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n’allez pas croire que c’est par ce qu’il nous aime, non, non, BRP souligne à l’attention de Cambadelis et Valls  qu’il faut vraiment m’écarter

 

9 Commentaires

  1. Marc ARAKIOUZO
    Posted 6 décembre 2016 at 3:39 | Permalien

    Cela étant dit, il a raison, tu es le seul Bernie SANDERS possible… Montebourg et Marie Noëlle sont 1000 fois moins percutants… AM n’est pas crédible (il croit encore que les profits d’aujourd’hui seront les emplois de demain, ce qui est faux et le restera au moins 20 ans)…

  2. Marc ARAKIOUZO
    Posted 6 décembre 2016 at 3:49 | Permalien

    Les profits servent:
    1/ à gaver de fric ceux qui en ont déjà beaucoup.
    2/ à empêcher la faillite inéluctable des fonds de pensions.
    3/ à financer les restructurations.
    4/ à financer les délocalisations.
    DONC: pour que les profits créent des emplois, il faut les hypersurtaxer et développer l’économie par des opérations subventionnées, des commandes publiques (par exemple: production massive d’hydrogène liquide).

  3. Posted 7 décembre 2016 at 22:02 | Permalien

    C’est même pas une question d’être percutant. Lienemann et Montebourg ont montré par le passé qu’ils étaient capables de bien des accommodements. Ils ont même été tous les deux ministres. Comme disait le regretté Michel Naudy : « Il n’y pas d’alternative. Le système jette, rejette, tout ce qu’il ne peut pas récupérer. Vous ne restez jamais en place impunément, jamais ».
    C’est pas pour rien que le seul à qui on n’a pas confié la possibilité d’avoir un mandat d’élu, c’est Filoche.

  4. Posted 8 décembre 2016 at 16:18 | Permalien

    Après l’annonce par le Président de sa non-participation à la primaire citoyenne des 22 et 29 janvier, Manuel Valls s’est porté candidat pour y défendre le bilan du quinquennat. Depuis, de nouvelles candidatures se font jour. Il ne faudrait pas que sous prétexte de limiter le nombre de candidats, on empêche la candidature de ceux qui sont en campagne depuis de nombreux mois. C’est le cas de Gérard Filoche, qui est aujourd’hui l’expression d’un mouvement social qui a bien du mal à se retrouver dans la politique actuelle.

    Réduire l’écart entre les citoyens et la politique est un souci souvent exprimé. C’est ce que Gérard Filoche fait en mettant au centre de sa campagne la défense des petits salaires et des petites retraites. Son franc-parler peut parfois détonner. Il est l’expression de convictions socialistes sincères et rencontre un écho dans le pays.

    Cela peut déranger et c’est ce qui explique la volonté d’empêcher Gérard Filoche d’obtenir un nombre suffisant de parrainages d’élus. Il serait tout de même scandaleux que des candidatures sans parrainage soient acceptées au nom de micro-organisations, dont chacun connaît l’absence d’assise militante et électorale, sous prétexte qu’elles sont membres de la « BAP ». La solution pour Gérard Filoche aurait-elle été de fonder son propre parti pour éviter d’avoir à présenter des parrainages ? Un choix qu’il a toujours toujours refusé, se voulant au cœur du Parti socialiste et de la gauche.

    Plus de 12 000 militants et sympathisants ont signé une pétition (http://appel.filoche2017.fr/) pour que Gérard Filoche puisse être candidat à la primaire de la gauche. Jean-Christophe Cambadelis et la direction du Parti socialiste prendraient une lourde responsabilité en ne permettant pas cette candidature, alors que sa présence amènerait à participer à cette primaire plusieurs dizaines de milliers d’électeurs de gauche qui se reconnaissent dans le discours de Gérard Filoche. Si Jean Christophe Cambadelis se décidait à dire que la candidature de Gérard Filoche est légitime, la questions des parrainages serait réglée en 5 minutes.

  5. Posted 8 décembre 2016 at 16:43 | Permalien

    Renouvellement politique: il y a urgence!
    08 DÉCEMBRE 2016
    Neuf candidats socialistes à l’investiture aux législatives, dont Léa Filoche qui se présente face au premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, dénonce le «gouffre entre les élites politiques et nos concitoyens», renforcé par des élus qui sont bien trop souvent, des «hommes, âgés, blancs, issus des classes supérieures». Tribune parue dans Mediapart
    A quelques mois des élections présidentielles et législatives, le manque de renouvellement de la classe politique se fait cruellement sentir. Une trop grande partie des élus nationaux d’aujourd’hui sont aux manettes du pouvoir depuis des décennies, et ont très largement participé à ce que les messages de convictions fortes que nous devons pourtant avoir aujourd’hui, soient brouillés par des prises de positions qui ne remettent jamais en cause le fonctionnement au sein même de nos propres institutions.

    A l’Assemblée nationale, la majorité des élus qui siègent dans l’hémicycle pour construire nos lois et nos politiques publiques sont des hommes, âgés, blancs, issus des classes supérieures. Ils ont pour la plupart une carrière commencée comme attaché parlementaire, puis comme élu, local puis national, au gré des départs en retraites de leurs ainés. Ils ont fait les même écoles, sont issus des mêmes réseaux et se relaient pour faire les mêmes politiques, tout en changeant un peu le packaging, pour être sur la forme plus modernes que leurs prédécesseurs.

    Les jeunes, les femmes, les catégories populaires, les citoyens issus de l’immigration sont largement sous représentés à l’Assemblée nationale : seulement 23 députés de moins de 40 ans, seulement 27% de femmes, à peine 3% d’ouvrier ou de salariés, et une dizaine de députés issus de l’immigration. Sans une volonté réelle de la part de la classe politique, cela ne risque pas de changer.

    Le manque de parité se fait également cruellement sentir. A peine plus d’un quart des députés sont des députées. Il ne s’agit pas de dire que les femmes font de la politique autrement, qu’elles seront forcément de meilleurs élus. Aucune prétention à un monopole du pouvoir, mais simplement un partage équitable, pour représenter la diversité des expériences.

    Cette distorsion de la réalité a forcément des conséquences sur les politiques publiques, notamment dans le domaine de l’environnement ou des finances publiques, deux domaines dans lesquels on peut penser que les intérêts des « jeunes » ne coïncident pas forcément avec ceux des élus actuels.

    On peut également penser au débat sur le droit du travail par exemple, débat mené par des députés majoritairement issus de la fonction publique, ou par des élus qui n’ont pas de connaissance concrète du travail en entreprise comme petite main, comme ouvrier, comme secrétaire, ni même comme cadre ou intérimaire.

    Pour que notre démocratie fonctionne, les élus que nous allons désigner doivent nous représenter, c’est-à-dire porter la parole d’un groupe, mais aussi incarner ce groupe. Sans entrer dans le fantasme de la représentation miroir, il existe aujourd’hui un gouffre entre les élites politiques et nos concitoyens. Nos élus semblent de moins en moins porter notre parole, de moins en moins nous ressembler. Cette incapacité à se renouveler provoque désintérêt, défiance, abstention, quand elle ne nourrit pas les discours de haine du Front national. Ce gouffre entre nos élus et les citoyens met en péril notre démocratie et nous devons le résorber.

    Nous devons entendre l’appel fait par les citoyens, qui loin de vouloir se désintéresser de la politique, souhaitent surtout une politique différente, plus représentative, et porteuse d’une ambition forte pour l’intérêt général. Pour ne pas rester dans l’incantatoire, il faut des mesures fortes, sur lesquelles nous devons nous engager collectivement. Nous engager en faveur d’une limitation du cumul des mandats dans le temps, pour rompre avec le système actuel et forcer au renouvellement. Nous positionner pour un réel statut de l’élu afin de faire émerger celles et ceux qui souhaiteraient s’engager tout en n’étant pas des professionnels de la politique, afin de favoriser la participation de toutes et tous à la vie de leur cité, à la vie de leur pays.

    En 2012, le Parti socialiste avait fait les efforts nécessaires pour assurer une plus grande représentativité. Résultat notable, 10% de plus de femmes à l’Assemblée par rapport à 2007. Mais nous ne devons pas nous arrêter là. Cette volonté de renouvellement ne peut plus rester une idée, une chimère ressortie à chaque congrès, elle doit être incarnée. Le renouvellement des thèmes, des pratiques, passe donc par le renouvellement des têtes. C’est pourquoi nous avons chacun pris la décision de présenter notre candidature à l’investiture interne du Parti socialiste pour les législatives de 2017. Et nous espérons faire entendre aux dirigeants politiques nationaux, comme aux citoyens, qu’une autre forme de politique est possible, tant sur la forme que sur le fond.

    Nicolas Alix, candidat à l’investiture dans la 1ère circonscription de Seine et Marne
    Martine Courjaud, candidate à l’investiture dans la 1ère circonscription des Deux Sèvres
    Delphine Damis-Fricourt, candidate à l’investiture dans la 3ème circonscription de la Somme
    Léa Filoche, candidate à l’investiture dans la 16ème circonscription de Paris
    Géraldine Gay, candidate à l’investiture dans la 1ère circonscription de l’Aude
    Anthony Gratacos, candidat à l’investiture dans la 7ème circonscription de Seine et Marne
    Laurent Johanny, candidat à l’investiture dans la 1ère circonscription de Haute Loire
    Judicaelle Kaita, candidate à l’investiture dans la 11ème circonscription du Pas de Calais
    Eric Thouzeau, candidat à l’investiture dans la 2ème circonscription de Loire Atlantique

  6. Posted 8 décembre 2016 at 17:43 | Permalien

    bonjour

    Je vous ai envoyé hier l’appel de Klébert MESQUIDA volontairement sans commentaires personnels.

    Nombreuses sont les réactions amères, ironiques et moqueuses que je reçois depuis de la part de mes « zamicontacts de Gauche »!

    Comment expliquer le cheminement de Klébert MESQUIDA :

    – Il prétendait en tant que député avoir un positionnement très à gauche au sein du PS

    – Puis simultanément à sa déclaration de candidature à la présidence du département il s’est mis à critiquer les frondeurs et à relayer en bon samaritain les infos gouvernementales.

    - Et maintenant il appelle les militants et sympathisants à voter VALLS alors que celui ci était déjà le candidat le plus à droite à la primaire PS de 2012 et le reste pour la prochaine de 2017

    Alors pourquoi ?

    Certainement parce que les stratégies personnelles et les stratégies d’appareil priment maintenant sur les convictions à toutes les échelles pour beaucoup de nos élus ceci tant qu’ils ont besoin de consolider un mandat ou qu’ils espèrent encore un autre…

    Les militants PS n’ont pas eu droit à leur congrès ouvert au printemps dernier pour ne pas laisser s’exprimer les désaccords internes au PS et pour ne pas risquer d’ouvrir la porte à un changement de ligne directrice .

    ET maintenant MESQUIDA VALLS et d’autres viennent leur conseiller de  » ne pas confondre primaire et congrès »…
    Un comble!

    C’est de cela que meurt à petit feu le PS et il y a tellement d’amertume chez les militants de Gauche quant aux trahisons que j’en entends beaucoup me dire que « c’est pas grave s’il meurt »!
    Je ne sais pas…

    Mais je sais que ce qui est grave c’est que beaucoup de partis et même de plus petits mouvements politiques sont malades de ce virus de l’élulite* et que la démocratie en pâtit!

    Alors je vous en prie, votons pour un réel changement de nos institutions, votons pour quelqu’un (eh oui c’est obligatoire en 5ème république… ) qui s’engage à mettre en place la 6ème république et à s’effacer ensuite pour laisser les citoyens et leurs assemblées réellement représentatives décider de leur sort!
    JMi
    *L’élulite :

    Appelée aussi maladie de l’élu.

    Apparaît sous des formes variables en fonction du calendrier électoral : poussée fébrile de démagogie et de mauvaise foie à l’approche des élections, pouvant évoluer en paranoïa.

    Séquelles fréquentes : surdité relative une fois le sujet élu…

  7. Posted 10 décembre 2016 at 5:27 | Permalien

    Que les droitiers du PS cherchent à t’écarter, rien de plus normal. Ce qui l’est moins, c’est que du côté de tes chers frondouilleurs on n’est pas prêt à te lancer une bouée de sauvetage. Normalement, avec le retrait de Lienemann, ça devrait te faire le compte de signatures. Même de ce côté là, tu déranges.

  8. Posted 10 décembre 2016 at 7:31 | Permalien

    nous sommes assez nombreux : 14 000 signatures de soutien socialistes mais c’est vrai, comme toujours depuis le début, peu d’élus

  9. gégé
    Posted 18 décembre 2016 at 0:13 | Permalien

    bonjour, je suis vert, le seul socialiste évincé, je le sentais, je le savais. battez-vous mr Filoche, on vous aimes et on a besoin de quelqu’un comme vous, mr valls qui veut enlever le 49.3 alors qu’il nous a fait reculer d’un siècle avec sa loi anti ouvrière, j’ai envie de gerber,c’est de la dictature, le seul recours possible pour un retour au socialisme, c’est vous, aux armes citoyens…..

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