Plus que jamais cap sur l’unité de la gauche

 

81% des électeurs de gauche veulent l’unité de la gauche. En fait, la gauche, c’est le salariat, elle est majoritaire à la base, la gauche ne bascule ni à droite ni à l’extrême droite comme la propagande le prétend, ce sont la trahison de Hollande Valls puis la division actuelle qui nourrissent l’abstention massive.  Cette abstention ne baissera que s’il y a un espoir d’unité. Par contre s’il y a division, des millions d’électeurs de gauche ne viendront pas voter et le disent.

Dans tous les sondages actuels, le total des voix de gauche est d’environ 30 %. Et pourtant les 4 ou 5 candidats de gauche plafonnent à 5 ou 6 ou 7 ou 11 %. Aucun n’est « mieux placé », aucun  ne va au 2° tour, tous sont éliminés dès le 1er tour. Ça suscite le désespoir et la rage. La contradiction est énorme entre les attentes à la base et l’entêtement des divers candidats qui croient que « la force va la force », sans discuter, sans négocier, sans s’allier.

Quand on a compris cette contradiction, rien n’est joué, il faut agir et interpeller inlassablement les dirigeants des chapelles de la gauche, car ce sont eux, les responsables, qui ont la défaite ou la victoire entre leurs mains.

Cela implique tous les jours, des lettres aux candidats, des réunions unitaires, des collectifs, des débats de plateforme, des appels citoyens comme unalt.fr, associatifs, syndicaux, des votations comme celle dite « primairepopulaire.fr », (parrainer Gérard Filoche, c’est la voix de l’unité) des journaux n° 1 comme « En commun ».  Tout est bon à chaque heure pour modifier l’existant, aucun appareil ne peut s’imposer aux autres, tous ont intérêt à se remettre en question.

Nous n’avons pas d’ennemis à gauche, nous sommes pragmatiques, nous voulons fédérer en respectant chacun, nous cherchons inlassablement ce qui unit, et il y a 80 à 90 % de programme possible en commun. Nous constatons chaque jour que c’est possible à la base, mais il faut faire bouger les sommets afin de créer une dynamique qui les dépasse.

Est-ce que la primaire des écologistes va déboucher sur le choix d’un candidat qui soit unitaire et veuille une autre primaire de toute la gauche ? (dans ce cas, il faut souhaiter la victoire de Piolle et pas celle de Jadot) Il n’y a pas d’écologie sans gauche, et pas de gauche sans écologie.

Est-ce que la défaite des apparatchiks pro-Hollande au congrès du PS (ils n’ont obtenu que 25 % contre 75 % à la majorité) va redonner un espace à Olivier Faure pour (re)défendre ce qu’il défendait il y a un an («  »un candidat commun qui ne soit pas socialiste, ni vert, ni communiste, ni insoumis mais qui soit tout ça à la fois ») ?

Est-ce que la candidature Hidalgo va connaitre le fiasco qui s’annonce ?

Est-ce que la volonté de combattre efficacement Macron va l’emporter dans le PCF sur le souci d’affirmation identitaire en cours ?

Est-ce que les petites candidatures individuelles sont capables de se ranger dans un cadre commun ?  Et est-ce que les « petites » organisations peuvent se fédérer ?

Est-ce qu’on peut mettre sur pied une plateforme et des candidatures communes aux législatives, respectant les « sortants », garantissant le pluralisme, ce qui redonnerait confiance à une candidature présidentielle commune ?

Tout en luttant chaque jour – et tous ensemble le 5 octobre pour les salaires, contre les licenciements abusifs – contre Macron Lepen, voilà les questions politiques que pose GDS dans les mois à venir. Rejoignez nous, ce combat  a besoin de forces militantes.

 

 

 

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