Avec GDS pour l’unité à gauche

La condition du salariat se dégrade à grande vitesse sous Macron.  Le nombre de salariés élus pour exercer un mandat, diminue de moitié. Les licenciements augmentent sans cause réelle et sérieuse, qui auraient pu être empêchés s’il y avait un contrôle a priori. Les salaires sont bas et bloqués, la souffrance, les inégalités, la misère sont accrues.

Edouard Philippe en temps de canicule évoque  » une noyade par jour »,  mais n’évoque pas une seconde les deux accidents mortels  par jour, quand des salariés travaillent au dessus de 35°, parfois 45 ° au soleil !

Sous Macron, les salariés sont des parias. Ce sont les riches, les premiers de cordée à la Carlos Ghosn ou les Bernard Arnault, qui sont les rois. Le Medef est en passe de faire un hold up de 498 milliards, puisqu’il va bientôt cesser de payer dans les salaires, le budget de la protection sociale.  Déjà sous Hollande il avait cessé de payer 35 milliards d’allocations familiales. Depuis juin, l’assurance chômage est prise en mains par l’état qui en profite pour étrangler les chômeurs de 3 à 4 milliards. Demain ce seront les cotisations sociales retraites qui disparaitront des bulletins de paie, puis l’assurance maladie.

Nombreux sont encore, hélas, ceux qui peinent à y croire tellement ce projet de Macron est terrifiant : il s’agit de la mise à mort de la Sécurité sociale en passant par la suppression de ses cotisations liées au travail et pré affectées, par la fin du salaire brut et super brut.

Depuis 9 mois, à leur façon, les gilets jaunes, ont fait une spectaculaire et durable irruption, réclamé la hausse du Smic, le retour de l’ISF, une justice fiscale et sociale. Ils ont courageusement tenté de freiner Macron, ils l’ont surpris et ils lui ont même fait peur, mais sans qu’il ne lâche rien de décisif. Avec 58 % d’abstentions aux législatives de juin 2017 et 10 % des inscrits aux européennes le 26 mai, Macron est pourtant là « par effraction », il est illégitime, mais il continue à faire le mal, par l’exercice d’un pouvoir personnel, d’une répression policière féroce, d’une justice impitoyable, d’une domination médiatique quasi totalitaire.

Avec les gilets jaunes, une partie du  salariat résiste : des milliers de luttes, dans les transports, dans les écoles , les hôpitaux, à la Poste mais aussi contre les licenciements  à Ford, Whirlpool, PSA, MN&S, Ascoval, Arjo Wiggins, Alstom,  Carrefour, Auchan ont eu lieu ! C’est normal puisque 90 % des actifs salariés sont impactés par la politique anti sociale de Macron. Mais il n’y pas encore de généralisation ! Il n’y a pas encore le déclic solidaire. Pas encore d’explosion d’ensemble suffisante. Le bas des salariés a bougé, mais pas encore de façon unie avec le milieu et le haut du salariat.

Pourquoi ?

Nous, GDS, ne cessons de le dire : c’est parce qu’il n’y a pas de solution politique à gauche. Qui regarde à gauche, ne voit qu’une mosaïque dispersée.  Aucun des partis, EELV, FI, PS, PCF, Générations, Ensemble, NPA, LO, R&S, AL, GRS…  ne présente à lui seul une alternative. Et il n’y aucune issue sans qu’ils se regroupent,  sans qu’une nouvelle grande maison de la gauche démocratique, pluraliste, ne voit le jour. Il y faut du respect de toutes les sensibilités pour faire un comité de liaison permanent. Pour débattre, construire en commun le meilleur programme possible.

Ca urge, car Macron est actuellement le poison violent et le Pen est un poison lent 2022 en vue.  Macron conduit chaque jour à Le Pen. Si la sale politique de Macron va jusqu’au bout,  il lui sera impossible de « faire barrage à Le Pen ». Ayez peur : s’il n’y a pas d’unité à gauche, d’alternative unitaire à gauche, le pire arrivera.

 

11 Commentaires

  1. Herve Villemin
    Posted 30 juin 2019 at 11:38 | Permalien

    Si vous continuez à faire croire aux français que leur souci c’est lepen , vous allez disparaître pour de bon .

    A part les bobos qui nous emmerdent avec ça depuis 40 ans, tout le monde s’en bat les steaks de lepen .

  2. Greg
    Posted 30 juin 2019 at 20:10 | Permalien

    Le souci c’est le capitalisme et ça mène au fascisme avec la collaboration d’abrutis comme toi Vuillemin.

  3. Babaltazar
    Posted 1 juillet 2019 at 9:17 | Permalien

    Si le fascisme est une calamité incontestable, merci de faire l’effort de vous rappeler où mène le socialisme…

  4. Posted 1 juillet 2019 at 9:57 | Permalien

    mais il n’y a jamais eu de socialisme ni de communisme nulle part les contre révolutions ont gagné partout hélas

  5. Posted 1 juillet 2019 at 14:29 | Permalien

    Les « gilets jaunes » cherchent la convergence pour « en finir avec Macron et ce système »
    Alors que la mobilisation a décru dans les rues, 246 délégations de groupes « gilets jaunes » de toute la France étaient réunies ce week-end à Montceau-les-Mines.
    Par Aline Leclerc Publié aujourd’hui à 04h50, mis à jour à 08h47

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    Des « gilets jaunes » participent à la troisième « assemblée des assemblées », à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), le 29 juin. JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
    La chaleur est assommante dans le grand gymnase, et le débat qui s’éternise échauffe encore plus les esprits en ce dimanche 30 juin à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire). Les 650 délégués de 246 groupes locaux sont réunis pour l’assemblée des assemblées de « gilets jaunes ». Il s’agit de la troisième depuis celle de Commercy (Meuse) en janvier. On comptait alors une centaine de délégations, et une proportion notable d’habitués des luttes sociales.
    Mais depuis, alors que la mobilisation a décru dans la rue, cette sorte de grande réunion nationale s’est imposée pour les contestataires toujours actifs comme l’un des rendez-vous de construction du mouvement. Attirant à Montceau-les-Mines, samedi et dimanche, des « gilets jaunes » aux profils plus divers, plus ruraux, et sans expérience militante.
    Ce dimanche, la salle est divisée sur un texte de synthèse autour de la question « Doit-on et/ou peut-on sortir du capitalisme ? » élaboré la veille en groupes de travail. Et pas assez clair pour certains. « Ce n’est pas en deux fois deux heures qu’on va mettre à l’envers presque deux mille ans de capitalisme », se justifie une des auteurs de la synthèse.
    « On se demande comment faire ? Mais on est où là, dans un mouvement de farfadets ou dans un mouvement révolutionnaire ? », s’emporte un autre. La salle s’embrase et scande : « Révolution, révolution. » Les animateurs proposent alors de soumettre au vote la seule question : « Doit-on sortir du capitalisme ? » La salle lève quasi unanimement un bulletin jaune en signe d’adhésion, et rugit alors d’un « Anti-anti-anti capitaliste ! » Inimaginable quelques mois plus tôt.
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    Lire aussi « Gilets jaunes » : Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, deux profils pour une sortie de crise
    « Ni racistes ni homophobes »… et anticapitalistes
    « Je ne crois pas que les “gilets jaunes” aient changé par rapport à qui ils étaient en novembre 2018, commentait Sand, déléguée de l’Yonne. Il y a eu une conscientisation. Je crois qu’à partir d’un constat en temps réel, sur le fait de ne pas boucler leurs fins de mois, ils ont commencé à gratter pour comprendre pourquoi tout est trop cher. A trouver les mots. Et c’est comme ça qu’on peut se dire aujourd’hui anticapitalistes. »

  6. Posted 1 juillet 2019 at 14:35 | Permalien

    APPEL A RASSEMBLEMENT
    pour Carola Rackete et l’équipage du Sea Watch,
    et pour tous les migrants condamnés sans appel

    MERCREDI 3 JUILLET A 18H A PARIS PLACE STALINGRAD

    merci d’appuyer, de signer, de diffuser et de contribuer au succès de ce rassemblement
    pour signer avant mercredi 2 juillet 12H : https://bit.ly/2J1Qt9y

  7. Posted 2 juillet 2019 at 8:59 | Permalien

    Désintox. Chômage : les chiffres étranges de Muriel Pénicaud
    Invitée sur BFM TV mercredi 19 juin, Muriel Pénicaud était venue défendre la réforme de l’assurance chômage, présentée la veille par le gouvernement et vivement critiquée par l’ensemble des organisations syndicales.

    Désintox (Arte-Libération-2P2L)
    Mis à jour le 27/06/2019 | 10:57
    publié le 27/06/2019 | 10:57

    Interrogée sur le nombre de chômeurs qui ne seront plus indemnisés après la réforme, en raison du resserrement des critères ouvrant droit à une allocation, la ministre du Travail a confirmé le chiffre de la CGT : 250 000 personnes sur les 5,57 millions de demandeurs d’emploi. Mais pas d’inquiétude à se faire selon Muriel Pénicaud : « Aujourd’hui, sur le site de Pôle Emploi, il y a 688 000 offres d’emploi ». Surtout, chaque année, ce sont « 37 millions d’offres d’emploi » qui sont disponibles en France. Pour la ministre, les demandeurs d’emploi pourront donc toujours saisir une de ces opportunités.

    Problème : selon un document de Pôle Emploi, l’agence publique n’a diffusé que 7,4 millions d’offres en 2018. Et à peu près autant en 2016 et 2017. Un chiffre qui regroupe les annonces déposées à Pôle Emploi mais aussi sur des plateformes privées comme Jobs Boards, type Monster ou Jobi Joba.

    Contacté par Désintox, l’entourage de la ministre reconnaît une « confusion » de la part de Muriel Pénicaud : ce chiffre ne correspond pas aux offres d’emploi mais aux nouveaux contrats de travail signés en 2018. Il y ainsi eu 24 millions d’embauches en 2018 dans le secteur privé, dont plus de 70% concernent des CDD de moins d’un mois. Si l’on ajoute les contrats d’intérim (plus de 20 millions en 2018), on arrive même à un chiffre un peu supérieur à celui fourni par le cabinet de la ministre. Mais surtout à beaucoup, beaucoup de petits boulots.

  8. Posted 2 juillet 2019 at 17:31 | Permalien

    Nous avons donc participer à la réunion Big Bang dans le cadre de l’appel au sursaut nécessaire à gauche que nous avions initié avant les européennes.
    Une délégation de GDS était présente. Des contacts ont eu lieu avec Ensemble, PCF, Génération.s … et des rencontres devraient suivre à la rentrée.
    Laurent Baumel était présent avec un jugement positif sur la nécessité du rassemblement et de ne pas « insulter l’avenir » (voir sa page Facebook).

    Vous trouverez sur le site de GDS l’intervention faite au nom de cet appel notamment par Anne de Haro de notre EAN et Alice Brauns (militante pour le Climat, membre de Génération.s avec qui nous avons travaillé autour des marches climats) : http://www.gds-ds.org/faire-converger-les-appels-vers-une-union-de-la-gauche-et-des-ecologistes/

    La suite souhaitée par les initiateurs du Big Bang c’est la création de collectifs Big Bang partout avant une Assemblée en décembre.

    Une ambiguité existe car les initiateurs appellent à créer un mouvement (pas un parti) et en même temsp à fédérer.
    Pour notre part nous voulons fédérer et pas créer une nouvelle force.

    Avec d’autres nous plaidons pour des collectifs locaux rassemblant tous les appels. La dénomination importe peu mais elle ne peut pas être collectif Big Bang ou collectif Sursaut …
    Un Comité de Liaison pourrait exister au plan national pour coordonner les activités. Or les initiateurs parlent d’Archipel (selon la formule de Patrick Viveret et ses amis) mais semblent tenir à un collectif Big Bang national auquel nous serions invités. Ce n’est pas tout à fait la même logique.

    Vous serez sans doute sollicités au niveau local. Nous plaidons pour que partout ce soit a minima des collectifs ADP ou APP-services publics qui soient créés et sur un plan plus politique, plus étroit donc, des collectifs unifiant les 3 appels (voire davantage).

    Etienne Balbar s’est exprimé en ce sens le 30 juin à Paris.
    C’est ce que nous défendrons à la réunion de bilan du 30 juin dans quelques jours.

    Bien entendu ce sera beaucoup plus simple à aller dans ce sens si nous avons des collectifs qui se mettent en place dans cet esprit unitaire.

    Merci de faire remonter la situation de vos villes, vos initiatives … à l’adresse mail : contact@gds-ds.org

  9. Posted 2 juillet 2019 at 17:32 | Permalien

    Bonjour

    Vous trouverez un projet d’appel à une mobilisation commune contre les privatisations et pour les biens communs et les services publics, que nous avons travaillé dans le groupe de travail comme convenu. Nous comptons finaliser le texte et la liste des signataires lors de la prochaine réunion, le 3 juillet à 18h. D’ici là, vous pouvez faire des retours sur cette liste et nous proposerons une version finale en tenant compte.
    Vous trouverez également ci-dessous le compte-rendu de la première réunion de discussion sur une campagne commune contre la privatisation des aéroports de Paris, le 19 juin.
    Cette liste « maree@list.attac.org » va être renommée très vite (en « adp@list.attac.org » si ça vous va). A priori la liste a été complétée avec les nouvelles adresses recueillies le 19 juin.

    A bientôt
    Aurélie
    compte-rendu, 19 juin, réunion de discussion sur une campagne commune contre la privatisation des aéroports de Paris
    Prochaine réunion : mercredi 3 juillet 18h

    Présents : CGT, PG, Pour une écologie populaire et sociale, Femmes égalité, POID, Fakir, Fête à Macron, Union communiste libertaire, Convergences services publics, Ensemble, Diem25, Alternatiba, Solidaires, FSU, GDS, République et socialisme, Générations, NPA, PCOF, Sud PTT , SNESUP-FSU

    Objectifs proposés

    - lancement d’un collectif contre la privatisation d’AdP, et plus largement contre les privatisations, et pour la défense des services publics et des biens communs. Si on obtient les 4,7 millions de signatures, ce sera déjà une grande victoire, permettant de gripper la machine à privatiser du gouvernement

    - Pari : que la dynamique unitaire nous permette de peser davantage et d’en faire une affaire de la société, grâce à une vaste campagne d’éducation populaire. Ce qui n’empêche évidemment aucunement chaque organisation de mener sa propre mobilisation.

    - Collectif national qui rassemblerait le plus largement possible la gauche sociale et politique, mouvements sociaux, syndicaux et écologistes, partis politiques => élargir les invitations au-delà des organisations membres de l’ex-Marée Populaire, rester ouvert pour que puissent s’y retrouver des mouvements qui ne sont pas des organisations classiques

    Proposition de campagne à mener

    - Lancement de collectifs locaux sur cette base

    - Prévoir un travail de terrain dans les quartiers pour faire signer les gens sur le site officiel, avec tracts, prises de parole… => avoir des bureaux de vote « de rue » et être le plus « accessible » possible dans le matériel et la façon de faire campagne

    - Prévoir aussi des conférences-débats publiques, de l’affichage, etc.

    - Site internet avec à disposition des « modes d’emploi » pour monter des bureaux de vote de rue, avec aussi des affiches, tracts, argumentaires concis à publier (devant être discutés et adoptés collectivement) avec besoin d’avoir les secteurs professionnels qui nous fassent parvenir des argumentaires concrets

    - Prévoir un espace sur le site qui renvoie vers les différents outils construits par les membres du collectif (sauf si pose problème politique avec les autres membres du collectif) ?

    - Travailler avec des maires pour que ce vote soit facilité ?

    - Tribune unitaire pour annoncer ce lancement du collectif ?

    => d’ici la prochaine réunion, appel à rédiger pour lancer tout ça (Aurélie, Emmanuelle, Nicolas, Murielle)

    => d’ici la prochaine réunion, vérifier sur le plan juridique que les collectifs (national et locaux) puissent financer la mobilisation (qui ?)

    => d’ici la prochaine réunion, chaque organisation demande si elle a mandat pour faire partie du collectif et sur chacun des points du compte-rendu
    Argumentaire :

    - Souligner :

    o Les limites du processus même du RIP et de la façon dont sont collectées avant ça les 4,7 millions de signatures

    o l’articulation des questions écologiques et sociales, primordiale dans la défense du commun

    o le coût à court et long terme des privatisations

    o en profiter pour faire des propositions de transformation démocratique de ces grandes entreprises publiques

  10. Posted 3 juillet 2019 at 21:40 | Permalien

    Les séquences récentes le montrent bien : l’unité ne peut pas et ne doit pas se faire dans les appareils, elle doit se faire dans la rue.
    Mais voilà, quand on appelle les gens à descendre dans la rue, les cortèges sont bien maigrelets.
    Il faut inventer d’autres moyens d’action, les gilets jaunes ont ouvert une voie, il doit y en avoir d’autres.

  11. Posted 4 juillet 2019 at 17:12 | Permalien

    oui
    mais le basisme et la rue ca ne suffit pas, il faut additionner les parti de gauche et le faire savoir par un « comite de liaison »

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