Sarkozy nomme un « béké » à lui, Pérol, à la tête de deux banques

Sarkozy nomme un « béké » à lui, Pérol, à la tête de deux banques qu’il fait fusionner en dépit de toute sa prétendue idéologie libérale

Il prétendait avoir « gagné la bataille idéologique » contre la gauche et le socialisme. Sarkozy n’est qu’un pitre sans idées : le voilà, lui, l’homme de la main invisible du marché qui met la main lourde de l’Elysée pour imposer la fusion de grandes banques et y nommer son commis. C’est fini le temps où l’on nous baratinait tous les matins sur France inter : « On ne peut rien contre les capitaux sinon ils vont fuir ». Fini le temps où il fallait « moins d’état ». Fini le temps ou l’on nous balançait :  « Pas d’économie administrée ! ». Fini le temps de « laisser faire le marché ».

Le nouveau dictateur du système bancaire Pérol tient son pouvoir de l’état Sarkozyste. On pourrait peut-être se dire : « c’est mieux que les incapables du privé ». On pourrait croire que les néo libéraux conservateurs désemparés font un virage où les pouvoirs publics reprennent le dessus sur les faillites, vols et  spéculations, banqueroutes lamentables du privé.

Mais non, avec cette nomination de Pérol aux forceps, contre toute déontologie, Sarkozy fait du mécano, mais pas pour l’intérêt général, c’est seulement un hold up. Il impose son « clan », celui du Fouquet’s  parce qu’il détient la République, il nomme son « béké », il se sert. « Laisser moi travailler » ose  s’exclamer Pérol en « UNE » du journal d’Askolovitch, le « JDD ».  Il ne souffre déjà aucun contrôle.

Ils annoncent que cette année, il y aura au moins 300 000 chômeurs de plus dans les mois qui viennent, et le déficit de l’état va atteindre 5,1 % du « PIB »…

Sarkozy c’est l’homme des heures supplémentaires qui provoquent davantage de chômage.

C’est l’homme qui défendit Aventis-Sanofi pour son frère François Sarkozy mais ferme et livre Gandrange à Mittal, coule notre industrie sidérurgique, et lâche ses salariés.

C’est l’homme, non pas « du pouvoir d’achat », mais du blocage des salaires pour protéger ceux des actionnaires qui sont proches de lui.

C’est l’homme qui se met à adorer les déficits hier maudits, et sort des centaines de milliards de ses caisses hier prétendues vides, pour sauver à tout prix ses amis banquiers et banqueroutiers. En gros il piétine sans vergogne l’idéologie affichée dans sa campagne de 2007, mais son but reste le même : s’il fait intervenir l’état ce n’est naturellement pas pour le bien public, mais pour le bien des plus riches.

Ces gens sarkozystes qui sont au pouvoir se moquent de leurs propres idées, il n’en ont que pour le pognon.

La gauche, elle, doit vouloir remplacer « la main invisible du marché » par « la main visible de la démocratie ». Elle doit répondre aux besoins du plus grand nombre, c’est à dire des salariés qui produisent les richesses et n’en reçoivent pas la part qu’ils méritent. Ce sont les salariés, ensemble, par leur action, leur travail, leur engagement qui nous sortiront de la crise, pas les banquiers ni les guignols à la Pérol.

La démocratie, c’est

De répondre aux revendications majoritaires, en Guadeloupe comme en France.

Répondre au programme de revendication des huit  syndicats qui appellent au 5 mars et au 19 mars et donner tout de suite 200 euros pour tous.

Abroger les lois scélérates de Fillon et du Medef contre le code du travail.

Retirer les lois Pecresse, Bachelot contre l’école et l’hôpital.

Reconstruire un état public au service de tous, pas subordonné à une poignée de milliardaires privilégiés du CAC 40, du Medef, aux 5 % de possédants qui détiennent 50 % du patrimoine.

La « main visible de la démocratie » doit chasser les Sarkozy-Pérol de tout acabit et redistribuer massivement les richesses énormes de notre pays sous contrôle des citoyens.

2 Commentaires

  1. Posted 2 mars 2009 at 11:01 | Permalien

    Il faudrait également rappeler que, quand il travaillait chez Rotschlid, Pérol est celui qui a présidé à la naissance de Natixis.

    C’est lui qui a envoyé les paisibles caisses d’épargne et banques populaires spéculer sur les marchés financiers avec le bonheur que l’on sait.

    Non seulement cette nomination est déontologiquement choquante, mais en plus elle sonne comme une prime au pompier pyromane.

  2. Blablabla
    Posted 2 mars 2009 at 12:26 | Permalien

    Et.. Ils font quoi les mecs du p.s ?

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