Après le renoncement de François Hollande, la politique continue ! Ecartons Valls et Macron, faisons revivre la gauche !

Dans son discours du 1er décembre François Hollande a tenu un étrange raisonnement

Il affirme avoir rendu la France plus juste mais ne pas vouloir être candidat parce qu’il est « conscient des risques que fait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d’elle ». C’est incohérent.

La réalité est beaucoup moins tarabiscotée : c’est tout simplement parce qu’il a fracturé la gauche en menant une politique de droite que François Hollande ne voulait pas prendre le risque d’une humiliation au 1er tour de la présidentielle ou, pire, de se retrouver (comme Sarkozy) éliminé lors d’une primaire de son propre camp.

Dans son discours, il prétend avoir « conforté notre modèle social ». Il a sans doute oublié les lois Sapin, Macron et El Khomri qui ont provoqué un gigantesque pas en arrière de ce modèle social. LUI -même le 21 février, dans ‘avion pour la Nouvelle Calédonie expliquait que la loi El Khomri, c’était « pas tant pour faire de l’emploi que pour changer de modèle social ». Il a donc oublié les millions de manifestants contre la loi El Khomri.

Il affirme avoir « fait baisser le chômage » et précise « les résultats sont là ». Quels résultats ? Le nombre des chômeurs, toutes catégories confondues, a augmenté (selon les chiffres de novembre de la Direction recherches et statistiques du ministère du Travail) de 0,5 % au cours des trois derniers mois et de 1,3 % au cours des 12 derniers mois. Pire, entre mai 2012 et octobre 2016, le nombre de chômeurs des catégories A, B et C a augmenté de 1 139 600.

« La Sécurité sociale est à l’équilibre » affirme-t-il. Cet équilibre c’est la reègle d’or » de Mme Merkel, appliquée à notre protection sociale, le résultat des coupes claires qui ont été opérées dans le budget des hôpitaux et d’un transfert des remboursements de l’assurance maladie aux mutuelles et aux compagnies d’assurance, dont les tarifs n’ont cessé d’augmenter.

« La dette publique est réservée » continue-t-il. Difficile de trouver mieux comme langue de bois : entre 2012 et 2016, la dette publique est passée de 85,8 % du PIB à 96,5 % du fait de la politique d’austérité. Une augmentation de plus de 10 points : plus de 200 milliards d’euros ! Il a arrosé la rivière des banques pendant que notre jardin social s’asséchait.

« Les charges des entreprises ont été allégées » : quel étrange constat de réussite pour un Président qui continue de s’affirmer socialiste. Ces allégements n’ont servi ni à l’investissement productif, ni à l’emploi, uniquement à augmenter les dividendes des actionnaires.

Au niveau européen, il a agi « en votre nom pour que l’austérité puisse être enfin terminée » alors qu’il a fait ratifier le traité Merkel-Sarkozy sans en changer une seule virgule et que l’austérité a continué à saigner à blanc la Grèce, l’Espagne et le Portugal, sans parler de la cure de « rigueur » imposée à notre pays.

Il déclare avoir « régulé le système bancaire ». Pourtant, la loi de juillet 2013 a, selon le PDG de la Société générale devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale, cantonné moins de 1,5 % des activités de sa banque dans des filiales spécifiques. Le danger d’une crise financière et bancaire est toujours aussi prégnant qu’en 2012.

Il se félicite de « la possibilité de partir plus précocement à la retraite ». Cette mesure, temporaire, ne concerne pourtant que quelques centaines de milliers de personnes alors que la réforme des retraites, en janvier 2014, a augmenté de 6 trimestres de la durée de cotisation pour la retraite et concernera des dizaines de millions de personnes.

Le plus triste dans le discours de François Hollande est sans doute l’explication qu’il donne de la seule erreur qu’il reconnaît : « avoir proposé la déchéance de nationalité parce que je pensais qu’elle pouvait nous unir alors qu’elle nous a divisé ». Il estimait donc qu’il était possible de « nous » unir sur une proposition qui était celle de l’extrême-droite depuis 40 ans…

Alors, que reste-t-il ?

Les 60 000 emplois dans l’éducation nationale et le mariage pour tous sont deux mesures positives. Mais tous les emplois d’enseignants ne sont pas là, et il avait ouvert la possibilité d’une objection de conscience aux maires qui ne voulaient pas respecté le mariage pour tous.

D’autres mesures sont (tels le compte pénibilité ou le compte formation) des coquilles vides ou une petite couche de chocolat pour faire passer la potion amère d’une politique de redistribution des richesses à l’envers.

Tout cela ne change pas grand-chose, malheureusement, au champ de ruines économique, financier, social et politique laissé par François Hollande.

Au tour de Manuel Valls d’assumer le bilan de la politique de François Hollande

Cela ne lui sera pas facile. En jetant l’éponge, François Hollande, même s’il a prétendu le contraire dans son discours, a reconnu DE FAIT que son bilan ne lui permettait pas de se représenter. Il a lancé un avis sans équivoque à tous ceux qui voudraient s’appuyer sur le bilan du quinquennat pour mener campagne contre la droite et l’extrême droite à la présidentielle, comme aux législatives : n’en faites rien car C’EST PERDU D’AVANCE !

Manuel Valls est coresponsable de ce bilan que François Hollande s’est refusé à assumer. Lorsqu’il affirmera que son programme est moins pire que celui de Fillon, qui pourra le croire, sachant ce qui a été fait, avec son active participation, des « 60 engagements » de François Hollande ?

Que faire maintenant ?

Le programme de François Fillon auquel la politique de François Hollande a servi d’efficace  tremplin est effrayant : suppression de 500 000 postes de fonctionnaires, 39 heures payées 35, fin de la rémunération des heures supplémentaires, cadeau de 100 milliards supplémentaires au patronat, diminution annuelle des dépenses publiques de 20 milliard, privatisation accélérée de la Sécurité sociale, retraite à 65 ans, dégressivité des allocations chômage, augmentation de 2,5 % de la TVA et suppression de l’ISF…

L’abandon en rase campagne de François Hollande lève une hypothèque.

Ces deux évènements libèrent une énergie nouvelle, un besoin de gauche et peut permettre d’éviter un second tour de la présidentielle où s’affronteraient Fillon et Le Pen.

Mais pour qu’une énergie soit utile à quelque chose, il faut, comme dans un moteur, un piston pour la canaliser. Or, aujourd’hui, il y a plusieurs pistons : le vainqueur de la primaire de la « Belle alliance populaire », Jean-Luc Mélenchon, Sylvie Pinel et Yannick Jadot. L’énergie dégagée à gauche par la victoire de Fillon et le renoncement de Hollande s’éparpille.

Il n’est pas possible de baisser les bras, de considérer une défaite en 2017 comme un fait accompli et de se contenter de préparer 2022. Il n’est pas possible de laisser les salarié(e)s, les jeunes, les retraité(e)s subir pendant 5 ans la droite ou l’extrême droite au pouvoir.

L’appel de Thomas Piketty

Thomas Piketty a adressé une demande expresse à Jean-Luc Mélenchon pour qu’il participe à une primaire de toute la gauche (éclatant ainsi les limites étroites de la « Belle alliance populaire » de Jean-Christophe Cambadélis), afin de désigner un candidat unique de la gauche, capable de figurer au second tour de la présidentielle.

JLM ne se rangera pas à cette idée sans rapport de forces. C’est maintenant une évidence : le seul objectif qui semble compter pour lui est de battre le PS. Sans doute faudrait-il, pour y parvenir, que l’appel de Thomas Piketty soit repris sous forme de pétition et que des millions de signataires obligent JLM et Jean-Christophe Cambadélis à accepter d’organiser une primaire citoyenne de toute la gauche et des écologistes, sous peine de se voir (eux ou leur candidat) irrémédiablement marginalisés.

Ne nous résignons pas à la défaite en 2017 !

 

Jean-Jacques Chavigné

 

 

 

33 Commentaires

  1. sansressources
    Posted 3 décembre 2016 at 20:23 | Permalien

    une seule solution, que le PS fasse comme son chef, qu’il assume son bilan MEDEF et se retire de la présidentielle, qu’il se concentre sur les législatives, ou après le triomphe des idées de gauche à la présidentielle, une vague rouge déferlera, de plus c’est l’intérêt du PS et de ses députés, pour la présidentielle, cela ne concerne qu’un homme, les législatives des centaines, en stratégie il est parfois bon de sacrifier un homme pour en sauver 100, avec la haine qui est semée sur les traces de Méluche, beaucoup ne voteront jamais PS, d’ou Fion (ou Marine) et au mieux 50 députés, alors qu’avec une belle victoire, 250 députés ou plus, des ministres etc etc, tout plaide pour le retrait du PS

  2. meduse80
    Posted 3 décembre 2016 at 20:40 | Permalien

    Il faut être adhérent au PS ou de la « Belle Alliance », c’est exclu que Mélenchon y participe.

    Cette primaire a été conçue et verrouillée une candidature Hollande.

    Tout ceux qui ont de près ou de loin participé à l’expérience Hollande sont discrédités (Montebourg, Hamon…). Le PS lui même est discrédité.

    Il faut abandonner la primaire, le PS doit renoncer à présenter un candidat et se rallier à Mélenchon,
    lui seul peut être au second tour,

  3. Posted 3 décembre 2016 at 20:51 | Permalien

    ??????????

  4. Posted 3 décembre 2016 at 21:09 | Permalien

    A ceux des socialistes qui saluent de belles avancées sous le quinquennat de Hollande, je peux dire Oui il y a eu des belles avancées comme par exemple ;
    - avancée sur les dividendes sous faute d’avoir mieux reparti la répartition de la valeur ajoutée,
    - avancée du front national faute d’avoir répondu aux attentes des plus faibles réceptifs aux solutions simplistes,
    - avancée de la corruption (abus d’un pouvoir reçu en délégation à des fins personnelles) avec nombres de politiciens droite et gauche et dirigeants de l’administration en cause au niveau national comme au niveau local (le procureur contre Laura Pfeiffer a appelé cela « monde d’influence et de communication » )
    -…
    Et moins sérieusement
    - avancée des nouveaux modes de déplacement urbain alternatif à la voiture avec la mobylette
    - avancée de l’importance donnée aux jeunes avec Leonarda
    -…
    Dans le mauvais film qui se déroule au PS je renvois dos à dos frondeurs et reformistes. Les premiers parce qu’ils nient la nécessité d’adapter la France aux exigences de la mondialisation, les seconds parce que, sous pretexte de nécessité des reformes ou de restructurations, il laissent faire des employeurs qui sont objectivement des salauds .

  5. meduse80
    Posted 3 décembre 2016 at 21:36 | Permalien

    La primaire a été verrouillée par la direction Cambadélis,
    le PS est discrédité,
    c’est pourtant clair, non?

  6. Médusa
    Posted 3 décembre 2016 at 21:37 | Permalien

    Mélenchon ne participera PAS à la primaire du PS, faites-en votre deuil et passez à autre chose ! En revanche, si un candidat de la gauche du PS gagne, ce serait une faute politique de sa part de ne pas discuter avec lui. Cela dit, comme la primaire PS ne mobilisera pas autant que la dernière fois, ce sera à mon avis le noyau dur légitimiste qui viendra s’exprimer.

    Je trouve cela assez amusant de voir le PS continuer à se prétendre être central/incontournable à gauche alors qu’il ne parvient même pas à faire 2 chiffres dans les sondages. On ne voit pas pourquoi des candidats qui ont toutes les chances de réunir davantage de voix iraient se plier à ses diktats…

    M. Chavigné écrit : « C’est maintenant une évidence : le seul objectif qui semble compter pour lui est de battre le PS. » Mais être devant le PS, c’est déjà acquis ! Un candidat PS serait tellement faible qu’il pourrait finir cinquième ou sixième… Si vous croyez que le peuple de gauche va se « rassembler » derrière un ex-ministre qui a attendu 2014 pour se réveiller alors que la moitié des saloperies droitières étaient déjà passées, vous rêvez !

    Entre Mélenchon et Macron, les deux grandes orientations de la gauche qui veut gouverner sont présentes. Un candidat PS ne sera qu’un doublon ou une variation sans intérêt, et sera sanctionné comme tel par les électeurs.

  7. Posted 4 décembre 2016 at 0:05 | Permalien

    Pourquoi Mélenchon participerait à la primaire puisqu’il est en situation de faire en sorte que la gauche de gauche passe devant la « gauche » libérale ? Vous devriez applaudir à deux mains. Gérard Filoche ne cesse de dire qu’il n’a pas l’esprit de boutique mais qu’il est au PS parce que c’est le cœur de la gauche, qu’il faut ancrer à gauche. Où sera le cœur de la gauche, demain ? Et si Mélenchon avait eu raison de quitter le PS parce qu’il n’y avait pas moyen de changer le cours des choses de l’intérieur ?

  8. andré
    Posted 4 décembre 2016 at 8:53 | Permalien

    C’est bien ce que je disais l’ennemi est melenchon. Cela ne gêne pas les frondeurs de se railler à Valls quand il aure gagné les primaires. Ah l’esprit de boutique.

  9. sansressources
    Posted 4 décembre 2016 at 11:19 | Permalien

    c’est vraiment l’intérêt du PS et de la France de gauche, de la France tout court, de court-circuiter la présidentielle et de mettre le paquet sur les législatives où je suis sur une grande alliance est possible, une victoire nette de gauche à la présidentielle serait suivie d’un raz de marée aux législatives, votre acharnement et votre aveuglement vont faire le contraire, une droite rance, rassie et revancharde comme président et une assemblée à 75% LR, vous êtes à la croisée des chemins, d’un coté le triomphe, de l’autre 5 ans de malheur (peut être plus), j’ai peur que vous fassiez le mauvais choix, et pour finir, déjà qu’ils ne veulent pas de toi à la primaire, et tu voudrais que Méluche vienne et aille mendier les signatures, déjà qu’il n’y arrive pas pour la présidentielle, tu vois pas que le PS n’est plus de gauche, qu’est ce qu’il te faut comme preuve de plus, comme Danton, de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, ça a donné Valmy, le contraire c’est Sedan

  10. Posted 4 décembre 2016 at 12:14 | Permalien

    aucun sens
    les législatives seront mortes pour la gauche si on est éliminés le 23 avril au soir, c’est mécanique
    il restera peu de deputés de gauche

    melenchon n’en aura aucun mais il s’en fou, il veut 577 deputés pour faire perdre les autres et pour avoir l’argent, 1,79 euros par voix

  11. Posted 4 décembre 2016 at 12:15 | Permalien

    mais si tu savais ce qu’on s’en tape,
    melenchon n’est pas notre ennemi, il est celui de toute la gauche tant qu’il divise
    mais s’il était unitaire et qu’il impose dans un cadre collectif on le soutiendrait,

  12. Posted 4 décembre 2016 at 12:16 | Permalien

    tu radotes

  13. Posted 4 décembre 2016 at 12:17 | Permalien

    si tu le dis…

    mais au fait pourquoi tu le dis , tu le souhaites hein ?

    bats toi avec nous pour battre valls les 22 et 29 janvier

  14. Posted 4 décembre 2016 at 12:17 | Permalien

    Joel V
    4 décembre, 11:10

    Je ne supporte plus le PS… Un ramassis de politicards libéraux et de traitres. Plus jamais ma voix pour ce parti. Mais il y a Gérard Filoche au milieu de ce monde là. Homme du peuple, il a consacré sa vie à la protection des travailleurs (et pas qu’en parlottes). Humain, sincère et désintéressé, pas étonnant que ses enfoirés de « camarades » à la botte du patronat, tentent de le mettre sur la touche… Gérard si tu représentais la gauche de la gauche en dehors de ton parti pourri, je voterais pour toi les yeux fermés. Ca m’éviterait de voter pour Mélenchon.

  15. Posted 4 décembre 2016 at 12:31 | Permalien

    Valls caracole en tête dans les sondages. Et ce qu’on peut remarquer, c’est qu’il cartonne encore plus chez les sympathisants PS que chez les sympathisants de la gauche. C’est bien la preuve que le PS est intrinsèquement à droite :
    http://www.bfmtv.com/politique/primaire-a-gauche-pas-encore-candidat-valls-fait-la-course-en-tete-1066657.html

  16. Posted 4 décembre 2016 at 12:35 | Permalien

    toujours pour la droite hein Duroux ?

    si le pays est aussi a droite, ça encore plus mal finir pour ton melenchon

    Je n’y crois pas une seule seconde.

    C’est du bourrage de mou médiatique.

    Valls est détesté dans l’électorat de gauche. Quelqu’un a t’il jamais rencontré un vallsiste à part chez les apparatchiks du PS où dans l’électorat de droite ?

    Marie-Noëlle à 8%, c’est une vaste plaisanterie. On a eu le pédalo, qui voudrait d’une bicyclette ?

    Les sondeurs vont encore s’humilier dans quelques mois.

    Amitiés,

    Frédéric

  17. sansressources
    Posted 4 décembre 2016 at 13:36 | Permalien

    GF 10
    la haine touche le fond, accuser Méluche de se présenter pour faire du fric, c’est indigne, vous méritez de vous retrouver à 10 députés, le peuple de gauche survivra, il a survécu aux versaillais, à Clemenceau le fusilleur de Narbonne et Villeneuve St Georges, à Pétain, à Chirac, en tout cas le peuple de gauche ne peu clairement compter sur vous, c’est misérable ce que vous faites, vous vous en rendez compte ou pas?

  18. Médusa
    Posted 4 décembre 2016 at 14:00 | Permalien

    @GF11 « melenchon n’est pas notre ennemi, il est celui de toute la gauche tant qu’il divise
    mais s’il était unitaire et qu’il impose dans un cadre collectif on le soutiendrait, »

    Bon, bon ! Donc admettons que vous gagniez la primaire, sur quoi porterait la discussion avec lui le 30 janvier ? Quels sont les points de désaccord programmatiques ? Quid des législatives ?

  19. Médusa
    Posted 4 décembre 2016 at 14:06 | Permalien

    @GF16 « toujours pour la droite hein Duroux ? »

    C’est un simple constat, on vous a dit 100 fois que les sympathisants du PS étaient très légitimistes. Si vous croyez que ça nous amuse de voir Valls multiplier par 9 ou 10 son score à la primaire après cinq ans de politique droitière…

    Regardez les énormes différences d’intentions de vote vous concernant entre les sympathisants « de gauche » et ceux du P »S », on est quasiment de 1 à 10 parfois. Autant votre discours est évidemment compatible avec la gauche, autant il est rejeté par ce que vous appelez maintenant — enfin ! — la « droite socialiste » … Et malheureusement, elle a énormément progressé du fait des forfaitures de Hollande !

  20. Posted 4 décembre 2016 at 17:14 | Permalien

    Valls est en tete comme Juppé, il va lui arriver ce qui est arrivé a juppé, vous serez encore reçu

    il devrait se retirer comme Hollande, il est encore plus faible et plus mal vu que lui

  21. Posted 4 décembre 2016 at 17:16 | Permalien

    un programme de gouvernement commun, 1800 60, 32 20, 5 30 6°
    hausse des salaires mimas et retraites massive immédiate
    collectif budgétaire, pour les impôts des 58 multinationales luxleaks etc

  22. Posted 4 décembre 2016 at 17:19 | Permalien

    c’est pourtant vrai, lis la « charte » qu’il impose a ses candidats, (et qu’a refuse Ruffin)
    il ne vise pas a avoir des élus, il n’en en aura pas, mais il vise le fric
    yen a ras le bol de vos leçons et prétentions,
    a D&S nous sommes honnêtes, incorruptibles, persévérants, et unitaires, depuis 23 ans… au moins

  23. Médusa
    Posted 4 décembre 2016 at 17:21 | Permalien

    @GF20 « Valls est en tete comme Juppé, il va lui arriver ce qui est arrivé a juppé, vous serez encore deçu »

    Pourquoi pas, sauf que si c’est pour le remplacer par Montebourg, ça ne mobilisera pas non plus les foules de gauche !

    Ensuite, Juppé correspondait moins au coeur de cible de l’électorat de droite que Fillon… Alors que Valls, dans une primaire resserrée (et elle s’annonce comme telle), n’aura pas ce problème. Virer Hollande ou Valls, ç’a toujours été, de votre part, un pari sur le fait qu’il y ait suffisamment de sympathisants non-PS pour venir tordre le rapport de force interne au PS et sanctionner la ligne gouvernementale… sauf que ce scénario n’est pas forcément le plus plausible.

  24. Mimet
    Posted 4 décembre 2016 at 17:42 | Permalien

    Au train ou les commentaires anti-Mélenchon vont,ça va finir qu’ils vont l’attaquer sur sa vie privée, pauvres commentaires.

  25. Posted 4 décembre 2016 at 17:45 | Permalien

    t’as pas proteste hein quand melenchon a dit que
    « la gauche socialiste est comme les chiens qui couinent et puis qui se couchent »
    ni contre les milliers de c… qui ont repris ça contre les courageux frondeurs,
    t’as rien dit contre ces fanatiques qui denoncent les socialopes, et les solferiniens, hein dit donc ?

  26. Posted 4 décembre 2016 at 17:47 | Permalien

    ce midi montebourg a été bon et a propose un programme commun de gouvernement a melenchon
    tu dis non ?
    hein tu préfères Fillon ?

  27. Posted 4 décembre 2016 at 20:15 | Permalien

    GF : « ce midi montebourg a été bon et a propose un programme commun de gouvernement a melenchon
    tu dis non ? »

    Montebourg a aussi dit qu’il soutiendrait Valls s’il gagnait la primaire. Alors que croire dans ce que dit cet arracheur de dents ?

  28. Posted 5 décembre 2016 at 1:54 | Permalien

    qu’on veut si on gagne la primaire que valls soit obliger de soutenir ou de se taire,

  29. meduse80
    Posted 5 décembre 2016 at 10:57 | Permalien

    mais Gérard, Montebourg est à 6% quand Mélenchon est à 15%. Le bon sens c’est de se rallier à Mélenchon, pas l’inverse,
    le PS est discrédité

  30. Posted 5 décembre 2016 at 11:27 | Permalien

    arrêtez votre bashing et vos intox
    ca ne veut rien dire, les sondages auront valeur quand tous les candidats seront en place, avant ils ne valent rien
    melenchon ne gagnera jamais
    il faut additionner des voix, pour 20 % puis 50 %
    melenchon refuse toute unité et conduit au desastre
    il y a 6 millions de voix PS
    et le comportement agressif de tous ceux qui nous insultent, meprisent, traitent de socialopes etc, les repoussent chaque jour
    sans nous impossible de gagner
    nous faisons ce qu’il faut pour la victoire, pas pour nos clans,

  31. meduse80
    Posted 5 décembre 2016 at 15:05 | Permalien

    Lorsque la social-démocratie était discréditée pour avoir soutenu la guerre, Lénine et les bolcheviks ont crée une nouvelle internationale.

    Il faut cesser de fétichiser le PS Gérard.
    Le PS est autant discrédité que la SFIO après la guerre d’Algérie.

    Le PS est devenu un boulet pour la gauche, pas ses militants, à eux de s’en rendre compte…

  32. Heurtaumont
    Posted 5 décembre 2016 at 19:03 | Permalien

    GF/30

    Tout comme Hollande qui n’aurait jamais gagné sans les 11% du vote front de gauche.

    Une statistique de 2012 est totalement passée inaperçue : 30% des gens qui ont voté pour Hollande au 1° tour ont hésité avec un vote front de gauche…
    Je me demande donc ce qu’est devenu ce 30% avec ce que vient de nous proposer Hollande pendant 5 ans.

    Mélenchon s’en carre de battre le PS; le PS s’est flingué tout seul.Il regarde donc devant maintenant.

    Mélenchon ne refuse aucune unité si ce n’est celle de combiner avec les membres du gouvernement. Mais l’unité, vous ne la voyez que dans un sens; celui du ralliement à votre PS. Le PS est mort, cher Gérard et ce n’est pas à cause de la France Insoumise

    Mélenchon ne gagnera jamais: ça me rappelle tous ces merdias qui disaient qu’on aurait le droit à Juppé, Sarkho, les mêmes qui disaient que Hollande allait se présenter hors primaire.

    Le second tour se jouera aux alentours de 20%, je dis donc, wait and see.

  33. Posted 6 décembre 2016 at 0:46 | Permalien

    oui, et le stalinisme en 70 ans ?

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