Macron contre-révolution suite : casse de l’assurance chômage puis coup de grâce à notre système de retraite ?

 

Ce n’est plus comme sous Balladur, Raffarin, Sarkozy, Fillon, Hollande, cette fois ce sont les principes mêmes qui ont fondé nos retraites depuis 1945 qui vont être liquidés par Macron.

Hollande a supprimé les allocations familiales du bulletin de paie, Macron supprime l’assurance chômage, puis demain les retraites et ensuite la maladie et le reste des cotisations sociales un hold up de 498 milliards pour le patronat

En finissant avec le système par répartition basé sur le travail et les annuités cotisées, en finissant avec le système de cotisations payées par les patrons sur nos bulletins de paie, en le remplaçant par un système par points, Macron va pouvoir ensuite baisser les retraites comme il le voudra car c’est lui qui fixera le taux des points acquis par chacun de nous.

De la même façon que de 2017 à 2020 il nous a pris des milliards en jouant sur la hausse de la CSG et la désindexation sur les prix, il pourra faire varier le niveau des retraites, et le but visé est de diminuer de 10 à 50 % le niveau de vie des retraités dans les dix ans.

Il annonce aussi qu’il faudra atteindre 64 ans, « âge pivot » pour bénéficier d’un taux sans décote alors même que l’espérance de vie en bonne santé est en train de reculer de 64 a 63 ans et que le chômage frappe 6 562 100 personnes. Les femmes et les précaires seront touchés davantage.

 

Ca fait partie de la « contre-révolution Macron » annoncée dés le premier jour et confirmée dans tous les domaines depuis (code du travail cassé, transports SNCF privatisés, hôpitaux asphyxiés, école étouffée, services publics défaits, assurance chômage fermée, salaires bloqués, impôt sur la fortune supprimé).

 

La question qui se pose : allons nous résister tous ensemble et l’empêcher  d’aller jusqu’au bout ?  Ou bien, cette fois notre mobilisation sociale sera t elle assez forte pour le bloquer ?

 

 

 

One Commentaire

  1. Posted 20 juin 2019 at 17:00 | Permalien

    « La question qui se pose : allons nous résister tous ensemble et l’empêcher d’aller jusqu’au bout ? »

    Bien sûr je souhaite que la réponse soit positive. Mais regarder dans le rétroviseur me donne le cafard et me fait craindre le pire. Mais lire ici ou là ce qui se publie aujourd’hui me fait craindre le pire.

    Les obstacles ?

    1) La difficulté à réunir les classes populaires et la classe intermédiaire. Les Gilets Jaunes nous ont encore une fois permis de mesurer le niveau élevé de prolophobie pauvrophobie qui sévit dans la classe intermédiaire.

    2) La difficulté à réunir les salariés du public et ceux du « privé ». Combien de salariés du public jugent encore illégitime tout apport d’argent public à une quelconque entité privée ? Suffit de parler d’école par exemple…

    3) La difficulté à inventer et mettre en œuvre des formes de lutte acceptables pour des portemonnaies raplaplas. La lutte héroïque des cheminots s’est terminée par leur asphyxie économique.

    4) La difficulté à inventer des formes de lutte efficaces contraignant le gouvernement au recul.

    5) La police qui se comporte comme une milice au service du pouvoir. Sans parler de la justice…

    6) Le merdier des conflits entre les organisations ou les personnes.

Déposer un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera jamais transmise.

*