Privatisation d’ADP signez !

Un enjeu majeur des prochains mois

Ce dossier revêt une importance particulière face au gouvernement Macron-Philippe, puisque le RIP constitue une disposition constitutionnelle qui n’avait jamais été utilisée jusque-là. Elle permet aux citoyens de donner leur avis sur des sujets essentiels, même si la barre est haute pour qui veut déboucher sur une production législative. Il convient en effet pour ce faire de rassembler 10 % du corps électoral – soit plus de 4 700 000 signatures.

 

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Voter contre la privatisation d’ADP en 10 étapes

1. Munissez-vous de votre carte nati nale d’identité (CNI).

2. Rendez-vous sur la page https://www.referendum.interieur.gou v.fr/soutien/etape-1.

3. Cliquez sur la case Je soutiens, puis sur suivant.

4. Remplissez les cases suivantes :
a. cocher France ;
b. choisir le département où vous votez habituellement ;

c. saisir la commune où vous votez

(attention : on vous la proposera avec son numéro d’INSEE, qui est différent du code postal) ;

d. saisir votre nom ;

e. saisir vos prénoms dans l’ordre de l’état civil (comme sur votre CNI) ;

f. cocher la case de votre sexe ;

g. saisir votre date de naissance ;

h. choisir votre pays de naissance ;

i. choisir votre département de naissance ;

j. saisir votre commune de naissance.

5. Cliquez sur suivant, puis :
a. saisir votre numéro de CNI (il est situé sur votre CNI au recto en haut) ; b. saisir la date de délivrance de la CNI (elle est située au verso ; saisir d’abord le mois et l’année, puis le jour) ;

c. saisir le département de délivrance de la CNI ;

d. saisir votre mail.

6. Cliquez sur Valider le soutien

7. Toutes les infos que vous avez saisies s’affichent ; vérifiez-les.

8. Allez en bas pour saisir les caractères prouvant que vous n’êtes pas un robot.

9. Cliquez sur Confirmer le soutien et n’oubliez pas d’imprimer ou d’enregistrer votre récépissé de vote !

Des parlementaires ont engagé ce processus, validé par le Conseil constitutionnel, et il revenait au ministère de l’Intérieur de mettre en place les outils adéquats. Or, force est de constater que les obstacles sont nombreux : pas de compteur des signataires, un site internet fort peu ergonomique, un questionnaire posant beaucoup de difficultés, même aux meilleures volontés, etc. Les chaînes d’information publiques ne diffusent en outre aucun spot sur le sujet…

Mobiliser sur le terrain

La tentative de privatisation d’ADP (Aéroports de Paris) intervient dans ce climat de crise politique profonde et dangereuse pour le pays. La pétition qui se développe pour un référendum devient alors le symbole de toutes les frustrations que subissent les Français depuis trop d’années. Une fois de plus, un pouvoir à la faible légitimité, n’ayant aucun mandat particulier pour cet objectif, cherche à brader un bien public. La réaction des citoyens doit être à la mesure de ce dévoiement du principe démocratique.

Aussi, en Corrèze, nous avons, à partir d’une coordination regroupant plus de 22 associations, partis, syndicats, mouvements – dont la GDS qui en est le porte-parole avec le NPA – engagé une campagne : lettre au préfet, lettre au CSA, lettre aux 286 maires du département… Nous organisons par ailleurs des campagnes de signatures (tablettes, ordinateurs) sur les marchés, lors de

forums associatifs, de fêtes politiques et maintenant chez l’habitant (huit sont déjà programmées dans des zones regroupant plusieurs communes). Partout où nous le pouvons, nous inci- tons les citoyens à venir signer la péti- tion par internet ou nous leur remettons l’imprimé CERFA à déposer en mairie. D’autres initiatives seront prises dès sep- tembre.

Préserver nos communs

Il est important de gagner ce pari, car l’enjeu politique est évident à quelques encablures des élections municipales.
Il est indispensable que chaque militant, chaque élu, signe, fasse signer, diffuse les informations disponibles, bref mène une campagne de terrain, sans attendre le dernier moment. La presse écrite et les chaînes de télévision ont été bien plus actifs lors du prétendu Grand débat qui a vu se lever une déferlante pro-gou- vernementale censée étouffer le mouve- ment des Gilets jaunes. Comme les grands médias font régner l’omerta sur le sujet, il nous revient de développer nos propres vecteurs de diffusion.

En promouvant la pétition ADP, nous affirmons en outre symboliquement une revendication d’intérêt national, à savoir la défense des services publics, dont ADP est une part essentielle. Nous participons à la reconstruction de la volonté collective dont notre pays bien malade a fondamentalement besoin.

 

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