En Grèce, ils sont en train de dépecer le secteur public et de hacher menu les droits politiques et sociaux de la population

dimanche 5 juin 2011 par Jean-Jacques Chavigné

« Ils », ce sont les oligarques de l’Union européennes (les commissaires européens, les membres du Conseil des gouverneurs de la Banque Centrale européenne, les chefs d’État et de gouvernements des États-membres de l’Union), les dirigeants du FMI et le gouvernement du Premier ministre socialiste grec, George Papandréou.

Pour parvenir à leurs fins, les « hommes en noir » de l’UE et du FMI n’ont pas lésiné. Ils ont commencé par refuser de débloquer une tranche de 12 milliards correspondant à une partie des 110 milliards de crédit accordés à la Grèce en mai 2010. Ils ont ensuite fait miroiter la promesse d’un nouveau prêt, remboursable en 3 ans, d’un montant global de 30 milliards d’euros (20 milliards pour l’UE et 10 milliards pour le FMI).

En contrepartie, ils ont exigé que la Grèce accélère la privatisation de ses services publics et mette en place un nouveau « plan d’austérité » venant s’ajouter aux quatre précédents.

Le gouvernement grec ayant accepté leurs diktats, ils ont (pour le moment du moins) décidé de débloquer la tranche de 12 milliards d’euros du prêt déjà accordé en 2010 et d’allouer à la Grèce un nouveau prêt de 30 milliards d’euros en 2012.

Le drame qui se déroule aujourd’hui en Grèce a déjà commencé à se jouer en Islande, en Irlande, au Portugal, en Espagne et risque fort, si l’on laisse les mains libres aux dirigeants de l’Union Européenne (UE) et du FMI, de se jouer demain en Italie, en Belgique, en France…

Ce drame a pour toile de fond un triple déni.

Un déni humain, d’abord

- Privatiser

Sans le moindre souci des dizaines de milliers de licenciement qui en résulteront, sans le moindre souci de fouler aux pieds les droits d’accès égalitaire à ces services pour des millions de Grecs, les services publics grecs sont vendus à l’encan. Il faut faire vite assurent l’UE et le FMI, soi-disant pour « rassurer les marchés financiers », en réalité pour offrir le secteur public grec aux multinationales américaines et européennes à des prix bradés.

Ce sont des sommes énormes qui sont en jeu. 50 milliards d’euros d’ici 2015 : cela équivaut (en proportion des PIB respectifs) à 450 milliards d’euros en France !

Trente entreprises dans lesquelles l’État détient la totalité ou une partie du capital devront être livrées au secteur privé : OTE (numéro un des Telecoms) ; Trainose (la compagnie nationale des chemins de fer) ; les ports du Pirée (Athènes) et de Salonique ; le groupe gazier DEPA ; les licences de téléphonie mobile ; les société des eaux d’Athènes et de Salonique ; l’aéroport international d’Athènes ; la société d’autoroutes Egnatia Odos ; la Poste hellénique ; les ports régionaux ; DEI Électricité de Grèce ; les aéroports régionaux, les participations de l’État dans les banques grecques ; la Banque postale ; la Banque agricole ATE ; la Caisse des dépôts et consignations …

En abandonnant ces entreprises, l’État grec abandonne également ce que, chaque année, elles rapportaient aux finances publiques. C’est une politique à courte vue qui contribuera rapidement à plomber son budget en diminuant ses recettes.

Déjà, en 2010, le refus de diminuer les dépenses d’armement du budget de la défense grecque (le 2ème budget du monde en proportion du PIB) pour ne pas léser les marchands de canons, d’avions de guerre, de missiles, d’hélicoptères, de sous-marins… avait montré que « l’impératif de la diminution du déficit » grec devait s’incliner devant des intérêts supérieurs, ceux des multinationales de l’armement, avant tout américaines, françaises, britanniques et allemandes.

Aujourd’hui, l’indécent bradage du secteur public grec met en plein lumière l’objectif réel de la Troïka (UE, Banque Centrale Européenne, FMI) : satisfaire la voracité des multinationales américaines et européennes en leur livrant les entreprises du secteur public grec. Le gouvernement grec vient d’annoncer la cession de 10 % d’OTE à l’allemand Deutsche Telekom. Il avait, auparavant, annoncé l’allongement de la durée de la concession de l’aéroport d’Athènes au groupe allemand Hotchief. Un premier « portefeuille » de terrains et propriétés sera proposé, dès ce mois-ci, aux investisseurs internationaux pour des concessions à long terme, privant ainsi, la Grèce d’autant de recettes liées au tourisme.

La vente et le produit de la vente de tous ces actifs publics devraient être placés sous la responsabilité d’un fonds de privatisation géré par des « experts » étrangers à la Grèce afin de donner aux détenteurs de la dette publique toutes les garanties possibles. Pour le FMI et l’UE, la Grèce n’est plus un État souverain. Les citoyens grecs sont privés de leurs droits politiques.

- Un 5ème plan d’austérité

Le gouvernement grec essaie, également, sous la pression de la Troïka, d’imposer un 5me plan d’austérité au peuple grec. Qu’importe, là encore, le coût humain de ce plan.

Les 4 premiers plans ont imposé une réduction des salaires du secteur public de 20 %. Les allocations chômages ont été réduites et le système d’aide aux pauvres, mis en place en 2009, a été suspendu. La précarité s’étend à grande vitesse dans le privé où les contrats individuels remplacent de plus en plus les conventions collectives. La pratique de stages très longs et très peu rémunérés se généralise. Le recours à l’intérim devient habituel dans le secteur public. L’âge de départ en retraite a été reculé. Les pensions, après avoir été réduites, sont gelées. Le taux plafond de la TVA est passé de 19 à 23 % alors que l’impôt sur les sociétés était réduit et que le premier propriétaire foncier du pays, l’Église orthodoxe, était très largement épargné.

Le nouveau plan d’austérité impose des augmentations ciblées de la TVA, de nouvelles baisses des salaires, le licenciement de salariés de la fonction publique à temps plein, la fermeture ou la fusion de 75 entités publiques (dont l’audiovisuel public ERT) pour atteindre 6,4 milliards d’euros d’économies supplémentaires en 2011 et 22 milliards d’ici 2015 (l’équivalent, en France, de 56 puis de 193 milliards d’euros), de nouvelles baisses de rémunération dans le secteur public, une diminution des dépenses de santé publique, la légalisation des constructions illégales (un million environ…) pour pouvoir verser 1 milliard d’euros aux créanciers de la dette grecque, au détriment du patrimoine grec et de son tourisme… Tant pis, si là encore, l’UE et le FMI tuent la poule aux œufs d’or : l’important est de rafler le plus rapidement possible tout ce qui peut l’être.

Un déni économique, ensuite

L’ « aide » de 110 milliards d’euros apportée par l’UE et le FMI devait, selon ces derniers, permettre à la Grèce à la fois de rétablir ses finances publiques et d’activer sa croissance, grâce à des « mesures structurelles fortes », les plans d’austérité et de privatisation. L’objectif affiché de l’UE et du FMI était que la Grèce puisse retourner, dès 2012, sur les « marchés financiers » pour émettre de nouveaux emprunts d’État à un taux « normal », bien plus faible que les 15 % qu’exigeaient les marchés financiers en avril 2010.

Un an après, les résultats sont édifiants.

Le plan d’austérité a étouffé la croissance de l’économie grecque qui, loin de redémarrer comme le prévoyaient « les hommes en noir » du FMI et de l’UE a, au contraire, encaissé un recul de 4,5 % de son PIB en 2010. Quant au taux de chômage (officiel), il est passé, en un an de 12 à 16 % de la population active ! En diminuant, l’emploi, les salaires, les retraites, les allocations sociales et l’investissement public, les plans d’austérité successifs ont étouffé la croissance de l’économie grecque.

Le rétablissement des finances publiques se retrouve dans la même impasse.

En un an, la dette publique est passée de 139 % à 150 % du PIB. Le déficit public devait, selon l’UE et le FMI, baisser à 7,6 % en 2010 et à 6,5 % en 2011. Il s’élevait, en fait, à 10,5 % en 2010 et la Commission européenne anticipe, aujourd’hui, un déficit de 9,5 % du PIB en 2011 et de 9,3 % en 2012.

Comment pouvait-il en être autrement ? La récession due aux plans d’austérité entraîne une diminution du PIB en même temps qu’une diminution des recettes publiques. Le pourcentage de la dette publique en fonction du PIB ne peut alors qu’augmenter, même si les dépenses publiques et sociales diminuent.

En mai 2011, les emprunts obligataires grecs étaient émis à des taux record : 16,5 % sur dix ans et 24,5 % à 2 ans ! 14 points de plus que l’Allemagne dans le premier cas et 22,4 points dans le second. Des taux encore plus élevés qu’en avril 2010. La perspective de voir la Grèce pouvoir retourner sur les marchés financiers en 2012 afin de réémettre de nouveaux emprunts à taux « normal » et faire face aux échéances de remboursement de sa dette a donc fait long feu.

En regard de l’objectif affiché, ce plan est un échec sur toute la ligne. La Grèce n’est pas confrontée à un simple problème de « liquidités », comme le diagnostiquaient l’UE et le FMI. C’est à un problème de « solvabilité » que la Grèce se heurte : elle est dans l’impossibilité de rembourser sa dette.

Le prêt éventuel de 30 milliards d’euros de l’UE et du FMI constitue l’aveu d’un nouvel échec de ces deux institutions, celui de l’impossibilité pour la Grèce de se refinancer sur les marchés des capitaux avant 2015.

Ce prêt aurait pour résultat immédiat d’augmenter automatiquement le montant de la dette publique grecque de 342 à 372 milliards d’euros (165 % du PIB grec). Avec les déficits qui, avec la même politique, s’accumuleront au cours des prochaines années c’est vers les 200 % du PIB que vogue allègrement la dette publique grecque.

Quant à la perspective tracée par les dirigeants de l’UE et du FMI, de voir le déficit public annuel ramené à 1 % du PIB en 2015 c’est un défi à toute logique économique.

Les plans d’austérité à répétition imposée par l’UE et le FMI ont eu pour résultat d’asphyxier l’économie de la Grèce et d’aggraver profondément la situation de ses finances publiques. Mais l’UE et le FMI se refusent à tirer la moindre leçon de leur échec. Au contraire, ils persévèrent et, sous la menace, obligent la Grèce à accentuer la saignée à blanc de son économie.

La situation de l’économie grecque ne pourra donc qu’empirer. Particulièrement dans un contexte où la généralisation des plans d’austérité en Europe accentue les risques de récession sur tout le continent et diminue, du même coup, les possibilités de trouver de nouveau débouchés extérieurs pour une Grèce dont les plans d’austérité étouffent la demande interne.

Un déni de responsabilité, enfin

- Les banques privées, et avant tout les banques françaises et allemandes, portent l’essentiel de la responsabilité de l’explosion de la dette publique grecque à partir de 2008

En 2007 et 2008, pour éviter aux banques européennes de faire faillite, à la suite de la crise des « subprimes », la BCE et la FED (Réserve fédérale des États-Unis) leur ont prêté des milliards d’euros à des taux extrêmement bas.

Les grandes banques européennes ont alors utilisé une partie de ces fonds pour augmenter leurs prêts aux pays de la périphérie de la zone euro, notamment la Grèce. A des taux, bien évidemment, beaucoup plus élevés.

Fin 2008, les détenteurs étrangers de la dette publique grecque étaient les banques et les sociétés financière de France (20 %), d’Allemagne (15 %) ; d’Italie (10 %) du Royaume-Uni (9 %), de la Belgique (9 %), du Luxembourg (8 %) [ Pourquoi un tel acharnement à ne pas demander de comptes aux banques européennes ?

Pour éviter un « effet domino » ?

Le domino grec entraînant dans sa chute (la restructuration de sa dette publique) celle des dominos irlandais, portugais, espagnols relève en effet du cauchemar pour la Troïka. Leur politique actuelle n’est pourtant qu’une variante du « encore une minute monsieur le bourreau ! » Les 50 milliards de privatisation ne représentent, en effet, que 13,5 % du montant actuel de la dette publique grecque. Avec l’avis intéressé des agences de notation, les spéculateurs vont rapidement s’en apercevoir. Ils vont très rapidement prendre conscience, également, qu’un total de 140 milliards de prêts accordés à la Grèce pour éviter – temporairement – la restructuration de sa dette publique c’est beaucoup trop et que l’UE et le FMI ne pourront pas accorder des sommes équivalentes au Portugal, à l’Irlande et surtout une somme 4 ou 5 fois plus élevée, à l’Espagne.

Pour sauver une nouvelle fois les banques ?

Mais la politique menée par l’UE et le FMI encourage les pratiques spéculatives les plus insensées de ces banques. Sûres de leur impunité et mues uniquement par la perspective de gains spéculatifs de l’ordre de 20 % ou 25 %, elles se retrouveront donc, tôt ou tard, face au même risque de faillite qu’en 2007-2008. A une différence près : les banques centrales et les États auront déjà utilisés la plus grande partie de leurs munitions et leur sauvetage sera des plus improbables.

Pour éviter la contagion de cette faillite à toute l’économie il faudrait, dès aujourd’hui, empêcher les banques de nuire en les nationalisant car c’est la seule méthode pour mettre à jour leurs « actifs toxiques », les empêcher de spéculer, de multiplier les fusions-acquisitions et faire en sorte que leur activité se limite strictement au financement de l’économie. Activité qui devrait être au centre de leurs préoccupations mais qui n’est pour elles, aujourd’hui, que la 5ème roue de leur carrosse.

C’est-à-dire qu’il faudrait agir exactement à l’inverse de ce que préconisent l’UE et le FMI en Grèce lorsqu’ils exigent la privatisation de la Banque postale, de la banque agricole, de la Caisse des dépôts et consignations…

Le peuple grec a le droit de décider la part de sa dette publique qui doit ou ne doit pas être remboursée

Le Parti socialiste grec, le Pasok, est aujourd’hui, majoritaire au Parlement. Il a donc toute la légitimité nécessaire, en s’appuyant sur le mouvement social grec (des « indignés » de la place Syntagma aux salariés mobilisés par les organisations syndicales), pour décréter un moratoire sur le remboursement de la dette, suspendre tout remboursement, tout versement d’intérêt, arrêter les plans d’austérité ou de privatisation et organiser un audit démocratique, de la dette grecque.

Un audit qui rendrait enfin public tout ce que cache, à ses propres citoyens, la dette de la Grèce (comme toutes les dettes publiques). Un audit qui ferait participer démocratiquement les élus, les syndicats, les citoyens et leur permettrait de savoir quelle est l’origine de cette dette au nom de laquelle l’UE et le FMI exigent d’eux des sacrifices aussi inhumains.

Une fois, cet audit réalisé, il serait alors possible de consulter, par référendum, le peuple grec pour lui demander de décider quelle partie de la dette il estime être légitime et devrait donc être remboursée et quelle partie de la dette il estime illégitime et ne devrait donc pas être remboursée.

Au nom de quel principe, en effet, l’UE et le FMI peuvent-elles proposer aux banques grecques d’assumer leur part de responsabilité dans l’augmentation de la dette grecque sur la base du « volontariat » et ne pas proposer le même choix au peuple grec ? Ce dernier, contrairement aux banques grecques, n’a pourtant strictement rien à voir dans l’explosion de la dette publique. Il a continuellement été tenu à l’écart de ce qui se tramait jusqu’au jour où on lui a demandé de payer l’addition.

La dette publique contractée par les colonels grecs entre 1967 et 1974 est-elle légitime ?

La dette publique contractée pour les J.O. d’Athènes de 2004, alors que les coûts initiaux ont été multipliés par 10 pour le plus grand profit des spéculateurs, est-elle légitime ?

La dette publique contractée pour financer le plan de sauvetage des banques grecques en 2008 et 2009, dont le montant est, comme dans tous les pays européens, un véritable secret d’État, est-elle légitime ?

La dette publique (les 140 milliards de prêts de l’UE et du FMI), contractée en 2010 et 2011 pour sauver les grandes banques européennes de la faillite, est-elle légitime ?

L’augmentation des déficits publics et donc de la dette publique, due au refus de diminuer le montant des dépenses d’armement pour satisfaire les marchands de canon américains et européens, est-elle légitime ? Est-elle légitime alors-même que le Premier ministre turc, avait essuyé un refus définitif lorsqu’il s’était rendu, début 2010, à Athènes pour proposer une réduction de 20 % du budget militaire de chacun des deux pays ?

C’est au peuple grec, et à lui seul, d’en décider.

Jean-Jacques Chavigné

Notes

[1] Eric Toussaint « Grèce : tout un symbole de dette illégitime » sur le site du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM). La lecture de ce site (cadtm.org) est indispensable pour qui veut vraiment comprendre la réalité des dettes publiques des pays du Sud mais aussi des pays du Nord et notamment des pays de l’Union européenne. La préconisation par le CADTM d’un audit parlementaire et citoyen des dettes publiques, tel qu’il a été pratiqué en Équateur, est un outil extrêmement précieux dans la lutte pour l’annulation des dettes publiques illégitimes.

21 Commentaires

  1. Henri Zotto
    Posted 6 juin 2011 at 14:42 | Permalien

    qui paie ses dettes s’enrichit … il y a une loi qui OBLIGE à preter de l’argent aux grecs ?

  2. Posted 6 juin 2011 at 14:59 | Permalien

    D’où ça vient cette bétise ?  » Qui paie ses dettes ne s’enrichit pas » s’il paie des dettes illégitimes, et ne peut investir à cause de cela…

  3. Henri Zotto
    Posted 6 juin 2011 at 15:22 | Permalien

    c’est bien beau tout ça, mais l’argent illégittime ils l’ont bien accepté et dépensé non ? dans ma famille communiste depuis des générations, on m’a appris à ne jamais emprunter, a ne pas dépenser l’argent qu’on a pas c’est ça la morale ouvrière

    moi je n’irai pas m’appitoyer sur des profiteurs

    s’endetter et venir pleurer ensuite après s’être gobergé c’est une conduite petit-bourgeoise ! qu’ils soient punis par là où ils ont pêché !

  4. Posted 6 juin 2011 at 15:30 | Permalien

    Ca n’a rien de communiste ni de moral ! Le « doutor » Salazar professait cela au Portugal pendant 40 ans  » Un pays ne doit pas dépenser plus que ce qu’il gagne » (sic) et il a fait du Portugal le pays le plus pauvre d’Europe à l’époque !
    Un pays n’est absolument pas comme un ménage, il doit être endetté, et il doit investir, c’est de la bonne dette et ce sont des investissements créatifs !

    Mais la droite grecque a endetté le pays dans des spéculations infâmes dans la lignée des colonels, des militaires, etc..
    Pourquoi le peuple paierait ils pour des détournements que les banquiers ont fait fructifier à leur seul compte de façon usuraire ?

    Vous êtes (peut-être) communiste, Risotto, mais piètre économiste de croire à ce genre de balivernes

  5. Henri Zotto
    Posted 6 juin 2011 at 15:40 | Permalien

    ah oui ! alors on est bien content de trouver des capitalistes pour faire ses « investissement créatifs » quoi !

    ça c’est bien le ps, à la base on ne remettra jamais le capitalisme en question …

    mais quand on veut les dollards des capitalistes on doit accepter le défilé de mode pour leur plaire ! c’est ce que lont les socialo depuis 30 ans !

    de gauche pour les dépense mais de droite pour les recettes ! de gauche poru els élections de droite pour la gestion des affaires …

    ben non camarade ! il faut choisir !

  6. Posted 6 juin 2011 at 15:47 | Permalien

    vous êtes ni communiste, ni moral mais totalement incohérent. C’est si dur d’argumenter intelligemment ? allez passer votre chemin a l’avenir !

  7. tal
    Posted 7 juin 2011 at 0:51 | Permalien

    Qu’il y ait de la corruption en Grèce, c’est sûr, mais comme il y en a un peu partout.

    En revanche, le problème de la finance mondiale, n’est pas spécifiquement grec. C’est ce que ne comprend pas Risotto. Même les agences de notations voient que le problème se pose dans d’autres pays.

    On ne peut quand même pas accuser tout un peuple, les grecs, d’être responsables d’un problème global. D’ailleurs, même si il n’y avait eu de problème grec, il y aurait eu les cascades d’ennuis ailleurs.

    Alors donnons aux grecs les moyens de résoudre la situation, et évitons de les accuser inutilement.

  8. Abdala
    Posted 7 juin 2011 at 9:00 | Permalien

    je vois pas le problème global … ils ont emprunté de l’argent pour se payer des barraques et des grosses bagnoles, quoi de plus normal qu’ils remboursent maintenant ?

    quand tu rembourses pas tes dettes en France les flics débarquent pour te saisir tes biens, là il faudra envoyer l’armée pour se faire rembourser …

    la vraie gauche est pour la justice mon frère, pas pour le vol …

  9. Pascale
    Posted 7 juin 2011 at 9:16 | Permalien

    Abdala, il me semble que vous voulez déclarer la guerre à la Grèce (je croyais que l’Union Européenne avait été créé pour assurer la paix!)… C’est déjà fait, la guerre économique est bien plus efficace que la guerre militaire! Malheureusement…

  10. Posted 7 juin 2011 at 11:22 | Permalien

    tiens un nouveau troll qui croit que tous les grecs ont des grosses bagnoles : regardez les millions de grecs jetés à la rue, perdant 20 % de leur salaire, 50 % de leur retraite et devant payer 120 euros pour une visite au médecin…

  11. Posted 7 juin 2011 at 16:24 | Permalien

    pauvre abdala, ton UMP qui t’envoie ici ne doit pas bien te payer pour que tu aies si peu de refléchissette…

    1°) un état n’est pas un ménage
    2°) un état peut et doit battre monnaie lui-même et contrôler sa propre banque, il est maitre de l’ampleur et du placement de ses investissement et déficits, (normalement).Il y a de bonnes dettes et de mauvaises dettes.
    3°) il y a aussi des emprunts justes et des emprunts injustes : emprunter pour construire des écoles ca rapporte emprunter pour faire la guerre en Afghanistan ou en Libye, non
    4°) l’essentiel de la dette française est à des Français. Le taux d’épargne en France est le plus élevé du monde, 17,5 points.
    5°) en fait la France n’est pas endettée, elle a un patrimoine de 7500 milliards d’euros largement supérieur à toutes ses dettes affichées
    6°) Sarkozy a baissé les impôts des riches, vidé ainsi nos caisses et puis il a emprunté aux riches (35 milliards, tu te rappelles début 2010) ce qu’il ne leur prélevait plus, ainsi il a creusé la dette par l’emprunt et maintenant il dit qu’il n’y a plus d’argent pour la santé, les écoles, les services publics, les salaires, etc.. et il nous demande de rembourser aux riches, à un taux usuraire ce qu’il leur a emprunté… tu suis ?
    7°) sous la gauche, sous Jospin, 1997/2001, tous nos budgets étaient excédentaires, au vert, aussi bien celui de la nation que celui de la secu que celui des retraites, au point que la droite faisait campagne contre le trop plein en criant  » qu’allez vous faire de la cagnotte publique ? ». Sarkozy, lui a vidé les caisses publiques, rempli les caisses privées, creusé la dette de façon pharamineuse comme argument pour remplir celles des riches !
    8°) Il y a des impôts justes et des impôts injustes. Il faut baisser les impôts injustes, indirects et proportionnels type TVA, TIPP, et hausser les impôts justes directs et progressifs, (IR, IS) On peut vite remplir les caisses et baisser la dette légitime
    9°) on peut refuser de payer aux taux usuraires la dette illégitime voire ne pas la payer (aux banksters, spéculateurs fraudeurs). On peut aussi les menacer : ouvrir des commissions d’enquête sur leurs placements, leurs détournements, leurs fraudes (Natixis, BNP, etc…)
    10° jamais la France n’a été aussi riche et les richesses aussi mal redistribuées ! Le patronat français, des assistés, reçoivent 45 milliards d’aides par an alors que 8 millions de salariés reçoivent moins de 900 euros par mois…

  12. tal
    Posted 7 juin 2011 at 21:07 | Permalien

    Il y aussi ce problème des commandes d’armes :
    http://www.marianne2.fr/La-Grece-est-endettee-mais-surarmee-Cherchez-l-erreur_a207086.html

    Ca c’est pas les grecs, mais quelques uns, plus quelques français, allemands, américains.

  13. tal
    Posted 7 juin 2011 at 23:05 | Permalien

    Les commissaires s’embêtent pas :
    http://www.marianne2.fr/SlovarMarianne/Crise-economique-Heureux-comme-des-commissaires-europeens_a259.html

  14. Einschwein
    Posted 9 juin 2011 at 9:38 | Permalien

    De grâce arrêtons avec la grèce! ce que les Français veulent c’est que l’on parle enfin de la France ! vous faites le lit du FN avec votre discours pseudo-internationaliste qui n’intéresse plus personne!

    la plupart de non compatriotes ont des placements en grèce par l’intermédiaire des FCP, et ils savent que si les grecs ne remboursent pas ce sont LEURS economies qui s’envolent !

    vos délirs de 50 ans d’âges risquent de nous coûter des voix en 2012 et peut-être même la victoire !

    Si vosu vous considérez toujours comme membre de notre parti allignez vous sur les positions du porte parole national ! nous avons besoin de ne plus montrer qu’une seule tête !

    et tous en ordre de bataille pour la victoire en 2012 !

  15. Posted 9 juin 2011 at 10:17 | Permalien

    bis repetita un « einschwein » semble prendre la releve d’autres pseudo aussi anonymes…

    nos dizaines de millions de compatriotes salaries n’ont aucun intérêt à ce que le peuple grec rembourse à la finance mondiale des dettes contractées par les riches armateurs, militaires et financiers grecs…

    car si le hold up contre les salariés grecs fonctionne, nous en seront les prochaiens victimes, après le Portugal, l’Espagne, l’Irlande, l’Islande, etc..

    « Notre » porte-parole national (je doute que ce soit le votre) Benoit Hamon a clairement exprimé a plusieurs reprises que nous ne voulions pas d’un Papandréou français

    et pour la victoire en 2012, il faut etre clairs : nous ne défendons pas une politique à la Papandréou, Zapatero, Socrates, car sinon, nous perdons !

  16. Einschwein
    Posted 9 juin 2011 at 14:10 | Permalien

    Voyons Gérard, ne prends pas nos compatriote pour plus sots qu’ils ne sont !

    Tout le monde sait que nous sommes affiliés au PSE comme tous les autres PS d’europe, et que c’est là que nous coordonnons nos politiques !

    Nous sommes à l’heure de l’internet mon brave ! plus à celle de l’affiche collée au petit matin sur sur les murs de Billancourt Dieu merci !

    nous réussirons parce qu’avec l’aide de nos camarades de PSE grecs, mais aussi espagnols portugais allemands nous arriverons vaincre à la crise dans laquelle nous sommes !

    toutes les directions socialistes y compris en France ont bien compris que cela passait IMPERATIVEMENT par plus d’austérité, une réduction de la voilure de l’Etat, une rationalisation de la protection sociale et la régulation des flux migratoires !

    Tous les socialistes d’Europe Gérard, pense y ! c’est ce que toi aussi membre du CN cautionne en pleine conscience ! alors ne viens pas tenir un double langage ici …

    je sais que tu le fais en pensant rendre service au Parti, en lui rapportants quelques voix sur son extrême gauche, mais au final, en brouillant la ligne réellement suivie par les socialistes responsables et de gouvernement tu nuis gravement à l’intérêt ultime de la maison commune et de la France !

    amitiés socialistes

  17. Posted 9 juin 2011 at 14:18 | Permalien

    quel tordu !

    n’importe qui sent que tu ne connais pas ton sujet

    Le PSE ne fonctionne pas, ne coordonne rien du tout. je suis bien placé pour le savoir.

    et justement on constate qu’il y a du « mou » dans les idées face à ce qui arrive aux grecs, portugais et demain espagnols,

    nous enfonçons le clou…

    mais garde tes amitiés « socialistes », ton ton de faux gaucho et DSK mélangé ne trompes personne

  18. Einschwein
    Posted 9 juin 2011 at 14:57 | Permalien

    Ca ne marche pas ?? vraiment ???

    Membres du PSE ayant des responsabilités au Parlement européen
    Vice-présidents du Parlement européen

    Giovanni Pittella
    Stavros Lambrinidis
    Miguel Ángel Martinez Martinez
    Dagmar Roth-Behrendt
    Libor Roucek

    Présidents de commissions parlementaires

    Emploi et affaires sociales (EMPL): Pervenche Bères
    Environnement, santé publique et sécurité alimentaire (ENVI): Jo Leinen
    Agriculture et développement rural (AGRI): Paolo De Castro
    Transports et tourisme (TRAN): Brian Simpson
    Libertés civiles, justice et affaires intérieures (LIBE): Juan Fernando Lopez Aguilar
    Commerce international (INTA): Vital Moreira

    Tu devrais en parler avec Pervenche à l’occasion …

    le PSE tient la présidence des plus importantes commissions et pilote ainsi les politiques fondamentales au niveau du continent ! Il serait plus juste de les remercier que des nier (surtout quand ce sont des camarades de parti)

    Le droit de veto sur les politiques budgétaires en matière de dépenses d’état que va s’arroger la Commission (cf le discours de Trichet que tu connais bien) a été directement conçu en son sein, nous en sommes dans a phase d’annonce soft qui précède la divulgation des accords, et là aussi nos camarades ont porté leur pierre à l’édifice !

    Soyons fiers du travail collectif accompli, et évitons de nous dénigrer les uns les autres dans la perspective chimérique de raccoler quelques dizaines de voix parmi la frange des fossiles gauchistes qui ne circulent plus que sur internet (et encore)

    La victoire sera à gauche mais dans le réalisme gestionnaire responsable et respectueux des grands principes de la finance mondialisée, pas dans l’agitation frénétique d’un mouchoir rougeot issue de la paléonthologie ouvrière !

    Amitiés socialsistes

  19. Posted 9 juin 2011 at 16:44 | Permalien

    tiens Einschmachin recopie les organigrammes du Parlement européen sur internet…

    qu’il y ait des organigrammes au Parlement, c’est sur, mais cela ne dit rien au plan politique : CA NE MARCHE PAS !

    TOUT çA EST ÉCLATÉ ET EN TIENT QUE PAR LES INSTITUTIONS, PAS PAR UN LANGAGE POLITIQUE COMMUN…

    pas par des réunions ni des échanges,les PSE n’es qu’une vaste cohabitation bureaucratique

    et c’est pour ça qu’on est passé de 13 pays européens sur 15 dirigés par ou avec les socialistes en 1998, il y a 14 ans, à combien ? il en reste deux ou trois ?

    un échec, un bide total, hélas, une reculade faute de politique commune, adaptée, aux attentes des peuples d’Europe concernés.

    et ce qui vient de se produire, la déroute au Portugal, en Espagne, et l’enfoncement en Grèce, ne va rien arranger si la leçon n’est pas tirée

    il faut s’affronter aux spéculateurs, aux banksters, au FMI, et mettre en oeuvre une politique alternative, comme nous la défendons, l’illustrons, la justifions chaque jour, concrètement chaque jour, sur nos sites, dans nos textes, dans nos expressions publiques détaillées..

    quant à ce Einsteinmachin, il est trop avec son « la victoire sera a gauche dans le réalisme gestionnaire respectueux des grands principes de la finance mondialisée »

    combien t’es payé par l’UMP pour écrire ds trucs tordus pareils ?

  20. Einschwein
    Posted 9 juin 2011 at 17:06 | Permalien

    Ton logiciel ne te permet même pas d’imaginer l’existence d’une pensée autre que celle de l’ump en ce monde et tu prétends comprendre ce qui se passe au niveau européen voire mondial ?

    sarkozy, président d’allemagne, d’italie, d’espagne et d’ailleurs, maître du monde en somme … tu vas nous dire que c’est Fantômas lui même hihi …

    Ton obsession me semble de plus en plus nuisible à la crédibilité du PS … l’analyse politique a cédé la place à une lubie stérile et inopératoire au plus au niveau …

    Outre que tes insultes répétées n’ont absolument aucun impact sur mon ego qui s’efface totalement devant la tâche de convinction de comptariotes qui se dresse devant nous, je te propose de simplement revenir à une pure discipline de parti …

    L’unité dans l’action voilà ce qui marche ! Valls par exemple a fort bien compris les enjeux de notre société qui ne supporte plus la médiocrité et l’indéquation des vieux schémas survivant de la SFIO …

    L’intégration complète de l’Europe est aujorud’hui en bonne voie, faisons en sorte qu’elle soit conduite sous la gouvernance socialiste … nou savons tout à y gagner !

    Amitiés socialistes

  21. Posted 15 juin 2011 at 8:43 | Permalien

    Gardes tes hypocrisies pour toi, nul ne croit une seconde à des pseudos « amitiés socialistes » de la part de quelqu’un qui écrit que « l’intégration complète de l’Europe est en bonne voie » et qui veut faire en sorte qu’elle soit « conduite sous la gouvernance socialiste » appelant à la « discipline de parti » (sic) Faut etre barjot. En 1998, 13 pays sur 15 étaient de « gouvernance socialiste », un des derniers, le Portugal vient de perdre par adaptation à l’intégration complète (sic) de l’Europe/UE/BCE…

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