14 questions/14 réponses sur le « Pacte de compétitivité »

Le projet de « pacte de compétitivité » présenté par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault s’il s’applique, marquera un tournant dans la politique de notre gouvernement.
Ce « pacte » accorde une réduction (annuelle à partir de 2015) de 20 milliards d’euros au patronat sans y mettre la moindre condition.
Notre parti, le Parti socialiste, doit prendre toute la mesure de ce tournant.
Il doit peser de tout son poids pour que nos parlementaires limitent, au maximum, les dégâts de ce « pacte » en fixant au patronat des conditions précises en termes d’investissements productifs et d’emplois.
Pour agir, il faut d’abord analyser les faits, les projets. C’est ce que ces 14 questions/réponses sur le pacte de compétitivité essaient de faire.

1- Qu’est-ce que le « pacte de compétitivité » ?
Ce « pacte » consiste en un allégement de 20 milliards d’euros du « coût du travail » pour les entreprises. Cet allégement du « coût du travail » n’est pas un allégement ponctuel mais un allégement permanent de 20 milliards d’euros à partir de 2015. Sa montée en charge sera progressive : 10 milliards d’euros en 2013 ; 15 milliards en 2014 ; 20 milliards en 2015 et les années suivantes.
Cet allégement du « coût du travail » prendra la forme d’un crédit d’impôt c’est-à-dire d’une réduction d’impôt pouvant donner lieu à un remboursement. Ce crédit d’impôt concernera soit l’Impôt sur les Sociétés, soit l’Impôt sur le revenu payé par un employeur. Ce crédit sera proportionnel à la masse salariale d’une entreprise pour les salaires jusqu’à 2,5 fois le Smic. C’est une nouvelle niche fiscale au profit des entreprises qui est ainsi créée.

2- C’est un « pacte » entre qui et qui ?
C’est un « pacte » entre le gouvernement d’un côté et personne de l’autre. Le patronat n’a signé aucun engagement. Les syndicats seront simplement « consultés ». Une consultation n’est pas une négociation : si les syndicats ne sont pas d’accord, le gouvernement n’a aucune obligation de changer son projet de loi.

3- Pourquoi le Medef a-t-il approuvé le « pacte » ?
Laurence Parisot s’est félicitée que le gouvernement ait entendu « son message ». Elle a affirmé : « Nous pensons très clairement que les principes énoncés par le gouvernement vont dans la bonne direction ». Il n’y a rien d’étonnant à ce satisfecit puisque le projet du gouvernement reprend à son compte le projet du Medef d’une importante « diminution du coût du travail ».
Le Medef, cependant en demande toujours plus. Le gouvernement lui a donné une main, il demande le bras et exige maintenant des « réformes structurelles » visant à « flexibiliser », c’est-à-dire à précariser toujours plus le travail.

4- Qui va payer ?
Le salariat, de deux façons. D’abord, par une augmentation de la TVA (près de 7 milliards d’augmentation sur les 20 milliards d’euros annuels accordés au patronat. C’est l’impôt le plus injuste car il frappe proportionnellement beaucoup plus durement les ménages qui sont obligés de dépenser tout ce qu’ils gagnent pour finir le mois que ceux qui peuvent épargner une partie de leurs revenus. La taxe « écologique » dont nul ne connaît l’assiette ou le taux – mais qui ne touchera pas les entreprises…- ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt.
Ensuite, par la réduction des dépenses publiques, pour 10 milliards d’euro. Le site du Ministère de l’Economie précise que ces réductions toucheront « l’Etat, les collectivités locales, la protection sociale ». Mais quand on réduit ces dépense, ce sont les plus démunis qui sont les plus touchés : ils ne peuvent pas payer des services privés, que ce soit les transports ou les assurances santé complémentaires.

5- Est-ce un retour de la TVA « sociale » ?
Cela se présente différemment. Mais in fine oui hélas. La différence n’est pas qualitative mais quantitative. Sarkozy avait augmenté la TVA de 1,4 point. Le parlement de gauche avait, fièrement, abrogé cette loi. Le « pacte de compétitivité » remet en place la TVA « sociale » en augmentant la TVA pour financer un allégement du « coût du travail ». François Hollande s’était pourtant, très fermement et très justement, opposé à la TVA « sociale » lorsqu’il était candidat à la présidence de la République.
Le taux de la TVA à 19,6 % augmentera de 0,4 points pour atteindre 20 %. Celui de TVA intermédiaire sera porté de 7 % à 10 % Le taux réduit, celui qui porte sur les « produits de première nécessité », sera ramené de 5,5 % à 5 %. Mais là encore, l’arbre ne doit pas cacher la forêt, la TVA, l’impôt que le Parti Socialiste a toujours considéré comme l’impôt le plus injuste augmentera globalement de près de 7 milliards d’euros par an.

6- A quelles contreparties le patronat s’est-il engagé ?
Le patronat ne s’est engagé à rien, strictement à rien, en contrepartie des 20 milliards de réduction d’impôt annuel qui lui seront accordés. La suggestion d’Arnaud Montebourg de conditionner la baisse du « coût du travail » à l’obligation de réaliser des investissements productifs n’a pas été retenue. La participation de représentants de salariés aux Conseils d’administration des grands groupes est entièrement à négocier. La cogestion allemande n’avait, de toute façon, pas évité au salariat allemand l’énorme régression que lui avaient imposés, au début des années 2000, les lois « Hartz I à IV » du Chancelier du SPD, Gérard Schröder.
Les 20 milliards d’euros de réduction d’impôt pourront parfaitement aller à la distribution de dividendes pour les actionnaires. Les entreprises pourront continuer à délocaliser et profiter du « crédit d’impôt ». Malgré la pratique continue du patronat sur ces question, le « pacte de compétitivité» lui accorde une entière confiance.

7- Le « pacte de compétitivité » peut-il créer 300 000 emplois à l’horizon 2017 ?

La « politique de l’offre », c’est-à-dire la politique de baisse du « coût du travail », sous la forme de la réduction des cotisations sociale patronales, a été appliquée par la droite avec constance depuis 10 ans. Elle n’a jamais créé un seul emploi, au contraire puisque le nombre des demandeurs d’emplois, entre 2002 et 2012, a augmenté de 1 million en France. La Cour des comptes a toujours contesté que ces dizaines de milliards versés en guise d’assistanat au patronat avaient créé des emplois.
Pourquoi le « pacte de compétitivité » qui n’est qu’une variante, juste un peu différente, de cette « politique de l’offre », aurait-il des effets différents ?
Avec le « pacte de compétitivité » c’est cette « politique de l’offre » qui continue. C’est le « théorème » d’Helmut Schmidt (le chancelier de la RFA) du milieu des années 1970 qui ressort du placard. Ce « théorème » affirmait : « Les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain ». Il a été mis en œuvre partout en Europe au début des années 1980. Les profits ont, certes, augmenté et retrouvé rapidement leur niveau d’avant la crise de 1973-1974, en faisant reculer de 10 points la part des salaires dans le partage de la richesse nationale. Mais les investissements ont stagné et le nombre des chômeurs qui s’élevait, en France, à 1 million avant cette crise atteint maintenant 5 millions, toutes catégories confondues.
Les profits des entreprises ont, avant tout, profité actionnaires dont les dividendes ont considérablement augmenté. Ces dividendes sont allés gonflés les bulles financières et immobilières qui on fini par éclater et plonger l’économe mondiale dans la crise de 2007-2009. Est-il vraiment judicieux d’accorder 20 milliards d’euros par an au patronat sans la moindre garantie qu’ils n’iront pas gonfler de nouvelles bulles ?

8- La compétitivité d’une économie se limite-t-elle au prix d’un produit ou d’un service ?
Non. La compétitivité « hors coût » est, elle aussi, très importante. Cette compétitivité passe par les infrastructures, les transports, l’enseignement, les services publics.
Cette compétitivité est liée, également, aux investissements de recherche et développement réalisés par les entreprises. Et, de ce point de vue, notre pays est très en retard sur l’Allemagne. En 2010, les entreprises allemandes ont consacré 31 milliards d’euro à la recherche-développement, les entreprises françaises seulement 15 milliards. Entre 2001 et 2010, trois fois plus de brevets ont été déposés en Allemagne qu’en France
Les grandes sociétés françaises ont fait le choix d’augmenter la distribution de dividendes plutôt que d’augmenter la recherche-développement. Cette dernière s’élevait à 42 % des dividendes versés en 1992 et seulement à 25 % en 2010. Comment s’étonner, dans ces conditions, du manque de compétitivité de l’économie française ? L’Allemagne fonde aussi une partie de son succès industriel sur l’association entre les banques d’un land et les entreprises locales. Le rôle accordé aux Régions dans la Banque publique d’investissement ne semble pas avoir vraiment pris en compte cette cause du succès de l’industrie allemande.

9- Pourquoi le « Pacte de compétitivité » ne parle-t-il pas du coût du capital ?

C’est difficile à comprendre. Le prix d’un produit ne se limite pas au « cout du travail ». Le coût du capital rentre aussi, bien évidemment, dans le coût d’un produit. Et, le coût du capital a considérablement augmenté. En 1980, le total net des sommes versé aux actionnaires des sociétés françaises s’élevait à 3,2 % du PIB. Ce total était de 9,3 % en 2010. Entre 1999 et 2010, ce montant est passé de 5,6 % du PIB à 9,3 %. 9,3 % du PIB, cela représente 180 milliards d’euros pour la seule année 2010.
Si le patronat veut être compétitif, comme il l’affirme à cors et à cris, il lui suffit de diminuer le montant des dividendes versés aux actionnaires pour diminuer le coût des produits ou des services. S’il ne le fait pas c’est parce que, en réalité, sous la soi-disant recherche de compétitivité c’est un objectif (que le patronat n’ose pas avouer) qui se dissimule : celui de la rentabilité des entreprises. C’est cette rentabilité qui permet aux sociétés françaises de continuer à verser des dividendes aux actionnaires alors que la crise oblige les salariés à se serrer la ceinture.
Au cours des 10 dernières années, PSA a versé 6 milliards de dividendes à ses actionnaires, sous forme de rachats d’actions ou de versements directs. Ces 6 milliards représentent 3 125 euros bruts mensuels pendant 20 ans pour les 8 000 salariés que PSA prétend licencier pour améliorer sa « compétitivité ». Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault accepte de verser 7 milliards d’euros pour éviter à la banque de PSA (PSA Finance) de faire faillite. Ces 7 milliards représentent 3 125 euros bruts par mois pendant 20 ans pour 9 500 des salariés des entreprises de sous-traitance de PSA qui vont se retrouver sans emploi.

10- Pourquoi le « Pacte de compétitivité » ne parle-t-il pas du coût de l’euro cher ?

C’est tout aussi difficile à comprendre. La valeur de l’euro par rapport au dollar a été revalorisée de 78 % entre 2002 et 2008. Cela signifie que pour les exportations françaises, hors de la zone euro, les prix ont presque doublés ! Comment dans ces conditions les produits libellés en euros pouvaient-ils rester compétitifs ? L’Allemagne est moins touchés parce qu’elle se situe dans des secteurs de produits « haut de gamme » moins sensible à la hausse des prix.

11- Existe-t-il un problème du « coût du travail » en France ?
Non. Selon l’INSEE, en 2011, le « coût du travail » (salaires directs + cotisations sociales) dans l’industrie était à peu prés le même en France (35,91 euros de l’heure) qu’en Allemagne (35,41 euros).
Le projet de « pacte de compétitivité » ne tient aucun compte du rapport du Haut conseil du financement de la protection sociale. Ce rapport avait pourtant été demandé par notre gouvernement en même temps que le rapport Galois. Il constate que le coût du salaire dans l’industrie a évolué, en France entre 1996 et 2011, comme le salaire médian dans l’Union européenne. Il précise : « C’est l’Allemagne qui a suivi une évolution atypique en Europe, notamment entre 2003 et 2006 ». L’Allemagne a mené entre 2003 et 2006 une politique de « dumping salarial » en bloquant brutalement l’augmentation des salaires.

12- En quoi baisser le coût du travail dans la grande distribution pourrait-il contribuer à rendre l’industrie plus compétitive ?
Le « pacte de compétitivité » permettra à toutes les entreprises de bénéficier d’une réduction d’impôt qu’elles soient dans le secteur tertiaire ou dans celui des services.
Le « pacte de compétitivité » permettra donc à la grande distribution de bénéficier de ce « crédit d’impôt » puisque la quasi-totalité des salariés de ce secteur sont payés en dessous de 2,5 Smic. Comment croire que les prix des salaires de la grande distribution entre dans le prix d’un produit industriel ? C’est en réalité une prime qui est accordée à un secteur où sévissent la précarité et le temps partiel imposé.

13- Diminuer la demande salariale, n’est-ce pas prendre le risque d’une récession ?
Oui, c’est prendre ce risque. Il suffit pour cela d’être réaliste et d’oser regarder en face la réalité qui nous entoure. La politique de diminution de la demande salariale a échoué partout en Europe.
Partout où les Etats appliquent cette politique de diminution de la demande salariale, ce n’est pas la croissance qui est au rendez-vous, mais la récession ou (au mieux) la stagnation de l’économie. C’est le cas notamment de la Grèce, du Portugal, de l’Italie et de l’Espagne que l’Union européenne a contraint à adopter de telles politiques. Les derniers chiffres de l’institut officiel de statistiques de l’Union européenne (baisse du taux de croissance du PIB entre le 2ème trimestre 2011 et le 2ème trimestre 2012) indiquent clairement l’ampleur des dégâts : – 6 % pour la Grèce ; – 3,3 % pour le Portugal ; – 2,5 % pour l’Italie ; – 1 % pour l’Espagne.
La France et même l’Allemagne sont touchées. La Commission européenne ne prévoit qu’une croissance de 0,4 % pour la France en 2013 et 0,8 % pour l’Allemagne. Ces chiffres sont terribles. Il n’est possible de commencer à créer des emplois qu’avec une croissance d’au moins 1,5 % en France : une croissance de 0,4 % annonce une perte supplémentaire de centaines de milliers d’emplois.
Cette politique est d’autant plus redoutable que non seulement la demande intérieure de chaque pays européen mais qu’il en va de même pour leur demande extérieure. 70 % des échanges de la zone euro se font à l’intérieur de la zone euro et les politiques de baisse de la demande salariale y sont simultanées. L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) met en garde contre cette simultanéité des politiques de rigueur. Pour cet observatoire, une politique restrictive généralisée à l’ensemble des grands pays européens entraînerait une récession sévère : – 1,4 % en Allemagne ; – 3 % en France (comme en 2009) ;- 3,7 % en Italie ; – 3,2 % en Italie.
Il serait nécessaire, au contraire, de relancer massivement la consommation salariale. C’est ce que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault avait commencé à faire mais le « pacte de compétitivité » tourne le dos à cette politique et met le doigt dans un engrenage très dangereux.

14- Peut-il y avoir 17 « Allemagne » en Europe ?
Vouloir créer 17 « Allemagne » comme le prétend Angela Merkel n’a aucun sens. Si l’Allemagne a aujourd’hui un important excédent commercial c’est parce que d’autres pays européens (dont la France et les pays du sud de l’Europe) connaissent un déficit tout aussi important. Dans une zone où 70 % des échanges sont intercommunautaires, prôner la compétitivité des uns se fait forcément aux dépens des autres.
C’est une Europe plus solidaire, à l’inverse de ce que préconise Merkel qui permettra de sortir l’Union européenne de son marasme. Il faudrait pour cela non seulement un pacte de croissance digne de ce nom mais instaurer (par étapes) un salaire minimum européen pour en finir avec le dumping social auquel s’est livré l’Allemagne entre 2000 et 2005. A chaque élection européenne, notre parti fixe cette perspective mais l’oublie malheureusement aussitôt après.
L’Allemagne, de surcroît, n’est nullement un modèle. C’est un désastre social pour des millions de salariés. Le faible taux de chômage s’explique surtout par le fait que l’Allemagne manque cruellement de jeunes. Les lois Hartz I, II, II et IV, votées de 2003 à 2006, ont fait de l’économie allemande une économie duale où coexistent un secteur industriel avec des salariés relativement bien payés et un secteur des services où foisonnent les emplois à temps partiel imposés, les emplois précaires et où ¼ des salariés sont des salariés à 400 euros.

Jean-Jacques Chavigné

66 Commentaires

  1. lionel mutzenberg
    Posted 10 novembre 2012 at 10:55 | Permalien

    Cet explicite commentaire sur le choc de compétitivité a tout de même une autre gueule que ces pleurnicheries sur Martine Aubry.
    Tiens, pour aller dans votre sens, hier, dans le Monde, un article intéressant, pour une fois :  » Depuis vingt ans, la France diminue les charges des entreprises. »
    Tout est dit sur la politique économique de ce gouvernement…de gauche !

  2. Posted 10 novembre 2012 at 11:24 | Permalien

    Incroyable ! Martine Aubry mérite d être défendue quand elle est attaquée à tort ! Et ne m à t elle pas défendue fortement dans le procès Guinot ?

  3. François Debrauwère
    Posted 10 novembre 2012 at 15:22 | Permalien

    Salut Jean Jacques, salut Gérard,

    Je viens de quitter le PS pour des raisons locales. En lisant le billet de Jean Jacques je me dis que j’ai en plus 14 raisons de le faire. Mais mon désarrois est profond et le simple militant (35 ans au PS) que je suis est fortement désabusé. Au prochaines Européennes, c’est sur, je ne voterais pas PS ; si je vote !
    Continuez ! Ton billet Jean Jacques, au moins, me met du baume au cœur.

  4. sintes
    Posted 10 novembre 2012 at 17:58 | Permalien

    Vous demontrez trés bien la trahison du PS.
    Pensez-vous encore y rester à cotoyer tous ces traitres ?

  5. Posted 10 novembre 2012 at 20:10 | Permalien

    arrêtez vos propos désespérants, désespérés, arrêtez le « bashing », arrêtez
    sans faire bouger le PS rien ne sera possible, rien
    nous perdrons tous et ce sera la droite UMP/FN qui reviendra…
    la « traitrise » c’est de diviser la gauche au lieu de se battre pour la ré orienter
    il faut des luttes sociales d’ensemble vous ne les préparerez pas en qualifiant de « traitres » ceux avec lesquels il faut lutter pour gagner
    il ne faut pas sarcler Hollande, il faut le pousser

  6. Antoine
    Posted 10 novembre 2012 at 20:10 | Permalien

    Je ne comprends pas de quel tournant vous parlez, Hollande a toujours fait partie de l’aile droite du PS ainsi que ses principaux ministres (Moscovici, Cahuzac, etc. – je ne parle pas des guignols sans pouvoir réel type Montebourg).

    Ou peut-être que vous aimez avaler des couleuvres. Vous devriez faire un concours avec EELV.

  7. Posted 10 novembre 2012 at 20:12 | Permalien

    excuse moi, mais ce n’est pas du tout ce qu’il faut faire, il faut s’accrocher, lutter car le moment des epreuves de force sociales est devant nous, pas derriére !

  8. Dominique Babouot
    Posted 10 novembre 2012 at 21:01 | Permalien

    Les positions du fdg et ceux de la gauche du ps sont les memes.
    Cet article prouve bien que Gérard Filoche est constant.

    La différence entre ceux qui sont au ps et ceux qui sont en dehors, c’est que ceux qui sont en dehors se plaisent dans l’impasse savent que leurs idées ne seront jamais mises en pratique.
    Pour les autres ils ont plus de chance qu’elle le soient puisque le rapport de force au sein du ps est mouvant et que c’est lui qui exerce ce pouvoir et qui le réexercera tot outard meme s’il doit momentanément laisser la place.
    L’échec probable du gouvernement Ayrault sur ce projet ramènera mécaniquement le déplacement du centre de gravité du ps, que ce soit avant l’échéance de 2017 ou après si malheureusement il doit laisser le pouvoir.
    Tout le reste n’ai qu’hypocrisie d’une force , le fdg plus préoccupée par son propre renforcement que par la perspective de voir appliquer ses idées!

  9. Sprlmvitch
    Posted 10 novembre 2012 at 21:59 | Permalien

    C’est rigolo tout ça … Je repense à la phrase de Lénine « les institutions les plus démocratiques de la plus démocratique des républiques bourgeoises ne servent qu’à masquer la dictature du capital »…
    Mais en l’absence d’une forte mobilisation anticapitaliste des classes dominées il n’est même plus nécéssaire de masquer quoi ce se soit…Le PS ne fait même plus semblant d’être favorable à des réformettes en faveur des plus exploités…
    A poil, à plat ventre, cuisses écartées, la gôche caviar n’a plus qu’à combattre héroïquement l’homophobie, y compris au sens métphorique du terme !!!

  10. Posted 10 novembre 2012 at 22:57 | Permalien

    « L’échec probable du gouvernement Ayrault sur ce projet ramènera mécaniquement le déplacement du centre de gravité du PS ».

    Tu vois, Dominique Babouot, c’est ce que j’ai longtemps espéré. Mais toutes les raclées électorales n’ont pas suffi pour cela. La fessée déculottée de 2002 n’a pas suffi pour cela. La branlée de 2007 n’a pas suffi pour cela. Tout comme le désaveu cinglant au référendum de 2005 n’a pas suffi. Faut-il que le coup de pied au cul soit violent au point de provoquer une fracture du bassin ? Et que serait cette fracture ? Une élimination dès le premier tour des élections ? On l’a eu avec Jospin en 2002. On ne peut plus croire que cela suffise pour modifier la vision politique du PS.

    La situation sociale est désastreuse. Dans mon département il y a plus d’une faillite par jour depuis le début de cette année au point que même la Chambre de commerce s’en inquiète ! Ces derniers jours j’ai appris la cessation de paiement d’une boîte où bosse un copain. C’est encore 75 emplois directs qui vont sauter.

    Les gens sont désespérés parce qu’ils ont pensé que voter Hollande allait changer au moins un peu la direction prise. Alors que l’on continue comme avant les cadeaux aux riches et l’imposition des pauvres. Les associations caritatives voient arriver toujours plus de monde toujours plus pauvre avec toujours plus de problèmes insolubles. Par exemple la tuberculose a fait son grand retour. Mais, putain de merde ! que faut-il de plus grave que la tuberculose pour enfin réveiller les hiérarques du PS ? Chaque permanence est l’occasion pour un élu d’entendre les SOS de gens aux abois. Et cela n’est pas suffisant pour réveiller les notables ! Mais qui ou quoi fera comprendre le désespoir ?

  11. lionel mutzenberg
    Posted 10 novembre 2012 at 23:20 | Permalien

    2017, ou, 2022 ! Il est vrai que certains de nos compatriotes ont le temps d’attendre.
    Mais, celles et ceux qui n’ont rien, ou pas grand chose, vont ils attendrent comme ma génération qui attend depuis 1983 que le parti socialiste redevienne socialiste ?
    Ou avez vous vu que les socialistes dans leur ensemble prenait le virage de la gauche ? Les dernières élections, internes ou nationales, ne vont elles pas dans le sens d’un parti socialiste de plus en plus marqué à droite, tout au moins libéral ?
    Derrière les mots de gauche, qui y a-t-il réellement ? Même les militants d’EELV se sentent mal à l’aise.
    Ne sommes nous pas, six mois après l’élection de François hollande, dans la même situation qu’en 1983, lors du virage à 180° des sociaux démocrates qui se faisaient passer pour des socialistes, qui n’ont jamais refermé la fameuse parenthèse, que le temps d’une élection qui ne visait qu’à virer Nicolas Sarkozy, pour prendre les places, les postes ?
    Regarder la CFDT, elle occupe la même place que dans les années Mitterrand, et Jospin, toujours favorables au moins disant par peur du conflit, par idéologie libérale, ou peut être les deux à la fois.
    Lutter qu’il nous dit, comme si nous avions attendu après lui pour lutter; Nous, nous étions dans les entreprises, nous ne passions pas comme des tourites, qui ne voient et ne comprenne rien, ou juste ce qu’il faut pour assurer leur confort intellectuel.
    Quand je vois la patronne du Médef, et de ses succursales, dont la responsabilité dans le désastre économique et soociale de notre pays, est écrasante, se réjouir des dispositions prises par un gouvernement de gauche, je me dis : mais quelles sottises avons nous décidé, pour que ces gens là se réjouissent ?
    Lutter, oui ! le problème, c’est que, depuis des années, nous devons affronter nos camarades de classe, qui se laissent enfumer par les ors de la République, et qui se battent pour éviter que des femmes et hommes des classes populaires et moyennes, viennent leur prendre leurs postes, dans ses beaux palais ou le pouvoir reste une affaire de castes.
    Jean-Luc Mélenchon à bien résumer ce qu’il fallait faire quand il a déclaré :  » Aucune politique de gauche n’est crédible ni entrainante si elle n’affronte pas le capital financier, sa politique, et ses instruments. »
    C’est cela, être de gauche.
    le reste, c’est du baratin.
    Applaudir le discours de Gérard Filoche, puis, avec la même constance, le discours de Manuel Valls, c’est le summum de l’incohérence politique.

  12. LOISEAU M.
    Posted 11 novembre 2012 at 12:07 | Permalien

    Les lois fiscales SARKOZY, courant tjrs, la demi part pr les veuves et divorcées, supprimée progressivement, font qu’en 2011 ayant perçu 420 Euros de +, je paie 380 Euros d’impôts supplémentaires ce qui fait 80 % de la dernière tranche + que les 75% des + riches ! J’ai élevé ma fille seule, je l’ai aidée et aide sa petite famille encore et d’autres dans ma famille. Mais stop, je ne peux + surtout avec toutes ces mesures + de dons aux associations, réduction de mes dépenses, je mangeai du bio de proximité, essayais « d’acheter français », Noël, cette année sera à l’économie. Ma mère 92 ans a bientôt épuisé son maîgre pécul en Frais EXORBITANTS DE MAIS. de RETR.Je vais devoir payer, car mon frère est DCD, moi qui suit à la retraite et malade. Qui va payer pour moi, je suis très inquiète. Si j’expose, ici tout cela, ce n’est pas pour geindre s/mon cas personnel, mais exposer 1 cas concret, que bien d’autres des CLASSES MOYENNES DOIVENT VIVRE ! Alors j’ai tjrs voté, seul manquement, j’étais à la maternité! déçue de 81,je vois que les promesses électorales, il n’y a que ceux qui les écoutent qui y croient, je pense que je ne voterai + jamais, à moins qu’il y ai 1 risque d’extrême droite !

  13. Coma81
    Posted 11 novembre 2012 at 12:14 | Permalien

    Il faudra tout de même que Gérard Filoche et sa bande se demandent s’ils ne sont pas les gauchistes de service utiles pour attirer l’électeur popu naif en temps d’élection.

    Cela fait 30 ans que le PS est un parti néolib pro finance, pro libre échange, pro euro.

    Pensons au filoche grec, militant pasok, qui doit se sentir bien orphelin maintenant.

  14. Posted 11 novembre 2012 at 12:17 | Permalien

    @Gerard,

    Plutôt que de répondre de façon agressive, on fait quoi pour résister à ces nouvelles attaques contre les services publics et les classes populaires?

  15. GM19
    Posted 11 novembre 2012 at 12:54 | Permalien

    14 raisons (mais ce sont loin d’être les seules, demandez aux Roms) de s’opposer à ce gouvernement de droite et au parti qui constitue sa majorité

  16. LOUIS MÉJEAN
    Posted 11 novembre 2012 at 13:33 | Permalien

    Il faut se rendre à l’évidence, s’il en était besoin.

    Hollande et son équipe n’est qu’une autre marque de la même entreprise d’accaparement dirigée par les riches.

    On a changé de marque, mais c’est le même produit toxique pour la société tout entière !

    Gérard, tu as contribué à faire élire ces gens-là ! pour en arriver là…

    Cordialement,

    L.M.

  17. Dominique Babouot
    Posted 11 novembre 2012 at 16:55 | Permalien

    Réponse à un partageux:

    Cher Camarade

    Tu n’a cité qu’un partie de mon commentaire: « l’échec probable du gouvernement Ayrault ramènera le ps à gauche »

    mais …..

    tu n’a pas cité la suite « Le fdg est plus préoccupé par le renformement interne du parti que par la propagation de ses idées »

    Qu’en penses-tu?

    Il est bien de critiquer le ps, mais si on refuse de constater qu’il n’y a rien en dehors, c’est comme un cautère sur une jambe de bois!

  18. Coma81
    Posted 12 novembre 2012 at 0:47 | Permalien

    a Dominique Babouot

    Y a -t-il une chance pour que le PS soit un jour à gauche après 30 ans de politique néolibérale ?
    non

    Y a t-il un chance pour que le fdg arrive au pouvoir ?
    oui

  19. Posted 12 novembre 2012 at 8:36 | Permalien

    agressif, moi ? mais qui lit ces commentaires repetés sur mon blog sait a quoi s’en tenir du « bashing » organisé

  20. LACATA
    Posted 12 novembre 2012 at 9:27 | Permalien

    Monsieur Filoche,

    Je vous respecte infiniment mais il faut se rendre à l’évidence
    Ce partie, économiquement parlant, reste tourné vers la droite, vers le libéralisme économique dans toute son horreur
    Le PS n’a même pas touché à la loi anti-chômeur de Sarko, Wauquier et Daubresse

    Le PS s’est engouffré dans le libéralisme et ne sait comment s’en sortir surtout avec des ténor ayant les mêmes actions que ceux de l’UMP

    @Dominique Babouot

    Vous comparez Gérard Filoche et le front de gauche et vous avez ENTIÈREMENT raison de dire que les idées sont constant et que Gérard Filoche et le fdg sont de gauche
    Mais entre les deux précédents et le PS, là la différence est ABYSSALE

    Gérard Filoche est tout simplement un homme de gauche perdu dans un partie qui a abandonné les valeurs de gauches il y a bien longtemps

    Quand à dire que le FDG n’arrivera JAMAIS au pouvoir
    Qui êtes-vous pour en juger ?

  21. haddock
    Posted 12 novembre 2012 at 9:43 | Permalien

    Je ne comprends pas très bien tout ce harcèlement. Gérard Filoche a fait le choix de rester au PS et alors ? Mélenchon fait-il mieux dehors ? Je me souviens avoir lu l’interview d’André Pochon agriculteur alternatif qui a quitté il y a très longtemps la FNSEA pour participé à la création de la Confédération paysanne (si je me souviens bien). Avec le recul, il se demandait si ça n’avait pas été une erreur d’abandonner la FNSEA à sa « droite ».
    Tout ça se discute.
    Mais il ne faut pas que le débat d’idées se réduise à ça : dessus ou dessous ? dehors ou dedans ? http://www.monblogdefille.com/blog/wp-content/themes/default/images/capitaine_haddock.jpg

  22. Fusible
    Posted 12 novembre 2012 at 11:52 | Permalien

    voici une synthese interressante de la gauche de gauche :

    GALLOIS, LE PERE NOEL DU PATRONAT !
    http://2ccr.unblog.fr/2012/11/12/gallois-le-pere-noel-du-patronat/

  23. Posted 12 novembre 2012 at 11:53 | Permalien

    votre appréciation est excellente

  24. Posted 12 novembre 2012 at 11:54 | Permalien

    Y a -t-il une chance pour que le PS soit un jour à gauche après 30 ans de politique néolibérale ?
    oui mais sous l’impact du mouvement social

    Y a t-il un chance pour que le fdg arrive au pouvoir ?
    seul ? aucune chance, aucune !

  25. AF30
    Posted 12 novembre 2012 at 12:33 | Permalien

    il me semble qu’il y a pire que perdre les élections c’est de les gagner avec les idées de l’adversaire. Bien évidemment le PG s’est lancé dans une aventure au succès incertain. Ce qui n’est pas en tout cas incertain c’est que le P’S’ est sur une logique qui le place indiscutablement dans la logique capitaliste.D’ailleurs conteste-t-il les causes qui produisent le chômage de masse et ses conséquences ? Non, au plus a-t-il l’ambition de créer 300 000 emploi d’ici 2017. Voila à quoi il en est réduit. De l’assistanat social.
    ça aurait quand même de la gueule des départs du P’S’ comme le tien ou celui d’Emanuelli et cela donnerait un sacré électrochoc à l’orientation politique actuelle.
    Mais bon ! faut pas rêver.

  26. Coma81
    Posted 12 novembre 2012 at 13:49 | Permalien

    A Gérard Filoche

    On ne réforme pas un parti. Un parti meurt avec sa génération.

    Le PCF est mort avec ses militants, ces jeunes de 25 ans à la libération.

    Le PS est parti des classes moyennes estudiantines de 68, libérales et mondialistes. Fin de route.

    Selon le filoche grec, militant pasok combien de chance syrisa avait-il de gouverner un jour ?
    Aucune.

    Syrisa va gouverner et le pasok a disparu.

    Bien que le cerveau humain ait du mal à l’admettre, l’histoire est faite de grande rupture.

  27. Posted 12 novembre 2012 at 14:10 | Permalien

    @Gerard,

    en affirmant que le FdG n’a aucune chance d’arriver au pouvoir tu décides à la place du peuple souverrain de ce qu’il va voter.

  28. Posted 12 novembre 2012 at 15:04 | Permalien

    oh non, je tire les leçons de toute l’histoire !

  29. Posted 12 novembre 2012 at 15:09 | Permalien

    raisonnement mécanique stupide aujourd’hui, ici
    si j’étais en Gréce je nous (D&S) militerais militerions à Syrisa tout en défendant comme eux, l’unité de toute la gauche y compris bien sur avec le Pasok,
    mais parce que l’opposition de 2008 à 2012 au sein du Pasok qui a atteint 60 députés, puis s’est réduite à 21 députés (qui ont été exclus, j’aurai été avec eux) a perdu, mais ce n’était pas fatal ! car cette descente a aussi marqué des reculs pour le peuple grec
    mais en France nous n’en sommes même pas aux prémices et nous comptons bien éviter que ça devienne comme la Grèce !

  30. Posted 12 novembre 2012 at 15:14 | Permalien

    quant a cette connerie qu’un parti meurt avec sa génération..
    le PS a 107 ans, il a survécu a 1914, 1920, 1939, 1945, 1956, 1968 et il s’est même régénéré grâce a la + grande gréve de l’histoire de l’humanité, mai juin 68…
    le PS portugais était déclaré mort par le PCP de 1914 à 1974 au Portugal, il est redevenu le principal parti suite à la révolution des oeillets…
    les révolutionnaires sandinistes au Nicaragua ont adhéré… à la II internationale (pas à la IVe)
    le parti des travailleurs de Lula est, en fait, le nouveau vrai PS et en a toutes les caractéristiques…

  31. Posted 12 novembre 2012 at 17:56 | Permalien

    @Gerard,

    je ne sais pas à qui tu parles, mais tu sembles oublier que la SFIO n’a pas toujours été le premier parti de la gauche française…

    La question va être très simple : est-ce qu’on se met d’accord à gauche pour faire autre chose que l’austérité ?

  32. Coma81
    Posted 12 novembre 2012 at 22:16 | Permalien

    Je croyais que le Parti Socialiste avait été créé en 1969 lors du congrès d’Alfortville.

    Nous sommes touts pour l’unité de toute la gauche…avec une seule exigence (finalement assez mince) : ne pas de baisser les salaires.

    Et je suis sûr que vous vous réjouissez avec nous de la disparition de la gauche néolib grecque.

  33. Madeleine du FdG VAULX
    Posted 13 novembre 2012 at 4:33 | Permalien

    J’informe tout le monde (puisque personne ne le sait, apparemment) que, dimanche 12 novembre, dans le 12/13 de FR3 dont il était l’invité, Mélenchon a défendu l’idée d’une recomposition à gauche englobant, outre le FdG, la gauche du PS, les partisans du NON au référendum européen, EELV, et… tous ceux qui voudront venir.

    http://www.dailymotion.com/video/xv0f94_12-13-dimanche-du-11-11-12_news

    A bon entendeur…

    Mais y a-t-il de bons entendeurs ?

  34. Madeleine du FdG VAULX
    Posted 13 novembre 2012 at 4:42 | Permalien

    Erratum : c’était le 11 novembre. Belle date d’armistice, ça.

    Toujours à bon entendeur.

  35. Jake B
    Posted 13 novembre 2012 at 9:41 | Permalien

    Laissons à César ce qui appartient à César.
    Gérard est cohérent avec lui-même
    Il ose critiquer les décisions de son parti et s’en ouvre à tous.
    S’il préfère faire les choses ainsi, lutter de l’intérieur, alors il faut le soutenir.

  36. Posted 13 novembre 2012 at 10:30 | Permalien

    Bonjour Gérard,

    J’étais un auditeur de la conférence que tu as brillamment donnée à Cognac, samedi 10 novembre.

    J’ai beaucoup apprécié ton intervention qui était tellement claire que je n’ai eu aucune difficulté à prendre des notes. Dans le cas contraire, je n’y arrive pas ! Donc une intervention très pédagogique, essentielle dans son contenu et parsemée d’anecdotes tirées de ta vie professionnelle qui ont efficacement éclairé tes affirmations. Je passe sur l’humour dont tu es coutumier.

    J’ai regretté le temps qui a manqué pour débattre plus, mais ça tu n’en es pas responsable. Sans doute que l’heure de début était un peu tardive (11 h).

    J’aurais aimé avoir le temps de t’interpeller sur quelques points qui me paraissent fondamentaux. C’est la raison de ce billet.

    Tu n’as pas abordé le contenu de l’union, sous prétexte qu’il faut faire gagner le gouvernement qu’il faut soutenir. Lequel : celui qui mène une politique de Droite ? Ignorer ce débat, c’est condamner l’Union.

    De la même façon, à aucun moment tu ne remets en cause le système capitaliste. C’est comme si l’économie mondialisée par les tenants des capitaux, pouvait s’aménager. C’est la vieille démarche sociale-démocrate qui nous a emmenés là où nous sommes : à force de concessions, de compromissions, les tenants de cette pensée sont devenus des Libéraux-Démocrates.

    Un exemple, un seul : Tu n’hésites pas à affirmer être contre la hausse de la TVA, mais à moduler ton jugement en la différenciant de celle envisagée par Sarkozy (Y aurait-il une bonne TVA ?) en déclarant qu’il y a + 0,4% équilibré par – 0,5%. C’est d’abord, en dehors du fait d’accepter la « mesure adoucie », oublier que les secteurs touchés sont loin d’être équivalents et qu’en second lieu, cela reste une mesure profondément injuste qui va encore toucher les plus pauvres. Bref une mesure de droite !

    C’est dans ce cadre que la gauche du PS ferraille, mais elle se prive d’un argument décisif : il faut changer le logiciel économique. Cette bataille est nationale, mais aussi et d’une façon indispensable au niveau européen et mondial, puisque l’économie est globalisée. D’où l’importance de la manif de la CES le 14/11 !

    En disant cela, je ne te conteste pas le droit de vouloir rester au PS. C’est un choix stratégique respectable que je n’ai pas le droit de remettre en cause. Par contre j’y oppose un autre choix : celui de changer le PS de l’extérieur. J’ai eu cette démarche moi-même lorsque après une longue voie militante, j’ai décidé de quitter mes camarades du PCF, à l’époque où sous la direction de Robert Hue, le parti m’a paru abandonner ce qui faisait sa force : le côté révolutionnaire. A cette époque, il est entré lui aussi, à sa façon dans une démarche clientéliste, à la remorque du PS tout puissant qui seul pouvait lui assurer un groupe au Parlement. C’est ainsi qu’enfin, après des années où je me sentais orphelin, est arrivé le PG avec sa démarche de construction du FDG et, à présent, d’un rassemblement plus large, à la gauche de la gauche, pour infléchir sensiblement la position du PS. Oui, je ressens là comme un espoir et une issue possible, au niveau de notre pays. Sinon, tu le sais c’est la victoire à terme du FN-Droite Populaire.

    Tout ce que tu as dit sur la Finance, la politique Européenne, la sacro-sainte compétitivité, les banques qui se gavent et que le gouvernement continue à alimenter, les contre-vérités sur la dette, etc.Tout ça je ne peux que l’approuver. Mais comme dirait l’autre : « faut conclure », Camarade…

    Je te salue et j’espère avoir une autre occasion de débattre avec toi.

    Résistance !

  37. Posted 13 novembre 2012 at 10:50 | Permalien

    incroyable,

    vous avec une telle carence dans votre culture et vous vous permettez d’écrire …
    vous n’avez lu ni le livre édité par le PS pour son propre centenaire en 2005… contestable mais fort educatif !
    ni la déclaration de principes proposée par François Hollande en 2007 qui fonde le PS « dans la lignée de la Commune de paris, du Front populaire, de mai 68… » (adoptée en convention, melenchon s’était abstenu)
    mais non je ne me réjouis pas de la faillite du Pasok, elle coute si cher au peuple grec…
    ainsi de suite…
    GF

  38. Posted 13 novembre 2012 at 11:06 | Permalien

    merci de ton message,
    le « contenu de l’union » ? Mais rien a craindre au contraire, il résulte forcément de l’union ! il ne peut être qu’au « centre » du périmètre de l’union ! il faut chercher ce qui unit pour plus facilement unir, des points simples, communs, clairs : la défense des 35 h, la hausse du Smic, le contrôle des licenciements et proposer l’unité dessus, des campagnes communes, enfoncer le clou, une seule victoire commune pour « one single issue » fait plus que mille discours et surtout que mille polémiques pour transformer les consciences et créer une dynamique unitaire qui… déborde !
    bien sur le 14 est important !
    j’ai dit que j’étais contre TOUTE TVA parce que favorable à l’impôt direct et progressif, avec 20 tranches, etc…
    mais c’est vrai la TVA Ayrault n’est pas tout à fait la TVA Sarkozy…
    avec la gauche on n’a pas tout ce qu’on veut mais avec la droite on a tout ce qu’on ne veut pas
    nos positions, c’est écrit partout dans nos textes, articles, revues, mels, livres, dans D&S mensuel, dans le site, sur mon blog, sur facebook et tweeter et dans notre dernier livre « dette indigne » et dans nos réunions…
    bien sur, agir hors du PS est nécessaire et possible, mais en luttant en avançant pour l’unité, pas en passant son temps à la compétition pour la destruction du PS, c’est une imbécillité théorique, politique, pratique sectaire et contre productive que de répéter sans cesse que le PS est un « astre mort »… le PS est bien vivant, c’est le 1er parti de gauche de France, c’est ainsi, il faut partir de là pour transformer la gauche, pas de sa négation…
    le PG a tous les droits d’exister, après tout Mélenchon fait ce que j’ai fait pendant trente ans avant lui, et je fais ce qu’il croyait juste encore avant hier, que ça finisse donc par se compléter de façon consciente te déclarée, pas par s’opposer de façon bornée
    sans unité de toute la gauche aucune grande victoire n’est possible…
    bien à toi, gérard

  39. Posted 13 novembre 2012 at 11:13 | Permalien

    merci, enfin,
    mais c’est D&S qu’il faut soutenir, pas « Gérard », je ne suis que le porte parole d’un collectif depuis 20 ans, rv le 15 decembre pour le n° 200

  40. Posted 13 novembre 2012 at 11:48 | Permalien

    le front unique ne se fait jamais en appelant a plumer la volaille socialiste
    jamais par débauchage, jamais pas scission…
    ni surtout en appelant « tous ceux qui voudront venir »… venir à quoi ? se « rallier » ? mais personne jamais ne se « rallie »…
    l’unité c’est un processus, une bataille, une dynamique, pas un ralliement ni un débauchage, il n’y a que les primates qui croient cela et répètent « venez chez moi, venez chez moi… » arrêtez cet infantilisme lassant…
    l’unité se construit, cela demande effort, opiniâtreté, durée, il faut sans préalable, chercher les points qui peuvent faire agir et avancer en commun, en laissant les autres divergences de côté, seule la dynamique unitaire respectueuse, emporte toutes les réticences

  41. Posted 13 novembre 2012 at 12:05 | Permalien

    @Gerard,

    il n’y a pas de débauchage, de « bashing organisé »… mais un appel à ouvrir les yeux : on va droit dans le mur en poursuivant l’austérité – la récession est déjà là…
    on fait quoi pour résister ??
    on fait quoi pour faire pression pour réorienter la politique du gouvernement?
    au Front de Gauche on ne croit pas qu’il faille prendre les vessies pour des lanternes, mais dire les choses telles qu’elles sont : l’orientation prise par Hollande est grave.

  42. Posted 13 novembre 2012 at 12:16 | Permalien

    mais les yeux ouverts, D&S n’a attendu personne depuis 20 ans.. tu lis la revue ?
    « on fait quoi pour faire pression » ? tu nous demandes cela à nous ?

  43. Posted 13 novembre 2012 at 14:15 | Permalien

    @Gerard,

    je ne comprends pas le sens de cette réponse. l’existence de votre revue est-elle une réponse à ma question?

  44. Posted 13 novembre 2012 at 16:27 | Permalien

    oui

  45. Posted 14 novembre 2012 at 8:00 | Permalien

    Merci Gérard,
    Grâce à vous je sais pourquoi je ne suis PAS socialiste…Mieux vaut perdre une election en défendant ses idées que la gagner en se soumettant à celles des autres ! Vive le FDG !!!
    Vous êtes le meilleur sergent recruteur de FDG, continuez ! BRAVO !

  46. Posted 14 novembre 2012 at 11:20 | Permalien

    j’ai du mal à comprendre, je suis toujours étonné au premier degré de ce genre de message sectaire-bete, comment des gens qui se disent de gauche, sans doute ? militants peuvent ils écrire ce genre de truc ? curieux
    « Mieux vaut perdre une election en défendant ses idées que la gagner en se soumettant à celles des autres ! » sic.
    1°) d’abord c’est électoraliste droitier, comme si tout dépendait d’une élection (ce sont les luttes et le rapport de force social qui comptent, les élections ne sont qu’un thermomètre)
    2°) toute élection est pipotée et elle impose des choix selon le mode de scrutin plus ou moins sincère
    3°) quand à laisser passer ce malfaisant de Sarkozy sous prétexte que Hollande ne vous agrée pas assez, faut en tenir une sacrée couche

  47. Coma81
    Posted 14 novembre 2012 at 13:09 | Permalien

    A cartiaux michel

    Comme l’exprime GF, vous êtes la caricature du sectarime qui fait tant de mal à la gauche.

    Le Front de Gauche doit impérativement se donner une stratégie gagnante de prise de pouvoir. Sinon, vous serez les idiots utiles d’un système néolibéral qui n’aura pas de mal à se maintenir.

  48. GM19
    Posted 14 novembre 2012 at 15:07 | Permalien

    @GF

    Un petit commentaire sur la Une de Politis de demain ?

    http://d3j5vwomefv46c.cloudfront.net/photos/large/687174854.jpg?key=7671000&Expires=1352899262&Key-Pair-Id=APKAIYVGSUJFNRFZBBTA&Signature=RIcgK4i5Ut4fJcqDgI4FWp6wlijQZGNrEEjzf2ogFTHIfmjy4jzNJA73nqienGqHFpRw5fO5btwMKxG-T~eNNU-u07O7G6RgeXCRdz5ke2yrhaq6BxDItMP9hzVng1HP8srnA3GPOlDHRb06Foil8m7hTVcCcX5myrgY~llIJTI_

  49. Madeleine du FdG VAULX
    Posted 14 novembre 2012 at 17:26 | Permalien

    GM19

    Tu es sûr que ton lien marche ? Moi j’ai « Access denied ».

    Mais je crois savoir que cette Une montre une photo de Hollande et d’Ayrault avec pour légende : « Au secours, la droite revient ». C’est ça ?

  50. GM19
    Posted 14 novembre 2012 at 18:00 | Permalien

    Désolé pour le lien qui ne marche pas, je n’en ai pas trouvé qui marche.

    @Madeleine

    Oui, c’est ça

  51. shaher
    Posted 14 novembre 2012 at 19:23 | Permalien

    Il s’agit de fait d’appeler les militants et parlementaires de gauche (et PS en particulier) à s’opposer au gouvernement et au Président, au Parlement comme dans la rue.

    Quelle différence y a-t-il entre ce que D&S écrit là, et le « bashing » que tu condamnes ?

  52. GM19
    Posted 14 novembre 2012 at 21:38 | Permalien

    Le billet d’Eric Dupin.
    Hélas très bien vu.

    http://www.slate.fr/story/64905/hollande-majorite-politique-conference-presse

  53. Madeleine du FdG VAULX
    Posted 15 novembre 2012 at 1:28 | Permalien

    Shaher

    Le gouvernement et le président (désolée, pas de majuscule pour moi), ça compte plus que le socialisme ?

  54. shaher
    Posted 15 novembre 2012 at 11:24 | Permalien

    Madeleine

    Ma foi, certains peuvent le croire. Pour ma part, c’est mon intérêt qui compte le plus, et je constate qu’il se trouve plus dans la position de D&S et du FdG que dans celle du gouvernement. Mais çà n’est pas mon propos.

    J’essaie de comprendre la position de D&S. Je vois trois façon de réagir à une orientation politique qu’on juge à priori néfaste (ce qui est le cas de D&S) : changer d’avis et s’y conformer, fermer sa gueule ou s’opposer. Je ne sais pas dans quelle case mettre D&S, qui pond ici un réquisitoire implacable contre une orientation essentielle du gouvernement (opposition ?) tout en reprochant au FdG d’en porter la contestation au delà du cercle restreint et militant du PS et du lectorat de D&S (fermer sa gueule ?).

    Bref, en une question plus concise, D&S sera-t-il solidaire de cette décision du gouvernement et du Président, oui ou non ?

  55. Posted 15 novembre 2012 at 13:37 | Permalien

    nul à D&S, à la gauche socialiste, ne conteste au FdG le droit et le devoir de s’exprimer et de critiquer le gouvernement
    si le FdG veut être dans l’opposition, c’est aussi son droit
    comme c’est notre droit de ne pas vouloir l’être
    nous mêmes faisons critiques et propositions mais dans le registre de la contribution à la majorité de gauche et à son action pour mieux réussir
    nous ajoutons que selon nous la meilleure tactique est unitaire, constructive, propositionnelle,
    respect des uns et des autres,
    ce qui est stupide c’est d’opposer les démarches et d’anônner stupidement  » – Rompez, scissionnez, ralliez vous, venez chez nous, c’est nous qui avons raison »

  56. shaher
    Posted 15 novembre 2012 at 16:58 | Permalien

    Très bien. Tu as exposé ta lecture de la posture du FdG, et je ne te relance pas là-dessus, çà ne m’intéresse pas. Je veux juste une réponse claire à ma question :

    D&S sera-t-il solidaire de cette décision du gouvernement et du Président, oui ou non ?

  57. lionel mutzenberg
    Posted 15 novembre 2012 at 17:48 | Permalien

    Pas scissionnez, mon cher camarade,; puisque vous êtes les seuls socialistes du parti socialiste d’Epinay. Peser de tout votre poids sur vos camarades, faites leurs appréhender la réalité de ce qui se passe dans nos usines, nos chantiers, nos services divers et variés, car sinon c’est la débâcle assuré.
    Le discours de François Hollande passe mal, sauf chez nos journalistes des médias aux ordres, qui s’en gargarisent.
    La preuve de cet état d’esprit : lisez donc, si ce n’est déjà fait les propositions du Médef sur la réforme du marché du travail; vous percevrez l’arrogance de ces gens, comme si la négociation avait déjà capoter, et que notre gouvernement avait fait passer une loi qui va dans leur sens !
    Et François Chérèque qui vient encore de déclarer sur France-Inter, qu’il y a bien un poblème de compétitivité, et de coût du travail dans notre pays.Un responsable d’un grand syndicat qui dit cela ! Plus personne n’y comprends rien.
    Marre d’entendre des femmes et des hommes, proches de nous affirmez que, peut-être, seule Marine Le Pen pourrait les sortir de cette crise.
    Marre d’entendre sur les ondes, à la télévision, un bourage de crâne sans égal depuis que je m’intéresse à la politique, un peu comme en 2005 lors du référendum; regarde une seule fois l’émission d’Yves Calvi sur France 5, et tu comprendra notre colère.
    Tout se passe comme si rien n’avait changé depuis le 6 mai 2012.
    Forte mobilisation hier en Europe, mais que va en faire notre Président ? Comme Sarkozy, s’assoir dessus ?

  58. Posted 17 novembre 2012 at 23:13 | Permalien

    m’enfin Gérard t’es pas fatigué de dire toujours la même chose et d’entendre toujours les mêmes choses ?
    ça devient du bégaiement dans le vide ce blog.
    Car ce qui va nous arriver à tous… c’est le même risque qu’en Grèce : la droite extrême. La seule « chance » que nous ayons en France c’est que ce sera plutôt du pétinisme.

  59. Posted 19 novembre 2012 at 12:27 | Permalien

    Annie t’es pas fatiguée de dire toujours la même chose ?
    ça devient du bégaiement dans le vide tes interventions répétées ici…
    il y a quelques années tu écrivais que le PS était mort, un grand cheval à la renverse, que jamais il ne reviendrait au pouvoir… ton pessimisme a toujours été démenti
    Nous sommes loin d’être à la situation de la Grèce et nous luttons justement LA OU IL FAUT pour que cela n’arrive pas

  60. Posted 19 novembre 2012 at 12:32 | Permalien

    comprends pas
    nous sommes une composante de la gauche, au coeur de la gauche, dans notre grand parti socialiste, nous defendons notre point de vue, nous agissons pour l’unité de toute la gauche

  61. lionel mutzenberg
    Posted 20 novembre 2012 at 11:32 | Permalien

    Mais, enfin, Gérard, le parti socialiste est revenue au pouvoir, parce qu’il n’est plus socialiste.
    C’est un parti centriste, ou démocrate, comme aux USA.
    Cette victoire a été acquise de justesse grâce à Nicolas Sarkozy, c’est cette personnalité qui à permis la victoire.
    La preuve, aujourd’hui, dans les conversations, combien de femmes et d’hommes s’étonnent quand ils découvrent que François Hollande n’a pas fait de virage, comme l’on voudrait nous le faire croire, mais, applique son projet, qui n’était pas de gauche, et dont personne ne voulait entendre parler de peur de faire réélire le président de l’UMP.
    Tous les beaux discours dont sont capables les dirigeants de cette fausse gauche ne changeront pas les faits, les décisions qui sont prises, et qui vont dans le mauvais sens.
    Enfin, pas pour tout le monde, en politique, il faut toujours préserver ses arrières, ce à quoi nous assistons depuis bientôt trente ans. Cela étant dit, l’aile gauche, c’est à dire les socialistes de convictions, à droit à notre estime pour le combat interne qu’elle mène. Peser de l’extérieure, je n’y ai jamais cru; il faut être à l’intérieur pour être entendu, et changer la donne.
    Dans un parti qui s’est embourgeoisé au point de devenir la roue de secours du capitalisme, je te souhaite beaucoup de courage, et je sais que tu n’en manque pas.
    Nous aurons toujours des points de désaccords, mais, sur l’essentiel, nous pouvons faire la route ensemble.

  62. Posted 20 novembre 2012 at 13:34 | Permalien

    fatiguant Lionel ! la nature de classe du PS ne PEUT changer ainsi, c’est un des partis du salariat comme la CFDT est un des syndicats du salariat !
    c’est la VRAIE gauche, elle est ainsi et il est impératif de le comprendre pour agir correctement
    sinon nous n’y serions pas et n’aurions aucune chance de peser
    ce parti est poreux aux mouvements sociaux,
    rien à voir avec le parti démocrate et le parti républicain américains qui sont TOUS DEUX depuis toujours des partis bourgeois.
    Hollande en effet n’a pas fait de « virage », puisqu’il le nie, à la différence de Schroder qui l’assumait et gouvernait avec Merkel… c’est une différence qualitative, exprimant un rapport de force social et politique différent…
    nous ne sommes ni en Allemagne, ni en Grèce, c’est ainsi (cela peut venir, mais pas encore et nous pouvons, nous devons l’empêcher…)

  63. lionel mutzenberg
    Posted 21 novembre 2012 at 10:01 | Permalien

    Tout à fait Gérard, fatigant de toujours couvrir le contraire de ce que l’on écrit, fatigant ces prolos qui viennent contredire ce que l’intellectuel, qui se prend pour le guide, a décidé comme étant la réalité.
    Le parti socialiste n’est pas le représentant de la classe ouvrière, pris au sens large, il suffit de regarder les résultats des dernières élections, et de la fréquenter, pour le comprendre.
    Si le parti socialiste et la CFDT, c’est, pour toi, la VRAIE GAUCHE, alors nous n’avons plus rien à nous dire, tu resteras avec tes contradictions, et le PS te sortira avant chaque élection, comme elle le fait avec Henri Emmanuelli depuis longtemps, comme parantie de gauche pour son électorat.
    Quand aux partis bourgeois Américains, j’ai bien peur que tu n’est pas bien saisit la vraie nature de ton propre parti.
    Dommage.

  64. Posted 21 novembre 2012 at 23:38 | Permalien

    la vraie gauche est ainsi en effet, elle est composée d’un arc en ciel de positions, en son sein et aussi à l’intérieur de chacune de ses composantes, elle est composée de 8 partis et de 8 syndicats en France, impossible de ne pas partir de ce fait, pour unir, agir, peser et transformer
    le PS fut qualifié très tôt de parti ouvrier bourgeois,
    ce ne fut jamais le cas du du parti démocrate (esclavagiste) ni du parti républicain (libéral), deux partis bourgeois,
    et il y a partout sur la planète et dans toutes les époques depuis 130 ans des bureaucraties diverses a la tête de partis de gauche et de syndicats, c’est ainsi
    il faut les apprécier et les comprendre
    comprendre la nature de classe des partis est nécessaire a une praxis correcte

  65. Posted 25 novembre 2012 at 9:45 | Permalien

    Pour coma 81 (faudrait en sortir!)
    Nous vivons sur la même planète mais pas dans le même monde (Noir Désir)
    VOUS, socialistes d’operette, Vous êtes le néo-libéralisme moderne et question sectarisme à la con, vous vous posez là !
    Pour Monsieur Filoche,
    Je suis d’accord avec vous quand vous dites :
    que tout ne dépend pas d’une élection… tellement d’accord avec vous que je ne comprends pas votre obstination abrutie de vouloir la gagner à tout prix quitte à tromper votre électorat en reniant son programme ! « J’en tiens une sacrée couche », dites vous?, jme marre : Sarkozy vous fait peur??? MENTEUR ! A moi, pas plus que votre poulain d’Hollande qui en est la pâle réplique. Vouloir le pouvoir pour le pouvoir, faut etre sacrement CON ou SALAUD !Sarko est de droite, sera toujours un adversaire mais qui a les couilles d’appliquer son programme que je conchie. Alors reconnaissons lui ce mérite de savoir de quel bord il est !
    Maintenant je n’ais plus rien à vous dire et vous pouvez continuer à flatter votre ego en vous ecoutant parler pour n’attirer les commentaires des gens que bêtement vous pensez faire revenir ou adherer un jour à votre parti socialiste fantoche ! La fracture PS Front de gauche est une réalité criante que vous manifestez très bien. Si vous n’allez pas au Front de Gauche, sachez qu’il ne VIENDRA JAMAIS A VOUS !Restez dans vos salons et nous resterons dans la rue ! Maintenant je finirais en citant Rosa Luxembourg:
    « Je veux bien mourir pour le peuple mais je ne veux pas vivre comme lui »
    L’Idiot que je suis salue bien les imbéciles que vous êtes !

  66. Posted 25 novembre 2012 at 11:33 | Permalien

    Dire que sarkozy et hollande c’est “pareil” faut en tenir une couche de non sens, de non observation, l’un Sarkozy gagnant aurait tué les espoirs, Hollande gagnant, au contraire les suscite (quitte à les décevoir mais c’est autre chose) ce n’est pas du tout pareil, la politique c’est du temps, du réel, du mouvement, l’analyse concrète d’une situation concrète, pas du jugement éternel irréel atemporel
    Mitterrand n’était pas Giscard, Blum pas Pétain, Jospin n’était pas Chirac, Allende n’était pas Pinochet, et Hollande pas Sarkozy, le reste dépend des rapports de force sociaux et donc des luttes sociales
    Le reste de vos propos n’est pas analyse mais vulgarité, grossièreté, (abruti, menteur, con, salaud, couilles, conchie, bête, fantoche…)
    Décidément, il y a toujours un rapport entre ce genre de discours et le fond, ça ne sent pas la gauche, pas l’intelligence mais l’obscurantisme
    Pour terminer, je ne vis pas “dans les salons” et vous ne vous êtes même pas préoccupé de lire, d’étudier, ni de savoir qui était celui que vous étiez venu insulter sur son blog, passez votre chemin, adieu
    GF

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