a Renault techno centre Yvelines le 23 janvier 20 info et débat sur les retraites

29 Commentaires

  1. claud
    Posted 31 janvier 2020 at 12:09 | Permalien

    bien moi j’ai rien na dit car vous etre bien car ce que vous dit est rien que la verite et moi j’ai la verite ne par voulois vote nes par du blog mais tu bus je suis tout avec vous dans tout ce qu’il va ce passe

  2. Posted 31 janvier 2020 at 22:50 | Permalien

    Municipales participation de militants GDS

    En tant que GDS

    30 Saint Jean des Pins ( 1500 h): dans la banlieue d’Ales mairie PCF. Bernard

    31 Toulouse : 6 camarades : Christian Bélinguier, Claude Touchefeu, Eric Coste, Michel Soumet, Nicole Bach, Pierre Timsit

    39 Lons le Saunier :Jean Marc Gardère

    44 Nantes :2 camarades Marlène Colineau + ?

    51 Chalons en Champagne : Gérard Berthiot + X camarades

    64 Pau : Tuncay Cilgi (en 3) Marion Bussy (en 4 )Pierre Ruscassie en 49 + 2 sympathisants

    64 Billères : Jean Yves Lalane + X camarades

    66. Renée Olender

    69 Lyon Marwan Martelli

    75 Paris : ???

    76 Rouen : ??? Florence Capron en discussion avec la liste

    76 Sotteville les Rouen : Jean Claude Branchereau

    93 Aubervilliers ??? Fethi refusé par la maire PCF sortante

    95 Argenteuil : Christian Gourdet

    En tant que militant PS
    26 : Saint Valier : Michel Descormes

    44 Saint Nazaire

    83 Toulon : Jean Luc Esberard 1 seule liste à gauche : PS/EELV/G.s/PCF/Gilets Jaunes/FI

    84 Malaucène :Alexandrine Maynau

    84 Mérindol : Philippe Batoux + Dominique Batoux

    Municipales soutien (extérieur de GDS)

    04 Manosque :
    Soutient-on la liste de Franck Parra ?

    06 Nice : ?? où en sont les contacts avec Pascal Nakach ? Gérard

    30 Ales. Info par Bernard

    34 Montpellier soutien de Gérard Filoche

    66 Perpignan demande de soutien, accordé Liste PCF FI G.S NPA + ERC (L’Alternative ! Perpignan écologique et solidaire )(tête de liste « citoyenne) soutien GDS

    76 Fécamp Liste PCF PS EELV soutien GDS

    84 Orange soutien demandé, accordé « Décidons Orange solidaire et écologique » pour la conseillère municipale communiste d’opposition Fabienne Haloui.

    84 Carpentras soutien demandé, accordé Carpentras en Commun PCF

    Sollicitation PCF 77 Val de Marne

  3. Posted 31 janvier 2020 at 23:02 | Permalien

    PRIME ANTI-GREVE: SNCF HORS LA LOI?

    30 janv. 2020
    Par ROBI MORDER
    Blog : Le blog de ROBI MORDER
    L’attribution d’une prime à des salariés qui n’ont pas participé à un mouvement de grève est discriminatoire et illicite. C’est ce qu’a tranché la Cour de Cassation dans un arrêt du 1er juin 2010. Il est curieux que les services des ressources humaines de la SNCF ignorent à ce point le droit du travail, à moins qu’ils considèrent que le droit du travail n’est pas fait pour eux!

    La SNCF a décide de « remercier » les salariés qui se sont « impliqués » au travail pendant la grève en leur accordant une prime, à charge pour les « managers locaux » de décider à qui l’attirbuer, et combien pour chacun. En restant sur le terrain strictement juridique, que des non-grévistes aient travaillé et donc que leur salaire leur soit versé, cela s’entend. Que certains aient travaillé plus, si tant est que les durées maximales de travail aient été respectées, et donc accompli des heures supplémentaires, et que ces heures soient payées en tant que telles s’entend aussi. L’inverse serait d’ailleurs illicite. Pourquoi dès lors parler de prime? Quels critères? Est-ce que cela signifie que cela se fait à la tête du client sans critère objectif? C’est qu’en réalité il s’agit quasi-explicitement d’une prime anti-grève, d’autant que la SNCF lie explicitement la « récompense » à la période de la grève.

    Or, une telle prime est illicite. L’attribution d’une prime à des salariés qui n’ont pas participé à un mouvement de grève est discriminatoire. Peu importe que la raison invoquée soit celle d’une surcharge de travail pour les salariés non grévistes. C’est ce qu’a tranché la Cour de Cassation dans un arrêt de sa chambre sociale du 1er juin 2010 (n° 09-40144).

    Cette affaire concernait 17 salariés grévistes qui s’étaient vus privés d’une prime de 150 €, alors qu’elle avait été versée à tous les autres salariés. Ils avaient saisi la juridiction prudhomale pour s’opposer à ce qu’ils estimaient, à juste titre, constituer une mesure discriminatoire fondée sur l’exercice normal du droit de grève. Immédiatement après la saisine du Conseil des prud’hommes, l’employeur versa la prime à certains grévistes…. du moment qu’ils avaient travaillé au moins un jour durant la grève, espérant ainsi échapper à un verdict de condamnation. Le Conseil des prud’hommes décelant la manoeuvre a relevé dans son jugement la mauvaise foi de l’employeur, et annulé la mesure discriminatoire, constatant que le versement de la prime était uniquement lié à la non-participation à la grève.

    En appel, puis en cassation, l’employeur expliquait qu’il n’avait pas voulu sanctionner pécuniairement les grévistes, justifiant la différence de traitement par le fait que les non-grévistes avaient du effectuer des tâches supplémentaires durant la grève. Ces arguments ont été rejetés par la Cour de cassation en ces termes: « est discriminatoire l’attribution d’une prime aux salariés selon qu’ils ont ou non participé à un mouvement de grève », même s’il y a eu surcharge de travail des salariés non grévistes.

    Il est curieux que les services des ressources humaines de la SNCF ignorent à ce point le droit du travail, à moins qu’ils considèrent que le droit du travail n’est pas fait pour eux!

  4. Posted 2 février 2020 at 11:10 | Permalien

    Bonjour.

    La traduction de « dêmokratia » par «pouvoir du peuple » n’est pas la meilleure…

    Pour « dêmos », « peuple » est une bonne traduction,
    mais à condition de désigner ainsi toute la « population » en âge de voter, c’est-à-dire la « citoyenneté », et non les seules « couches populaires », non le seul « peuple d’en bas ».

    Pour « kratos » la bonne traduction est « souveraineté » ou « force autonome » qui s’oppose à « arkhê », qui signifie « commandement ».
    Le refus d’un « commandement » (l’anarchie) n’est pas le refus de la « souveraineté » (le refus de la puissance autonome).

    Donc « démocratie » = « souveraineté du peuple », c’est-à-dire « souveraineté de toutes les citoyennes et de tous les citoyens », autrement dit « respect des droits reconnus pour toutes et tous ».
    Or, « reconnu pour tout le monde » = « universel ».

    Donc « rapports sociaux démocratiques » = « rapports sociaux respectueux des droits universels » (des droits positifs les plus avancés). Ce sont les rapports de production d’une économie socialiste ou communiste.

    Dans le déroulé de ce raisonnement, ce qui arrête les républicanistes c’est qu’ils assimilent « dêmos » à « arkhê ». Ce qui arrête les libéraux, c’est la traduction de « souveraineté » en « respect des droits ». car à l’égalité des droits ils préfèrent l’égalité des chances…

    Pierre Ruscassiej

  5. Posted 6 février 2020 at 12:59 | Permalien

    Cher camarade,
    Merci pour ton intérêt…et voici le lien:
    http://www.cadtm.org/Quand-Bernie-Sanders-et-son-mouvement-de-masse-deviennent-le-pire-cauchemar-de
    Saluts d’Athènes
    Yorgos

  6. Posted 6 février 2020 at 15:24 | Permalien

    Bonjour,

    En soutien et participation au mouvement social en cours, le programme de recherche « Sociologie politique de l’économie » de l’IRISSO publie sur son Carnet Hypothèses une quatrième série de billets.

    - “Analyse Retraites”, par le Comité de mobilisation de la Direction générale de l’INSEE :

    Qui montre qu’il est possible de financer les retraites sans reculer l’âge de départ ou diminuer les pensions.

    - Des retraites pour tous?

    Conférence-débats à l’EHESS sur la réforme des retraites avec Sabine Montagne, Camille Peugny, Thomas Piketty

    - Une brève histoire des retraites dans le monde occidental, par Nicolas Belorgey

    Les mesures proposées fin 2019 par le gouvernement sont l’occasion d’une mise en perspective historique en quatre épisodes des systèmes de retraite dans le monde occidental – ici l’Europe, notamment l’Allemagne, la France, et les États-Unis. La longue histoire des retraites sera résumée en quatre points : la création des systèmes de retraite dans les pays européens, à partir des années 1880 (épisode 1) ; les retraites aux États-Unis, car les propositions actuelles tendent à nous rapprocher de ce système (épisode 2) ; les évolutions en France depuis le Livre Blanc de 1991 (épisode 3) ; les propositions du gouvernement actuel (épisode 4).

    - Une brève histoire des retraites – Episode 1/4: la création dans les pays européens, à partir des années 1880

    Un démarrage en Allemagne sous la pression socialiste et communiste

    - Une brève histoire des retraites – Épisode 2/4: les retraites aux États-Unis

    Aux États-Unis, la protection sociale se met en place beaucoup plus lentement qu’en Europe, pour quatre raisons principales.

    - Une brève histoire des retraites – Épisode 3/4: histoire récente des retraites en France

    En France, si on reprend l’histoire là où on l’avait laissée, c’est-à-dire aux transformations successives du compromis de 1945, une étape importante est constituée par le Livre Blanc sur les retraites de 1991.

    - Une brève histoire des retraites – Épisode 4/4: les mesures proposées par le gouvernement actuel en perspective

    Dans la perspective générale esquissée ici, les projets du gouvernement actuel se comprennent donc comme comportant deux axes.

    Solidairement,

    Vincent Gayon

    Maître de conférences en science politique

    Coordinateur du pôle de recherche « Sociologie politique de l’économie » de l’IRISSO

    IRISSO – UMR 7170

    Université Paris Dauphine
    Bureau B 602
    Place du maréchal de Lattre de Tassigny
    F – 75775 Paris cedex 16
    Tél: 33 1 44 05 48 77

    vincent.gayon@dauphine.psl.eu

  7. Posted 7 février 2020 at 19:25 | Permalien

    Un appel unitaire. Pour le rejet du plan Trump-Netanyahou

    Vendredi, 7 Février, 2020
    Texte collectif

    Le plan Trump-Netanyahou doit être rejeté partout, et par toutes et tous ! La France, qui est historiquement partisane d’une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, doit condamner le «  deal  » concocté entre Trump et Netanyahou, contraire au droit international.

    Ce n’est pas un « plan de paix » que Donald Trump et Benyamin Netanyahou ont dévoilé le 28 janvier ! Ce « plan » entérine l’annexion définitive des territoires palestiniens occupés et la création de « réserves » sans continuité territoriale, ni souveraineté pour le peuple palestinien. Au mépris du droit international, du respect des droits humains universels, des résolutions de l’ONU et des droits fondamentaux des Palestiniens, dont ceux des réfugiés, ce plan est aussi inacceptable au plan mondial, d’autant plus qu’il remet en cause le statut international et multiconfessionnel de la ville de Jérusalem.

    Le peuple palestinien, objet de tant d’atteintes à ses droits fondamentaux, devrait ainsi accepter que son destin soit scellé sans sa participation ! Ce plan ouvre la voie à des guerres dont les répercussions internationales seront gravissimes. Ce plan ne doit pas voir le jour. Attachés au droit et aux principes fondateurs de la charte des Nations unies, nous exhortons la présidence française et son ministre des Affaires étrangères à condamner publiquement et très fermement ce « deal » Trump- Netanyahou en rappelant qu’aucune paix n’est possible si le droit international et les résolutions de l’ONU ne sont pas respectés, et si l’une des parties prenantes n’est pas pleinement associée aux négociations. Ce « deal » dangereux est contraire aux positions historiques de notre pays. Les prises de position de la France sur ce sujet devraient être soumises, quoi qu’il en soit, à un vote au Parlement pour définir le mandat des représentants français dans les instances internationales. La reconnaissance de l’État de Palestine, dans ses frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est comme capitale, aux côtés de l’État d’Israël qui doit être celui de tous ses citoyens, reste le seul chemin véritable permettant au peuple palestinien d’exercer son droit à l’autodétermination. C’est dans cette voie que les autorités françaises doivent continuer d’agir au sein du Conseil de sécurité de l’ONU et, au niveau européen, pour que l’Union européenne s’exprime et agisse en ce sens.

    Nous appelons toutes les forces démocratiques, militants de la paix, de la fraternité et des droits humains de notre pays, à se mobiliser et à s’allier pour que la France porte avec détermination la voix d’une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Nous convions toutes les forces disponibles à prendre désormais, et dans les jours et semaines à venir, toutes les initiatives pertinentes pour empêcher la mise en œuvre du plan Trump-Netanyahou. Nous demandons solennellement au ministre Jean-Yves Le Drian de recevoir au plus tôt une délégation des signataires de cet appel au sujet de la position officielle exprimée par le Quai d’Orsay et des initiatives de paix à prendre désormais dans les jours et semaines qui viennent pour empêcher la mise en œuvre du projet dévastateur Trump-Netanyahou.

    Premiers signataires : Association France Palestine Solidarité, Association pour le jumelage entre les camps palestiniens et les villes françaises, Confédération générale du travail, Ensemble !, Fédération syndicale unitaire, Gauche démocratique et sociale, Génération.s, groupe parlementaire de la France insoumise, Ligue des droits de l’homme, Mouvement jeunes communistes de France, Mouvement de la paix, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, Parti communiste français, République et Socialisme, Solidaires,

  8. Posted 8 février 2020 at 19:46 | Permalien

    A Champigny, dominante PCF depuis longtemps ( ceinture rouge ) . Le Maire historique ( Dominique ADENOT qui m’avait pris comme adjoint entre 2008/2014) est décédé en cours de mandat et son premier adjoint a pris la suite, mais difficultés à prendre la dimension du poste d’autant plus que la situation a aiguisé les appétits de la Droite LR-Pécresse dont le représentant est l’opposant historique, mais aussi de LFI qui se sentait pousser des ailes et voulait faire sa propre liste . Pb pour eux, leur tête de liste était bînome de Christian FAVIER – sénateur PCF et président du conseil départemental.

    Si LFI partait seul, leurs accords étaient rompus . La fille PS qui m’avait viré ( elle voulait faire une liste PS contre le PCF à la belle époque ) est rentrée dans le rang et se satisfait d’une place d’adjointe : le PS est passé de 11 élus et 5 adjoints de mon temps à 3 élus et une adjointe ( je me marre ) : on peut penser que le PCF a acheté le logo, même si il faut dire que dans le 94, la tradition unitaire est forte et respectée grosso-modo.

    EELV s’est également rallié avec une position de force sur la liste où le PCF conservera une majorité absolue si la liste passe.

    En effet, le rapport de force est 50/50 avec un FN qui score un peu moins qu’ailleurs.

    La liste LREM est conduite par un élu de droite proche du RN dans ses propos …avec le renfort de mes ex adversaires au sein du PS ( dont un conseiller national UNSA !!!) : ils trouvent scandaleux et illégal que la ville vote une aide aux grévistes .

    Ajoute une liste  » citoyenne » qui se voudrait implantée dans les cités ( ce qui n’est pas le cas ) et une divers droite et tu auras le panorama complet.

    Je pense que l’on va faire autour de 40/45 % au premier tour , ce qui nous placerait bien ensuite .

    Sur le terrain, la dimension unitaire est très bien accueillie et constitue un vrai plus !

    A bientôt

    Amitiés
    Gilles

  9. Posted 9 février 2020 at 13:03 | Permalien

    C est beau la macronie……
    « Message reçu hier de la part d’une amie enseignante en Gironde . Impensable ! (corroboré par Ouest France le 6 février)
    Chers tous,
    Comme je suis très fatiguée je ne vais pas tout expliquer mais je pense
    qu’il est important que vous sachiez ce qui nous est arrivé hier au lycée.
    Voici le message que j’ai envoyé aux collègues des autres lycées de Gironde.
    Expérience assez traumatisante ce matin au lycée Max Linder. Je n’ai pas
    l’énergie de vous faire un récit exhaustif et tant pis si je cède
    d’abord à l’émotion plutôt qu’au factuel. Nos élèves ont été prévenus
    par sms lundi soir à 20H00 qu’ils passeraient l’intégralité des épreuves
    mercredi dans la journée (soit 6H d’épreuves à la suite). Nous n’étions
    au courant de rien. Dans la journée de mardi nous avons su par pronote
    que nous étions tous libérés de cours. Nous avons donc décidé de venir
    mercredi matin devant l’établissement car nous étions très inquiets pour
    nos élèves. Ils ne voulaient pas y aller, ils avaient peur, dans un état
    de stress épouvantable. Ils ont fini par entrer passer leurs épreuves
    encadrés par les gendarmes mobiles (une 40aine), en pleurant, humiliés
    de céder sous la menace et se sentant minables. Ils étaient fouillés,
    devaient présenter leur convocation et passait entre deux gendarmes
    mobiles armés (brigade d’intervention). Seule une douzaine sont restés
    courageusement dehors. Nous étions là pour les soutenir mais nous étions
    interdits d’entrer dans l’établissement et refoulés par les gendarmes
    comme des terroristes. Nous avons crié, protesté, on a cherché à savoir
    qui nous interdisait de rentrer, pas de réponse mais les gendarmes nous
    ont dit qu’ils avaient des ordres. A l’intérieur, aucun prof, des élèves
    qui ont composé avec leur portable, en s’échangeant leur copie. D’autres
    qui finalement, ont refusé de rentrer et courraient dans les couloirs,
    d’autres ont voulu ressortir. Certains ont rendu copie blanche, d’autres
    ont écrit « Fuck aux E3C » en épreuve d’anglais, certains ont fait des
    crises de panique mais pas d’infirmière à l’intérieur … Tout cela nous
    arrivait par sms ou par les parents qui étaient présents (ce qui montre
    bien que les élèves avaient leur portable et s’en servaient !) On a
    attendu jusqu’à midi, ils ressortaient au fur et à mesure, certains
    hilares de cette supercherie, d’autres en larme. Certains sont rentrés
    chez eux et ont dit qu’ils allaient faire un certificat maladie. Bref,
    le chaos, une Proviseure invisible qui a accepté de venir 5 minutes nous
    parler à la grille ! Elle a dit que nous étions aussi violents puisque
    nous avions refusé de siéger la veille au conseil pédagogique !
    Ce matin pour protester contre la situation sidérante que nous avons
    vécue nous sommes descendus à 8h00 avec nos élèves pour former une
    chaîne humaine silencieuse et nous avons demandé que la proviseure
    reçoive des parents, des élèves et des profs. Nous avons improvisé une
    sorte de cellule « de crise » pour faire écrire et recevoir tous les
    témoignages des élèves. C’est encore pire que ce qu’on pensait, pour 500
    gamins enfermés dans le lycée il y avait une trentaine d’adultes dont
    certains non identifiés et aucun professeur. Ceux qui voulaient sortir à
    midi pour manger ont été marqués au feutre pour pouvoir passer le cordon
    de gendarmes ! Des agents de l’équipes mobiles du rectorat qui
    refusaient de décliner leur identité circulaient dans les couloirs et
    menaçaient des élèves de 16 ans s’ils ne rentraient pas dans les salles.
    Je ne sais même pas quelle est leur mission. Dans une salle la personne
    chargée de les surveiller était la vendeuse de la boulangerie à côté du
    lycée (non ce n’est pas une blague !) »

  10. Posted 13 février 2020 at 20:47 | Permalien

    En moyenne en 2017, en France métropolitaine, 2,6 millions de personnes de 15 à 64 ans sont au chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) et 3,4 millions sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Entre 2013 et 2017, l’écart entre ces deux mesures s’est accentué, passant de 0,3 à 0,8 million. Deux situations peuvent expliquer ce phénomène : certaines personnes inscrites en catégorie A ne sont pas au chômage au sens du BIT et certains chômeurs au sens du BIT ne sont pas inscrits en catégorie A. L’appariement de données individuelles entre les enquêtes Emploi de l’Insee et le Fichier Historique de Pôle emploi sur cette période permet d’identifier et de dénombrer ces situations.

    En 2017, parmi les 2,7 millions d’inscrits en catégorie A ayant pu être associés à des répondants de l’enquête Emploi, 56 % sont au chômage au sens du BIT, 20 % sont inactifs dans le halo autour du chômage, 16 % sont inactifs hors du halo et 9 % sont en emploi. Inversement, selon l’appariement, 22 % des chômeurs au sens du BIT en 2017 ne sont pas inscrits à Pôle emploi au moment de l’enquête et 11 % sont inscrits en catégorie B ou D. Les seniors sont surreprésentés parmi les inscrits en catégorie A inactifs hors halo, tandis que les jeunes le sont parmi les chômeurs au sens du BIT non inscrits à Pôle emploi.

    Entre 2013 et 2017, le nombre d’inscrits en catégorie A inactifs au sens du BIT a augmenté de 0,3 million de personnes ; cette hausse a le plus contribué à accroître l’écart entre le nombre de chômeurs au sens du BIT et les demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A. La part des seniors inactifs au sens du BIT et inscrits en catégorie A a particulièrement augmenté, dans un contexte de fin des dispenses de recherche d’emploi et de hausse de l’âge de départ à la retraite. Par ailleurs, la baisse du chômage des jeunes, plus souvent non inscrits à Pôle emploi, a aussi contribué à accroître l’écart entre le chômage au sens du BIT et le nombre d’inscrits en catégorie A.

    PDFLes chômeurs au sens du BIT et les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi (…) Téléchargement (502.9 ko)

  11. Posted 25 février 2020 at 16:34 | Permalien

    Réunies le 24 février 2020, les Unions Départementales CGT, FO, Solidaires, FSU et UNEF de Paris ont adopté la résolution suivante ainsi que des initiatives communes.

    - 26 février

    « Les menaces de recours à l’article 49-3 se faisant de plus en plus persistantes, les Unions Départementales CGT, FO, Solidaires, FSU et UNEF de Paris ont décidé d’un rassemblement à proximité de l’Assemblée Nationale dès mercredi 26 février à partir de 17H.

    Comme depuis le 5 décembre 2019, nous le répétons inlassablement : cette réforme doit être retirée ! 49-3 ou pas, on n’en veut pas ! »

    Nous proposons à nos organisations syndicales des autres départements franciliens de s’associer au 26 février.h

  12. Posted 2 mars 2020 at 21:12 | Permalien

    Bonjour

    Nous avons le plaisir de vous annoncer que les éditions Atlande viennent de publier deux ouvrages dont les auteurs sont des animateurs de la Gauche démocratique et sociale (GDS : http://www.gds-ds.org). Deux livres qui sont pleinement ancrés dans l’actualité.

    Dans le premier intitulé « Les fourberies de la retraite à points », les auteurs (Gérard Filoche, Anne De Haro et Eric Thouzeau) mettent en évidence les pièges et les supercheries de ce système de retraite à points qui nous est présenté comme un château de contes de fées alors qu’il n’est qu’un bâtiment farci de vices cachés. En dix questions-réponses, il déconstruit le discours lénifiant que sert le gouvernement.

    Le second livre, dont le titre est « Union », est un plaidoyer de Gérard Filoche pour l’unité de la gauche. C’est un pamphlet plein de bon sens, un manifeste pour la réflexion et l’action. « Sans union de la gauche, ce sera le duel Le Pen/Macron et nul ne sait qui cette fois le gagnera. Il faut donc en urgence l’union de la gauche dans les luttes, l’union de la gauche aux municipales, l’union de la gauche aux départementales et régionales à venir et l’union de la gauche à la présidentielle. Il est grand temps que la gauche, historiquement porteuse d’un projet alternatif au capitalisme, se rassemble. Alternative sociale et écologique ou régression sociale et chaos climatique. Une course de vitesse est engagée! Il n’y a plus de temps à perdre ! »

    “Union, plaidoyer pour l’unité de la gauche” : https://www.atlande.eu/coup-de-gueule-et-engagement/726-union-plaidoyer-pour-l-unite-de-la-gauche-9782350306483.html

    “Les fourberies de la retraite à points” https://www.atlande.eu/coup-de-gueule-et-engagement/727-les-fourberies-de-la-retraite-a-points-9782350306490.html

    Cordialement

    Eric Thouzeau

    Conseiller régional GDS des Pays de la Loire

    Pour tout contact :

    Gérard Filoche 06 07 48 11 67

    Eric Thouzeau 06 40 59 65 04

  13. Posted 2 mars 2020 at 21:12 | Permalien

    1. Un collectif de secrétaires généraux des fédérations CFDT

    Retraites : le gouvernement doit s’engager pour tous les fonctionnaires
    Par Un collectif de secrétaires généraux des fédérations CFDT — 28 février 2020 à 14:31

    Action du corps enseignant de la Sorbonne contre la reforme des retraites le 14 janvier. Photo Mathieu Menard. Hans Lucas

    Si certains personnels de la fonction publique seront gagnants avec la réforme des retraites, les choix du gouvernement pénalisent fortement une majorité d’agents plus fragilisés.
    Retraites : le gouvernement doit s’engager pour tous les fonctionnaires
    Tribune. La CFDT est favorable depuis longtemps à un système universel de retraites qui tienne compte des parcours et non du statut, et qui ouvre des droits dès le premier euro cotisé. Aujourd’hui, clairement, les objectifs de justice sociale et de redistribution qui sont les nôtres ne sont pas satisfaits. Si le gouvernement a accepté d’ouvrir des discussions sur la retraite progressive, sur la pénibilité et sur les transitions, on est encore très loin des mesures concrètes indispensables pour un système socialement juste et équitable.
    Et un sujet reste tabou : c’est la question des rémunérations dans la fonction publique que l’on ne peut plus taire tant la modification de l’assiette des cotisations vient la percute

    Calculer la retraite sur l’indice détenu par les fonctionnaires six mois avant leur retraite, même en y ajoutant une part de primes (dans le cadre du régime additionnel créé en 2003), est bien différent d’un calcul sur la totalité de la rémunération, où chaque euro est cotisé tout au long de la vie professionnelle.
    On peut se le dire, certains fonctionnaires attendent cette réforme et y seront gagnants : ce sont toutes celles et tous ceux qui ont des niveaux de primes importants.
    Mais beaucoup – une majorité même – ont des niveaux de primes faibles, voire inexistants. Parmi eux, les enseignants, mais aussi de nombreux autres personnels de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur, des ministères, des établissements publics (dont la Poste), des collectivités territoriales, des établissements publics de santé sanitaires et sociaux… Un état des lieux précis mériterait d’être porté à la connaissance des organisations syndicales et du public, évitant ainsi toutes les supputations et projections erronées.

    La question des rémunérations des enseignants et enseignants-chercheurs est renvoyée à une loi de programmation. On sait les débats ouverts par cette disposition, débats juridiques qui ont occulté – ou ont voulu occulter – l’engagement politique du gouvernement à revaloriser les rémunérations de plus d’un million d’agents publics.

    La CFDT se refuse à rejeter en bloc ces ouvertures, à nier l’engagement qu’elles représentent. Le ministère de l’Education nationale propose par exemple une revalorisation sous forme d’une prime versée sans condition pour les agents en première moitié de carrière, compensant partiellement la fin des fameux «six derniers mois». D’autres pistes telles que l’augmentation du nombre d’heures supplémentaires rappellent furieusement le «travailler plus pour gagner plus». Celles-là ne peuvent certainement pas être considérées comme une revalorisation.
    Cet exemple montre les limites imposées par les impératifs budgétaires que se fixe le gouvernement : saupoudrage, multiplication des objectifs et oubli des nombreux agents, trop souvent invisibles, qui assurent des missions «support» indispensables à l’exercice de toute mission – les personnels administratifs, les personnels techniques, les personnels de services (restauration collective, ménage…). Et mise à l’écart des filières les plus féminisées, souvent aussi les moins reconnues : celles du soin, de l’aide aux personnes, de l’accompagnement vers l’émancipation (petite enfance, accompagnement social, animation, culture…).

    Paris – Fort Lauderdale
    Envolez-vous à partir de/aller simple
    144,90€
    *
    *voir conditions

    Le projet de loi comporte une autre disposition qui, celle-là, concernerait tous les agents… qui ont des primes : la totalité des primes seraient intégrées à l’assiette de cotisation dès le 1er janvier 2025 mais les cotisations ne monteraient en charge que progressivement. C’est indéniablement une mesure positive pour celles et ceux dont les parts indemnitaires sont importantes.

    Ces choix du gouvernement pénalisent fortement les agents les plus fragilisés, car un faible niveau de rémunération est souvent la conséquence d’un faible niveau de qualification, cause d’un faible niveau de primes. Comme pour l’âge pivot, le gouvernement propose une redistribution à l’inverse de celle que la CFDT revendique.
    Ce n’est pas le sens de la justice sociale ni celui de la redistribution auxquelles la CFDT est attachée et pour lesquelles nous nous employons à défendre nos propositions. Depuis 2010, au fur et à mesure de nos travaux internes, depuis 2017 et l’annonce d’une réforme systémique des retraites dans le programme du candidat Macron, depuis 2018 dans le cadre des travaux du HCRR, depuis fin 2019 avec l’obtention du retrait de l’âge pivot et des propositions d’amendements au projet de loi examiné par le Parlement.

    Garantir un niveau de pensions digne, cela passe par des mesures concrètes. La CFDT en revendique au moins deux. Un : l’instauration d’une «clause de sauvegarde» qui garantirait qu’aucun agent ne perçoive un montant de pension inférieur à celui calculé dans l’actuel système, sauvegarde concernant les agents peu ou pas «primés». Deux : une négociation sur les rémunérations et leur composition et sur les carrières dans la fonction publique, en matière de niveau et d’évolution tout au long de la carrière.
    Aujourd’hui, c’est bien pour tous les agents de la fonction publique que le gouvernement doit s’engager.

    Signataires
    Mylène Jacquot (CFDT Fonctions publiques), Claire Le Calonnec (Interco), Eve Rescanières (Santé-Sociaux), Catherine Nave-Bekhti (Eduction nationale ; Sgen), Bruno Lamour (Enseignement privé ; FEP), Denis Grégoire (Finances), Fabien Guimbretière (Agroalimentaire ; FGA), Jérôme Morin (Communication, conseil, culture ; F3C), Philippe Berhault (Protection sociale, travail, emploi ; PSTE), Edgar Stemer (Transports et équipement ; FGTE), Sophie Morin (Défense).

    RETRAITES : LE GOUVERNEMENT DOIT S’ENGAGER POUR TOUS LES FONCTIONNAIRES
    Publié le 28/02/2020
    Par CFDT-Fonctions publiques
    Si certains personnels de la fonction publique seront gagnants avec la réforme des retraites, les choix du gouvernement pénalisent fortement une majorité d’agents plus fragilisés.
    Libération – 28 février 2020
    Tribune cosignée par la secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques et les secrétaires généraux des fédérations CFDT de la Fonction publique
    La CFDT est favorable depuis longtemps à un système universel de retraites qui tienne compte des parcours et non du statut, et qui ouvre des droits dès le premier euro cotisé. Aujourd’hui, clairement, les objectifs de justice sociale et de redistribution qui sont les nôtres ne sont pas satisfaits. Si le gouvernement a accepté d’ouvrir des discussions sur la retraite progressive, sur la pénibilité et sur les transitions, on est encore très loin des mesures concrètes indispensables pour un système socialement juste et équitable.
    Et un sujet reste tabou : c’est la question des rémunérations dans la fonction publique que l’on ne peut plus taire tant la modification de l’assiette des cotisations vient la percuter.
    Calculer la retraite sur l’indice détenu par les fonctionnaires six mois avant leur retraite, même en y ajoutant une part de primes (dans le cadre du régime additionnel créé en 2003), est bien différent d’un calcul sur la totalité de la rémunération, où chaque euro est cotisé tout au long de la vie professionnelle.
    On peut se le dire, certains fonctionnaires attendent cette réforme et y seront gagnants : ce sont toutes celles et tous ceux qui ont des niveaux de primes importants.
    Mais beaucoup – une majorité même – ont des niveaux de primes faibles, voire inexistants. Parmi eux, les enseignants, mais aussi de nombreux autres personnels de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur, des ministères, des établissements publics (dont La Poste), des collectivités territoriales, des établissements publics de santé sanitaires et sociaux… Un état des lieux précis mériterait d’être porté à la connaissance des organisations syndicales et du public, évitant ainsi toutes les supputations et projections erronées.
    La question des rémunérations des enseignants et enseignants-chercheurs est renvoyée à une loi de programmation. On sait les débats ouverts par cette disposition, débats juridiques qui ont occulté – ou ont voulu occulter – l’engagement politique du gouvernement à revaloriser les rémunérations de plus d’un million d’agents publics.
    La CFDT se refuse à rejeter en bloc ces ouvertures, à nier l’engagement qu’elles représentent. Le ministère de l’Éducation nationale propose par exemple une revalorisation sous forme d’une prime versée sans condition pour les agents en première moitié de carrière, compensant partiellement la fin des fameux «six derniers mois». D’autres pistes telles que l’augmentation du nombre d’heures supplémentaires rappellent furieusement le «travailler plus pour gagner plus». Celles-là ne peuvent certainement pas être considérées comme une revalorisation.
    Cet exemple montre les limites imposées par les impératifs budgétaires que se fixe le gouvernement : saupoudrage, multiplication des objectifs et oubli des nombreux agents, trop souvent invisibles, qui assurent des missions «support» indispensables à l’exercice de toute mission – les personnels administratifs, les personnels techniques, les personnels de services (restauration collective, ménage…). Et mise à l’écart des filières les plus féminisées, souvent aussi les moins reconnues : celles du soin, de l’aide aux personnes, de l’accompagnement vers l’émancipation (petite enfance, accompagnement social, animation, culture…).
    Le projet de loi comporte une autre disposition qui, celle-là, concernerait tous les agents… qui ont des primes : la totalité des primes seraient intégrées à l’assiette de cotisation dès le 1er janvier 2025 mais les cotisations ne monteraient en charge que progressivement. C’est indéniablement une mesure positive pour celles et ceux dont les parts indemnitaires sont importantes.
    Ces choix du gouvernement pénalisent fortement les agents les plus fragilisés, car un faible niveau de rémunération est souvent la conséquence d’un faible niveau de qualification, cause d’un faible niveau de primes. Comme pour l’âge pivot, le gouvernement propose une redistribution à l’inverse de celle que la CFDT revendique.
    Ce n’est pas le sens de la justice sociale ni celui de la redistribution auxquelles la CFDT est attachée et pour lesquelles nous nous employons à défendre nos propositions. Depuis 2010, au fur et à mesure de nos travaux internes, depuis 2017 et l’annonce d’une réforme systémique des retraites dans le programme du candidat Macron, depuis 2018 dans le cadre des travaux du HCRR, depuis fin 2019 avec l’obtention du retrait de l’âge pivot et des propositions d’amendements au projet de loi examiné par le Parlement.
    Garantir un niveau de pensions digne, cela passe par des mesures concrètes. La CFDT en revendique au moins deux :
    UN : l’instauration d’une «clause de sauvegarde» qui garantirait qu’aucun agent ne perçoive un montant de pension inférieur à celui calculé dans l’actuel système, sauvegarde concernant les agents peu ou pas «primés».
    DEUX : une négociation sur les rémunérations et leur composition et sur les carrières dans la fonction publique, en matière de niveau et d’évolution tout au long de la carrière.
    Aujourd’hui, c’est bien pour tous les agents de la fonction publique que le gouvernement doit s’engager.
    Signataires :
    Mylène Jacquot (CFDT Fonctions publiques), Claire Le Calonnec (Interco), Eve Rescanières (Santé-Sociaux), Catherine Nave-Bekhti (Eduction nationale ; Sgen), Bruno Lamour (Enseignement privé ; FEP), Denis Grégoire (Finances), Fabien Guimbretière (Agroalimentaire ; FGA), Jérôme Morin (Communication, conseil, culture ; F3C), Philippe Berhault (Protection sociale, travail, emploi ; PSTE), Edgar Stemer (Transports et équipement ; FGTE), Sophie Morin (Défense).

  14. Posted 4 mars 2020 at 12:45 | Permalien

    Cher camarade
    Bonjour

    Je me permets de t’écrire pour savoir si tu as déjà publié ou informé sur les ESS
    Je suis investi syndicalement et politiquement avec des camarades de saint Malo dans une liste de gauche ( LFI, PS , PC, EELV ,Générations etc..°)
    Dans ce contexte , nos « amis » écologistes très bon teint ici, abordent le sujet du travail sous le seul angle des ESS
    Bien , pourquoi pas ?
    Pour ma part , je rappelle qu’il existe un SPE pour les DE et qu’il serait des plus utiles de rappeler qu’il faille avant tout défendre ses services publics avant de privilégier d’autres structures privées
    Quand je vois DE VIRVILLE et autres personnes provenant de l’UIMM personnes « morales  » de ZÉRO TERRITOIRES ZÉRO CHÔMEUR , j’ai du mal à adhérer à la bonne pensée
    Celle que de dire , »c’est mieux que rien » , même si les embauchés dans ce cadre mettent la main à la poche avec leurs indemnités chômage , même si il ne faut pas gêner les patrons locaux ( HAMON a entrouvert dans sa loi la possibilité de faire participer des entreprise du privé ) et même si on y offre des formations non qualifiantes !
    Sans parler du manque de reconnaissance conventionnelle et un droit syndical quasi inexistant ( voire attaqué si j’en crois une annonce de la cgt dans une de ses structures contre ses délégués)

    Cela me rappelle mon passé syndical à Paris
    A l’association VALENTIN HAUY pour les malvoyants . J’étais intervenu pour l’UD et pour les droits des salariés de cette entreprise afin d’ exiger un règlement intérieur en braille .
    On m’ a répondu que le président de l’époque , Grand notaire de France ( donc une preuve évidente de bonne action !!!! ) agissait pour le bien de ces personnes et que c’était une chance pour les malvoyants d’avoir un emploi !!!

    Donc je suis à la recherche de textes ou écrits ( peu nombreux sauf sous l’angle du « bienfaiteur du paradis sur terre grâce aux employeurs l’ »)
    Je te remercie de ta lecture et espère avoir d’autres pistes que celles de la bienséance et du manque d’analyses critiques sur ce sujet

    Salutations fraternelles et syndicales

    CLAUDE FROMAGER
    ancien DS CGT et FO administrateur formation pour ces deux syndicats
    licencié deux fois pour mes activités syndicales
    Ancien directeur -il y a longtemps de LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE créée par MONATTE en 1920 , fondateur de LA VIE OUVRIERE
    ET INFIRMIER PSY retraité !

  15. Posted 4 mars 2020 at 12:47 | Permalien

    Retraites: 66% des Français rejettent l’usage du 49-3 en plein coronavirus – SONDAGE EXCLUSIF
    45% pensent que le gouvernement est responsable du blocage à l’Assemblée nationale contre 28% qui visent les insoumis.

    Huffpost 4 mars 2020 Par Astrid de Villaines

    AFPEdouard Philippe, Premier ministre, aux questions au gouvernement du 3 mars 2020

    POLITIQUE – Il a voulu passer en catimini, les Français s’en sont aperçus et n’ont pas apprécié. Deux jours après l’utilisation de l’article 49 alinéa 3 de la constitution pour mettre fin au débat sur les retraites à l’Assemblée nationale par Édouard Philippe, nous avons demandé aux Français ce qu’ils en pensaient. Et le résultat est édifiant. Selon cette enquête YouGov exclusive pour Le HuffPost réalisée les 2 et 3 mars, ils sont 68% à désapprouver cette méthode, contre 24% des sondés qui l’approuvent.

    22% soutiennent la démarche d’Édouard Philippe
    Le gouvernement a déployé l’article 49 alinéa 3 de la constitution un samedi, en pleine crise du coronavirus et alors que le conseil des ministres organisé en urgence était annoncé sur la question sanitaire. Il a finalement servi de base à l’autorisation institutionnelle de cet outil. Un coup politique qui n’a pas convaincu les Français qui rejettent également le choix de ce moment, à peu près autant que le seul déploiement du 49-3 en tant que tel.
    Ils sont en effet 66% à estimer qu’Édouard Philippe n’aurait pas dû utiliser l’article “en plein coronavirus”, contre 22% qui le soutiennent. Parmi l’électorat de LREM, 19% désapprouvent l’usage du 49-3 et 20% désapprouvent le moment, en plein coronavirus.

    45% des Français estiment que le gouvernement est responsable du blocage à l’Assemblée
    À propos des accusations de “blocage” que se sont renvoyées à la figure majorité et opposition insoumise, les Français sont très clairs. Selon eux, c’est à cause du gouvernement que le texte s’est retrouvé dans cette situation.
    En effet, 45% des sondés estiment que le gouvernement est “le principal responsable du blocage de l’Assemblée” sur cette réforme des retraites. Viennent ensuite, en deuxième position, les insoumis, pour 28% des Français. L’opposition de droite qui a présenté un contre-projet clair est largement épargnée puisque seuls 4% des Français estiment qu’elle a une responsabilité dans cette situation. 23% des sondés ne préfèrent pas répondre à la question ou n’ont pas la réponse.

    64% des Français inquiets par le coronavirus
    Enfin, à propos de la propagation du virus en France, ils sont 64% à se dire inquiets par la situation contre 34% qui ne le sont pas. Un chiffre qui, sans surprise, est bien plus élevé chez la population plus âgée. 70% des plus de 55 ans se disent inquiets, contre 58% chez les jeunes de 18 à 34 ans.
    Dans cette même enquête, 60% des Français réclament le retrait total de la réforme des retraites, soit 9 points de plus qu’au mois de février. Une opposition encore plus criante chez les femmes. Elles sont 62% à réclamer l’abandon du texte.

  16. Posted 7 mars 2020 at 12:41 | Permalien

    Le 4 mars, la Cour de cassation a « qualifié de fictif » le statut de travailleur indépendant des chauffeurs VTC (voitures de tourisme avec chauffeur ). L’arrêt de la Cour est clair : « Lors de la connexion à la plateforme numérique Uber, il existe un lien de subordination entre le chauffeur et la société. Dès lors, le chauffeur ne réalise pas sa prestation en qualité de travailleur indépendant mais en qualité de salarié ».

    C’est un arrêt historique que vient de prendre, une grande victoire pour toutes celles et tous ceux qui luttent contre l’ubérisation des travailleurs. Macron et ses amis, qui vantent les mérites de ce système d’exploitation, viennent de subir un revers important car chauffeurs VTC mais aussi les livreurs travaillant avec des applis sont concernés.

    Muriel Pénicaud, la macroniste ministre du Travail, s’entête. Elle cherche déjà les moyens de contourner l’arrêt de la Cour de cassation. Elle souhaite mettre sur pied une mission pour « inventer des règles qui permettent la liberté ». C’est inadmissible !

    Livreurs à vélo, chauffeurs VTC : c’est du salariat déguisé ! Pas question de tergiverser : Uber Deliveroo et leurs comparses doivent respecter le Code du travail, et reconnaître que leurs employés sont des salariés.

  17. Posted 9 mars 2020 at 9:50 | Permalien

    Bonjour Mr Filoche,
    Vos interventions à la télé ont toujours attirées mon attention surtout avec Bourdin par ailleurs ça ait bien longtemps que je vous ai pas vue, je suis sûr que vous manquez beaucoup à des milliers de salariés en France !!!

    bonjour,
    merci de votre message

    En vue de la situation de crise mondiales sur le coronavirus, le secteur du tourisme est touchée de plein fouet sur les emplois.

    Nous avons une réunion extraordinaire mardi

    Je suis salariée et membre élu d’une société de près de 560 salariés.

    Le temps partiel sera discuté en réunion extraordinaire demain matin pour près de 402 salariés.

    l’employeur a t il le droit de mettre les membres élus à temps partiel ?

    l’employeur n’a pas le droit baisser vos salaires,
    les syndicats doivent refuser de signer quoi que ce soit en ce sens
    qu’il se retourne vers ses donneurs d’ordre et vers les services (travail et fiscaux notamment) du gouvernement

    quand l’employeur nous parle de temps partiel pour les salariés, la partie du salaire chômé est il rémunéré par les asdics?

    s’il se déclare en chômage partiel, ça doit se faire avec les modalités officielles
    d’aides consacrées au dit chômage partiel

    Je souhaite savoir s’il est il possible de participer à une de vos réunions sur Paris cette semaine ou pouvez vous en organiser une avec les élus du secteur du tourisme ?

    je ne suis plus en fonction professionnelle depuis longtemps,
    mais mes collègues chargés de votre secteur, ou votre entreprise peuvent le faire

    Dans l’attente d’une réponse que j ‘espère favorable, je vous prie d’accepter mes meilleurs salutations

    je ne fais que des réunions de type information contre le projet de macron contre les retraites en ce moment,

    Jamila Zidelmal

    bien a vous, bon courage,

  18. Posted 11 mars 2020 at 12:12 | Permalien

    Témoignage de Bruno Canard, chercheur du CNRS spécialiste des Coronavirus, lu au moment du départ de la manifestation #facsetlabosenlutte

    >
    « Je suis Bruno Canard, directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille. Mon équipe travaille sur les virus à ARN (acide ribonucléique), dont font partie les coronavirus. En 2002, notre jeune équipe travaillait sur la dengue, ce qui m’a valu d’être invité à une conférence internationale où il a été question des coronavirus, une grande famille de virus que je ne connaissais pas. C’est à ce moment-là, en 2003, qu’a émergé l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et que l’Union européenne a lancé des grands programmes de recherche pour essayer de ne pas être pris au dépourvu en cas d’émergence. La démarche est très simple : comment anticiper le comportement d’un virus que l’on ne connaît pas ? Eh bien, simplement en étudiant l’ensemble des virus connus pour disposer de connaissances transposables aux nouveaux virus, notamment sur leur mode de réplication. Cette recherche est incertaine, les résultats non planifiables, et elle prend beaucoup de temps, d’énergie, de patience.
    >
    > C’est une recherche fondamentale patiemment validée, sur des programmes de long terme, qui peuvent éventuellement avoir des débouchés thérapeutiques. Elle est aussi indépendante : c’est le meilleur vaccin contre un scandale Mediator-bis.
    > Dans mon équipe, nous avons participé à des réseaux collaboratifs européens, ce qui nous a conduits à trouver des résultats dès 2004. Mais, en recherche virale, en Europe comme en France, la tendance est plutôt à mettre le paquet en cas d’épidémie et, ensuite, on oublie. Dès 2006, l’intérêt des politiques pour le SARS-CoV avait disparu ; on ignorait s’il allait revenir. L’Europe s’est désengagée de ces grands projets d’anticipation au nom de la satisfaction du contribuable. Désormais, quand un virus émerge, on demande aux chercheur·ses de se mobiliser en urgence et de trouver une solution pour le lendemain.
    >
    > Avec des collègues belges et hollandais·es, nous avions envoyé il y a cinq ans deux lettres d’intention à la Commission européenne pour dire qu’il fallait anticiper. Entre ces deux courriers, Zika est apparu…
    > La science ne marche pas dans l’urgence et la réponse immédiate.
    >
    > Avec mon équipe, nous avons continué à travailler sur les coronavirus, mais avec des financements maigres et dans des conditions de travail que l’on a vu peu à peu se dégrader. Quand il m’arrivait de me plaindre, on m’a souvent rétorqué : « Oui, mais vous, les chercheur·ses, ce que vous faites est utile pour la société… Et vous êtes passionnés ».
    >
    > Et j’ai pensé à tous les dossiers que j’ai évalués.
    > J’ai pensé à tous les papiers que j’ai revus pour publication.
    > J’ai pensé au rapport annuel, au rapport à 2 ans, et au rapport à 4 ans.
    > Je me suis demandé si quelqu’un lisait mes rapports, et si cette même personne lisait aussi mes publications.
    > J’ai pensé aux deux congés maternité et aux deux congés maladie non remplacés dans notre équipe de 22 personnes.
    > J’ai pensé aux pots de départs, pour retraite ou promotion ailleurs, et aux postes perdus qui n’avaient pas été remplacés.
    > J’ai pensé aux 11 ans de CDD de Sophia, ingénieure de recherche, qui ne pouvait pas louer un appart sans CDI, ni faire un emprunt à la banque.
    > J’ai pensé au courage de Pedro, qui a démissionné de son poste CR1 au CNRS pour aller faire de l’agriculture bio.
    > J’ai pensé aux dizaines de milliers d’euros que j’ai avancé de ma poche pour m’inscrire à des congrès internationaux très coûteux.
    > Je me suis souvenu d’avoir mangé une pomme et un sandwich en dehors du congrès pendant que nos collègues de l’industrie pharmaceutique allaient au banquet.
    >
    > J’ai pensé au Crédit Impôt Recherche, passé de 1.5 milliards à 6 milliards annuels (soit deux fois le budget du CNRS) sous la présidence Sarkozy.
    > J’ai pensé au Président Hollande, puis au Président Macron qui ont continué sciemment ce hold-up qui fait que je passe mon temps à écrire des projets ANR.
    > J’ai pensé à tou·tes mes collègues à qui l’ont fait gérer la pénurie issue du hold-up.J’ai pensé à tous les projets ANR que j’ai écrits, et qui n’ont pas été sélectionnés.
    >
    > J’ai pensé à ce projet ANR Franco-Allemande, qui n’a eu aucune critique négative, mais dont l’évaluation a tellement duré qu’on m’a dit de la re-déposer telle quelle un an après, et qu’on m’a finalement refusé faute de crédits.
    > J’ai pensé à l’appel Flash de l’ANR sur le coronavirus, qui vient juste d’être publié.
    > J’ai pensé que je pourrais arrêter d’écrire des projets ANR.
    > Mais j’ai pensé ensuite aux précaires qui travaillent sur ces projets dans notre équipe.
    > J’ai pensé que dans tout ça, je n’avais plus le temps de faire de la recherche comme je le souhaitais, ce pour quoi j’avais signé.
    > J’ai pensé que nous avions momentanément perdu la partie.
    > Je me suis demandé si tout cela était vraiment utile pour la société, et si j’étais toujours passionné par ce métier ?
    > Je me suis souvent demandé si j’allais changer pour un boulot inintéressant, nuisible pour la société et pour lequel on me paierait cher ?
    > Non, en fait.
    > J’espère par ma voix avoir fait entendre la colère légitime très présente dans le milieu universitaire et de la recherche publique en général. »

  19. Posted 11 mars 2020 at 12:22 | Permalien

    Contre Macron et la crise qui vient,
    se rassembler à gauche

    Tous les éléments d’une nouvelle récession mondiale se sont accumulés depuis la crise de 2008 : d’énormes dettes publiques et privées, des bulles spéculatives toujours aussi importantes…La fragilité de l’économie capitaliste mondiale est telle qu’un accident peut à tout moment engendrer une récession et une nouvelle crise d’ampleur. Le coronavirus sera-t-il cet élément déclencheur ?

    Résister contre la crise qui vient

    Les bourses sont en chute libre, les prévisions de récession se multiplient. Le capitalisme est un système de compétitivité généralisée, pas de solidarité. Le néo-libéralisme, mode de gestion du capitalisme mondialisé, a engendré des aberrations : délocalisations en masse et donc dépendance de productions à des dizaines de milliers de kilomètres de bien essentiels (les médicaments par exemple), spéculations financières…. Sans parler du développement anti-écologique du transport sur de longues distances de nombreuses productions. Les marches pour le climat prévues les 13 et 14 mars seront l’occasion de rappeler qu’urgence sociale et urgence écologique ne doivent pas être dissociées (voir par exemple l’appel « un même enjeu d’avenir : vers un front populaire écologique » ).

    S’appuyer sur chaque avancée

    Macron et sa bande sont le pur produit de cette idéologie néo-libérale, avec l’idée que chacun est responsable de son sort. C’est ce qui explique les attaques contre l’indemnisation des chômeurs, les différents projets visant à baisser toutes les protections sociales, la volonté de développer le travail soi-disant indépendant au détriment du travail salarié. L’arrêt de la Cour de cassation du 4 mars est un véritable camouflet pour la macronie ( lire l’article « les chauffeurs VTC et les livreurs à vélo sont bien des salariés ».) Pour les syndicats de livreurs à vélo qui commencent à se créer dans le pays c’est un point d’appui essentiel pour conquérir des droits collectifs : salaire minimum, Sécurité sociale… Mais la ministre du travail a annoncé vouloir contourner cette décision. Tout un programme !

    Refuser la violence d’Etat

    Libre-échange généralisé, remise en cause des « conquis » sociaux, et violence d’Etat caractérisent le cours actuel du capitalisme. En France, des violences policières se produisent régulièrement avec les dernières en date contre des manifestations féministes à l’occasion du 8 mars.

    Quant à la violence institutionnelle, le 49-3 en est un exemple ! Cela créée des tensions au sein même du parti présidentiel et de son groupe parlementaire. Une déroute attend les candidats du gouvernement lors des élections municipales des 15 et 22 mars. Tout cela pourrait accentuer la crise politique.

    L’urgence de l’alternative

    Ce n’est pas un hasard si c’est maintenant que l’idée d’un candidat commun de la gauche, pour laquelle la Gauche démocratique et sociale (GDS) milite depuis de longs mois, est à nouveau mise en avant. Pour en finir avec Macron, la gauche doit se rassembler sur un programme commun basé sur des mesures d’urgence sociale et écologique, ce qui marginalisera alors l’extrême-droite.

    Se rassembler dans les luttes, c’est le même combat. Aucune force existante ne peut prétendre être l’alternative à Macron et Le Pen. Assurons la défaite de la macronie et de toutes les droites aux municipale. Et dès le lendemain, ouvrons le débat dans tout le pays : comment arriver à un candidat et à un programme communs de la gauche et de l’écologie ?

  20. Posted 11 mars 2020 at 18:52 | Permalien

    Bonjour,

    nous avions été mal étiquetés par la préfecture de Seine-et-Marne qui nous avait donné l’étiquette PCOM (pour PCF) en lieu et place de l’étiquette liste divers gauche (LDVG). Tous les journaux ayant repris les données du site de ministère, nous voilà labellisés PCF dans la grande presse. Pour rappel notre liste est soutenue par le PCF, le PS, GDS et EELV.
    Nous venons de recevoir ce mail de la préfecture à la suite de notre recours gracieux.
    Je vous laisse apprécier le commentaire sur le ministère de l’Intérieur et la transmission à la presse.
    Anne

    ——– Message transféré ——–
    Sujet : Re: recours sur l’étiquetage de la liste « Combs, à gauche, écologique et citoyenne » à Combs-la-Ville
    Date : Wed, 11 Mar 2020 15:10:43 +0100
    De : PREF77 pref-protocole
    Pour : Anne Mejias de Haro

    Bonjour,

    Nous avons procédé à la requalification de votre liste, de LCOM à LDVG.

    Pour répondre à votre interrogation sur la transmission à la presse: La préfecture n’a transmis, ni via son site, ni par la presse, aucune nuance.

    En revanche il est vrai que le Ministère a pris la décision de publier les listes avec nuance le 2 mars 2020. C’est de bonne foi que nous vous avions indiqué au moment des dépôts de candidature qu’il n’était pas prévu une telle publication, et nous regrettons comme vous la dissonance des discours.

    La presse tire sa source du site du Ministère, sur lequel vous apparaissez dorénavant LDVG.
    Cordialement

    T/COLLABORATIFCABSPReprésentation de l’Etatsignature.png

  21. Posted 13 mars 2020 at 16:25 | Permalien

    https://www.latribune.fr/journal/edition-du-2210/enquete/294134/1957-100.000-morts.html

    1957, 100.000 morts

    Un Français sur cinq a la grippe [?]. Les hôpitaux sont submergés. Les médecins doivent travailler jour et nuit [?]. La majorité des victimes sont des adolescents. » Scénario catastrophe la grippe A ? Non, informations parues dans « Le Journal du dimanche », daté du 13 octobre? 1957. Il y a cinquante-deux ans presque jour pour jour, la France était touchée par une vague de grippe sans précédent. Appelée « grippe asiatique », elle restera dans les annales comme la première pandémie grippale de l’ère moderne. Aujourd’hui oubliée de tous, y compris de ceux qui l’ont vécue [lire encadré], elle fit 2 à 3 millions de morts dans le monde, dont 100.000 dans l’Hexagone. Vingt à trente fois plus qu’une grippe saisonnière classique. Parti de Chine en février ? d’où son nom ? le virus mortel parcourt alors Hong Kong, Taiwan, Singapour et Bornéo, atteint ensuite l’Australie et l’Amérique du Nord avant de frapper l’Europe au début de l’été, en même temps que l’Afrique et l’Amérique. « La propagation a beau être moins rapide que celle du H1N1 aujourd’hui, elle se fait très vite : il faut six mois au virus pour boucler son tour du monde », remarque le virologue Claude Hannoun (1).L’été, peu propice au développement des virus grippaux, se passe sereinement. Mais les choses s’emballent à la rentrée. « Il est intéressant d’observer l’évolution des médias de l’époque », note Luc Hessel, directeur des affaires médicales et publiques chez Sanofi-Pasteur MSD, spécialiste des politiques de vaccination. En juin 1957, le secrétariat d’État à la Santé publique affirme que « l’épidémie de grippe asiatique ne justifie pas d’inquiétude particulière ». La presse se veut donc rassurante. « La maladie n’a rien d’alarmant jusqu’à présent », assure « Le Figaro ». Les victimes signalées à l’étranger ? 100.000 cas aux États-Unis, cinq enfants victimes de la maladie au Royaume-Uni ? n’émeuvent guère. Mais, dès la rentrée scolaire, le ton change. Fin septembre, « Le Figaro » donne la parole au Dr Peretti. Ce conseiller municipal parisien souhaite « renvoyer à une date ultérieure la rentrée scolaire, l’école étant un foyer de contamination par excellence ». Il ne sera guère écouté. Soixante ans après la mort de Pasteur, on ne doute pas des pouvoirs de la médecine. À l’époque, les antibiotiques sont présentés comme une riposte très efficace aux surinfections bactériennes, complications classiques de la grippe. Le professeur Étienne Chabrol explique dans « Le Figaro » du 9 octobre que « la riposte par les antibiotiques nous trouve mieux armés qu’à l’époque de la grippe espagnole ». Mais le nouveau virus se caractérise par une forte contagiosité. « Trouvant devant lui une population dépourvue d’immunité préalable, il atteint un grand nombre de sujets à l’exception de ceux âgés de plus de 70 ans, qui semblaient plus résistants [on comprendra plus tard que ces derniers possèdent la ?mémoire immunitaire? d'un virus similaire, datant vraisemblablement de 1889-1890, Ndlr]. Les nombreux cas sévères étaient des pneumonies virales primitives, sans complications bactériennes, mais une maladie chronique sous-jacente était souvent présente [?]. [Le virus] était également grave pour la femme enceinte au cours du troisième trimestre de grossesse », rapportent Pierre Saliou et deux autres experts dans leur ouvrage « la Grippe en face » (2). « Deux caractéristiques distinguent la pandémie de la ?simple? épidémie : une vaste extension géographique et un virus nouveau face à laquelle la population est en majorité ?naïve?, c’est-à-dire dépourvue d’anticorps », ajoute l’historien de la santé Patrick Zylberman.Les scientifiques, pourtant, s’accrochent à une autre découverte de l’après-guerre : le vaccin. « Dix ans plus tôt, en 1947, on a isolé la première souche du virus à l’Institut Pasteur, premier laboratoire français jamais consacré aux recherches sur la grippe », indique Claude Hannoun. « Mais les méthodes restent très artisanales et le processus, semi-industriel. Deux laboratoires, Pasteur et Mérieux, possèdent des vaccins à peu près équivalents. Pourtant, il n’y a pas de politique de vaccination : on administre le vaccin à quelques dizaines de milliers de personnes, surtout âgées. » Soit, justement, la population la mieux immunisée. De plus, « les vaccins contre la grippe sont moins efficaces que ceux contre la polio, la rougeole, les oreillons ou la variole, soit parce que le virus de la grippe est très instable, soit parce que les vaccins eux-mêmes ne sont pas bien adaptés », rapporte Patrick Zylberman. Pendant ce temps, la pandémie poursuit son avancée dans l’Hexagone. Le pic survient à l’automne 1957. Présente dans le Nord et l’Est (Moselle), la vague grippale s’intensifie brusquement dans la seconde quinzaine d’octobre, entraînant son lot de désorganisations. « L’offensive de la grippe se développe », titre alors « Le Journal du dimanche » du 13 octobre, mentionnant pêle-mêle les « administrations fonctionnant au ralenti » et les « usines à demi-effectifs ». Quelques jours après la rentrée scolaire ? à l’époque, elle a lieu début octobre ?, 30 % des écoliers français sont grippés. Le traitement médiatique reste parfois bon enfant : dans « France-Soir », un pharmacien de la capitale estime qu’« au fond, les Parisiens sont contents de l’avoir eux aussi », cette grippe. Mais la tension monte. Dans les pharmacies, « les malades imaginaires épuisent les stocks de médicaments » (principalement aspirine et vitamine C) note « Le JDD ».Le 14 octobre, « Le Figaro » signale « l’ouverture prochaine de centres de vaccination » à Paris. L’Institut Pasteur annonce que « le vaccin sera délivré avant dix jours aux populations prioritaires », en l’occurrence les médecins et les pharmaciens.La réalité sera tout autre. « Il n’y a pas assez de doses vaccinales et elles arrivent trop tard. La moitié d’entre elles ne seront disponibles qu’après le pic de l’épidémie », indique Patrick Zylberman. Dans l’opinion, l’agacement est à son comble. « Le ministère de la Santé a-t-il du vaccin contre la grippe ? » s’interroge « Le Figaro » le 25 octobre, qui assène : « Nous sommes en pleine épidémie de grippe asiatique et personne ou presque n’a été vacciné. »En fait, la complexité du virus a eu raison du savoir de l’époque. « La pandémie de 1957 est un mauvais coup pour les scientifiques ! » plaisante Claude Hannoun. Le virus est radicalement différent de ses prédécesseurs, et notamment de la fameuse « grippe espagnole », un H1N1. Or le virus de 1957 est un H2N2? Les chercheurs le comprendront trop tard. « Le vaccin ne fonctionnait pas car il n’était tout simplement pas adapté au nouveau virus. Un peu comme si, aujourd’hui, on se vaccinait avec le vaccin contre la grippe saisonnière en pensant se protéger du H1N1 », explique Claude Hannoun.Fin octobre, la chose semble entendue : « L’Institut Pasteur [?] ne disposera que d’une quantité absolument négligeable de vaccins », tranche « Le Monde » du 27-28 octobre, qui souligne que les médecins et les techniciens de Pasteur ont réagi avec « bon sens » : « Ils ont décidé de ne point se faire vacciner ! » Sans vaccin, ni médicament miracle, la première pandémie moderne s’éteint? naturellement. « Les vagues de pandémies finissent toujours par s’atténuer spontanément », souligne Luc Hessel. « Les répliques ont été de moins en moins importantes d’année en année, au fur et à mesure que l’immunité augmentait dans la population. On estime qu’à l’hiver 1957-1958, 20 % des Français ont été malades, donc immunisés, auxquels il convient d’ajouter 5 % de ?porteurs sains? qui ont attrapé le virus sans le savoir. Petit à petit, celui-ci est devenu saisonnier », note Claude Hannoun. « Le virus de la grippe est un virus voyou : il ?s’échappe? en mutant de manière marginale, par un phénomène de dérive génétique, indique Luc Hessel. Un peu comme s’il changeait de manteau chaque hiver? » Durant l’hiver 1957-1958, ce changement de garde-robe aura fait 9 millions de malades et 100.000 morts en France. Il faudra attendre près de dix ans et la seconde pandémie grippale mondiale de l’ère moderne pour que ce virus H2N2 soit supplanté par un troisième, le H3N2. n (1) Auteur de « La grippe, ennemi intime », éditions Balland.(2) « La grippe en face », Yves Buisson, élisabeth Nicand et Pierre Saliou, éditions Xavier Montauban.La pandémie de 1957 est de type H2N2, et non H1N1. Les scientifiques de l’époque le comprendront trop tard pour élaborer un vaccin efficace. Au cours de l’année 1957-1958, le virus de type H2N2 tue 2 à 3 millions de personnes dans le monde.Neuf millions de Français contractent la maladie.

  22. Posted 13 mars 2020 at 23:59 | Permalien

    U SUJET DU CORONAVIRUS

    par le Professeur Gilbert DERAY, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris

    Coronavirus, attention danger, mais pas celui que vous croyez.

    Depuis 30 ans, de mon observatoire hospitalier, j’ai vécu de nombreuses crises sanitaires, HIV, SRAS, MERS, résurgence de la tuberculose, bactéries multi-résistantes, nous les avons gérées dans le calme et très efficacement.

    Aucune n’a donné lieu à la panique actuelle.

    Je n’ai jamais vécu un tel degré d’inquiétude pour une maladie infectieuse et d’ailleurs pour aucune autre.

    Et pourtant, Je ne suis pas inquiet quant aux conséquences médicales du Coronavirus. Rien dans les chiffres actuels sur la mortalité et la diffusion du virus ne justifie la panique mondiale sanitaire et surtout économique.

    Les mesures prises sont adaptées et efficaces et elles permettront le contrôle de l’épidémie. C’est déjà le cas en Chine, foyer initial et de loin le plus important de cet agent infectieux, ou l’épidémie est en train de s’éteindre.

    L’avenir proche dira si je me suis trompé.

    Par contre,

    • Je suis inquiet des vols de masques et que ceux nécessaires à la protection des personnels soignants et des personnes à risque, nos anciens et celles déjà malades, en particulier les patients immunodéprimés, soient distribués pour une efficacité nulle dans les aéroports, les cafés et les centres commerciaux.

    • Je suis inquiet des vols de gels nettoyants.

    • Je suis inquiet de ces rixes pour acheter du papier toilette et des boîtes de riz et de pâtes.

    • Je suis inquiet de cette terreur qui conduit à faire des stocks obscènes de nourriture dans des pays où elle est disponible dans une abondance tout aussi obscène.

    • Je suis inquiet pour nos anciens déjà seuls et qu’il ne faut plus ni voir ni toucher de peur de les tuer. Ils mourront plus vite mais « seulement « de solitude. Nous avions l’habitude de ne pas rendre visite à nos parents et grands-parents si nous avions la grippe, pas de les éviter « au cas où » et pour une durée indéterminée, ce n’est en rien différent pour le coronavirus

    • Je suis inquiet que la santé ne devienne un objet de communication belliqueuse et de conflit comme un autre, alors qu’elle devrait être une cause ultime de lutte dans le rassemblement.

    • Je suis inquiet que notre système de santé, déjà en grandes difficultés, soit prochainement débordé par un afflux de malades au moindre signe de syndrome grippal. Ce sont alors toutes les autres maladies que nous ne pourrons prendre en charge. Un infarctus du myocarde ou une appendicite ce sont toujours des urgences, un virus rarement.

    La couverture médiatique sur le coronavirus est très anxiogène et elle participe à l’affolement de chacun.

    Cela conduit aux théories du complot les plus folles du genre, « ils nous cachent quelque chose ». Rien n’est obscur, c’est impossible en médecine dans ce monde du numérique ou la connaissance scientifique est immédiate et sans filtre.

    Le coronavirus ne tue (presque) que les organismes déjà fragiles.

    Je suis inquiet que ce minuscule être vivant ne fasse que dévoiler les immenses fractures et fragilités de nos sociétés. Les morts qui se compteront alors par millions seront ceux de l’affrontement des individus dans l’indifférence totale de l’intérêt collectif.

    Professeur Gilbert DERAY, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris

  23. Posted 15 mars 2020 at 19:01 | Permalien

    bonjour,
    nous ajusterons les 3 et 4 avril s’il y’a confinement imposé partout, nous ferons cela par téléphone en effet,
    la suppression du 2° tour des municipales ? ça ne serait pas surprenant d’autant qu’ils vont perdre le premier tour
    mais attention tout cela dans son déroulé, est d’abord politique avant d’être scientifique : comme la crise financiere dont ils ne parlent pas

    1°) ce n’est pas une raison de ne pas voter au 1er tour,
    les macroniens organisent la panique sur les RS mais dans leurs rangs la consigne est d’aller voter a tout prix, c’est gros !
    à Paris, il n’y a que 1% de votants en moins et il manque moins de 5 % au national :
    le vote a lieu c’est un FAIT,
    il faut donc voter !
    on n’est pas l’union sacrée, ni dans la panique : si plus de 50 % des gens votent ça signifie bien quelque chose !
    et si des notres paniquent ce n’est pas sain,
    ils n’auraient jamais franchi la Neva gelée en février 17 !

    la grippe tue 10 000 personnes en ce moment même et les hôpitaux ne peuvent prendre ces malades là, alors évidemment ils ont été cassés et cela leur est difficile pour faire face au coronavirus et ses 90 morts,
    la recherche a été cassée, cf l’excellent article du chercheur de Marseille que Dominique nous a envoyé, il faut le publier

    2°) ce n’est pas justifié que Macron qui a cassé l’hôpital et la recherche dans ce pays, donne des leçons et manipule les élections qu’il a perdues d’avance : il ne faut pas reculer d’un pied la dessus, il faut dénoncer Macron pour protéger les victimes de sa politique.
    Ceux qui souffrent et meurent c’est à cause de Macron qui a désarmé nos soignants nos infirmiers nos médecins, nos hôpitaux, ferme plus de 16700 lits, supprimé des milliards de credit et la panique vient de là,
    les gens qui ont peur c’est parce qu’ils n‘ont pas confiance parce qu’il savent que leurs hôpitaux et chercheurs n’ont pas les moyens de faire face !
    pas un pouce d’union sacrée, pas un pouce de concession à Macron dans ses manoeuvres
    bien a vous, gerard

  24. Posted 16 mars 2020 at 9:56 | Permalien

    Cher camarades, Gérard, Christian, Jean-Claude, Bernard et Eric,

    Je me permets de vous apporter quelques éléments concernant l’élection municipale à Aubervilliers.

    Comme attendu, c’est la liste d’union de la droite qui est arrivée en tête, réunissant plus de 25 % des voix.

    Ce score n’est en rien étonnant, car il s’agit du socle électoral de la droite que l’on observe classiquement dans ma ville, et qui se situe entre 25 % et 30 % des voix.

    La bonne nouvelle, c’est que cette liste ne dispose pas de reports possibles de voix dans le cadre du second tour. Il est donc peu vraisemblable que l’on observe un basculement à droite à Aubervilliers.

    Mais surtout, l’autre bonne nouvelle, de taille, c’est notre liste, soutenue par GDS, GRS, les Radicaux de Gauche et Génération-S, est en tête de la gauche face à celle de la Maire soutenue par le PCF, LFI, EELV et le PRG !!!

    Voici les scores dans l’ordre décroissant :
    Liste soutenue par LR, UDI, Modem et LREM, menée par Karine Franclet : 25,69 %
    Liste soutenue par GDS, Génération-S, GRS et les Radicaux de Gauche, menée par Sofienne Karroumi : 19,09 %
    Liste soutenue par le PCF, LFI, EELV et le PRG, menée par Mériem Derkaoui : 17,67 %
    Liste citoyenne DVG, menée par Zishan Butt : 15,77 %
    Liste soutenue par le PS menée par Marc Guerrien : 13,08 %
    Liste soutenue par la Gauche Communiste et le POID, menée par Jean-Jacques Karman : 7,43 %
    Liste soutenue par LO, menée par Alain Noé : 1,27 %

    La Maire et le PCF semblent cependant avoir refusé d’envisager toute discussion avec notre liste, puisque la Maire a tenu un discours laissant entendre qu’elle se maintiendrait au second tour et demandant aux forces de gauche de la rejoindre.

    Je voulais savoir si vous pouviez joindre la direction du PCF (et celle des autres mouvements qui soutiennent sa liste) pour les en informer et leur demander de rappeler leurs militants locaux non seulement à la raison, mais surtout aux principes qui prévalent dans les relations entre mouvements de gauche, notamment dans des contextes électoraux. (S’ils voulaient redonner un espoir de victoire à la droite, ils ne pourraient pas s’y prendre autrement.)

    Je suis prêt à me rendre disponible, avec notre tête de liste et notre directeur de campagne, pour toute rencontre éventuelle.

    Cordialement,

    Fethi CHOUDER
    GDS Aubervilliers

  25. Posted 16 mars 2020 at 10:07 | Permalien

    Bonjour Mr Filoche

    Je vous prie de m’excuser de pas avoir répondu.
    Mon drh nous a bien confirmé qu’on était pas obligé d’accepter le temps partiel.

    Et maintenant, les situations d’urgences s’accumulent de jour en jour,
    Nous avons reçu un mail hier dimanche de mon DRH pour nous prononcer sur la situation des fermetures de toutes les agences de voyages ( car je travaille pour le secteur d’activité dans le tourisme),

    -chômage total pour l’ensemble du réseau d’agence suite fermeture imposée par le gouvernement (alors que nous avons des agences de rue qui ne rentrent pas dans le cadre des mesures imposée par le gouvernement)
    -activité partielle chômée à 90% pour l’ensemble des services et département de l’entreprise sur ces points la direction va impacter progressivement les services en fonction des impératifs d’activité,
    ( et là je conçois tout fait ces mesures , nous mettons en place le télétravail.)

    A cela je pense que nous devons nous fier à l’évidence en rapport avec l’ordre des autorités du gouvernement, le télétravail sera mis en place pour plusieurs services, tous mes collègues élus se sont prononcés favorable pour les nouvelles mesures de chômage technique sauf moi pour ma part j’ai répondu que je me prononçais pas pour le moment , question difficile à répondre à la va vite sans porter un temps de réflexion en équipe, je n’aime pas répondre tout de suite pour le plaisir de certains car pendant des années quand je demande de revoir les avantages en matière de sécurité ou parler des primes à la direction pour les salariés, la direction met des semaines à nous répondre et pour la plupart du temps, les demandes sont refusées ce n’est pas dans un esprit de vengeance mais j’ai le droit de réfléchir aussi.

    Cependant nous avons des agences de rue ou nous pouvons continuer à travailler tant que le confinement n’est pas déclaré officiellement par le gouvernement tout comme les petits commerces franprix carrefour ect…ouvert en ce moment .

    A votre avis quelles sont les meilleures questions à poser selon vous ?

    je dois faire un retour par mail à mon DRH;

    -Pour les nouvelles mesures du chômage technique
    -contre les nouvelles mesures de chômage technique

    Voici ce que je vais proposer par mail à mon DRH ;

    bon pour accord pour l’activité partielle à 90% pour l’ensemble des services et département , je souhaite cependant que nous puissions mettre en place un salarié par agence en télétravail en prévisons de la qualité de traitement de nos clients en tant que conseillés et je ne souhaite pas que le service qualité gère la relance de mes propres clients de mon agence, nous devons suivre nos clients car ils ont payé les frais agence pour le bon suivi de leurs dossiers ,on leurs doit bien ça n’oublions pas qu’internet est un concurent majeur pour faire face aux maintient de nos emplois.

    Je suggère 1 salarié en relance pour 2 agences , cette suggestion dans l’intérêt économique de l’entreprise et le maintien de nos emplois pour les mois à venir dans notre secteur d’activité .

    Alors qu’en pensez vous?

    Merci de votre attention Mr Filoche

    Jamila

  26. Posted 16 mars 2020 at 12:12 | Permalien

    Premier tour des élections municipales : déclaration du Parti communiste français

    Le premier tour de ces élections municipales s’est tenu dans la situation exceptionnelle de la crise sanitaire du coronavirus.
    Cela a évidemment pesé sur une abstention qui, à plus de 54%, s’avère historique.
    Il faut, dans ce contexte particulièrement difficile, saluer l’engagement des élus municipaux et des personnels communaux, qui ont permis la continuité de cet exercice démocratique essentiel.
    Cet engagement constitue un atout pour la mobilisation de toute la nation et pour la construction des solidarités populaires indispensables face à la menace pesant sur le pays.
    La priorité est à l’amplification de la mobilisation nationale contre la pandémie.
    Il appartient dans ce cadre à l’exécutif d’informer, sur la base des estimations des autorités sanitaires, sur l’évolution de la pandémie, et sur les conditions dans lesquelles les opérations de vote du second tour pourront ou non se tenir.
    Parce que l’implication de chacun et chacune va être indispensable, les décisions à prendre ne peuvent relever du seul président de la République et de son gouvernement. Elles doivent être prises en concertation avec les partis représentés au Parlement, qui doivent être prochainement réunis.
    Au-delà, les premiers résultats du scrutin font apparaître la bonne tenue des listes de large rassemblement à gauche, et tout particulièrement de celles que conduisent des communistes.
    Ainsi, à cette heure, alors que l’on ne connaît pas encore tous les résultats, sont notamment remportées au premier tour des villes comme Montreuil-sous-Bois, Stains, Fontenay-sous-Bois, Bonneuil, Nanterre, Gennevilliers, Martigues, Vierzon, Dieppe, Tarnos, Saint-Amand-les-Eaux, Avion etc.
    Au Havre, le Premier ministre subit la sanction de la politique de casse sociale et de régression démocratique de son gouvernement. Il perd 8 points sur son résultat de 2014, Jean-Paul Lecocq obtenant face à lui le score de 35 %.
    Le Parti communiste français y voit une invitation à défendre les communes, pilier de notre République, et à consolider les politiques publiques qui font de celles-ci des laboratoires de progrès social et écologique au quotidien.
    Plus que jamais, l ‘humain et la planète doivent être au cœur des politiques à mettre en œuvre pour répondre aux attentes des Françaises et des Français.
    Ce soir, les communistes et leurs élus sont mobilisés pour poursuive la bataille engagée pour le premier tour de ces municipales. Partout où c’est possible, ils appellent au plus large rassemblement des forces de gauche et écologistes pour l’emporter face aux listes soutenues par le gouvernement, la droite et l’extrême droite.

    Paris 15 mars 2020
    Parti communiste français

  27. Posted 16 mars 2020 at 23:02 | Permalien

    Les vieux se rebiffent

    La plus étrange soirée électorale de l’histoire, où les médecins volaient la vedette aux politiques, les statistiques sanitaires aux pourcentages de voix, a fait passer au second plan les leçons de ce premier tour des municipales. Pourtant, si l’on se détache un instant de l’angoisse ambiante – difficile exercice –, elles méritent qu’on s’y arrête un instant, avant de savoir, par Emmanuel Macron qui parle ce lundi soir, à quelle sauce nous serons confinés.

    Le scrutin renverse en effet la plupart des conclusions qu’on tirait jusque-là de la vie politique française.

    En un mot : ces municipales ont marqué la revanche du vieux sur le neuf.

    Le neuf ? La domination électorale de La République en marche, qui a duré deux ans, de la présidentielle aux européennes. Sans implantation, sans élus locaux en dehors des barons venus de la droite, fondé sur un parti-start up aux adhérents d’un jour et d’un clic, le parti macronien ramasse une veste sans appel.

    Symbole de cette déconfiture : l’effondrement de Gérard Collomb, qui croyait tenir solidement son royaume en revêtant ses habits macroniens et se retrouve sans couronne. Aucune conquête, aucun fief en propre, un score globalement faible pour LREM : le Président est suspendu au-dessus d’un pays qui lui est largement étranger.

    Le vieux ? Les sortants, en premier lieu, qui ont en général gardé la confiance de leurs administrés et se retrouvent souvent en tête du scrutin. Loin de faire fuir les électeurs, l’exercice du pouvoir local les a fidélisés : tout le contraire du «dégagisme» qui semblait la règle depuis 2017. Cette prime au pouvoir en place vaut pour tous les partis, à Paris, à Lille, à Rennes ou à Nantes pour le PS, un peu partout pour LR, à Grenoble pour les Verts, et même dans les mairies RN ou apparentées, comme à Béziers, où Robert Ménard remporte une élection de maréchal, ou à Hénin-Beaumont où le RN est réélu triomphalement. Corollaire de ce théorème : LFI, parti dégagiste par excellence, a fait le choix de sauter par-dessus le scrutin dans la plupart des cas, faute de combattants. Et à Paris, sa candidate tombe au-dessous des 5%.

    Le vieux encore : les partis traditionnels, qui gardent tous leur implantation. La droite classique devrait, s’il y a un second tour, maintenir ses positions de force. Contrairement à ce qu’on pensait, le conservatisme conserve… Le PS qu’on disait agonisant garde ses anciennes terres et fait même de bons scores dans certaines villes où il n’était pas au pouvoir. De même la bonne vieille union de la gauche, selon des arrangements variés (avec ou sans Verts, avec ou sans LFI), prouve encore son efficacité. Elle permet aux sortants de gauche de faire bonne figure, elle pousse les Verts quand ils sont têtes de liste, elle laisse même envisager certains gains appréciables. Symbole de sa pertinence : le bon score de la liste d’union à Marseille, où Martine Vassal, héritière d’un gaudinisme dévalué, subit une grave déconvenue dans ce premier tour. Partout ou presque, l’antagonisme droite-gauche, réputé obsolète, a dominé la campagne et le scrutin.

    On dira que la percée des écologistes, trait principal de cette élection, traduit un réel renouveau. Réflexion juste, à cette nuance près : le parti vert est un vieux routier des compétitions électorales et participe depuis longtemps à nombre de majorités municipales. Les réalisations qu’il pousse depuis des décennies se sont inscrites dans le paysage urbain dans de nombreuses villes et recueillent l’assentiment des électeurs. Ce qui est neuf, c’est la prise de conscience écologique de l’opinion, qui fait passer les Verts du second plan au premier dans plusieurs grandes villes. Mais là encore la tradition s’impose : pour gagner des mairies, la plupart du temps, les écologistes doivent s’allier avec les anciens partis de gauche, comme ils le font depuis longtemps. En principe, l’écologie transcende les anciens clivages. En réalité électorale, elle est une composante de la gauche, plus forte qu’auparavant, mais encore incapable de l’emporter seule. Le vert est une couleur qui s’affirme. Mais sans le rose et le rouge, elle reste minoritaire.

    LAURENT JOFFRIN

  28. Posted 16 mars 2020 at 23:36 | Permalien

    Le chef du gouvernement espagnol a annoncé samedi la mise à disposition des moyens des hôpitaux privés, pour gérer la crise. Le risque de saturation des hôpitaux publics face à l’épidémie est le résultat d’une politique de coupes budgétaires.

    L’épidémie de coronavirus en Espagne est en train de tester la résistance d’un système de santé public déjà affaibli par des années de coupes budgétaires. Les indices d’une saturation à venir des hôpitaux se multiplient, en particulier dans la région de Madrid, qui fut le laboratoire du modèle de privatisation de la santé défendue par l’ex-présidente de la région, la très droitière Esperanza Aguirre (de 2003 à 2012), et qui est aussi aujourd’hui l’épicentre de l’épidémie.

    InfoLibre, partenaire de Mediapart en Espagne, a recueilli des témoignages de professionnels de la santé et compilé des rapports. Tous vont dans le même sens, et établissent un lien entre l’affaiblissement de la capacité de réponse de l’hôpital public, et les coupes budgétaires et privatisations des dernières années. Bien plus que les comportements opportunistes de certains établissements privés, qui ne jouent qu’à la marge sur l’expansion de l’épidémie au niveau national, jugent les mêmes spécialistes.

    Le débat sur la bonne coordination entre santé publique et médecine privée intervient alors que le gouvernement du socialiste Pedro Sánchez a décidé, en décrétant samedi « l’état d’alerte », de mettre à disposition du ministère de la santé les moyens de la santé privée. Un secteur qui représente 464 hôpitaux (sur les 806 d’Espagne), et quelque 50 000 lits (pour les 158 000 existants).

    Pour Marciano Sánchez Bayle, président d’une Fédération d’associations de défense de la santé publique (FADSP), l’une des clés de la crise en cours s’explique par « l’insuffisance des moyens [financiers du système public], résultat d’une politique intentionnelle, menée depuis des années, qui fait que la capacité de réponse du système face à l’épidémie est amputée ».

    La crise du coronavirus éclate à un moment de forte progression de la santé privée, régulière depuis le surgissement de la crise économique en 2008. Selon le dernier rapport de l’Institut pour le développement et l’intégration de la santé, le chiffre d’affaires de la médecine privée a atteint en 2017 un niveau record, à 6,4 milliards d’euros (+3,7 % par rapport à 2016, et + 17 % par rapport à 2013). Le modèle des hôpitaux dits concertés – c’est-à-dire des centres privés, qui sous-traitent des services au public –, est aussi en progression.

    À l’inverse, les dépenses pour la santé publique sont en recul – 68 milliards en 2017 –, en deçà des niveaux de dépenses durant les premières années de crise (70 milliards en 2009, 69,5 milliards en 2010). Le rapport de l’une des principales centrales espagnoles, les Commissions ouvrières (CCOO), qui s’est penché sur les budgets annuels des régions, chiffre à huit milliards le montant des coupes budgétaires dans la santé depuis 2008.

    En parallèle, le nombre de lits dans l’hôpital public a reculé de près de 5 000 sur la période. De 2010 à 2017, quand le personnel des hôpitaux privés a augmenté de près de 16 % (93 905 personnels), celui des hôpitaux publics a presque stagné (+0,9 %, à 476 128 personnes).

    Madrid, la Catalogne, les Baléares, les Canaries et le Pays basque sont, parmi les 17 communautés autonomes du pays (l’équivalent des régions), les plus touchées par la privatisation de la santé, selon une autre étude, réalisée par la FADSP. Dans la région de Madrid, 50 des 83 hôpitaux sont privés, et la gestion de sept autres est mixte (des hôpitaux publics dont la gestion a été confiée au privé).

    La progression du secteur privé s’accompagne, selon les experts, par une forte fragmentation de l’offre médicale, qui complique la coordination en temps de crise. Depuis quelques jours, l’attitude de certains hôpitaux privés, mais aussi des établissements « concertés » et d’autres encore, dits « mixtes », se trouve sous le feu des critiques. Ils seraient responsables, pour leurs adversaires, d’une partie de la progression de l’épidémie.

    Certains se seraient contentés de rediriger des patients testés positifs vers des hôpitaux publics, ce qui expliquerait une partie de leur engorgement actuel en Espagne. Des établissements auraient aussi fait payer 300 euros le test de coronavirus pour des personnes sans symptômes apparents, alors qu’il ne coûte que 40 euros en théorie, appuyant l’idée que

    Accusé de ces pratiques, un hôpital mi-public mi-privé madrilène, celui de Valdemoro (dans le sud de la région de Madrid), s’est justifié, dans les colonnes de El País, en renvoyant à une directive du système de santé madrilène. Le ministère de la santé espagnol ne précise pas combien de cas de patients atteints du coronavirus sont soignés dans un hôpital privé. Il faut s’en tenir aux chiffres fournis par le secteur lui-même, et la fédération Aspe en particulier : il y avait, mercredi dernier, plus de 200 patients traités dans les hôpitaux privés.
    Pour Vicente Ortún, un ancien doyen de l’université Pompeu Fabra à Barcelone, et bon connaisseur du processus de privatisation des hôpitaux, ces comportements n’ont pas d’impact décisif sur l’épidémie. « Il y aura toujours des comportements opportunistes. Si l’on fait payer un test qui vaut 40 euros, 300, c’est contestable. Mais ce n’est pas quelque chose qui pèse sur le système. » À l’inverse des coupes budgétaires dans la santé publique.

    Marciano Sánchez Bayle est du même avis. « Le secteur privé fait de l’assistance sanitaire. Il cherche à faire des affaires. Ce qui, en soi, n’est pas répréhensible. Le problème, c’est que l’on nous a expliqué depuis des années que le développement du secteur privé allait profiter à la santé des Espagnols, alors qu’en réalité, tout un réseau de garanties sociales a disparu, et la capacité de réponse s’est amoindrie. »

    Quant à Javier Padilla, un médecin généraliste auteur d’un essai récent sur la santé publique (Qui allons-nous laisser mourir ? Éditions Capitán Swing, non traduit en français, 2019), il résume : « Le secteur privé ne prend que les risques qu’il peut anticiper et assumer. Les épidémies, par nature, sont imprévisibles. »

    L’article original d’InfoLibre est à lire ici, en espagnol.

    Traduction et adaptation: Ludovic Lamant

  29. Posted 17 mars 2020 at 9:26 | Permalien

    Bonjour à tous,

    Je vous livre mon sentiment sur la situation :

    1) Le ton du discours macron est vraiment odieux, il fait des leçons de morale alors qu’il demandait il y a quelques jours de continuer à sortir, qu’il disait que ce n’était pas grave. Sans compter qu’il n’a pas été capable de fermer l’espace aérien en janvier (en bon néolibéral) et de suivre les recommandations de l’OMS de l’époque. Il a tardé à prendre la mesure du problème (manque de connaissance scientifique sur ce qu’est une exponentielle, ce n’est pas au programme de l’ENA : il faut autant de temps pour passer de 1 cas à 1000 cas que de 1000 cas à toute la France). Donc quand on prend des mesures à 5000 cas… Sans compter le mépris de l’hôpital depuis le début du quinquennat… A titre de comparaison, trump qui est moqué par les journalistes français pour avoir tardé, a pris des décisions à partir de 1000 cas, ce qui reviendrait en France à 200 cas. La Tchéquie a fermé les frontières à 40 cas.

    2) Les recommandations actuelles de l’OMS, qui exhorte à tester systématiquement les cas suspects, ne sont pas suivies (https://news.un.org/fr/story/2020/03/1064142).

    3) Il demande aux travailleurs qui ne peuvent pas faire de télétravail d’aller au travail. C’est un risque sanitaire, il faudrait mettre une limite (par exemple 50 ans / 55 ans). Le taux de mortalité des malades augmente avec l’âge. Les travailleurs âgés doivent donc rester confinés.

    4) Enfin pour les travailleurs qui doivent aller travailler il n’y a rien sur les mesures sanitaires de protections pour le transport (métro) et sur le lieu de travail. Encore un risque.

    5) Pour les réformes reportées et les précédentes il faudrait peut-être demander l’annulation : ce sont des réformes néolibérales et d’après le ministre de l’économie ce monde néolibéral est derrière nous.

    6) Quelle est la stratégie de sortie du confinement ? Attendre que les hôpitaux soient soulagés pour éviter la surmortalité liée au manque de matériel (dans ce cas environ 3 semaines) ? Attendre la fin de diffusion du virus dans le pays (dans ce cas c’est très très long : grippe espagnole dans le monde : premier cas en mars 1918, dernier cas en juillet 1921) ?

    7) Comment gérer les foyers qui n’ont pas internet ? Quelle prévention pour lutter contre la « déprime » liée à l’isolement pour les personnes seules ?

    Bon courage à tous,

    A bientôt

    Thomas

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