Pénibilité, j’adore

Au boulot n° 463

Humanité dimanche

Une infirmière met ses lunettes à 60 ans pour chercher la veine. Une aide-soignante se luxe le dos en retournant un patient sur son lit. Un égoutier devient malade à 50 ans d’un cancer. Le cancer du menuisier c’est dans la gorge avec les poussières de bois. Celui du garagiste c’est dans le sinus avec les odeurs de benzène. Etaler l’asphalte ça vous brule. L’agriculteur respire les nitrates et les pesticides. La cueillette au sifflet, plié en deux, ça casse. Le cuisinier et le plongeur souffrent dans la cuisine à 50°. Le poseur de pavé dans la rue, agenouillé, a du mal à se relever. L’immigré pousse la brouette pleine de gravats. Le grutier fait pipi et mange à 120 m du sol, dans sa nacelle. Celui qui blanchit le ciment est d’abord blanc lui-même jusqu’aux sourcils : son masque le chauffe mais ne le protège pas. En tirant sur les cordes de l’échafaudage, l’homme a mal dans l’épaule et les mains blessées.

Le professeur des écoles a perdu sa retraite a 55 ans, il fait sa 40e rentrée des classes à 62 ans au milieu de ses gamins de 11 ans. La femme de ménage perd l’équilibre sur l’escabeau où elle nettoie les vitres. Le sertisseur d’émeraude a le nez sur une plaque d’amiante. L’aide à la personne âgée ne parvient plus à s’aider elle même. Le chauffeur de taxi a mal au dos, la télé lui dit « il faut bouger ». L’électricien monte sur le pylône par grande tempête. Le jardinier se redresse avant de piocher. Le verrier sait ce qu’il respire, l’amiante c’est l’anxiété. Le laborantin aussi. Dans la grande usine, la journée du métallo va être longue. Sous le haut fourneau, la ligne de métal est à 1400°. L’écrivain devant son ordinateur a une arthrose et ses doigts sont devenus crochus. Le garçon de café a une phlébite. Le jeune Mac’Donald se brule avec le grill et les huiles. Le livreur monte ses 5 étages sans ascenseur avec ses 60 kilos. Le coursier est en retard sur son vélo pour livrer la pizza.

Faire la nuit, ca nuit. Travailler le dimanche, femmes pauvre et précaire. Le conducteur de train change 20 fois ses horaires en 20 jours. «  Trois  X huit » c’est usant. A l’hôpital on court tout le temps, stress permanent. Le pâtissier fait ses gâteaux à partir de 3 h du matin. Le routier peine à garder les yeux ouverts à son volant. Il reste des mineurs qui creusent pour chercher l’or. Le postier a du cal à l’épaule. Celui du guichet tente d’endiguer l’attente des usagers. Le casse croute c’est sur le pouce. Le chirurgien est tendu, la vie entre ses mains. L’ouvrier d’Amazon calcule son temps de pipi. Le correcteur s’abime les yeux à traquer la coquille. La couturière ne sent plus son poignet « TMS », l’autre, c’est le coude.

Tout travail est pénible.

“Moi je n’adore pas le mot de ‘pénibilité’, parce que ça donne le sentiment que le travail c’est pénible.”(Macron à Rodez le 3 octobre). Même faire président, c’est pénible, on se fait mépriser par ceux qui travaillent.

Gérard Filoche

 

10 Commentaires

  1. Posted 8 octobre 2019 at 12:45 | Permalien

    Merci Monsieur Filoche ! S’il vous plait, continuez, jusqu’à l’obstination, à démoncer tout ce qui touche au bien commun. Nous sommes nombreux à y croire, malgré tout.

  2. Posted 8 octobre 2019 at 19:38 | Permalien

    Le secret de la gauche portugaise

    La gauche vient de l’emporter nettement au Portugal, avec un Parti socialiste en progression d’un scrutin sur l’autre après quatre années de pouvoir. On peut considérer qu’il s’agit là d’une exception aberrante, d’un cas exotique et incompréhensible, que le Portugal vit pour ainsi dire sur une autre planète que le reste de l’Europe, où l’on prononce partout ou presque, souvent avec une joie sans mélange, la mort de la gauche de gouvernement. On peut aussi risquer une comparaison avec la gauche française, peut-être plus éclairante.

    La gauche portugaise a mené au pouvoir une politique sociale à la fois réelle et raisonnable, tout en redressant les finances du pays. Beaucoup dans la gauche française pensent que ces deux objectifs sont incompatibles.

    La gauche portugaise a conduit cette politique tout en respectant scrupuleusement les directives européennes. Beaucoup dans la gauche française pensent qu’il est impossible de faire les deux à la fois.

    La gauche portugaise a mené une politique d’immigration claire, qui consiste à reconnaître l’utilité des nouveaux arrivants – le Premier ministre António Costa a même déclaré que le pays avait besoin de plus d’immigrants – tout en proportionnant ces arrivées aux capacités d’accueil du pays. A gauche, en France, le plus souvent, on se garde prudemment de tout éloge de l’immigration, mais on estime que la régulation des flux d’arrivants en fonction des capacités d’accueil est une idée de droite.

    Les partis situés à la gauche du PS portugais ont leur propre agenda et demandent des mesures plus audacieuses. Mais ils se gardent de crier à la trahison dès que le gouvernement opte pour des compromis en la matière. En France, les partis équivalents passent leur temps à faire le procès des expériences de gouvernement passées.

    La gauche de la gauche portugaise préfère un gouvernement progressiste imparfait à un gouvernement de droite. En France, on a souvent le sentiment que les mêmes se sentent beaucoup plus à l’aise dans l’opposition qu’au pouvoir, ce qui revient à laisser la droite gouverner.

    La gauche portugaise, dans son ensemble, préfère l’unité à la cacophonie. La gauche française préfère se diviser dans l’invective et l’amertume.

    La gauche française perd les élections. La gauche portugaise les gagne.

  3. Posted 20 octobre 2019 at 16:56 | Permalien

    Compte rendu de la réunion unitaire retraites du 17 octobre.

    Présents : Ensemble, GDS, NPA, Parti de Gauche, PEPS (Pour une écologie populaire et sociale).

    Excusés et « demandent à suivre » : EELV, Génération.s, Nouvelle Donne, PCF, UCL.

    Par ailleurs, nous avions oublié GRS (Gauche républicaine et socialiste) et nous nous en excusons. Ils sont ajoutés à cet envoi.

    Ce compte rendu n’aborde que les points de décisions qui ont fait consensus, et suggère des idées supplémentaires à débattre prochainement. Il y avait donc accord des présents pour initier un processus unitaire et une visibilité des forces politiques. Mais cela est à confirmer dans un cadre plus large.

    Nous avons abordé le contexte (apparence d’embarras du gouvernement), et aussi échangé sur le fond. Mais nous aurons l’occasion d’en rediscuter à partir des propositions concrètes ci-dessous.

    1- Trois propositions à court terme qui ont faire consensus :

    - Publier une tribune commune dans la presse, pour déconstruire le projet Macron-Delevoye et exprimant des contre-propositions. (10 000 signes) Projet : Jean-Claude Mamet

    - Rédiger un communiqué avant le 5 décembre pour soutenir la mobilisation du 5 décembre.

    - Faire une conférence de presse avant le 5 décembre.

    Ces trois propositions seraient à confirmer à la prochaine réunion unitaire avec plus d’organisations participantes. Celle-ci est proposée le mercredi 6 novembre à 19h au local d’ENSEMBLE !

    2- Suggestions à redébattre ultérieurement :

    - Créer une plate-forme participative pour susciter l’échange public : interviews filmées, tribunes, vidéos, argumentaires, etc.

    - susciter une expression publique de personnalités.

    - trouver le moyen de toucher les (plus) jeunes.

    - envisager un meeting.

    - trouver des formes nouvelles pour encourager le débat public et la critique du système Macron sur le fond.

    Prochaine réunion mercredi 6 novembre à 19h au local d’Ensemble.

    26 rue de Malmaison, Bagnolet. Métro : terminus de la ligne 3, Gallieni. Puis 7 minutes à pied.

  4. Posted 20 octobre 2019 at 21:23 | Permalien

    la mentalité actionnaire privatisé des dirigeants SNCF est une honte ; le conducteur devrait été médaillé et immédiatement aucun train ne devrait partir sans deux hommes a bord pic.twitter.com/nEZ1udHwRH‬

    bravo les cheminots ! un sens du service public exceptionnel, un exemple pour tout le monde, contre les saboteurs qui dirigent la SNCF

    t’as de la chance de ne pas faire partie des 12 victimes et des 70 passagers que le conducteur a protégé comme il pouvait… peut-être aurais tu exigé un deuxième agent SNCF

    l’IT « recommande » à la direction de la SNCF « une grande prudence quant aux sanctions disciplinaires qui seraient mises en oeuvre à l’encontre des agents exerçant leur droit de retrait ». Ce qui est triste c’est tous ces beaufs comme vous au secours de Macron-Phillipe-Bornes-Pepy

    J’exprime toute ma solidarité aux milliers d’usagers de la #SNCF défendus dans leur sécurité grâce aux cheminots malgré le sabotage des dirigeants et casseurs Pepy, Bornes, Macron Je dénonce cette campagne odieuse contre les courageux cheminots http://nicematin.com/greve-mouvements-sociaux/greve-surprise-a-la-sncf-a-la-gare-de-nice-des-usagers-sans-ter-ni-informations-423539

    « l’entrave au droit de retrait est un délit punissable d’une amende de 10 000 euros multipliée par le nombre des salariés concernés » dit l’inspecteur du travail a la SNCF

  5. Posted 23 octobre 2019 at 10:31 | Permalien

    Bonjour,

    Dans la série « c’est pas la folie des grandeurs » la réunion unitaire sur ADP Paris, bourse du travail mardi 22 octobre 2019.

    8 orgas présentes…sur plus d’une vingtaine concernées (les orgas politique de gauche des anars au Poi/D, et les orgas syndicales et les orgas types Attac et Copernic).

    Etaient présents la FSU, Attac, le PCF, Ensemble, Écologie et Révolution (ça existe ?), Solidaires, GDS et une orga que je ne connais pas.

    La campagne de recueil des signatures stagne. L’objectif de 4 700 000 signatures paraît inaccessible. Le seuil du million est évoqué car E.Macron avait dit que pour lui, le seuil utile pour un référendum était le million de demandes.

    Il est également évoqué le fait de ne plus agir de façon unitaire, on serait plus efficace ou autant efficace chacun dans son coin.

    La « culture minoritaire » de certains militants (Solidaires, PCF, Ensemble..) n’aide pas vraiment.
    Le camarade d’Attac (qui est un jeune homme, la trentaine) à l’air épuisé par cette campagne qui ne marche pas.

    Côté fonctionnement, le site fabriqué par de jeunes gens (j’ai pas capté d’où ils viennent) ne sera disponible qu’en fin de semaine. Beaucoup de retard a été pris. Le slogan du site « privatiser c’est voler! » .

    Les « collectifs locaux » demandent du matériel.
    Un tract est prêt. Il faut le reproduire et le diffuser
    Il faut financer les badges qui ne sont toujours pas prêts.

    Il faut préciser les budgets.
    La question est posée d’un évènement (meeting unitaire, soirée type Daniel Mermet : le procès des privatisations ?).

    On envisage d’écrire un mail aux 36 000 maires de France.
    J’ai fait remonter ce que nous a expliqué Jean-Pierre C sur la réception de cette campagne en province (tous les camarades présents autour de la table sont des parisiens).

    Il faut être présent sur les grosses manifs prévues : 14 novembre, 23 novembre et 5 décembre lors des manifs.

    Le « collectif des opérations spéciales des Gilets Jaunes » prépare une action « secrète ».
    Une action des gilets jaunes est aussi prévue à Roissy le 14 décembre.
    Un CR officiel sera envoyé dans les jours qui viennent

    Mon avis :Il faut faire très attention car ce type d’expérience épuise les militants, les combattants, ceux qui sont présents pour faire signer et distribuer les tracts. Cela permet d’ailleurs aux rares permanents des organisations d’avoir l’impression de survivre dans le naufrage et les incite à ne rien changer. On -le camp de la gauche- risque de perdre des militants actifs si rien n’est fait pour créer une émulation positive. Il n’est pas normal non plus de ne pas avoir d’analyse plus politique des raisons pour lesquelles cela ne marche pas.
    Anne

  6. Posted 23 octobre 2019 at 13:51 | Permalien

    Bonjour

    Vous connaissez évidemment Pascal Boniface, directeur de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques). Il est passé hier soir sur Quotidien pour parler des nombreuses manifestations sociales dans le monde. Il avait eu affaire à une campagne d’antisémitisme en 2017 (suivez mon regard), en avait fait un livre (toujours mon regard).

    Voici sa vidéo (12 minutes) ICI

    Il y explique les liens entre toutes ces manifestations

    @+

    JP C

  7. Posted 23 octobre 2019 at 13:52 | Permalien

    Bonne nouvelle pour les gosses de riches (au sens large : on peut profiter aussi de mémé et/ou de tonton pour s’enrichir plus vite que les autres !), les socialistes au Sénat s’occupent de tout : http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/201910/fiscalite_de_la_succession_et_de_la_donation.html

    (« La proposition de loi vise notamment :
    à favoriser les transmissions intergénérationnelles en encourageant, par exemple, les donations entre grands-parents et petits-enfants : le montant des abattements serait ainsi aligné à 150 000 €, soit le même montant que dans le cas d’une transmission en ligne directe, tant dans le cas d’une donation que d’un héritage. De même, dans l’hypothèse d’une succession au bénéfice d’un neveu ou d’une nièce, l’abattement serait porté à 50 000 € dans l’hypothèse où le légataire ou le donateur n’a pas de descendance en ligne directe ;
    à mettre en place une nouvelle échelle de progressivité de l’imposition des héritages, afin de limiter les effets de seuil existants : des seuils de 15 000 €, 50 000 €, 150 000 €, 300 000 €, 600 000 € et 1 200 000 € se substitueraient aux seuils actuels de 8 000 €, 12 000 €, 16 000 €, 552 000 €, 903 000 € et 1 806 000 € ;
    à intégrer les sommes perçues au titre des assurances vie dans l’assiette des droits de succession ».
    L’inclusion de l’assurance-vie [curieuse, car elle touche les classes moyennes] ne permet pas de dissimuler l’aspect « cadeau aux plus riches de la mesure » (ouvertement présentée dans l’exposé de l’objectif du texte comme un moyen de rapprocher le sort des gosses de riches du sort des gosses de très riches, sur le dos des petits contribuables…).

    Pour info/pour mémoire, comme l’a évoqué Thomas Piketty* dans un très bon papier pour Rue 89, la moitié des citoyens de la république française n’hérite de rien ou presque rien au cours de sa vie, 10% reçoit 500 000 euros ou plus (c’est-à-dire autant que ce que les 50% les moins aisés gagneront au cours de leur vie de labeur -vive la République) et les 40% du milieu toucheront 100 000 € env. en moyenne => CQFD la mesure proposée par les socialistes dans le cadre de leur niche parlementaire se fait au détriment de plus des 90% des Français, les moins aisés !

    Arno

    * https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-le-grand-entretien/20111108.RUE5542/thomas-piketty-la-lutte-des-classes-n-est-pas-morte.html

  8. Posted 26 octobre 2019 at 12:26 | Permalien

    De: Christophe Colin
    Objet: GDS – Organisation des ‘Journée pour l’unité de toute la gauche’ – Pau 16 et 17 novembre 2019
    Date: 26 octobre 2019 11:54:28 UTC+2
    À:

    Chères et chers camarades

    Nos rencontres nationales « Construire l’unité » se dérouleront à Pau
    les samedi 16 et dimanche 17 novembre 2019.

    Votre contact pour l’organisation :

    Christophe :
    +33 6 75 63 39 26
    cris2.colin@gmail.com

    Vous trouverez ci-dessous les informations pratiques
    MERCI DE NOUS COMMUNIQUER PAR RETOUR DE MAIL

    1 / Votre numéro de téléphone portable

    2 / Votre moyen de transport :
    Train
    Avion
    Automobile

    3 / Votre hôtel (si vous le connaissez)

    4 / Vos besoins de covoiturage :
    – arrivée gare/aéroport (rayer la mention inutile), le JOUR à HEURE
    – départ gare/aéroport (rayer la mention inutile), le JOUR à HEURE

    5 / Participation :
    – Accueil vendredi soir : OUI/NON
    – Repas de samedi midi : OUI/NON
    – Repas de samedi soir : OUI/NON
    – Repas de dimanche midi : OUI/NON
    – Visites touristiques lundi 18 novembre : OUI/NON

    6 / Autres demandes spécifiques (participations au frais de voyage et d’hébergement, etc.)

    Accueil du vendredi soir à partir de 18h :

    Salle de convivialité du Sporting d’Este
    17 Avenue Saint-John Perse, 64140 Billère

    http://goo.gl/maps/T26uaHBb5eT81A8p9

    Nous tiendrons une réunion de coordination nationale ouverte de GDS puis nous irons diner.

    Le lieu des rencontres :

    U.F.R. Droit, Économie et Gestion de l’université de Pau
    Avenue du Doyen Robert Poplawski, 64000 Pau
    (plan du campus en PJ)

    Lien GoogleMap :
    http://goo.gl/maps/KZtYC8vSsuqeCSqd9

    Pour se rendre à Pau :

    SNCF : TGV de Paris 4h10. De Bordeaux 2h, de Toulouse 2h.
    Par la route : autoroute A64, A65, 200km de Bordeaux ou de Toulouse.
    Par avion : aéroport Pau Pyrénées

    Navette GDS : organisées à partir de la gare et de l’aéroport de Pau.

    Hébergements :

    Parmi les hôtels disponibles :

    ===
    Ibis Budget Pau-Lescar
    1 Rue du Bilaa
    64230 Lescar
    +33 892 680 665

    Avantages : prix abordables, disponibilité.
    Inconvénient : transport automobile obligatoire pour se rendre à l’université.
    Nous organiserons le covoiturage.

    Site Web :
    http://www.accorhotels.com/fr/hotel-2583-ibis-budget-pau-lescar/index.shtml

    Lien GoogleMap :
    http://goo.gl/maps/L6gEAHBB1i5tDRe1A

    ===
    Eco Relais
    Rue de Strasbourg,
    64140 Lons
    +33 5 59 13 83 84

    Avantages : prix abordables.
    Inconvénients : minimaliste, nombre de chambres limité.

    Site Web :
    hotel-ecorelais-pau.com

    Lien GoogleMap :
    http://goo.gl/maps/LoPLRWnsoRMNSgmB9

    ===
    Hôtel A l’hôtel
    38 Rue Ronsard,
    64000 Pau,
    +33 5 59 02 04 30

    Avantages : prix abordable (Préciser que c’est pour le colloque universitaire), proximité université (15 minutes à pied).
    Inconvénient : nombre de chambres limité.

    Site Web :
    http://www.alhotel-pau.com/
    Lien GoogleMap :
    http://goo.gl/maps/hWr4Yh2MdrsSso4C6

    ===
    Hôtel Roncevaux
    25 Rue Louis Barthou
    64000 Pau

    Avantages : prix abordable (seulement quelques chambres), centre-ville.
    Inconvénient : nombre de chambres limité, nécessite transport automobile pour se rendre à l’université.

    Site Web :
    https://hotel-roncevaux-pau.com/

    Lien GoogleMap :
    https://goo.gl/maps/jfdBhL7mAXfMhxXe9

    Programme des rencontres :

    Samedi 16 novembre :

    9h30 à 10h00 : Présentation des « Rencontres pour construire l’unité »

    10h00-12h30 : Urgence sociale, retraites et mouvements sociaux : on peut gagner !

    14h00-16h30 : Enjeux climatiques, urgence écologique

    17h00-19h30 : Reconstruire, unifier pour préparer 2022 contre Macron et Le Pen

    Dimanche 17 novembre :

    9h30-11h30 : Enjeux internationaux

    11h30-13h00 : Construction des espaces unitaires pour mener la bataille pour l’unité syndicale et celle de toute la gauche

    Intervenant.e.s ayant déjà répondu positvement à notre invitation : Jean-Claude Chailley (Résistance sociale), Pascal Nakache (avocat, membre du comité central de la LDH), Daniel Romestant (syndicaliste), Stéphanie Treillet (économiste) , Txetx Etcheverry (militant de Bixi et d’Alternatiba), Xavier Arnauld Desartre (universitaire, CNRS), Barbara Romagnan (ancienne députée, auteure de « Mon pays me manque, que sont devenus les droits de l’Homme ? », Michel Cahen (chercheur), Pedro Chaves Giraldo (chercheur, politologue), Christakis Georgiou (chercheur), Marie-Christine Vergiat (ex-députée européenne) et des représentants de différentes formations de la gauche (GDS, PCF, Génération.s, Ensemble, République et socialisme,…)


    Christophe Colin

    Mob. : +33 6 75 63 39 26

  9. Posted 28 octobre 2019 at 22:08 | Permalien

    Le premier Livre du premier Code du travail était adopté par une loi du 28 décembre 1910.
    Le Code du travail a 100 ans. Cette formule rebattue le 28 décembre 2010 a quelque chose de provocateur, le code du travail actuel n’a que trois ans et les 100 dernières années ont connu trois codes successifs qui ont tous été « constamment contestés et critiqués, ils ont été très peu honorés comme il sied à l’occasion des anniversaires » (G. Couturier, Sem. soc. Lamy 2010, suppl. au no 1472).
    Attribuer une date de naissance au Code du travail est un exercice difficile, voire impossible. Si le Code civil existait à part entière en 1804 et le Code de commerce dès 1807, le Code du travail est apparu partie par partie. La question de la codification des lois ouvrières a été soulevée pour la première fois devant le Parlement en 1896. Le 13 juin 1898, une proposition du Code du travail synthétisant la réglementation relative à la durée du travail, à la formation et à l’exécution du contrat de travail, au salaire a été déposée par Arthur Groussier, syndicaliste et député socialiste. Mais ce texte n’a pas été voté. L’effort de codification a toutefois été poursuivi. En 1901, une commission extraparlementaire est instituée chargée de la codification des lois du travail ; la commission est alors tenue de codifier à droit constant. Un projet d’ensemble peut être présenté dès 1904, dont le principal artisan est Arthur Groussier. Si la Chambre — dont les députés Fernand Dubief et Jean Jaurès sont les rapporteurs du texte — adopte sans discussion le projet, le Sénat traîne et limite son examen au premier Livre des six présentés. Ce n’est que le 7 juin 1910 qu’il adopte le texte, voté ensuite le 28 décembre 1910 par la Chambre. Était ainsi voté le premier texte de codification des lois du travail. Le vote des Livres successifs s’étant ensuite poursuivi sur vingt-cinq années puisque le dernier Livre est adopté le 25 février 1927. Sans doute est-il alors peu convaincant d’avancer que le Code du travail a 100 ans… Toujours est-il que cent années se sont écoulées depuis la première loi codifiant des lois du travail.
    Ces cent années reflètent l’histoire sociale de notre pays et le combat perpétuel entre patronat et syndicats, chacune des conquêtes mais leur recul. Puisque depuis une trentaine d’années, le droit du travail n’est plus forcément synonyme de progrès social.
    Depuis 1927, le Code du travail a été refondu deux fois : en 1973 et en 2008. Il est devenu un « monstre » de 10 000 articles regroupés en huit parties allant des relations individuelles à la formation professionnelle tout au long de la vie en passant par l’emploi salarié ou la santé et la sécurité au travail. Le patronat reproche à ce Code d’être trop complexe, trop lourd, indigeste. Ces critiques ont amené, une nouvelle fois, à la création d’un groupe de travail chargé de réfléchir à une simplification. L’année 2011 devrait s’ouvrir, dès janvier, par de nouvelles négociations de simplification… Ce qui soulève déjà une levée de boucliers.

  10. Posted 31 octobre 2019 at 19:50 | Permalien

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