Dans la rue, les entreprises et dans les élections : SE RAS-SEM-BLER, généraliser la gréve et occuper les entreprises

La révolte initiée par les gilets jaunes est loin d’être finie. De samedi en samedi, la détermination est intacte. Nul ne se fait beaucoup d’illusions sur les conclusions que le gouvernement tirera du « grand débat national ». Pourtant nombreux sont celles et ceux qui veulent débattre : les échanges ont commencé sur les ronds-points, se poursuivent à l’occasion des manifs  et aussi dans de multiples réunions dans les localités. Bien loin des shows de Macron devant les maires, qui relèvent beaucoup plus d’une campagne électorale de Macron… aux frais de l’Etat !

Un néo-libéralisme destructeur

Loin d’infléchir sa politique pro-riches et pro-business, Macron entend l’approfondir. C’est tout son discours sur l’accélération de la baisse des impôts. Que les riches deviennent plus riches car moins imposés, que les entreprises paient moins d’impôts : c’est le crédo du capitalisme financiarisé depuis Reagan et Thatcher. Conséquences : chômage élevé, croissance en berne, inégalités sociales croissantes, développement de la précarité, dégâts environnementaux …

Le monde entier connaît un accaparement par les plus riches des richesses produites au détriment des salariés qui produisent et au détriment de la planète. «Les 26 plus riches ont autant d’argent que la moitié de l’humanité »  (rapport annuel de l’ONG Oxfam sur les inégalités). Le dernier rapport d’ATTAC illustre la même réalité pour notre pays. Entre 2010 et 2017, les impôts versés par les entreprises du CAC 40 ont baissé de 6,4 % en valeur absolue. Pourtant leurs bénéfices cumulés ont augmenté de 9,3 % et les dividendes versés aux actionnaires de 44 % en valeur absolue sur la même période. Et leurs effectifs en France ont baissé de 20 %.

Justice sociale et démocratie

La redistribution des richesses, la justice fiscale, la lutte contre l’optimisation et la fraude fiscale sont au cœur des aspirations des gilets jaunes et de la majorité de la population qui continue à les soutenir. La question de l’augmentation des salaires est essentielle, car elle permet de mettre en cause un patronat bien silencieux tant la politique de Macron le satisfait. Tant que ces revendications de justice ne seront pas satisfaites, l’élargissement de la mobilisation sera nécessaire. En premier lieu dans les entreprises, où la question de la grève, du blocage de la production doit faire partie des discussions à venir.

L’immense aspiration à peser sur la vie politique, à prendre ses affaires en main, à donner son point de vue sur les grandes questions est capitale. Elle ne peut être satisfaite dans le cadre d’une 5ème République anti-démocratique, avec un Président aux pouvoirs beaucoup trop importants.

Des élections européennes contre Macron et pour les revendications

Toutes ces questions vont continuer à être débattues. De même que l’attitude à avoir lors du prochain scrutin électoral, celui des européennes. Comment réussir à ce qu’il soit l’occasion d’une expression claire contre Macron ?

Le refus de l’augmentation du SMIC par Le Pen montre bien le vrai visage de l’extrême-droite !  Ce n’est pas le vote Le Pen qui peut exprimer le refus de Macron et l’aspiration à vivre mieux. Mais est-il possible de se satisfaire d’un éclatement en de multiples listes de gauche pour réussir un « référendum contre Macron » ? Et si sa liste arrive en tête, comment ne pas voir qu’il s’en servirait comme il l’a fait aux lendemains de la Présidentielle en 2017 ? Manon Aubry, Ian Brossat, Benoît Hamon, Yannick Jadot portent une grande responsabilité. Est-il raisonnable de continuer chacun « pour soi » ?

Le mouvement social peut et doit faire pression pour qu’émerge une liste unique de rassemblement « pour la justice sociale et le climat ». Cette liste porterait les revendications mises en avant depuis plusieurs semaines. Elle inclurait toutes les forces d’accord en ce sens. Et cela aurait toute sa pertinence à l’échelle européenne tant le libéralisme de l’Union européenne a fait des dégâts dans les différents pays du continent.

 

 

24 Commentaires

  1. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 24 janvier 2019 at 21:29 | Permalien

    L’unité d’accord mais cela dépens avec qui!
    Recommencer ce qui s’est fait depuis trente ans, faire l’unité avec des socio-démocrates qui font semblant d’être de gauche pour en fait s’allier à la première occasion avec la droite comme l’ont fait nos camarades du ps qui ont permis que Emmanuel Macron soit là ou il est, rien à faire désormais!

    Je suis furieux, les états-unis fidèle à leur habitude ont démarré une tentative de coup d’état pour renverser un homme politique qui quoi qu’en disent les gouvernements occidentaux, Macron en tête a été élu parfaitement légalement. Ce n’est pas de sa faute si fidèle à son attitude putschiste, l’opposition a refusé de présenter des candidats non poursuivis par la justice aux élections, personne ne leur a interdit!
    Ce n’est pas la faute non plus de Maduro si les leaders de l’opposition ont préféré l’action illégale et la violence à la légalité et qu’ils sont poursuivis par la justice de leur pays à cause de cela!

    Alors, les USA maintiennent par la force le système actuel et tant qu’on n’aura pas refusé de les suivre , il sera impossible de faire quoi que ce soit pour changer quelque chose aussi bien ici en France que dans les autres pays européens, comme d’ailleurs partout dans le monde!

    Alors j’attends les réactions par rapport à cette tentative de coup d’état.
    De nombreux chefs d’états étrangers ont déjà condamné la politique d’intervention inadmissible des USA dans les affaires intérieures du Vénézuela.
    Jusqu’à présent en France, seuls le PCF et la France Insoumise par la voix de son leader Jean-Luc Mélenchon ont condamné le coup d’état et l’ingérence inadmissible des états-unis.

    En ce qui me concerne, il est hors de question que j’envoie à Strasbourg des députés qui refuseraient de condamner ce coup de force et les agissements anti-démocratique de l’équipe Trump!

  2. Posted 24 janvier 2019 at 21:35 | Permalien

    ‘unité de la gauche il y a 12 ou 13 organisations : EELV PCF G, PS, FI, Ensemble GDS, RS, ND, NPA LO…

  3. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 24 janvier 2019 at 23:48 | Permalien

    Pas d’unité avec les hypocrites!

    Ce manque de clarté depuis trente ans et la cause de la situation actuelle et du manque de confiance des français en les politiques.

    Si on est minoritaire on l’assume mais on ne met pas ses idées dans sa poche pour faire l’unité!

    Le clivage par rapport au multilatéralisme et le non alignement sur les états-unis pour les européennes est un excellent clivage!

  4. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 25 janvier 2019 at 0:25 | Permalien

    Les états-unis manipulent et influencent les politiques des états dans différentes régions du monde.

    En amérique latine, c’est diverses organisation inter-étatique comme l’OEA, on a vu dans la crise vénézuélienne comment Donald Trump a pu rapidement dicter sa conduite à la plupart des états du sous-continent.

    En Asie du sud-est, il y a d’autres organisations qui jouent le même role.

    Enfin en europe l’union européenne n’est que une officine au service de la diplomatie américaine et n’est en aucun cas un regroupement d’état en vue de créer une fédération ou une confédération indépendante défendant les intérêts de ses citoyens!

    Entre les partisans de l’ »europe etasunienne » et les autres il n’y a pas d’unité possible!

    Hors parmi les organisations que tu cites certaines ne sont pas claires sur cette question, il ne peut y avoir une liste commune que si tous ses membres s’engagent à refuser les pressions des américains!

  5. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 25 janvier 2019 at 13:11 | Permalien

    Conclusion :

    Je voterai aux européennes pour une liste comportant des membres du PS et de Generation S quand j’entendrai les dirigants de ces deux organisations condamner la tentative de coup d’état de l’équipe Trump au Vénézuela!
    Il est vrai que ce n’est pas facile, le PS francais est allié au PSE qui a en son sein des forces qui considèrent que l’action des états-unis est correcte.
    En Espagne le premier ministre Pedro Sanchez leader du Psoe a téléphoné au putschiste qui s’est auto-proclamé président alors qu’il refuse toujours de reconnaitre la liberté de parole des catalans et de demander la sortie de prison de dizaine de responsables politiques partisans de l’indépendance de la catalogne dont le seul crime est d’avoir réclamé pacifiquement le droit à l’auto-détermination pour les habitants de la Catalogne.
    Il prend comme prétexte que cela est anti-constitutionnel en accord avec cela avec les organisations de droite (parti populaire droite, Vox extreme-droite, et Ciudadadanos équivalent espagnol de Lrem)

    Ainsi on constate que pour Pedro Sanchez et la social-démocratie européenne dont le ps français fait partie il y a deux poids de mesure: Quand on revendique pacifiquement le droit à l’auto-détermination à Barcelone on mérite la prison, quad , au mépris de la constitution on se proclame président à Caracas, on a un soutien sans faille, c’est le président légitimement élu selon les lois constitutionnelles qui doit laisser la place.
    Et ne parlons pas des violences quotidiennes qui émaillent les manifestations de l’opposition à Caracas, les manifestations des indépendantistes catalans n’ont jamais donné lieu à aucunes violences!

    Maontenant la collaboration avec des hypocrites

    CA SUFFIT COMME CA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  6. Posted 25 janvier 2019 at 15:58 | Permalien

    Macron n’a-t-il vraiment « pas pris l’engagement de campagne qu’il y ait zéro SDF » ? Lors d’un débat citoyen à Bourg-de-Péage (Drôme) le président a joué sur les mots. Par Laura Thouny

    Publié le 24 janvier 2019 à 19h31

    « Vous avez complètement oublié les SDF », a lancé un habitant de Bourg-de-Péage (Drôme), jeudi 24 janvier, à Emmanuel Macron, lui demandant de « commencer par tenir ses promesses ». « Je n’ai plus du tout confiance en les politiques. Vous aviez dit qu’à la fin de l’année il n’y aurait plus de SDF en France. Cinq-cent-dix sont morts l’année dernière dans les rues. Ces SDF là vous les avez complètement oublié », a-t-il ajouté.

    « Je n’ai pas pris l’engagement de campagne qu’il y ait zéro SDF, lui a répondu le président. J’entends beaucoup ça mais je n’ai jamais dit ça. J’ai eu un mot sur les demandeurs d’asile qui dorment dehors ».

    Le chef de l’Etat dit-il vrai ? Ce n’est peut-être pas un engagement de campagne, mais il avait bien lancé, le 27 juillet 2017 à Orléans, lors d’un discours sur l’accueil des migrants :

    « La première bataille, c’est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois. »
    « C’est une question de dignité, une question d’humanité et d’efficacité », avait affirmé le chef de l’Etat.

    « Propagande »

    Quelques mois plus tard, à l’approche de la fin de l’année, de nombreux médias n’avait pas manqué de remarquer la promesse non tenue de Macron. 200.000 personnes étaient encore dans la rue, comme le remarquait RTL. Le président avait même admis son incapacité à mettre tout le monde à l’abri, devant une centaine de journalistes : « Nous n’avons pas réussi ». « Il y a des publics fragiles qui sont en dehors des politiques publiques mises en place et il y a une pression migratoire forte », avait-il expliqué.

    Christophe Castaner, alors président de La République en Marche, avait tenté de défendre le président, en affirmant :

    « Il y a des hommes et des femmes qui refusent aussi, dans le cadre des maraudes, d’être logés parce qu’ils considèrent que leur liberté – et je n’ai pas à juger de savoir si c’est bien ou pas – les amène à ne pas être en sécurité, à l’aise, dans ces centres. »

    Des propos pas vraiment du goût des associations. Le président du Secours catholique Bernard Thibaud invitait notamment l’actuel ministre de l’Intérieur à se joindre à une maraude « pour prendre la mesure de l’indécence de [son] affirmation. Merci de ne pas ajouter à la souffrance des personnes sans-abri une propagande niant leur combat quotidien pour rechercher un hébergement pérenne ».

    L. T.

  7. Posted 25 janvier 2019 at 16:24 | Permalien

    Bonjour,

    J’ai réfléchi rapidement au plan d’un communiqué qui dénonce sans aucune ambiguïté la droite vénézuélienne, l’ingérence US et la tentative de déstabilisation des pays voisins hostiles à la révolution bolivarienne (dont le Brésil), sans pour autant apparaître comme un soutien inconditionnel au régime en place.
    Toute proportion gardée, la situation ressemble à s’y méprendre au putsch de Kornilov (début sept. 1917) en Russie. Le régime de Kérensky a permis à la contre-révolution de redresser la tête, tout en concentrant ses coups sur sa gauche en pleine ascension jusqu’aux journées révolutionnaires de juillet. Et pourtant, les bolcheviks ont combattu Kornilov, sans soutenir leur bourreau de la veille et en se gardant bien de dire qu’il serait temps de régler leur comptes avec lui une fois les putschistes mis hors d’état de nuire. Ce qui fut fait avec la manière !
    Voilà ma proposition :

    Non à l’ingérence étrangère dans les affaire vénézuéliennes !

    - retour sur la situation ( Guaidó se proclamant « président par intérim », mais maintien de Maduro, qui semble avoir conservé le soutien du gros de l’armée)
    - dénonciation de l’auto-proclamation de Guaidó, de la reconnaissance US et du plan de route du Groupe de Lima
    - refus de soutenir inconditionnellement le gouvernement mafieux de Maduro, responsable de la crise économique actuelle et comptable des conditions qui ont permis à « l’opposition » de croire son heure venue

  8. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 25 janvier 2019 at 18:25 | Permalien

    Communiqué de presse du PCF

    L’immédiate reconnaissance hier par les États-Unis, puis le Brésil, le Pérou et le Canada de l’auto proclamation du Président de l’Assemblée nationale Juan Guaido comme « Président en exercice par intérim », n’est pas responsable.
    Voilà qui ressemble sérieusement à un coup d’état, jetant de l’huile sur le feu aggravant le risque d’une escalade dangereuse où une partie du peuple vénézuélien s’élève contre l’autre.
    Le PCF condamne les ingérences et pressions internationales pour conforter la stratégie de chaos adoptée par la droite la plus dure. Stop au coup d’état!
    Face à la réalité des difficultés– sociales et économiques – auxquelles sont confrontés les vénézuéliens, notre unique parti-pris est celui de l’intérêt du peuple vénézuélien, celui de la paix et du dialogue national au Vénézuela.
    La France doit agir de concert avec les membres du Conseil de sécurité pour la mise en place d’une médiation internationale sous l’égide de l’ONU pour poser le cadre d’un dialogue national et d’un retour à la paix. La France ne doit pas participer à cette opération de déstabilisation du Venezuela, et encore moins s’aligner sur les choix dangereux des Présidents Trump et Bolsonaro. A ce titre, le soutien d’Emmanuel Macron à cette tentative de coup d’État est scandaleuse.

    Parti communiste français,

    Paris, le 24 janvier 2019.

  9. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 25 janvier 2019 at 20:02 | Permalien

    L’état catastrophique dans le quel se trouve le Venezuela est du principalement à l’effondrement du prix du baril par rapport à la période « Chavez »
    Malheureusement, contrairement à Cuba qui a su survivre sans le secours de l’union soviétique la jeune révolution vénézuélienne n’a pas eu le temps de diversifier son économie à temps aux prises ou elle était avec ce qui reste du secteur « capitaliste ». il ne faut pas oublier qu’au Venezuela contrairement à Cuba les capitalistes n’ont jamais été expropriés.
    Les états-unis qui sont par leur poids économique et l’influence prépondérante sur les autres producteurs de pétrole (Arabie saoudite etc ..) sont sans doute à l’origine de cet effondrement. Ils s’y sont pris de deux manières, pression sur les producteurs pour qu’ils augmentent leur production d’une part, pratique anti-écologique de la fracture hydraulique qui leur a permis de reproduire du pétrole alors que leurs réserves classiques étaient pratiquement épuisées.
    C’est le système libéral piloté par les états-unis qui est ainsi indirectement responsable de la baisse des cours et donc des premières difficultés du Venezuela qui a vu drastiquement baissé sa manne pétrolière.
    Pour en rajouter et finir asphyxier la révolution, les américains ont pratiqué comme ils l’ont toujours fait en Amérique latine, rappelons nous le cuivre du Chili!
    Ils ont saboté l’économie du Venezuela en instituant un blocus économique et cela bien avant que le gouvernement du pays soit considéré par certains comme illégitime!
    La boucle était bouclée le piège s’est refermé sur la révolution, isolée ne pouvant compter que sur le seul secours de Cuba, les autres états étant eux aussi aux prises avec la guerre froide des états unis!
    Que certains secteurs du chavisme se soient laissés allés à la corruption, c’est bien possible, c’est d’ailleurs ce qui se passe quand tout va mal, l’avènement du stalinisme naguère est sans doute la conséquence de la dégradation de l’état économique de la Russie d’alors victime de la guerre économique que lui menait déjà à l’époque les puissances capitalistes occidentales.
    La corruption du système Maduro est la conséquence du reste et non la cause!
    Des rumeurs courent à Caracas sur les manifestations de mercredi dernier et notamment la participation de personnes des bidonville qui habituellement étaient du coté chaviste. Il paraîtrait que chaque manifestant été payé 40 dollars pour venir participer à la pagaille! Nul doute que pour des gens qui crèvent de faim ce n’est pas à négliger!

    Quand on pense que cette fédération qui s’est nommée Etats-unis d’Amérique s’est construite au 19ème siècle sur les ruines fumantes du génocide du peuple amérindien et qu’elle a le culot de construire des murs à sa frontière pour empêcher des femmes, des enfants, des vieillards de venir profiter un petit peu des richesses qui sont pillées tous les jours dans les pays dont ils sont l’origine, on en a la nausée.

    On n’a finalement qu’un seul espoir c’est que cette fédération finisse par exploser sous ses contradictions et disparaître définitivement.

    Pour les révolutionnaires que nous sommes ce ne peut être que notre unique souhait, elle est un obstacle au progrès de l’humanité toute entière et tant qu’elle existera aucune révolution ne sera jamais possible!

    Ce n’est ni le peuple américain, ni même les états qui la constitue qui sont en cause mais sa constitution et le principe de sa création dès son origine!

    Etats-Unis et capitalisme sont presque synonyme, il y a tout au moins une bijection entre les deux, l’une ne saurait exister sans l’autre.

    C’est ce modèle que de nombreux secteurs politiques en Europe qui vont des socio-démocrates aux libéraux rêvent de dupliquer!

  10. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 25 janvier 2019 at 20:44 | Permalien

    Pour en rajouter sur la nature des USA, le fait qu’il n’y ait jamais eu de mouvement, de parti ouvrier puissant, la-bas contrairement à l’europe n’est pas un hasard non plus, cela est du à la nature de l’état et à la façon dont il s’est formé!

  11. Posted 26 janvier 2019 at 11:22 | Permalien

    Bonsoir,

    Je crois que je partage avec Jean cette façon de voir les choses qui était celle de Gramsci (qui la tenait semble-t-il de Romain Rolland) : « Pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté » Les protestants l’avaient déjà formulé d’une autre manière « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ». Mais ils cherchaient un signe de Dieu leur indiquant qu’ils étaient parmi les élus, les seuls qui seraient sauvés. Pour nous, c’est plus difficile : nous savons qu’il y a peut-être 20 ans pour arrêter le basculement basculement climatique, même si les effets ne s’en feront sentir que des dizaines d’années après, mais qu’il sera irréversible. Enzo Traverso, dans son dernier livre, citait Walter Benamin et le pessimisme des vaincus permettant à la Révolution de reprendre ses forces pour rebondir, ne prend pas en compte cette dimension qui borne notre horizon et ne permet pas d’attendre stoïquement ce rebond.

    La vision du monde de Gramsci n’est pas la plus facile à adopter mais c’est la seule possible.

    Que signifie aujourd’hui « pessimisme de l’intelligence » ?

    C’est, d’abord, constater cette urgence écologique. C’est ensuite constater les risques de guerre qui se rapprochent de plus en plus des EU ou de l’UE. C’est, aussi, constater la montée de l’extrême-droite et des régimes autoritaires partout dans le monde : États-Unis, Brésil, Russie, Philippines, Corée du nord, Chine mais aussi dans l’UE, en Autriche, en Italie, en France, en Hongrie, en Pologne, en Espagne, ainsi que la tendance à la marginalisation de la gauche dans l’UE. Constater également que les crises climatiques accroîtront les migrations et que ces dernières, dans le cadre d’une économie capitaliste qui ne voit d’issue que dans la fuite en avant, risquent fort de renforcer l’extrême droite qui se fiche du basculement climatique… et ainsi de suite. C’est, aussi, constater l’hétérogénéité du salariat qui rend beaucoup plus difficile aujourd’hui un mouvement d’ensemble de ce salariat. Il y a en France au moins 4 composantes du salariat : les salariés des grandes entreprises (notamment industrielles), les salariés des PME-TPE, les salariés du secteur public et les Gilets Jaunes mêmes si ces derniers sont dans leur grande majorité des ouvriers et des employés. Il n’est pas simple de les unir dans une lutte d’ensemble.

    Le 1er article du livre qui vient de paraître Le fond de l’air est jaune m’a paru de ce point de vue très intéressant. L’auteur, un sociologue (Samuel Hayat) , explique que la révolte des gilets jaunes a pour fondement le concept d’ « économie morale » développé par l’historien E.P. Thompson (celui de La formation de la classe ouvrière anglaise) pour désigner un concept fondamental dans les mobilisations populaires du XVIII ème siècle. « Celles-ci faisaient appel à des conceptions largement partagées sur ce que devait être un bon fonctionnement, au sens moral, de l’économie. (…) Et lorsque ces normes non écrites se trouvaient bafouées ou menacées par l’extension des règles du marché, le peuple se sentait tout à fait dans son droit en se révoltants, souvent à l’initiative des femmes, d’ailleurs. Leur mobile était bien économique, mais pas au sens habituel : ils n’étaient mus par des intérêts matériels au sens strict, mais par des revendications morales sur le fonctionnement de l’économie. (…) La résonance avec le mouvement des gilets jaunes est frappante. leur liste de revendications sociales est la formulation de principes économique essentiellement moraux : il est impératif que les plus fragiles soient protégés, que les travailleurs soient correctement rémunérés, que la solidarité fonctionne, que les services publics soient assurés, que les les fraudeurs fiscaux soient punis (…) que les GROS payent GROS et que les petits payent petits. (…) Il s’agit de dire que, contre la glorification utilitariste de la politique de l’offre et de la théorie du ruissellement chère aux élites dirigeantes (donner plus à ceux qui ont plus, « aux premiers de cordée » pour attirer le capitaux), l’économie réelle doit être fondée sur des principes moraux. Là est sûrement ce qui donne la force au mouvement, et son soutien massif dans la population : il articule, sous forme de revendications sociales, des principes d’économie morale que le pouvoir actuel n’a eu de cesse d’attaquer de manière explicite, voire en s’en enorgueillissant. (…) Le recours à l’économie morale fait naître une capacité d’agir collective, y compris chez des acteurs sociaux dépossédés des capitaux habituellement nécessaires à la mobilisation. L’économie morale est aussi le résultat d’un pacte implicite avec les dominants (…) mais dès que les dominants rompent le pacte, les masses pouvaient par l’émeute, les rappeler à l’ordre. (…) Il est peu dire que les autorités actuelles ont rompu ce pacte implicite, tant par leurs mesures antisociales que par leur mépris répété et affiché pour les classes populaires. L’émeute est le résultat d’une agression du pouvoir, d’autant plus violente symboliquement qu’elle ne semble pas se reconnaître comme agression. (…) On saisit alors, dans la question de son devenir, les limites d’un tel mouvement. Les révoltes fondées sur l’économie morale ne se transforment pas nécessairement en évènement révolutionnaire, car il suffit que le pacte soit restauré pour que l’émeute s’éteigne. (…) Ce qu’elle vise, c’est avant tout un retour à l’ordre, pas une transformation révolutionnaire. (…) Ce n’est pas parce qu’un mouvement est authentiquement populaire (…) qu’il est est émancipateur. (…) Qu’il ait fallu attendre que le pacte implicite soit rompu pour qu’il y ait un tel mouvement, alors que depuis des décennies le pouvoir nous matraque de politiques sécuritaires et antisociales, montre bien que les capacité de mobilisation des forces syndicales et politiques se sont réduites à peau de chagrin, ou que les formes que leurs mobilisations empruntent les ont mises dans un état de totale impuissance. (…) Cela a un coût dont il faut prendre la mesure : les mouvements fondés sur l’économie morale s’inscrivent dans le cadre d’une communauté. Dès lors, ses potentialités d’exclusion ne sont pas que des scories, elles sont au cœur du mouvement, même si cela ne veut pas dire que le mouvement des gilets jaunes ne pourra pas adopter d’autres directions. »

    Cette analyse oublie les victoires remportées en 1995 et 2006 mais elle montre l’ampleur de la tâche pour unifier l’ensemble du salariat sur des objectifs de transformation sociale.
    La tâche est encore plus difficile quand il s’agit de l’UE. Alors que le capital est unifié par l’intermédiaire du syndic des classes dominantes constitué par les institutions de l’UE, les salariats européens sont extrêmement différenciés en fonction des poids très différents, selon les États, de l’industrie, des services publics, des PME indépendantes des grands groupes, des sociétés transnationales et de leurs filiales. Le niveau européen des syndicats est extrêmement bureaucratisé et les salariés européens n’ont aucune expérience d’une lutte menée à l’échelle de l’ensemble de l’UE.
    Mais c’est aussi constater, de façon contradictoire mais parce que cela fait partie d’une analyse lucide, la montée de la gauche de transformation sociale là où on l’attendait peut-être le moins : aux États-Unis ou au Royaume uni.
    L’optimisme de l’intelligence c’est, dans une telle situation, d’essayer de repérer le moindre trou de souris pour s’y glisser et essayer de l’agrandir. Mais cela demande à surtout ne pas être routinier, de ne pas penser que les choses se passeront forcément comme elles se sont toujours passées, en 1936, 1968, 1995 ou 2006. Qui aurait pu penser que la perspective d’un mouvement social d’ensemble (aussi difficile à concrétiser soit-il) serait venu des gilets jaunes ? Il était, cependant, possible de comprendre qu’un mouvement social pourrait surgir à n’importe quel moment (surtout après l’affaire Benalla, la démission de Hulot et de Collomb) tant était devenu énorme le fossé qui s’était creusé entre l’image que Macron avait de lui-même, de sa politique et le fait qu’il ne tenait plus que par les institutions de la Vème république, devenues trop grandes pour lui. J’avais lu quelque chose là-dessus sur le site de D&S durant l’été 2018.

    La situation du mouvement salarial organisé, comme le souligne Jean, est beaucoup moins bonne qu’en 1968 ou même qu’en 1995 ou 2006. Cependant, les mobilisations contre la loi Travail ou celles de la SNCF indiquent qu’une partie de ce potentiel existe encore.
    C’est aussi l’urgence de la situation qui peut produire le meilleur quand on s’y attend le moins. Holderlin écrivait : « Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve ». Il n’y a pas d’autre solution que de tenter de vérifier ce qu’il en est vraiment.

    « Pessimisme de l’intelligence et pessimisme de la volonté » mène forcément à une impasse mais « optimisme de l’intelligence et optimisme de la volonté » ne permet de convaincre que ceux qui sont déjà convaincus d’avance.
    Amicalement,
    JJ

  12. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 26 janvier 2019 at 19:46 | Permalien

    Le premier ministre Pedro Sanchez ne mérite pas l’appui de la gauche radicale puisqu’il trahit son camp en s’alignant sur les états-unis dans l’affaire du Venezuela.

    Le problème des prisonniers politiques d’opinion catalans en Espagne posait déjà un gros problème mais on pouvait l’en excuser puisque à cause de la séparation des pouvoirs, la décision ne lui appartient pas mais appartient à la justice.

    Cette fois en ce qui concerne une décision diplomatique c’est entièrement de sa responsabilité.

    Le PCF envisage lui d’intégrer sur ses listes un prisonnier catalan espagnol.

    Pour les élections européennes pas d’unité avec les hypocrites pas d’unité avec la social-démocratie européenne qui refuse de condamner la tentative de coup d’état fomentée par les états-unis!

    Le temps est venu de choisir son camp, soit celui de la liberté, de la démocratie du progrès social soit celui de ceux qui roulent hypocritement pour les milliardaires au mépris des constitutions des états et de l’état de droit!

    La non intervention dans les affaires intérieures d’état étranger, et le respect des règles élémentaires du droit international constitue une ligne rouge à ne pas franchir!

    Le gouvernement Trump l’a franchi comme naguère Henry Kissinger quand il avait organisé le coup d’état qui coûta la vie à l’ancien président Salvador Allende!

    Le Venezuela n’est pas le Brésil ou une assemblée de député peut remplacer sans crier gare une présidente de gauche soit disant corrompue, par un président de droite encore plus corrompu et ou un juge mafieux et politisé d’extrème-droite peut aussi inculper sans preuve un candidat qui a toutes les chances d’être élu!
    Et cela n’en déplaise à Washington!
    J’espère s’ils osent s’y frotter qu’ils subiront un échec aussi cuisant que celui qu’ils ont subi à la baie des cochons dans les années 60!

  13. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 27 janvier 2019 at 14:52 | Permalien

    Finalement la communauté internationale ne condamne pas Maduro quoi qu’en disent nos médias à la solde des sept milliardaires.

    Par delà leurs différences idéologiques beaucoup d’état ont compris la nécessité de défendre un ordre mondial multi-polaire!

    Parmi les adversaires du coup d’état on trouve, la Fédération de Russie, La Chine populaire, L’Afrique du Sud, l’Iran, la Turquie, le Mexique, la Bolivie, Cuba, et même la Grèce membre de l’union européenne et qui a fait échouer pour l’instant un alignement de celle-ci sur les Etats-unis.

    Dans l’autre camp, on a bien sur en tête les Etats-unis ainsi que La France, le Royaume-uni, l’Espagne et l’Allemagne.

    Ce n’est pas un hasard si ces états ont pris cette position, ils partagent avec les Etats-unis la conception ultra-libérale du monde.

    Parmi ceux qui sont dans l’autre camp tous les états sont loin d’être des états socialistes.

    Tout ce qu’on peut regretter c’est que le gouvernement espagnol incarné par le socialiste Pedro Sanchez qui avait semblé incarner par sa politique généreuse par rapport à l’immigration, retourne dans une attitude atlantiste de trahison de classe et qui renoue avec les vieux réflexes du colonialisme européen, générateur du mépris de ce qui est non blanc!

    Cette attitude qui n’est contredite nulle part par la social-démocratie européenne rend impossible toute entente pour les prochaines élections avec ce qui touche de prêt ou de loin à celle-ci!

    Lutter contre le populisme et l’extrème-droite en ayant les mêmes discours et les mêmes actions est une impasse, on ne peut soutenir les pronunciamientos fascistes en Amérique latine et prétendre lutter contre le populisme de l’extrème-droite en Europe!

  14. Arsene
    Posted 28 janvier 2019 at 18:15 | Permalien

    Bonjour ,

    une élection européenne contre macron, c’est une élection pour le frexit , rien d’autre . Parceque l’UE qu’on la veuille patati ou patata , elle est toujours comme elle est – vénéneuse et dangereuse .

  15. Posted 28 janvier 2019 at 18:54 | Permalien

    bah non, macron est le plus dangereux en europe, a quoi ça servirait de vouloir sortir de l’UE et de garder Macron 1°) on ne pourrait pas 2°) ça ne changerait rien, c’est Macron le poison, macronxit !

  16. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 28 janvier 2019 at 23:53 | Permalien

    J’avoue que pour la première fois je me pose des questions sur l’UE!
    Jusqu’à présent je pensais comme toi que ce n’est pas l’enveloppe qui est vénéneuse mais ceux qui la dirigent.
    Je ne suis pas nationaliste, je ne suis pas comme Staline partisan du socialisme dans un seul pays!
    En plus se figurer qu’on réussira à changer la société dans le cadre étriqué d’un pays qui n’est qu’une puissance de second ordre qui a cessé de compter depuis longtemps sur le plan international est illusoire et même ridicule!
    Je reste profondément européen car je pense que cet espace a la taille critique, l’influence économique suffisante pour y envisager la révolution socialiste!

    Mais, je me pose des questions, Et si cet union européenne imaginée en 1950 sous la bénédiction des USA n’était qu’un leurre, un moyen pour les états-unis d’imposer le libéralisme et d’empêcher la révolution en Europe!
    Ce qui se passe au Venezuela m’a mis en colère!
    Cela me rappelle trop la suite des interventions sanglantes de l’ignoble fédération américaine née sur le génocide du peuple amérindien qui ont émaillé le 20 eme siècle, l’organisation par les Etats-unis de coups d’état ayant amené au pouvoir des régimes politiques pire que les nazis!
    Alors le temps n’est-il pas venu de donner le coup de grâce à cette construction qui de toute façon n’en a peut être plus pour longtemps?
    Certes le régime de Nicolas Maduro ne peut être notre tasse de thé mais l’enjeu dépasse le simple cas local du Venezuela, il s’agit d’interdire aux Etats-unis d’imposer au monde le libéralisme économique ce qu’elle fait largement depuis la fin de la seconde guerre mondiale!

    Alors Frexit provoquera inévitablement la fin de l’union européenne et donnera peut être l’occasion de construire autre chose dont les USA seront exclus!

    L’effondrement et l’éclatement de la fédération américaine pourrait d’ailleurs suivre celle de l’union européenne, le coup ferait d’une pierre deux coups, les yankees anglophones croient leur constitution éternelle, ils se trompent!

    Macron n’est que le petit commis au service du capitalisme international, il incarne l’Europe scélérate qui appuie les états-unis dans toute leurs actions scélérates.

    L’éliminer ne sert pas à grand chose car ils en trouveront un autre!

  17. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 29 janvier 2019 at 0:02 | Permalien

    Il faut ajouter quelque chose je suis désolé d’insister, cela me semble important, mais cette union européenne est le fruit de la compromission des socio-démocrates européens avec les libéraux et eux aussi depuis 1945 ont une attitude servile vis à vis d’une politique américaine qui n’a jamais varié dans son objectif avoué défendre le capitalisme et empêcher qu’un autre système puisse triompher nulle part!

    L’union européenne serait donc un outil de collaboration de classe ou la trahison évidente de la social-démocratie pourrait donner sa pleine mesure!

  18. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 29 janvier 2019 at 14:41 | Permalien

    Ce ne sont pas les libéraux les responsables de la montée de l’extrème-droite en Europe mais les socio-démocrates!
    Les libéraux assument ce qu’ils sont, ce à quoi ils croient c’est la démocratie, par contre les socio-démocrates au lieu d’assumer leurs valeurs trahissent celles-ci, chaque fois que les peuples leur donnent l’occasion de gouverner, ce qui désespère les masses populaires et les précipitent vers le fascisme.
    Les socio-démocrates sont des traîtres et des criminels, ils seront responsables e ce qu’ils ont fait devant l’histoire, pire que les staliniens!

  19. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 29 janvier 2019 at 16:39 | Permalien

    Dernière minutes

    Interrogée ce matin sur LCI, Manon Aubry tete de liste LFI rejoint Emmanuel Macron en disant que le moyen de résoudre la crise c’est de nouvelles élections!

    Bien sur elle souligne que Juan Guaido est l’auteur d’un coup d’état pour se démarquer du camp occidental des putschistes, n’empêche que le mot est lâché!

    Combien de voix supplémentaires pour les européennes suite à cette prise de position?

    D’abord JLM soutient clairement Maduro comme président légitime, en suite Manuel Bonpart deuxième sur la liste à clairement indiqué que des élections avaient déja eu lieu!
    Maduro a affronté un référendum révocatoire et l’a gagné!

    Joli bordel cette LFI!

    Voila ce que c’est que de recruter n’importe qui, sans formation politique!

    Elle est bien gentille cette fille qui sort du milieu associatif, mais on aurait pu trouver comme tête de liste quelqu’un d’un peu plus solide!

    Alors unité des listes de gauches pour les européennes avec qui pour conduire la liste M Filoche!

    Je répète que je ne voterai pas pour les européennes pour quelqu’un n’ayant pas une position claire dans la crise venezueliene.

    Pour moi, on ne peut malheureusement tergiverser, malgré ses insuffisances ne pas soutenir Maduro, c’est aider le coup d’état américain et favoriser au Venezuela, une transition digne de celle du Brésil, la prise de position nette de Trump est significative!

  20. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 29 janvier 2019 at 16:41 | Permalien

    Interview de Manon Aubry

    https://www.lalsace.fr/actualite/2019/01/29/venezuela-manon-aubry-n-exclut-pas-un-recours-aux-urnes-pour-sortir-de-la-crise

  21. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 29 janvier 2019 at 17:04 | Permalien

    Les états-unis prennent des sanctions contre la compagnie nationale qui exploite le pétrole au Venezuela la PDVSA.

    Ses avoirs seront bloqués

    John Bolton a déclaré que les revenus du pétrole devait revenir au président et au gouvernement légitime, celui qu’ils ont reconnu!

    https://francais.rt.com/economie/58552-venezuela-etats-unis-annoncent-sanctions-compagnie-petroliere-nationale-pdvsa

  22. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 29 janvier 2019 at 18:05 | Permalien

    Le jour ou il y aura une contestation de gauche du chavisme ou on ne retrouvera pas des libéraux, des néo-fascistes et le populiste Trump pour soutenir l’opposition alors je n’aurai aucun état d’âme à soutenir un tel mouvement!

    Pas d’union sacrée avec l’extrème-droite et les libéraux!

    Tous les éléments qui se disent de gauche qui n’auront pas compris cela me trouveront sur leur route!

    Un femme ou un homme de gauche n’a pas à favoriser d’une manière ou d’une autre la restauration capitaliste même si les acteurs du régime non capitaliste commettent des fautes, ce fut le cas pour les régimes staliniens de l’est hier, c’est le cas pour le Venezuela aujourd’hui et il en serait de même demain pour la Chine, le Vietnam, La Corée du nord ou Cuba si cela devait être le cas demain!

    On doit effectivement lutter pour la justice y compris dans les régimes qui se disent socialistes mais sans jamais oublier que le franchissement de la frontière qui sépare les deux camps est une trahison!

  23. Arsene
    Posted 3 février 2019 at 2:02 | Permalien

    Le FREXIT ça sous entend macronexit . Tous les européïstes mènent à macron ou à un truc plus ou moins équivalent comme sarkhollande . Il faut quitter l’UE et nettoyer les écuries d’Augias que sont les institutions françaises avec tous ces élus collabos ( du fn à LFI en passant par lrumps )

  24. Posted 3 février 2019 at 12:37 | Permalien

    non au frexit car vive l’Europe, ce n’est pas d’etrnger que nous vient le mal il nous vient de chez nous, le poison c’est Macron, Macronxit. et si nous prenons le pouvoir, nous ferons 1800, 60, 32, 20, 5 et ça changera tout le visage de l’Europe, qui sera obligée de rediscuter tout ses traités, aucune prétendue régle de l’unanimité ne résistera à ça

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