Pour les 75 ans de la Sécu 75 personnalités du monde associatif, syndical et politique signent « Pour que vive la Sécurité Sociale ! »

Convergence des Services Publics

Pour les 75 ans de la Sécu 75 personnalités du monde associatif, syndical et politique signent  « Pour que vive la Sécurité Sociale ! »

Malgré la crise sanitaire la politique de destruction de la sécurité sociale et des services publics se poursuit : report de la dette COVID avec un taux d’intérêt supérieur à celui auquel l’État a droit., fermetures de lits, urgences menacées et leur gratuité supprimée, … et Bruno Lemaire annonce une attaque en règle sur le régime des retraites !
La sécurité sociale, bâtie par Ambroise Croizat à l’après-guerre dans la droite ligne du programme les jours heureux du Conseil National de la Résistance, n’a jamais été aussi directement et frontalement attaquée. Face à cette volonté manifeste de destruction de notre bien commun, nous devons redonner vie et sens en ce 21ème siècle aux principes fondateurs de la Sécurité sociale : unicité (institution unique et obligatoire), universalité (couverture de tous les citoyens), l’uniformité des prestations, solidarité (en cotisant selon ses moyens et en recevant selon ses besoins) et démocratie.
Dans la continuité du colloque du 2 octobre 2020 à l’Ecole Nationale Supérieure de la Sécurité Sociale à St Etienne initiée par la Convergence Nationale des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics pour les 75 ans de la Sécurité Sociale, 37 organisations syndicales (CGT, Confédération paysanne, FSU, UNEF, Solidaires), associatives (Alternative mutualiste, ATTAC, CNAFAL, CNL, Collectif des associations citoyennes, DAL, Convergence services publics, Coordination nationale des hôpitaux publics et maternité de proximités, Fondation Copernic, Les économistes atterrés, People Health Mouvement France, Réseau éducation populaire, Résistance Sociale, UFAL, Union Syndicale de la Psychiatrie, UNRPA Ensembles & Solidaires,) et l’ensemble des partis de gauche et écologistes lancent un appel « Pour que Vive le Sécurité Sociale ! » et demandent à nos concitoyens de le signer.
Paris le 12/01/2021

Liste des 75 premiers signataires
Pierre CAILLAUD-CROIZAT petit-fils d’Ambroise Croizat, Michel ETIEVENT historien, Anne GERVAIS Hépatologue AP/HP, Claire GIARDELLI artiste musicienne, André GRIMALDI Professeur émérite, Jean-Noël LAURENTI universitaire, Gilles PERRET réalisateur-, Fréderic PIERRU chercheur, Christophe PRUDHOMME Urgentiste Samu 93 porte-parole AMUF, Fréderic STAMBACH médecin généraliste, Daniel WALLACH médecin honoraire des Hôpitaux de Paris,
Rémi AUFRERE PRIVEL Syndicaliste FGTE CFDT Transports, Marinette BACHE présidente de Résistance Sociale, Francis BALAY président Alternative Mutualiste, Michel BAROU porte-parole de la Confédération Paysanne, Julien BAYOU secrétaire EELV, Olivier BESANCENOT porte-parole NPA, Frédéric BOCCARA Economiste PCF membre CESE, Jean-Claude BOUAL Collectif des Associations Citoyennes, Marylène CAHOUET FSU, Mireille CARROT membre de la direction confédérale de la CGT, Jean-Claude CHAILLEY secrétaire de Résistance Sociale, Marlène COLLINEAU adjointe à la maire de Nantes élue métropolitaine GDS, Alain COULOMBEL porte-parole EELV, Nathalie COUTINET Economistes atterrés, Marc Méric DE BELLETON Co-secrétaire Jeunes Ecologistes, Anne DE HARO GDS, lanceuse d’alerte et conseillère municipale de Combs-la-Ville, Arnaud DE MORGNY coordonnateur GRS IDF, Jean-Marc DEVAUCHELLE, Secrétaire Sud Santé Sociaux, Alexandre DI CIOCCIO Administrateur Mutuale, Nelly DI GIOVANNI Administratrice UNRPA, Gérard FILOCHE GDS, Francisco GARCIA président UNRPA, Christian GAUDRAY président UFAL, Alain GAULON secrétaire confédéral CNL, Delphine GLACHANT présidente de l’Union Syndicale de la Psychiatrie, Murielle GUILBERT Codéléguée générale de Solidaires, Aneth HEMBERT Cosecrétaire Jeunes Ecologistes, Eddie JACQUEMART président CNL, Michel JALLAMION président de la Convergence nationale des services publics, Régis JUANICO député Génération.s, Christian KHALIFA président de l’INDECOSA-CGT, Jean LAFONT cofondateur PEPS, Jean-Luc LAURENT président MRC, Pierre LAURENT vice-président du Sénat PCF, Michèle LEFLON présidente Coordination des Hôpitaux et Maternités de proximité, Claire LEJEUNE Jeunes Ecologistes, Marie-Noëlle LIENNEMAN Sénatrice GRS, Benjamin LUCAS coordinateur Génération.s, Jean-Claude MAMET Ensemble !, Emmanuel MAUREL député européen GRS, Jean-Luc MELENCHON député président du groupe LFI à l’AN, Corinne NARASSIGUIN secrétaire nationale du PS, Evelyne NGO secrétaire nationale de Solidaires, Vladimir NIEDDU Peoples Health Movement Europe, Olivier NOBILE délégué national UFAL, Mathilde PANOT députée FI, Catherine PERRET secrétaire confédérale CGT, Nicolas POMIES UFAL, Raymonde PONCET sénatrice EELV, Christine POUPIN porte-parole NPA, Philippe POUTOU porte-parole NPA, Raphaël PRADEAU porte-parole ATTAC, Adrien QUATENNENS député coordinateur FI, Claire RABES secrétaire nationale PS, Sandrine ROUSSEAU porte-parole EELV, Fabien ROUSSEL député secrétaire du PCF, Frédéric SANCHEZ secrétaire CGT-FTM, Patrice SIARD Secrétaire général R&S, Sophie TAILLE-POLLIAN sénatrice coordinatrice Génération.s, Bernard TEPER Co-animateur Réseau Education Populaire, Benoît TESTE secrétaire général FSU, Aurélie TROUVE porte-parole d’ATTAC, Evelyne VAN DER HEYME Notre Santé en Danger, Pierre ZILBER Président Mutuale.

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6 Commentaires

  1. Alain
    Posted 22 janvier 2021 at 15:28 | Permalien

    Un superbe idée, mais cet article écrit en gros sur fond noir est complètement illisible sur un smartphone. J’ai essayé et renoncé. Dommage

    Et en plus, le captcha, un vrai désastre à remplir. Il aurait besoin de l’aide d’un informaticien Gégé

  2. Posted 24 janvier 2021 at 20:17 | Permalien

    Le Sacré Cœur monument historique!

    Macron insulte la mémoire ouvrière de la Commune, par Robert Duguet

    L’affreuse basilique du Sacré-Cœur devrait être classée monument historique. Cette décision a été avancée par le préfet d’Ile de France, Marc Guillaume, donc par Napoléon le tout petit, avec l’agrément de Roselyne Bachelot, ministre de la culture, le soutien de la néo-socialiste Hildago (1), le tout couronné par l’avis favorable de la Commission régionale du patrimoine et de l’architecture.

    Après la sortie remarquée de Macron rappelant la mémoire du « grand soldat » que fut le maréchal Pétain, ce gouvernement ne nous épargne rien. Rappelons que pour nous, qui nous situons dans l’héritage du mouvement ouvrier, il n’y a pas deux Pétain, le premier sacré par la bourgeoisie « vainqueur de Verdun » et l’autre qui capitule devant Hitler. Alors que la première révolution russe de février 1917 se déploie, l’offensive du général Nivelle au printemps qui fait 200 000 victimes entraine un mouvement de révolte au sein de l’armée. Le « grand soldat » Pétain fait fusiller un soldat sur dix dans les régiments mutinés.

    Les défenseurs techniques du projet affirment qu’il ne s’agit que d’un « geste architectural », au demeurant parfaitement récusable sur le plan artistique.

    Karen Taïeb, élue en charge du patrimoine déclare : « Si la Ville de Paris a émis un avis favorable à l’inscription de l’édifice au titre des monuments historiques, c’est que nous voyons là l’occasion de réconcilier ces deux histoires », et le préfet ajoute : « Notre préoccupation est strictement patrimoniale et vise à s’assurer de la transmission de ce symbole de Paris aux générations futures ».

    L’heureux complément de cette politique c’est aussi une attaque contre la loi de 1905. Concernant le régime de propriété des édifices du culte, intégré dans la loi de 1905 et complété par celle du 2 janvier 1907 et du 13 avril 1913, voici quel est leur régime : pour ceux construits avant 1905 : ils appartiennent à l’État, aux départements, aux communes. Toutefois l’aide publique est limitée aux murs extérieurs et au toit, le reste étant à la charge des associations cultuelles qui les gère. Pour ceux construits après 1905, ils sont la propriété des personnes privées. Or selon le code du patrimoine, un édifice inscrit monument historique peut recevoir jusqu’à 40 % de subventions de l’État pour ses travaux de conservation et de rénovation, tandis qu’un édifice classé peut bénéficier de subventions sans limites de pourcentages. Il y a donc dessous cette initiative une affaire de gros sous, puisque le Sacré Cœur est avec la tour Eiffel, le deuxième édifice parisien le plus visité par le tourisme étranger.

    Mensonges et finasseries qui brouillent les pistes : au-dessus du maître autel de l’édifice, on peut lire « Gallia poenitens » (« La France repentante »). Car ce monument a été imposé quelques mois après l’écrasement de la Commune de Paris, première révolution socialiste de l’histoire humaine. Il sera achevé en 1923. La hiérarchie catholique encadrera les processions religieuses, où les possédants hantés par le spectre de la révolution communaliste chanteront :

    « Pitié, mon Dieu ! pour tant d’hommes coupables,
    Vous outrageant, sans savoir ce qu’ils font …

    Pitié, mon Dieu ! si votre main châtie
    Un peuple ingrat qui semble la braver…

    Dieu de clémence, ô Dieu vainqueur,
    Sauvez, sauvez la France – Au nom du Sacré-Cœur ;
    Sauvez, sauvez la France – Au nom du Sacré-Cœur. »

    Comme le crime de ceux qui avaient osé prendre le pouvoir a eu lieu à Montmartre, il fallait qu’il soit lavé à cet endroit, là où le prolétariat, refusa de livrer à Thiers les canons de la butte, payés par une souscription populaire.

    Est-ce le fruit du hasard que cette nouvelle saloperie macronienne arrive à quelques mois du 150ème anniversaire de la Commune, puisque celle-ci commence le 18 mars et s’achève le 28 mai 1871.

    Pitoyable manœuvre que jeter l’os de l’Union nationale en ajoutant que le square Louise Michel sera lui aussi classé monument historique : ce gouvernement et ses petits alliés néo-socialistes (Mairie de Paris) salissent le cher visage de celle qui jusqu’à la fin de sa vie, devenue institutrice laïque, portera jusqu’à son dernier souffle le deuil de la Commune. Bien de nos concitoyens, consternés par la politique de Macron à tous les niveaux, disent qu’il fait n’importe quoi, ou qu’il se tire une balle dans le pied chaque fois qu’il prend une initiative. Cela n’est pas exact : Il y a un fil de continuité dans la politique de Macron depuis son entrée en fonction : le 1er mai 2018 son homme de main, Alexandre Benalla et le préfet Lallement

    montent une provocation contre la manifestation traditionnelle des syndicats. Pour trouver un précédent, il faut remonter loin en arrière…

    La cible reste la même : détruire la liberté de s’organiser face au néo-libéralisme. On connait aujourd’hui des lois liberticides qui s’appliquent sous couvert de crise sanitaire !

    Cela va de pair avec de nouvelles réconciliations entre le trône et l’autel, cœur du bonapartisme. De Gaulle avait commencé le travail avec les lois antilaïques, Mitterand au pouvoir s’est coulé dans la défroque du fondateur de la Vème République, Macron continue en plus dégénéré…

    (1)Pour celles et ceux qui ont oublié, le courant néo-socialiste français, des Marcel Déat, Gilbert Montagnier et Adrien Marquet rompt avec Léon Blum et la SFIO pour répondre aux bruits de bottes qui viennent d’Allemagne : plus tard ils rejoindront Pétain…

  3. Posted 29 janvier 2021 at 19:00 | Permalien

    Rapide compte-rendu de la rencontre avec LFI

    Éric Coquerel, Sarah Legrain, LFI

    Claire, David, Kevin, Pierre, Samuel 2022

    Cette rencontre fait suite à la lettre aux partis que nous avons envoyée.

    David introduit la réunion en indiquant quels sont nos objectifs – une candidature commune sur une base de rupture – et la stratégie que nous essayons de mettre en œuvre – constitution d’un pôle citoyen, construire un mouvement populaire avec notamment des initiatives locales, permettre la constitution d’un socle de propositions communes, sans mettre sous la table les divergences, notamment avec les auditions citoyennes, organiser un départage citoyen, etc.

    Éric Coquerel et Sarah Legrain interviennent en pointant l’impossibilité qu’il y aurait à concilier deux lignes politiques radicalement opposées : « une ligne d’accommodement et une ligne de rupture avec le néolibéralisme ». Ils indiquent que la candidature de JLM n’a pas vocation à être simplement celle de LFI, mais qu’ils veulent en faire une candidature pluraliste, rassemblant d’autres courants politiques et des mouvements sociaux, notamment dans le cadre d’un « parlement de campagne ». Ils estiment qu’aujourd’hui JLM est le mieux placé pour rassembler sur une ligne claire et veulent lier l’élection présidentielle et les législatives. Ils considèrent qu’une primaire serait une « machine à trahir et à blanchir ». Enfin, une ligne rouge apparaît de leur part : ils ne participeront à aucun cadre collectif si celui-ci laisse entendre d’une façon ou d’une autre que JLM serait susceptible de se retirer. Ils disent cependant être prêts à participer aux initiatives que nous pourrons prendre pour discuter du fond des mesures à prendre pour gouverner et sont d’accord pour continuer à discuter avec nous.

    In fine, le bilan de la réunion n’est pas négatif. Nous ne les avons certes pas convaincus, mais là n’était pas l’objectif. Ils restent sur leur orientation mais ils ne sont pas dans une posture d’hostilité envers nous, ce qui est essentiel. Même s’ils apparaissent réservés sur le fait de participer à un cadre de discussion collective, ils n’ont pas exprimé un refus net et ils ont affirmé être prêts à une confrontation programmatique.

  4. Posted 4 février 2021 at 12:58 | Permalien

    Bonjour à tous,

    Très bonne prestation d’Olivier Faure (enfin) ce matin sur France Info , proposition de rassemblement de toute la gauche sur un projet commun , discuté par toutes les forces de gauche et à la fin on trouve par un moyen quelconque (primaire etc etc ) un candidat commun !

    Alliance même avec Mélenchon qu ‘il a un peu égratigné quand même, pour sa manière de présenter sa candidature et son programme.

    Il a reconnu qu’il faut arrêter de se taper dessus et que sans union de la gauche rien ne pourra se passer !

    Je ne crois pas aux miracles……. mais pourquoi pas ?

    Alain

  5. Posted 7 février 2021 at 12:36 | Permalien

    Le lien est ici

    : https://drive.google.com/file/d/1t57PUbtwbEp0uGerhakYIMSY8Y_3lp_A/view?usp=sharing

    Bon dimanche

    JP C

    « À la sortie de cette crise, il faudra faire des efforts, le redressement sera long et il passera par le désendettement du pays », avertissait en avril dernier le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, qui ne cache pas sa volonté de reprendre sans tarder la « réforme » des retraites. On le sait, le « poids » de la dette publique sert depuis longtemps aux dirigeants à justifier leurs politiques austéritaires.

    D’où l’importance d’aiguiser nos arguments pour réfuter cette injonction au désendettement et démontrer que la dette publique n’est ni un fardeau pour les génération futures, ni un problème en soi.

    La dette publique. Précis d’économie citoyenne (Seuil) nous fournit de précieuses munitions dans le bras de fer à venir. L’ouvrage est écrit par cinq membres des Economistes atterrés, collectif d’économistes hétérodoxes créé en 2011, dans le contexte de la « crise de la dette » européenne. A l’époque, déjà, il fallait déconstruire les idées reçues autour de « l’insoutenabilité » de la dette et de la nécessité de gérer les finances publiques « en bon père de famille »…

    Arthur Jatteau de l’Université de Lille et Alban Pellegris de l’université de Rennes nous rappellent ainsi pourquoi l’endettement public est utile, à condition d’y recourir à bon escient et de repenser son financement, notamment de manière à libérer les Etats de la dépendance aux marchés financiers, érigés par la construction européenne en instance disciplinante sur les politiques économiques.

    Outre ces piqûres de rappel salutaires, les deux co-auteurs nous aident à y voir plus clair sur le vif débat qui s’est engagé ces derniers mois sur la pertinence stratégique de se battre pour l’annulation de la « dette covid » détenue par la BCE. Une controverse compliquée qui a l’originalité d’opposer les économistes de gauche entre eux et qui pose la question suivante : si la dette publique n’est vraiment pas un problème, pourquoi serait-il urgent de l’annuler ?

  6. Posted 9 février 2021 at 18:24 | Permalien

    onjour,
    A 99,999% je me retrouve dans ce courrier on ne peut plus limpide,explicite.
    mais il faut surtout ne pas oublier de parler d’un autre fléau du monde capitaliste:

    La menace de guerre nucléaire – lire le professeur Noam Chomsky
    des sommes folles pour anéantir la planète
    c’est je crois un message occulté par toute la gauche qui pourrait sensibiliser l’opinion-le peuple de gauche-et plus

    bien fraternellement
    M Porte

    P S je suis un vieux monsieur mais j’ai des petits enfants,j’aimerai tant qu’ils vivent dans un monde apaisé.

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