y’a pas de vaccin et pas de vaccination

Avec Macron y’avait pas de gel, pas de masques, pas de seringues, pas de pousse-seringues, pas de blouses, pas de gants, pas d’écouvillons, pas d’hôpitaux, pas de lits, pas de respirateurs, pas de tests, pas de curare, pas de soignants, maintenant y’a pas de vaccin et pas de vaccination

 

Alors qu’il y a 70 000 morts de plus, 9 %  de surmortalité en 2020 et que la pandémie continue massivement, l’état Macron se révèle chaque jour noyé dans le mensonge, l’incompétence, l’incohérence. Il a démantelé ce qu’il y avait d’humain et non technocratique dans l’administration centrale et territoriale, la réduisant à son squelette régalien, et il gère par coups de force, ordonnances, état d’urgence, et comité de défense.

Il appelait à une « révolution » on en est à se réjouir qu’il n’ait pas pu supprimer 120 000 fonctionnaires de plus comme il le programmait. Il manque 100 000 postes à l’hôpital et 200 000 dans les Ehpad.La santé publique est confiée à Doctolib et autres ersatz de gestionnaires privés.

La prévention est part congrue : vaccination (3 milliards d’euros) dépistage (700 millions d’euros), prévention collective sur les comportements (300 millions) et l’environnement (2 milliards). La prévention totale, avec 15 milliards d’euros, ne représente que 5,4 % des dépenses de santé. La prévention institutionnelle n’en représente que 2,2 %.

 

Jupiter gesticule et rien ne marche : il baisse les impôts des riches et du CAC 40, il dépense 100 milliards orientés  vers les grandes entreprises alors que des centaines de milliers de PME, TPE meurent. Il voulait une France start up, il en est réduit à sauver Carrefour. Il voulait un « post salariat », sa politique conduit à 7 millions de chômeurs et il divise les indemnisations par quatre. Il a renoncé a tout contrôle sur les licenciements, il y en a des centaines de milliers. Il continue à brader la SNCF, EDF, la RATP. Il marmonne des promesses écologiques mais supprime l’Office National des Forêts.

 

Rien n’est à sauver du quinquennat Macron.

 

Mais alors pourquoi tient-il ?  évidemment il contrôle les médias et survit par la répression, les lois d’exception, le séparatisme attisé, le confinement et couvre-feux obligatoires.

 

Mais pas seulement : il survit parce que sa presse peut se délecter des divisions de la gauche, jouer tous les jours sur les fausses compétitions Jadot, Mélenchon, Hidalgo, Piolle, Montebourg, Taubira, Roussel et Artaud. A tour de rôle, Le Monde titre « la gauche risque de disparaitre de la présidentielle »,  Libération « À gauche, bazar vous avez dit bazar », l’Humanité « À gauche le bal des vrais faux candidats »  tandis qu’Eric Piolle s’écrie « Arrêtons la course de nains de jardins et proposons un débouché politique » et Mélenchon avoue : « 2022 c’est la dernière station avant le désert ».

 

Il est temps de lancer un grand « j’accuse » : accuser tous ceux qui jouent avec le feu, tous ceux qui refusent de se mettre autour d’une table pour voir s’ils peuvent rédiger une plateforme commune de qualité, et établir des listes de candidats communs.

 

Aux régionales de juin 2020 qui configureront le paysage à gauche avant la présidentielle, des appels partiellement unitaires naissent. Ca bouge. L’un d’entre eux, dans le « Grand Est » va du PS à LFI, du PCF à GDS. D’autres se discutent en ce moment même dans les Hauts-de-France, Rhône-Alpes Auvergne et PACA. Ceux qui ne participent pas à cet effort, à cette chance, à cette issue incontournable, sont cruellement responsables de l’état de la gauche et donc, de notre pays, tel que Macron est en train de le détruire.

 

 

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