Fin de la retraite à 60 ans ou mobilisation décisive?

Il aura suffi de quelques mots pour que l’écho soit d’une ampleur considérable. En finir avec le droit à la retraite à 60 ans ? La réponse ne pourrait être que oui. D’une certaine manière, on assiste au même déferlement médiatique que lors du référendum sur le TCE. Un référendum social majoritaire sur cette question est donc l’horizon quasi naturel en réponse à la volonté d’allonger l’âge de départ en retraite. La déferlante médiatique n’a qu’une fonction : faire sauter le tabou de la retraite à 60 ans, le tabou d’un régime à prestations définies et aller vers une retraite par points comme les Assurances savent en faire à partir des tables de mortalité.

Les dirigeants socialistes qui s’expriment en ce sens n’ont aucun mandat pour le faire. Ils ne mesurent donc pas le ravage qu’ils font ? Ils sont à côté de la plaque à ce point ? Ils tirent une balle dans le pied de la gauche en rendant illisibles les différences entre la droite et la gauche. Sur une question cruciale, une des plus importantes aux yeux de dizaines de millions de français. A quelques semaines d’une élection. A quelques mois d’une mobilisation sociale et d’une âpre négociation. Quelle illusion de croire qu’un consensus national est possible sur le sujet des retraites !

Il s’agit enfin d’un piètre exemple pour rénover à gauche et donner toute leur place aux militants. On ne peut que se féliciter que la direction du PS vienne rappeler dans une circulaire interne : « que la retraite à 60 ans est un droit qui doit être maintenu » et que « les militants trancheront nos propositions dans le cadre des conventions qui ont été programmées pour 2010 ».

Mais il ne s’agit pas seulement d’un droit qui doit être maintenu, il s’agit de défendre ce droit bec et ongles, de toutes nos forces ! dans une grande mobilisation unitaire ! Il s’agit de tenir la promesse solennelle votée à l’unanimité du congrès du PS de Dijon, promesse faite devant tous les Français, d’abroger la loi scélérate de Fillon de 2003 !

Pour le droit à la retraite à 60 ans, à taux plein, 75 % de reversion, pas de retraite inférieure au Smic

La droite explique : « cela ne sert à rien de débattre de l’âge légal de la retraite », car ce qui compte, c’est l’âge réel de départ en retraite. Mais en même temps, elle se félicite que le « tabou » de la retraite à 60 ans ait, selon elle, commencé à sauter, reconnaissant bien ainsi qu’il existe quelques liens entre les deux.

Le premier lien concerne le million de salariés qui ont acquis tous les trimestres de cotisations nécessaires à une retraite à taux plein mais qui sont condamnés à rester au travail jusqu’à 60 ans et, demain, jusqu’à 61 ou 62 ans si le verrou du droit à la retraite à 60 ans sautait.

Le deuxième lien concerne les retraites complémentaires et les projets du Medef. En décembre 2000, le Medef avait annoncé qu’il s’opposerait à ce que l’ARRCO et l’AGIRC financent les retraites complémentaires du secteur privé entre 60 et 65 ans. La mobilisation de plus de deux millions de salariés l’avait alors contraint à reculer. Le passage de l’âge légal de la retraite de 60 à 61 ou 62 ans serait pour lui un solide levier pour l’aider à mettre son chantage à exécution lors de la prochaine négociation sur les retraites complémentaires, en décembre 2010.

Le troisième lien, c’est l’incompatibilité de l’allongement de la durée de cotisation et du maintien de la retraite à 60 ans. Pour que le droit à la retraite à 60 ans ne soit pas un vœu pieux, il faut, en effet, que les salariés puissent avoir suffisamment cotisé pour bénéficier d’une retraite à taux plein à l’âge où ils ont le droit de partir en retraite. Or, la réalité est bien loin des discours gouvernementaux. La durée moyenne de cotisations est restée aujourd’hui, dans la vie réelle, inférieure à 37 ans : 2 salariés du privé sur 3 ne sont plus au travail au moment de prendre leurs retraites. Ils sont au chômage, en préretraite, maladie ou invalidité. Avec une durée de cotisations de 41 ou 42 années, ce serait plus des trois quarts des salariés qui seraient sans travail lorsqu’ils prendraient leur retraite. L’allongement de la durée de cotisation vide le droit à la retraite à 60 ans à taux plein de son contenu. Pour préserver ce droit, il faut poser le problème exactement à l’inverse de ce que fait le gouvernement et exiger que la durée de cotisation nécessaire à une retraite à taux plein n’excède pas la durée réelle des carrières.

Le gouvernement affirme vouloir un « débat loyal » sur les retraites. Il est bien loin du compte.  Xavier Darcos affirme ainsi que les Français sont mal préparés à baisser les retraites et qu’il ne reste donc que la possibilité de prolonger la durée de cotisations. Pour que le débat soit « loyal » il devrait aussitôt préciser qu’augmenter la durée de cotisations quand la moyenne des carrières dans le secteur privé est inférieure à 37 ans, cela revient précisément à diminuer le montant des retraites !
Le gouvernement fait de l’ « emploi des seniors » sa priorité. Mais la contrepartie de cet « emploi des seniors », c’est le chômage massif des jeunes. Tout emploi qui sera occupé par un salarié qui devait être en retraite est un emploi pris à un jeune. C’est une donnée qu’il paraît également difficile de ne pas verser au débat.

Un débat « loyal » devrait aussi prendre en considération le fait qu’augmenter de plusieurs années la durée de travail sur une vie, c’est revenir sur des conquêtes sociales aussi fondamentales que les 35 heures et même les 40 heures. A quoi sert, en effet, de diminuer le temps de travail sur la semaine pour l’allonger sur l’ensemble de la vie ? N’est-ce pas aberrant lorsqu’il y a plus de 4 millions de chômeurs, dont un million en fin de droits, 600 000 chômeurs partiels contraints et 15 % de précaires ?

Un débat « loyal » devrait aussi préciser qu’en 40 ans, la richesse de la France (avec un taux de croissance modéré, de l’ordre de 1,7 % par an) doublera en termes réels (hors inflation), comme le soulignait le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites de 2001. Avec une augmentation de 1 700 milliards d’euros de la richesse nationale, en 2050, il deviendra beaucoup moins difficile de financer les 200 milliards d’euros supplémentaires (6 % du PIB) nécessaires au maintien des retraites telles qu’elles étaient avant les contre-réformes Balladur et Fillon. Il resterait quand même, une fois financé l’augmentation des retraites, 1 500 milliards d’euros pour les salaires directs, les investissements publics et privés… Que cette donnée essentielle soit totalement exclue du débat public remplit une fonction bien précise : permettre aux profits de capter la part de la richesse nationale qui devrait normalement revenir aux retraités. Tant pis si pour y parvenir il faut plonger dans la pauvreté la majorité des retraités dans les décennies à venir.

Le rapport du Conseil d’Orientation  des Retraites en 2001, illustrait très clairement les options essentielles offertes à notre régime de retraite.

Première option : ne pas augmenter les cotisations retraites et ne pas diminuer le montant des retraites. Dans ce cas, il fallait augmenter de 9 ans la durée de cotisation.

Deuxième option : ne pas augmenter les cotisations retraites et ne pas allonger la durée des cotisations. Dans ce cas, le montant moyen des retraites diminuerait de 78 % à 43 % du salaire net. Soit pour un salaire net de 1 200 euros, une retraite de 516 euros et non plus de 936 euros.

Troisième option : ne pas allonger la durée de cotisation, ne pas baisser le montant des retraites mais augmenter de 15 points le montant des cotisations retraites entre 2003 et 2040.

Jamais la troisième de ces options n’a fait l’objet du moindre débat public alors que c’est de loin la solution la plus acceptable pour la grande majorité de la population. 15 points d’augmentation en un peu moins de 40 ans, cela représente 0,37 point d’augmentation des cotisations retraites par an pendant 40 ans. A raison d’une augmentation de 0,25 point pour les cotisations patronales et de 0,12 point  pour la part salariale des cotisations retraites, qui pourrait prétendre que cette solution n’est pas préférable à un allongement de 9 ans de la durée de cotisation ou à une baisse de 25 points du montant des retraites ?
C’est la discussion et la prise en compte de cette troisième option qu’il faut imposer au Medef et au Gouvernement.

avec Jean-Jacques Chavigné

27 Commentaires

  1. Arlequin
    Posted 24 janvier 2010 at 12:13 | Permalien

    le mal est fait ! et l’intervention d’Aubry reflète la pensée de nombreux « cadres » du PS…pendant le Gouvernement « socialiste » déjà de nombreuses dispositions pour remettre en cause le régime de retraite…la droite défonce le terrain…le PS se placera, à nouveau, dans son sillage.

    C’EST UNE REALITE ! même si c’est désagréable pour des militants « sincères »…

    Il est temps qu’ils rejoignent le FRONT DE GAUCHE !
    Il y a URGENCE

    Ne pas cautionner ce qui se manigance…CLAIREMENT

  2. Posted 24 janvier 2010 at 12:58 | Permalien

    arlequin « le mal est fait » ?
    non, car si on laisse le PS évoluer ainsi le mal sera de plus en plus grand
    le combat en son sein est décisif

  3. Denis
    Posted 24 janvier 2010 at 13:20 | Permalien

    «  »arlequin « le mal est fait » ?
    non, car si on laisse le PS évoluer ainsi le mal sera de plus en plus grand
    le combat en son sein est décisif »"
    Si je comprends bien le mal n’est pas fait mais il ne faut le laisser se développer.
    C’est au juste le but et le sens du « combat » ?

  4. Denis
    Posted 24 janvier 2010 at 13:22 | Permalien

    Bis
    Erratum
    « arlequin « le mal est fait » ?
    non, car si on laisse le PS évoluer ainsi le mal sera de plus en plus grand
    le combat en son sein est décisif » »
    Si je comprends bien le mal n’est pas fait mais il ne faut PAS le laisser se développer.
    C’est QUOI au juste le but et le sens du « combat » ?
    Excuses

  5. F.
    Posted 24 janvier 2010 at 20:22 | Permalien

    Effectivement, en allongeant la durée des cotisations, on élimine physiquement de bonne heure, (souvent avant le départ effectif en retraite) les personnes exerçant ou ayant exercé les travaux pénibles les plus durs et les plus mal payés et donc susceptibles de voter contre l’UMPS. De plus cet allongement permet encore plus, d’écarter les jeunes du marché du travail (donc de les affaiblir aussi par amputation de perspectives d’avenir et de ressources) par la raréfaction des CDI voulue et provoquée par l’UMPS et ses amis procapitalistes. (Liberalisme exacerbé, libre circulation des capitaux vers les pays les meilleurs exploiteurs de la main d’oeuvre humaine, exploitation voulue par la constitution européenne approuvée par l’UMPS) Jeunes qui sont tentés eux aussi de voter contre l’UMPS, et dont il faut continuer, dans l’esprit des partisans de notre droite et de Luc, à ignorer et donc contraindre parfois à  »déraper ». Une fois en prison, ces jeunes peuvent constituer une main d’oeuvre très bon marché, pouvant favoriser la respectabilité de nos nantis. Ainsi les partisans d’une droite dure comme Luc, peuvent ou pourront, continuer à profiter d’une retraite bien méritée pour eux , en ayant une parfaite idée de leur personne. Visiblement, on arrête pas le progrès !

  6. rebelle
    Posted 25 janvier 2010 at 0:03 | Permalien

    en tant que socialiste

    je veux moi que les richissimes soient plus solidaires avec les retraités

    les richesses exemple proglio doivent etres mieux partagés les ecarts reduits

    ainsi les retraités n’auront pas besoin d’aller jusqu’a 62 ans

  7. rebelle
    Posted 25 janvier 2010 at 0:10 | Permalien

    moi socialiste j’en ai marre

    je pense que nous sommes noyautés par des trholls des transfuges ex besson qui viennent nous pourrir le debat

    je suis socialiste je defends les ouvriers la classe ouvriere est ma famille

    j’emmerde ces richissimes amis de sarkozy et toute sa clique

    mes valeurs j’y tiens et jamais je ne m’alignerais sur la sarkozie ni personne de l’ideologie de la droite pro riches

    je suis socialiste et j’ai la rage de voir que tous les acquis de la aguche soont en train d’etres defaits par ces pourris racistes umpistes lepnistes

    et en plus certains dits socialistes vont dans leurs sens

  8. Vania
    Posted 25 janvier 2010 at 0:24 | Permalien

    Il n’y en a qu’un qui par le juste, c’est jl Mélenchon. C’est dommage que M.Aubry ne se rallie pas à son discours.
    Votez tous Mélenchon, le plus respectueux de la république.

  9. Andréa
    Posted 25 janvier 2010 at 4:16 | Permalien

    Tu as raison, Vania, Mélenchon est le socialiste le plus cohérent. Les autres, même classés à gauche comme Filoche ou Chavigné, ont beau s’en défendre, il n’en demeure pas moins qu’aux yeux de l’opinion le PS s’est rallié à la droite sur cette affaire des retraites. Ce soir encore, Xavier Bertrand sur France 3 s’est réjoui de l’évolution du PS, « même si elle n’est pas partagée par tous ». Le rétro-pédalage attendu mardi prochain n’y changera rien, l’opinion de chacun est faite : voter à gauche au premier tour des régionales, ça veut dire voter à gauche du PS, en aucun cas pour le PS, à qui il faudra demander des gages pour le deuxième tour.

  10. preveral rené
    Posted 25 janvier 2010 at 11:27 | Permalien

    Jean-Luc Mélanchon, serait-il le plus cohérent des dirigeants de gauche ?
    J’ai souvenir d’un temps où la gauche socialiste se développant fortement au sein du PS s’est vue brisée par la division orchestrée par Jean-Luc qui comme trop et tant d’autres se préoccupe de sa trajectoire personnelle, pour ne pas dire sa carrière… que celles et ceux qui trouveraient là à redire se questionnent quant au degré de démocratie interne que ce leader tolère en interne de sa formation!
    Sur le fond politique, sa trajectoire tourne le dos à la démocratie et maintenant à l’unité de la gauche en s’orientant de plus en plus vers l’affirmation d’une gauche de la gauche qui restera nécessairement minoritaire et par là laissera le terrain libre à la droite, parce que refusant, avec quelque sectarisme plus ou moins avoué, de batailler pour l’unité de toute la gauche seule voie à la victoire contre Sarkozy et ses sbires. L’unité dans la démocratie se construira sur la base des revendications radicales en opposition au capitalisme, c’est un chemin que les militants doivent rechercher parce qu’il est le seul à pourvoir offrir une perspective d’alternative crédible aux masses, un espoir qui aiderait sans aucun doute à renforcer et développer les mouvements sociaux! Pour ce qui est de la radicalité n’ayons pas peur de l’unité d’action qui permet aussi que la conscience de classe se développe : de la résistance à l’offensive les esprit se libèrent et s’éveillent, la force croit à mesure du rassemblement. rené

  11. Andréa
    Posted 25 janvier 2010 at 14:49 | Permalien

    L’unité d’action ne doit pas être une fin en soi. On l’a vu lors des dernières promenades de santé entre Bastille et Nation. Elles ont écœuré tout le monde parce que sous prétexte d’unité (avec la CFDT) il ne fallait pas aller plus loin. L’unité, dans ce cas là, c’est le plus petit dénominateur commun, donc on s’aligne sur les positions des jaunes de la CFDT, meilleurs alliés du MEDEF.

    Quand vous vous poserez la question de ce paritarisme bidon (il suffit d’un syndicat jaune pour que les positions du MEDEF l’emportent), on avancera un peu…

    Hélas, la CGT suit le même chemin depuis qu’elle a rejoint l’UES.

  12. Andréa
    Posted 25 janvier 2010 at 14:51 | Permalien

    L’unité d’action ne doit pas être une fin en soi. On l’a vu lors des dernières promenades de santé entre Bastille et Nation. Elles ont écœuré tout le monde parce que sous prétexte d’unité (avec la CFDT) il ne fallait pas aller plus loin. L’unité, dans ce cas là, c’est le plus petit dénominateur commun, donc on s’aligne sur les positions des jaunes de la CFDT, meilleurs alliés du MEDEF.

    Quand vous vous poserez la question de ce paritarisme bidon (il suffit d’un syndicat jaune pour que les positions du MEDEF l’emportent), on avancera un peu….

    Hélas, la CGT suit le même chemin depuis qu’elle a rejoint l’UES.

  13. Claire
    Posted 25 janvier 2010 at 22:59 | Permalien

    Andréa ! le PS ets de gauche car il s »appelle Parti Socialiste ! nul ne peut l enier ! le plus important est de gagner les élections ! et 2012 après une autre politque sera possible!

    le plus important est de voter et de faire voter PS !

    de plus en 2012 qui se souviendra encore du congrès et du vote sur l’Europe ?

    Aubry DSK Royal qu’importe ? pourvu que le candidat de toute la gauche responsable passe!

    alitiés socialistes

  14. Andréa
    Posted 26 janvier 2010 at 4:18 | Permalien

    « Andréa ! le PS ets de gauche car il s »appelle Parti Socialiste ! »

    Oui, c’est ça, Claire, et Sarkozy est révolutionnaire car ce soir il s’en est pris aux méchants patrons qui délocalisent et il est de gauche aussi car ce soir sur TF1 il a exprimé de la compassion pour les pauvres bougres victimes du capitalisme. Même qu’il s’est montré proche de m’dame Aubry qui partage son point de vue sur le recul nécessaire de l’âge de la retraite. C’est dire s’il est de gauche.

    J’adore ton sens de l’humour qui n’est pas loin de rejoindre celui de Filoche.
    Continuez à nous faire rire.

  15. luc
    Posted 26 janvier 2010 at 12:42 | Permalien

    Gérard Filoche devrait lire cet article de Bakchich.info, un site qu’il connait bien.

    Il démontre que ses calculs sont pas sérieux

    Retraites : quand Jospin rêvait d’une croissance à 3,5% pour régler le problème !

    « Une croissance annuelle de 3,5% jusqu’en 2040 ( !), associée à une baisse du chômage à 3%, permettrait à la part du PIB consacré aux retraites de ne pas augmenter ». C’est mal parti… même en allant « chercher la croissance avec les dents », comme le rugit le fougueux mari de Carla.

    « Un taux de fécondité de 2,1 enfants par femme (le seuil de renouvellement des générations, ndlr), et un solde migratoire de 150 000 personnes auraient des effets limités sur le nombre d’actifs occupés »

    http://www.bakchich.info/Retraites-quand-Jospin-revait-d,03599.html

  16. Andréa
    Posted 26 janvier 2010 at 14:55 | Permalien

    Luc,

    Faut vraiment être mou du bulbe pour ne retenir qu’un seul critère pour le financement des retraites. Les richesses produites n’ont jamais cessé d’augmenter et le temps de travail de diminuer. Pourquoi vouloir faire remonter les aiguilles du temps à l’envers et revenir sur le progrès, sinon pour enrichir les spéculateurs et les accumulateurs ?

    Ta propagande pour le MEDEF commence à me saouler. Change de disque, s’il te plait, tu es démasqué.

  17. Posted 28 janvier 2010 at 15:26 | Permalien

    Défendre l’âge de la retraite à 60 ans ?

    non..non…

    l’ambiguîté persiste : en déclarant qu’ils sont favorables au « maintien de l’âge légal à 60 ans, quel que soit le montant de la retraite !!

    bref : la retraite à 60 ans n’est plus un DROIT…mais une AUTORISATION !!:

    le PS ne pourra éviter de clarifier sa position louvoyante.

  18. Posted 29 janvier 2010 at 16:41 | Permalien

    …et le gouvernement socialiste espagnol annonce la retraite portée de 65 à 67 ans ?…la sociale-démo couchée devant le Capital

  19. Posted 31 janvier 2010 at 10:45 | Permalien

    que les lecteurs se méfient des « Luc » « Arlequin » « Anonyme » c’est le même troll avec des IP différents, ils jouent des rôles, inventent des postures, se répondent à eux mêmes, un certain « Doux » a prétendu avoir des dizaines d’IP pour intoxiquer, hier le site D&S, to day ce blog. André est Gilbert, etc…Nous avons du mal à D&S à comprendre quel intérêt ont ces personnages à jouer à cela anonymement, à pourrir de façon répétitive les débats que nous souhaitons, vous constatez qu’ils n’apportent rien, répètent inlassablement les même borborygmes, ce n’est pas une question, pour nous, bien sûr, de contradictions et d’oppositions, nous les souhaitons mais de qualité…
    Mais pas la pauvreté de pensée que ces trolls là déversent. Nous nettoierons donc leurs élucubrations comme nous l’avons fait sur le site D&S mais conserverons toutes les contributions de qualité. Merci aux autres.

  20. Posted 1 février 2010 at 8:56 | Permalien

    Monsieur Gérard Filoche choisit l’insulte plutôt que le débat, cela prouve çà gène et qu’il est à court d’argument :
    Je ne suis pas un « troll » (qu’est-ce ?)
    Je me nomme :
    Roger de ANDRADE
    de Pluvigner en Morbihan

    faut-il présenter sa carte d’identité ?

    et il ne répond pas aux questions « génantes »

  21. Posted 1 février 2010 at 9:14 | Permalien

    Monsieur FILOCHE je vous invite à consulter le site du « troll » Arlequin :
    http://roger.de.andrade.com.monsite.orange.fr/

    vous constaterez que je suis un citoyen respectable et qui affiche ses opinions à visage découvert….

    Pouvez-vous débattre des questions soulevées ? est-ce pur hazard l’affirmation d’Aubry et la position du gouvernement espagnol dirigé par un socialiste ? des affirmations sur le même sujet de « vos » camarades Strauss-Kahn et Lamy de l’OMC ???

    Pourquoi m’injurier ? ce sont bien des questions politiques auxquelles il faut que nous nous confrontions, avec respect mutuel et considération réciproque.

    l’injure c’est la force des faibles !!

    par contre : si vous le souhaitez vous pouvez me notifier votre interdiction de visiter votre site, d’y laisser des commentaires c’est votre liberté et je la respecte

  22. Alois
    Posted 3 février 2010 at 13:03 | Permalien

    Gérard, en toute amitié, je pense que tu fais fausse route avec ta censure … chqaue fois qu’elle apparait c’est la fin du dialogue et le site merut rapidement … regarde D&S totalement stérilisé et changé en un moyen de diffusion qui tourne en rond sans aucun échange

    ici c’est pareil, le site va mourir très vite si les posts sont sélectionnés et que tu n egarde que ceux qui te plaisent

    d’ailleurs vu le nombre j’ai l’impression que le mal est fait!

    argumentons toujours même contre les trolls de droite

  23. André
    Posted 3 février 2010 at 21:54 | Permalien

    Il faut dire, à la décharge de Gérard Filoche, que c’est de plus en plus difficile de dire : « le PS est le grand parti de gauche dans lequel il faudra être le jour où il y aura une opportunité de faire changer les choses ». À l’impossible (convaincre que le PS est toujours de gauche alors qu’il n’est pas démocratique et fait passer les mêmes mesures dégueulasses contre le petit peuple que la droite), nul n’est tenu.
    Mais c’est vrai que ce n’est pas une raison pour faire de la politique à l’ancienne (« asseyez-vous, fermez vos gueules et écoutez-moi »)

    Au passage, je serais curieux de connaitre la position de la gauche du PS sur les histoires de cornecul à Montpellier. Comment Mme Mendroux va fusionner sa liste avec Frêche au 2ème tour ? Va-t-elle préférer faire passer l’UMP ?
    Mais avant tout, est-ce qu’elle va bien pouvoir présenter sa liste, puisque le PS a avalisé la liste Frêche en ne s’y opposant pas en son temps ?
    Je crois qu’on n’a pas fini de rigoler (jaune) avec cette bande de pourris qui ne pensent qu’à leur gueule.
    Heureusement qu’il y a une liste unitaire à gauche (voilà qui devrait faire plaisir à Gérard), qui est même prête, NPA compris, à fusionner avec Europe Écologie pour peu qu’il n’y ait pas de MODEM.

  24. Posted 14 février 2010 at 22:51 | Permalien

    Les 35 heures sont une bonne décision pour partager le travail
    La retraite à 60 ans est peut être difficile à financer mais tout cela est du au chômage des jeunes , aux heures sup non soumises à cotisations. Il suffit de comparer le manque à gagner et voir également ce qui a été donné aux « riches » avec le bouclier fiscal.
    De toute manière l’intox va se poursuivre dans les médias pour faire admettre le recul de l’âge de la retraite, quelques sondages et sujets bien placés dans les médias et le tour est joué.
    Si en plus le PS admet tout cela , il n’y a plus qu’à compter sur les syndicats

  25. F.
    Posted 15 février 2010 at 14:10 | Permalien

    ou voter massivement pour les listes de gauches aux prochaînes régionales. (Le PS, n’étant pas compris parmi ces listes, sauf pour les médias et les manipulateurs de l’opinion publique, même si certains de ses militants sont de vrais gauchistes ce qui est tout à leur honneur)

  26. Posted 27 septembre 2010 at 17:52 | Permalien

    Certes, le gouvernement a lâché des miettes. Et même davantage que des miettes. Grâce à la fière mobilisation, les caissières pourront être considérées comme exerçant un métier pénible. Ce n’est pas rien. Mais sur l’âge légal, rien. Alors pourquoi, aux télés du soir, aux radios du matin, personne (hormis Thomas Legrand, ce matin, sur France Inter, qui semble avoir entrevu la chose) ne le dit-il ainsi ? Pourquoi tout ce faux suspense sur « l’épreuve de force », le « bras de fer », qui se poursuivent ? Pourquoi tout le monde (chefs syndicaux, chefs de partis de gauche, journalistes) fait-il semblant d’assister à une bagarre qui, dans l’esprit de ses chefs, est déjà terminée ?

  27. Posted 25 novembre 2010 at 17:11 | Permalien

    Même si le nombre de Français théoriquement concernés par la retraite anticipée pour pénibilité est sans commune mesure, il n’est pas négligeable. Ce sont quelque 115.000 personnes de tous âges qui arrêtent de travailler, chaque année, au titre de l’inaptitude au travail. Et le montant total de rentes permanentes pour incapacité versées par la Sécurité sociale dépasse pour la première fois, depuis la fin de 2009, 4 milliards d’euros.

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