Il est bien sûr tout à fait nécessaire de dénoncer et de sanctionner ces aspects népotiques du régime de Ben Ali. Il est difficile, cependant, de ne pas éprouver la fâcheuse impression d’une mise en scène ayant un seul véritable objectif : éviter que l’on s’interroge sur cette énormité qu’est le maintien au pouvoir du système Ben Ali, sans Ben Ali.
La question du « gouvernement d’intérim »
Selon le « président par intérim » Foued Mebazza, le « gouvernement d’intérim » veut créer « une rupture totale avec le passé ». Comment une telle rupture pourrait-elle être le fait de ce « président par intérim » ancien président du parlement illégitime de Ben Ali, nommé par un Conseil constitutionnel qui, jusqu’à la fuite de Ben Ali, était totalement à la botte de ce dernier ? Quelle est la légitimité du « premier Ministre par intérim », Mohamed Ghannouchi, nommé par un tel président de la République ?
Comment instaurer une « nouvelle république tunisienne », en chargeant d’assurer la transition 14 anciens ministres ou secrétaires d’Etat de Ben Ali ayant à leur tête un Premier ministre « par intérim » qui a été le Premier ministre de Ben Ali depuis 1999 ? Imagine-t-on qu’à la libération, en France, le Conseil National de la Résistance ait été composé en majorité de ministres de Pétain après la fuite de ce dernier ? C’est pourtant bien, dans un contexte différent, ce qui arrive en Tunisie.
Le soi-disant « gouvernement d’union nationale » n’est, en fait, qu’un « gouvernement de continuité » où les principaux ministères restent aux mains des anciens ministres de Ben Ali. Ils gardent les ministères essentiels : Intérieur, Défense, Affaires étrangères, Finances. Quelques places ont été faites à la société civile : au blogueur Slim Amamou et à la cinéaste Moufida Tlati, notamment. Trois postes avaient été offerts à trois ministres issus de l’ « opposition autorisée » sous Ben Ali. Trois autres postes étaient réservés à l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens (UGTT).
Quand aux formations illégales sous Ben Ali, il n’a même pas été question de leur proposer de participer à ce « gouvernement d’union nationale ». Aucune de ces formations, notamment le Parti Communiste Tunisien (PCOT) ou les « islamistes » d’Ennahdha n’ont été sollicités pour participer au gouvernement
Ce « nouveau » gouvernement a soulevé l’indignation du peuple tunisien. Malgré les trois jours de deuils décrétés opportunément par ceux-là même qui gouvernaient le pays et les forces de répression au moment de l’assassinat de plus de cent tunisiens, des milliers de manifestants ont défilé à Tunis et dans de nombreuses villes du pays, exigeant la démission du gouvernement. A Tunis, le siège du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) était protégé de la colère populaire par l’Armée et ses blindés.
Depuis, en trois jours, cinq ministres ont déjà démissionné.
D’abord, les trois ministres de l’UGTT, après que les fédérations et les régions de ce syndicat aient imposé cette décision.
Ensuite, le ministre de la Santé, Mustapha Ben Jaafar, président du Forum démocratique pour le travail et la liberté (FDTL).
Et finalement, un dernier ministre démissionnait, un ministre du RCD : Zouheir M’dhaffer. Il faut dire qu’il avait réécrit la constitution de 2002 (toujours en place) pour permettre à Ben Ali de se maintenir au pouvoir. Il était un peu trop voyant. Ses comparses du RCD l’ont obligé à démissionner.
Voyant que leur manœuvre ne fonctionnait pas, les anciens ministres de Ben Ali ont continué à lâcher du lest pour garder l’essentiel du pouvoir. Les ministres du RCD ont démissionné de ce parti. Et le RCD lui-même a dissous son bureau politique. Bientôt, il changera de nom…
Mais les suppôts de la dictature comptent bien rester au pouvoir. Le Premier ministre « par intérim », Mohamed Ghannouchi a, ainsi, osé déclarer sur Europe 1 : « Les ministres de Ben Ali maintenus à leur poste ont les mains propres (…) Tous ceux qui ont été à l’origine de ces massacres, de ce carnage, rendront compte à la justice ». Comme si un ministre n’était pas responsable de toute la politique menée par le gouvernement auquel il participe. S’il n’était pas d’accord, s’il n’admettait pas la dictature, les assassinats, la torture, les emprisonnements arbitraires, qu’il ne pouvait ignorer, il n’avait qu’à démissionner.
Le gouvernement actuel cherche à faire payer les lampistes et à exonérer les responsables de l’État au plus haut niveau. De ce point de vue, le projet d’ « amnistie générale » peut inquiéter. Ne s’agit-il pas, au-delà de l’amnistie des opposants de Ben Ali, d’assurer l’impunité pour tous les actes commis par le gouvernement et les dirigeants des forces de répression sous la dictature ?
La question des élections et de la constituante
La volonté du gouvernement qui se prétend d’ « union nationale » est d’organiser des élections législatives puis présidentielles « respectant la Constitution ». Mais de telles élections ne pourraient être démocratiques.
Il faut, d’abord, le temps pour que les partis politiques dont les membres sortent de prison ou reviennent d’exil puissent s’organiser. Du temps, également, pour que de nouveaux partis puissent se créer. Les deux mois prévus par la Constitution de Ben Ali, toujours en vigueur, ne permettraient donc pas de mettre en œuvre une véritable consultation électorale.
Il faut ensuite changer la Constitution actuelle qui a été mise en place et modifiée par la dictature pour assurer la pérennité de son pouvoir. C’est cette Constitution et le Code électoral qui en était le prolongement qui permettaient à Ben Ali d’obtenir des scores de 99 %.
Les Tunisiens ont, enfin, parfaitement le droit de préférer un régime parlementaire à un régime présidentiel. Ils ont, aussi, parfaitement le droit de refuser que des pouvoirs sans contrôle soient accordés au gouvernement, la soumission des tribunaux au pouvoir exécutif… Ils ont, enfin, entièrement le droit de vouloir inscrire dans la Constitution le respect de droits sociaux tels que le droit au travail, à la retraite, à un salaire minimum, à des services publics…
La première condition à toute élection démocratique est donc l’élection d’une Assemblée constituante qui élabore, dans la transparence, une nouvelle Constitution. La deuxième condition est la rédaction, d’un nouveau code électoral.
La question sociale
Le refus de voir se perpétuer la dictature de Ben Ali au moyen d’une modification de la Constitution qui aurait fait de sa femme, Leila Trabelsi, la vice-présidente appelée à le remplacer en cas de vacance du pouvoir a été l’un des facteurs qui déclencha la révolution tunisienne. L’autre facteur essentiel au déclenchement de la révolution fut le refus du chômage (beaucoup plus de 50 % pour les jeunes, même diplômés) et celui de la hausse des prix des produits de base alors que les salaires stagnaient.
La question sociale est donc indissociable de la question politique. D’autant plus indissociable que la fin de la dictature de Ben Ali mêle inextricablement les deux problèmes. En effet, dans la plupart des entreprises, des cellules du RCD organisaient le contrôle des salariés. Le peuple tunisien exige aujourd’hui la disparition de ces « cellules professionnelles ». Les Assemblées générales se multiplient dans les entreprises et les salariés chassent les patrons coupables de s’être compromis avec le régime Ben Ali. 400 personnes manifestaient ainsi devant la compagnie aérienne Tunisair pour demander des comptes à son PDG.
Que deviendra la propriété des entreprises dont les patrons ont été chassés ? Ces derniers récupèreront-ils leurs entreprises ? Ces entreprises deviendront-elles la propriété d’autres patrons ? Deviendront-elles des entreprises publiques ?
Le clan Trabelsi avait mis la main sur une bonne partie des entreprises privatisées, notamment sur la Banque de Tunisie, dont le gouverneur Thoufi Bacar, vient d’être arrêté. Que deviendront ces entreprises ? Seront-elles livrées à des capitaux privés ou redeviendront-elles publiques ? Ces questions sont des questions clés pour savoir s’il sera possible de réorienter l’économie tunisienne et lui permettre de répondre aux aspirations de la population.
Comment augmenter les salaires, contrôler les prix, faire reculer massivement le chômage sans imposer un partage des richesses qui touche aussi bien les détenteurs de capitaux nationaux que français (1 250 entreprises), européens ou américains, sans changer complètement l’orientation de l’économie tunisienne en lui donnant pour objectif de satisfaire les besoins sociaux de la population plutôt que les profits issus de l’exportation et d’un système de tourisme qui s’avère prédateur pour l’économie tunisienne ?
Comment en finir avec le fardeau d’une dette publique odieuse, contractée par le dictateur non pas pour développer l’économie tunisienne mais pour fournir des prébendes à son clan ? Il faudrait pouvoir saisir les avoirs de Ben Ali et de sa famille mais cela risque d’être difficile, de se heurter au bon vouloir des banques, de l’Union européenne ou de l’Arabie saoudite. Cela serait, de toute façon, insuffisant. Le problème de l’annulation ou de la restructuration de la dette se posera donc car cette dette est un obstacle au développement économique de la Tunisie.
Dans le soutien à l’insertion de la Tunisie dans la mondialisation libérale, le FMI et les agences de notation ont un joué un rôle complémentaire, s’opposant dans les deux cas aux intérêts de la population tunisienne et apportant leur soutien à la dictature.
Le FMI qui ne tarissait pas d’éloge sur la Tunisie, ne semblait s’intéresser qu’à son taux de croissance. Ce qui posait un double problème. D’abord, celui de la fiabilité des chiffres (3,8 à 5 % de croissance annuelle) alors qu’aucun organisme indépendant ne pouvait remette en cause les chiffres officiels. Ensuite celui de la répartition de cette croissance. A quoi bon, en effet, une augmentation de la croissance de 5 % tous les ans quand 95 % de la population n’en profite pas et qu’elle subit une dictature implacable ? Au final, le seul aspect qui intéressait vraiment le FMI c’était que la Tunisie reste une économie « ouverte ». Ouverte aux appétits des multinationales du Nord et que grâce à ses exportations et au tourisme, elle puisse rembourser sa dette publique.
Les agences de notation ont pris le relais. Dès la chute de la dictature, l’agence Fitch Rating a baissé la note de la Tunisie, rendant ainsi plus cher le remboursement de sa dette. Un tel jugement est sans appel : pour les spéculateurs, mieux vaut une bonne dictature. Si le peuple se révolte, il faut qu’il le paye : il n’avait qu’à garder Ben Ali ou lui demander de revenir !
La révolution tunisienne vient de commencer. Elle se heurte déjà à de nombreux obstacles.
La gauche européenne devrait donc être aux côtés du peuple tunisien pour lui permettre d’instaurer la démocratie politique, de faire reculer le chômage et de recentrer leur économie sur les besoins sociaux fondamentaux de la population. Elle n’en prend malheureusement pas le chemin puisqu’au Parlement européen, le Parti Socialiste Européen s’est, contre l’avis des socialistes français, aligné sur le PPE (la droite). Le PSE a, en effet, refusé de voter la résolution, pourtant élémentaire, de soutien au peuple tunisien, proposée par les Verts et la Gauche Unie.
Lire l’article de Pierre Puchot, Médiapart, 22 octobre 2009 « En Tunisie, le tourisme devient une mécanique infernale qui brise le pays ».
Le 22/01/2011 Jean Jacques Chavigné
7 Commentaires
« Le PSE a, en effet, refusé de voter la résolution, pourtant élémentaire, de soutien au peuple tunisien, proposée par les Verts et la Gauche Unie. »
ben non, il manquerait plus que ça !
Cette bande de salauds qui veulent décider tout seul qui doit être à la tête de leur Etat !
Ben-caramenlis-ali…
Monsieur Karamenlis a dit « c’en est trop! nous sommes la risée de l’Europe… »
De quoi parlait-il ?
- des 12% d’étudiantes qui se prostituent +ou- pour financer leurs études?
- des toubibs qui soignent mal leurs patients trop pauvres pour payer un bakchich?
- des ouvriers chinois qui travaillent avec un salaire chinois pour Le Pyrrhée qui est devenu une entreprise chinoise?
- du comportement des fumeurs grecs et des patrons de bistrots qui oublient d’obéïr à la loi d’interdiction du tabagisme dans les lieux publics?
Je vous laisse deviner!
Par ailleurs kkkaramenliss vient de recrutter 800 fonctionnaires…pourquoi?
- des médecins pour ouvrir des dispensaires pour soigner gratuitement les plus pauvres?
- des inspecteurs du travail pour mettre fin à la généralisation du travail au noir sous-payé?
- 800 flics spécialisés dans la traque des fumeurs et de barmen qui refusent de fliquer leurs clients fumeurs?
Je vous laisse deviner….
Ben ALI et sa police pléthorique fut membre de l’internationale socialiste…
Sous Ceaucescu 1 roumain sur 9 travaillait pour la sécuritate…
Stasi, Pide,…police de proximité …etc…
22000 français vivent dans le quartier résidentiel de Tunis…Pour la plupart des cadres d’entreprises françaises délocalisées en Tunisie…
Je suis sûr que nos saints-dicats ont mis sur leurs sites internet la liste de ces patrons français que madame ALLIOT-MARIE voulait protéger en envoyant la police anti-émeute « moins baveuse » made in france…
Marc ARAKIOUZO, vous écriviez avant-hier
…. que j’approuve….
Ne pourriez-vous pas lancer une grande campagne « sauvons le dernier militant PS qui respecte REELLEMENT la liberté d’expression du crime socialo-fasciste » !
Lançons une opération d’EXFILTRATION HORS DU PARTI SOCIALISTE de Gérard Filoche !
Scotchons-le pour les 12 mois qui viennent sur un siège de la BNF à relire TOUT Marx, TOUT Lénine, TOUT Trotsky, TOUT Castoriadis, TOUT (presque) Reich.
(L’éloigner à tout prix de tout mélenchoniste, besancenotiste… lambertiste….. laguilleriste….)
Je viens de déposer un commentaire sur RUE89 (reprenant le thème de la NOUVELLE CAMPAGNE DE DENONCIATION DU CRIME INTERNATIONAL SOCIALO-FASCISTE, poursuivant contre Moubarak ce qui fut entreprit avec succès contre Ben Ali.
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jeudi 27 janvier 2011
DEGAGE MOUBARAK ! Enfumage ou popularisation de la vérité : les socialistes français appartiennent à une organisation criminelle internationale. Un commentaire sur rue89
sous l’article de Zineb Dryef, je pose un commentaire
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à coucoule46 De Yanick Toutain Humain sur Terre | 14H46 | 27/01/2011 | En continuant sur cette lancée à rabacher sur Sarkozy et Ben Ali, sous une apparence d’information, c’est une opération d’enfumage qui a lieu.
En effet, l’urgence, c’est de COUVRIR la situation en EGYPTE, de mettre en LUMIERE les agissements de l’ORGANISATION CRIMINELLE INTERNATIONALE qui TUE LE PEUPLE.
De NOMMER cette ORGANISATION.
De l’APPELER INTERNATIONALE SOCIALISTE !
C’est l’AGENCE EGYPTIENNE DU PARTI SOCIALISTE en la personne de Mohamed Hosni Moubarak qui tente de CONSERVER LE POUVOIR et les PREBENDES DE LA CORRUPTION.
Moubarak est le KAPO égyptien du CAMP DE TRAVAIL ESCLAVAGISTE GEANT qu’est l’Afrique !
MOUBARAK DEGAGE !
C’est ce que mon commentaire d’hier tentait de mettre en lumière ici
http://www.rue89.com/comment/permalink/2103365
Mon commentaire paru, il y a une heure, sur le journal algérien El Watan fait le point là dessus :
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http://www.elwatan.com/une/egypte-un-batiment-gouvernemental-incendie-et…
Yanick Toutain le 27.01.11 | 12h50
La Grande Révolution Africaine s’étend
J’écrivais – mardi 25 janvier – à propos de l’Egypte
Moubarak DEGAGE ! Bouteklika DEGAGE ! M6 DEGAGE ! Paul Biya DEGAGE ! Ali Bongo DEGAGE ! Abdoulaye Wade DEGAGE !
Il est plus qu’urgent que Hocine Aït Ahmed quitte le chemin de l’erreur et de la complicité dans le crime : son allié d’Egypte, le criminel Hosni Moubarak, le socialo-fasciste tue son peuple.
Je dénonçais hier l’imposture
mercredi 26 janvier 2011
Après Ben Ali, les gangsters socialo-fascistes Martine Aubry et Benoit Hamon vont attendre combien de morts parmi le peuple égyptien avant de virer leur camarade bandit Hosni Moubarak de leur Internationale Socialiste ?
Les mains de TOUS les militants du FFS sont en train de se salir du sang de nos cousins Egyptiens.
INTERNATIONALE SOCIALISTE EN AFRIQUE DEGAGE !
BOUTEFLIKA DEGAGE !
FFS ne faites pas la même erreur criminelle que Laurent Gbagbo : QUITTEZ CETTE INTERNATIONALE SOCIALO-FASCISTE ! TOUT DE SUITE !
sur Laurent Gbagbo et son soutien à Ben Ali, lire aussi
mardi 25 janvier 2011
Côte d’Ivoire : Mouton Marron demandait le 2 janvier à André Franc-Shi s’il était « un partisan de Gbagbo ». Sa réponse et quelques précisions.
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EN CONCLUSION, je TROUVE EXTREMEMENT DOMMAGEABLE A LA REPUTATION DE RUE 89 DEUX FAITS
1° le fait que ce journal n’ait par repris le flambeau de la DENONCIATION des deux tyrans en tant que agences d’une INTERNATIONALE CRIMINELLE
Rue89 aurait DU FAIRE UN ARTICLE IDENTIQUE AU MIEN !
(plus nous dénonçons ce fait et PLUS Moubarak hésitera à tirer, plus il prendra peur, et plus il partira vite !
2° le fait que mon doublon d’hier (j’avais posé par erreur mon commentaire dénonçant Moubarak sur l’article d’avant-hier, puis l’ai donc posé sous l’article d’hier… le modérateur (par erreur sans doute) a laissé en ligne qui n’allait plus avoir de visiteurs pour EFFACER celui qui se trouvait sous l’article du 26.
Il pouvait être sur, comme ça, que le confort intellectuel de Cambadelis n’allait pas être dérangé par ces preuves de son HYPOCRISIE : IL EST COMPLICE INTERNATIONAL D’UN GANGSTER QUI ASSASSINE : Mohamed Hosni Moubarak !
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ma connexion gratos wifi s’étant achevée hier à 22h30… il me fallait attendre aujourd’hui le 27 pour effacer le doublon.. celui posté sous l’article du 25, pas celui sous l’article du 26.
De plus, je n’ai PAS PU LIRE le texte du COMMENTAIRE de lecteur qui me REPONDAIT !
Thierry CSP « Le Rectificateur » aurait-il encore ses entrées de KGBiste sur RUE89 ?
ah mais , Socialiste, ça veut dire être CONTRE
Contreu Paris.
Si vous saviez ce qu’ils vous disent les socialistes du Sud, Yannick Toutain …
Même si vos analyses paraissent objectives et paraissent pessimistes dans l’ensemble, il vous manque l’avis de la jeunesse tunisienne.
La jeunesse actuelle profite de cette transition pour améliorer le pays.
La censure et la bureaucratie du régime de Ben Ali étaient un frein pour le développement du pays.
Et malgré la censure et les idioties de son administration, les tunisiens savaient bien évaluer le gonflage des chiffres et les faux rapports ;)
Un optimisme règne le terrain et fait face à toute influence politique.
C’est vrai une révolution coûte cher. Mais, il vous manque encore des réalités à propos du système fiscal tunisien :
Le tunisien d’avant n’était pas « fiscalement » patriote. Tout le monde évitait les taxes sachant que Ben Ali, ses alliés et le clan des Trabelsi avaient un appétit insatiable !
Ce sont ces bandits qui ont installé le marché parallèle et toutes les fraudes douanières qui menaçaient l’économie locale.
C’est à cause de cette structure démoniaque (RCD + Ben Ali) que les tunisiens sont devenus ennemis de leur propre état.
Le plan écolo de Ben Ali n’était qu’une couverture pour montrer une bonne image de son régime. Vous ne savez pas que le RCD refusait toute initiative écologique qui échappe à ses plans.
Bref, toute créativité qui peut servir le pays n’avait plus ses chances sans l’accord des RCD.
Finalement ils ont pris l’initiative d’organiser l’année internationale de la jeunesse. Et c’est cette jeunesse qui arrive enfin à leur renverser :)
Alors ce sont des pervers, partis du principe que l’optimisme est l’opium du peuple…