Reconstruisons vite un nouveau « parti socialiste unitaire », Une maison commune, pluraliste, démocratique, sur le meilleur programme possible

On nous dit dans le Monde, qu’il y aurait bientôt un groupe de plus  issu de ce qui reste de 25 ans de gauche socialiste, le dernier morceau, le « dernier transfert »,  de celles et ceux qui ont accepté les changements (inacceptables) de statuts du PS pour participer au dernier congrès d’Aubervilliers.

Bien, ça fait longtemps qu’ils n’avaient pas débattu, ni défendu avec les autres parties de la gauche socialiste, qu’ils ne venaient pas aux réunions unitaires, jusque là, ni pour le soutien aux cheminots, ni pour la « marée populaire » mais on va rajouter un sigle de plus à la liste qu’il faut réunir et unir.

L’appartenance à la gauche est déclarative et il faut respecter toutes les composantes potentielles d’un rassemblement.

On disputera plus tard de pourquoi on était arrivés à 30 % dans le PS et pourquoi on n’a pas réussi à faire mieux (même si on a réussi à empêcher Hollande de se représenter, balayer Valls, mais échoué à unir Hamon et Mélenchon). Il n’y a pas de conditions, de préalables sur le passé, sur le bilan, dès lorsqu’on parvient à se mettre d’accord  sur la meilleure plateforme d’action immédiate commune, sur le meilleur programme de gouvernement possible, en ayant les uns vis à vis des autres des pratiques démocratiques.

A la différence des anciens débats à l’intérieur du PS, ce n’est pas le « chef de motion » le « premier signataire » qui décide, mais les militants, les luttes, les mobilisations.

Le socialisme est une idée neuve. Il n’y a jamais eu de socialisme ni de communisme nulle part. Les contre-révolutions du dehors ou du dedans l’ont chaque fois emporté.

Un programme de transition au socialisme est nécessaire et possible : son actualité n’a jamais été aussi grande, socialement, écologiquement, démocratiquement.

Et un grand parti est nécessaire, d’autant plus si la page du PS est tournée. (Ce qui n’est pas certain, ne l’excluons pas, car s’il n’est pas remplacé physiquement par un nouveau grand parti socialiste unitaire, il peut encore resurgir, mais pour cela il faut aussi qu’il rompe avec  son pro-macronisme,  qu’il revienne lui aussi à l’unité de la gauche, conditions qu’il ne semble pas en voie de choisir et de réaliser…)

Olivier Besancenot l’a déclaré, en substance, il y a quelques mois, « il faut un grand parti de gouvernement ».

Demandons lui de rajouter « pluraliste » car déjà le NPA, après la LCR, l’est et le droit de tendance y est reconnu et pratiqué.

Demandons lui de rajouter « démocratique » car tout le monde le sait, il faut un collectif, une « équipe », des statuts, des débats organisés et efficaces, des actions coordonnées, des campagnes, sinon il n’y a pas de parti, ni de succès aux actions et élections.

Demandons lui de rajouter le meilleur « programme possible », car chacun en défend un, à gauche, certes, mais pour avancer il faut une plateforme commune, et quand on compare les positions des uns et des autres, ce n’est pas si difficile à écrire : nous avons établi un tableau comparatif scrupuleux des positions de toutes celles et ceux qui se préparent pour les élections européennes, les écarts ne sont pas grands et les accords possibles.

Demandons à Olivier Besancenot s’il est prêt à débattre ouvertement, démocratiquement loyalement pour le meilleur programme possible de son point de vue,  et à passer un accord raisonnable et efficace.

Ensuite ce sera une chance, la seule saisissable d’ailleurs, la seule concrète car les portes seront ouvertes et nous avancerons plus loin.

Il n’y a pas qu’à Olivier Besancenot qu’il faut poser ces questions, elles sont les mêmes à Benoit Hamon, Yves Jadot, Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon, et Emmanuel Maurel.

Ca urge face aux dégâts terribles de la politique ultra droitière ordo libérale de Macron.

 

35 Commentaires

  1. Gregory
    Posted 8 septembre 2018 at 17:31 | Permalien

    Un nouveau parti de gauche pour remplacé le PS ok pourquoi pas; mais ils faut que les militants de gauche se réunissent (FI, PCF… ) et discute d’une nouvelle union de la gauche (sans les militants de la « gauche frelaté » (tous ceux qui sont tenté par macron…ou qui sont passé chez lui )).

  2. Gilbert Duroux
    Posted 9 septembre 2018 at 11:26 | Permalien

    « L’appartenance à la gauche est déclarative ».
    Un concept toujours aussi risible. Valls se disait de gauche quand il faisait ses saloperies. Moscovici, qui est candidat pour tirer la liste PS aux Européennes, se dit « de gauche ». Faut arrêter les conneries, est de gauche qui défend les valeurs de la gauche et fait une politique de gauche, c’est aussi simple que ça. L’appartenance déclarative, c’est l’embrouille organisée par des politicards professionnels.

  3. Posted 9 septembre 2018 at 13:19 | Permalien

    la gauche quand elle est minoritaire veut devenir majoritaire donc convaincre et associer,
    elle s’adresse a des millions de gens qui ne se disaient pas de gauche,
    ils franchissent le pas en se disant de gauche,
    c’est déclaratif
    les nouveaux convaincus et associés doivent se sentir bien, il suffit qu’ils se declarent et ils sont admis au combat, sans préalable
    ensuite la gauche c’est pas ce que tu dis, c’est l’appartenance, la représentation et la défense d’un camp social
    ça n’est pas une question d’idées d’abord mais de camp social d’abord, c’est matérialiste pas idéaliste
    enfin qui défend, qui fait, qui agit, ça permet que se « sélectionnent » se fassent reconnaitre, les porte paroles, les dirigeants « naturels » etc ils sont alors élus, pas imposés, ni désignés
    quant a tes exemples, Valls, il ne se dit plus de gauche : quand il se disait de gauche, je disais qu’il était « l’extreme droite de la gauche »
    c’est important cela evite d’effrayer de façon sectaire ceux qui sont en mouvement vers nous, nous n’excluons pas ,nous voulons attirer,
    car la gauche est plurielle, diverse, et en son sein il existe une gauche, un centre et une droite…
    moscovici (qui fut a la lcr) tout se voit de ce qu’il est, on verra comment il se comporte, mais il est aussi, déjà a l’extreme droite de la gauche et cherche a remplacer DSK et Valls, partis…

  4. Gilbert Duroux
    Posted 9 septembre 2018 at 21:38 | Permalien

    GF : « Valls, il ne se dit plus de gauche : quand il se disait de gauche, je disais qu’il était « l’extreme droite de la gauche » ».
    Tu ergotes. le Valls d’hier et celui d’aujourd’hui « qui ne se dit plus de gauche », c’est exactement le même. C’est bien la preuve que l’appartenance déclarative, c’est du flan. « Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour » disait le poète Pierre Reverdy. Ça vaut dans d’autres domaines.

  5. Posted 10 septembre 2018 at 7:14 | Permalien

    Pierre Moscovici moqué à la Fête de la rose du PS : Olivier Faure prié de sanctionner
    11h07 , le 9 septembre 2018
    INDISCRET – Les proches de Pierre Moscovici n’ont pas vraiment apprécié le fait que le visage du commissaire européen apparaissait sur un jeu de chamboule-tout lors de la Fête de la rose. Ils demandent au premier secrétaire Olivier Faure de sanctionner les responsables.

    Le visage de Pierre Moscovici s’est retrouvé au sommet d’un jeu de chamboule-tout à la Fête de la rose, ce qui a agacé ses amis. (Reuters)
    Partager sur :

    Eux en tout cas en sont encore tout chamboulés. Les proches de Pierre Moscovici ne décolèrent pas : « Un acte politiquement inqualifiable et humainement insultant. » Mécontents que l’effigie du commissaire européen socialiste se retrouve dans un chamboule-tout – avec notamment Donald Trump, Marine Le Pen et Laurent Wauquiez – lors de la Fête de la rose à Frangy-en-Bresse le 26 août, ils ont envoyé une lettre au premier secrétaire du PS, Olivier Faure. « Nous te demandons de prendre des sanctions à l’encontre des responsables », écrivent les signataires emmenés par Luc Broussy. Parmi eux : Stéphane Le Foll et Rachid Temal.
    Voir l’image sur Twitter

    Michel Soudais
    @msoudais

    Au chamboule-toit de la 46e Fête de la rose de ‪#FrangyEnBresse ‪#PS, ‪#Moscovici est au top
    14:08 – 26 août 2018
    
23
    
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    Olivier Faure n’était pas lui-même présent cette année à cette Fête de la rose autrefois organisée par Arnaud Montebourg. La 46e édition, qui conviait la cheffe des députés PS Valérie Rabault et la figure de l’aile gauche Emmanuel Maurel, avait d’ailleurs réuni moins de 200 personnes.
    Un parti à l’ambiance délétère
    Aussi anecdotique soit-il, cet épisode du chamboule-tout illustre en tout cas une fois de plus l’ambiance délétère dans ce parti, à la veille de l’élection européenne pour laquelle il se cherche toujours une tête d’affiche. Pierre Moscovici, qui y prétend sans le dire officiellement, n’a pas les faveurs d’Olivier Faure qui peine pour sa part à convaincre d’autres personnalités à dire oui. Le choix du commissaire européen et ex-ministre de l’Economie serait en tout cas une ligne rouge pour les tenants de l’aile gauche, mais la direction assurée par Faure est elle-même critiquée en interne, à commencer par les hollandais.

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    adikteev
    L’équation devrait se compliquer encore davantage pour Pierre Moscovici, qui espérait convaincre ses camarades français en étant désigné « Spitzenkandidat » (candidat pour présider la Commission européenne) du PSE, car des concurrents éventuels sont entrés en lice, dont le commissaire européen néerlandais Frans Timmermans.
    SUR LE MÊME SUJET :
    PS : les hollandais vent debout contre Olivier Faure
    Européennes : Olivier Faure propose la tête de liste du PS au Belge Paul Magnette et agace Pierre Moscovici

  6. andré
    Posted 10 septembre 2018 at 9:13 | Permalien

    comment peut on inclure dans la gauche un moscovici qui est pour l’UE neolibérale , pour tous les traités de libre échange pour l’orthodoxie budgétaire.
    Vous ne comprenez pas que vous perdez toute crédibilité en voulant une alliance entre des macrons compatibles et d’autres gens de gauche.

  7. Posted 10 septembre 2018 at 9:15 | Permalien

    vous avez du mal a suivre les débats ? vous ne nous lisez pas beaucoup hein , juste pour aboyer ?
    Nous ne voulons pas de moscovici nous combattons sa ligne , ses idées et son parti s’il le designe
    nous avons proposé une plate-forme de gauche a toute la gauche en cinq points

  8. Gilbert Duroux
    Posted 10 septembre 2018 at 9:40 | Permalien

    Visiblement, les militants PS de Frangy-en-Bresse ont du mal avec la notion d’appartenance déclarative.

  9. Posted 10 septembre 2018 at 10:24 | Permalien

    c’est bien vrai et c’est vrai bien sur que moscovici est a son tour border line, comme tous ceux qui penchent vers Macron ou… ont franchi le rubicon
    cambadelis fixait comme cap d’avoir un grand parti de masse (façon corbyn mais il en était incapable) qui allait « de gegé a gege » le « parti des deux gégé », il s’agissait de gerard colomb et gerard filoche…
    je n’ai jamais repris cette formule parce que je doutais que Gérard Collomb ait sa place vu ce qu’il disait,
    mais je ne l’ai jamais combattu non plus,
    car notre objectif était de prendre la direction de ce parti… ce qui n’était possible qu’avec un grand et puissant mouvement de masse social extérieur qui nous aurait donné l’autorité pour le faire

  10. Posted 10 septembre 2018 at 11:27 | Permalien

    Rejoindre Mélenchon ?

    Ayant eu vent par la presse des hypothèses de « ralliement » de « l’aile gauche » du Parti socialiste à Jean-Luc Mélenchon, des amis, militants, sympathisants m’interrogent depuis quelques jours sur ce que je compte faire personnellement.
    Je suis convaincu que la gauche ne pourra offrir une option de sortie à la mystification macroniste qu’en surmontant sa fragmentation actuelle. Je suis également d’accord pour considérer que le résultat de la présidentielle de 2017 confère à Jean Luc Mélenchon une responsabilité particulière dans la mise en œuvre de ce rassemblement. Mais je considère que ce processus unitaire doit prendre la forme d’un dialogue et de la recherche d’une nouvelle synthèse politique entre des identités politiques différentes et non d’un ralliement qui n’incitera pas spécialement le leader de la France insoumise à accélérer les évolutions nécessaires de son offre politique. Malgré ses dévoiements que j’ai contribué à dénoncer et combattre, j’estime notamment que la culture de gouvernement qu’a historiquement incarné le Parti socialiste devra être présente dans cette synthèse si nous voulons réellement gagner le moment venu face à Macron. C’est pourquoi, pour ma part, et à cette étape en tout cas, je continuerai d’inscrire mon combat politique dans le cadre du Parti socialiste. Avec ceux qui feront le même choix, j’y militerai en faveur de la réactualisation de ce « réalisme de gauche », qui a été discrédité par la dérive libérale du tandem Hollande – Valls, mais qui nous avait permis sous Lionel Jospin de mettre réellement nos valeurs en pratique.
    laurent baumel

  11. Gilbert Duroux
    Posted 10 septembre 2018 at 12:52 | Permalien

    À l’opposé de Laurent Baumel, qui n’a toujours pas compris que la dérive du PS est sans frein (c’est mon avis parce que je pense qu’au fil des départs les libéraux sont de plus en plus majoritaires), Marie-Noëlle Lienemann et Maurel n’écartent pas l’idée de quitter le PS. Lienemann a déjà déposé le nom de son futur mouvement : « les socialistes ». Je crois bien qu’avant de se barrer ils vont essayer d’influer sur la ligne du PS pour les européennes. Ce sera en pure perte bien sûr. Ils auront donc le prétexte tout trouvé pour aller voir ailleurs.
    J’aimerais savoir ce que tu vas faire de ton côté. Rejoindras-tu « les socialistes » vu que tu as été viré du PS ? Sachant que Marie-Noëlle Lienemann, tout comme Mélenchon, semble être sur une ligne « union des gauches ».

    PS : je me place dans l’hypothèse, bien sûr, où Lienemann et Maurel vont aller jusqu’au bout de leur intention et ne se laisseront pas « acheter » avec de bons plaçous, comme on en a l’habitude de le voir avec les cadors du PS. Je ne fais pas un procès d’intention, mais les trahisons au sein du PS sont tellement nombreuses (et dans tous les sens, suivant les vents dominants) qu’on a l’impression que c’est dans les gênes de ce parti.

  12. Posted 10 septembre 2018 at 12:59 | Permalien

    mais de quoi tu parles ?
    nous avons nous, déposé depuis longtemps le nom « parti socialiste unitaire »
    mais ce n’est pas le problème, MNL et EM vont rejoindre Mélenchon, c’est leur choix, apparemment sans conditions
    nous le ferions si nous y étions contraints, mais nous pensons avoir une marge de manoeuvre pour unifier la gauche et mettre des conditions democratiques, pluralistes, pour le meilleur programme possible,
    nous, c’est GDS, pré crée en février 2016, confirme en janvier 2017 et proclame le 20 janvier 2018
    curieusement il existe donc 5 groupes politiques différents a gauche issus de la gauche socialiste

  13. Gilbert Duroux
    Posted 10 septembre 2018 at 15:34 | Permalien

    Pas la peine de monter sur tes grands chevaux. Je te pose la question parce que tu faisais partie de l’aile gauche du PS avec tes petits camarades Maurel et Lienemann, avant que tu te fasses virer du PS comme un malpropre.
    Je suppose par ailleurs que Lienemann et Maurel ne vont pas partir seuls, ils vont entrainer du monde avec eux. Et si tu as bien lu mon PS, tu auras constaté que je fais une confiance limité dans les actions individuelles de personnages (ça vaut surtout pour Lienemann) qui n’ont pas fait preuve de la plus grande fiabilité par le passé. Si je me souviens bien, Lienemann ne t’a pas défendu quand tu as été victime d’accusations monstrueuses qui ont conduit à ton vidage du PS.

  14. Posted 10 septembre 2018 at 16:16 | Permalien

    je déteste le mensonge en politique et je déteste le colportage de mensonges : ça n’en fait pas pour autant des évidences
    je n’ai JAMAIS été viré du PS ; il n’y a pas eu de vote, pas de procédure, le BN n’a pas le droit d’exclure,
    aucune commission des conflits, que nous avons pourtant saisie, ne s’est réunie
    et toutes nos contre offensives(lettre, avocat, etc.) à la « menace » d’expulsion formulée par quelques uns (le bureaucrate Temal) sont donc toutes restées sans conséquence
    nous sommes partis de notre plein gré et c’était préparé car notre position était que s’ils modifiaient les statuts et nous empêchaient de déposer une motion, on partirait avant le congres
    ce qu’on a fait en janvier 18
    car cette fois là au congrès d’Aubervilliers ( 15 mars, et 6 avril) on ne voulait pas être derrière Maurel pour ne pas nous retrouver… derrière lui comme avant hier a Marseille
    la modification des statuts qu’a accepté Maurel, lui permettait lui, de déposer une motion et nous non… c’était vicieux mais nous avons été rendus impuissants ainsi, et non pas parce que j’ai été « viré, je n’ai pas été viré que cela soit dit car c’est la vérité

  15. Posted 10 septembre 2018 at 16:33 | Permalien

    la « dérive » du PS n’est pas sans frein, elle n’existe pas à vrai dire
    .. car ce n’est pas une « dérive », car ce n’est pas une question d’idées mais de force sociale
    c’est un rapport de force entre cet appareil et sa classe d’origine
    il n’y a pas de lien « dérivant » de façon linéaire entre le PS de 1983 et celui de Hollande, c’est une somme de ruptures d’avancées et de reculs,
    il faut être matérialiste !
    il n’existe pas « d’histoire des lunettes », il existe une histoire des « porteurs de lunettes »

  16. Gilbert Duroux
    Posted 10 septembre 2018 at 18:39 | Permalien

    C’est ça, continue à être dans le déni. Tu es vraiment mauvais en communication parce que si tu interroges 100 personnes, 99 diront que tu as été viré du PS en raison d’un tweet antisémite et non que tu as quitté le PS « de manière préparée ». De qui te moques-tu ? La veille encore, sur ce forum, tu m’assurais que jamais tu ne quitterais le PS, que c’était le cœur de la gauche. Je crois qu’en disant que tu as choisi de partir, tu te dores la pilules, tu fais de nécessité vertu.
    Sinon, qu’est-ce que c’est que ce charabia « ce n’est pas une question d’idées mais de force sociale, c’est un rapport de force entre cet appareil et sa classe d’origine ». Il n’y a aucun rapport de force là dedans, l’appareil du PS correspond parfaitement à la sociologie du PS qui est un parti de notables, d’élus ou d’aspirants à l’être. Il n’y a plus guère d’ouvriers (au sens large) au PS, sinon comment tu expliques que ces dernières décennies aucun ne se se soit retrouvé à l’Assemblée nationale ? Tu ne vas tout de même pas me dire que c’est parce que le PS n’a jamais été un parti démocratique. Ce serait gravissime que ça ne t’ai pas gêné jusqu’ici.

  17. Posted 10 septembre 2018 at 18:50 | Permalien

    que certains journaux aient matraque contre le tweet c’est vrai, amis ça a duré 72 h, ensuite, on a remonté la pente, il n’y a plus un militant de gauche nulle part qui ne me défende pas
    ceux qui s’en servent encore sont les macroniens et fachos

    ensuite je ne t’ai jamais dit qu’on en quitterait pas le PS, nous avons discute pas à pas, mais tu n’as pas le sens des nuances, des janvier 2016 sur la chute finale de hollande
    en janvier 2016 j’ai demande au Bn que hollande ne se représente pas et j’en ai fais un thème virulent de campagne (tout est sur mon blog)
    on a crée GDS a ce moment là, mais on attendait la finale, primaire de gauche ou pas, GDS a été proclamée le 20 janvier 2018 quand ils ont modifié les statuts

    on a gagne contre hollande, on a balayé valls (tu y croyais pas) mais ce fut pour Hamon pas pour moi (nous)
    et melenchon du 21 janvier 16 au 23 avril 17 a refusé l’unité et nous a tous fais perdre
    un « parti ouvrier bourgeois » (selon Lénine) a une direction « bourgeoise » et une base « ouvriere » :la base peut parfois renverser l’appareil majoritaire et le pousser a gauche, tu as l’exemple complet avec Jeremy corbyn
    c’est la poussée de la base qui compte

  18. Gilbert Duroux
    Posted 10 septembre 2018 at 19:12 | Permalien

    Mais il n’y a pas de base ouvrière au PS, s’il y en a jamais eu une. Étudie un peu la sociologie du PS.

  19. Gilbert Duroux
    Posted 10 septembre 2018 at 19:21 | Permalien

    Si ça peut t’aider, regarde un peu ça, page 13 notamment :
    http://spire.sciencespo.fr/hdl:/2441/3d5v768qof92tbh4sfmad0d8p2/resources/publication-pdf-cahier-59.pdf
    Il y a moins de 20 % d’employés et d’ouvriers au PS. La part des cadres a doublé ces dernières années. En fait, la sociologie du PS est la même que pour les autres partis.

  20. Posted 11 septembre 2018 at 1:17 | Permalien

    le salariat c’est 90 % des actifs, entre 60 et 70 % ont vote Hollande, et avant ont donné tous les pouvoirs au PS

  21. Posted 11 septembre 2018 at 1:18 | Permalien

    les adherents et l’appareil oui, mais pas l’electorat,
    et pas la CFDT 600 000 adhérents

  22. Gilbert Duroux
    Posted 11 septembre 2018 at 13:45 | Permalien

    Tu as un art de l’esquive extraordinaire. Une véritable anguille. Tu parles de parti ouvrier, je te renvoie à ce que « pèsent » les ouvriers et les salariés dans ce parti, tu me réponds « parti du salariat ». On ne peut pas discuter avec toi. Tu es de mauvaise foi. Tu t’arranges toujours pour sortir du sujet. Si tu veux y aller par là, la France insoumise (pour laquelle j’ai les plus grandes réserves car son fonctionnement ne vaut pas mieux que celui du PS) est également le parti du salariat.

  23. Posted 12 septembre 2018 at 14:55 | Permalien

    parti « ouvrier » aujourd’hui c’est = à « parti du salariat » (ou alors tu n’as rien lu de ce que j’écris en permanence depuis 2006)

    oui c’est indéniable 60 à 70 % des votes salariés sont allés a Hollande et au PS qui avait TOUT en 2012 : 2 villes sur 3, 20 régions sur 22, 61 dpts sur 101, l’AN, le sénat et le PR

    oui les votes Hollande et Mélenchon sont les mêmes, je l’ai démontre dix fois depuis 2012 la ou Hollande est fort, melenchon est fort, la ou hollande est faible, melenchon est faible

  24. Posted 12 septembre 2018 at 14:56 | Permalien

    Félicitations (cf. brève d’Acteurs publics ci-dessous) au nouveau lobbyste, qui était encore il y a quelques jours conseiller au cabinet de la ministre des Armées Florence PARLY [dont le mari Martin VIAL pm est le patron de l'agence des participations de l'Etat (APE) qui pilote la stratégie dans le groupe SAFRAN (Etat : 13% du capital ; 79% du solde appartient à des actionnaires privés dont fonds de pension US type BlackRock].

    … et félicitations au groupe SAFRAN dont on rappelle en bref qu’il compte déjà parmi ses salariés ou proches :

    * Ross McINESS, son actuel patron (président du conseil de surveillance), nommé par le Premier ministre co-président du Comité Action Publique 2022 (CAP 2022) ;

    * Cédric O, un des mousquetaires de campagne de MACRON (trésorier LREM) et actuel conseiller à l’économie numérique de l’Elysée [sa sœur Delphine O ex suppléante de Mounir MAHJOUBI, secrétaire d’Etat chargé... du numérique, est députée du 16èmearrondissement de Paris]

    * pm : Francis MER était en son temps passé du poste de ministre de l’économie et des finances à Bercy à celui membre du conseil de surveillance de SAFRAN ;

    * pm 2 Mediapart, 29 mars 2016] Bertrand CAZENEUVE, ministre de M. VALLS (ex maire d’Evry qui emploie 3000 SAFRAN), aurait « sanctionné » un préfet (Betrand MARECHEAUX, qui sera fugitivement candidat LR aux sénatoriales de 2018) qui avait fait perdre en 2012 à SAFRAN un contrat relatif au traitement des passeport [attribué en 2008 à ATOS et MORPHO, filiale sécurité de SAFRAN] en réattribuant le marché et mettant en concurrence, faisant économiser 30 Mo€ à l’administration française. Le ministre était soutenu dans sa démarche par le préfet Didier LALLEMENT qui a saisi l’IGA en s’appuyant sur une lettre de dénonciation reçue de Samuel FRINGANT, directeur des affaires « France » de SAFRAN… et ex IGA. A cette occasion la justice a mis en cause Michel ROUZEAU, chef de l’IGA, pour « rétention d’information [au profit de l’administration accusatrice] » https://www.mediapart.fr/journal/france/290316/les-manoeuvres-du-groupe-safran-et-de-linterieur-pour-abattre-un-prefet?onglet=full

    -… et Félicitations au groupe PEUGEOT qui a acquis il y quelques mois 10% env. de SAFRAN via une opération d’absorption par SAFRAN de Zodiac dont la ministre Florence PARLY [fille de conseillère d’Etat] dans une vie antérieure… a été membre du comité d’audit de Zodiac aérospace [je crois qu’elle représentait le groupe Edmond de Rothschild].

    [Le général] Martin Klotz rejoint le privé

    10 sept. 2018, PAR Emilie Coste – ACTEURS PUBLICS

    Ministère des Armées
    Nommé en janvier dernier conseiller du gouvernement pour la défense, le général de corps d’armée Martin Klotz rejoint l’industriel Safran, spécialisé dans l’aéronautique, l’espace et la défense, comme directeur des relations institutionnelles de Safran Electronics & Defense. Il succède à Olivier Tramond, qui occupait la fonction depuis 2015.

    Né en 1960 et passé par l’ESM Saint-Cyr, Martin Klotz a notamment été adjoint du sous-chef d’état-major “Plans” de l’état-major des armées, entre 2014 et janvier dernier, après avoir été secrétaire général des architectes des systèmes de force, au sein de la direction générale de l’armement (DGA) du ministère des Armées, entre 2013 et 2014. Il a également été délégué adjoint à l’information et à la communication de la défense et porte-parole adjoint du ministère en charge de la Défense entre 2012 et 2013. Auparavant, Martin Klotz a aussi occupé les fonctions de chef du département “Stratégie” à la délégation à l’information et à la communication de la Défense (Dicod) à partir de 2008, puis, de 2010 à 2012, de gouverneur militaire de Strasbourg et commandant de la 2e brigade blindée – une unité militaire de l’armée de terre, héritière de la 2e brigade blindée créée lors de la Seconde Guerre mondiale par le général Philippe Leclerc.

  25. Posted 12 septembre 2018 at 21:42 | Permalien

    Fin du suspens : la ministre du travail Muriel PENICAUD vient de nommer son nouveau conseiller diplomatique : Guillaume CRAVERO

    Mauvaise nouvelle : ce diplômé d’école de commerce n’a pas travaillé au MEDEF, non plus que chez DASSAULT -comme sa ministre ET sa précédesseuse

    Bonne nouvelle : il travaillait depuis 2011 pour BusinessEurope, le MEDEF européen.

    A noter qu’il a également fait des piges à la CFDT (conseiller politique de 2008 à 2010), marchant ainsi sur les pas de Philippe GRANGEON (ex la Poste et Cap Gemini, son tonton était je crois député-maire de Châteauroux et peut-être même sénateur, conseiller général, etc.), proche de notre Président & parfois annoncé comme remplaçant d’Ismaël Emelien à l’Elysée et ex- conseiller de Nicole NOTAT, SG de la CFDT, notamment au moment de la réforme Juppé de 1995 [accessoirement ausi un proche du couple PARLY/VIAL (cf. mon mail d'hier et les Echos du 2 mars dernier) : le monde est décidément délicieusement petit)]

    Pascal

    NB Pour ceux qui cherchent des idées lectures, le nouveau conseiller CRAVERO est également l’auteur d’un ouvrage, Creative Attitude – Pour inspirer, motiver, collaborer et innover en entreprise, salué par la critique : « Creative Attitude comble une lacune majeure de la réflexion et de la littérature managériale. Il le fait d’une manière originale, créative et concrète. Je suis convaincu qu’il n’y a pas de responsable d’entreprise, grande ou moyenne, qui n’y trouve matière à réflexion, à action et à progrès. » Louis SCHWEITZER, Président d’honneur de Renault [in : site FNAC]

    PS

  26. Gilbert Duroux
    Posted 12 septembre 2018 at 23:09 | Permalien

    Tu devrais étudier un peu la sociologie, qui est une science humaine fort intéressante. Ça t’éviterait de tout mélanger. Ouvriers et employés, ce sont des catégories sociales qui constitue une partie du salariat et non l’ensemble du salariat. Quand on parle de parti ouvrier pour un parti, ça veut dire que les ouvriers sont l’essence, pour ne pas dire l’essentiel de ce parti. Tous les chiffres montrent que les ouvriers et les employés qui autrefois constituaient la majorité du PS, sont aujourd’hui ultra minoritaires au PS, qui est devenu un parti de cadres. Je n’ai jamais dit que les cadres ne font pas partie du salariat, simplement faudrait arrêter de tourner autour du pot et de faire prendre des vessies pour des lanternes. Le PS est un parti bourgeois, pourquoi ne pas l’admettre ?

  27. Posted 13 septembre 2018 at 5:31 | Permalien

    parce ce que ce n’est pas le cas,
    en matiere d’étude, c’est fait depuis longtemps dans « salariés si vous aviez… » ed la découverte 2006
    et refait dans « macron ou la casse sociale » fev 2018
    le probleme c’est que tu lis pas

  28. Gilbert Duroux
    Posted 13 septembre 2018 at 14:33 | Permalien

    « Salariés si vous saviez » n’est pas un livre d’études. Il m’arrive de préférer lire des livres qui me donnent des informations utiles, sourcées, vérifiées, plutôt que les affirmations péremptoires, pas toujours étayées, de quelqu’un dont je partage les convictions et les buts politiques mais pas les exagérations ni les approximations « pour la cause ». Seule la vérité est révolutionnaire, camarade.

  29. Posted 13 septembre 2018 at 14:51 | Permalien

    tu l’as pas lu, il est détaillé, chiffre source,

  30. Posted 16 septembre 2018 at 21:00 | Permalien

    Non seulement, il n’y a pas de lien entre immigration et chômage mais en plus l’immigration crée de l’emploi : accueil, insertion, formations, nouvelles consommations, etc…

    L’immigration ne devient un « problème » que si les pays riches ne se donnent pas les moyens de mettre en place les infrastructures qui permettent l’intégration sociale et économique des nouveaux arrivants.

    On se retrouve avec des populations sans pouvoir d’achat, sans protection sociale, donc sujet à la délinquance et surexploitées par le capital qui voit ici une aubaine pour jouer de la concurrence au sein de la main d’oeuvre disponible sur le territoire national. C’est d’ailleurs ce qui se passe déjà pour la population autochtone.

    On s’assoie sur des milliards d’exonérations fiscales et on débloque des crédits faramineux pour jouer les va-t-en guerre mais pas un euro pour accueillir le salaria en exil. Tout ça n’est pas nouveau.

    Il ne devrait même pas y avoir débat à gauche sur le sujet. Accueillions et débloquons les fonds nécessaires pour accueillir les réfugiés avec dignité. C’est un principe de civilisation.

    Amicalement,

    Frédéric Lutaud

  31. Posted 17 septembre 2018 at 22:37 | Permalien

    La France insoumise a ses frondeurs
    Accueil > Politique le parisien
    Quentin Laurent
    14 septembre 2018, 7h34 | MAJ : 14 septembre 2018, 18h23

    Fin août, un «collectif d’Insoumis démocrates» s’est créé, souhaitant notamment promouvoir un fonctionnement plus démocratique au sein du mouvement. AFP/Eric FEFERBERG
    Des militants LFI s’organisent en courant pour réclamer davantage de démocratie interne.

    La France insoumise tient ses frondeurs ! Voilà plusieurs mois déjà qu’au sein du large mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon, des voix discordantes tentent de se faire entendre. Pourtant, pas question pour elles de contester le programme ! Ces militants le revendiquent et souhaitent continuer à le défendre. Non, la raison de leur colère réside dans l’absence de démocratie interne au sein de LFI. Un « Collectif d’insoumis démocrates » (CID) s’est même créé, comme nous le révélions, au creux de l’été. Ils souhaitent désormais s’organiser en un courant interne, et organisent leur « assemblée fondatrice » à Paris les 20 et 21 octobre prochain.

    Ces Insoumis parmi les Insoumis veulent, raconte l’un des organisateurs, promouvoir un fonctionnement plus démocratique au sein du mouvement. Ils avaient réclamé à la direction que cette question fasse partie des débats à l’ordre du jour lors de la rentrée politique des Insoumis à Marseille, en vain. Ces militants, venus de régions différentes et avec des parcours politiques divers, déplorent qu’un petit nombre de proches de Jean-Luc Mélenchon aient la mainmise sur la totalité des décisions stratégiques.
    « La France insoumise n’est pas exempte de luttes internes, notamment sur la question de l’organisation », reconnaît un cadre proche de Mélenchon, confirmant ainsi l’existence de certaines tensions internes…
    Finalement, la direction du mouvement a pris la décision ce vendredi d’exclure les militants à l’origine de cette fronde. « Ils ont été retirés de la plateforme numérique de La France insoumise car leur démarche est en contradiction avec les principes du mouvement adoptés lors de la dernière convention », fait-on savoir à LFI.

  32. Gilbert Duroux
    Posted 18 septembre 2018 at 2:14 | Permalien

    Eh oui, la question de la démocratie se pose dans tous les partis. Hier au parti prétendument socialiste, aujourd’hui chez les prétendus insoumis. Cette question va devenir de plus en plus incontournable, la forme « parti », comme nous la connaissons, a atteint ses limites. Les gens se rendent compte que les partis sont devenus uniquement des machines à conquérir le pouvoir. Une fois le pouvoir obtenu, le but est de le garder, pas de satisfaire les aspirations de la clientèle.

  33. Posted 18 septembre 2018 at 8:09 | Permalien

    note position de principe pendant 25 ans dans le PS a été de ne pas prendre de poste qui ne soit « mérité » c’est a dire pas sans une base sociale et politique reconnue

  34. Gilbert Duroux
    Posted 19 septembre 2018 at 13:48 | Permalien

    J’ai jamais entendu au moment des congrès du parti prétendument socialiste, toujours riches de petits arrangements, qu’on mettait la question de la démocratie en avant. Y compris du côté de l’aile gauche, qui participait au partage de postes à l’issue des votes bidonnés dans les fédérations.

  35. Posted 19 septembre 2018 at 14:31 | Permalien

    D&S a toujours combattu ces arrangements et essayé d’imposer le maximum de democratie, y compris dans la gauche socialiste

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