

Dans ces conditions, l’individualisation de la vie politique, exprimée par un vote de caractère « totémique », 40 millions d’électeurs désignant un seul homme, relève d’un archaïsme simplificateur, déformant, dépolitisant.

Sarkozy a essayé d’en jouer à plein. Pour détourner l’attention des responsables de la crise, banquiers, rentiers, actionnaires, spéculateurs, patrons de combat, il n’a pas hésité à appeler aux sentiments les plus frustres « contre l’autre » : contre l’immigré, contre l’étranger, contre le chômeur, contre l’assisté, contre le petit délinquant, contre le musulman, contre le faux travail, contre le dépensier, contre le gaspilleur, etc. Bien que n’ayant hésité à utiliser aucun de ces clichés réactionnaires, il a été chassé, rejeté.

La France est de gauche

Notre peuple est de gauche, la majorité sociologique est de gauche, en 2002 et 2007, déjà nous avions tout pour gagner. Ce sont les accidents de la personnalisation du scrutin qui ont fait défaut : en 2002, Chirac avait limité les candidats de droite alors qu’il y avait pléthore de candidats de gauche. En chiffres absolus, la gauche était majoritaire, mais 192 000 voix ont manqué pour que Lionel Jospin accède au 2e tour.  En 2007, la gauche n’avait cessé de monter, mais sur le fil, au forcing, face à une candidate qui ne mettait pas suffisamment le social au cœur, Sarkozy réussit à emballer avec un million de voix de plus l’illusion de « travailler plus pour gagner plus ».

C’est vraiment parce que Sarkozy, pendant cinq ans, s’est fait détester sans nuance, par sa politique antisociale, thatchérienne, néolibérale intégriste, qu’il a été battu le 6 mai 2012. François Hollande a dû habilement se présenter comme un « candidat normal » pour passer la ligne de crête qui lui a permis d’atteindre 51,63 % des voix. Il lui a fallu gérer un discours passant entre les gouttes, insensibilisant les médias, renvoyant Sarkozy à ses frasques, ses mensonges et volte-face, son cynisme, sa corruption. Hollande a réussi à présenter une personnalité positive, lisse, pour rassembler la gauche en s’appuyant sur la solide implantation du PS.

Tout cela n’aurait pas été possible si le PS ne dirigeait pas 2 villes sur 3, 61 départements sur 100, 20 régions sur 22, le Sénat et 200 députés sur 577. Sa force est venue de là pour capter en premier les aspirations du salariat, principale force sociale active de ce pays. Depuis 1981 « la majorité sociologique et la majorité politique se recoupent »… même si la gauche ne l’emporte que dans les circonstances exceptionnelles où elle sait se montrer à la hauteur.

Pas d’insurrection civique

Il ne peut pas y avoir « d’insurrection civique » : cette théorie inventée par Jean Luc Mélenchon a un côté sympathique et séduisant, mais elle ne peut exister. L’organisation sociale en place ne peut être remise en cause que par une insurrection sociale, pas par une « insurrection » électorale. Il faut pour transformer en profondeur une société, à la fois un soulèvement social collectif et des élections victorieuses lui correspondant – avec un scrutin sincère et démocratique. Sinon, la pesanteur de l’organisation sociale l’emporte : c’est pourquoi, nous savions d’avance que le PS n’avait pas de concurrent sérieux à gauche en 2012. Ce n’étaient pas les sondages qui nous donnaient cette certitude mais l’analyse des rapports de force politiques et sociaux.

Le salariat majoritaire à gauche

De même nous savions et cela a été vérifié que la force de la gauche, c’était sa majorité sociologique, le salariat, c’est-à-dire 93 % des actifs de ce pays. Tout le talent de François Hollande pour apprivoiser les difficultés du scrutin n’auraient pas suffi s’il n’avait pas rencontré les aspirations de ceux qui produisent les richesses de ce pays et n’en reçoivent pas la part qu’ils méritent. 60 % du salariat a voté pour lui, c’est une majorité sans appel. C’est même 70 % des ouvriers et 57 % des employés. Parmi les jeunes, Hollande a obtenu aussi 60 % des voix. Mais il reste des réserves car 32 % des ouvriers et  34 % des 18-24 ans se sont abstenus. Les scores dans les grandes villes (55 % à Paris) et les banlieues ont atteint aussi des sommets jusqu’à 90 % à St Denis.
On peut dire sans effet de manche que le vote Hollande c’est l’expression de la majorité écrasante du peuple. Même si on doit tempérer en précisant que l’importance de l’abstention et des votes nuls démontre qu’il y a encore beaucoup à faire pour le mobiliser entièrement.

À l’exception des artisans, commerçants et chefs d’entreprise, où il obtient néanmoins 21 % des intentions de vote (39 % pour Nicolas Sarkozy, nettement en tête dans cette catégorie), François Hollande est entre 27% et 34 % dans toutes les catégories professionnelles.
Le candidat PS est aussi premier chez les chômeurs (28 %, contre 21 % à Nicolas Sarkozy et 20% à Marine Le Pen). Il rencontre le succès chez ceux qui n’ont aucun diplôme (39 %), tout en obtenant 32 % chez les bacs+2 et bacs+3 où plus.
Il obtient des scores très voisins selon les tranches de revenus, culminant à 30 % chez ceux qui gagnent moins de 1.200 euros.  Par niveau de revenu, Nicolas Sarkozy fait son meilleur score (28 %) chez ceux qui gagnent au moins 3000 euros.
Hollande séduit davantage les femmes (30 %) que les hommes (27 %), contrairement à Nicolas Sarkozy (27 % et 24 % respectivement).
Il a les faveurs surtout de ceux qui vivent dans des villes petites et moyennes (entre 20.000 et 100.000 habitants, où il obtient 33 %), et obtient 24 %, son score le plus bas, en milieu rural. Le même d’ailleurs que N. Sarkozy dans les campagnes.
Si l’on regarde les préférences politiques, 34 % des sondés se situant « très à gauche » déclaraient vouloir faire confiance au candidat PS, huit points de moins seulement que Jean-Luc Mélenchon.

Le vote chez les retraités des catégories populaires est plus équilibré puisque François Hollande ne dépasse Nicolas Sarkozy que d’une courte tête.

Les catégories qui avaient voté Marine Le Pen le 22 avril ont d’abord choisi (à 38 %) l’abstention ou le vote blanc ou nul, conformément au choix de la candidate FN, 35 % votant Sarkozy et 27 % Hollande.
L’électorat de Jean-Luc Mélenchon a largement apporté ses voix à François Hollande (71 %) contre 2 % à Nicolas Sarkozy, avec une forte proportion (27 %) ne choisissant ni l’un ni l’autre.
Enfin, les ouvriers et employés actifs ou retraités qui ont apporté leurs suffrages à François Bayrou ont d’abord choisi l’abstention, Le vote blanc ou nul (46 %), un tiers (33 %) se reportant sur Nicolas Sarkozy et 21 % sur François Hollande.

Hollande, Mélenchon, même électorat :

Au plan politique, heureusement qu’un socle de 44 % s’était consolidé à gauche dès le premier tour. Les 28,63 % de Hollande sont une prouesse qui a assuré l’élan pour le 2e tour : sans l’avance prise, sans la dynamique du 22 avril, qui sait ce qu’il serait advenu ?  C’est ce que voulait Sarkozy à tout prix, pour « emballer » les médias en sa faveur. Le réflexe « de classe » de masse et matérialiste, c’était de voter Hollande, pour tous ceux qui avaient priorité de battre Sarkozy. Le vote pour Mélenchon était un choix plus idéologique et plus risqué.

C’est pourquoi des millions d’électeurs qui auraient aussi bien pu voter Mélenchon ont voté Hollande. Pas par « modération », ni par ignorance, ni par aveuglement, ni par suivisme. Ce réflexe n’a rien eu d’un banal « vote utile » sans âme ni sens, comme certains le disent à tort au Parti de gauche. Au contraire c’est un vote de classe mesuré et réfléchi. « Maudire » les votes utiles qui auraient « privé » le FdG de 30 % de ses électeurs, c’est insulter l’intelligence de ceux qui ont choisi cette stratégie. Ils ont appuyé celui qui était le mieux placé, c’était prévisible, sain et logique.

Mélenchon s’est abusé lorsque, en fin de campagne, exalté par le succès de ses grands meetings de Paris, de Marseille, de Toulouse, il fit croire lui-même à ses sympathisants qu’il pourrait être au 2etour.

Ce triomphalisme n’avait aucune chance, aucune base sérieuse, et il a d’ailleurs provoqué une grosse déception le soir du 22 avril sur les militants qui en ont rêvé. En vérité, le FdG a bénéficié, lui aussi, d’un concours de circonstances exceptionnel : il n’y avait ni Arlette Laguillier, ni Olivier Besancenot, et pour la première fois, la plus grande partie de la gauche hors Parti socialiste, présentait un front partiel uni. Avec le talent de Jean-Luc Mélenchon, ils ont obtenu un résultat à deux chiffres ce qui est un magnifique score pour ce type de scrutin binaire, biaisé. On peut, certes, comparer avec les 19 % de voix de gauche non socialistes de 2002 (les trois groupes trotskistes LCR, LO, POI avaient obtenu 11,5%). On peut aussi comparer avec le même type de voix de 2007, qui était de l’ordre de 12 %. Mais JL Mélenchon a su fédérer sur un seul nom ce qui était auparavant éparpillé et cela a créé une dynamique dont le PCF a pleinement raison de se féliciter.

Hollande Mélenchon programmes compatibles

Et cela n’enlève rien à ce qu’ils pensaient, car ces millions d’électeurs de Hollande du 22 avril sont politiquement tout à fait pour « 35 h, 1700 euros, 60 ans et pas de salaire > à 20 Smic ». Dire que c’est un vote sur le seul fond des idées, ce serait aussi réduire aux 11 % obtenus par Mélenchon, la gauche de ce pays. Ce qui, non seulement n’est pas vrai, mais aboutit à minoriser de façon stupide les aspirations essentielles du peuple de gauche.

Car il y a largement 80 % de la gauche et des syndiqués qui sont favorables à 35 60 1700 et 20, pas 11%.  Hollande s’est d’ailleurs déclaré le 19 avril sur RMC et BFM « d’accord avec Mélenchon sur le refus du traité Européen sur les disciplines budgétaires, il a proposé « un gouvernement de gauche avec participation du FdG et d’EELV » affirmant qu’il n’y « aurait pas d’ouverture ». Il a été on ne peut plus clair :  « je suis socialiste, je suis de gauche et je gouvernerai avec la gauche, il n’y aura pas d’ouverture ».

Il suffit d’étudier les cartes des votes en France le 22 avril : les votes du PS et du FdG se superposent totalement. C’est spectaculaire, là où Hollande est fort, Mélenchon est fort, là où  Hollande est faible, Mélenchon est faible. La poussée des deux partis est concomitante et non pas opposée : le PS pousse vers 29 % le FdG pousse vers 11%.  C’est le même électorat. La  même dynamique. Il reste 4 % pour les Verts, le NPA, LO. Le total de 44 % est un des plus élevés de l’histoire de ce genre de scrutin. On le comprend encore mieux si on le met en relation avec la force institutionnelle du PS et son puissant réseau d’élus des villes, départements, régions.

Pour comprendre comment les électorats du PS et du FdG sont mélangés, sans rivages de l’un à l’autre, on tiendra que seulement 20 %  des votants du « non » au TCE ont voté Mélenchon. Or le non de gauche était largement majoritaire par mi les 55 % d’électeurs du 29 mai 2005. 59 % des électeurs socialistes avaient voté « non ». Accordons 10 %, voire peut-être 15 % aux « non » de droite de cette époque, il restait au moins 40 % au « non » de gauche. Seulement la moitié, à la louche a été re captée par le FdG en 2012. Une majorité de « non » socialistes sont allés sur Hollande. Ce qui témoigne encore de la proximité non seulement sociologique mais idéologique des électorats. Lorsque Eric Cocquerel affirme « les programmes du PS et du FdG sont incompatibles »,   il prononce à la fois une bourde sectaire au plan politique et à la fois au plan sociologique. Il est impossible de séparer « deux gauches », deux orientations incompatibles. Et les millions d’électeurs qui se sont partagés entre Hollande et Mélenchon ne l’ont pas vécu ni voulu ainsi. Cela relève d’un petit discours d’appareil que de tenter d’installer un pareil clivage artificiel.

Si l’on a encore un doute sur les connections entre les deux électorats, il suffit de regarder les études traditionnelles sur les votes sortis des urnes auprès des syndiqués : 40 % des inscrits ayant exprimé un choix et syndiqués sont proches de Hollande, 18 % de Mélenchon, 17 % de Sarkozy et 12 % de Le Pen. (Cf. tableau ci-joint).

61 % de la FSU, 56 % de la CGT, 49 % de l’UNSA,  44 % de la CFDT, 28 % de FO,  35 % de SUD votent Hollande dés le 22 avril.

39 % de la CGT, 39 % de SUD, 31 % de la FSU, 14 % de l’UNSA, 13 % de FO, 6 % de la CFDT votent Mélenchon au premier tour.

Il n’y a pas plus « deux syndicalismes » qu’il n’y a « deux gauches ». De même qu’il fallut un accord des 8 syndicats en 2010 pour mobiliser 8 millions de manifestants de façon unitaire en défense de la retraite à 60 ans, chaque syndicat ayant ses débats internes.

 

relire l’intégralité de l’article sur ce blog en mai 2012

 

35 Commentaires

  1. thomine
    Posted 2 novembre 2016 at 19:59 | Permalien

    5 pages sous WORD ! il faut que çà à avoir à faire que de lire cette réponse !
    Les territories électoraux de Mélenchon et du PS sont perméables ! la belle affaire ! sachant que Monsieur Filoche est au PS et ses positions sont identiques à celle de M. Melenchon, où est le problème ?

    Hollande Mélenchon programmes compatibles
    Cà, c’est votre point de vue, votre méthode Coué devrais-je dire !
    La réalité ? sûrement pas.

    Par niveau de revenu, Nicolas Sarkozy fait son meilleur score (28 %) chez ceux qui gagnent au moins 3000 euros
    A 3000 € on est un réac de droite ?

  2. GREG
    Posted 3 novembre 2016 at 8:01 | Permalien

    Non, quand un salarié à 3000 euros/mois ou plus vote à droite, il ignore q’il fait partie de la même classe de celui qui mange des pâtes à partir du 10 du mois.

    Il faut que ça à avoir faire hein…

  3. andré
    Posted 3 novembre 2016 at 9:36 | Permalien

    « Hollande Mélenchon programmes compatibles »La loi EL KHOMERY est dans le programme de Melenchon, ainsi que le CETA et le TAFTA?
    Il faut être gogo pour croire une telle chose.

  4. Posted 3 novembre 2016 at 10:20 | Permalien

    mais ils sont de la meme classe, ils n’ont que leur force de travail a vendre

  5. Posted 3 novembre 2016 at 10:23 | Permalien

    ils sont tout à fait compatibles en 2012 !
    et dans le programme de FH il n’y a ni ceta, ni tafia, ni el khomri, ça c’est la trahison du programme de 2012
    trahison qui n’était pas fatale, il eut suffi d’un rapport de force social et d’une unité pour qu’il en fut autrement
    Blum aurait pu faire du Hollande qui sait, sans FP et sans greve générale

  6. Dominique Babouot
    Posted 3 novembre 2016 at 11:55 | Permalien

    « Blum aurait pu faire du Hollande sans FP et greve generale »

    Non Non et Non!

    Lors de l’investiture du gouvernement de front populaire Blum lève le point et chante l’internationale!

    La scission de Tours n’est pas une séparation entre socio-libéraux et révolutionnaires, mais entre ceux qui veulent etre inféodés à l’urss et ceux qui ne le veulent pas!

    En 1936 l’objectif de tous les partis sociaux-démocrates d’europe étaient le revenversement du capitalisme et l’avènement du socialisme.

    Qu’en est-il aujourd’hui quand on voit que aucun candidat à la primaire ne fait chanter l’internationale dans ses meetings, parce que cela risque d’indisposer les électeurs du centre!

    Oui en 1936, la masse des militants socialistes n’auraient jamais accepté qu’on touche aux fondamentaux.

    Autre temps, autre moeurs, l’atteinte de certains objectifs, d’autre part à l’impossibilité d’aller plus loin ou à la dégénérescence stalinienne ont amené le découragement!

    Autres temps, autre histoire, il est indéniable que les idées socialistes reculent!

    Heureusement ou malheureusement pour ceux qui le subisse, les contradictions du capitalisme lui-meme l’empeche de triompher font ressortir de la naphtaline les idées que certains espéraient abandonnées à jamais.

    Marx avait raison le capitalisme ne cesse d’entretenir la longue glissade qui le mènera à sa perte.

    C’est notre espoir, celui que rien n’est perdu, que nos idées malgré le recul momentané finiront par triompher!

    La contestation de l’ordre établi par ceux qui le subissent ne peux s’éteindre, l’histoire bégaie souvent mais elle ne s’arrete jamais!

  7. Posted 3 novembre 2016 at 13:40 | Permalien

    je ne crois pas que les idées fondamentales du socialisme aient recule entre 1936 et aujourd’hui,
    notre pays est a gauche massivement, une gauche qui se cherche vu que les dirigeants des appareils la divisent et la trahissent, mais la gauche est plus forte qu’en 36

  8. Nemo
    Posted 3 novembre 2016 at 13:51 | Permalien

    Voilà à quoi ressemble une vraie baisse du chômage, pas une inversion de courbe à regarder au microscope. L’Allemagne a encore battu un record de baisse du chômage avec un taux à 6%. Il était à 11.3% il y a 10 ans. Le moteur de la croissance allemande continue à générer de l’emploi. Le pays est en situation de fait de plein-emploi. Il n’y aurait qu’à appliquer les mêmes méthodes pour avoir le même résultat. Mais nous, nous sommes plus forts, nous avons des idées que personne n’a, et tant pis si aucune ne fonctionne.

  9. Posted 3 novembre 2016 at 14:38 | Permalien

    avec les memes criteres qu’en france l’allemagne aurait le meme taux de chomage

  10. socrate
    Posted 3 novembre 2016 at 15:23 | Permalien

    y en a marre de nous vanter le modèle économique allemand

    car c’est celui des travailleurs pauvres
    est cela que l’on veut ?

    celui de l’emploi précaire, des contrats de travail a 400 euros etc etc

    et si on compare France et Allemagne alors comparons tout
    la démographie les magasins fernés le samedi a 18 h et le dimanche la retraite avec 35 ans de travail les éros centers la pollution des centrales a charbon qui remplacent le nucléaire etc etc

  11. Thomine
    Posted 3 novembre 2016 at 19:37 | Permalien

    La gauche plus forte qu’en 36!
    Voilà une injonction que personne n’ira et ne pourra vérifier. Les périodes n’ont rien à voir, les contextes complètement différents.

    Et plus important, tout le monde s’en fout.

  12. 100% A GAUCHE
    Posted 3 novembre 2016 at 21:16 | Permalien

    Durant la campagne de 2012, François Hollande a effectué un ultime discours de campagne le 20 avril sur la place Ducale de Charleville. Je l’ai entendu parler de « retraite à 60 ans », sans entrer dans les détails. Il savait peut-être que ce département s’était massivement mobilisé contre la réforme de 2010. Et pourtant, il n’a pas abrogé ce texte de la droite. Beaucoup de gens pensaient qu’il allait le faire. Le malentendu s’installe ainsi, ses conséquences sont énormes…

  13. Posted 3 novembre 2016 at 22:56 | Permalien

    mais parce que la gauche c’est le salariat qui n’a que sa force de travail a vendre,
    c’est le force révolutionnaire qui vous écrasera un jour, vous les patrons, reacs et actionnaires

  14. Posted 3 novembre 2016 at 22:56 | Permalien

    bien sur

  15. socrate
    Posted 4 novembre 2016 at 0:03 | Permalien

    quel réforme comptes tu mettre en oeuvre concernant notre république?
    va t’on abolir le 49-3 ?
    simplifier le mille feuille administratif ?
    faire participer les français de la conception des lois a leur vote par système informatique ?
    quid d’une constituante pour une 6em république?

  16. Posted 4 novembre 2016 at 9:54 | Permalien

    pour une constituante

  17. Posted 4 novembre 2016 at 13:07 | Permalien

    Bonjour à tous,
    Concernant l’Allemagne et sa prétendue réussite, je vous conseille la lecture de l’article intitulé « Le modèle allemand n’en est pas un ! », disponible à l’adresse suivante : http://www.gaullistelibre.com/2013/09/le-modele-allemand-nen-est-pas-un.html
    Solidairement.

  18. Posted 5 novembre 2016 at 3:14 | Permalien

    GF : « je ne crois pas que les idées fondamentales du socialisme aient recule entre 1936 et aujourd’hui ».
    Bien sûr que si. Ça fait combien de temps que l’on ne voit plus les socialistes dans les manifestations sociales ?

  19. Posted 5 novembre 2016 at 10:56 | Permalien

    t’as qu’a ouvrir les yeux, ils y sont majoritaires largement,

  20. Posted 5 novembre 2016 at 15:04 | Permalien

    GF : « en 2002, Chirac avait limité les candidats de droite alors qu’il y avait pléthore de candidats de gauche ».
    Décidément, tu es toujours aussi fâché avec les chiffres. En 2002 il y avait 8 candidats à droite et à l’extrême droite et autant à gauche. La dispersion à gauche n’a pas été plus forte que dans les présidentielles précédentes. Par contre, ce qu’on peut noter, c’est le score du principal candidat de gauche. Jospin a fait un score particulièrement minable, loin de l’étiage habituel des « socialistes ». À cela, une raison, il n’a pas donné envie à son camp avec ses propos du genre « mon programme n’est pas socialiste ». Il a fait une campagne de deuxième tour au premier tour. La règle, dans une élection au scrutin majoritaire à deux tours, c’est qu’au premier tour on s’adresse à son camp. Au deuxième tour, on élargit. Jospin a tout fait à l’envers.

  21. Posted 5 novembre 2016 at 15:07 | Permalien

    GF : « t’as qu’a ouvrir les yeux, ils y sont majoritaires largement ».
    Quand ils y sont, ils se cachent sans doute derrière l’étiquette LDH. Parce qu’ils n’apparaissent pas en tant que PS. Je maintiens que pendant la loi « travaille ! », par exemple, il n’y avait pas de banderole du PS.

  22. Posted 5 novembre 2016 at 15:10 | Permalien

    si, il y a eu des banderoles « socialistes contre la loi el khomri » comme il y avait eu des banderoles « socialistes contre l’ANI » ou « contre l’austérité »

    mais ce n’est pas ça le plus important, c’est le fait que plus de 50 des militants CGT votent PS pareil Sud ou encore plus FSU… ils ne portent pas de badges, tu les a sous les yeux dans les cortèges mais ils sont et votent socialistes très nombreux,

  23. Posted 5 novembre 2016 at 15:11 | Permalien

    si bien sur, la dispersion a gauche a été plus forte : 44 % au 1er tour… jospin aurait gagne a coup sur s’il avait passé le 1er tour,
    il lui a manque 192 000 voix seulement

  24. CRAYENCOUR
    Posted 5 novembre 2016 at 16:15 | Permalien

    2012 C’est le passé; les dernières enquêtes disponibles nous disent qu’en 2015, les ouvriers ont voté à 43% FN contre 20% PS et les employés à 36% FN contre 20% PS. Si vous ne voulez pas regarder cette réalité en face, c’est que le PS n’est pas prêt à faire son auto critique honnêtement.
    Aujourd’hui nous avons un choix entre un PS qui soutient un gouvernement antisocial(loi El Khomri, traités de libre-échange, etc…),antiécologique (loi Macron qui encourage le transport par car plutôt que le train, NDDL, etc…)et antidémocratique (recours au 49.3)et Mélenchon qui présente un projet social, écologique et démocratique. Je ne défends pas l’homme mais son projet. Si toi et tes amis du PS réussissez à en prendre la direction et à le réorienter à gauche, alors vous pourrez ensuite négocier avec Mélenchon sur la base de vos projets qui sont très proches. Mais pour le moment, il a très bien fait de ne pas se commettre dans une primaire avec le PS qui n’a même pas de projet (tes propositions ne sont pas celles de ton parti); cela n’aurait fait que brouiller son image dans l’opinion publique.
    Quand ton parti aura une ligne claire, il sera temps de négocier un programme commun; mais, pour le moment, il ne peut pas y avoir de projet commun entre ceux qui viennent de diriger la France depuis 2012 comme on sait et Mélenchon! La seule chose qui peut pousser le PS à se « gauchiser », c’est l’existence d’une force conséquente à sa gauche (un mouvement syndical, mais celui ci est divisé et le Gouvernement en a joué et un mouvement politique de poids, ce qui explique la haine du PS pour Mélenchon).

  25. Posted 5 novembre 2016 at 20:30 | Permalien

    GF : « il lui a manque 192 000 voix seulement ».
    Ses discours du genre « mon programme n’est pas socialiste » lui ont fait perdre bien plus que la dispersion. Pourquoi refuser de l’admettre ? Il a fait 16 %, c’est très loin loin des scores habituels du PS au premier tour. En 95, il avait fait 23 % des voix. Il a perdu 3 millions de voix d’une élection à l’autre.

  26. Posted 6 novembre 2016 at 10:17 | Permalien

    pourquoi vous triturez les chiffres, en faisant la part belle au FN ? vous etes FN ?

    et puis il y a des limites a la mauvaise foi,
    on vous a jamais demande de voter PS, mais de construire une candidature commune de toute la gauche sur une plateforme commune
    rien a voir, mais comme vous voulez pas comprendre vous ressassez les memes objections, des bêtises pour perdre du temps et perdre le 23 avril

  27. Posted 6 novembre 2016 at 10:19 | Permalien

    c’est vrai, la gauche faisait 44 %, pas lui, POI LO NPA faisaient 11,5 % + PCF, Taubira etc..
    il lui a manque 192 000 voix aussi parce qu’il a fait une mauvaise campagne, voir mes bilans détaillés écrits et publiés sur le moment, etc..
    mais il aurait été élu aussi meme au 2° tour s’il avait pu y aller

  28. CRAYENCOUR
    Posted 6 novembre 2016 at 20:57 | Permalien

    Aucune trituration des chiffres de ma part; ils viennent des sondages (IPSOS/SOPRA STERIA pour Public Sénat ou encore IFOP/FIDUCIAL pour Le Point, dont les chiffres sont encore plus inquiétants), par contre aveuglement total de ta part, qui prend tes rêves pour des réalités; au passage, c’est toujours agréable de se faire traiter de suppôt du FN juste parce que l’on n’est pas d’accord avec toi!
    Je ne vois pas non plus ce qu’il y a de stupide ou de mauvaise foi dans mon post; le PS n’a adhéré à aucune plateforme commune de gouvernement et il ne pourra pas le faire avent la primaire; donc pour le moment, il n’a rien à proposer aux autres partis de gauche. Mais comme d’habitude, autant tes argumentaires techniques sont fouillés et argumentés et même indispensables, autant face à la moindre critique de ta ligne ou de ton parti, tu n’as comme argument que l’insulte.

  29. Posted 6 novembre 2016 at 22:00 | Permalien

    je ne défends pas la ligne du ps, seulement de ma motion et la ligne politique et programmatique contenue dans D&S depuis 23 ans

    vive une candidature commune et une plateforme commune sinon desastre le 23 avril 17

  30. Posted 7 novembre 2016 at 4:35 | Permalien

    Tu n’as toujours pas répondu aux multiples interrogations concernant une plateforme commune réunissant les frondeurs, Valls, Hollande, Cambadélis : est-ce que tu crois sérieusement qu’ils seront tous d’accord pour jeter aux orties la loi El Khomri ? Ce qui serait un minimum pour une plateforme de gauche, non ?

  31. Posted 7 novembre 2016 at 10:24 | Permalien

    bien sur que non, t’es bête ou quoi ?

    nous voulons évidemment les battre depuis le début en faisant cette plate-forme commune laquelle des millions de gens dont la majorité des socialistes aspirent
    sinon jamais il n’y aura de plate-forme commune, a moins qu’ils ne se déjugent… mais c’est improbable n’est ce pas ?

    les 22 et 29 janvier venez voter contre la loi el khomri et ceux qui la défendent

  32. Posted 7 novembre 2016 at 16:23 | Permalien

    Tu reconnais donc qu’il ne s’agit pas d’une plateforme commune mais une tactique pour éliminer les sociaux-libéraux. Ben, ça ne marche pas vu que tu vas participer à une primaire organisée par et pour ces sociaux-libéraux.

  33. Posted 7 novembre 2016 at 16:28 | Permalien

    nul zéro pointe, c’est désolant ce type de remarque a la noix,

  34. Posted 7 novembre 2016 at 22:47 | Permalien

    Nul, zéro pointé pour ce manque d’argumentation. Comment peux-tu imaginer qu’il peut y avoir un candidat unique qui aurait signé ta plateforme bien à gauche sans que les hollando-vallsiens présentent eux-aussi un candidat ? Les banquiers qui les soutiennent ne laisseraient jamais faire.

  35. Posted 7 novembre 2016 at 23:05 | Permalien

    construisons une candidature commune en meme temps que l’appel des cent et les 50 mesures

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