texte unitaire des organisations de gauche en défense du service public ferroviaire

aujourd’hui autant pour son train que pour sa route (et 500 euros par habitant, pour seulement 170 euros en France).

8. Le gouvernement Macron abandonne toute volon- té politique de report modal (transfert du transport par route vers le ferroviaire). L’aspect environnemental est le grand sacri é de la contre-réforme gouvernementale alors que le fer est le secteur des transports le moins émissif de gaz à e et de serre (GES). La SNCF devrait avoir un rôle important à jouer dans les politiques d’aménagement et d’égalité des territoires. Macron et les siens n’en ont que faire : ils s’apprêtent à con er l’ave- nir (ou la fermeture) des « petites » lignes aux seules Régions, qui comme toutes les collectivités territoriales voient les aides de l’Etat diminuer.

9. Revitaliser le ferroviaire à l’échelle européenne ne passe pas par la concurrence, mais par la coopération entre les grands opérateurs historiques permettant d’accroître les relations transfrontalières entre pays voi- sins. Un plan de développement du fret ferroviaire en Europe est également nécessaire. Une autre Europe fer- roviaire est possible !

10. Nous exigeons :

* Un débat sur une chaine télévisée publique sur la politique des services publics

• le retrait de la réforme ferroviaire

• le maintien de la SNCF en tant qu’entreprise pu- blique de service public, et donc l’abandon de toute transformation en société anonyme, souvent premier pas vers une privatisation (France Télécom, Engie…).

• l’abandon de la lialisation du fret et l’adoption d’un plan de développement du fret ferroviaire (pôles logis- tiques,…)

• la reconstitution d’une entreprise SNCF intégrée, avec mutualisation entre les di érentes activités ferro- viaires

• le respect des conditions de travail spéci ques des cheminots, et donc d’un statut qui tient compte de la pénibilité et de la dangerosité des métiers du rail, d’un fonctionnement 24h sur 24h 365 jours sur 365, avec des métiers ferroviaires auxquels on ne peut être formé qu’au sein de l’entreprise

• le respect d’un haut niveau de sécurité du transport ferroviaire pour les usagers, les travailleurs et les rive- rains des installations ferroviaires.

• la reprise par l’Etat de l’intégralité de la dette du fer- roviaire

• la mise en œuvre d’une politique qui en nisse avec le tout-routier, qui coûte très cher et qui est moins res- pectueux de l’environnement que le rail

• La remise en cause totale des directives euro- péennes de mise en concurrence des services publics de réseau, et une politique européenne coordonnées pour les services publics ou d’intérêt général.page2image31064page2image31224

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