Mettre Macron en échec : c’est possible !

lettre hebdomadaire de D&S 35 000 ex

Macron et son monde, c’est une société où les individus sont en permanence en compétition les uns avec les autres. Pour cela, il veut en finir avec les statuts et protections sociales des salariés. C’est ce que nous sommes des millions à refuser !

La grève à la SNCF tient bon. Le mouvement dans les universités s’installe également dans la durée, tout comme à Air-France. Et le 19 avril, nous serons des centaines de milliers dans la rue. Oui les luttes peuvent se « coaguler » car elles ont toutes une origine commune : le refus des politiques néo-libérales !

Renforcer l’unité

Les luttes se développent quand il y a unité syndicale. Plusieurs initiatives sont en perspective : le 19 avril, le 1er mai, le 5 mai pour « faire la fête à Macron », le 22 mai…

L’unité des forces de gauche est tout aussi importante. C’est tout le sens de la participation de la GDS à la défense des services publics et au soutien des cheminots avec 11 autres formations de gauche.

Construire l’alternative

Rassembler la gauche en soutien aux mouvements sociaux, c’est essentiel. Cela facilitera la construction du rassemblement nécessaire aux prochaines échéances électorales. La Gauche démocratique et sociale (GDS) qui vient de rencontrer au plan national le PCF, Génération.s, et Ensemble s’est dite favorable à une liste commune de la gauche aux européennes. Pierre Laurent (PCF) vient d’en faire la proposition publiquement : c’est une bonne chose !

Dans les villes et les départements, rencontrons-nous pour construire des comités de défense des services publics !

Partout débattons du rassemblement à construire pour les européennes !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 Commentaires

  1. Médusa
    Posted 20 avril 2018 at 15:45 | Permalien

    La priorité n’est absolument pas de préparer une unité électorale aux européennes qui ne se fera jamais ! Les européennes, c’est dans plus d’un an, autant dire dans un millénaire vu le climat social actuel.

    La priorité, c’est que la base mette la pression sur les appareils syndicaux pour qu’ils fassent leur boulot !! La manif unitaire de fonctionnaires du 22 mai est une blague : la date est trop lointaine, et ostensiblement séparée du reste du paysage social. Les directions organisent la défaite avec leur stratégie perdante, qui démoralise et démobilise. Il devrait y avoir, comme contre la loi Travail I, une intersyndicale CGT-FO-SUD-FSU-UNEF-UNL-FIDL : où est-elle ?? Pourquoi la CGT est-elle seule avec Solidaires face au rouleau compresseur macroniste ??

    FO a même rejeté le principe d’un 1er mai unitaire… sous prétexte que la CFDT l’a refusé aussi. Mais si l’on attend la direction de la CFDT, entièrement passée de l’autre côté, rien ne se fera jamais !

    L’énergie populaire est là, disponible, mais les appareils syndicaux ne sont comme d’habitude pas à la hauteur !

  2. Posted 20 avril 2018 at 23:20 | Permalien

    en mai 68 on criait bêtement « élections trahison » c’est ce mot d’ordre qui nous a trahi et nous a fait… ne pas gagner
    il fallait lutter et exiger en même temps des élections anticipées
    ici, GDS combat pour l’unité
    et ce soir un point vient d’être marqué
    scoop
    il y aura un meeting unitaire le lundi 30 mai à 17 h à Paris place de la république, des 12 organisations de gauche sur la base d’un texte commun

  3. Médusa
    Posted 21 avril 2018 at 0:48 | Permalien

    Le problème n’est pas du côté des partis politiques mais des syndicats !

  4. Fabien Chambon
    Posted 21 avril 2018 at 9:03 | Permalien

    Un nouveau Mai c’est possible ! Dans l’Education nationale, nous ressentons aussi les menaces contre la perpétuation d’un service public de qualité. J’habite à Givet et je perçois nettement les effets de la politique austéritaire (réorganisation du service postal qui augmente la charge de travail des agents; diminution des postes ATEE dans la cité scolaire ce qui complique les missions des personnels restants…). Et ce n’est que le début ! Le décret de 2014 sur les missions de l’enseignant entre dans la logique « travailler plus pour gagner moins »… S’opposer à l’ordolibéralisme est, ce me semble, un enjeu de civilisation !

  5. Posted 21 avril 2018 at 11:53 | Permalien

    rejoignez nous avons besoin de ces idées communes pour l’action d’ensemble

  6. Gilbert Duroux
    Posted 21 avril 2018 at 13:28 | Permalien

    « Si les élections pouvaient changer quelque chose, elles seraient interdites depuis longtemps » disent les anars. Sans aller jusque là, il faut arrêter de croire et de faire croire que nous sommes en démocratie. Notre démocratie est simplement formelle. Combien d’ouvriers à l’Assemblée nationale ? Alors que les ouvriers (au sens large) pèsent 50 % de la population. Alors que le grand parti qui était le cœur de la gauche d’après Gérard Filoche n’est même pas capable d’en trouver dans ses rangs pour les présenter à la députation.

  7. Posted 21 avril 2018 at 13:36 | Permalien

    il faut les élections et la lutte sociale les deux ensemble si possible
    pas la V° république, on vit avec mais on veut autre chose
    l’objectif est une VI° republique, le salariat y sera représenté de façon dominante

  8. socrate
    Posted 22 avril 2018 at 9:13 | Permalien

    les gens sont mécontents mais ne défilent pas
    Macron déroule son programme sans probleme
    merci au PS et Hollande qui ont permis cela en mettant en scène Macron et le libéralisme

  9. Posted 22 avril 2018 at 9:19 | Permalien

    non,
    les manifestations réussissent quand meme malgré la division mais en proportion
    quand tout le monde est uni il y a davantage de manifestants

  10. Médusa
    Posted 22 avril 2018 at 17:33 | Permalien

    « quand tout le monde est uni il y a davantage de manifestants »

    Et on fait comment l’union quand la moitié du mouvement syndical est décidée à regarder les trains passer et à accompagner la régression sociale pour la fluidifier ?

  11. Gilbert Duroux
    Posted 24 avril 2018 at 12:44 | Permalien

    @ MÉDUSA
    Le grand problème avec les organisations syndicales, c’est qu’ils font partie d’un système qu’ils ne peuvent pas remettre fondamentalement en cause. Ils en vivent. Ils gèrent des caisses sociales, négocient avec le MEDEF sur l’Assurance chômage. En plus, ça se passe toujours au siège du MEDEF. Pourquoi ? Ce n’est pas pour rien qu’on appelle le MEDEF et les syndicats des « partenaires sociaux ». « Partenaires », le mot ne vous choque pas ?
    Je précise que je suis syndiqué à la CGT et, comme beaucoup de mes camarades, je fais la distinction entre les syndicats à la base et les Confédérations, qui sont des bureaucraties qui ont pour but premier de faire vivre une cohorte de permanents plus ou moins éloignés du monde de l’entreprise (et donc de ses luttes).

  12. Posted 24 avril 2018 at 13:16 | Permalien

    « partenaires « est en effet un terme choquant comme « charges sociales » et « régimes spéciaux »

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