Curieuses et intéressantes primaires

La droite a voté bien à droite. La gauche aura envie de voter bien à gauche.

 

L’élection du Président au suffrage universel est une élection antidémocratique. Il y a quelque chose de pathétique à faire se prononcer un peuple de 46 millions d’électeurs pour élire un « roi », lui donner tout pouvoir, cela relève du pire système de gouvernement. La Vème République en personnalisant la politique dépolitise les personnes. Elle fait de l’élection présidentielle le pilier d’un système où les humeurs d’un individu, le pouvoir personnel l’emportent sur le sort collectif de la nation, du peuple, de la République.

 

A la longue ce système s’use et doit sauter pour mettre en lieu et place une VIème République démocratique parlementaire, avec une grande assemblée unique élue à la proportionnelle et à qui le gouvernement rende des comptes réels.

 

Mais tant que ces foutues institutions perdurent, des millions d’électeurs cherchent une voie pour les affaiblir et les contourner. C’est comme cela que se sont imposées les primaires.

 

Avant, une poignée d’apparatchiks désignaient les candidats : un bureau national, un clan, une « écurie », quand ce n’était pas une auto-proclamation personnelle. On attendait la parole sanctifiée du candidat « naturel » et il n’y avait plus qu’à s’exécuter, voter ! Les jeux étaient faits d’en haut, sans appel. C’est ce que quelques-uns au Parti socialiste en janvier 2016 ont encore essayé de faire : Jean-Jacques Urvoas a expliqué que François Hollande était le « candidat naturel » et Valls a rajouté qu’il ne fallait pas de primaires pour le « sortant » (alors que même Obama s’était plié à des primaires pour sa réélection).

 

S’il n’y avait pas eu de primaires dans les statuts du Parti socialiste, Hollande serait déjà désigné par le haut, nous n’aurions aucune chance de l’écarter avant 2017 et la présidentielle serait déjà perdue à gauche.

 

Si la droite n’avait pas imité la gauche pour mettre en place des primaires, Sarkozy aurait été désigné par l’appareil à sa botte.

 

Mais puisqu’une porte a été ouverte, des millions de citoyens s’en mêlent. Non pas que les primaires soient un système très démocratique : il ne faut pas l’enjoliver, il a tous les défauts du système présidentialiste. La seule différence c’est qu’au lieu de laisser « filer » et s’imposer des candidats dits « naturels » auto-désignés, les citoyens s’en mêlent. Et du coup l’engouement est tel que les records sont battus : 2,8 millions à la primaire de gauche de 2011, 4 millions à la primaire de droite de novembre 2017.

 

De facto, c’est devenu un évènement, une occasion de censurer les sortants, de trier les postulants, avec un degré incontestable de liberté populaire quant aux choix politiques proposés. Ceux qui participent à ce système font davantage de la politique, ils votent davantage sur le fond. C’est un peu plus militant, c’est un peu plus démocratique, cela relève d’une forme de politisation relativement de masse que le présidentialisme initial de 1962 voulait justement faire disparaître. Ça bouscule les « sauveurs », ça redistribue les cartes. La prétendue personnalisation du scrutin ne disparaît pas totalement, mais elle est atténuée, mise sous une certaine forme de contrôle. Le bonapartisme existe toujours, mais il est obligé de se soumettre à un exercice périlleux de pré-désignation.

 

Cet exercice de contrôle préalable, crée donc des surprises, des aléas : ce n’est pas le plus médiatique, le plus soutenu par l’argent ou par les institutions qui l’emporte mécaniquement. Des marges de manœuvre, non négligeables, sont introduites par ces primaires dès lors qu’elles mobilisent des millions de personnes.

 

Les 22 et 29 janvier, tout dépendra du nombre de votants. Mais s’il y en a des millions aussi, cela sera très intéressant. Ca devrait bousculer.

 

La majorité des composantes de la gauche aurait dû participer à une seule grande primaire les 4 et 11 décembre, comme cela avait pourtant été envisagé par presque tous. Mélenchon a refusé, dès le 21 janvier 2016, en partant seul et en rejetant toute forme de plateforme commune, toute coalition unitaire. Les écologistes ont fait leur modeste primaire avec 12 000 votants. Le Parti communiste, tout en recherchant le juste objectif de construire une candidature commune de toute la gauche, s’est divisé sur les moyens d’y parvenir.

 

Il reste donc en janvier 2017 une primaire aux contours apparemment plus restreints mais encore assez larges : « une primaire citoyenne ouverte à la gauche et aux écologistes ». La question est de savoir si même dans ce cadre particulier, le même attrait que la primaire de droite va se produire et mobiliser.

 

Je réponds que c’est possible et qu’il le faut.

 

C’est possible parce que soit Hollande soit Valls seront candidats. Donc ils vont devoir se soumettre à la sanction de ce qu’ils ont fait en pratique comme sortants. Cela devrait donner envie à des millions d’électeurs de gauche qui, par exemple, tirent un bilan négatif du CICE ou de la loi El Khomri de venir sanctionner les responsables. C’est la meilleure occasion de les battre. « Pourquoi s’en priver ? », se diront les 3,5 millions de manifestants anti El Khomri : «  vous ne nous avez pas écoutés, vous avez fait un coup de force contre nous avec le 49-3 ; on a l’occasion de voter contre vous les 22 et 29 janvier ».

 

C’est possible, si en face de la droite socialiste, la gauche socialiste présente un candidat qui se bat sur le fond. Ce ne sera plus une question de mode, de notoriété, de médias ni de « mainstream », parions que si des millions d’électeurs de gauche viennent, ils auront étudié les positions et les programmes. Ils voudront bousculer la donne. A leur tour, comme les électeurs de droite viennent de le faire, avec leurs sensibilités profondes. La droite a voté bien à droite. La gauche aura envie de voter bien à gauche.

 

Voilà qui jette un nouvel éclairage intéressant sur les primaires de janvier. Raison de plus pour relever le défi, y participer et les gagner à gauche, cette chance est ouverte a condition de garder le social au coeur plus que jamais : il faut proposer d’augmenter les petits salaires et petites retraites, il faut un Smic à 1800 euros, la retraite à 60 ans, la semaine de 32 h sans perte de salaire, pas de salaire supérieur à 20 fois le Smic, pas plus de 5 % de précaires des énergies renouvelables pas plus de 30 % et la VI° République. Il faut faire campagne, en rupture avec le quinquennat sortant,  pour redistribuer les richesses d’abord afin de relancer le pays.

 

Gérard Filoche, 21 novembre 2016

 

47 Commentaires

  1. CRAYENCOUR
    Posted 21 novembre 2016 at 8:59 | Permalien

    En effet, la droite a voté ultra libéral; quand la « gauche va vers la droite; la droite se droitise! Hormis Juppé, le « droit dans ses bottes » de 1995, qui paie son image de « pas assez à droite »; les autres ont donné dans la surenchère libérale. Le cadeau d’adieu de ce gouvernement de droite modérée et surtout de traitres.
    En ce qui concerne la VIème République; le PS n’a jamais cessé de dénoncer le « coup d’état permanent » depuis 1958, mais à chaque fois qu’il s’est retrouvé au gouvernement, il n’y a jamais rien changé; trop content de profiter de la monarchie républicaine. Même la réduction du mandat présidentielle à 5 ans n’avait pour but que d’éviter la cohabitation qui permettait un contrôle trop rapide des électeurs sur les politiques menées.

  2. Posted 21 novembre 2016 at 8:59 | Permalien

    Désolé de ne pas être d’accord.
    Les primaires sont aussi (surtout) une façon d’accroître encore le pouvoir solitaire du président élu en faisant croire à une plus grande légitimité après avoir remporté deux élections à deux tours.

  3. Dominique Babouot
    Posted 21 novembre 2016 at 12:21 | Permalien

    Que s’est-il passé hier?
    La France est de gauche dit Filoche, elle l’a toujours été, elle est majoritaire mais c’est parce qu’elle se divise ou s’abstient qu’elle perd les élections!

    Certes depuis l’avènement de la république, l’opinion a toujours été diverse, plurielle, certes il y a toujours eu deux grandes tendances, les conservateurs, ceux qui veulent revenir à l’ordre ancien ou ceux qui tout du moins se satisfont de l’ordre établi et le défendent, soit par interet, soit par idéologie et les progressistes ceux qui veulent changer le système remettre l’ordre établi en question pour lui substituer un autre ordre.
    Il y a eu les royalistes, contre les républicains, puis les conservateurs contre les libéraux, enfin les socialistes contre les libéraux.
    Traditionnellement les réactionaires ou conservateurs se placaient à droite de l’hémycicle les révolutionaires ou progressistes à gauche.

    Donc hier 4 millions de personnes inscrites sur les listes électorales se sont déplacés pour commencer à désigner celui qui portera les couleurs de la droite en 2017. Il s’agit d’un vote massif comparable à celui qui désigna Francois Hollande en 2012.
    On peut faire une première remarque, cela met déja à bas la théorie qui voudrait que chaque fois que la droite gagne c’est parceque la gauche s’est divisée et s’est abstenue.
    Il y a bien en France un peuple de droite comme il y a un peuple de gauche!
    Une victoire de la gauche ne dépens donc pas uniquement de la mobilisation du peuple de gauche considéré comme la seule et unique composante du peuple francais mais de la mobilisation ou de la démobilisation de l’autre camp.
    Que les interets de 98 pour cent des francais se superposent exactement avec ce que revendiquent des valeurs de gauche est indéniable, mais en déduire qu’il n’y qu’une seule grande tendence politique est une erreur.
    La majorité sociologique ne rejoint pas la majorité idéologique!
    Cela a toujours été et c’est une erreur de penser le contraire, souvenons nous des geux de Bretagne et de Vendée qui s’étaient soulevés contre la république!

    Alors après avoir longtemps regardé les primaires avec méfiance, la gauche du ps en ait de plus en plus partisane.
    Balayés les réticences sur le manque de formation politique des votants, balayées les réticences à cause de leur motivation et de leur sensibilité aux effets de foule!

    Les leaders de la droite se réjouissent de la participation et ils ont peut etre à la fois tort et raison, car malgré la signature de la charte ou on s’engageait pour l’alternance, il y a fort à parier que parmi les électeurs d’hier certains iront voter au mois de janvier pour désigner le candidat de la gauche et ne voteront pour le candidat de droite désigné dimanche prochain.

    Le calcul est simple et a été clairement dit: puisqu’au deuxième tour de la présidentielle, j’aurais à voter pour le candidat qui est désigné ce dimanche et le dimanche suivant, autant que je participe à la désignation pour pouvoir choisir celui pour qui je vais voter en mai 2017 quand Marine Lepen sera en face!
    Le raisonnement est infaillible et se tient, telles étaient le discours tenus par certains électeurs d’hier qui se revendiquaient ouvertement de la gauche venus faire perdre Sarkozy et désigner Juppé soit disant le moins pire!

    rien n’empeche d’ailleurs d’imaginer une motivation encore plus perverse qui consisterait à « faire gagner » le plus mauvais pour qu’il perde dans la vraie élection!

    Que les sondages laissent penser que la situation est plus incertaine et vous verrez alors nombres d’électeurs de droites venir voter à la primaire de la gauche avec les memes motivations ou les memes calculs!

    Et camba a beau ironiser sur « mes camarades de gauches » qui vont voter Juppé c’est une réalité qu’on ne peut empecher dès l’instant que la primaire est ouverte!

    Toute cette salade montre bien le ridicule et la perversion de ce type d’élection!

    Déja le système présidentiel est un système qui dénature la politique et empeche que les véritables débats aient lieu et que les électeurs se prononcent sur les idées et les grandes orientations politiques,et loin e l’améliorer l’invention des primaires ne fait que l’aggraver!

  4. Posted 21 novembre 2016 at 12:33 | Permalien

    personne de gauche ne doit voter aux primaires de droite ! Ce serait parjure et indignité ! On doit en profiter pour éduquer sur le clivage droite-gauche et le conforter, lui donner son sens. Et aussi sur les forfaitures qui consistent à ne pas être transparent dans l’action politique. Les coups fourrés, les gens les dénoncent en haut, il n’est pas juste qu’ils soient amenés à en faire eux-mêmes en bas, ça discrédite la citoyenneté toute entière. Comment reprocher à des dirigeants d’être élus à gauche et de faire une politique de droite, si soi-même on signe un papier disant qu’on est de droite alors qu’on est de gauche ? Et tout ça pour quoi ? Pour cultiver des illusions sur Juppé contre Fillon ? Fillon Juppé c’est blanc bonnet – bonnet blanc lisez leurs programmes

  5. Dominique Babouot
    Posted 21 novembre 2016 at 14:49 | Permalien

    Exact!
    Cee n’est pas moi qui irait voter à la primaire de la droite!

    Mais il faut bien comprendre l’attitude de ceux qui le font!

    Quoi qu’on en prétende c’est très mal barré pour 2017, il n,y aura très probablement pas de candidat de la gauche au second tour et donc la perversion veut qu’on essaie encore de magouiller pour avoir le moins pire, c’est un leurre, c’est une erreur mais ils se valent tous!
    Mais aussi, il faut appeler les choses par leur nom, le vote soit disant utile, on le pratique à gauche depuis des années, comme disait un de mes camarades de section avant que DSK se plante dans ses histoires de cul, il vaut mieux le maire de Sarcelles que celui de Neuilly!
    Voila comment on a habitué à fontionner le’électeur de gauche depuis des dizaines d’années!

    On a soutenu Hollande en 2012 parcequ’il avait remporté la primaire et qu’on n’avait pas le choix! On se doutait bien qu’il ne tiendrait pas ses promesses, on n’est pas naif quand meme!
    Mais on l’a fait quand meme en faisant semblant d’y croire et pire en disant aux autres qu’on était sur qu’il fallait y croire!

    Alors oui, le système présidentiel adoubé à ces primaires est tellement pervers qu’il finit par y avoir des gens de gauche qui votent pour choisir, le candidat de la droite et vice-versa et en plus comme dit gérard le citoyen n’a meme pas l’impression de se livrer à un acte immoral en signant une charte à la quelle il ne croit pas un mot et qu’il n’a pas la moindre intention d’appliquer parce qu’il sait que les élus trichent que les candidats trichent et cela lui retire tout scrupule!

    Il faut mettre fin à ce système qui se pervertit de plus en plus et qui retirera tot ou tard toute légitimité au suffrage universel et rétablir une république parlementaire et représentative telle qu’elle avait été imaginée par les pères fondateurs de la grande révolution francaise de 1789!

    Il ne faut pas mépriser les citoyens de base, au contraire leur conscience politique s’aiguise et de plus en plus ils en finissent par se comporter comme les militants aguerris des partis car ils calculent eux aussi pas aussi stupides qu’ils en ont l’air!

    On l’a vu hier et à gauche c’est exactement pareil!

    Ce n’est pas en fabriquant des usines à gaz qu’on va améliorer le fonctionnement de la démocratie qui est normalement le pouvoir exercé par le peuple pour le peuple!

  6. Posted 21 novembre 2016 at 15:04 | Permalien

    si t’as pas de primaire, hollande est déjà désigné

  7. Médusa
    Posted 21 novembre 2016 at 15:38 | Permalien

    Notons aussi que le scénario annoncé à cor et à cri par les médias depuis des mois s’est effondré en une semaine. Vous devriez donc être un peu plus prudent en nous annonçant avec autant de certitude droite vs extrême-droite s’il y a plus d’un candidat à gauche…

  8. Posted 21 novembre 2016 at 16:18 | Permalien

    il y a 7 ou 8 candidats de gauche, de rugy, bennahmias, pinel, hollande ou valls, montebourg, hamon, lienemann, filoche

    ou est le problème ?

    le 2° tour se fera entre Hollande ou Valls droite socialiste et un des quatre gauche socialiste

    ce vote sera décisif et historique pour toute la gauche

  9. Mimet
    Posted 21 novembre 2016 at 19:00 | Permalien

    Et maintenant Camba’appelle Macron à la primaire socialiste….que cirque!

  10. Emiliano Puerto
    Posted 21 novembre 2016 at 21:13 | Permalien

    La gauche a déjà un mouvement populaire ouvert et démocratiqe et un candidat avec un programme solide. Et c’est heureux car attendre le mois de janvier pour se lancer est totalement irresponsable…

    Après Macron et Mélenchon, voilà le PS qui va lancer le troisième candidat de gauche histoire de minimiser les chances d’avoir un candidat au second tour.

    Bon après c’est vrai que c’est tentant de venir voter filoche ou lienemann pour éliminer vallshollande. Et ensuite voter Mélenchon au premier et second tour !

  11. CRAYENCOUR
    Posted 21 novembre 2016 at 22:14 | Permalien

    Désolé; ce ne sont pas les mêmes Fillon est bien plus extrémiste dans son libéralisme et Juppé se souvient de 1995, il veut éviter le choc et la violence; ils vont au même endroit, mais pas à la même vitesse, ni de la même manière. Mais après tout Hollande et Valls aussi. Je sais aussi que le PS préfère avoir face à lui Fillon qui devrait lui permettre de mieux mobiliser la gauche contre son projet ultra libéral et réac.
    Perso, je me fout de l’intérêt du PS, qui depuis 2012 se fout bien de l’intérêt de son électorat traditionnel, alors étant donné que tu as de fortes chances d’appeler à faire voter contre le FN en 2017; j’aimerais mieux que ce soit Juppé que Fillon et, du coup je suis bien tenté d’aller voter au 2nd tour de la primaire de la droite. Toi qui nous vends le PS comme moins pire que la droite, tu devrais être sensible à mon argument.

  12. Posted 21 novembre 2016 at 22:32 | Permalien

    Non, il n’y a pas de nuance à faire ni à tolérer, personne de gauche ne doit voter aux primaires de droite ! Ce serait parjure et indignité ! On doit en profiter pour éduquer sur le clivage droite-gauche et le conforter, lui donner son sens. Et aussi sur les forfaitures qui consistent à ne pas être transparent dans l’action politique. Les coups fourrés, les gens les dénoncent en haut, il n’est pas juste qu’ils soient amenés à en faire eux-mêmes en bas, ça discrédite la citoyenneté toute entière. Comment reprocher à des dirigeants d’être élus à gauche et de faire une politique de droite, si soi-même on signe un papier disant qu’on est de droite alors qu’on est de gauche ? Et tout ça pour quoi ? Pour cultiver des illusions sur Juppé contre Fillon ? Fillon Juppé c’est chou vert vert chou

  13. Posted 21 novembre 2016 at 22:37 | Permalien

    mais enfin il faut en tenir une couche pour s’auto intoxiquer au point de ne pas comprendre que sans les 6 millions de voix socialistes on ne peut pas gagner,
    il faut plus de 20 % au 1er tour et 50 % à l’arrivée

  14. Posted 22 novembre 2016 at 21:33 | Permalien

    GF : « S’il n’y avait pas eu de primaires dans les statuts du Parti socialiste, Hollande serait déjà désigné par le haut, »

    Tu veux dire que le PS n’est pas un parti de gauche et qu’il n’est pas démocratique ?

  15. Emiliano Puerto
    Posted 22 novembre 2016 at 21:42 | Permalien

    6 millions de voix socialistes ? Vous croyez vraiment qu’il y a toujours 6 millions d’électeurs pour ce parti moribond? Les démocrates etasuniens aussi pensaient pouvoir compter sur leurs électeurs. On a vu le résultat: ils sont restés a la maison et Trump a été élu…

  16. Posted 22 novembre 2016 at 23:41 | Permalien

    bah non le contraire puisque la gauche socialiste a pu imposer des primaires au PS écartant ainsi l’idée d’un » candidat naturel »

  17. Posted 22 novembre 2016 at 23:41 | Permalien

    on parie ?

  18. Posted 23 novembre 2016 at 1:38 | Permalien

    Si la gauche du PS a pu imposer les primaires, elle aurait mieux fait d’imposer directement un candidat de gauche rassembleur.

  19. Posted 23 novembre 2016 at 8:25 | Permalien

    kesaco ?

  20. Posted 23 novembre 2016 at 14:15 | Permalien

    C’est à moi que ça s’adresse ce « kesaco » ? (on ne sait jamais à qui tu réponds !)
    Je ne comprends pas ce que tu ne comprends pas. C’est pourtant simple. Tu défends mordicus les partis. Or, le rôle des partis, c’est de participer à la vie démocratique, notamment en désignant des candidats aux élections. Les primaires, cette hérésie qui vient des U.S.A. et qui favorise le bipartisme (la fausse gauche contre la vraie droite) dépossède les partis de leurs prérogatives en faisant choisir les candidats par… n’importe qui. On a ainsi vu la manif pour tous plébisciter Fillon tandis que Juppé s’adresse aujourd’hui, en forçant sa nature, à la gauche pour battre Fillon.

  21. Posted 23 novembre 2016 at 23:15 | Permalien

    rien a voir avec 2012
    ême disqualifiés dans l’opinion ils font entre 9 et 13 % ça suffit pour faire perdre tout le monde a gauche

    melenchon son score variera s’il refuse l’unité à un candidat bien désigné de la gauche socialiste

  22. Posted 23 novembre 2016 at 23:18 | Permalien

    et alors ? kesaco ?

  23. Posted 23 novembre 2016 at 23:29 | Permalien

    Bonsoir,
    Je viens de vous laisser un commentaire sympa sur votre blog.
    Votre punch est unique, vos propos pleins de sens, bravo; Enfin quelqu’un de sincère.
    J’ai lu votre parcours, à tout hasard avez vous connu Régis Roquetanière ?
    Tous mes encouragements pour cette primaire .


    Mickael M

  24. Emiliano Puerto
    Posted 24 novembre 2016 at 8:59 | Permalien

    Mais Mélenchon ne refuse l’unité a aucun candidat, La France Insoumise est un mouvement ouvert avec un projet rédigé collectivement.

    Par contre il refuse de se compromettre avec l’étiquette PS qui est disqualifiée dans l’opinion. Et il est clairement le mieux placé pour rassembler la gauche radicale.

    Mais en effet, l’idéal serait un candidat de la gauche socialiste désigné a la primaire du PS qui ensuite rejoindrait la France insoumise.

  25. Posted 24 novembre 2016 at 11:38 | Permalien

    MENTEUR ! il a refusé l’unité depuis le 21 janvier
    il refuse une plate-forme commune
    il refuse une candidature commune
    personne ne rejoindra personne
    personne ne se soumettra a personne
    l’unité c’est le contraire de la soumission

  26. Emiliano Puerto
    Posted 25 novembre 2016 at 10:19 | Permalien

    Non je ne suis pas un menteur !

    Depuis 2012 Mélenchon appelle a refuser les alliances avec le PS. Il a du acter la disparition du Front de Gauche à cause de l’inconsistance du PCF qui a réussi à accoler le logo FDG à ses candidats qui sont allés sur les listes PS ce qui a totalement cassé l’image de ce nouveau mouvement qui se voulait dès le départ indépendant des magouilles « socialistes ».

    Donc ce n’est pas après ce catastrophique quinquénat durant lequel vos collègues de parti auront réussi à saccager jusqu’au mot « gauche » que Mélenchon allait venir s’accoquiner avec le PS…

    D’ailleurs, durant son mandat, Manuel Valls a fait très efficacement avancer son projet de « changer le nom du parti socialiste ». Lorsqu’ils auront détruit votre parti et qu’ils construiront un Parti Démocrate centriste et bien libéral, vers qui irez-vous?

    En attendant MélenchonL’hommeSeulQuiRefuseL’unité est soutenu par plus de 150’000 personnes, par Ensemble, par Pierre Laurent, Marie-Georges Buffet et une ribambelle d’autres dirigeant et militants PCF (on verra ce qu’ils voteront), les soutiens de la France Insoumise font campagne et rédigent le programme courageusement depuis huit mois et même si plus le temps passe plus les dernières arrivées ressembleront à des ralliements (ou soumissions, comme vous voulez), le mouvement reste ouvert à ceux qui veulent le rejoindre. Mais il est clair que les derniers arrivés ne dicteront pas leur volonté à ceux qui travaillent depuis le début.

    Ce que je dis paraît généralement tout à fait évident à n’importe qui, excepté ceux qui sont restés crochés dans les vieilles structures partidaires.

    La pureté idéologique, la fidélité aux partis, les querelles d’égo, tout ça est incompréhensible et donne le dégoût de la politique à tous les électeurs « lambda » qui veulent juste en finir avec le bipartisme et les alternances toujours plus libérales. Et voir leur vie enfin changer en mieux.

    Mélenchon et son mouvement citoyen représentent clairement un espoir pour sortir de tout ça.

  27. Posted 25 novembre 2016 at 10:56 | Permalien

    en rien, il creuse la tombe de toute la gauche par ce sectarisme que vous venez de conforter ici honteusement. pouah !

  28. Posted 25 novembre 2016 at 10:56 | Permalien

    Emilie Ract-Mugnerot
    19 avenue de la mairie 33350 Saint Pey de Castets 06 88 64 68 02
    Mesdames, Messieurs,
    Monsieur le Président de la République Française, Madame Nathalie Arthaud,
    Monsieur Jean-Luc Bennahmias
    Monsieur François De Rugy,
    Monsieur Gérard Filoche, Monsieur Benoît Hamon, Monsieur Yannick Jadot,
    Madame Marie-Noëlle Lienemann, Monsieur Jean-Luc Mélenchon, Monsieur Arnaud Montebourg, Monsieur Philippe Poutou, Madame Christiane Taubira,
    Le 24 Novembre 2016,
    Il est grand temps que les candidats de gauche prennent leurs responsabilités et s’unissent enfin pour représenter le peuple de gauche aux prochaines élections Présidentielles.
    Vous n’avez pas le droit de nous livrer en pâture au Front National ou au vainqueur de la primaire de la droite. Je vous le demande, et je suis persuadée que nous sommes nombreux à avoir le même souhait ; mettez de côté les égos, les 1%, 2% ou bien même 10% de votes que vous pourrez potentiellement remporter et qui ne servent à rien aux Présidentielles. Les 16% de Monsieur Jospin en 2002 ne lui ont malheureusement été d’aucune utilité.
    Mettez de côté les inimitiés et mettez-vous enfin, tous ensemble, réellement au service du peuple.
    Cette solution présente de nombreux avantages :
    Le premier, et non des moindres, nous serions tous gagnants. Vous, en étant tous élus,
    assurés d’avoir un poste puisque préalablement répartis ; nous, en ayant un Président et un Gouvernement de gauche.
    Une candidature unique à gauche pourrait représenter une économie pour la France, en terme de frais de campagnes, de près de dix millions d’euros si on se réfère aux chiffres de 2012. Ça peut vous paraître peu comparé au budget de l’Etat, mais vous savez que nombre de ministères, services publics ou associations en auraient bien besoin.
    Historiquement, ça aurait sacrément de la gueule quand même (excusez ce ton pour le moins familier, mais tout de même, imaginez ces femmes et hommes politique de gauche, unissant leurs forces contre la droite et l’extrême droite… Ça ferait une belle page dans les livres d’Histoire)
    Vous vous demanderez peut-être pourquoi Madame Taubira figure dans la liste des destinataires alors qu’elle n’est pas candidate. Parce qu’elle a dit qu’elle serait là en 2017 tout en ayant l’intelligence de ne pas ajouter une énième candidature parmi la longue liste des prétendants de gauche. Pourquoi je vous écris maintenant ? Parce que les élections américaines, parce que cet improbable Président. Je ne veux pas d’un tel scénario pour la France ; ni pour les français, ni pour les relations internationales.

    Réunissez-vous, partagez-vous les Ministères & Secrétariats d’Etat afin que l’on puisse voter, plus que pour un candidat, pour une équipe aux forces intelligemment utilisées. Attribuez les ministères en fonction des préoccupations principales des partis composant votre équipe (l’écologie et l’agriculture aux écologistes par exemple), invitez le gagnant de laprimaire.org, faites appel à des citoyens experts dans leurs domaines pour réfléchir ensemble à des solutions…
    Très honnêtement, je sais l’utopie de ma démarche, je sais que cela aura surtout servi à me faire perdre un temps précieux dans ma vie surchargée de mère de famille nombreuse, engagée dans la vie associative. Je sais que cette lettre n’est conforme, ni dans son fond, ni par sa forme mais je ne veux pas regretter de ne pas avoir essayé. J’espère que cette idée fera également du chemin chez vous car nous pouvons tous gagner au mois de mai !
    Je vous prie d’agréer, Mesdames et Messieurs les Responsables Politique, l’expression de mon profond respect,
    Emilie Ract-Mugnerot

  29. Emiliano Puerto
    Posted 25 novembre 2016 at 11:20 | Permalien

    Franchement, dire que c’est Mélenchon qui creuse la tombe de toute la gauche, après ce quinquénat PS, c’est de la malhonnêteté intellectuelle !

    Si pour vous, gauche = PS et PS = gauche, alors dites-le clairement. Sinon, pourquoi ne pas accepter le PS est mort et qu’il faut reconstruire la gauche sans lui plutôt que se laisser entraîner par Valls et compagnie vers un scénario à l’italienne ?

  30. Posted 25 novembre 2016 at 12:05 | Permalien

    mais parce que le PS n’est pas mort, et qu’il y a 6 millions de voix socialistes en jeu pour…. gagner ou perdre

  31. Emiliano Puerto
    Posted 25 novembre 2016 at 12:46 | Permalien

    Le PS n’est pas (encore) mort, c’est un fait.

    Mais il l’est pour tous les dégoûtés de ce gouvernement qui ne voteront plus jamais pour qui que ce soit qui serait étiqueté PS. C’est peut-être un raccourci injuste pour vous mais c’est compréhensible.

    Donc entre ces anciens électeurs dégoûtés et les saboteurs internes (cf le projet de Valls), je crois qu’il est clair que le PS n’en a plus pour longtemps. Mieux vaut s’éloigner vite du titanic avant d’être entraîné au fond par l’épave.

    Quant aux 6 millions de voix, je n’y crois pas une seconde. Nous verrons bien. En attendant, la campagne se poursuit pour tous ceux qui ne restent pas bloqués sur la primaire de « la gauche ».

    Pour moi, l’enjeu c’est d’offrir un débouché aux déçus de la politique en général et du PS en particulier. Et d’éviter ainsi que les électeurs de gauche ne restent à la maison et aillent plutôt votre Mélenchon. Heureusement que cette alternative existe.

  32. Posted 25 novembre 2016 at 13:08 | Permalien

    le PS portugais était « mort » exactement comme vous dites en 2011 avec Socrates-Hollande il est au pouvoir en 2015 avec le PCP et le BdG dans l’unité avec ceux qui le croyaient mort !!!

    parce qu’elle ne s’est pas unie la gauche espagnole indignée, UI et PSOE a pris un nouveau bail de 4 ans avec la droite et ça fait mal

    la mort du PS m’a été annoncé en 1958, en 1968, en 1969, en 1983, 1986, 1993, 2002, 2007, et depuis 2012, je n’en crois rien et vous devriez vous cultiver historiquement sociologiquement, politiquement, avant de reprendre les « théories » absurdes de Mélenchon qui comme tous les égocentrés, croient que le monde évolue autour de leur nombril,
    il veut penser que depuis qu’il a quitte le PS il n’y a plus de gauche socialiste

    sans victoire de la gauche socialiste les 22 et 29 janvier, la vie de toute la gauche sera plus dure

    encore plus si le desastre a lieu le 23 avril à 20 h

    mais on sent chez les Mélenchoniens comme une envie sectaire de défaite de la gauche socialiste, ils préfèrent la droite socialiste le 29 janvier ? dites c’est bien ça ?

    comme Marchais qui votait Giscard contre Mitterrand ?

    vous n’allez pas venir voter pour moi, si je parviens à etre face a Hollande ? dites ?

  33. Emiliano Puerto
    Posted 25 novembre 2016 at 13:57 | Permalien

    Moi, je n’aime pas les magouilles politiciennes. Donc je n’aime pas le PS et ses manœuvres internes ou externes. Je n’ai pas voté à la primaire de la droite et si je viens voter à la primaire du PS ce sera pour vous ou lienemann. Mais c’est peu probable que j’y vienne.

    Vous me donnez l’exemple portugais et m’accusez de manquer de culture mais vous ne parlez pas de l’exemple grec ou italien…

    Mélenchon a considéré que jamais (malgré tous ses efforts) la gauche socialiste ne pourrait prendre le pouvoir au PS. Donc il est parti. C’est cohérent. Mais vous vous êtes senti abandonné et trahi et maintenant vous participez au « tout sauf mélenchon »… Pourtant il est le mieux placé pour faire gagner la gauche pendant que vous attendez janvier. Et ça c’est un fait.

  34. Posted 25 novembre 2016 at 17:02 | Permalien

    mais non il n’a strictement aucune chance de gagner sans unité de toute la gauche,
    il faut plus de 20 % et ensuite plus de 50 %,
    il perdra et c’est malhonnête de sa part et de ses partisans de faire de l’intox aberrant sur sa possible victoire
    c’est un intox, un mensonge, de la gonflette pour écarter la nécessité impérative de l’unité,

  35. Emiliano Puerto
    Posted 25 novembre 2016 at 19:59 | Permalien

    Mais vous non plus n’arriverez jamais a 20 ou 50%. Alors a quoi va rime cette primaire du PS ?

  36. Posted 25 novembre 2016 at 20:49 | Permalien

    bien sur que si, car si on a candidat de gauche qui gagne et qu’hollande est battu tout change

  37. Emiliano Puerto
    Posted 25 novembre 2016 at 20:59 | Permalien

    Désolé, mais que ce soit vous, Lienemann, Montebourg ou Hollande, je ne vois pas ce qui ferait que vous auriez plus de chances que Mélenchon d’arriver a faire 20% puis 50…

  38. Posted 26 novembre 2016 at 0:43 | Permalien

    si, si nous parvenons à l’unité, sinon non en effet

  39. Posted 26 novembre 2016 at 0:48 | Permalien

    CANDIDATURE, RASSEMBLEMENT ET PROJET. QUELLE STRATÉGIE POLITIQUE FAUT-IL ADOPTER POUR L’ÉLECTION DE 2017
    Ma colère
    MICHEL VALENTIN
    JEUDI, 24 NOVEMBRE, 2016
    HUMANITE.FR
    Michel Valentin, secrétaire départemental de Haute-Loire du PCF
    La primaire à droite a eu au moins un mérite c’est de tomber les masques sur le programme de celle-ci. On peut le résumer à une purge libérale sans précédent depuis la libération. Soyons en certains l’explosion des inégalités s’accompagnera de tentions sociétales, raciales, et religieuses d’un niveau rarement atteint ces dernières décennies.

    Curieusement c’est au moment où un parti de droite affiche clairement ses choix que fleurissent des candidatures ni gauche ni droite, anti-système, hors parti…Cette primaire nous rappelle s’il en était besoin que la confrontation droite-gauche est constituante de la lutte des classes. Les communistes sont en train de faire un choix entre 2 options, ils le font tous avec sincérité et soucis de l’intérêt général comme celui de l’avenir du parti.

    Cependant la priorité absolue est notre démarche pour le rassemblement telle qu’elle a été adoptée à 94 % lors de la conférence du 5 novembre et aucune des options ne constitue un obstacle. Cependant je pense que nous ne le posons pas avec la force nécessaire et la mise en avant des responsabilités des uns et des autres. Notre démarche semble comprise comme le bon sens, sympathique mais aussi comme un voeu pieux.

    Il faut dire clairement que les candidats putatifs ou déclarés de la gauche alternative qui refusent de faire le moindre pas sur le chemin de la candidature unitaire seront sinon complices au moins co-responsables de ce que nos concitoyens et notamment les plus fragilisés par la crise, vont subir.

    Que ceux qui sont sur une stratégie de l’après 2017 pour devenir le kéké d’une hypothétique recomposition de la gauche ou de ce qu’il en restera sont parfaitement irresponsables voire dégueulasses. Il faut ouvertement et avec détermination les placer devant leurs responsabilités face à ceux qui n’en peuvent plus et qui attendent de la gauche une réponse à la hauteur de leurs souffrances.

  40. Emiliano Puerto
    Posted 26 novembre 2016 at 22:48 | Permalien

    Mais l’unité de qui ? Mélenchon ne s’alliera jamais avec le PS et apparemment vous ne voulez pas vous allier avec lui. Après, si c’est Montebourg ou Lienemann, il faudra voir ce qu’ils feront…

    Il semble que le PRG se désatellise de vous et le PCF soutiendra Mélenchon.

    Donc tout indique que le rassemblement soit de son coté plus que du vôtre.

    Macron va prendre des voix à droite et à gauche. Si c’est Hollande ou Valls, ça fera encore des voix disputées à droite et à gauche. Le PRG fera ses 0,4% comme Jadot.

    Si c’est vous ou un de vos amis qui gagnent la primaire vous allez débarquer en janvier pour prendre quelques % à Mélenchon au risque d’avoir un second tour fillon/le pen ? Au nom de quoi? Quelles idées merveilleusement meilleures vous avez à défendre que celles de la France Insoumise? Ou quelles affreuses idées insupportables la France insoumise met-elle en avant pour que vous refusiez tout soutient ? A moins que ce soit seulement par principe ou par fidélité au parti…

    Il y a toujours l’injonction du vote utile avec Marine LePen comme chien de garde du bi-partisme. Mais il semblerait que le vote utile ait d’ors et déjà changé de camp. Donc où irez-vous chercher les 20% puis les 50% ?

  41. Posted 27 novembre 2016 at 7:01 | Permalien

    c’est vrai que ça se complique, et le ralliement de 53 % du PCF n’est pas une bonne nouvelle pour l’unité et la victoire de la gauche,
    comme si, en haut, tout se coalisait pour le désastre le 23 avril 2017
    france insoumise ça veut rien, dire une nébuleuse aux contours incertains dont le leader autoproclamé préfère son ego a la victoire de la gauche
    ca sera desastre , on aura tout fait pour eviter cela

  42. Emiliano Puerto
    Posted 27 novembre 2016 at 9:29 | Permalien

    Ce n’est pas parce que la France insoumise n’est pas un parti que ça en fait une nébuleuse aux contours incertains…

    Et Jean-Luc Mélenchon n’est pas un leader autoproclamé, c’est le candidat naturel de tous ceux qui ont voté pour lui en 2012 (11%) plus tous les dégoûtés du PS suite aux trahisons et renoncement de Hollande et les autres (Montebourg et Hamon compris).

    Sans compter les jeunes auprès de qui sa popularité augmente.

    Ce n’est pas un ego, c’est notre espoir de voir la gauche progressiste enfin gouverner ce pays pour changer la vie des gens.

    Maintenant nous allons voir si vous allez nous soutenir ou si vous allez nous mettre un concurrent dans les pattes pour faire perdre tout le monde. Pour des questions d’ego, de fidélité a un parti ou je ne sais quoi d’autre qui sera assimile a des considérations politiciennes…

  43. Posted 27 novembre 2016 at 9:34 | Permalien

    bien sur que non, cautionner la division et le desastre n’est pas notre ADN, nous combattons pour l’unité de la gauche, pas son enterrement

  44. Emiliano Puerto
    Posted 27 novembre 2016 at 9:58 | Permalien

    La division c’est quand vous allez lancer votre candidat. Le désastre qui s’ensuivra s’inscrira dans votre ADN. Il est maintenant clair que vous ne combattez pas pour l’unité ou pour la victoire de la gauche anti-liberale mais uniquement pour votre parti, le PS. Mais il disparaitra quand même, comme l’a dit votre camarade Christian Paul. Je sais qu’on vous a déjà annoncé la disparition du PS. Mais ne croyez pas qu’il est éternel…

  45. Posted 27 novembre 2016 at 11:00 | Permalien

    quoi de neuf dans votre propos ? vous avez voulu la division et vous accusez les autres de son existence ? pour ça vous faites semblant de la déplorer ? et ce, sans jamais avoir fait une seconde de proposition d’unité ? allez arrêtez ce char
    fallait accepter des primaires quand il était temps, et accepter la discussion pour une plateforme commune et une candidature commune

  46. Francis
    Posted 29 novembre 2016 at 8:23 | Permalien

    On sera bien avancé si c’est Montebourg qui remporte la primaire.

  47. Posted 29 novembre 2016 at 9:00 | Permalien

    ah oui, ce sera une rupture dans l’histoire du PS, de la gauche
    un renversement du social libéralisme, une sanction contre 5 ans de Hollande,
    mais je préférerais que ça se fasse sur CE QUE JE DEFEND

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